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olivier lsb

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Messages posté(e)s par olivier lsb

  1. il y a 2 minutes, john74 a dit :

    Et si confier notre défense aux Ukrainiens s'avérait une erreur mortelle ?

     

    Je préfère compter sur nos propres ressources pour se protéger des russes, cela parait infiniment moins risqué.

    Ils ont démontré un certain savoir-faire en la matière, je ne me risquerais certainement pas à dire qu'on ferait mieux, sans parler du coût politique face aux pertes à consentir. 

  2. Il y a 8 heures, Arland a dit :

    Ils doivent être content de savoir qu'un événement futile est plus important que de sauver leur vie....

    Bref c'est une énième excuse bidon pour cacher le manque de volonté politique et de courage.

    Je ne serais pas si dur sur la question des J.O. On a pris un engagement international vis à vis d'à peu près tout le monde, assurer la sécurité fait partie de cet engagement. Est-ce qu'on aurait pu être plus audacieux, en demandant le prêt d'un système à un pays qui n'était pas disposé à le donner à l'Ukraine, pour permettre à notre tour de donner un système ?

    Peut être, mais ça ne fait pas disparaître les impératifs de sécurité autour des J.O, qu'on accueillera dans un des pires moment géopolitique de la décennie. Mais ça, on ne pouvait pas le prédire et on ne refera pas l'Histoire. 

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  3. Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Ils sont bien gentils mais on en a déjà pas des masses, et on est en déficit chronique, avec une balance commerciale ultra-déficitaire. Et vu notre positionnement diplomatique on pourrait nous aussi en avoir besoin, avec en plus les Jeux Olympique dans quelques mois. Mais visiblement ce genre de menus détails semblent leur échapper...

    Cette façon de faire est insupportable. Quand est-ce que les Ukrainiens vont comprendre que la France fait ce qu'elle peut et que c'est pas la peine de venir réclamer?

    Pour leur défense AA on a même essayé de récupérer une partie des 2000-9 émiriens pour eux, les EAU n'ont pas voulu. Il fallait leur forcer la main?

    Je pense qu'ils ont bien conscience des difficultés des uns et des autres, et ils sont dans leur rôle de réclamer: je peux difficilement leur en vouloir de chercher à défendre leurs pays par """"tous"""" les moyens (aka, demander poliment aux principaux concernés une aide militaire matérielle). 

    Il y a beaucoup d'argents mis sur la table, sans compter les budgets que nous pourrions rediriger. T'imagines que dans la suite de la crise du Covid, pas un seul des plans de relance qui sont tout juste en cours distribution, ne prévoie de soutien à l'industrie de l'armement parce-que-l'Europe-paie-et-que-les-armes-c'est-sale. 

    https://www.economie.gouv.fr/france-2030

    Résultat, le gouvernement fanfaronne France 2030 pour 54 milliards d'euros (350 millions d'euros juste pour le cinéma), sans piper un seul mot ni un seul écu pour l'industrie de défense... Alors qu'en 2030, on inaugurera à peine la nouvelle ère stratégique qui est en train de s'ouvrir, et dont on négocie en ce moment même les termes avec la Russie: comprendre qu'on aura 30 ans d'une tranquillité future qui reste à déterminer, au poids des dégâts et des pertes qu'on leur aura causé. Alors certes, notre production de films d'exceptions culturelles peut traumatiser à vie des générations, mais je pense qu'il en faudra quand même un peu plus pour négocier avec les russes.

    Et je ne te parle pas de l'Italie: c'est 200 milliards que l'UE (donc nous) débloque pour les infrastructures du pays... 

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/19/le-grand-plan-de-relance-qui-pourrait-changer-l-italie_6228751_3234.html#:~:text=Avec près de 200 milliards,la pandémie de Covid-19.

    Je passerais également outre les millions de l'aide française au développement et les pays de destination, et ce que ça nous a amené en retour: je risquerais de vraiment me fâcher. 

