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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Donc l'Allemagne a un nouveau ministre des affaires étrangères, le sympathique Johann Wadephul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wadephul Wadephul est d'abord membre de la commission du travail et des affaires sociales. À la suite des élections de 2013, il est président de la commission du contrôle des élections, de l'immunité et du règlement. En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères et du Conseil des anciens du Parlement, qui — entre autres fonctions — détermine les points quotidiens de l'ordre du jour législatif et attribue des présidents de commission en fonction de la représentation des partis. Au sein de la commission des affaires étrangères, Wadephul est le rapporteur de son groupe parlementaire sur les relations avec le Moyen-Orient, les États arabes du golfe Persique et l'Iran. Il a également abordé des questions liées à la Biélorussie, à l'Ukraine, à la Russie et aux Balkans occidentaux. Dans les négociations pour former un gouvernement de coalition sous la direction de la chancelière Angela Merkel à la suite des élections fédérales de 2017, Wadephul fait partie du groupe de travail sur la politique étrangère, dirigé par Ursula von der Leyen, Gerd Müller et Sigmar Gabriel. Il est ensuite vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU sous la direction de Volker Kauder; à ce titre, il succède à Franz Josef Jung. En juin 2017, Wadephul a voté contre la majorité de son groupe parlementaire et en faveur de l'introduction par l'Allemagne du mariage homosexuel[3]. En février 2020, il plaide pour que l'arsenal atomique français sorte du giron strictement national et soit placé sous la responsabilité de l'Union européenne ou de l'OTAN[4].
  2. https://www.thefp.com/p/jed-rubenfeld-trumps-lawless-attack (24 mai 2025) Cet auteur avance deux séries d'arguments qui lui font pronostiquer une défaite judiciaire de l'administration Trump face à Harvard. 1°) Si la réglementation exige bien des universités qu'elles fournissent à l'administration un certain nombre de renseignements sur les étudiants étrangers : réussissent-ils leurs examens ? sont-ils des délinquants ? les exigences de Trump dépassent le cadre réglementaire donc sont illégales. 2°) Les mesures punitives prises par l'administration contre Harvard ciblent précisément cette université car c'est la seule qui a refusé de négocier. Et ça c'est interdit, c'est anticonstitutionnel. L'administration aurait dû cibler toutes les universités ou toutes les universités d'un certain rang qui accueillent des étudiants étrangers, sans s'en prendre à Harvard en particulier.
  3. https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/29/en-suspendant-ses-droits-de-douane-un-tribunal-federal-annule-le-jour-de-la-liberation-de-donald-trump_6609051_3234.html La justice fédérale américaine a suspendu, mercredi 28 mai, les droits de douane imposés par Donald Trump lors de son « jour de la libération », le 2 avril, lorsqu’il avait infligé des taxes prétendument réciproques à l’ensemble de la planète d’un minimum de 10 % ainsi que les droits imposés au Canada, au Mexique (25 %) et à la Chine (20 %). Le panel de trois juges du Tribunal du commerce international, une instance peu connue, sise à New York, a estimé que l’International Emergency Economic Powers Act (IEEPA) de 1977, invoqué par Donald Trump, ne lui permettait pas d’imposer de telles sanctions. « Le tribunal n’interprète pas l’IEEPA comme conférant une telle autorité illimitée et annule les droits de douane contestés imposés en vertu de celle-ci », tranchent les juges. Ces derniers avaient été saisis par cinq entreprises s’estimant lésées et par douze Etats fédérés emmenés par l’Oregon.
  4. Lis Thucydide. Les alliés d'Athènes étaient-ils fondés et libres de souhaiter s'allier à Athènes ? En tout cas Thucydide dit que c'est ça qui a déclenché la guerre du Péloponnèse.
  5. Ce qui prouve que la promesse de ne pas inclure les autres ex-membres du pacte de Varsovie dans l'OTAN était forte. On ne discute pas d'une chose qui a été exclue de manière forte. Il n'y avait pas à discuter parce que c'était clair dans l'esprit de tout le monde que c'était exclu.
