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corlobe.tk apporte des précisions (via un site spécialisé.br)
Le Brésil négocie un accord avec la France sur le combustible nucléaire des sous-marins
La palais d’Itamaraty (ministère brésilien des affaires étrangères) a déclaré vendredi 22 que le gouvernement brésilien est en pourparlers avec la France pour que le pays européen puisse coopérer même dans la partie combustible nucléaire du sous-marin « Álvaro Alberto », en cours de développement dans le cadre de Prosub (le programme brésilien de sous-marins)…
Citation…
« Concernant le premier point [de la question], le combustible nucléaire [du sous-marin] et la coopération que la France pourrait avoir dans ce domaine, nous pensons que c’est un domaine dans lequel il y a peut-être eu des résistances dans le passé, mais aujourd’hui il y a des discussions. sur cette possibilité : que la France coopère avec nous même dans ce domaine, à la lumière de l’énergie nucléaire, du combustible nucléaire », a déclaré l’ambassadrice Maria Luisa Escorel de Moraes, secrétaire pour l’Europe et l’Amérique du Nord au palais d’Itamaraty.
Cette déclaration a été faite par l’ambassadeur, en réponse à une question du quotidien Folha de São Paulo, lors d’un point de presse tenu au ministère des Affaires étrangères, à Brasilia, pour détailler certains aspects de la visite au Brésil du président français, Emmanuel Macron, la semaine prochaine.
"Oui, c’est un sujet stratégique, sensible, délicat, mais oui : les deux pays en parlent aussi", a ajouté le diplomate.
Prosub fait partie d’un accord de partenariat stratégique signé entre la France et le Brésil en 2008, qui prévoit la construction de quatre sous-marins conventionnels (dont deux sont prêts) et d’un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire, nommé « Álvaro Alberto ».
L’information selon laquelle les Français seraient prêts à coopérer même sur la partie combustible nucléaire du navire « Álvaro Alberto » représente un changement de position de Paris, avec de possibles implications géopolitiques. En effet, l’accord signé en 2008 avec la France prévoyait « un soutien français à long terme pour la conception et la construction de la partie non nucléaire du sous-marin ».
En pratique, jusqu’à présent, cela a contribué à la conception de la coque du sous-marin à propulsion nucléaire – mais pas à la technologie permettant d’accueillir le réacteur (que le Brésil sait fabriquer) à l’intérieur de la coque et de le connecter et de fournir de l’énergie. pour la propulsion. .
Les négociations sur la question sont délicates car les États-Unis s’opposent à la vente d’équipements et au transfert de savoir-faire qui conduiraient à un scénario dans lequel le Brésil obtiendrait la capacité d’exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire.
La principale différence entre un navire conventionnel et un navire nucléaire réside dans l’autonomie et la durée pendant laquelle il peut rester immergé, ce qui rend la détection difficile. Alors que les sous-marins conventionnels doivent remonter périodiquement à la surface, il n’y a pratiquement aucune limite de temps pour les sous-marins nucléaires (à l’exception uniquement des besoins de l’équipage lui-même).
Aujourd’hui, seuls les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – les États-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni – et l’Inde, qui n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), disposent de cette technologie. Ils ont tous des bombes atomiques.
Bien que le sous-marin à propulsion nucléaire soit une priorité pour le gouvernement brésilien, le projet avance lentement, parce que le Brésil a besoin de plus de savoir-faire et d’équipements de la part de la France et parce qu’il existe une incohérence budgétaire.
En octobre de l’année dernière, Folha a révélé que le chef d’état-major français, le général de brigade Fabien Mandon, s’était rendu à Brasilia le mois précédent pour participer à une réunion avec l’amiral Petrônio Aguiar, directeur général du développement nucléaire de la Marine. L’objectif était de discuter des termes d’un complément à l’accord pour la construction du sous-marin à propulsion nucléaire.
Dans cet accord complémentaire, le Brésil négocie, entre autres sujets, pour acheter à la France des équipements pour la turbine et le générateur, qui utiliseraient l’énergie générée par le réacteur et ne sont pas fabriqués dans le pays.
Macron arrivera à Belém demain mardi pour une visite de trois jours au Brésil.
Accompagné du président Lula, il passe également par Itaguaí, où il assistera à la cérémonie de lancement du sous-marin conventionnel Tonelero, également construit dans le cadre de Prosub.
Source : Poder Naval (Brésil)
(…) L’information selon laquelle les Français seraient prêts à coopérer même sur la partie combustible nucléaire du navire « Álvaro Alberto » représente un changement de position de Paris, avec de possibles implications géopolitiques.
(…) Les négociations sur la question sont délicates car les États-Unis s’opposent à la vente d’équipements et au transfert de savoir-faire qui conduiraient à un scénario dans lequel le Brésil obtiendrait la capacité d’exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire.
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verbatim Macron via opex360:
« Les grandes puissances pacifiques que sont le Brésil et la France doivent acter que dans un monde de plus en plus désorganisé, il nous faut parfois savoir tenir le langage de la fermeté pour protéger la paix », a en effet affirmé le locataire de l’Élysée.
Quant au SNA que le Brésil entend construire, M. Macron a dit souhaiter que « nous regardions en face la propulsion nucléaire en étant parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération ». Et d’ajouter : « Ce cadre existe, est possible. Vous le voulez. La France sera à vos côtés ».
