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fraisedesbois

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Messages posté(e)s par fraisedesbois

  1. il y a 55 minutes, Alzoc a dit :

    (…) On ne peut pas se permettre de laisser l'Iran faire la loi sur une route commerciale vitale pour l'Europe.

    ni nous permettre de laisser l’Égypte sombrer économiquement

    edit: des ports européens sont-ils (déjà) impactés? Le Pirée? Naples? Marseille?

    Un comparo très visuel, édité par la DIA, entre les systèmes (uav et missiles) iraniens et ceux employés par les houthis. /!\ titre clicbait: https://www.dia.mil/Portals/110/Documents/News/Military_Power_Publications/Iran_Houthi_Final.pdf

    … pour tout savoir sur les Shahed, Shahab, Qiam, Zoheir, Khalij, Sayad,…

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  2. corlobe.tk apporte des précisions (via un site spécialisé.br)

    Le Brésil négocie un accord avec la France sur le combustible nucléaire des sous-marins

    La palais d’Itamaraty (ministère brésilien des affaires étrangères) a déclaré vendredi 22 que le gouvernement brésilien est en pourparlers avec la France pour que le pays européen puisse coopérer même dans la partie combustible nucléaire du sous-marin « Álvaro Alberto », en cours de développement dans le cadre de Prosub (le programme brésilien de sous-marins)…

    Citation

    … 

    « Concernant le premier point [de la question], le combustible nucléaire [du sous-marin] et la coopération que la France pourrait avoir dans ce domaine, nous pensons que c’est un domaine dans lequel il y a peut-être eu des résistances dans le passé, mais aujourd’hui il y a des discussions. sur cette possibilité : que la France coopère avec nous même dans ce domaine, à la lumière de l’énergie nucléaire, du combustible nucléaire », a déclaré l’ambassadrice Maria Luisa Escorel de Moraes, secrétaire pour l’Europe et l’Amérique du Nord au palais d’Itamaraty.

    Cette déclaration a été faite par l’ambassadeur, en réponse à une question du quotidien Folha de São Paulo, lors d’un point de presse tenu au ministère des Affaires étrangères, à Brasilia, pour détailler certains aspects de la visite au Brésil du président français, Emmanuel Macron, la semaine prochaine.

    "Oui, c’est un sujet stratégique, sensible, délicat, mais oui : les deux pays en parlent aussi", a ajouté le diplomate.

    Prosub fait partie d’un accord de partenariat stratégique signé entre la France et le Brésil en 2008, qui prévoit la construction de quatre sous-marins conventionnels (dont deux sont prêts) et d’un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire, nommé « Álvaro Alberto ».

    L’information selon laquelle les Français seraient prêts à coopérer même sur la partie combustible nucléaire du navire « Álvaro Alberto » représente un changement de position de Paris, avec de possibles implications géopolitiques. En effet, l’accord signé en 2008 avec la France prévoyait « un soutien français à long terme pour la conception et la construction de la partie non nucléaire du sous-marin ».

    En pratique, jusqu’à présent, cela a contribué à la conception de la coque du sous-marin à propulsion nucléaire – mais pas à la technologie permettant d’accueillir le réacteur (que le Brésil sait fabriquer) à l’intérieur de la coque et de le connecter et de fournir de l’énergie. pour la propulsion. .

    Les négociations sur la question sont délicates car les États-Unis s’opposent à la vente d’équipements et au transfert de savoir-faire qui conduiraient à un scénario dans lequel le Brésil obtiendrait la capacité d’exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire.

    La principale différence entre un navire conventionnel et un navire nucléaire réside dans l’autonomie et la durée pendant laquelle il peut rester immergé, ce qui rend la détection difficile. Alors que les sous-marins conventionnels doivent remonter périodiquement à la surface, il n’y a pratiquement aucune limite de temps pour les sous-marins nucléaires (à l’exception uniquement des besoins de l’équipage lui-même).

