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Messages posté(e)s par Wallaby

  1. Il y a 1 heure, JeanPierre a dit :

    On pourrait aussi citer cette partie de l'article, qui va à l'opposé du message que tu veux faire passer:

           Mais "à tout moment on peut récupérer le mandat, et en un claquement de doigt récupérer le commandement national en cours d’opérations si nécessaire", précise le haut gradé."

    Oui mais quand l'autrice de l'article nous dit que c'est tout un symbole, je ne crois pas que ce qu'elle veut dire, c'est que c'est un symbole de pouvoir tout récupérer d'un claquement de doigt. Ce n'est pas sur cet aspect qu'elle a titré l'article.

    Un symbole ne s’embarrasse pas de nuances. Un symbole offre une simplification en quelques traits.

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  2. https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/03/les-pfas-doivent-etre-geres-comme-une-classe-chimique-unique-au-nom-de-leur-persistance-et-de-leurs-risques-sur-la-sante_6225820_3232.html

    Un projet de loi visant à interdire les polluants éternels sera voté, jeudi, à l’Assemblée. Un collectif de scientifiques et de vulgarisateurs attire l’attention, dans une tribune au « Monde », sur la mise en doute de leur toxicité par des industriels, et appelle les responsables politiques à les interdire.

    https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/documents/rapport-synthese/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-composes-perfluores-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016 (3 septembre 2019)

    Le PFOA et le PFOS, les contributeurs les plus importants des niveaux d'imprégnation ont été quantifiés à 100 % aussi bien chez les enfants que chez les adultes.

     

  3. il y a 5 minutes, Rivelo a dit :

    Si ma mémoire est bonne, il ne s'agissait pas de mettre un PA US sous-commandement français, mais de faire assurer au PA français le leadership de la task-force US dans le Golf pendant une relève de PA US. Cela avait été perçu à l'époque comme une très grande marque de confiance.

    Donc ta mémoire s'oppose à l'affirmation de @Teenytoon que la France avait pris "le commandement d'une task force dans le golfe persique avec un PA US sous ses ordres".

    Le 14/04/2024 à 10:55, Teenytoon a dit :

    Quand la France prend le commandement d'une task force dans le golfe persique avec un PA US sous ses ordres, ce n'est pas une délégation de souveraineté militaire des US envers la France.

    @olivier lsb réclamait du débunkage, en voici !

    il y a 7 minutes, Rivelo a dit :

    Tu me déçois.. Sans chercher trop longtemps, j'ai trouvé ça : https://breakingdefense.com/2021/04/french-us-carrier-strike-groups-ballet-for-persian-gulf-stability/

    Ce n'est pas ce que je cherchais. Je cherchais des articles de presse américains qui auraient confirmé l'affirmation de @Teenytoon sur le commandement français d'un porte-avion américain.

  4. il y a 45 minutes, olivier lsb a dit :

    N'oublie pas qu'on est sur un forum mili et que ce contresens, que ne renierait pas les propagandistes de Moscou, a été largement débunké.

    Errare humanum est, perseverare diabolicum

    -

    Le 11/04/2024 à 18:52, jojo (lo savoyârd) a dit :

    "C’est la première fois que l'on place le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle et l'ensemble de son escorte, dont un sous-marin nucléaire d’attaque, sous le contrôle opérationnel de l’Otan pendant 15 jours", souligne le vice-amiral français Didier Maleterre, numéro deux du commandement maritime de l’Otan."

    https://fr.news.yahoo.com/première-fois-porte-avions-français-134429508.html

    La mission permettra à la France "de rentrer dans le rang en se mettant au même niveau que nos alliés. On va aussi beaucoup apprendre", a estimé le commandant du groupe aéronaval français, le contre-amiral Jacques Mallard.

    https://www.cnrtl.fr/definition/rang

    P. anal. ou au fig. Rentrer dans le rang. Renoncer à ses prérogatives. Les masses allemandes (...) rentrent dans le rang, quand on leur promet qu'elles vont manger (H. Albert, inMercure de France, n o491, 1erdéc. 1918, p. 534 ds Quem. DDL t. 21).

    C'est un renoncement. La France renonce à sa souveraineté, c'est à dire à sa liberté, parce qu'elle n'a pas le courage d'assumer la responsabilité qui va avec, et qu'elle préfère la facilité à courte vue de la vassalisation.

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  5. Il y a 17 heures, ksimodo a dit :

    Je ne sais pas si on peut qualifier l'auteur de clairvoyant sur un papier de 2014 sur le pacifique, ça dépend de la géographie de chacun. Si Taiwan jusqu'à l'Australie c'est la mer de Chine ( et pas le pacifique ) alors tout va bien, le pacifique est assez grand ( pour l'instant ). Sinon.....Il y a eu erreur de diagnostic.