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Le 26/03/2024 à 17:52, rendbo a dit :
@fraisedesboisla seconde, je t'accorde le bénéfice du doute, elle est bonne aussi !
elle est involontaire surtout: doublon doublé d’1 bug de connexion: papossib’ d’éditer. mes excuses.
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Il y a 7 heures, Patrick a dit :
Précédemment la France fournissait l'aide sur la coque mais pas sur le réacteur.
J'imagine que les brésiliens font face à des difficultés?
Pourquoi serait-ce le cas? On tourne avec du LEU dans les K-15 et futur K-22.
Propos du PR, dans son discours à l’occasion du lancement du S-42 Tonelero, 3e de la classe Riachuelo. À partir de 01:25:00
(merci @Benji10)
À propos du SNA Brésilien j’en étais resté là:
Brésil : un intérêt ancien
CitationEnfin, pour terminer ce tour d’horizon de la propulsion nucléaire chez les États non-dotés d’armes nucléaires, il est intéressant de s’attarder sur le cas brésilien. Ayant développé un programme nucléaire civil dans les années 1950 au travers du programme « Atoms for Peace », Brasilia tente brièvement de militariser ce programme dans les années 1970 et 1980, dans le double contexte d’une junte militaire au pouvoir et d’une rivalité croissante avec l’Argentine113. Si les ambitions de développer un programme nucléaire militaire s’arrêtent dans les années 1990 avec la signature du traité de Tlateloloco en 1994 (qui fait de l’Amérique du Sud une zone exempte d’armes nucléaires) puis du TNP en 1998, l’objectif de développer la propulsion nucléaire navale est quant à lui maintenu, en s’appuyant sur une maîtrise croissante du cycle du combustible114. L’armée brésilienne justifie le besoin d’un sous-marin à propulsion nucléaire par la nécessité de surveiller efficacement la côte brésilienne, lieu de résidence d’une majorité de la population et des puits de pétrole brésiliens115
Ce projet s’inscrit également dans une démarche de développement de sous-marins conventionnels, avec l’aide de la France. Signé en 2008 entre Paris et Brasilia, le programme de sous-marins (PROSUB) vise à la construction de quatre sous-marins à propulsion diesel-électrique, la classe Riachuelo, dérivé du Scorpène et dont le premier a été mis en service en 2022116, ainsi que d’un sous-marin à propulsion nucléaire (SN-10). Ce dernier devrait toutefois être uniquement conçu par la Marine brésilienne et l’industriel brésilien Itaguaí Construções Navais, l’apport français se limitant à une influence sur le choix du combustible (uranium faiblement enrichi, comme les SNA et SNLE français), le design de la coque117, et une acquisition de capacités techniques au travers de la fabrication conjointe de la classe Riachuelo. Cet accord exclut officiellement toute implication française sur les parties nucléaires du sous-marin, bien que des échanges aient probablement lieu à très haut niveau118. Ce développement indigène du réacteur, dont l’assemblage du prototype à terre n’a débuté qu’en 2020119, semble expliquer en partie les retards du programme. L’objectif est désormais d’achever le réacteur nucléaire en 2027, et le sous-marin d’ici 2033.
notes
113. V. Narang, Seeking the Bomb: Strategies of Nuclear Proliferation, Princeton, Princeton University Press, 2022, p. 100 et suivantes.
114. D. Rocha, « Les maîtres silencieux des océans. Les enjeux stratégiques et de non-prolifération des sous-marins à propulsion nucléaire en Australie et au Brésil », Institut d’études de stratégie et de défense, janvier 2023.
115. L. Rodriguez, « Brazil Moves Closer to Developing a Nuclear-Powered Submarine », CSIS, 13 juillet 2022, disponible sur : nuclearnetwork.csis.org.
116. P. Chapleau, « Le sous-marin brésilien Riachuelo de type Scorpène mis en service », Ouest-France, 2 septembre 2022, disponible sur : lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr.
117. Le design du SNA brésilien aurait ainsi été approuvé en la présence d’autorités françaises. Voir X. Vavasseur, « Brazil’s Nuclear-Powered Submarine Project SN-BR Making Progress », Naval News, 6 décembre 2021, disponible sur : www.navalnews.com.
118. « Le Brésil en négociations avec la France pour son sous-marin nucléaire », Le Marin, 25 octobre 2023, disponible sur : lemarin.ouest-france.fr.
119. A. Galante, « Marinha inicia montagem de reator do prototipo de propulsao nuclear em Aramar », Poder Naval, 21 octobre 2020, disponible sur : www.naval.com.br.
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6 ressortissants chinois ont été tués et de nombreux autres blessés dans un attentat suicide contre un bus transportant des Chinois dans le quartier de Bisham du district de Shangla, province de Khyber Pakhtunkhwa.
*Bureau du Premier ministre* - Islamabad - 27 mars 2024:
Une réunion d'urgence a été présidée par le Premier ministre Muhammad Shehbaz Sharif à la suite de l'attaque terroriste de Besham contre des ressortissants chinois travaillant sur le projet électrique de Dassu Hydel…
Citation… La réunion a réuni les ministres fédéraux, le chef d'état-major de l'armée [COAS], les ministres en chef, les secrétaires en chef et les inspecteurs généraux de la police des provinces respectives pour discuter de l'attaque odieuse contre des civils innocents travaillant sur un projet de développement destiné à contribuer à la sécurité énergétique et hydrique. du Pakistan.