  6. https://www.middleeasteye.net/news/un-food-programme-chief-denies-claims-hamas-stealing-gaza-aid-trucks (26 mai 2025) Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, a réfuté dimanche les allégations selon lesquelles le Hamas volerait l'aide alimentaire acheminée à Gaza et s'est opposée à l'utilisation du terme « pillage » pour décrire les civils qui volent effectivement ce qu'ils peuvent. "Écoutez, les gens sont désespérés, ils voient un camion du Programme alimentaire mondial arriver et ils se précipitent dessus. Cela n'a rien à voir avec le Hamas ou une quelconque forme de criminalité organisée", a déclaré M. McCain à la chaîne américaine CBS. "C'est tout simplement parce que ces gens meurent de faim". Cindy est la veuve d'une voix républicaine pro-guerre de longue date dans la politique américaine, le sénateur John McCain, qui s'est présenté contre Barack Obama lors de la course à la présidence de 2008. Il est décédé en 2018. En 2021, après avoir voté pour Joe Biden à la présidence, Cindy a été nommée ambassadrice des États-Unis auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Deux ans plus tard, elle devient directrice exécutive du PAM, quelques mois avant les attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas contre le sud d'Israël, ainsi que la guerre israélienne et le siège de la bande de Gaza qui s'ensuivirent à la fin de la même année.
  7. https://nationalinterest.org/feature/nation-building-in-bosnia-and-herzegovina-30-years-of-failure (27 mai 2025) Trois décennies d'interventionnisme international n'ont pas réussi à guider la Bosnie-Herzégovine vers l'harmonie confessionnelle et la démocratie. Des commémorations ont commencé à marquer le trentième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait 100 000 morts. Pourtant, il n'y a pas grand-chose à célébrer dans ce qui est devenu un projet de construction nationale raté de plusieurs milliards de dollars au milieu de l'Europe. Les musulmans bosniaques, les Croates catholiques et les Serbes orthodoxes de Bosnie-Herzégovine restent aussi divisés aujourd'hui qu'ils l'étaient en 1995. Les régions du pays à majorité serbe cherchent toujours à se séparer et à rejoindre la Serbie voisine. Avant la guerre, les mariages mixtes représentaient 13 % de l'ensemble des mariages. Aujourd'hui, ce chiffre est de 4 %. Les efforts déployés par les étrangers pour instaurer une identité civique bosnienne afin de remplacer les affiliations ethno-religieuses forgées au fil des siècles sont restés lettre morte. L'essence de la crise réside spécifiquement dans l'architecture internationale de l'après-accord de paix qui a donné à une clique de diplomates occidentaux le pouvoir d'arbitrer en dernier ressort toutes les décisions dans le pays. Ceux-ci gardant jalousement leurs pouvoirs, la Bosnie-Herzégovine ne jouit d'aucune souveraineté nationale. Les hauts représentants successifs ont imposé plus de 900 décisions, allant de la sélection des symboles de l'État à la politique économique en passant par la réforme judiciaire et constitutionnelle. Par décret, le haut représentant a révoqué de nombreux élus, y compris des présidents. Trois des neuf sièges de la Cour suprême sont réservés à des juristes étrangers (actuellement originaires d'Albanie, d'Allemagne et de Suisse) qui se prononcent souvent en faveur de la centralisation du pouvoir à Sarajevo, où la majorité musulmane bosniaque contrôle la plupart des institutions fédérales. Les efforts internationaux visant à « centraliser la Bosnie d'une manière qui n'était pas explicitement prévue par les accords de paix » au détriment de l'autonomie serbe sont un non-sens politique et ont fourni à Moscou une ouverture permanente pour déstabiliser la région. Dans l'autre moitié du pays, où les musulmans sont trois fois plus nombreux que les Croates catholiques, les musulmans se livrent à des votes croisés pour élire les Croates, ainsi que les représentants des minorités, privant ainsi le bloc pro-occidental du pays de ses droits. En outre, le dirigeant croate a été menacé de sanctions par les États-Unis pour s'être opposé à un projet de gazoduc qui serait géré par la compagnie nationale de gaz dirigée par les Bosniaques musulmans, mais qui serait construit dans des zones peuplées de Croates. En résumé, il n'existe aucun espace politique ou civique où le peuple de Bosnie-et-Herzégovine puisse se gouverner lui-même. Faut-il s'étonner que les relations interethniques soient au plus mal ?
