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Ponto Combo

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Messages posté(e)s par Ponto Combo

  1. Il y a 2 heures, Patrick a dit :

    Il a deux versions du Talios qui ont été commandées n'est-ce pas? Ira-t-on vers une unification de la flotte de nacelles?

     Deux versions je ne sais pas, en tout cas il y a eu 2 batchs de commandes. Il a été fait mention il y a un moment déjà, d'un développement incrémental mais je ne sais pas ce qu'il en est:

    Citation

    Programme incrémental permettant l’intégration
    future d’un affichage couleur, une résolution d’image
    améliorée et l’ajout d’une liaison de données

    https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Fiche LPM - Pod de désignation laser NG Talios.pdf

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  2. Une bonne analyse d'un ancien CEMM et d'un IGA...

    Citation

    Membres de l'Académie de marine, Alain Bovis est Ingénieur général de l'armement et Alain Oudot de Dainville est amiral.

    Comme annoncé il y a dix-huit mois, les trois partenaires du pacte AUKUS (États-Unis, Royaume-Uni, Australie) ont dévoilé le 13 mars depuis la base navale américaine de San Diego, l'architecture de leur future coopération sur les sous-marins à propulsion nucléaire. Le communiqué de la Maison Blanche, tout en donnant la teneur de ce programme dont l'ampleur gigantesque n'apparaît que mieux, exprime un certain nombre de conditions dont la réalisation soulèvera d'importantes difficultés.

    Il est clair que les États-Unis et le Royaume-Uni ont trouvé un financeur pour renforcer significativement leur présence navale dans le Pacifique sud, ainsi que pour consolider leurs programmes nationaux et leur base industrielle de défense, tandis que l'Australie perd toute souveraineté sur une composante majeure de sa sécurité insulaire, sa force sous-marine.

    Selon le premier ministre australien, dont la presse locale salue la franchise, le programme pourrait coûter jusqu'à 368 milliards de dollars australiens (230 milliards d'euros) sur les trente ans à venir soit 2 fois le coût estimé de la construction des 12 futurs sous-marins stratégiques lanceurs de missiles balistiques de l'US Navy, pour un pays dont le PIB est moitié de celui de la France.

    Ces sous-marins devraient incorporer une part importante de technologie américaine.

    Alain Oudot de Dainville et Alain Bovis

    Car l'Australie va payer beaucoup. Elle va dans un premier temps construire une base à Perth capable d'accueillir en permanence dès 2027 un sous-marin britannique et jusqu'à 4 sous-marins américains, contournant au passage, sous prétexte d'entraînement de marins australiens, son principe politiquement sensible d'interdiction de bases militaires étrangères.

    Dans un deuxième temps, le Royaume-Uni ayant renoncé à prolonger la série de sous-marins de type Astute, l'Australie achètera entre 3 et 5 sous-marins d'occasion américains à partir de 2034, début du retrait de service des premiers bâtiments de la classe Virginia. Ces sous-marins devront subir une importante refonte pour prolonger leur durée de vie, dont un délicat changement de cœur nucléaire. Il est peu probable que l'US Navy se sépare, même facialement, d'unités stratégiques majeures neuves dont elle peine à atteindre, malgré les incitations vigoureuses et répétées du Congrès, la cible qu'elle s'est fixée.

    Pourtant, ces sous-marins, retirés du service dans la marine américaine resteront sous son complet contrôle, car étant du même type qu'une partie de la flotte sous-marine américaine, les États-Unis devront donc gérer les conséquences de tout incident.

    Enfin, l'Australie co-financera la construction des futurs sous-marins britanniques qui prennent désormais le nom d'AUKUS Class, livrés à la Royal Navy à partir de la fin de la décennie 2030 et à l'Australie à partir du début de la décennie 2040, ces derniers assemblés dans un chantier australien à créer avec du personnel à former. Ces sous-marins devraient incorporer une part importante de technologie américaine, en premier lieu le système de combat ce qui était déjà le cas sur les sous-marins australiens précédents et serait, incidemment, pour les Britanniques une perte de compétences, et en deuxième lieu le réacteur nucléaire, technologie que le Royaume-Uni ne maîtrise plus sans l'aide des États-Unis.

    L'Australie devra également financer des extensions de capacités dans les chantiers navals britanniques et américains et chez leurs sous-traitants à «juste proportion» des quelque 6 milliards de dollars déjà investis par ces deux nations.

    Le ministère de la Défense australien annonce que le programme créera 20.000 emplois directs dont 8 500 au sein des forces sous-marines. Dans une économie qui connaît de fortes tensions structurelles sur le marché de l'emploi et une Marine, qui dès aujourd'hui a d'importantes difficultés de recrutement, le défi est de taille.

    D'un point de vue stratégique, il confirme la perte d'autonomie de l'Australie au sein du dispositif militaire américain du Pacifique dans le contexte d'une Chine de plus en plus agressive.

    Alain Oudot de Dainville et Alain Bovis

    Enfin, toute mise à disposition de l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire restera soumise à l'accord du Congrès américain, dont on connaît la proximité historique avec l'US Navy, elle-même extrêmement réticente à toute coopération nucléaire. L'autorisation sera donc tributaire d'un ensemble exhaustif de démonstrations sur la capacité autonome de l'Australie à garantir une sûreté nucléaire totale par la mise en place d'une organisation, d'infrastructures et de compétences dont la trajectoire de montée en puissance reste à présenter de façon crédible.