    Alors si j'étais Ukrainien et que je voyais tous ces milliards défiler et issue d'un temps de paix révolu (mais eux, enfin nous, ne le savent pas encore), oui je tenterais ma chance pour quelques systèmes supplémentaires et ses missiles, qui ne pèsent pas bien lourd au regard de ce qu'on vient d'évoquer et qui assurent beaucoup plus notre sécurité collective qu'on ne le réalise encore. 

    On s'en mordra les doigts le jour où il n'y aura plus les poitrines Ukrainiennes pour faire barrage aux russes. 

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  4. Il y a 6 heures, g4lly a dit :

    Les sections SAMP/T protège avant tout nos bases aériennes via les EDSA...

    Il y 8 sections, deux par bases aériennes... En gros on ne peut protèger sérieusement que 4 bases...

    Il existait de quoi équiper deux sections de plus ... Un système est déjà parti en Ukraine.

    L'autre sert au déploiement à l'étranger.

    Les 8 autres restent sur le TN pour protéger avant tout nos base aérienne et les FAS notamment, et selon les évènements des sommets avec des chef d'état ou des grand événement internationaux comme les JO.

    Il faut savoir que la DCA de l'AdlA aujourd'hui c'est SAMP/T SAMP/T ou SAMP/T, le Crotale NG n'est maintenable que jusqu'en 2026 soit moins de deux ans... Donc si on cède les SAMP/T on est a poil pour protèger nos propre bases aériennes dont les base FAS.

    C'est le principe de stricte suffisance qui commande les investissements défense depuis 30 ans...

    Pourquoi le Crotale NG est maintenable que jusqu'en 2026 ? C'est une obsolescence inévitable ou bien il serait tout à fait possible, en admettant un peu moins de performances que le standard du moment, de conserver les systèmes ?

  5. il y a 14 minutes, Delbareth a dit :

    Pour la partie SAMPT, j'entends à chaque fois dire qu'on en a particulièrement besoin pour protéger les JO.

    Possible, mais dans ce cas on pourrait en donner en août. Je pense pas que les russes arrêteront de balancer des missiles après les JO.

     

    Oui, outre le nombre de systèmes restreints (j'ai un mal fou à comprendre les correspondances entre "système", batterie, modules de lancement terrestre), les JO (j'ai lu que ça occuperait deux systèmes) + le déploiement d'une batterie en Roumanie, ça réduit pas mal les marges de manœuvre. 

    Après, tout se planifie, surtout si des commandes de remplacement sont envisageables, mais çà, c'est une question politique. Je comprends à ce stade qu'elle n'est pas sur la table. 

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  6. Il y a 3 heures, Rob1 a dit :

    Et pour ceux qui suivent encore le sujet, autre exemple de "finalité" que peut avoir ce genre de renseignements :

     

     

    Effectivement, une illustration très concrète. Les pilotes sont pro, mais quand la famille est menacée, si ça permet aux Russes d'introduire 1% de doute au moment où il faudra tirer, par peur des représailles, alors le préjudice est immense. 

  7. Après les obus à devoir acheter de toute urgence à l'étranger, l'histoire semble vouloir se répéter sur la DSA. Les pays de l'UE (et nous au premier plan) paient l'étroitesse de leurs budgets des années passées et l'absence de volonté sérieuse d'européaniser ses achats.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/guerre-en-ukraine-les-europeens-demunis-pour-renforcer-la-defense-antiaerienne-de-kiev_6229091_3210.html

    Citation

    Guerre en Ukraine : les Européens démunis pour renforcer la défense antiaérienne de Kiev

    Plusieurs pays, dont la France, rechignent à se séparer de leurs systèmes de défense les plus perfectionnés. Les ministres des affaires étrangères doivent tenter, lundi au Luxembourg, d’intensifier leur appui.

    Par Cédric Pietralunga et Philippe Ricard

    Publié aujourd’hui à 05h05

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    Une salle de contrôle incendiée dans une centrale électrique détruite après une attaque, en Ukraine, le 19 avril 2024. GENYA SAVILOV / AFP

    « La défense aérienne est aujourd’hui notre priorité. » Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’a encore répété sur le réseau X le 18 avril : alors que l’Ukraine réussissait jusqu’ici à intercepter une grande partie des drones et missiles lancés quotidiennement contre son territoire par les Russes, elle est aujourd’hui proche de la rupture, faute d’un nombre suffisant de systèmes antiaériens pour la protéger et de munitions pour les alimenter. Selon Kiev, 80 % du système énergétique du pays serait aujourd’hui endommagé et le nombre de civils morts lors de bombardements est reparti à la hausse. Le 17 avril, une frappe de missiles a ainsi tué 17 personnes et en a blessé 78 autres à Tchernihiv.