  8. https://nationalinterest.org/blog/korea-watch/south-koreas-political-crisis (16 mai 2025) En l'espace de quelques jours seulement, deux anciens présidents de Corée du Sud ont été inculpés, le principal candidat à la présidence pour les prochaines élections spéciales a vu l'acquittement de sa condamnation pénale annulé, ce qui a soulevé des doutes quant à son éligibilité, et le président par intérim ainsi que le « président par intérim du président par intérim » ont tous deux démissionné. Sur les treize présidents sud-coréens depuis la fondation de la république en 1948, seuls deux ont évité le renversement, l'assassinat, la prison, l'inculpation ou la mort par suicide pour éviter l'inculpation. Parmi ces deux présidents, l'un avait été kidnappé par les services de renseignement sud-coréens et avait évité de justesse d'être assassiné alors qu'il était un dirigeant de l'opposition politique avant de devenir président.
  9. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250526-la-france-embarrassée-par-ses-anciens-soldats-employés-en-afrique-par-des-sociétés-militaires-privées Le numéro 2 de Bancroft [un groupe de sécurité privé, NDLR] est un Français, Richard Rouget. On l'appelle ''colonel Sanders'', c'est un ancien parachutiste. Si Bancroft veut travailler en Centrafrique, il dit : ''OK, alors on embauche des frenchs" [Français] ! » Le recrutement des Français s'accélère et les entreprises sont nombreuses : Bancroft Global Development (États-Unis), G4S (Royaume-Uni, spécialisée dans la gestion d'installations sensibles et le transport sécurisé), The Development Initiative (Royaume-Uni, basée aux Bermudes, spécialisée dans les services liés au déminage), Relyant Global LLC (États-Unis, basée au Tennessee, elle offre des services de logistique et déminage), Erinys (Royaume-Uni, spécialisée dans la gestion des risques et la fourniture de services de sécurité dans des zones de conflit)... Ces sociétés britanniques et américaines ont toutes recruté d'anciens militaires français en Afrique. De source militaire occidentale, la société américaine Amentum déploierait actuellement au Bénin plusieurs « Frenchs », dont au moins deux anciens légionnaires et un ancien technicien en télécommunications ayant exercé au ministère des Armées. Amentum intervient dans le cadre d'un contrat visant à appuyer les forces armées béninoises dans la sécurisation des frontières avec le Burkina Faso et le Niger. Mais la France ne dispose pas de sociétés militaires privées qui puissent être engagées au combat ou qui soit autorisées à employer des armes, comme c'est le cas pour la Russie (Wagner) ou la Turquie (Sadat). La loi n°2003-340 du 14 avril 2003 interdit et réprime l'activité de mercenariat qui implique l'emploi de la force et l'emploi des armes.
  10. Sinon pour anticiper la disparition des tickets de RER, j'ai fait l'acquisition d'un - ouvrez les guillemets - « passe Navigo Easy ». « Navigo » avait le mérite d'être formé sur une racine latine, de rimer avec « naviguer », « navigation » , etc... « Passe » est ambigu parce que si l'on peut dire que c'est l’abréviation de passe-partout, c'est surtout le calque de l'anglais "pass". Quant à « Easy », toute honte bue, plus aucun effort n'est fait pour nier le fait que l'administration régionale entreprend de parler aux administrés, non pas en français mais en anglais. On n'essaie même plus de faire semblant. L'inauguration en grande pompe en 2023 de la "Cité internationale de la langue française" à Villers-Cotterêts, était donc bien un enterrement de première classe de la langue française, vouée au statut à terme, de langue morte, reléguée à un musée, les musées étant les lieux où l'on place les objets du passé un peu encombrants, dont on n'arrive pas à se débarrasser et qu'on n'utilise plus dans la vraie vie. Je rappelle que l'ordonnance de François Ier de Villers-Cotterêts, en 1539, avait au contraire institué le français comme langue de l'administration (contre le latin).