    Aujourd’hui, seuls les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – les États-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni – et l’Inde, qui n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), disposent de cette technologie. Ils ont tous des bombes atomiques.

    Bien que le sous-marin à propulsion nucléaire soit une priorité pour le gouvernement brésilien, le projet avance lentement, parce que le Brésil a besoin de plus de savoir-faire et d’équipements de la part de la France et parce qu’il existe une incohérence budgétaire.

    En octobre de l’année dernière, Folha a révélé que le chef d’état-major français, le général de brigade Fabien Mandon, s’était rendu à Brasilia le mois précédent pour participer à une réunion avec l’amiral Petrônio Aguiar, directeur général du développement nucléaire de la Marine. L’objectif était de discuter des termes d’un complément à l’accord pour la construction du sous-marin à propulsion nucléaire.

    Dans cet accord complémentaire, le Brésil négocie, entre autres sujets, pour acheter à la France des équipements pour la turbine et le générateur, qui utiliseraient l’énergie générée par le réacteur et ne sont pas fabriqués dans le pays.

    Macron arrivera à Belém demain mardi pour une visite de trois jours au Brésil.

    Accompagné du président Lula, il passe également par Itaguaí, où il assistera à la cérémonie de lancement du sous-marin conventionnel Tonelero, également construit dans le cadre de Prosub.

    Source : Poder Naval (Brésil)

    (…) L’information selon laquelle les Français seraient prêts à coopérer même sur la partie combustible nucléaire du navire « Álvaro Alberto » représente un changement de position de Paris, avec de possibles implications géopolitiques.

    (…) Les négociations sur la question sont délicates car les États-Unis s’opposent à la vente d’équipements et au transfert de savoir-faire qui conduiraient à un scénario dans lequel le Brésil obtiendrait la capacité d’exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire.

    —-/—-

    verbatim Macron via opex360:

    « Les grandes puissances pacifiques que sont le Brésil et la France doivent acter que dans un monde de plus en plus désorganisé, il nous faut parfois savoir tenir le langage de la fermeté pour protéger la paix », a en effet affirmé le locataire de l’Élysée.

    Quant au SNA que le Brésil entend construire, M. Macron a dit souhaiter que « nous regardions en face la propulsion nucléaire en étant parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération ». Et d’ajouter : « Ce cadre existe, est possible. Vous le voulez. La France sera à vos côtés ».

  3. Il y a 7 heures, Patrick a dit :

    Précédemment la France fournissait l'aide sur la coque mais pas sur le réacteur.

    J'imagine que les brésiliens font face à des difficultés?

    Pourquoi serait-ce le cas? On tourne avec du LEU dans les K-15 et futur K-22.

    Propos du PR, dans son discours à l’occasion du lancement du S-42 Tonelero, 3e de la classe Riachuelo. À partir de 01:25:00

    (merci @Benji10)

    À propos du SNA Brésilien j’en étais resté là:

    Étude de l’IFRI n°66 nov.2023: La propulsion nucléaire navale. Enjeux techniques et stratégiques d’une technologie confidentielle

    Brésil : un intérêt ancien

    Citation

    Enfin, pour terminer ce tour d’horizon de la propulsion nucléaire chez les États non-dotés d’armes nucléaires, il est intéressant de s’attarder sur le cas brésilien. Ayant développé un programme nucléaire civil dans les années 1950 au travers du programme « Atoms for Peace », Brasilia tente brièvement de militariser ce programme dans les années 1970 et 1980, dans le double contexte d’une junte militaire au pouvoir et d’une rivalité croissante avec l’Argentine113. Si les ambitions de développer un programme nucléaire militaire s’arrêtent dans les années 1990 avec la signature du traité de Tlateloloco en 1994 (qui fait de l’Amérique du Sud une zone exempte d’armes nucléaires) puis du TNP en 1998, l’objectif de développer la propulsion nucléaire navale est quant à lui maintenu, en s’appuyant sur une maîtrise croissante du cycle du combustible114. L’armée brésilienne justifie le besoin d’un sous-marin à propulsion nucléaire par la nécessité de surveiller efficacement la côte brésilienne, lieu de résidence d’une majorité de la population et des puits de pétrole brésiliens115