Le Premier ministre a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes innocentes de l'attaque et leur a assuré que les auteurs de cet acte barbare seraient rapidement traduits en justice.
Le Premier ministre a souligné le lien de fraternité durable entre les peuples du Pakistan et de la Chine et a déclaré que la nation entière était attristée par la perte de vies chinoises. Le Premier ministre a apprécié l'empressement avec lequel les forces de l'ordre et les habitants ont répondu à l'attaque, sauvant de nombreuses vies précieuses qui auraient pu être perdues. Le Premier ministre a ordonné qu'une enquête conjointe approfondie soit menée, en utilisant toutes les ressources de l'État.
Le Premier ministre a déclaré : « Le terrorisme est une menace transnationale qui a été instrumentalisée par les ennemis du Pakistan pour entraver le progrès et le développement du Pakistan. Les actes visant l’amitié pakistano-chinoise visent en particulier à créer une méfiance entre les deux frères de fer.» Les participants à la réunion ont exprimé leur engagement résolu à éradiquer complètement le terrorisme du pays.
Les participants ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux sanctuaires disponibles pour les terroristes à travers les frontières et ont souligné la nécessité d'une approche régionale pour lutter contre le terrorisme.
Au cours de la réunion, le COAS a réitéré la détermination des forces armées à éliminer le fléau du terrorisme qui frappe le pays. Le COAS a déclaré que le pays avait mené avec détermination la guerre contre le terrorisme au cours des deux dernières décennies et avait vaincu les desseins néfastes des adversaires du Pakistan.
Notant la récente recrudescence des incidents terroristes, le COAS a fait remarquer que les ennemis du Pakistan avaient une fois de plus sous-estimé la résilience et le courage de l'État et du peuple pakistanais. Il a déclaré : « nous lutterons contre le terrorisme jusqu'à ce que tous les terroristes qui jettent un mauvais œil sur le Pakistan, son peuple et ses invités soient éliminés ; nous ne négligerons aucun effort pour garantir que tous les citoyens étrangers, en particulier les ressortissants chinois, qui contribuent à la prospérité du Pakistan, soient en sécurité au Pakistan. Nous combattrons le terrorisme de toutes nos forces, jusqu’au bout.»
La réunion s'est terminée avec la réaffirmation de la détermination des participants à lutter de manière globale contre le terrorisme en utilisant toutes les ressources dont dispose l'État. /deepl
une pièce sur daesh-khorasan, le district de Shangla étant limitrophe de Swat.
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La France va aider le Brésil à développer la propulsion nucléaire sur ses sous-marins, dit Emmanuel Macron
Publié le : 27/03/2024
Le président Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi 27 mars que la France allait aider le Brésil à développer la propulsion nucléaire sur de prochains sous-marins tout en assurant respecter les engagements « de non-prolifération ». « Je souhaite que nous ouvrions le chapitre pour de nouveaux sous-marins (...), que nous regardions en face la propulsion nucléaire en étant parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération », a-t-il lancé lors de la mise à l'eau d'un sous-marin franco-brésilien à propulsion conventionnelle à Itaguai, près de Rio. « Vous le voulez, la France sera à vos côtés », a-t-il ajouté./fin
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Il y a 4 heures, rendbo a dit :
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Il y a 4 heures, rendbo a dit :
oh non, une empreinte ridicule avec des batteries anti missiles et les quartiers de vie, sans doute plutôt opérées par les troupes "loyales" au gouvernement, donc à l'AS/EAU/(nous?)
Je suppose que si c’était possible on l’aurait fait.
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il y a une heure, rendbo a dit :
oh non, une empreinte ridicule avec des batteries anti missiles et les quartiers de vie, sans doute plutôt opérées par les troupes "loyales" au gouvernement, donc à l'AS/EAU/(nous?)
On pourrait pas le faire depuis Djibouti?
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Il y a 14 heures, Titus K a dit :
This is Afghanistan. Alexander the Great tried to conquer this country, then Ghenghis Khan, then the British, now Russia. But Afghan people fight hard, they never be defeated.
Ancient enemy make prayer about these people. Do you wish to hear ?
Very good. It says:
"May God deliver us from the venom of the cobra, teeth of the tiger, and the vengeance of the Afghans."
Understand what this means?That you guys don't take any shit.
heu… « Retour vers le futur »?
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il y a une heure, rendbo a dit :
(…) Est ce qu'on ne pourrait pas placer un premier rideau défensif au sol dans cette zone ?
boots on the ground?
je l’sens pas
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#AQAP
Il y a 15 jours décédait l’Émir d’AQAP, Khaled Batarfi (un saoudien):
Et aujourd’hui c’est le jour de Khaled Mohammed Salahaldin Zidane, au Yémen, fils de Sayf al-Adl Émir d’Al-Qaida (hébergé/réfugié en Iran)
Une nouvelle importante, @anbajassim rapporte que Khaled Muhammad Salahuddin Zidane, le fils de Sayf al-Adel, qui serait le chef d'AQ, est décédé des suites des blessures subies lors de l'incendie de sa maison.
Khaled avait été récemment envoyé au Yémen pour coordonner les activités d'AQAP. Il y a une semaine, @anbajassim a rapporté que des rumeurs circulaient sur la mort de Khaled dans un accident.
Il s'agit du deuxième décès important qui touche AQAP après celui de Batarfi.