  11. https://www.thefp.com/p/how-qatar-bought-america (14 mai 2025) Comment le Qatar a acheté l'Amérique Le petit pays du Golfe a dépensé près de 100 milliards de dollars pour asseoir son influence au Congrès, dans les universités, les salles de presse, les groupes de réflexion et les entreprises. L'accord sur l'avion a été signé par la procureure générale Pam Bondi. Elle travaillait auparavant pour un cabinet de lobbying de Washington, D.C., qui recevait 115 000 dollars par mois du Qatar pour lutter contre le trafic d'êtres humains, selon un contrat de 2019 examiné par The Free Press. Elle n'est pas la seule dans l'administration à avoir des liens avec l'État du golfe Persique. La chef de cabinet du président Trump, Susie Wiles, a dirigé le cabinet de lobbying Mercury Public Affairs lorsqu'il représentait l'ambassade du Qatar à Washington. Le directeur du FBI, Kash Patel, a travaillé comme consultant pour le Qatar, bien qu'il ne se soit pas enregistré en tant qu'agent étranger. Enfin, Steve Witkoff, ami de longue date et conseiller principal du président Trump, l'accompagne dans son voyage cette semaine. Depuis des mois, M. Witkoff est l'envoyé spécial de M. Trump au Moyen-Orient et son nom a été évoqué comme futur conseiller à la sécurité nationale. M. Witkoff est également un bénéficiaire des largesses du Qatar : en 2023, le fonds souverain du Qatar a racheté son investissement chancelant dans l'hôtel Park Lane de New York pour 623 millions de dollars.
  12. https://www.ledevoir.com/monde/moyen-orient/884365/quelque-300-ecrivains-francophones-denoncent-genocide-gaza? Quelque 300 écrivains francophones, dont deux prix Nobel de littérature, Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio, dénoncent dans une tribune parue mardi le « génocide » de la population à Gaza et demandent « un cessez-le-feu immédiat ». On retrouve parmi ces signataires des auteurs récemment prix Goncourt, comme Hervé Le Tellier, Jérôme Ferrari, Laurent Gaudé, Brigitte Giraud, Leïla Slimani, Lydie Salvayre, Mohamed Mbougar Sarr, Nicolas Mathieu ou Éric Vuillard.
  13. https://www.ledevoir.com/monde/europe/884407/langues-basque-catalane-galicienne-continuent-diviser-ue? (27 mai 2025) Plusieurs États membres, dont les pays baltes, redoutent, en acceptant la demande espagnole, d’être contraints de reconnaître eux aussi le statut de langue officielle aux langues régionales utilisées sur leur territoire. Une grande partie de la population balte parle russe et « donc, le russe pourrait devenir une langue officielle », ce que ces pays ne souhaitent pas, a ainsi expliqué Marko Stucin, secrétaire d’État slovène aux Affaires européennes.
  14. https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/884251/editorial-francisation-entreprise-echec-bonne-idee? (27 mai 2025) Le commissaire à la langue française du Québec, Benoît Dubreuil, dresse un portrait préoccupant des initiatives de francisation en entreprise. Bon an mal an, M. Dubreuil fait la démonstration de son utilité. Le Commissaire à la langue française, une institution lancée en 2023, accomplit son mandat comme gardien de la pérennité et de la vitalité du français au Québec. Le fossé entre les intentions et le résultat est considérable. Il faut environ 500 heures de francisation (167 semaines) pour atteindre le niveau 4 en français, alors que les formations durent en moyenne 56 heures (19 semaines). À ce rythme, il faudrait quatre ans pour atteindre le niveau 4. Quel est le problème ? C’est encore et toujours l’anglais qui finit par prédominer dans ces circonstances. En effet, la plupart des travailleurs qui ne parlent pas français se débrouillent en anglais.