    La région du Pacifique semble se détériorer et devenir une zone à haut risque. La construction d'une architecture globale de coopération en matière de sécurité transpacifique est l'appel du moment. L'objectif est de combler le vide d'un accord global à l'échelle régionale pour compenser les déficiences des mécanismes multilatéraux existants. Heureusement, l’océan Pacifique offre suffisamment d’espace pour accueillir tous les acteurs dans leur quête d’une paix partagée et d’un développement commun

    Pourrait-on avoir la référence exacte de cette citation ?

  6. Il y a 14 heures, Rivelo a dit :

    Dans le cas d'espèce, ce qui est intéressant c'est qu'un membre de l'establishement universitaire chinois face ce genre de déclaration dans le magasine de l'inteligensia uk... impossible qu'il fasse ce genre d'interview sans y être autorisé.

    Après on peut tout imaginer (ballon d'essai, message soufflant le chaud suite à beaucoup d'autrs message officiels de soutien de Pekin soufflabt le froid.  )

    On peut faire l'hypothèse que l'article de Feng Yujun dans The Economist participe d'un effort de communication (on ne peut plus utiliser le mot "propagande" comme autrefois, avant que le terme n'ait pris la nuance péjorative qui l'entache désormais) accompagnant le soutien (et la participation probable ?) de la Chine à la "conférence de paix" organisée par la Suisse le 15 juin prochain :

    https://www.letemps.ch/suisse/pekin-salue-les-efforts-suisses-pour-la-paix-en-ukraine (7 mars 2024)

    Mardi à Bruxelles, l’émissaire chinois pour l’Ukraine, Li Hui, a rencontré l’ambassadeur suisse Gabriel Lüchinger, chargé pour le DFAE des discussions techniques en vue des préparations de ce sommet. Le lendemain, le ministère chinois des Affaires étrangères publiait un communiqué évoquant des «discussions constructives» en vue de «la préparation d’une conférence pour la paix en Suisse». Il est précisé que Pékin continuera «à travailler avec la partie suisse et la communauté internationale pour un cessez-le-feu et la fin des combats». C’est la première fois que Li Hui et Gabriel Lüchinger se rencontraient.

    https://www.eurotopics.net/fr/318268/la-suisse-organisera-une-conference-sur-la-paix-en-ukraine (11 avril 2024)

    Le plan en douze points présenté par Xi en février 2023 sera aussi évoqué, commente La Stampa :

    «La Suisse avait annoncé dès le mois de janvier son intention d'organiser un sommet pour la paix, à la demande du président ukrainien. Il est donc probable que les discussions aient pour point de départ le plan de paix en dix points de Zelensky, qui vise la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, envahie par les troupes du Kremlin et dévastée par une guerre atroce. Mais Moscou affirme préférer le plan de paix en douze points proposé par la Chine, accueilli en revanche avec scepticisme par les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux.»

    Il y a 17 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Russia is sure to lose in Ukraine, reckons a Chinese expert on Russia

    Feng Yujun says the war has strained Sino-Russian relations

    La Russie est sûre de perdre en Ukraine, estime un expert chinois de la Russie
    Selon Feng Yujun, la guerre a tendu les relations sino-russes.

    Le troisième facteur est la nature de la guerre moderne, un combat qui repose sur une combinaison de puissance industrielle et de systèmes de commandement, de contrôle, de communication et de renseignement. L'une des raisons pour lesquelles la Russie a éprouvé des difficultés dans cette guerre est qu'elle ne s'est pas encore remise de la désindustrialisation dramatique qu'elle a subie après la désintégration de l'Union soviétique.

    Je suis perplexe. J'ai l'impression d'entendre les arguments des commentateurs qui déplorent la désindustrialisation de l'Amérique et de l'Europe occidentale (en grande partie au profit de la Chine), retournés contre la Russie, alors que la production d'armement et notamment d'obus russe dépasserait la production occidentale, a-t-on dit très largement dans la presse occidentale ces derniers temps.

    La Russie sera contrainte de se retirer de tous les territoires ukrainiens occupés, y compris la Crimée.

    Cela pourrait-être un reflet du discours que les diplomates chinois tiennent à Sergey Lavrov : si vous continuez à vous entêter à refuser le plan de paix chinois, vous allez tout perdre, même la Crimée. C'est un argument de vente du plan chinois.

    Kiev a prouvé que Moscou n'est pas invincible, et un cessez-le-feu dans le cadre du scénario "coréen" est donc exclu.