… l’accident bête, la loi des séries…
Le nouveau chef d’AQAP est désormais Saad ben Atef al-Awlaki. Un Yéménite.
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Il y a 3 heures, Titus K a dit :
L'Inde déploie 11 sous-marins, une première en près de trois décennies
[g**trad] Ce déploiement par la marine indienne vendredi contraste fortement avec l'histoire des sous-marins des deux dernières décennies, qui a vu le bras touché par une diminution des effectifs, des accidents et des radiations.
New Delhi : Marquant une étape importante pour la Marine en trois décennies, l'Inde a déployé vendredi simultanément 11 sous-marins conventionnels pour des opérations, a appris ThePrint.Ce déploiement contraste fortement avec l'histoire des sous-marins des deux dernières décennies, qui a vu le service touché par une diminution de sa force, des accidents et des radiations.
« C’est effectivement une étape importante pour nous. Depuis que j’ai rejoint la Marine, je n’ai pas vu un déploiement simultané aussi important. Cela était essentiellement dû au fait que nous n’avions pas beaucoup de sous-marins en opération et que la force de la flotte a été affectée par plusieurs rénovations ou réparations en cours », a déclaré à ThePrint une source qui a plus de 25 ans de service.
Des sources au sein de l’establishment de la défense ont déclaré que la dernière fois que la branche sous-marine indienne a atteint son apogée, c’était au début des années 90, lorsque la marine disposait de 8 sous-marins de classe Kilo, de quatre HDW et de quatre Foxtrot d’origine russe.
« Depuis, le service sous-marin a été vraiment touché. Même la livraison des sous-marins Scorpène a été retardée », a indiqué une autre source.
Actuellement, l’Inde exploite 16 sous-marins conventionnels, dont cinq de classe Scorpène (français), quatre HDW (allemands) et sept de classe Kilo (russe). Une classe Scorpène supplémentaire doit encore être mise en service.
Même si l’Inde exploitera à terme 17 sous-marins conventionnels l’année prochaine, des sources ont souligné que cela ne serait que sur papier.
« Ce qui est important, c'est la disponibilité opérationnelle. Les sous-marins Scorpène sont flambant neufs, leur taux de disponibilité est donc bien plus élevé. Viennent ensuite les HDW allemands, qui restent les plus fiables et les plus performants. Ces sous-marins dureront encore 10 à 15 ans », a déclaré la deuxième source, expliquant les problèmes auxquels la Marine continue de faire face avec sa flotte de sous-marins.
La source a ajouté que, alors que l’Inde disposait initialement de 10 sous-marins de classe Kilo, il ne lui en reste plus que sept désormais.
« Les Kilos sont très bons mais leur taux de disponibilité est en baisse. Ils ont subi des mises à niveau mais ne pourront pas durer aussi longtemps que les HDW. En effet, la plupart d’entre eux ont été mis en service dans les années 1980 et l’un d’entre eux a déjà été mis hors service. Le second a été réaménagé et donné au Myanmar. Le troisième était en fait neuf, mais nous l'avons perdu en 2013 dans un accident", a indiqué la source.
Cela signifie que le service sous-marin continuera à faire face à des turbulences.
L'Inde va acquérir trois sous-marins supplémentaires de classe Scorpène, ont indiqué des sources, ajoutant que cela prendrait du temps pour la signature effective des contrats et la livraison.
La proposition de la Marine d’acquérir six sous-marins plus avancés et dotés d’une meilleure technologie a déjà été retardée de plus d’une décennie, et la probabilité que le premier soit livré d’ici 2030 est mince, ont indiqué des sources à ThePrint./g**trad
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ahem, « les Taliban ont changé » huhu
Audio du commandeur des croyants, l’Émir Akhundzada depuis Kandahar (sous-titres en anglais):
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Le MV Ruen et son équipage étaient aux mains de pirates Somaliens depuis décembre 2023. Le 16.03.24, « tarpon » des MARCOS (cdos marine Vishnous) depuis un c-17 IAF. Au premier plan: frégate INS Kolkata (un drone hale, un p-8i, et une corvette étaient aussi dans la boucle)
Bilan: Équipage du Ruen sauf; pirates capturés (la libération avait été négociée, certes). L’opé s’est déroulée à 260 Nm des côtes Somaliennes, et à 1400 Nm des côtes Indiennes.
Un peu de vidéos X, pour les amateurs…
https://twitter.com/iaf_mcc/status/1769322982886060431?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w
Dans une remarquable démonstration de #Jointness & #Integration, un avion C-17 de l'IAF a effectué un largage aéroporté de précision de deux bateaux de combat Rubberised Raiding Craft (CRRC), avec des MARCOS de la marine indienne en mer d'Arabie, en soutien à l'opération anti-piraterie en cours Sankalp.
https://twitter.com/sidhant/status/1769038923475603623?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w
First Pictures: Indian Navy's INS Kolkata intercepts pirate ship Ruen, compelling all 35 pirates to surrender & ensuring the safe evacuation of 17 crew members in a 40-hour operation.
L'Amiral R Hari Kumar (CEMM) annonce que 12 navires de l’IN sont déployés en mer d'Oman, dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie. À ce jour le plus grand déploiement de l’IN dans ces eaux.
