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Rémy

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Tout ce qui a été posté par Rémy

  1. Rémy

    [Rafale]

    " On est mal patron, on est très mal ! " #déjàdehors
  2. Cela m'étonnerait que l'on cultive encore beaucoup de colza d'ici la fin du siècle en France à cause du réchauffement climatique, sauf génie variétal. Certains se demandent déjà si il ne faudrait pas arrêter les frais avec la luzerne dans certains coins, tellement le manque d'eau et les températures deviennent problématiques. Cultivé surtout au nord de la Loire, cela ne m'étonnerait pas qu'on voit sa culture se raréfier après 2050. Tu n'as pas idée des inconvénients du colza en itinéraire technique, c'est déjà de base une crucifère (fragile) mais même parmi les crucifères, c'est un modèle de non-robustesse, en particulier les variétés dédiées non pas au fourrage mais au biocarburant. Sans traitements, la moitié des maladies cryptogamiques connues dans ce monde bouffent les plants dès le premier essai... pour caricaturer un peu, mais à peine. Et je ne parle pas des bestioles spécifiques, aussi pénibles que les pucerons de la betterave puissent l'être. Les rejets de moteurs alimentés pour partie au colza sont davantage nocifs que les résidus de combustion conventionnelle, et encrassent même davantage leur mécanique d'un chouilla plus. En terme de besoins en engrais azotés, c'est une championne toutes catégories donc si à terme, on n'a pas une filière hydrogène pour remplacer ceux de synthèse, tes rendements seront orientés (très) nettement à la baisse. Et cette culture rince les sols, copieusement. Le colza ne se justifie selon moi, que par petite touche dans l'alimentation humaine ou animale pour rééquilibrer le rapport omega3/oméga 6, rien de plus.
  3. Le bilan écologique de la production de colza n'est pas terrible non plus, sans même compter sa transformation en agrocarburant. Le bilan global du tournesol, à rendement pourtant un peu plus faible, est même considéré comme meilleur.
  4. Il a souligné dans le topic avions de transport militaire qu'un seul moteur tp400 pouvait entraîner mécaniquement 2 hélices sur la même aile. Mais cela m'a l'air plus compliqué que d'avoir un moteur pour chaque hélice comme sur le Bréguet 941. Et surtout si la perte d'un moteur sur le Bréguet pouvait être compensée par les trois restants, je ne suis pas sur que ce soit aussi simple sur un A200m à aile soufflée par 2 TP400.
  5. Je me souviens avoir lu ceci sur wiki : Ce qui veut dire qu'avec un A200m propulsé par deux TP400, ce phénomène ne se pose plus, tout en ayant une charge utile un chouilla plus élevée que le vénérable Ancien Transall, et une vitesse plus élevée. Mais on est quand même sur le même créneau que les américains installés depuis 50 ou 60 ans. J'aime bien l'idée d'un A200m si Dassault pourrait le navaliser et que l'aéronavale pourrait en déployer dans les mêmes tâches qu'un Greyhound voire l'armée de l'air qui en ait un escadron qui sache travailler à l'appontage sur PA depuis la métropole... et éventuellement augmenter des capacités de bombardement du PANG (les US n'ont-ils pas annoncé après tout des tests de missiles de croisière en palette ?) mais cela suppose une approche à la Bréguet 941S/ 1 TP400 pour 2 hélices de G4lly pour apponter sur un si petit bout de piste avec une perche. Peu probable même si Dassault a surement encore dans ses cartons la littérature technique là-dessus.
  6. De la même manière que l'on a mis (mais que les autres adversaires sérieux font toujours) des missiles de la gamme du Crotale ou Roland sur châssis chenillé apte à accompagner des colonnes blindées pour se défendre des menaces hélicos/chasseurs, j'aurais plus vu le montage de capacités type Repellent-1 ou Krasukha 4 sur chenillé aussi, au plus près des fantassins. Mais en mode passif/multistatique, un peu comme on a pu évoqué l'après-COBRA pour les radars d'artillerie. La taille d'une pareille tourelle pourrait être trop imposante, je sais pas, faut voir si avec un 7e essieu genre châssis MT-LB rallongé ou GM, on case le générateur qui va bien in extremis.