    Ce projet s’inscrit également dans une démarche de développement de sous-marins conventionnels, avec l’aide de la France. Signé en 2008 entre Paris et Brasilia, le programme de sous-marins (PROSUB) vise à la construction de quatre sous-marins à propulsion diesel-électrique, la classe Riachuelo, dérivé du Scorpène et dont le premier a été mis en service en 2022116, ainsi que d’un sous-marin à propulsion nucléaire (SN-10). Ce dernier devrait toutefois être uniquement conçu par la Marine brésilienne et l’industriel brésilien Itaguaí Construções Navais, l’apport français se limitant à une influence sur le choix du combustible (uranium faiblement enrichi, comme les SNA et SNLE français), le design de la coque117, et une acquisition de capacités techniques au travers de la fabrication conjointe de la classe Riachuelo. Cet accord exclut officiellement toute implication française sur les parties nucléaires du sous-marin, bien que des échanges aient probablement lieu à très haut niveau118. Ce développement indigène du réacteur, dont l’assemblage du prototype à terre n’a débuté qu’en 2020119, semble expliquer en partie les retards du programme. L’objectif est désormais d’achever le réacteur nucléaire en 2027, et le sous-marin d’ici 2033.

     

    notes

    113. V. Narang, Seeking the Bomb: Strategies of Nuclear Proliferation, Princeton, Princeton University Press, 2022, p. 100 et suivantes.

    114. D. Rocha, « Les maîtres silencieux des océans. Les enjeux stratégiques et de non-prolifération des sous-marins à propulsion nucléaire en Australie et au Brésil », Institut d’études de stratégie et de défense, janvier 2023.

    115. L. Rodriguez, « Brazil Moves Closer to Developing a Nuclear-Powered Submarine », CSIS, 13 juillet 2022, disponible sur : nuclearnetwork.csis.org.

    116. P. Chapleau, « Le sous-marin brésilien Riachuelo de type Scorpène mis en service », Ouest-France, 2 septembre 2022, disponible sur : lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr.

    117. Le design du SNA brésilien aurait ainsi été approuvé en la présence d’autorités françaises. Voir X. Vavasseur, « Brazil’s Nuclear-Powered Submarine Project SN-BR Making Progress », Naval News, 6 décembre 2021, disponible sur : www.navalnews.com.

    118. « Le Brésil en négociations avec la France pour son sous-marin nucléaire », Le Marin, 25 octobre 2023, disponible sur : lemarin.ouest-france.fr.

    119. A. Galante, « Marinha inicia montagem de reator do prototipo de propulsao nuclear em Aramar », Poder Naval, 21 octobre 2020, disponible sur : www.naval.com.br.

     

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  4. 6 ressortissants chinois ont été tués et de nombreux autres blessés dans un attentat suicide contre un bus transportant des Chinois dans le quartier de Bisham du district de Shangla, province de Khyber Pakhtunkhwa.

    *Bureau du Premier ministre* - Islamabad - 27 mars 2024:

    Une réunion d'urgence a été présidée par le Premier ministre Muhammad Shehbaz Sharif à la suite de l'attaque terroriste de Besham contre des ressortissants chinois travaillant sur le projet électrique de Dassu Hydel

    Citation

    La réunion a réuni les ministres fédéraux, le chef d'état-major de l'armée [COAS], les ministres en chef, les secrétaires en chef et les inspecteurs généraux de la police des provinces respectives pour discuter de l'attaque odieuse contre des civils innocents travaillant sur un projet de développement destiné à contribuer à la sécurité énergétique et hydrique. du Pakistan.

    Le Premier ministre a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes innocentes de l'attaque et leur a assuré que les auteurs de cet acte barbare seraient rapidement traduits en justice.

