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Grognon

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  1. Si la Turquie n'avait pas ouvert son territoire aux djihadistes de tous poils pour leur servir de base arrière sanctuarisée et plate-forme logistique (avec notre complicité), même avec le soutien financier des pays du golfe, ils auraient été vaincus par Assad depuis longtemps. Assad aurait ordonné des purges bien crades, mais globalement il y aurait eu moins de morts et le pays ne serait pas totalement détruit. Et des pressions sur la Turquie (au lieu d'un soutien), on aurait pu faire. Je ne dit pas que ça aurait été le Bien. Mais il n'y avait pas de bonne solution.
  2. Mouais... Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Castro... se disaient également très proches des pauvres, et étaient loués comme de "grands" hommes, en leurs temps. Chavez n'a pas été aussi loin qu'eux, mais ça n'en fait pas quelqu'un de bien pour autant. http://www.causeur.fr/hugo-chavez-venezuela-cancer,21536
  3. Pavillons bien visibles, peut-être, mais il ne faut pas surestimer pour autant. Quand on sait que des pirates somaliens on attaqué des navires militaires... Encore, des pétroliers ravitailleurs, à la limite on peut confondre. Mais également des frégates et même un destroyer américain. Je pense que certains attaquent tout ce qui passent à coté d'eux, et puis c'est tout.
  4. Un article qui, me semble t'il sort du lot en France. A votre avis, est-ce un reflet objectif de la situation ou de la pure méthode Coué ? http://www.atlantico.fr/decryptage/et-assad-etait-en-fait-en-train-gagner-en-syrie-fabrice-balanche-601019.html [box title=TitleBox] Et si Assad était en fait en train de gagner en Syrie ? Contrairement à ce que laisse penser une partie de la presse occidentale, le régime de Bachar Al Assad est loin d'être au bord du gouffre, tant sur le plan politique que militaire. Malgré de réelles difficultés, le pouvoir en place réussit peu à peu à se poser dans l'opinion comme le seul rempart crédible contre l'ingérence étrangère et l'instauration d'un état islamique. Atlantico : Dans son discours dimanche dernier, Bachar el Assad s'est dit ouvert sous certaines conditions à l'organisation d'élections dans son pays. Certains voient cette ouverture comme la dernière tentative de survie d'un régime au bord de l'agonie politiquement. Qu'en est-il en réalité ?: Fabrice Balanche : Le discours de Bachar al-Assad, dimanche 6 janvier 2013, était tout d’abord destiné à montrer qu’il demeure le Président de la Syrie et qu’il entend le rester. Il oppose un démenti cinglant à l’opposition qui répète depuis près de deux ans que le régime n’en a plus que pour quelques semaines, aux chancelleries occidentales qui évoquent son prochain exil à Cuba, en Russie ou au Vénézuela. Le contexte militaire se prête à cette prestation, puisque les forces du régime ont repoussé les rebelles des périphéries de Damas ; la ville de Homs, "capitale de la révolution" est presque de nouveau sous le contrôle de l’armée régulière, quant à Alep, les rebelles ne sont pas parvenus à la prendre, malgré leur "offensive décisive"[1] de septembre dernier. Certes, les rebelles ont gagné du terrain dans l’Est et le Nord, mais ils n’ont pas réussi à s’emparer des grandes villes, fermement tenues par les forces du régime. Bachar al-Assad s’adresse avant tout à ses partisans, à qui il veut donner confiance dans la victoire prochaine. Vu d’Occident et à travers la médiation de l’opposition syrienne, cela peut paraître complètement irréaliste[2]. Son but n’est pas de convaincre l’opinion publique occidentale, ni d’amener vers lui la Coalition Nationale Syrienne du cheikh Moaz al Khatib. Au contraire, il a traité cette dernière de "marionnettes de l’Occident" et "d'esclaves", refusant toutes négociations avec eux. Bachar el Assad annonce un processus de dialogue national, suivi d’élections législatives puis des présidentielles en 2014, conformément au calendrier habituel. Aucun changement par rapport à la ligne adoptée au début de la crise, et on ne peut être que dubitatif quant à la sincérité de son plan de paix. Ce n’est pas la dernière tentative de survie d’un régime à l’agonie. Il s’est affaibli, mais il ne montre pas de signe d’écroulement ou d’être engagé irrémédiablement sur la fin. Tous les espoirs luis sont encore permis de se redresser, si les paramètres locaux et internationaux ne sont pas modifiés. Car, dans la situation actuelle, l’opposition ne peut pas l’emporter. Comment se partage aujourd'hui l'opinion publique ? Peut-on parler d'un réel consensus anti-Assad au sein de la population ? En choisissant l’Opera de Damas, qui est une des plus grande salle de la capitale, et non