  7. Cela ressemble potentiellement à un mouton à 5 pattes qu'on aura du mal à sacrifier et/ou qui pourrait motiver les turcs et israeliens à bricoler un montage de manpads sous leurs drones les plus gros.
  8. Surtout que, un des arguments de Rheinmetall est qu'avec les progrès technologiques, on arrive aux perfos d'un 140 de l'époque avec le 130 d'aujourd'hui testé. Mais cela doit être vrai aussi pour un 140 du coup, y a pas de raison... Il y aussi l''optique, en certains circonstances, de pouvoir encore faire porter les obus pour un soldat, chose qui devient limite mais encore faisable avec un 130 mais plus vraiment avec le 140.
  9. Idem pour l'idf, ouest et sud-ouest de la région en tout cas.
  10. A priori, Ce proto est une réponse au proto allemand Leopard 2 - 140, qui est aussi une réponse au proto américain M1 Thumper dérivé lui-même du proto M1 CATTB, qui est une réponse aux projets soviétiques objet 490a Buntar (surtout, avec son blindage composite et l'upgrade possible du canon vers un 130-135mm voire un 152), réponse entretenue dans le temps par les protos de l'objet 292 et T-95, qui pouvaient tous potentiellement accueillir un canon de 152 mm à la place du 125 (2A73 sur le Buntar, 2A83 sur le T-95). => Similitudes avec le T-14 armata (équipage à 3, upgrade vers le 152 mm) Ca me paraît peu probable dans ce contexte, que le proto Terminateur soit vraiment hors sujet face au dernier-né des russes.
  11. Je plussoie. M'est avis que face au proto Leclerc 140 T4, un T-14 Armata ne fait pas trop le malin... Sans même avoir développé une version 140 du Polynège.
  12. Idem, mais en attendant, les gens se sont agglutinés les uns sur les autres pendant ces quelques semaines.
  13. Et c'est une grave erreur. Le MCO annuel d'un mortier de 120, c'est 2000 euros. autant dire quedal pour un PIB comme celui de la France. Le stock n'est pas encore hors d'usage mais on les laisse vieillir...
  14. Et encore, l'objectif initial était 144 tubes, second contrat rompu pour économiser 300 millions d'euros, même époque que le rognage de la dotation ECUME (pourtant une brindille) des marins tellement il fallait faire les fonds de tiroir...
  15. Je ne suis pas sur que ce soit uniquement lié à l'âge. Honnêtement, j'ai vu de tout, en terme de profil, qui mettait le masque sur la bouche mais pas le nez, des jeunes comme des vieux. Par contre, j'ai connu il y a 12 ans les amphis bondés de 1000 places assises pour 1200 âmes dans l'hémicycle en début de rentrée de L1, et a priori, rien n'a été fait pour conjurer pour ce phénomène habituel cette année, je trouve cela assez hallucinant (pour la fac que j'ai fréquenté en tout cas).
  16. Moi aussi quand j'ai lu G4lly parler de STOL radical, j'ai pensé direct à lui Surtout que les ailes de Toulouse en ont un exemplaire il me semble.