    Conscients du péril qui menace les Ukrainiens, les Etats européens tentent de s’organiser pour leur venir en aide, après avoir salué la reprise du soutien américain, qui pourrait toutefois mettre quelques semaines à se concrétiser après le vote par la Chambre des représentants d’une nouvelle enveloppe de 60,8 milliards de dollars (57 milliards d’euros). A la demande de Josep Borrell, le haut représentant des Vingt-Sept pour les affaires étrangères, les ministres européens doivent ainsi tenter, lundi 22 avril au Luxembourg, de renforcer leur appui.

    Mais les avancées sont laborieuses. Ainsi, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’Union se sont-ils bien gardés, lors du conseil européen des 17 et 18 avril, de faire la moindre promesse. Seul le premier ministre sortant des Pays-Bas, Mark Rutte, s’est dit prêt à racheter les matériels détenus par certains pays afin de les transférer en Ukraine : « nous savons que plusieurs pays disposent de stocks de systèmes [de défense sol-air moyenne portée] Patriot, ne voulant peut-être pas les livrer directement », a-t-il dit.

    En marge de ce sommet, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, a lui aussi encouragé les Etats membres à faire un geste, indiquant que la priorité était de soutenir la défense aérienne de l’Ukraine, plutôt que de respecter à tout prix les standards d’équipements internes à l’Alliance atlantique. Une façon d’inciter les capitales européennes à puiser dans leurs arsenaux pour les transférer à Kiev.

    La France aussi sous pression

    Bonne élève de la classe, l’Allemagne a déjà livré deux des douze systèmes Patriot dont elle dispose, et a assuré qu’elle allait bientôt en fournir un troisième. Le chancelier Olaf Scholz encourage les alliés européens à faire de même. Mais « les autres pays refusent de s’en séparer », observe un diplomate allemand, en allusion aux quatre Etats membres eux aussi équipés de Patriot : le Royaume-Uni, l’Espagne, les Pays-Bas et la Pologne, cette dernière soucieuse de maintenir ses capacités de défense aérienne en raison de son voisinage avec l’Ukraine et la Biélorussie.

    La France est également sous pression. Lors d’une réunion du G7, en fin de semaine dernière à Capri (Italie), le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, a demandé à son homologue français, Stéphane Séjourné, de livrer un nouvel exemplaire du système SAMP/T Mamba, équivalent franco-italien du Patriot. Paris et Rome avaient déjà eu le plus grand mal à fournir le premier. « Nous y travaillons à la fois au sein de l’administration française et avec notre partenaire italien, mais aucune réponse n’est à attendre aussi vite », confirme une source française.

    « Je frappe à la porte des Etats membres pour leur dire que s’ils n’ont pas de batteries antiaériennes, il faudra les acheter », a indiqué M. Borrell dans un récent entretien au Monde. Dans son esprit, il serait moins coûteux d’acquérir au plus vite des systèmes américains Patriot, même avec des fonds européens, que de participer à la reconstruction des installations détruites en cette fin de troisième hiver de guerre.

    Depuis le début du conflit, il y a vingt-six mois, Kiev a pourtant reçu d’énormes quantités de matériels de défense sol-air. Les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas lui ont livré trois batteries Patriot. Berlin a envoyé douze IRIS-T (vingt-deux autres ont été promis), un autre système moyenne portée. Washington a également cédé douze NASAMS, une batterie très efficace en moyenne et longue portée.

    Insuffisant pour couvrir toute l’Ukraine

    Pour la défense rapprochée, notamment contre les drones, l’Ukraine dispose aussi de 52 blindés Gepard, fournis par l’Allemagne, de six blindés Stormer britanniques, de deux batteries Crotale et six postes de tir Mistral français. Sans oublier plusieurs milliers de missiles portatifs, utiles pour repousser des attaques menées par des hélicoptères ou des avions de combat évoluant à basse altitude. A eux seuls, les Etats-Unis ont fourni plus de 2 000 missiles Stinger aux Ukrainiens.