Les navires de l’IN surveillent le lancement de missiles balistiques antinavires et de missiles de croisière et se tiennent prêts à les intercepter [au Barak 8 (SAM), équipant les Kolkata et les Visakhapatnam si nécessaire (…) [ou au moyen] de canons automatisés à réaction rapide et à cadence de tir élevée. Ces canons sont conçus pour intercepter les drones maritimes entrants à courte distance.
Néanmoins, pas d’interception déclarée à ce jour.
12 navires, ça commence à faire: on change de paradigme – tant en terme de mission, qu’en nombre de vaisseaux engagés, et zones géographiques de déploiement – par rapport à l’opération Sankalp « initiale », lancée en juin2019 en mer d’Oman, et qui visait à assurer la sécurité des navires battant pavillon indien transitant par Ormuz. C’était une mission anti-piraterie, quoi.
Au 16.03: bilan des opérations IN
moins le tarpon du 15.03, non indiqué, et auquel il faut au moins ajouter au 20.03
https://twitter.com/timesofindia/status/1770508100396802363?s=12&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w
Et y sont où les Chinois? À part le Xian Yang Hong 03
qui est de toutes façons marqué à la culotte par un
Scorp, pardon: un KalvariEn tous cas les Indiens marquent leur « zone d’influence » revendiquée (pour ne pas dire « leur territoire »)
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il y a 24 minutes, Wallaby a dit :
(..) La distinction entre "Daesh qui massacrent des civils" et Daech/État islamique qui se bat présumément à la loyale contre des cibles militaires (…)
non non, la distinction est entre ceux-là, et ceux (les bataillons Tchétchènes dont on parle) qui n’ont rien à voir avec daesh, n’ayant pas fait allégeance, mais qui certes se battent – selon « les lois de la guerre » – contre un ennemi commun: l’armée russe.
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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :
Certains Tchétchènes se battant aux côtés de l'armée ukrainienne étaient qualifiés de djihadistes modérés (avec le problème de ce que veut dire "djihadiste modéré") dans le journal 20 minutes (…)
Non non, ce n’est pas un problème de sémantique.
Le problème c’est que dans ton msg précédent, celui que j’ai cité, tu amalgames (du moins y es-tu très tendancieux dans ta comparaison) des combattants Tchétchènes se fritant « les troupes syriennes et leur allié russe (…) [et] n’ayant fait allégeance ni à Al-Q ni à Daesh » [20minutes-Monitor, ta source], et qui aujourd’hui (si ce sont les mêmes) se battent en Ukraine contre l’armée Russe,
avec des gusses de Daesh qui massacrent des civils dans une discothèque à Moscou. Ou Paris (2015), ou encore Istanbul (2017).
Je vois pas le rapport.Mais merci pour ton lien 20minutes-Monitor, il m’a intéressé.
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il y a une heure, Ciders a dit :
(…) Sinon, il y a l'option de la corruption et des reventes d'équipements par les unités régulières russes sur le marché noir. Ou le vol par des éléments extérieurs.
Ah oui, je reconnais que c’est effectivement plus simple que ça:
Edit:
1/ je rappelle à toute fin que personne ne confirme qu’il s’agit d’isis-K, à Moscou
2/ Rien ne dit qu’on trouve dans les « zones tribales » les flingues dont vous parlez au dessus. Ont-ils équipé l’ANA? Ou bien l’armée Pakistanaise?
3/ Le poste frontière illustré ci-dessus, contrôlé par les Taliban, n’est pas le plus indiqué pour (l’éventuelle) contrebande de daesh. Mais il y a d’autres passages, toujours au Badakhshan, peut-être Ishkashim, ou alors dans le corridor de Wakan (ex. Hargus pass). Les Taliban ne contrôlent pas toute la province, qui est tadjike ethique, c’est à dire « résistante ».
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il y a 8 minutes, Patrick a dit :
(…) Ce qui renforcerait la piste ISIS-K mais n'expliquerait pas comment ils ont trimballé ça depuis là-bas.
la même route que l’héro, depuis le Badakhshan
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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :
J'apporte des informations qui indiquent que les
djihadistesprésents aux côtés de l'armée ukrainienne sont des Tchétchènes et n'ont a priori pas de lien avec lesdjihadistesen cause dans l'attentat de Moscou qui (…)Permets-tu?
J'apporte des informations qui indiquent que les [soldats du bataillon Sheikh Mansour, de l’armée de la République Tchétchène d’Itchkérie] présents aux côtés de l'armée ukrainienne sont des Tchétchènes et n'ont a priori pas de lien avec les [terroristes] en cause dans l'attentat de Moscou qui (…)
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 1 heure, Polybe a dit :Je ne met pas le reste sur la réaction des officiels russes, elle avait été parfaitement anticipée et décrite ici.
Par contre celle-ci m'amuse :
"Russian ultranationalists responded to the attack by reiterating typically xenophobic calls for anti-migrant policies, reflecting the growing tension in Russian society over the mistreatment of migrants and the impacts migrant disenfranchisement could have on expanding a viable recruitment base in Russia for Salafi-Jihadi groups."
On veut bien des migrants, mais que pour aller sur le front...