    Cette phrase prise isolément, perd de sa radicalité quand on lit la suite :

    En l'absence d'un changement fondamental dans le système politique et l'idéologie de la Russie, le conflit pourrait devenir gelé. Cela ne ferait que permettre à la Russie de continuer à lancer de nouvelles guerres après un répit, mettant le monde encore plus en danger.

    Donc Feng Yujun exclut un gel du type coréen, mais il envisage un gel d'un autre type, qui aurait une température de fusion plus basse, qui serait plus explosif que le gel coréen. Peut-être est-ce dû au fait que la Chine se sent confiante dans sa capacité de peser sur Pyongyang et de garantir le gel coréen, mais moins confiante dans sa capacité de faire la même chose vis à vis de Moscou.

    Poutine a peut-être été récemment réélu, mais il est confronté à toutes sortes d'événements possibles de type "cygne noir".

    Il évoque la révolte de Prigogine et l'attentat du Crocus City. C'est vrai. Mais l'Ukraine aussi a ses cygnes noirs : le déclenchement de la guerre Israël-Hamas-Iran qui prive Kiev de l'exclusivité des stocks et des productions d'armement américaines. La bisbille Zelensky-Zaloujny.

    Après la guerre, l'Ukraine aura la possibilité de rejoindre l'UE et l'OTAN, tandis que la Russie perdra ses anciennes républiques soviétiques, qui considèrent l'agression de Poutine comme une menace pour leur souveraineté et leur intégrité territoriale.

    Dans la ligne de mire de Pékin, il s'agit principalement de l'Asie Centrale post-soviétique. C'est une opportunité pour Pékin d'y pousser ses pions. Feng Yujun est directeur du "Centre d'études russes et d'Asie centrale" de Fudan.

    Depuis le début de la guerre, la Chine a mené deux cycles de médiation diplomatique. Le succès n'a pas été au rendez-vous, mais personne ne devrait douter de la volonté de la Chine de mettre fin à cette guerre cruelle par la négociation. Cette volonté montre que la Chine et la Russie sont des pays très différents. La Russie cherche à renverser l'ordre international et régional existant par la guerre, alors que la Chine souhaite résoudre les conflits de manière pacifique.

    C'est la méthode Sun Tzu. Mais la Chine et la Russie n'ont pas les mêmes cartes dans leur jeu et c'est le contraire qui m'étonnerait : qu'en étant si différents, ces deux pays aient des stratégies semblables.

     

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  7. Il y a 16 heures, nemo a dit :

    Je vois beaucoup passer cette idée de "bulle informationnelle" pour Poutine et pour les dictateurs en général mais cela repose jamais sur des données factuelles (il est vrai difficile à obtenir). C'est juste une idée qu'on utilise sans avoir de preuve pour "expliquer" un comportement. "Explication" qui en général ne serve qu'a confirmer les choix idéologiques de celui qui parle. On ne sait pas quel est la qualité des informations qui parviennent aux oreilles et à la lecture de Poutine. On a des exemples historiques de dictature absolument impitoyable ou les distorsions étaient faibles (Staline par exemple), des démocraties ou la distorsion étaient fortes (la relation au renseignement des présidence Bush fils). On ne sait pas si les niveaux de distorsions sont pas variable en fonction des sujets et des organes qui fournissent les informations. bref quand je vois ce genre d'affirmation je classe directement en "blabla pour faire avancer un récit".

    https://unherd.com/2023/09/the-russian-invasion-was-a-rational-act/ (14 septembre 2023)

    L'ancien ambassadeur à Moscou Michael McFaul a suggéré que l'un des éléments du manque de rationalité de la Russie est que Poutine est "profondément isolé, entouré uniquement d'hommes de confiance qui l'ont coupé de toute connaissance précise".

    Mais ce que nous savons de la coterie de Poutine et de ses réflexions sur l'Ukraine révèle une autre histoire : Les subordonnés de M. Poutine partageaient son point de vue sur la nature de la menace à laquelle la Russie était confrontée, et il les a consultés avant de décider d'une guerre. Le consensus parmi les dirigeants russes concernant les dangers inhérents à la relation de l'Ukraine avec l'Occident est clairement reflété dans un mémorandum de 2008 de William Burns, alors ambassadeur en Russie, qui avertissait que "l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges pour l'élite russe (et pas seulement pour Poutine)". En plus de deux ans et demi de conversations avec les principaux acteurs russes, depuis les traîneurs de pieds dans les recoins sombres du Kremlin jusqu'aux critiques libéraux les plus acerbes de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine dans l'OTAN autrement que comme un défi direct aux intérêts russes... Je ne peux concevoir aucun grand paquet qui permettrait aux Russes d'avaler cette pilule tranquillement".