    Mais ces matériels sont très insuffisants pour couvrir toute l’Ukraine, qui doit à la fois protéger ses villes, où se trouvent les plus importantes concentrations de civils et ses infrastructures énergétiques, mais aussi la ligne de front, où ses troupes sont la cible des avions russes, qui les bombardent à l’aide de bombes lisses ou de bombes planantes guidées. « Les Ukrainiens disposent de l’ensemble des moyens mais en quantité trop faible pour pouvoir réellement être multicouches partout », estime Yohann Michel, responsable du pôle puissance aérienne de l’Institut d’études de stratégie et de défense de l’université Lyon-3.

    Gérer un parc hétéroclite est aussi un casse-tête pour les Ukrainiens, qui doivent assurer autant de formations et de chaînes logistiques qu’ils ont d’équipements. « Si nous disposions d’un seul système anti-drones, les militaires mettraient plus facilement ces attaques [russes] en échec », a reconnu Alexandre Zavitnevych, président de la commission de la sécurité nationale, de la défense et du renseignement de la Rada, le Parlement ukrainien, lors d’une audition à l’Assemblée nationale le 14 février.

    Selon les spécialistes, il est néanmoins illusoire de croire que l’Ukraine aura un jour la même défense aérienne qu’Israël, qui a intercepté la quasi-totalité des quelque 330 drones et missiles lancés par l’Iran dans la nuit du 13 au 14 avril. Le territoire de l’Etat hébreu est vingt-sept fois plus petit que celui de l’Ukraine et Tel-Aviv dispose d’un arsenal sans commune mesure avec celui de Kiev : vingt-quatre batteries des systèmes antimissiles balistiques Arrow 2 et 3, et plus d’une quarantaine d’autres (Patriot, Dôme de fer, Fronde de David, etc.), selon l’International Institute for the Strategic Studies. « Il est aujourd’hui impossible de couvrir tout le territoire ukrainien de façon à le rendre invulnérable, confirme Yohann Michel. Une meilleure défense antiaérienne leur permettrait néanmoins d’envisager un gel du conflit avec un maintien d’une activité économique normale ou presque. »

     

  8. il y a une heure, MIC_A a dit :

    Disons que là, c'est annoncée en sus de l'aide de 61 milliards de dollars et probablement quelques "nouveautés" à venir, dommage pour VP qui  pensait voir l'Ukraine perdre son principal soutien en 2024, va falloir revoir le plan.

    On verra en novembre ce qui se passe: la Russie malheureusement semble disposer d'une marge humaine et sociétale pour encaisser les pertes que causeront les 61 milliards d'aide US à l'Ukraine + les 8 milliards d'actifs russes gelés (s'ils vont jusqu'au bout). Ainsi que de la volonté politique pour continuer dans cette voie. 

    En sera-t-il de même si la perspective d'un maintien de l'aide se dessine pour 4 années supplémentaires ?  

  9. Il y a 9 heures, gustave a dit :

    Bellingcat n'est pas l'outil des US mais des UK. Et ils font exactement vis à vis des Russes ce que tu considère comme une insupportable menace de leur part. Prends cela comme du whataboutisme si tu veux, mais je suis également prêt à parier que ces listes sont collectées, ne serait-ce qu'au cas où par tous les services, sur toutes les armées possibles, et en particulier sur les pays considérés hostiles au premier chef. Je ne vois donc pas en quoi cela te semble si significatif et spécifiquement russe...

    Et je suis bien d'accord sur le fait qu'il n'y a pas besoin de divisions blindées pour être une menace, juste que cette définition est vue de ta part de façon très focalisée sur la Russie (et c'est une menace pour la France en effet). En revanche nul besoin d'être un Etat pour être une menace, ni concevoir l'existence d'une menace.

    Je veux bien admettre que je ne suis pas spécialement pro russe, mais au moins, je le documente.