    Le Premier ministre a souligné le lien de fraternité durable entre les peuples du Pakistan et de la Chine et a déclaré que la nation entière était attristée par la perte de vies chinoises. Le Premier ministre a apprécié l'empressement avec lequel les forces de l'ordre et les habitants ont répondu à l'attaque, sauvant de nombreuses vies précieuses qui auraient pu être perdues. Le Premier ministre a ordonné qu'une enquête conjointe approfondie soit menée, en utilisant toutes les ressources de l'État.

    Le Premier ministre a déclaré : « Le terrorisme est une menace transnationale qui a été instrumentalisée par les ennemis du Pakistan pour entraver le progrès et le développement du Pakistan. Les actes visant l’amitié pakistano-chinoise visent en particulier à créer une méfiance entre les deux frères de fer.» Les participants à la réunion ont exprimé leur engagement résolu à éradiquer complètement le terrorisme du pays.

    Les participants ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux sanctuaires disponibles pour les terroristes à travers les frontières et ont souligné la nécessité d'une approche régionale pour lutter contre le terrorisme.

    Au cours de la réunion, le COAS a réitéré la détermination des forces armées à éliminer le fléau du terrorisme qui frappe le pays. Le COAS a déclaré que le pays avait mené avec détermination la guerre contre le terrorisme au cours des deux dernières décennies et avait vaincu les desseins néfastes des adversaires du Pakistan.

    Notant la récente recrudescence des incidents terroristes, le COAS a fait remarquer que les ennemis du Pakistan avaient une fois de plus sous-estimé la résilience et le courage de l'État et du peuple pakistanais. Il a déclaré : « nous lutterons contre le terrorisme jusqu'à ce que tous les terroristes qui jettent un mauvais œil sur le Pakistan, son peuple et ses invités soient éliminés ; nous ne négligerons aucun effort pour garantir que tous les citoyens étrangers, en particulier les ressortissants chinois, qui contribuent à la prospérité du Pakistan, soient en sécurité au Pakistan. Nous combattrons le terrorisme de toutes nos forces, jusqu’au bout.»

    La réunion s'est terminée avec la réaffirmation de la détermination des participants à lutter de manière globale contre le terrorisme en utilisant toutes les ressources dont dispose l'État. /deepl

    une pièce sur daesh-khorasan, le district de Shangla étant limitrophe de Swat.

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  5. (rfi 27.03)

    La France va aider le Brésil à développer la propulsion nucléaire sur ses sous-marins, dit Emmanuel Macron

    Publié le : 27/03/2024

    Le président Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi 27 mars que la France allait aider le Brésil à développer la propulsion nucléaire sur de prochains sous-marins tout en assurant respecter les engagements « de non-prolifération ». « Je souhaite que nous ouvrions le chapitre pour de nouveaux sous-marins (...), que nous regardions en face la propulsion nucléaire en étant parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération », a-t-il lancé lors de la mise à l'eau d'un sous-marin franco-brésilien à propulsion conventionnelle à Itaguai, près de Rio. « Vous le voulez, la France sera à vos côtés », a-t-il ajouté./fin

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  6. Il y a 14 heures, Titus K a dit :

    This is Afghanistan. Alexander the Great tried to conquer this country, then Ghenghis Khan, then the British, now Russia. But Afghan people fight hard, they never be defeated.
    Ancient enemy make prayer about these people. Do you wish to hear ?
    Very good. It says:
    "May God deliver us from the venom of the cobra, teeth of the tiger, and the vengeance of the Afghans."
    Understand what this means?

    That you guys don't take any shit.

     

    heu… « Retour vers le futur »? :biggrin:

  7. #AQAP

    Il y a 15 jours décédait l’Émir d’AQAP, Khaled Batarfi (un saoudien):

    Et aujourd’hui c’est le jour de Khaled Mohammed Salahaldin Zidane, au Yémen, fils de Sayf al-Adl Émir d’Al-Qaida (hébergé/réfugié en Iran)

    Une nouvelle importante, @anbajassim rapporte que Khaled Muhammad Salahuddin Zidane, le fils de Sayf al-Adel, qui serait le chef d'AQ, est décédé des suites des blessures subies lors de l'incendie de sa maison.