"Russian ultranationalists widely connected the attack to what they consider unfettered migration to Russia and the development of diaspora communities within Russia that they claim act as parallel societies.[24] Russian ultranationalists denied that their calls for stricter migration policies and the end of diaspora communities were ethnically motivated, and instead accused Ukraine and the West of selecting Tajik attackers specifically to foment further ethnic conflict within Russia.[25] The Russian ultranationalist community has made xenophobia and insecurities about Russia’s ethnic composition some of its key ideological principles and has increasingly used incidents involving migrants and non-ethnic Russian groups to express growing hostility towards non-ethnic Russians in Russia.[26] The ultranationalists’ attempts to frame the attack as a migration issue while warning against alleged Western attempts to foment ethnic tension are likely indicative of some awareness that further ethnic animosity could increase disenfranchisement and drive migrants towards various Salafi-Jihadi groups. Russia is currently conducting a force generation campaign that is alienating large numbers of migrants from economic and social life in Russia and making military service one of the few avenues for remaining in the country.[27] Russian force generation efforts and anti-migrant policies, an increasingly prominent ultranationalist movement that espouses xenophobic rhetoric, and an increasingly ultranationalist Kremlin that stresses the importance of Russian Orthodoxy in public life are likely further disenfranchising migrant communities and generating animosities that Salafi-Jihadi groups can exploit in recruitment efforts."
(…) Les responsables russes ont déclaré que les quatre auteurs du massacre de vendredi à Moscou semblaient être originaires du Tadjikistan, l'État le plus pauvre d'Asie centrale.
Plusieurs millions de travailleurs invités venus d'Asie centrale, notamment du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizistan, venus s'installer en Russie, constituent depuis longtemps un vivier de recrues pour les groupes militants islamistes. De nombreux combattants d’Asie centrale capturés en Syrie et en Irak sous le régime de l’État islamique ont déclaré avoir été exposés à des prédicateurs radicaux sur des chantiers de construction et dans des dortoirs d’ouvriers dans des villes russes.
Le nombre de travailleurs d'Asie centrale en Russie a augmenté au cours des deux dernières années en raison de la pénurie de main-d'œuvre provoquée par la guerre en Ukraine, où des centaines de milliers d'hommes russes ont été tués ou blessés, et beaucoup d'autres servent comme soldats, souvent après une mobilisation involontaire.
Les migrants d’Asie centrale parlent souvent peu ou pas de russe et sont vulnérables aux abus. La police russe effectue régulièrement des descentes dans leurs dortoirs et sur leurs lieux de travail, les pressant souvent de rejoindre l'armée russe en Ukraine.
«L'attitude des forces de l'ordre et des organes de l'État en Russie à l'égard de ces migrants contribue certainement dans une certaine mesure à leur radicalisation et à leur extrémisme. Cela provoque beaucoup de colère », a déclaré Kadyr Toktogulov, ancien ambassadeur du Kirghizistan à Washington. (…)- 2
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il y a 37 minutes, Wallaby a dit :
Le réseau Haqqani allié des Talibans est un ancien allié des États-Unis financé par la CIA.
C’est l´ISI – en exclusivité – qui distribuait le pognon américain. ISI « faiseurs de rois » en Afghanistan. Certes, les Haqqani ont longtemps fait figure d’ « agents du Pakistan ». Je crois que ce n’est plus tout à fait le cas.
Aujourd’hui, la tête de Sirajuddin Haqqani, ministre de l’intérieur Afghan, est mise à prix 5 millions de $ par les US.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 2 heures, Polybe a dit :(…) je trouve intéressant que la cible paraisse désormais être la Russie.
guère une surprise.
Lucas Webber, Riccardo Valle et Colin P. Clarke pour ForeignPolicy 2023.05.09
Les propagandistes de l’État islamique en Afghanistan s’emparent de la guerre entre la Russie et l’Ukraine
titre alternatif de l’article : L’État islamique a une nouvelle cible : la Russie
[ggtrad] La branche afghane du groupe capitalise sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine pour recruter, collecter des fonds et inciter à la violence.
Maintenant que les États-Unis ont quitté l’Afghanistan, la branche locale de l’État islamique se tourne vers un nouvel ennemi : la Russie. Peu de temps après le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, l'appareil central de propagande de l'État islamique a lancé une campagne médiatique axée sur l'Ukraine dans son bulletin hebdomadaire al-Naba sous le titre « Croisé contre les guerres des croisés », dans laquelle le groupe se délectait de l'échange mutuel. destruction de ses adversaires déclarés sur le continent européen. (…)
Citation(…) « Cette guerre sanglante qui a lieu aujourd’hui entre les croisés orthodoxes – la Russie et l’Ukraine – est un exemple du châtiment qui leur a été infligé et qui leur est à jamais collé. » Le conflit, affirme l’article, concerne le pouvoir et « une manifestation de la concurrence croissante entre l’Amérique et la Russie pour le contrôle des pays d’Europe de l’Est ». L’État islamique affirme que les « guerres de croisés contre les croisés » ne font que commencer, et l’article se termine par un appel : « Ô Allah, rends leurs guerres sanglantes et sème la discorde dans leurs cœurs ; déverse sur eux ta colère et ton tourment.
Suite à l’affaire al-Naba, les principaux organes de propagande de l’État islamique sont passés à d’autres sujets ; cependant, les groupes médiatiques pro-État islamique ont poursuivi le discours et ont continué à produire leur propre contenu. Au cours de l'été 2022, la branche afghane du groupe, connue sous le nom d'État islamique-Khorasan (EI-K), du nom d'une région historique qui englobait le nord-est de l'Iran, le sud du Turkménistan et le nord de l'Afghanistan, est devenue la principale voix sur la question russe. guerre en Ukraine et a commencé à diriger la campagne visant à capitaliser sur le conflit qui domine quotidiennement l’actualité mondiale.