  15. C'est pas "Vive le Canada libre !", mais presque : https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/884605/visite-roi-charles-iii-esbroufe-royale? (27 mai 2025) Le roi Charles III est passé dans le plus vaste de ses royaumes, le Canada. Pour marquer son passage au pays, il a lu le discours du Trône. Pour une population canadienne dont 80 % des membres ont fait allégeance d’indifférence au roi, quel dur rappel ! Mais qu’est-ce que cette lecture nous enseigne, sinon que le tout nouveau premier ministre du Canada, qui se dévoile davantage dans ses gestes qu’à travers ses propos, est un traditionaliste de la plus pure espèce ? Dans un français nettement supérieur à celui de la gouverneure générale Mary Simon, le roi Charles a décliné les priorités d’un Canada moderne — plus fort, plus sûr, plus abordable, plus économe, plus uni — et il a plaidé pour un pays bâtissant de nouvelles relations avec les États-Unis. https://www.ledevoir.com/politique/canada/884344/roi-charles-discours-trone-gouvernement-carney Dans son allocution livrée tantôt en anglais, tantôt en français, le monarque de 76 ans a glissé quelques messages subtils adressés au président des États-Unis. C’était la première fois en 48 ans que le monarque du Canada prononçait le discours du Trône. La reine Élisabeth II l’avait fait en 1957 et en 1977. Le souverain a souligné, dans un bon français, que « la langue française et la culture québécoise sont au cœur de l’identité canadienne ». « Elles définissent le pays que les Canadiens, les Canadiennes et moi aimons tant. Le Canada est un pays où l’on respecte et célèbre les langues officielles et les langues autochtones ». « Comme nous le rappelle l’hymne national, le Grand Nord est bel et bien fort et libre ! » C’est sur cette note d’affirmation de la souveraineté du Canada que le roi Charles III a conclu le discours du Trône dans la Chambre du Sénat, à Ottawa, mardi avant-midi. https://www.ledevoir.com/politique/quebec/884653/assemblee-nationale-prete-couper-ponts-monarchie-britannique? En pleine visite au Canada du roi Charles III, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté mardi une motion pour rompre les liens de l’État québécois avec la monarchie britannique. Unanimes, les 106 députés présents en chambre ont avalisé sans débat une motion déposée par le Parti québécois (PQ) qui demande que « l’Assemblée nationale convienne d’abolir le lien entre l’État du Québec et la monarchie britannique ». Caquistes, libéraux, solidaires et péquistes ont voté pour la motion, qui souligne qu’une « très forte majorité » de Québécois « n’éprouve aucun attachement envers la monarchie britannique ». Avant que son collègue Pascal Bérubé dépose la motion en chambre, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, a dit ne pas comprendre pourquoi le Québec « pellette des dizaines de milliers de dollars chaque année » vers les institutions britanniques. « [Charles III] n’est juste pas mon roi. [Le Royaume-Uni] n’est juste pas mon pays », a-t-il lancé. « Quel pays bizarre qu’est le Canada ! Pour affirmer sa souveraineté, il trouve important d’amener un monarque d’un pays étranger pour qu’il parle de ses priorités », a-t-elle [la co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Ruba Ghazal] fait remarquer lundi matin à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale a déjà aboli, en 2022, le serment obligatoire des députés à la couronne britannique. https://www.ledevoir.com/politique/quebec/774073/quebec-met-fin-au-serment-au-roi (9 décembre 2022) La nouvelle loi inscrit dans la Loi constitutionnelle de 1867 un article qui stipule que les élus n’ont l’obligation de prêter allégeance qu’au peuple québécois — et non pas au monarque du Canada — pour exercer leurs fonctions.
  16. Gorbatchev a raison dans le sens où si l'administration Bush a pour l'essentiel tenu sa promesse de ne pas étendre l'OTAN vers l'Est, c'est l'administration Clinton qui a violé cette promesse. La promesse de ne pas étendre l'OTAN vers l'Est a été faite par James Baker à Mihail Gorbatchev le 9 février 1990 après celle de Genscher en discours à Tutzing, le 31 janvier 1990 et avant celle de John Major à Gorbatchev en mars 1991 : La célèbre assurance "pas un pouce vers l'Est" du secrétaire d'État américain James Baker sur l'élargissement de l'OTAN lors de sa rencontre avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le 9 février 1990, faisait partie d'une cascade d'assurances sur la sécurité soviétique