  17. Rémy

    CEMA interview

    J'ai déjà eu l'occasion de le dire mais la numérisation et la connectivité, cela me fait penser un peu au combat méthodique de l'entre deux guerres. Pas une bonne intuition selon moi. On devrait plutôt se positionner en miroir d'un autre pays qui, comme nous, a des compétences mais un poil fauché : la Russie. Il manque des systèmes de GE tout azimuts descendus au bas échelon, aptes à accompagner des blindés et une artillerie sol sol longue portée que l'on savait faire avant les russes avec leurs Iskander (trajectoire tendue semi-balistique), le Hadès mais à charge conventionnelle (qui a existé au moins sur le papier) pour gêner toute concentration de forces ennemie, à défaut d'avoir nous mêmes la masse. Pour la haute intensité, je vois surtout une stratégie en K pour un pays financièrement limité comme la France, des capacités très chères et donc plutôt rares à guidage inertiel qui permettent de passer outre le brouillage d'états forts. On sait faire des vrais bijoux de centrales inertielles pour grosses munitions, parce que les exigences du cahier des charges en la matière pour l'ASMP étaient très élevées. C'est une donnée qui se croise avec les missiles balistiques de théâtre que nous n'avons plus, charge conventionnelle ou pas. Il reste sinon, contre le brouillage, des munitions non guidées mais qui demandent du nombre et de la saturation, et donc des effectifs que nous n'avons plus et que nous aurions sans doute du mal à avoir, ce qui nous fait revenir un peu au point d'au-dessus. Surtout que même non guidées, les roquettes restent plus chères que l'obus. Avec l'avènement à terme de petits blindés dronisés aptes à shooter du MBT, il faudrait peut être plutôt essayer de travailler dans la bande des 10000 m pour ne pas subir une attrition folle. Le MGCS faisant travailler Nexter surtout sur la vétronique et/ou la tourelle, je verrais bien un projet chenillé complémentaire de la classe des 30 t pour les faire phosphorer sur un nouveau châssis (qui aurait pourquoi pas un lien architectural avec le Mars-15 mais avec 6 voire 7 galets de roulement selon les versions). Il s'agirait de faire un peu le pendant français du châssis GM-5955 russe : GE, EBG, SDPMAC, travures, défense S-A des blindés qu'il accompagne, mortier automoteur lourd que nous n'avons pas (mais que les russes et indiens ont) mais dont les obus feraient pratiquement le même boulot qu'un AASM 125 en ville contre un ennemi non symétrique, avec des versions drone encapsulé ou AC soit missile soit charges Bonus contre un état, une version VTT avec un bête 12.7 télé, une 7.62 et un mortier de 60 à la merkava dotée d'une protection active apte à protéger d'un drone suicide par exemple, une version 120 FER avec dotation polynège, l'équivalent du 2S25 Sprut-SD dont les équipages travailleraient surtout le tir en embuscade avant de dégager, etc. Bon cela reste un rêve humide.
  18. Moi je ne critique pas les écolos. - Je suis flexitarien et j'essaie de manger à peu près comme mes aïeux faisaient jusqu'à une certaine époque (la viande le dimanche) mais tu ne me verras jamais refuser une hampe bien saignante à l'échalote mise sous le nez même si c'est mercredi. - Je suis dans un coin où j'ai pas besoin de bagnole parce que je me démerde avec les transports... et c'est comme ca depuis bientôt 15 ans. Pourtant pas trop loin de Paris, tous mes voisins en ont une et je suis le seul de ma boîte à iso distance du boulot qui n'en ait pas - ce qui peut faire tiquer - mais je ne crache pas sur eux car je sais pertinemment que ma bouffe arrive par camions. Je travaille de la farine, donc indirectement avec des terres qui : - stockent que dalle en carbone dans le sol - font partie des sols agricoles les plus pollués hors rajouts azotés - les rajoutés azotés sont encore pires dans mon cas que pour du pain car ma spécialité exige de la protéine de force. Mais je fais avec, parce que c'est mon gagne-pain et que de toute façon, pour avoir un regard critique sur la pollution qu'on génère, faut accepter d'être un peu bancal et schizo. Je voudrais faire un métier moins carboné, je prendrais un troupeau d'élevage de race rustique, uniquement au foin et sans concentrés en acceptant de produire moins, sur des parcelles en agroforesterie où les arbres sont tétards... mais je passe pas