    La divulgation de ce programme laisse en suspens les interrogations soulevées il y a un an et demi. D'un point de vue stratégique, il confirme la perte d'autonomie de l'Australie au sein du dispositif militaire américain du Pacifique dans le contexte d'une Chine de plus en plus agressive. L'alliance anglo-saxonne et la course aux armements qu'elle comporte continuent à alimenter les craintes des «non-alignés» de la région, Malaisie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, États du Pacifique. Malgré le long plaidoyer de la Maison Blanche, l'ambiguïté vis-à-vis du traité de prolifération nucléaire subsiste, l'Australie n'ayant pas accès au combustible nucléaire, tout en étant responsable de sa gestion et s'engageant à le conserver après usage, mais s'interdisant son retraitement…

    Après une année 2022, où la Russie et l'Ukraine occupaient le devant de la scène, la stratégie américaine confirme que la priorité reste l'Asie. La Chine avait profité du relatif désintérêt de l'année écoulée sur le théâtre indopacifique pour passer un accord avec les îles Salomon et disposer d'un point d'appui dans la branche Pacifique de la pénétration de son influence. Les États-Unis avaient tenté de reprendre la main au sommet des îles du Pacifique convoqué en septembre à Washington, mais sans grand succès. Avec l'accord AUKUS 2 ils réaffirment avec force leur volonté de contenir la Chine dans ses frontières. L'Union Européenne, marginalisée, confirme malheureusement qu'elle ne sait pas voir plus loin que le bout de son continent. Dans ce théâtre où une partie de l'avenir se joue, la France peut répondre aux avances britanniques de coopération proposées dans la Revue stratégique IR 23 pour la défense de ses intérêts qui deviendront par ricochet ceux de l'Union.

    https://www.lefigaro.fr/vox/monde/accord-sur-les-sous-marins-ou-est-l-union-europeenne-20230324

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  3. Faut voir ce que couvre réellement les coûts à l'heure de vol. Dans le genre comparatif sans chiffres il y avait cette déclaration du CEMAA Suisse en 2013 dans Aviation International News:

    Citation

    As the clear winner of the flight evaluation, the Rafale won the battle, but lost the war in Switzerland. The Eurofighter did not emerge with much credit. Gygax told AIN that he did not expect the four-nation jet to score worse than the Rafale in air-to-air roles. Moreover, he added, the unpublished reports on maintenance and training did not rate the Eurofighter any better than the Rafale. “The spares are possibly cheaper because of the large number of aircraft, but it’s a very manpower-intensive aircraft,” he said.

     

    En tant que grand vainqueur de l'évaluation en vol, le Rafale a gagné la bataille, mais a perdu la guerre en Suisse. L'Eurofighter n'a pas eu beaucoup de mérite. M. Gygax a déclaré à l'AIN qu'il ne s'attendait pas à ce que l'avion à réaction des quatre nations obtienne un score inférieur à celui du Rafale dans les rôles air-air. De plus, a-t-il ajouté, les rapports non publiés sur la maintenance et la formation n'ont pas donné une meilleure note à l'Eurofighter qu'au Rafale. "Les pièces de rechange sont peut-être moins chères en raison du grand nombre d'appareils, mais il s'agit d'un appareil à forte intensité de main-d'œuvre", a-t-il déclaré.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    La remarque sur le prix des pièces de rechange est de moins en moins vraie avec les quantités export/

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  4. Il y a 11 heures, Patrick a dit :

    Peux-tu en dire plus à ce sujet?

    Ce n'est plus la même architecture. Sur l'ancien iRST la fenêtre était mobile en gisement. Il n'y a pas de limitation de pointage dans le plan horizontal, seuls les masques avions limitent la visibilité du capteur. Avantage, tu peux retourner la tête et protéger la fenêtre par exemple en cas de pluie. Inconvénient, il faut un système  d'étanchéité plutôt sophistiqué. Sur la vidéo suivante, le pointage se fait à 90° sur tribord.

    Sur le nouveau IRST, la fenêtre est fixe. Il est à priori mono-bande, on dispose donc de matériaux plus robustes, plus besoin de protéger la fenêtre. Par contre c'est la géométrie de la fenêtre qui limite le champ accessible. IL y a des difficultés de réalisation pour s'approcher d'une demie sphère sans parler de la difficulté de réaliser un traitement anti-reflets à l'intérieur. Par contre on n'a plus le problème de l’étanchéité à traiter.

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  5. Il y a 8 heures, bubzy a dit :

    Non mais cherchez pas, l'image vient du C130.

     

    Le C130 est lui-même filmé par le même capteur, donc il y a encore un autre avion. De la vidéo que tu as posté:

     

  6. Il y a 13 heures, herciv a dit :

    Par contre les images IR ne sont pas prise dans les 6 heures de l'avion porteur, plutôt dans les 4 ou 5 heures. Quel est le débattement de l'IRST du rafale ?

    Oublie l'IRST du Rafale, il y a le masque avion vers l'arrière. De plus le nouveau a un débattement dans le plan horizontal plus faible que l'ancien.

    C'est certainement filmé à partir d'une boule optro d'un avion accompagnateur. On peut dire que c'est du MWIR car il y a des reflets solaires par endroits.

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  7. Il y a 2 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit :

    Pour toutes les détections passives (OSF, SPECTRA), c'est "uniquement" l'azimuth et l'élévation (on estime le reste, en recoupant la puissance reçue avec une base de données ELINT par exemple), ce qui a, j'imagine, pas mal d'implications vis a vis de la connaissance de l'environnement.

    Il y a un télémètre dans l'OSF. Portée certes un peu limitée....

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