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Ponto Combo

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Tout ce qui a été posté par Ponto Combo

  1. Le Monde, toutes les nouvelles d'avant hier....
  2. The Times n'est pas un tabloïd. La ligne éditoriale c'est autre chose. Je te rejoins sur la jalousie au sujet de la France et le côté schadenfreude quand ça leur est possible.
  3. Le projet Aukus de construction de sous-marins nucléaires à Adélaïde, d'une valeur de 368 milliards de dollars, a été qualifié de "conte de fées" et de "baril de porc" par Alexander Downer, le plus ancien ministre australien des affaires étrangères. M. Downer a déclaré lundi que l'élément central du projet Aukus "drainerait l'économie nationale", se joignant ainsi à un certain nombre d'hommes d'État plus âgés qui s'interrogent sur la faisabilité ou l'opportunité de construire des sous-marins nucléaires. Dans le cadre du plan Aukus, l'Australie acquerra au début des années 2030 des sous-marins américains de classe Virginia. L'Australie modernisera immédiatement le chantier naval d'Osborne, en Australie-Méridionale, afin de commencer à construire de nouveaux sous-marins SSN-Aukus d'ici la fin de la décennie, pour une livraison au début des années 2040. Le coût total du plan est estimé à 368 milliards de dollars d'ici au milieu des années 2050. Lundi, M. Downer s'est demandé où l'Australie obtiendrait "360 000 millions de dollars". "L'acquisition de sous-marins nucléaires est importante pour la sécurité nationale et, plus largement, régionale, et j'y suis donc favorable, mais leur construction en Australie était beaucoup trop coûteuse et ne se fera jamais", a-t-il déclaré à Radio National. "Aucun des hommes politiques au pouvoir aujourd'hui ne le sera plus [lorsque les sous-marins seront lancés dans les années 2040]. Ils n'auront pas à faire face aux conséquences de ce projet ; un futur gouvernement devra s'en charger" Le développement de la capacité de l'Australie à construire des sous-marins nucléaires est un élément central du plan Aukus, qui vise à répondre aux préoccupations du Congrès américain selon lesquelles la vente à l'Australie de sous-marins nucléaires "rares" nuirait à la sécurité nationale des États-Unis. Jeudi, le bureau du budget du Congrès américain a publié un rapport avertissant que la vente de trois à cinq sous-marins de classe Virginia à l'Australie dans les années 2030 "réduirait le nombre de sous-marins d'attaque disponibles pour la marine [américaine]". Le rapport indique que les chantiers navals américains ont déjà "du mal" à répondre à la demande existante. M. Downer a été ministre des affaires étrangères du gouvernement Howard de 1996 à 2007, lorsque l'Australie a mis en service ses sous-marins de la classe Collins, les premiers à être construits en Australie. Certains de ces six navires pourraient être amenés à fonctionner jusqu'en 2050, en attendant la construction de la flotte de sous-marins nucléaires. M. Downer a déclaré : "Un peu de charcutage - construire une route ici, ou investir dans une salle de classe et un terrain de sport là - n'a probablement pas beaucoup d'importance, et c'est plus ou moins acceptable et accepté dans le cadre du processus politique. "Mais lorsqu'il s'agit, dans ce cas précis, de centaines de milliards de dollars, il faut se rendre compte que ce genre de gaspillage a un effet assez négatif sur l'économie nationale. "Ainsi, les sous-marins de la classe Collins auraient pu être construits en Suède, il aurait probablement été préférable de les construire en Suède et [nous aurions pu] simplement les acheter aux Suédois, mais je veux dire que c'était il y a très longtemps, donc cela a été fait. Le plan Aukus a également été critiqué par l'ancien premier ministre libéral Malcolm Turnbull, qui craint que l'Australie ne soit pas en mesure d'exploiter des sous-marins nucléaires sans l'expertise des États-Unis, et par l'ancien premier ministre travailliste Paul Keating, qui estime qu'il s'agit d'un moyen de dissuasion coûteux et inutile contre la Chine. Le président américain, Joe Biden, a déclaré à Anthony Albanese, à l'issue d'entretiens à la Maison Blanche mercredi, que l'adoption d'une législation autorisant le transfert de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie était une question de "non pas si, mais quand". https://www.theguardian.com/australia-news/2023/oct/30/aukus-submarine-deal-built-adelaide-alexander-downer
  4. On croise les doigts.... Germany may abandon €100bn fighter jet project with France .... et pourrait lever son veto sur l'AS pour rejoindre le Tempest https://www.thetimes.co.uk/article/germany-may-abandon-100bn-fighter-jet-project-with-france-2n7ffv5g5 Article sous paywall, donc difficile de se faire une idée sur sa crédibilité. En général The Times est sérieux.
  5. Ponto Combo