données par les dirigeants occidentaux à Gorbatchev et à d'autres responsables soviétiques tout au long du processus d'unification allemande en 1990 et en 1991, selon des documents déclassifiés américains, des documents soviétiques, allemands, britanniques et français publiés aujourd'hui par les Archives de la sécurité nationale à l'Université George Washington (http://nsarchive.gwu.edu). Ces documents montrent que de nombreux dirigeants nationaux envisageaient et rejetaient l'adhésion de l'Europe centrale et orientale à l'OTAN au début des années 1990 et jusqu'en 1991, que les discussions sur l'OTAN dans le contexte des négociations sur l'unification allemande en 1990 n'étaient pas du tout limitées au statut du territoire est-allemand et que les plaintes des Soviétiques et des Russes concernant l'extension de l'OTAN étaient fondées sur des mémoires de conversations et de coups de téléphones au plus haut niveau pris en notes à l'époque. [même source : nsarchive.gwu.edu] Les premières assurances concrètes données par les dirigeants occidentaux sur l'OTAN ont commencé le 31 janvier 1990, lorsque le ministre ouest-allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, a ouvert le bal en prononçant un grand discours public à Tutzing, en Bavière, sur l'unification de l'Allemagne. L'ambassade américaine à Bonn (voir document 1) a informé Washington que M. Genscher avait clairement indiqué « que les changements en Europe de l'Est et le processus d'unification allemande ne devaient pas conduire à une »atteinte aux intérêts de sécurité soviétiques". Par conséquent, l'OTAN doit exclure toute « expansion de son territoire vers l'est, c'est-à-dire le rapprocher des frontières soviétiques ». Quand je parle du Spiegel, il s'agit de cet article du 23 novembre 2009 : Le Spiegel a parlé avec de nombreux témoins, et surtout a consulté de nombreux documents britanniques et allemands. Il en résulte qu'il ne fait aucun doute que l'Occident a tout fait pour donner l'impression aux Soviétiques qu'une adhésion à l'OTAN de pays tels que la Pologne, la Hongrie ou la Tchécoslovaquie était exclue. Conclusion, Robert Gates a parfaitement résumé l'affaire dans ses mémoires : Faire accepter par Gorbachev une Allemagne unifiée membre de l'OTAN a été un succès considérable. Mais agir aussi rapidement après l'effondrement de l'Union Soviétique pour incorporer autant de ses États qu'elle maintenait sous son joug a été une erreur. Inclure rapidement les États baltes, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Hongrie était une bonne chose, mais je pense que la procédure aurait dû ensuite ralentir. Tenter de faire entrer la Géorgie et l'Ukraine dans l'OTAN était vraiment aller trop loin. Les racines de l'empire russe peuvent être retracées à Kiev au 9e siècle, donc cela a constitué une énorme provocation. Les Européens, et encore moins les Américains, étaient-ils prêts à envoyer leurs fils et filles pour défendre l'Ukraine et la Géorgie ? C'est difficile à dire... L'élargissement de l'OTAN fut un acte politique et non un engagement militaire prudemment évalué, qui finalement sape la raison d'être de l'alliance et ignore témérairement ce que les Russes considèrent comme étant leur intéret national. (Duty: Memoirs of a Secretary at War - janvier 2014) (cité par https://nationalinterest.org/feature/understanding—-misunderstanding—nato’s-role-the-ukraine-10375 ,6 mai 2014)
  17. https://nationalinterest.org/feature/reverse-kissinger-no-double-kissinger (25 mai 2025) Ce n'est pas une coïncidence si, trois mois après la célèbre visite de Nixon à Pékin, le président américain s'est rendu à Moscou pour parler de contrôle des armements et de commerce avec le dirigeant soviétique Leonid Brejnev. Aujourd'hui, un tel « double Kissinger » est à nouveau non seulement possible, mais impératif. L'administration Trump serait bien avisée, alors même qu'elle s'efforce de « réinitialiser » la diplomatie avec la Russie, de dynamiser les efforts diplomatiques visant à améliorer les relations avec la Chine. Ce qui est plutôt encourageant, c'est que le président Trump a déjà formulé une telle vision, déclarant en février qu'« il va rencontrer le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine pour discuter de la réduction de moitié des budgets militaires des trois pays. » Cela peut sembler improbable, étant donné les signaux récents indiquant que l'administration Trump est déterminée à augmenter considérablement les dépenses militaires des États-Unis.