le parlement ou un amphithéâtre de l’Université, Bachar el Assad a voulu donner l’impression qu’il dispose d’un large soutien populaire. Il s’est risqué à un bain de foule à l’intérieur de l’opéra, mais nous n’avons pas vu de manifestation de ses partisans à l’extérieur, comme c’était le cas en 2011, au début de la crise. Une minorité, notamment parmi les minorités confessionnelles, la bourgeoisie et l’appareil bureaucratique, soutient fermement Bachar al-Assad, une autre minorité, dans les classes populaires arabes sunnites et les cercles intellectuels, le déteste franchement et exige son départ. Mais pour la majorité des Syriens, c’est le retour à la paix qui est primordial, même si le maintien de Bachar al-Assad à la tête de l’Etat est le prix à payer. Plus que l’adhésion de la population, c’est l’apathie de la population que le régime recherche. Il veut montrer, par sa ténacité, qu’il se battra jusqu’au bout et que sa fin signifiera le chaos[3]. Cela incite les Syriens à abdiquer leurs revendications politiques pour un retour à la sécurité. L’objectif de Bachar al-Assad est de prouver que son régime est davantage capable que l’opposition d’assurer cette sécurité, dans le but de priver les rebelles du soutien de la population. Il s’agit d’une technique classique de contre-insurrection qui s’appuie sur un principe simple : la population suit toujours celui qui inspire le plus de crainte et qui est susceptible d’assurer la sécurité, indépendamment de la justesse de sa cause. Les bombardements de l’aviation syrienne sur les zones tenues par les rebelles, n’ont d’autre objectif que de plonger les civils dans l’insécurité. Les rebelles sont ils en situation dominante sur le plan militaire ? N'allons-nous pas au contraire vers un statu-quo qui risque d'enliser un peu plus le conflit ? Le régime contrôle aujourd’hui un tiers du territoire : un axe reliant la région côtière à Damas, et les grandes villes du pays en totalité ou en partie, comme à Alep et Deir Ez Zor. Mais en termes de population, il s’agit de plus de 50% de la population. Les rebelles contrôlent seulement 15 à 20% de la population, dont une partie croissante fuit dans les pays voisins, 10% de la population réside dans les zones tenues par les milices kurdes (les quartiers nord d’Alep et les territoires kurdes du Nord), alliés stratégiques du régime, et enfin, nous avons 20 à 25% des Syriens qui sont dans des zones disputées. Globalement le régime est puissant dans le Sud et l’Ouest de la Syrie, tandis que les rebelles dominent le Nord et l’Est. Les territoires peuplés par les minorités confessionnelles (20% de la population) demeurent acquis au régime ; les territoires ruraux à forte identité arabe sunnite penchent davantage du côté des rebelles, si localement les tribus n’ont pas fait allégeance au régime, comme à Raqqa et Hassakeh. En fait la situation sur le terrain est extrêmement complexe et exige une analyse détaillée de la répartition communautaire, des clans et des antagonismes sociaux. Les rebelles sont divisés et donc incapable de lancer des offensives durables de grande ampleur. Les combattants islamistes, armés et financés par les pétromonarchies du Golfe s’imposent au sein de l’opposition armée, marginalisant les éléments laïcs de l’Armée Syrienne Libre. Mais ce n’est pas seulement une question de financement, car l’argent a plutôt un pouvoir démobilisateur sur les combattants de l’ASL qui voient les responsables s’enrichir. De nombreux groupes de l’ASL se livraient au pillage pour financer leur combat, mais aujourd’hui, c’est devenu une habitude, voir la seule raison de combattre : inutile de se lancer dans une offensive risquée contre un quartier repris par l’armée à Alep, puisqu’il n’y a plus rien à piller. Une série de reportages publiés dans le Guardian fin décembre 2012[4] sont très éclairants sur le comportement de nombreux groupes rebelles à Alep. Tout cela entraine un rejet des rebelles par la population, qui en appelle aux combattants islamistes, mais jusqu’à quand ? Désormais, dans certains quartiers d’Alep, les islamistes interdisent aux femmes de conduire une voiture et le hijab est de rigueur. Les arrestations et exécutions arbitraires[5] par les rebelles achèvent de les faire ressembler aux shabiha (para-militaires) du régime. En conséquence quelles perspectives se dessinent aujourd'hui pour la Syrie au vu de la situation actuelle ? Tout d’abord, la perspective d’une intervention étrangère s’est éloignée. Le déploiement des missiles patriotes en Turquie, pour prévenir ce membre de l’OTAN d’être frappé par l’armée syrienne, n’est qu’une réponse symbolique. Ni les Etats Unis, ni les pays de l’Union Européenne ne souhaitent s’engager dans un conflit qui est