    Poutine ne semble pas non plus avoir pris seul la décision de faire la guerre, comme le laissaient entendre les récits le montrant en train de comploter dans une cellule de confinement induite par Covid. Lorsqu'on lui a demandé si le président russe avait consulté ses principaux conseillers, le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répondu : "Chaque pays dispose d'un mécanisme de prise de décision. Dans ce cas, le mécanisme existant dans la Fédération de Russie a été pleinement utilisé". Certes, il semble évident que Poutine ne s'est appuyé que sur une poignée de confidents partageant les mêmes idées pour prendre la décision finale d'envahir, mais cela n'est pas inhabituel lorsque les décideurs politiques sont confrontés à une crise. Tout cela pour dire que la décision russe d'envahir l'Ukraine a très probablement émergé d'un processus de délibération, avec des alliés politiques qui partageaient ses convictions et ses inquiétudes au sujet de l'Ukraine.

    Cela ne veut pas dire que les États sont toujours rationnels. La décision britannique de ne pas équilibrer l'Allemagne nazie en 1938 a été motivée par l'aversion émotionnelle du Premier ministre Neville Chamberlain pour une autre guerre terrestre européenne, associée à sa capacité à empêcher toute délibération significative. Quant à la décision américaine d'envahir l'Irak en 2003, elle s'est appuyée sur des théories non crédibles et a résulté d'un processus décisionnel non délibératif. Mais ces cas sont des exceptions. Contrairement à l'opinion de plus en plus répandue parmi les étudiants en politique internationale, selon laquelle les États sont souvent non rationnels, nous soutenons que la plupart des États sont rationnels la plupart du temps.

    Ceci est un extrait édité de How States Think : The Rationality of Foreign Policy par John Mearsheimer et Sebastian Rosato.

     

  8. https://www.eurotopics.net/fr/318267/le-tribunal-de-l-ue-annule-des-sanctions-contre-deux-oligarques (12 avril 2024)

    Le Tribunal de l'Union européenne a levé les sanctions prises par l'UE entre février 2022 et mars 2023 à l'encontre des oligarques russes Mikhaïl Fridman et Piotr Aven. Le Conseil de l'UE n'aurait pas fourni suffisamment de preuves pour justifier que figurent sur la liste de sanctions les deux principaux actionnaires de la banque Alfa.

    Süddeutsche Zeitung applaudit le verdict des juges :

    «Depuis les attentats du 11-Septembre, le Conseil de l'UE a pris l'habitude de distribuer assez facilement les sanctions économiques. Ceci implique un gel total du patrimoine des personnes visées, qui n'ont plus le droit ni de vendre ni de louer quoi que ce soit, et plus personne n'a le droit de traiter avec elles. C'est un véritable ostracisme, reposant souvent sur des motifs bien hypothétiques. ... La politique de sanctions de l'UE poursuit peut-être des objectifs louables, mais ce genre de pratiques est inadmissible. Les Etats de droit feraient mieux de les éviter. ... Que resterait-t-il de la présomption d'innocence si le Conseil de l'UE pouvait imposer des sanctions de manière aussi arbitraire ?»

  9. Il y a 23 heures, Teenytoon a dit :

    Quand la France prend le commandement d'une task force dans le golfe persique avec un PA US sous ses ordres, ce n'est pas une délégation de souveraineté militaire des US envers la France.

    Pour explorer ce que la presse américaine en a dit à l'époque, pourrais-tu nous rappeler le nom du porte-avion américain ?

  10. il y a une heure, olivier lsb a dit :

    Pour une fois, le long terme politique est du coté de l'UE, avec un avenir et un projet tout dessiné pour Kiev,

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !

    La plupart des commentateurs s'accordent à dire que les annonces d'ouverture de négociations d'adhésion de l'Ukraine ne sont que celà : des annonces. C'est tout l'inverse de tes rêves que tu prends pour des réalités.

    https://www.eurotopics.net/fr/308491/sommet-ue-ukraine-plus-qu-un-symbole# (2 octobre 2023)

    Si la rencontre suscite l'enthousiasme, l'adhésion à l'UE de l'Ukraine reste sujette à caution, estime Ukraïnska Pravda :

    «La question d'un élargissement de l'UE reste ouverte. Même les pays membres qui y sont favorables ne sont pas en mesure d’y répondre. Ils ont beau se dire enclins à accueillir de nouveaux membres et aller jusqu'à discuter des mécanismes pour le faire, leur manque d'idées et de courage politique les rend incapables de traduire ces intentions en actes.»

    https://www.eurotopics.net/fr/283770/ue-l-ukraine-et-la-moldavie-officiellement-candidates (24 juin 2022)

    En hésitant aussi longtemps, on a raté une occasion, regrette Gość Niedzielny :

    «La décision du Conseil européen n'engage à rien. C'était une grande négligence de notre part que de ne pas avoir accompli ce geste en mars, alors que l'agression russe n'en était qu'à ses débuts. A ce stade-là, elle aurait apporté un soutien moral plus efficace à une nation dans sa lutte contre l'agresseur. Aujourd'hui, honteuse, l'UE rectifie le tir.»