  18. https://nationalsecurityjournal.org/nato-expansion-the-forgotten-reason-russia-invaded-ukraine/ (25 mai 2025) L'idée que nous avons essayé de bonne foi d'intégrer la Russie mais que nous avons été contrariés par sa dérive autoritaire est une rationalisation a posteriori. Les faits démontrent le contraire. Dès 1995, l'administration Clinton avait décidé d'élargir l'OTAN sans tenir compte du consentement de Moscou. Lorsque la Russie s'y est opposée, nous n'avons pas réévalué la situation, nous l'avons ignorée. Lorsque des personnalités comme George Kennan ont averti que l'expansion de l'OTAN serait perçue par Moscou comme une provocation stratégique, nous les avons considérées comme des reliques d'une époque révolue. Kennan a parlé d'une « erreur tragique ». Il avait raison. Une voie plus sage aurait consisté à suivre la logique non pas d'un travail missionnaire idéologique, mais de la diplomatie européenne de l'après-guerre - un concert moderne de puissances, où l'équilibre et la stabilité, et non l'expansion unilatérale, ont façonné le système. Une stratégie d'inclusion conditionnelle aurait pu permettre à la Russie de participer au nouvel ordre, sans compromettre la souveraineté de ses voisins. Mais au lieu de traiter la Russie comme une puissance ayant des intérêts, nous l'avons traitée comme un ancien ennemi vaincu et délégitimé. Et nous avons habillé cette politique dans le langage de l'internationalisme libéral. Andrew Latham est chercheur non résident à Defense Priorities et professeur de relations internationales et de théorie politique au Macalester College à Saint Paul, MN.
  19. https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/projections-mondiales/projections-par-pays/ D'après la projection de l'INED, en 2100, l'Ukraine aura 15 millions d'habitants et la Russie 126. (Royaume-Uni 74, Allemagne 71, France 68, Italie 35).
  20. Mais non la Russie ne "pourrait pas commencer à perdre la guerre". Elle a déjà perdu. C'est Joe Biden qui l'a dit le 13 juillet 2023 à Helsinki :
  21. https://armedservices.house.gov/uploadedfiles/2025_dia_statement_for_the_record.pdf (11 mai 2025) p.12 Le président russe Vladimir Poutine considère la guerre en Ukraine comme une lutte existentielle contre l'Occident qui déterminera la place de la Russie dans le monde, l'emprise de Poutine sur le pouvoir et son héritage historique. Poutine reste confiant dans la victoire finale de la Russie en Ukraine et est prêt à utiliser la force militaire au moins jusqu'en 2025. Poutine reste également ferme dans sa demande d'interdire définitivement à l'Ukraine de rejoindre l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), tout en insistant pour que Kiev retire toutes ses forces militaires des oblasts de Donetsk, Louhansk, Zaporizhzhia et Kherson. Malgré l'aide létale fournie par l'Occident à l'Ukraine, la Russie cherche très certainement à éviter un conflit direct avec l'OTAN, car elle estime qu'elle ne peut pas gagner une confrontation militaire conventionnelle avec l'alliance. Cependant, Moscou reste tout à fait capable d'employer des capacités asymétriques contre les États-Unis et ses alliés, y compris des campagnes cybernétiques et d'information, et possède en fin de compte une capacité de menace existentielle avec ses forces nucléaires stratégiques qui peuvent atteindre le territoire des États-Unis. Il est probable que la Russie poursuive sa stratégie d'attrition, axée sur la dégradation de la capacité et de la volonté de résistance de l'Ukraine jusqu'en 2025, et lui permettant d'imposer les conditions qu'elle préfère dans tout règlement négocié futur. Bien que Poutine et ses chefs militaires préféreraient probablement des gains plus rapides sur le champ de bataille, Moscou semble s'accommoder du coût actuel de ses lentes avancées, calculant qu'elles peuvent drainer régulièrement les ressources et la volonté de l'Ukraine, et survivre au soutien de l'Occident à l'égard de l'Ukraine. La guerre contre l'Ukraine s'est avérée coûteuse pour l'armée russe, en particulier pour les forces terrestres de la Russie, qui ont probablement subi plus de 170 000 morts depuis le début de la guerre. Les capacités conventionnelles de la Russie à dissuader, combattre ou rivaliser militairement avec l'OTAN risquent de se dégrader pendant au moins les trois prochaines années, car la majorité de toutes les unités russes aptes au combat sont engagées dans la guerre en Ukraine. La Russie est confrontée à des compromis entre la modernisation des armes et le réapprovisionnement de ses forces en Ukraine, et l'industrie de défense russe donne la priorité à la remise en état de ses équipements et des plateformes existantes plutôt qu'à la production de systèmes d'armes nouveaux ou modernisés. En 2025, la Russie prévoit de consacrer au moins 150 milliards de dollars aux dépenses liées à la défense et à la sécurité, ce qui représente une augmentation de 19 % par rapport à 2024, corrigée de l'inflation, et constituera environ 40 % du budget fédéral de la Russie. La Russie connaît des pénuries de main-d'œuvre dans l'économie, ce qui, avec les sanctions, fait grimper les coûts de son industrie de la défense.