qualifié ouvertement de guerre civile communautaire par l’ONU. La montée en puissance des islamistes, notamment des groupes tels que le Front al Nosra, émanation d’Al Qaïda, empêche toute intervention directe de l’OTAN. En France, comment le Quai d’Orsay pourrait-il justifier une intervention militaire pour éradiquer les islamistes du Nord Mali, alors qu’il contribuerait à les installer au pouvoir en Syrie ? Israël commence à s’inquiéter d’un changement de régime en Syrie, l’Etat hébreux renforce sa frontière sur le Golan, car l’armée syrienne aurait abandonné le terrain aux islamistes[6]. En Syrie, Bachar el Assad mène une stratégie de contre-insurrection contre les rebelles qui commence à porter ses fruits. Au début de la crise, il avait du mal à mobiliser la population et ses forces de répression pour la défense d’un régime corrompu et dictatorial, désormais il possède une idéologie plus mobilisatrice : la défense de la Syrie face à l’ingérence étrangère et l’islamisme. L’économie formelle est au point mort, mais il dispose d’un fort soutien financier et militaire de la part de l’Iran et de la Russie, ce qui lui permet de financer l’appareil d’Etat et d’entretenir l’armée. Les rebelles sont dans une situation plus délicate, les aides extérieures se réduisent faute de succès tangibles, le matériel sophistiqué tant attendu n’arrive pas, les oppositions armées et les oppositions politiques n’ont toujours pas réussi à s’entendre pour créer une véritable organisation structurée qui leur permette de passer de la guérilla à la prise du pouvoir. L’année 2013 sera encore sanglante, nous devrions dépasser les 100,000 morts et le million de réfugiés dès l’été. Aucune négociation sérieuse n’est possible, car l’opposition est trop divisée pour que tout accord soit respecté sur le terrain. La Russie et l’Iran ayant beaucoup plus à perdre que l’Occident et les pétromonarchie du Golfe, il est impossible que les alliés de Bachar al-Assad lui retire leur soutien. L’issue de la crise syrienne se jouera sur le terrain militaire, pendant encore plusieurs mois ou plusieurs années. La population syrienne est devenue irréconciliable, ce qui signifie à terme une partition du pays. Bachar al-Assad peut gagner la guerre mais il ne gagnera pas la paix.[/box]
  5. Le Conseil de Paris refuse de "dédier un espace public" aux militaires français tués en Afghanistan http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Le-Conseil-de-Paris-refuse-de-dedier-un-espace-public-aux-militaires-francais-tues-en-Afghanistan_a790.html [box title=TitleBox]Lors de la séance du Conseil de Paris, les 24 et 25 septembre dernier, la majorité municipale a repoussé une proposition des élus UMP de "dédier un espace public de la capitale" aux 88 militaires français morts en Afghanistan. Catherine Vieu-Charrier (PS), adjointe au maire en charge du monde combattant, a expliqué que la mairie de Paris était déjà "associée" au projet d'installer un monument en hommage aux soldats tombés en opérations extérieures, place de Fontenoy, derrière l'Ecole militaire - un projet "sous l'autorité du ministère de la Défense". L'argument peut s'entendre, même si l'on a connu l'Hotel de Ville plus réceptif à d'autres demandes, par exemple l'inauguration d'une place Mohamed Bouazizi, dans le XIVème arrondissement, du nom du jeune tunisien dont le suicide a déclenché la révolution en décembre 2010 . En revanche, l'explication de vote fournie par l'écologiste Sylvain Garel risque de faire grincer quelques dents : "Je rappelle qu'il y a effectivement eu 88 soldats français qui sont morts en Afghanistan. C'est bien triste pour eux et leur familles, mais qu'il y a eu aussi 120.000 civils afghans morts depuis que nous avons déclenché une guerre en Afghanistan. Je pense que si on devait construire des monuments, il faudrait aussi penser à ces 120.000 personnes, qui pour la plupart n'avaient rien demandé et qui ont été tuées à cause d'une guerre que nous avons déclarée à leur pays". Voilà que nous aurions déclaré la guerre à l'Afghanistan... et que la mort des soldats n'est "bien triste" que pour "eux et leurs familles"... mais pas pour les élus écologistes manifestement. Sylvain Garel, co-président du groupe Europe Ecologie Les Verts, n'en est pas à son premier coup d'essai en matière d'antimilitarisme, comme nous le racontions déjà sur ce blog en octobre 2011.[/box] Le lien à la fin du billet mérite également le détour. Autre réaction ici : http://www.opex360.com/2012/10/10/il-ny-aura-pas-despace-specifique-dedie-a-la-memoire-des-militaires-francais-tombes-en-afghanistan-a-paris/
  6. Merci de m'éclairer de ta lumière, mais j'ai beau chercher, je ne vois pas le rapport entre la loi du Talion et ce que j'ai écris.