encore le pas (mais j'y pense). Donc je sais pas si comme tu dis, j'ai un prétexte pour ne rien faire mais c'est aussi une question de sous. La seule critique que je m'autorise à la limite contre les écolos, c'est le nucléaire. Parce qu'ils sont fermés comme des moules sur ce sujet, car il a servi un peu de trame au mouvement alors que c'est clairement l'un des moins pires des merdiers. Et ca s'est traduit depuis les années 90 par l'affaissement des compétences en France sur ce domaine, sans compter l'abandon d'ASTRID tout récemment, ce qui est inacceptable selon moi. Car c'est l'énergie qui a permit de gagner en liberté. Le concept en lui-même vient de cela. Sans énergie, certains pays reviendraient à l'esclavage à mon avis. Je rappelle les chiffres de Jancovici : en KwH, on consomme en France en moyenne annuelle 400 "equivalent-esclaves" par tête. Et je m'inquiète plus pour mes deux enfants que pour moi, qui sont des filles en plus. Si on arrive à préserver un état de droit sans trop de tanguages, grâce à un nucléaire qui recycle nos 500 000 t de déchets issus des centrales des années 70, je serais plus serein. Pour connaître un peu le sujet. Un exemple tout con qui réduirait le coût écologique de la bouffe : remplacer le blé tradi transformé en baguettes blanches par du sarrasin, du seigle, du grand epeautre et divers millets sous forme brute ou peu transformée. Même avec des méthodes conventionnelles, on verrait déjà une sacrée différence de pollution. Mais est-ce que les français veulent manger comme cela ? tous à la bouillie kasha dès le matin et boules Ragi à midi ? En Europe de l'est et en Inde, ils le font mais nous... il y aurait un tas de blocages et pas seulement un blocage culturel. Mon sentiment, c'est qu'on mangera tous Kasha et Ragi quand on aura plus rien d'autre à bouffer.
  19. Rémy

    CEMA interview

    Parce qu'il se doute qu'il n'y aura pas de miracle. Absence de danger proche dans la perception de l'opinion publique, dette et récession record (il a lu les chiffres dans la presse comme tout le monde), quasi étonnement sans doute de sa petite voix intérieure à ce que le budget def ne soit pas ratiboisé une énième fois depuis la fin de la guerre froide à chaque douche froide économique : il sait que s'il demande à reconstituer un poing blindé mécanisé complet et cohérent, et avec un peu de masse comme du temps où des Roland pouvaient accompagner des chars et AMX10P hors des routes véritablement apte à dissuader toute menace, il ne l'aura pas.
  20. Je ne vois pas comment on redescendrait assez vite même avec des mesures draconiennes. Car la montée des températures d'aujourd'hui se fait avec les émissions d'hier, cad au moins plusieurs décennies. L'effet de la pollution induite par le trajet en voiture de Macron aux Mureaux dernièrement par exemple, ne se fera pas théoriquement même pas encore ressentir sur l'atmosphère à l'année 2030. C'est un système complexe qui a beaucoup d'inertie. Et faut voir ce que c'est vraiment d'être draconien pour que cela fonctionne. Jancovici l'a bien résumé : "Cela correspond à la baisse de nos émissions dues au Covid cette année. Et il faudrait faire ca chaque année pendant un certain temps " autant dire qu''à moins d'une guerre qui nous a laissé des lances et des flèches pour se taper dessus, je vois mal la consommation d'énergie (grise incluse) descendre à un niveau aussi bas à terme alors que nous sommes des milliards à aspirer à un certain confort proche niveau US. Les déchets que l'on trie ont malgré tout tendance à finir un peu n'importe où… y compris en Asie du Sud-est à ciel ouvert. Le chauffage au bois, tu pratiques comment : foyer ouvert ? fermé ? Kachelofen ou similaire qui permet de brûler les gaz de combustion (les plus nocifs) ? Tu fais une grosse flambée ou bien tu mets le tirage au minimum et tu laisses charbonner jusqu'au petit matin parce que la flemme de refaire un feu ? Tu habites une passoire et tu brûles pas moins de 20 stères/an ou bien un truc très isolé et tu en brûles 6 ou 7 ? C'est juste pour dire que l'efficience de nos gestes au quotidien se cache dans les détails. Beaucoup de gens n'ont pas cette approche pourtant nécessaire. Souvent, des discussions que j'ai eu, c'est le pragmatisme qui l'emporte sur le souci de l'environnement (le bois est moins cher que le reste).