    Il n'y aura rien pour l'Ukraine hormis de timides engagements, estime Krónika :

    «L'UE se comporte avec l'Ukraine comme un père qui aurait promis d'offrir une voiture de luxe à son jeune fils de santé fragile. Le père sait bien entendu que l'enfant, quand il obtiendra son permis de conduire, aura depuis longtemps oublié cette offre généreuse. ... L'UE se casserait les dents sur ce pays de 40 millions d'habitants, assailli de problèmes. La candidature de l'Ukraine à l'UE ne débouchera donc sur rien. Dans quelques années, on entendra de Paris, Berlin et Bruxelles les prétextes les plus diverses pour expliquer pourquoi le grand pays postsoviétique sera tenu à l'écart des prises de décision communes de l'Europe.»

     

  11. il y a 16 minutes, olivier lsb a dit :

    Par exemple, certains évoquent les chars russes sur les Champs-Élysées pour dégonfler la menace de Moscou, sans visiblement comprendre qu’on peut être défaits sans être envahis.

    (Le ministre donne ensuite des illustrations concrètes de ce que ça pourrait être comme situations: attaques cyber ultra massives sur des infra critiques, minages des ports par USV...)

    C'est des exemples super compliqués.

    Il y a plus simple : une défaite en territoire étranger, ou dans une bataille navale. Trafalgar. Fachoda.

    Ou encore toute bataille où nous sommes l'agresseur et où l'ennemi se défend victorieusement. La Bérézina.

  12. C'est important pour moi de ne pas réduire les problèmes africains à une dimension Afrique-Occident.

    Il me semble que la Cédéao est un acteur africain. Et il y a des dynamiques inter-africaines qui sont autonomes.

    L'article de Responsible Statecraft précité ne cesse de souligner l'importance de ne pas :

    https://responsiblestatecraft.org/humanitarian-crisis-in-gaza/

    https://responsiblestatecraft.org/us-niger-russia/

    Nie[r] le rôle des Africains dans les mouvements et blocs politiques émergents en faveur de la souveraineté.

    Il y a des Africains qui veulent avoir ce qu'ils appellent la "souveraineté" sans forcément être manipulés par les Russes, et il y a également des Africains qui veulent avoir la démocratie, sans forcément être manipulés par les Occidentaux.

    Bien sûr si la Cédéao envisage une intervention militaire, ce serait avec l'accord des occidentaux, mais c'est ce que tout gouvernement qui entreprend une intervention militaire, une guerre cherche à faire : emmagasiner un maximum de soutiens explicites ou tacites à cette guerre.

    Et donc avoir un soutien, un accord, des occidentaux, ce n'est pas la même chose que de dire que la Cédéao est téléguidée, est la marionnette des occidentaux, comme on pourrait assez facilement extrapoler à partir de ton double message :

    1 .

    Le 13/04/2024 à 08:56, Polybe a dit :

    Le client (les nigériens) veulent un parapluie anti-français/anti-US, le vendeur (les russes) le fournissent.

     

    2 .

    Le 13/04/2024 à 15:14, Polybe a dit :

    C'est exactement ce que j'ai écrit...

    "C'est" étant ce que j'ai dit plus haut « C'est surtout un parapluie anti-Cédéao. Principalement anti-Nigeria ? » face au projet d'intervention militaire de la Cédéao au Niger.

    En particulier, le président nigérian Bola Tinubu a ses propres raisons de combattre les coups d'État militaires et de faire pression pour le retour de la démocratie. Il n'a pas besoin d'y être poussé par les Occidentaux :

    La position ferme du président Tinubu à l'égard des coups d'État est peut-être due à sa propre expérience. Au début des années 1990, il était législateur [sénateur de l'État de Lagos] depuis à peine un an lorsque les élections ont été annulées, le parlement dissous et le général Sani Abacha s'est emparé du pouvoir.

    Il a rejoint le mouvement pro-démocratique qui a fait campagne pour un retour à un régime civil, ce qui l'a placé dans la ligne de mire des militaires qui l'ont contraint à l'exil. Il est revenu en 1998 après la mort du général Abacha, l'un des dirigeants militaires les plus brutaux et les plus corrompus du Nigeria.