La Russie est un ennemi familier des djihadistes sunnites et s’est retrouvée dans la ligne de mire de l’EI-K pour plusieurs raisons. Selon l’IS-K, les mains de Moscou sont couvertes de sang musulman, en particulier en Afghanistan, où l’héritage de la guerre soviéto-afghane qui a duré dix ans reste encore très présent. Les récits de l’IS-K soulignent fréquemment l’enchevêtrement historique de la Russie en Afghanistan et les relations actuelles avec les talibans, soulignant le lobbying exercé par Moscou sur les talibans pour accéder à l’Afghanistan, tandis qu’en retour, les talibans espèrent acquérir une reconnaissance et un soutien internationaux.
En outre, les tactiques brutales de l’armée russe dans les multiples guerres de Tchétchénie et sa campagne contre-insurrectionnelle de la terre brûlée dans le Caucase signifient qu’il n’y a pas d’amour perdu pour la Russie. L’aide continue du Kremlin au célèbre dictateur Bashar al-Assad en Syrie, où le soutien aérien russe a ciblé les bastions sunnites pendant la longue guerre civile, renforce l’image de la Russie comme un ennemi digne d’intérêt sur lequel se concentrer. Pris ensemble, ces facteurs font de la Russie une cible attractive pour la propagande de l’EI-K.
La Fondation al-Azaim pour la production médiatique de l’IS-K est une organisation innovante et avisée qui exploite de plus en plus les questions géopolitiques pour faire avancer son programme. Pour l’IS-K, les opérations terrestres dans la région du « Khorasan » et la guerre de l’information se complètent ; en tant que tel, le but de l’offensive médiatique d’al-Azaim est d’attiser la colère des musulmans face aux griefs sociopolitiques et économiques envers les gouvernements de leurs pays afin d’attirer des partisans. L’IS-K cherche également à attiser le sentiment anti-russe en raison de la guerre passée de Moscou en Afghanistan et de son soutien actuel au régime syrien, faisant appel aux musulmans qui voient la Russie comme une menace de longue date pour l’Islam.
Le premier message de l’IS-K mentionnant l’Ukraine a été publié par le groupe le 10 mars 2022, deux semaines seulement après le début du conflit. Le communiqué, publié à la suite d'une attaque dévastatrice menée par le groupe contre un sanctuaire chiite à Peshawar, au Pakistan, mentionne brièvement la guerre en Ukraine dans la dernière section du texte. Mais cette mention est importante, car elle avertit les musulmans combattant dans les deux camps que participer au conflit n’équivaut pas à participer au jihad. De cette manière, l’IS-K vise à délégitimer les luttes d’autres organisations djihadistes comme étant non islamiques, sanctionnant ainsi sa propre guerre uniquement pour ceux qui se considèrent comme de vrais croyants.
Le 3 août 2022, l’IS-K a publié un numéro de son magazine phare en anglais Voice of Khurasan, contenant un article intitulé « Le trou noir en Ukraine », qui célébrait la guerre comme « une grande et formidable nouvelle pour les musulmans du monde entier ». .» La « guerre qui éclate parmi les kuffar [non-croyants] » est, selon l’IS-K, un « grand signe d’Allah le Tout-Puissant ». S’exprimant sur les deux grandes puissances, les États-Unis et la Russie, menant une guerre par procuration, IS-K a affirmé : « L’Amérique a été un ennemi furieux de l’Islam tout au long du siècle dernier, et la Russie n’a pas prouvé qu’elle était différente. »
L’auteur anonyme a souligné que cette fois-ci, « les victimes n’étaient pas les musulmans de Tchétchénie, ni d’Afghanistan ni de Syrie », mais plutôt les habitants des « terres pacifiques d’Europe ». Le groupe s’est vanté que ces « gouvernements croisés qui mènent leur guerre contre le terrorisme contre l’Islam ont eu un aperçu clair de la guerre directement chez eux ». L'article cite notamment les paroles passées du défunt chef de l'État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, qui se sont manifestées de manière prophétique lorsqu'il a déclaré : « Nous vous promettons – par la grâce d'Allah – que tous ceux qui participeront à cette guerre contre l'État islamique paieront sûrement cher. et je le regretterai. La décision de citer Baghdadi, le premier calife de l’État islamique, vise à donner davantage de légitimité à cette déclaration et à transmettre un sentiment d’urgence à ceux qui l’écoutent.
Un autre article original publié par IS-K, consacré à la guerre en Ukraine, a été diffusé le 14 août 2022 par la chaîne en farsi d’IS-K, al-Fursan Media. Il a exhorté les musulmans à être patients et à attendre une occasion de frapper leurs ennemis, y compris la Russie, en profitant des troubles actuels. Puis, en octobre 2022, la Fondation al-Azaim a publié un court article en russe intitulé « Le commandement de la guerre en Ukraine ». S'adressant directement aux musulmans qui luttent pour l'Ukraine et la Russie, le communiqué indique qu'il est interdit aux musulmans de se battre pour un dirigeant non islamique. Il affirme en outre que la guerre en Ukraine est un autre stratagème conçu par l’Occident pour créer des divisions entre les musulmans et que, par conséquent, les croyants ne devraient pas s’impliquer et devraient plutôt prendre du recul et laisser les deux camps s’entre-détruire.