    L'Inde

    Non, Vishnou thinking
  6. La partie gris clair est mobile pour régler l'écart pupillaire, il est préférable de centrer la caméra de restitution sur le casque.
  7. Il y a une camera de restitution sur le dessus du casque au centre.
  8. Ponto Combo

    Gripen

    Un "rétrofit" C vers E n'est pas réaliste, les versions sont trop différentes ( cellule plus longue, 40% de carburant interne en plus, trains d'atterrissage positionnés différemment, points d’emport différents, etc). C'était une vague idée au début pour influencer le lancement... Tous les E sont ou seront neufs.
  9. Durant 10 jours, les Rafale F4.1 et Mirage 2000D rénovés à mi-vie (RMV) ont expérimenté leurs derniers standards, avec au bilan 60 sorties et 100 heures de vol réalisées. Aux côtés de 12 nations, les équipages ont pris part à des vols réalistes et complexes rassemblant un large panel d’aéronefs : Eurofighter Typhoon, F-16, F-18, Tornado et Grippen. Les hélicoptères de combat Gazelle et Tigre de l’armée de Terre et les E-2C Hawkeye de la Marine nationale étaient aussi de la partie.
  10. BAe était chargé des ventes à l'international... https://en.wikipedia.org/wiki/Saab_JAS_39_Gripen
  11. Ponto Combo

    [Rafale]

    On voit le soleil et les reflets solaires sur les nuages donc ce n'est pas du LWIR. Ces trucs c'est toujours en MWIR. Ce n'est pas qu'une caméra, la valeur ajoutée étant les traitements d'images qui permettent de déterminer si c'est un missile ou non. L'image n'est pas exploitée par le pilote. Une des grandes innovation c'est d'avoir intégré des lentilles dans le cryostat: https://www.laserfocusworld.com/detectors-imaging/article/16562953/integrated-fisheye-optics-yield-360degree-ir-images Avant les travaux de Sofradir et l'Onera il y avait ce brevet Thales pour un fish-eye séparé du cryostat. Je ne sais pas comment ils se sont arrangés entre Thales et MBDA mais il y a eu du dégrossissage... Edit: ajout photo
  12. A chaque fois qu'on parle de tenaille ça fait penser à Machecoul...
  13. Un long article sur un rapport de l'Army Science Board qui met en évidence les lacunes de l'Abrams en prévision d'un conflit futur avec la Chine (vers 2040). Le rapport pointe vers des chars plus légers avec un calibre plus important, des ATGM hypersoniques et des véhicules dronisés.... En lien avec le MGCS le passage suivant: https://www.thedrive.com/the-war-zone/m1-abrams-ineffective-by-2040-in-fight-against-china-army-study
  14. Ponto Combo

    [Rafale]

    il faut être pisteur pour s'y retrouver...
  15. Voir P44/50.... Les Mirage 2000-5 et -9 sont navalisés maintenant... Le stagiaire a encore frappé. Étonnante coquille pour un document DA... https://dassault-aviation.publispeak.com/rapport-annuel-2021/doc/article/44/
  16. Ponto Combo