    Khaled avait été récemment envoyé au Yémen pour coordonner les activités d'AQAP. Il y a une semaine, @anbajassim a rapporté que des rumeurs circulaient sur la mort de Khaled dans un accident.

    Il s'agit du deuxième décès important qui touche AQAP après celui de Batarfi.
     

    … l’accident bête, la loi des séries…

    Le nouveau chef d’AQAP est désormais Saad ben Atef al-Awlaki. Un Yéménite.

  8. Il y a 3 heures, Titus K a dit :

    8 sous marins à la mer pour une photo de famille :

    western-naval-command-of-indian-navy-showestern-naval-command-of-indian-navy-showestern-naval-command-of-indian-navy-showestern-naval-command-of-indian-navy-sho

    (theprint, 24 mars 2024)

    L'Inde déploie 11 sous-marins, une première en près de trois décennies

    [g**trad] Ce déploiement par la marine indienne vendredi contraste fortement avec l'histoire des sous-marins des deux dernières décennies, qui a vu le bras touché par une diminution des effectifs, des accidents et des radiations.


    New Delhi : Marquant une étape importante pour la Marine en trois décennies, l'Inde a déployé vendredi simultanément 11 sous-marins conventionnels pour des opérations, a appris ThePrint.

    Ce déploiement contraste fortement avec l'histoire des sous-marins des deux dernières décennies, qui a vu le service touché par une diminution de sa force, des accidents et des radiations.

    « C’est effectivement une étape importante pour nous. Depuis que j’ai rejoint la Marine, je n’ai pas vu un déploiement simultané aussi important. Cela était essentiellement dû au fait que nous n’avions pas beaucoup de sous-marins en opération et que la force de la flotte a été affectée par plusieurs rénovations ou réparations en cours », a déclaré à ThePrint une source qui a plus de 25 ans de service.

    Des sources au sein de l’establishment de la défense ont déclaré que la dernière fois que la branche sous-marine indienne a atteint son apogée, c’était au début des années 90, lorsque la marine disposait de 8 sous-marins de classe Kilo, de quatre HDW et de quatre Foxtrot d’origine russe.

    « Depuis, le service sous-marin a été vraiment touché. Même la livraison des sous-marins Scorpène a été retardée », a indiqué une autre source.

    Actuellement, l’Inde exploite 16 sous-marins conventionnels, dont cinq de classe Scorpène (français), quatre HDW (allemands) et sept de classe Kilo (russe). Une classe Scorpène supplémentaire doit encore être mise en service.

    Même si l’Inde exploitera à terme 17 sous-marins conventionnels l’année prochaine, des sources ont souligné que cela ne serait que sur papier.

    « Ce qui est important, c'est la disponibilité opérationnelle. Les sous-marins Scorpène sont flambant neufs, leur taux de disponibilité est donc bien plus élevé. Viennent ensuite les HDW allemands, qui restent les plus fiables et les plus performants. Ces sous-marins dureront encore 10 à 15 ans », a déclaré la deuxième source, expliquant les problèmes auxquels la Marine continue de faire face avec sa flotte de sous-marins.

    La source a ajouté que, alors que l’Inde disposait initialement de 10 sous-marins de classe Kilo, il ne lui en reste plus que sept désormais.

    « Les Kilos sont très bons mais leur taux de disponibilité est en baisse. Ils ont subi des mises à niveau mais ne pourront pas durer aussi longtemps que les HDW. En effet, la plupart d’entre eux ont été mis en service dans les années 1980 et l’un d’entre eux a déjà été mis hors service. Le second a été réaménagé et donné au Myanmar. Le troisième était en fait neuf, mais nous l'avons perdu en 2013 dans un accident", a indiqué la source.

    Cela signifie que le service sous-marin continuera à faire face à des turbulences.