  7. Je ne nie pas que certains soient sincèrement meurtris par les évènements en question, surtout de la manière dont ils ont été présentés depuis des années. Les lobbys sont à l'oeuvre depuis longtemps pour refaire l'histoire, et démeler le vrai du faux pas facile. Mais ça reste de la politique de bas étage pour occuper l'espace médiatique et éviter de parler du sommet européen / du matraquage fiscal / du budget 2013. Je ne suis pas bien placé pour parler de la guerre d'Algérie. Je n'étais pas né. Par contre j'ai lu un témoignage que je recommande à ceux que le sujet intéresse (lien vers Amazon) : http://www.amazon.fr/Jai-%C3%A9t%C3%A9-fellagha-officier-d%C3%A9serteur/dp/2020639092/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1350587172&sr=1-3 [box title=Description_de_l_ouvrage]Le récit autobiographique de Rémy Madoui plonge au coeur du brasier algérien. Voilà un jeune algérien de 16 ans qui, par idéalisme, rejoint le FLN. Il combat dans les maquis de la wilaya 4, au sud d’Alger, pendant 5 ans, à divers postes de responsabilité. Arrêté et torturé par les siens au cours de purges sanglantes, il s’évade et passe de l’autre côté : il devient officier de l’armée française, dans un commando de chasse qui traque ses anciens amis. A 20 ans, il déserte par refus d’une Algérie FLN et passe à l’OAS. Il fait de la prison à la Santé. Le livre est passionnant par le témoignage direct : récit de l’intérieur du maquis, de la vie de fellagha, des combats vus du côté FLN. Récit de l’affaire Si Salah, chef de la wilaya 4 reçu clandestinement à l’Élysée par de Gaulle, en fait, l’un des épisodes de la guerre que se livrent, à l’intérieur du FLN, deux camps, les modérés et les extrémistes, ceux qui veulent négocier, ceux qui veulent le pouvoir. Récit encore sur le travail des officiers de renseignement de l’armée française, sur les derniers mois de la guerre, l’OAS et ses dérives meurtrières. Ce livre se devait d’apporter des éclaircissements sur la défaite de la démocratie du FLN originel et la marche sanglante de l’armée des frontières vers le pouvoir. Complots, "coups d’État", purges, assassinats, massacres, terrorisme aveugle et torture en composaient l’arsenal. Torture, cette inhumanité qui avait gangrené le FLN et l’armée française. Un récit inédit et inoui qui plonge au coeur de la guerre d’Algérie et en montre les contradictions, les zones d’ombre, les enjeux.[/box]
  8. Grognon

    Ma prés....

    Puisqu'il faut ouvrir un fil ici, je viens. Je suis Parisien, agé de 41 ans, pas militaire du tout, bien qu'il y en ait eu quelques uns parmis mes ancêtres. Je viens sur ce site car il permet d'être généralement bien informé, mais je ne posterai probablement pas souvent.
  9. Un article écrit par un historien ayant travaillé sur le "décompte" : http://www.atlantico.fr/decryptage/17-octobre-1961-brunet-morts-204144.html
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