  22. https://investorsobserver.com/news/japans-panic-bond-sell-off-should-send-shivers-down-trumps-spine/ (22 mai 2025) S'exprimant devant le Parlement cette semaine, le Premier ministre Shigeru Ishiba a qualifié la situation budgétaire du pays de « pire que celle de la Grèce ». https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/21/au-japon-le-ministre-de-l-agriculture-demissionne-apres-une-mauvaise-blague-sur-le-riz_6607451_3210.html Le ministre de l’agriculture démissionne après une mauvaise blague sur le riz https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250521-dans-le-nord-du-japon-les-aïnous-cherchent-à-faire-entendre-leur-voix Pour le moment, les Aïnous qui s’intéressent à leur langue et leur culture sont issus de milieux aisés. La majorité est défavorisée, marginalisée, et n’a pas le temps ou la motivation d’apprendre la langue.
  23. https://www.lopinion.fr/international/donald-trump-approuve-le-rapprochement-entre-u-s-steel-et-nippon-steel (24 mai 2025) Donald Trump approuve le rapprochement entre U.S. Steel et Nippon Steel Donald Trump avait lancé début avril un processus de réexamen du projet de rachat de U.S. Steel par son concurrent japonais, que son prédécesseur Joe Biden avait bloqué. Les deux groupes industriels avaient annoncé en décembre 2023 le projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) de U.S. Steel par Nippon Steel. https://www.washingtonexaminer.com/opinion/columnists/3421100/trump-makes-deal-of-a-lifetime-for-us-steel/ (23 mai 2025) Une personne au fait de l'opération a déclaré que les avantages comprennent 14 milliards de dollars de projets d'investissement chez U.S. Steel, dont environ 11 milliards de dollars seront investis d'ici 2028. Il s'agit d'investissements que U.S. Steel ne pourrait pas réaliser en tant qu'entreprise autonome. Ces nouveaux investissements comprennent 2,2 milliards de dollars pour revitaliser le seul haut fourneau restant à Pittsburgh, 200 millions de dollars pour un nouveau centre de R&D en Pennsylvanie afin d'apporter à U.S. Steel des technologies de pointe, 1 milliard de dollars investis d'ici 2028 dans une nouvelle aciérie Greenfield, et 3,1 milliards de dollars dans l'Indiana pour transformer l'aciérie historique de Gary Works. L'usine de l'Arkansas fera également l'objet d'un investissement de 3 milliards de dollars, dont 1,8 milliard de dollars pour la production d'acier électrique de pointe destiné aux transformateurs des réseaux électriques, 800 millions de dollars dans le Minnesota pour améliorer l'extraction du minerai de fer et 500 millions de dollars dans l'Alabama pour la modernisation des tubes afin de répondre à la domination des États-Unis dans le domaine du pétrole et du gaz. Selon une analyse indépendante réalisée par le Parker Strategy Group, les investissements et les transferts de technologie permettront de protéger et de créer 100 000 emplois en Pennsylvanie. L'analyse estime que l'investissement protégera 11 400 emplois et créera et soutiendra 14 000 nouveaux emplois, dont plus de 10 200 dans le secteur de la construction.
  24. https://www.msn.com/en-us/money/markets/economists-say-canada-recession-has-already-begun-as-trade-war-rages-on/ar-AA1FmgT4 (23 mai 2025) Selon des prévisionnistes, l'économie canadienne se trouve probablement aux premiers stades d'une récession, en raison de l'augmentation du chômage et de la baisse des exportations due à la guerre commerciale avec les États-Unis. Les économistes interrogés par Bloomberg estiment que la production diminuera de 1 % en rythme annuel au deuxième trimestre et de 0,1 % au troisième trimestre, ce qui correspond à une récession technique.
  25. https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/23/donald-trump-menace-l-ue-de-50-de-droits-de-douane-a-partir-du-1er-juin_6607975_3234.html Donald Trump, a menacé, vendredi 23 mai, l’Union européenne (UE) d’appliquer 50 % de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin
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