    Armée de l'air Croate

    Si tu parles de la nouvelle voie IR alors c'est inexacte... Un OSF est composé 3 unités: UGT Unité de Gestion Traitement, c'est un boitier électronique qui fait en même temps l'interface mécanique avec l'avion UIT Unité d'Identification et Télémétrie, c'est la voie TV qui a fait l'objet de l'amélioration IT Improved Tehnology UIV Unité IR de Veille qui fait l'objet de la modernisation de la version F4 L'UIT et l'UIV sont montés sur l'UGT. L'OSF NG va uniquement remplacer le lest qui est en lieu et place de l'UIV d'origine. Une UIT:
  17. Comment ce marin français a réussi le Perisher, le stage britannique de commandement de sous-marin Le capitaine de corvette Clément Coeffé a validé le Perisher, la formation britannique des futurs commandants de sous-marins nucléaire d’attaque (SNA). À l’occasion de la venue du roi Charles III en France, il nous raconte son expérience lors de ce stage hors du commun qui renforce les liens franco-britanniques en matière de défense. En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, les Britanniques subissent de nombreux naufrages de sous-marins. Pour stopper ces pertes, ils créent un stage très sélectif afin de mieux former les futurs commandants de la Royal Navy. Cette formation est ouverte aux alliés les plus proches du Royaume-Uni. En 2022, le capitaine de corvette Coeffé a été le troisième français à y participer. Il nous raconte. En quoi consiste le Perisher ? Cette formation est l’ultime sélection des officiers britanniques pour se voir confier le commandement d’un sous-marin nucléaire. D’une durée de cinq mois, le Perisher réunit cinq à six stagiaires venus principalement du Royaume-Uni, des États-Unis et de France. Après des enseignements théoriques et des entraînements sur simulateurs, j’ai embarqué sur un SNA britannique dans les fjords de Norvège. Pendant un mois, j’ai pu prendre le commandement du submersible, à tour de rôle avec les autres candidats et sous la supervision d’un Teacher – l’officier entraineur, ancien commandant de sous-marin très expérimenté. Ce dernier teste nos prises de décision dans des situations difficiles. Il cherche à développer chez nous une « agressivité contrôlée » dans l'exercice du commandement. Formés jusqu’alors à respecter des procédures et à agir dans un cadre strict, nous devons, pour accéder au commandement, apprendre à dépasser ces limites tout en conservant un niveau de sécurité acceptable. Sélectif à quel point ? Le taux de réussite moyen pour les officiers britanniques est de 60 %. Lors de mon cours, un candidat a échoué 30 minutes avant la fin de l’épreuve et a été immédiatement débarqué du sous-marin, après s’être vu offert une bouteille de whisky – c’est la tradition. Cela marque les esprits. Y a-t-il une seconde chance ? Pas en cas d’échec à la mer. Le Teacher est très clair dans une lettre qu’il envoie à tous les stagiaires. C’est un cours où l’on échoue – ou réussit – devant tout un équipage. Difficile dans ces conditions de regagner la confiance des marins lorsqu’elle est perdue. Le stress est très intense car la moindre erreur peut mettre fin à notre carrière de commandant de sous-marin. Parlez-nous des missions effectuées lors de ce stage. La phase « mer » s’est effectuée dans les eaux norvégiennes, connues pour leurs fjords étroits et la présence de pêcheurs contraignant les opérations. Nos missions ont balayé tout le spectre des opérations sous-marines : acquisition de renseignement, observations d'objectifs côtiers, lutte anti-navire et anti-sous-marine, dont un exercice de détection et de pistage d’un submersible norvégien. Un moment marquant vous vient-il en tête ? Lors d’une mission, notre tâche était de reconnaitre un objectif afin d’y déployer ultérieurement une équipe de forces spéciales. Les jours précédents, nous avions reconnu l’ouest de l’objectif. Enclavé dans un fjord, le sud restait à observer. Après plusieurs études de la zone et en tant que responsable de la navigation, j’ai proposé un plan passant par le sud : un chemin plus complexe en raison de cartes insuffisamment précises mais, à mon sens, réalisable. Mon plan a été retenu et nous sommes entrés dans le fjord. Cependant, en raison d’une trop grande densité de pêcheurs, nous avons dû rebrousser chemin après quelques minutes seulement. Que s’est-il passé ensuite ? Après la manœuvre, le Teacher ne nous a donné aucune indication concernant son appréciation de la situation. J’étais assez perturbé de ne pas savoir si j’avais agi correctement. Avais-je pris des risques inconsidérés ? Avais-je été trop téméraire ? À la fin du stage, j’ai appris que le commandant du bateau avait apprécié ma capacité à me mettre dans une situation inconfortable mais surtout la faculté de notre équipe, dans l’action, à renoncer à notre plan car le niveau de sécurité n’était plus acceptable. Le Perisher est une illustration du niveau de confiance entre les marines française et britannique. L’intégration est telle que la validation de ce stage au Royaume-Uni prévaut également en France. Selon Clément Coeffé, la coopération franco-britannique se vit à travers ces échanges d’officiers. https://www.defense.gouv.fr/actualites/comment-ce-marin-francais-reussi-perisher-stage-britannique-commandement-marin
  18. Mais ça fait toujours plaisir de la revoir.
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