    Quand bien même on admettrait que Bellingcat = la Perfide = travail de renseignement déshonorable (ton article... pour l'exercice je veux bien le lire mais enfin, ça ne pèsera pas bien lourd face aux interviews de feu Prigojine ou aux déclarations de nos services sur la menace russe), rappelons que ni Bellingcat, ni le SIS n'ont menacé si ouvertement nos intérêts, le secret défense, la préservation de l'identité de nos militaires et personnel des FdO, bref la liste est longue. 

    Et que sur le sujet Russie-Ukraine, on parle des menaces Russes, documentées, faute de pouvoir évoquer les menaces Ukrainiennes à notre encontre.... Faute de menace.  

    Je donne un point spécial aux anglo-saxons: ils savent très bien cacher leurs traces, ça rend le débat très difficile autour de leurs supposées actions à notre encontre. Une voie dans laquelle tu ne voudrais pas t'engager sur le forum: si l'on parle en tenant pour acquis ce qui n'est pas étayé venant de l'Oncle et de la Perfide, ça va être open bar par le même procédé sur ce qu'on attribuera aux Russes et qui ne sera ni écrit dans un article de presse, ni un compte rendu parlementaire ou une interview d'un responsable de nos services. 

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  10. il y a 3 minutes, gustave a dit :

    Parce que les Russes ont assassiné des militaires français en France? Avec l'aide de terroristes islamistes sembles tu sous-entendre (une nouvelle fois)?

    Il ne s'agit pas de comparer Bellingcat et le GRU, juste de dire que le fait que les services russes cherchent à avoir des listes de militaires français n'a rien de surprenant  ni de spécifique (je ne vois pas quel service ne le fait pas en fait). 

    Qu'un adversaire cherche à vous réduire, à vous vaincre par n'importe quel moyen, n'a effectivement rien de surprenant ni de spécifique. Et donc ? On ferme les yeux, on ouvre les vannes ?

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  11. Episode 357 magnum de "La Russie ne menace la France et ses intérêts car les chars ne sont pas sur les champs": un compte telegram anciennement affilié à Wagner (donc au GRU maintenant) appelle à lui transmettre contre rémunération, toutes bases de données sur les militaires français, renseignement et FdO. 

    C'est drôle et en même temps universel, que les russes n'arrivent pas à se départir de leurs biais culturels. Demander à acheter des informations issus de bases de données, c'est très courant en Russie ou le darknet y est réputé pour contenir beaucoup d'informations personnelles en tout genre, qui s'achètent contre rémunération. Marrant de les voir répliquer la même approche (fainéante) que ce qu'ils auraient fait à domicile.

    Un article sur le sujet:

    https://www.bbc.com/news/world-europe-48348307

     

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  12. il y a 3 minutes, g4lly a dit :

    Ca ne te surprend pas quand c'est au milieu de la Russie pourtant ?

    Qu'y a t il se si surprenant ici ?

    Quand c'est au milieu de la Russie, c'est proche d'une installation civile pétrolière, pas un actif militaire. Et le drone ne reste pas sur zone très longtemps. 

    Ici le scenario Ukrainien est légèrement différent: aérodrome militaire, nécessité d'avoir un minimum de persistance sur zone, actifs stratégiques à protéger etc...

  13. Il y a 2 heures, Vince88370 a dit :

    On l'a déjà dit 1000 fois amélioration de leur capacité de renseignements avec les satellites ainsi que les drones... On a aussi la campagne russes contre les systèmes anti aérien qui fini par porter c'est fruit... Ukrainiens ont perdu un paquets de systèmes de défense anti aérien. Les tel c'est une chose mais c'est surtout les radars le problème...

    Le maillage devient moins fin ce qui laisse l'occasion au drone de se promener... 

    C'est se que l'on constate actuellement des drones loin de la ligne de front sur cette vidéo, on est quand même à 120 km... Les SU-25 sont également de retour pour faire de l'appui rapprocher.  On a même vu un drone forpost balancer des munitions sur des tranchées.