    Source :

    Le 08/08/2023 à 13:57, Wallaby a dit :

    https://www.bbc.com/news/world-africa-66430113 (8 août 2023)

    De nombreuses personnes [au Nigeria] sont également consternées par le fait que l'électricité ait été coupée au Niger sur ordre du président Tinubu, ce qui a provoqué des pannes dans la capitale du Niger, Niamey, et dans d'autres villes.

    Les critiques affirment que cela constitue une violation d'un traité qui avait permis au Nigeria de construire un barrage sur le fleuve Niger.

    La constitution nigériane stipule que le président ne peut déployer de troupes sans l'approbation de l'Assemblée nationale, composée des chambres haute et basse du Parlement.

    Il n'est pas certain que M. Tinubu obtienne le soutien de l'Assemblée nationale, compte tenu de l'opposition à laquelle il est confronté.

    "Khalifa Dikwa, universitaire à l'université de Maiduguri et membre d'un groupe influent d'anciens du nord du Nigeria, a déclaré que la Cedeao avait gaffé et que le président nigérian avait lui aussi gaffé".

    Dans une déclaration prudente à l'issue de la séance à huis clos de samedi, le chef du Sénat, Godswill Akpabio, a renvoyé la balle dans le camp du parlement de la Cedeao, estimant qu'il devait fournir "des solutions pour sortir de cette impasse dès que possible".

    La position ferme du président Tinubu à l'égard des coups d'État est peut-être due à sa propre expérience. Au début des années 1990, il était législateur [sénateur de l'État de Lagos] depuis à peine un an lorsque les élections ont été annulées, le parlement dissous et le général Sani Abacha s'est emparé du pouvoir.

    Il a rejoint le mouvement pro-démocratique qui a fait campagne pour un retour à un régime civil, ce qui l'a placé dans la ligne de mire des militaires qui l'ont contraint à l'exil. Il est revenu en 1998 après la mort du général Abacha, l'un des dirigeants militaires les plus brutaux et les plus corrompus du Nigeria.

    Mais de nombreux Nigérians ont le sentiment que la Cedeao a lancé un ultimatum trop hâtif à la junte et que le président Tinubu n'a pas suffisamment réfléchi aux implications nationales du recours à la force.

    "Le Niger était une continuation de la partie nord du Nigeria jusqu'à la conférence de Berlin [de 1884-1885, lorsque les puissances étrangères ont créé les frontières actuelles de l'Afrique]. Vous vous attendez à ce que le nord entre en guerre contre lui-même ?", a demandé le professeur Dikwa.

    Contrairement à son prédécesseur Muhammadu Buhari, le président Tinubu n'a pas d'expérience militaire, pas plus que son conseiller à la sécurité nationale, Nuhu Ribadu, qui est un ancien policier.

    Selon ses détracteurs, M. Tinubu a l'habitude de prendre des décisions hâtives, comme en témoigne le fait qu'il a profité de son premier discours en tant que président, en mai, pour annoncer la fin d'une subvention aux carburants qui durait depuis des décennies, dans des remarques non préparées qui ont provoqué un véritable chaos.

     

     

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  13. Le 08/04/2024 à 23:33, ksimodo a dit :

    Pour ISW mais c'est peut être une déformation d'éducation, à avoir nourri ses dernières années de formation à passer au peigne fin du peer review ( ce qui ne l'empêche pas d'être bon à jeter aux orties pas mal de fois même aprés reviewing ). Je ne peux pas me satisfaire d'un alignement de choses "presque justes" ou "justes de manière ultra superficielle" en faisant du cherry picking orienté. C'est la base du révisionnisme en tout genre. Il sera trés aisé de "montrer" que la terre est plate en prenant quelques arguments "justes" et en omettant tout le reste. 

    C'est une préoccupation très présente dans le papier de Jeff Gerth sur le Russiagate :

    https://www.cjr.org/special_report/trumped-up-press-versus-president-part-4.php

    Mon dernier projet de reportage pour le Times, en 2005, était une enquête sur les efforts de propagande des États-Unis à l'étranger. J'ai interviewé un ancien expert de la CIA sur le comportement et la propagande, Jerrold Post, qui m'a dit que le fait d'omettre des informations importantes dans une émission ou un reportage diminue la confiance du public dans le messager, car les consommateurs trouvent inévitablement les informations manquantes ailleurs. (Et Post, qui est décédé il y a quelques années, parlait avant l'arrivée des médias sociaux).