    L'Inde va acquérir trois sous-marins supplémentaires de classe Scorpène, ont indiqué des sources, ajoutant que cela prendrait du temps pour la signature effective des contrats et la livraison.

    La proposition de la Marine d’acquérir six sous-marins plus avancés et dotés d’une meilleure technologie a déjà été retardée de plus d’une décennie, et la probabilité que le premier soit livré d’ici 2030 est mince, ont indiqué des sources à ThePrint./g**trad

     

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  9. spacer.png

    Le MV Ruen et son équipage étaient aux mains de pirates Somaliens depuis décembre 2023. Le 16.03.24, « tarpon » des MARCOS (cdos marine Vishnous) depuis un c-17 IAF. Au premier plan: frégate INS Kolkata (un drone hale, un p-8i, et une corvette étaient aussi dans la boucle)

    Bilan: Équipage du Ruen sauf; pirates capturés (la libération avait été négociée, certes). L’opé s’est déroulée à 260 Nm des côtes Somaliennes, et à 1400 Nm des côtes Indiennes.

    Un peu de vidéos X, pour les amateurs…

    https://twitter.com/iaf_mcc/status/1769322982886060431?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w

    Dans une remarquable démonstration de #Jointness & #Integration, un avion C-17 de l'IAF a effectué un largage aéroporté de précision de deux bateaux de combat Rubberised Raiding Craft (CRRC), avec des MARCOS de la marine indienne en mer d'Arabie, en soutien à l'opération anti-piraterie en cours Sankalp.

    https://twitter.com/sidhant/status/1769038923475603623?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w

    First Pictures: Indian Navy's INS Kolkata intercepts pirate ship Ruen, compelling all 35 pirates to surrender & ensuring the safe evacuation of 17 crew members in a 40-hour operation.

     

    (ndtv, 15.02)

    L'Amiral R Hari Kumar (CEMM) annonce que 12 navires de l’IN sont déployés en mer d'Oman, dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie. À ce jour le plus grand déploiement de l’IN dans ces eaux.

    Les navires de l’IN surveillent le lancement de missiles balistiques antinavires et de missiles de croisière et se tiennent prêts à les intercepter [au Barak 8 (SAM), équipant les Kolkata et les Visakhapatnam si nécessaire (…) [ou au moyen] de canons automatisés à réaction rapide et à cadence de tir élevée. Ces canons sont conçus pour intercepter les drones maritimes entrants à courte distance.

    Néanmoins, pas d’interception déclarée à ce jour.

    12 navires, ça commence à faire: on change de paradigme – tant en terme de mission, qu’en nombre de vaisseaux engagés, et zones géographiques de déploiement – par rapport à l’opération Sankalp « initiale », lancée en juin2019 en mer d’Oman, et qui visait à assurer la sécurité des navires battant pavillon indien transitant par Ormuz. C’était une mission anti-piraterie, quoi.

    Au 16.03: bilan des opérations IN

    spacer.png

    moins le tarpon du 15.03, non indiqué, et auquel il faut au moins ajouter au 20.03

    https://twitter.com/timesofindia/status/1770508100396802363?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w

     

    Et y sont où les Chinois? À part le Xian Yang Hong 03

    spacer.png

    qui est de toutes façons marqué à la culotte par un Scorp, pardon: un Kalvari

    En tous cas les Indiens marquent leur « zone d’influence  » revendiquée (pour ne pas dire « leur territoire »)

  10. il y a 24 minutes, Wallaby a dit :

    (..) La distinction entre "Daesh qui massacrent des civils" et Daech/État islamique qui se bat présumément à la loyale contre des cibles militaires (…)

    non non, la distinction est entre ceux-là, et ceux (les bataillons Tchétchènes dont on parle) qui n’ont rien à voir avec daesh, n’ayant pas fait allégeance, mais qui certes se battent – selon « les lois de la guerre » – contre un ennemi commun: l’armée russe.