     

    Oui ce qui est très surprenant et gênant, c'est qu'un drone Russe puisse se promener tranquillement aussi loin de la frontière: celui ci doit avoir une certaine masse pour l'autonomie, émet assez fortement pour transmettre le flux vidéo. Et il a permis le guidage de la munition, donc c'est un échec complet coté Ukr. J'ai pas mal lu sur l'amélioration russe de l'accès à l'imagerie satellite, via des achats d'images sous couverture et à l'apport possiblement des Chinois. Mais dans le cas précis, il s'agit d'un "banal" drone en vadrouille, sans perturbation. 

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  14. L'AfD a (soit disant) souhaité mettre le gouvernement fédéral Allemand en difficulté sur la non reconnaissance du référendum d'autodétermination en Crimée, en suggérant maladroitement un parallèle avec l'acceptation du référendum de rattachement de Mayotte à la France, en dépit d'une résolution de l'ONU disant l'inverse.... Et fout un sacré bordel dans ses relations avec le RN. MLP, piquée au vif, refuse le parallèle référendum Mayotte - référendum Crimée, ce qui est en creux une reconnaissance que ce dernier était bidon.

    Eh beh c'était pas dans ma carte bingo des "considérations géopolitiques" de la guerre Russie-Ukraine pour 2024.

    Ce que cette histoire dit quand même, c'est que le conflit en cours semble écrire, pour les observateurs (qui demain seront peut être acteurs), les 30 prochaines années de jurisprudence des relations internationales. Et qu'on ferait bien d'y réfléchir à deux fois avant de clore officiellement le chapitre (au hasard, par des concessions territoriales Ukr). 

    Citation

    Mayotte: Marine Le Pen «fâchée» contre l’AfD qui s'interroge sur l'appartenance de l’île à la France

    Marine Le Pen, en visite à Mayotte samedi, s'est dite «fâchée» contre son allié allemand au Parlement européen, l'AfD, qui «ferait mieux de s'occuper des problèmes de l'Allemagne» au lieu de questionner l'appartenance de l'archipel à la France.

    Dans une question écrite au Bundestag cette semaine, l'AfD (Alternative für Deutschland) a appelé le gouvernement fédéral «à prendre position sur les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies selon lesquelles la France doit restituer l'archipel de Mayotte à l'Union des Comores».

    «L'AfD ferait mieux de s'occuper des problèmes de l'Allemagne et je suis fâchée de cette situation», a déclaré la dirigeante du RN à son arrivée. «Je vais leur expliquer la raison pour laquelle les Mahorais ont par trois fois déjà exprimé leur souhait d'être Français», a-t-elle ajouté. Lors de la proclamation de l'indépendance des Comores, Mayotte a choisi de rester en France par deux référendums en 1974 et 1976. Un troisième référendum en 2009 a fait de Mayotte un département.

    «En total désaccord»

    Un porte-parole de l'AfD, Matthias Moosdorf, a expliqué à l'AFP que son parti n'avait «pas imaginé que le RN serait contrarié par cette question» et que cette question visait l'ambivalence, selon l'AfD, pratiquée par le gouvernement allemand sur les référendums d'autodétermination, ce dernier ne reconnaissant pas le résultat de celui organisé en Crimée en 2014. «Ce parallèle avec la Crimée est particulièrement maladroit», a jugé Mme Le Pen qui compte donner à ses alliés «quelques leçons de géopolitique».

    Les relations entre les deux partis, qui siègent dans le même groupe «Identité et démocratie» au Parlement européen sont tendues depuis la révélation d'un projet secret d'expulsion massive d'étrangers et de citoyens allemands réputés non-intégrés si l'AfD arrivait au pouvoir. L'affaire avait provoqué des manifestations d'ampleur contre l'extrême droite dans toute l'Allemagne. Et Marine Le Pen avait déclaré être «en total désaccord» avec cette idée.

    Par ailleurs, sur les relations avec les Comores dont sont issus nombre d'immigrants arrivant sur Mayotte, Marine Le Pen a appelé à «siffler la fin de la récréation», les accusant de «vouloir récupérer Mayotte par la démographie». Elle a évoqué des mesures de rétorsion comme le gel des avoirs des dirigeants comoriens ou la suppression de visas.

     

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