  14. Il y a 3 heures, Polybe a dit :

    Le client (les nigériens) veulent un parapluie anti-français/anti-US, le vendeur (les russes) le fournissent. En soi, ça ne coûte rien aux russes.

    C'est surtout un parapluie anti-Cedeao. Principalement anti-Nigeria ?

    Je rappelle que la Cedeao a envisagé une intervention militaire au Niger :

    Le 11/08/2023 à 14:16, Bechar06 a dit :

    https://www.opex360.com/2023/08/11/niger-la-communaute-economique-des-etats-de-lafrique-de-louest-evoque-a-nouveau-loption-militaire/

    Niger : La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest évoque à nouveau l’option militaire

    "Le Niger étant clé pour son dispositif militaire au Sahel, la France a dit appuyer les initiatives de la Cédéao. Les putschistes nigériens « feraient bien de prendre la menace d’intervention militaire par une force régionale très au sérieux », a ainsi affirmé Catherine Colona, la ministre française des Affaires étrangères. Les États-Unis, également engagés militairement dans ce pays, ont dit également appuyer les initiatives du bloc ouest-africain, mais en insistant, toutefois, sur le recherche d’une solution « pacifique »"

    "Cependant, promettre est une chose. Et tenir ses promesses en est une autre. Ainsi, faute d’un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies [comme cela fut le cas lors de l’opération militaire menée par la Cédéao en Gambie, en janvier 2017, avec la résolution 2337], une telle intervention ne pouvait pas être imminente"

    "lors d’un nouveau sommet convoqué à Abuja, le 10 août, la Cédéao a remis l’option militaire sur la table, en évoquant le « déploiement » de sa « force en attente » [ex-ECOMOG] pour « rétablir l’ordre constitutionnel au Niger »"

    "Quant à savoir si elle pourrait être soutenue par la France et les États-Unis, des responsables ont indiqué qu’ aucune demande de la Cédéao n’avait été pour le moment formulée."

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  15. il y a 31 minutes, Pasha a dit :

    nous combattrions sous le drapeau de l'OTAN. Et donc intégré dans les forces armées de l'OTAN.

    Il n'y a pas comme une vague histoire de "commandement intégré", justement ?

    Est-il nécessaire quand on est alliés de passer "sous contrôle opérationnel" ?

    Les Anglais durant la première guerre mondiale étaient-ils "sous contrôle opérationnel" français ? Les Américains durant la première guerre mondiale étaient-ils "sous contrôle opérationnel" français ?

    Ne serait-il pas plus approprié de renommer ce navire "porte-avion Henri Giraud", voire "porte-avion François Darlan" ?

    • Confus 3
  16. https://responsiblestatecraft.org/us-niger-russia/ (11 avril 2024)

    L'arrivée de la Russie au Mali n'est pas le fruit d'une guerre de l'information, mais le résultat d'une collaboration entre les conseillers russes au Mali et les officiers militaires maliens formés en Russie, dont l'histoire remonte à l'ère soviétique. Ce sont les Maliens, et non les Russes, qui ont ouvert la voie sur le plan politique, en s'efforçant d'obtenir l'adhésion des syndicats et d'autres représentants du pouvoir à Bamako.

    Il n'y a pas d'histoire équivalente au Niger voisin. Les Etats-Unis ont le monopole des relations avec le corps des officiers nigériens. Moscou n'a pas d'ambassade à Niamey. Faute de relations solides et avérées, les diplomates et les responsables de la sécurité russes estiment qu'ils n'ont pas une bonne connaissance de la junte. En outre, les responsables russes n'ont qu'une vague idée de l'état d'esprit qui règne au sein de l'armée nigérienne dans son ensemble. "La pression pour rompre avec les États-Unis, ajoute un officier militaire nigérien de haut rang, vient de l'intérieur, pas de la Russie.

    Sentant la méfiance des deux côtés, le CNSP a tenté d'attirer, sans succès jusqu'à présent, l'attention du Kremlin. Lorsqu'une délégation du CNSP s'est rendue à Moscou en janvier, elle n'a pas pu rencontrer Vladimir Poutine ni même le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

    "Si les États-Unis ne participent pas à la lutte contre les terroristes, pourquoi sont-ils ici ? demande l'officier nigérien. Pour traquer et contenir les Russes ? Ce n'est pas leur affaire. Nous respectons l'Amérique, nous avons besoin de son aide. Mais cela ne veut pas dire que nous sommes prêts à écouter les reproches et les accusations de gens incompétents."

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  17. Il y a 5 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

    "Le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la flotte française, va passer pour la première fois sous contrôle opérationnel de l’Otan pour une mission de 15 jours en Méditerranée, un symbole de l'engagement renforcé de Paris auprès de l'Alliance atlantique face à la Russie.

    https://fr.news.yahoo.com/première-fois-porte-avions-français-134429508.html

    Vu ce que le général de Gaulle pensait de l'Otan, je ne suis pas sûr que ce soit un très bon symbole.