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  11. Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

    Certains Tchétchènes se battant aux côtés de l'armée ukrainienne étaient qualifiés de djihadistes modérés (avec le problème de ce que veut dire "djihadiste modéré") dans le journal 20 minutes (…)

    Non non, ce n’est pas un problème de sémantique.

    Le problème c’est que dans ton msg précédent, celui que j’ai cité, tu amalgames (du moins y es-tu très tendancieux dans ta comparaison) des combattants Tchétchènes se fritant «  les troupes syriennes et leur allié russe (…) [et] n’ayant fait allégeance ni à Al-Q ni à Daesh » [20minutes-Monitor, ta source], et qui aujourd’hui (si ce sont les mêmes) se battent en Ukraine contre l’armée Russe,

    avec des gusses de Daesh qui massacrent des civils dans une discothèque à Moscou. Ou Paris (2015), ou encore Istanbul (2017).
    Je vois pas le rapport.

     

    Mais merci pour ton lien 20minutes-Monitor, il m’a intéressé.

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  12. il y a une heure, Ciders a dit :

    (…) Sinon, il y a l'option de la corruption et des reventes d'équipements par les unités régulières russes sur le marché noir. Ou le vol par des éléments extérieurs.

    Ah oui, je reconnais que c’est effectivement plus simple que ça:

    spacer.png

    Edit

    1/ je rappelle à toute fin que personne ne confirme qu’il s’agit d’isis-K, à Moscou

    2/ Rien ne dit qu’on trouve dans les « zones tribales » les flingues dont vous parlez au dessus. Ont-ils équipé l’ANA? Ou bien l’armée Pakistanaise?

    3/ Le poste frontière illustré ci-dessus, contrôlé par les Taliban, n’est pas le plus indiqué pour (l’éventuelle) contrebande de daesh. Mais il y a d’autres passages, toujours au Badakhshan, peut-être Ishkashim, ou alors dans le corridor de Wakan (ex. Hargus pass). Les Taliban ne contrôlent pas toute la province, qui est tadjike ethique, c’est à dire « résistante ».

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  13. Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

    J'apporte des informations qui indiquent que les djihadistes présents aux côtés de l'armée ukrainienne sont des Tchétchènes et n'ont a priori pas de lien avec les djihadistes en cause dans l'attentat de Moscou qui (…)

    Permets-tu?

    J'apporte des informations qui indiquent que les [soldats du bataillon Sheikh Mansour, de l’armée de la République Tchétchène d’Itchkérie] présents aux côtés de l'armée ukrainienne sont des Tchétchènes et n'ont a priori pas de lien avec les [terroristes] en cause dans l'attentat de Moscou qui (…)

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  14. il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

    Le réseau Haqqani allié des Talibans est un ancien allié des États-Unis financé par la CIA.

    C’est l´ISI – en exclusivité – qui distribuait le pognon américain. ISI « faiseurs de rois » en Afghanistan. Certes, les Haqqani ont longtemps fait figure d’ « agents du Pakistan ». Je crois que ce n’est plus tout à fait le cas.

    Aujourd’hui, la tête de Sirajuddin Haqqani, ministre de l’intérieur Afghan, est mise à prix 5 millions de $ par les US.

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  15. Le 19/03/2024 à 13:48, HK a dit :

    (…)

    Barracuda_NL_specs.png

    À l'avant de cette maquette ajourée du Black Sword, vous pouvez voir un cylindre gris, qui est le sonar de la proue. Les tubes blancs sont les tubes lance-torpilles [il en manque 1]. La partie rouge derrière les tubes est la chambre du tube de proue. Elle n'est donc pas aussi haute que celle de la classe Walrus. Au-dessus se trouvent les emménagements (en jaune). Les cubes orange en bas sont les batteries qui se trouvent dans la salle des batteries. La partie verte sur le pont supérieur semble être le centre de commandement. Plus à l'arrière, on peut voir une partie de la salle des machines (beige) et le moteur électrique (violet). Il n'y a pas de pumpjet, mais l'hélice est dessinée ici. (extrait d’un des articles cités par Titus K)

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