  21. Ca inciterait à une grosse dose de compromis réaliste au quotidien entre factions, concept qui me paraît improbable vu l'absence quasi culturelle de cette pratique dans un passé pas trop lointain. Avant Bush, c'était déjà très binaire mais les partis s'imposaient il me semble, quelques codes peut-être un minimum de tenue. Là, c'est juste open bar sur les "mauvaises manières"(concept très relatif puisqu'on parle de politiciens). Des ferraillages toniques mais sains entre 2x2 partis pourraient se produire si la menace chinoise finissait par faire penser aux américains qu'il fallait arrêter de se saborder tout seuls. Mais pas sur que la Chine n'arrive à temps à son apogée avant que le bateau prenne inéluctablement la gîte.
  22. Cela expliquerait-t-il que les études de plateformes offshore du genre MOB sont plutôt faites avec un profil à 13 noeuds ? en dehors des contraintes de structure bien différentes d'une coque classique, les acteurs privés concernés cherchant à rogner la moindre dépense dans l'optique de conserver les marges.
  23. Les bases ne seraient pas meilleures, puisque les écosystèmes démocrate et républicains seraient toujours là, avec leur cortège de sal*peries envoyées à la face mutuellement au quotidien.
  24. Il me semble que le fait d'aller au-dessus de 18 noeuds commence à se voir sur la conso par noeud supplémentaire, un peu comme un palier. En tout cas, pour les navires militaires.
  25. Les phosphates, c'est un problème oui et non : - Les plus grandes quantités d'effluents d’élevage sont bovins, alors que ce n'est pas l'effluent le plus chargé en phosphore qui existe : ovins et caprins sont très loin devant avec la volaille, mais elle est granivore (qui pourrait donc nourrir à la place des humains), les autres surtout herbivores. Tous les fumiers ne se valent pas. - On ne remet encore pas très bien les carcasses dans le circuit, pourtant riches en phosphore d'ailleurs. - Les variétés modernes de blé, pour ne citer que lui, ont des exigences très élevées en azote car elles l'assimilent pas très bien, elles en gâchent beaucoup (rapport d'un à deux en faveur de l'épeautre par exemple, ce qui revient à le faire pousser quasi uniquement avec le reliquat d'une légumineuse d'avant, chose impensable avec un blé standard). C'est pareil pour le colza, betterave d'ailleurs. - La tendance devrait être à la réduction viandarde et au flexitarisme car entre la fonction de puits de carbone des prairies, (pour peu qu'il y ait peu d'intrants exigeants en culture et de concentrés de l'extérieur) et cette pénurie de phosphore industriel, l'élevage ne devrait pas se faire de mouron si il revoit certaines pratiques et pourtant, le discours ambiant est assez dur envers lui. Il faudrait quand même qu'il reste des bêtes et des éleveurs à la fin de ce cycle. - Cela va d'ailleurs de pair avec le développement des légumineuses : ce sont des cultures acidifiantes, contrairement aux cultures de céréales dites basifiantes (à condition de laisser les pailles sur place), si demain on a un problème de chaux... - une partie du phosphore se barre dans la rivière ou la mer par ruissellement ou lixiviation à chaque grosse pluie parce que les sols sont très travaillés. Il y a des leviers d'amélioration là-dessus. Cette pénurie à l'échelle mondiale peut être le moyen de se rediriger vers le schéma traditionnel de la ferme : polyculture-élevage, qui jusque là marchait plutôt bien pour la gestion du phosphore plutôt que d'avoir des ateliers uniques très spécialisés, mais la concentration des exploitations ne va pas trop en ce sens.
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