  18. 8 mars 2024 Hugh White, auteur de l'article "Fatal shores - Aukus is a grave mistake" dans le numéro de février d'Australian Foreign Affairs : https://www.australianforeignaffairs.com/essay/2024/02/dead-in-the-water

    29:58 La base de mes réserves sur l'Aukus, c'est qu'il perpétue l'idée que nous devons construire nos forces pour soutenir les États-Unis pour faire face au défi posé par la Chine, au lieu de construire nos forces pour nous sécuriser nous-mêmes dans une Asie où les États-Unis ne joueront plus ce rôle.

    32:12 Si votre but n'est pas d'aider les États-Unis à projeter de la puissance contre la Chine, mais d'empêcher la Chine de projeter de la puissance contre nous, alors ce que vous voulez avoir, c'est une capacité - disons le sans fioritures - de couler des navires chinois (ou indiens, ou indonésiens), les navires qu'ils utiliseraient pour projeter de la puissance contre nous.

    40:02 Imaginez qu'un leader politique australien se lève et dise : "Nous ne pensons pas que l'Amérique doive se donner pour but de préserver la suprématie dans le Pacifique Occidental"...

    42:09 Nous devons reconnaître que nous allons être un pays qui doit faire son chemin dans une Asie qui sera dominée par des pays asiatiques. Ce sera difficile et inconfortable de multiples manières, mais ce n'est pas comme si nous avions le choix. Donc la première des choses que nous devons faire en tant que pays, est de commencer à accepter que la domination occidentale de l'Asie qui a été notre cadre de pensée jusqu'ici, n'est plus valide.

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  19. il y a 37 minutes, Alexis a dit :

    Le comité d'enquête de la Russie sur l'attentat de l'E.I. à Moscou contre Crocus City a ouvert une enquête pénale impliquant l'Ukraine et des "hauts fonctionnaires" des Etats-Unis et d'autres pays occidentaux

    Peut-être le gouvernement russe réussira-t-il à égaler la performance de l'administration Bush, qui avait réussi à convaincre l'opinion publique américaine que Saddam Hussein était derrière l'attaque du 11 septembre.

    https://www.pewresearch.org/politics/2023/03/14/a-look-back-at-how-fear-and-false-beliefs-bolstered-u-s-public-support-for-war-in-iraq/ (14 mars 2023)

    Deux des arguments de l'administration se sont avérés particulièrement puissants, compte tenu de l'état d'esprit de l'opinion publique : premièrement, le régime de Hussein possédait des "armes de destruction massive" (ADM), un raccourci pour les armes nucléaires, biologiques ou chimiques ; deuxièmement, il soutenait le terrorisme et entretenait des liens étroits avec des groupes terroristes, notamment Al-Qaïda, qui avait attaqué les États-Unis le 11 septembre 2001.

    En plus d'alléguer que Hussein possédait (ou était sur le point d'obtenir) des armes non conventionnelles, les fonctionnaires de l'administration ont également lié à plusieurs reprises son régime à des terroristes et au terrorisme. La plupart du temps, ces allégations étaient vagues et non spécifiées, mais il est arrivé que des hauts fonctionnaires - y compris le président lui-même - établissent un lien direct entre l'Irak et Al-Qaïda, le groupe terroriste qui a attaqué les États-Unis le 11 septembre 2001. "Nous savons que l'Irak et le réseau terroriste Al-Qaïda ont un ennemi commun : les États-Unis d'Amérique", a déclaré M. Bush en octobre. "Nous savons que l'Irak et Al-Qaida ont des contacts de haut niveau qui remontent à une dizaine d'années.

    Ni Bush ni les hauts fonctionnaires de l'administration n'ont directement lié l'Irak ou son dirigeant à la planification ou à l'exécution des attentats du 11 septembre. Pourtant, une majorité non négligeable d'Américains pense que Hussein a contribué aux attaques terroristes qui ont coûté la vie à près de 3 000 personnes.

    Le mois même où le Congrès a approuvé la résolution sur l'usage de la force contre l'Irak, 66 % du public a déclaré que "Saddam Hussein a aidé les terroristes à commettre les attentats du 11 septembre" ; 21 % seulement ont dit qu'il n'était pas impliqué dans les attentats du 11 septembre. En février 2003, un mois avant le début de la guerre, cette opinion était à peine moins répandue : 57% pensaient que Hussein avait soutenu les terroristes du 11 septembre.

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