L'article de propagande le plus récent publié par l'IS-K sur le sujet a été publié dans le numéro 24 de Voice of Khurasan le 2 avril. L'article, « Un message du cœur à nos frères musulmans en Ukraine », aurait été écrit par un anonyme. Partisan de l'IS-K vivant en Europe. Le texte s'adresse aux musulmans combattant des deux côtés du conflit en Ukraine – en particulier les musulmans tchétchènes du côté russe et les musulmans tatars du côté ukrainien – et les exhorte à s'abstenir de se battre, à rejoindre l'État islamique et à réorienter leur lutte armée vers la Russie. troupes en Syrie. L’article vise également l’actuel dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, que l’auteur qualifie de « vulgaire » et d’« hypocrite », l’accusant d’être un instrument du président russe Vladimir Poutine pour son rôle dans l’envoi de troupes tchétchènes combattre en Ukraine.
L’auteur a rappelé la création par Baghdadi de la « Wilayah du Caucase » – un groupe franchisé de l’État islamique qui couvrait le territoire de tout le Caucase du Nord – qui était censée devenir une rampe de lancement pour des attaques à l’intérieur de la Russie et de la Tchétchénie ainsi qu’à l’Ouest. L’auteur suggère que les vrais musulmans ne devraient pas se battre dans une guerre entre non-croyants, mais plutôt consacrer leurs efforts à redonner à l’État islamique la capacité de mener des attaques contre les forces russes en Tchétchénie, au Daghestan et dans tout le sud de la Russie. De même, l’auteur ridiculise la création du « bataillon musulman », faisant référence aux musulmans tatars combattant en unités pour l’Ukraine, et les accuse de collaborer avec un « régime nazi », faisant écho à un discours du Kremlin et diffamant le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’article soutient plutôt que si les Tatars, les Tchétchènes et les musulmans en général veulent lutter contre les forces russes, ils devraient rejoindre la Wilayah du Caucase.
L'institut des médias travaille en étroite collaboration avec des groupes de propagande pro-État islamique qui publient fréquemment des articles sur la guerre en Ukraine. De plus, la Fondation al-Azaim pour la production médiatique de l’IS-K et les médias qui la soutiennent publient des traductions de la propagande officielle de l’État islamique, ainsi que du contenu original en langue russe, pour renforcer le soutien, recruter, collecter des fonds et inciter à la violence parmi les musulmans russes.
La campagne médiatique s'est accompagnée d'actions concrètes. En septembre 2022, un kamikaze de l’IS-K a attaqué l’ambassade de Russie à Kaboul, tuant deux employés et quatre civils afghans. Bien qu’il n’y ait pas eu d’opérations majeures de l’EI-K contre la Russie ou les intérêts russes en Afghanistan depuis l’attaque de l’ambassade, la hausse de la propagande démontre que l’intention demeure de s’en prendre à la Russie. Il y a généralement un effet de décalage entre l’afflux de propagande et les complots et attaques terroristes réels, de sorte que de nouvelles attaques contre le personnel russe ou des cibles russes en Afghanistan ou dans l’ensemble de la région ne seraient guère surprenantes.
Alors que la Russie, la Chine, l’Iran et d’autres pays cherchent à combler le vide de pouvoir en Afghanistan suite au retrait américain, ils pourraient se retrouver de plus en plus à provoquer la colère de l’EI-K et d’autres groupes djihadistes. Avec la Russie, l'IS-K sent peut-être déjà du sang dans l'eau. La performance militaire décevante de Moscou en Ukraine montre à quel point le Kremlin est sous tension sur le champ de bataille. Cela pourrait encourager les zones historiquement agitées de la périphérie de la Russie à rechercher des opportunités pour relancer les campagnes armées contre la Russie, en particulier dans des endroits comme le Daghestan, l’Ingouchie et d’autres régions du Caucase du Nord. En incitant les djihadistes à attaquer la Russie, l’EI cherche à créer un élan, en particulier à un moment où l’organisation centrale de l’État islamique en Syrie est sous le choc des efforts antiterroristes agressifs des États-Unis./ggtrad
Sur l’importante implication des Tadjiks au sein de l’EI-K:
Avril 2020, l'Allemagne a arrêté une cellule d'attaque dirigée par un agent tadjik de l'IS-K. En octobre 2022, un agent tadjik de l'IS-K a été arrêté.
Octobre 2022, des agents tadjiks ont participé à un attentat de l'IS-K contre le sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz, en Iran.
Janvier 2023, l'Iran a démantelé un autre complot impliquant deux agents tadjiks de l'IS-K.
Février 2023, la Turquie a arrêté Abdulmusair Gulboev (alias Mahmoud al-Tajiki), le chef tadjik de la division présumée de l'IS-K en Transoxiane.
Juin 2023, la Turquie a arrêté le ressortissant tadjik Shamil Hukumatov (alias Abu Miskin) pour avoir recruté des personnes en vue de combattre aux côtés de l'IS-K en Afghanistan.
Août 2023, des agents tadjiks ont participé à un autre attentat de l'IS-K contre le sanctuaire de Shah Cheragh en Iran.
Décembre 2023, l'Autriche et l'Allemagne ont empêché un réseau IS-K de faire exploser des églises ; la cellule comprenait au moins deux agents tadjiks.
Janvier 2024, un attaquant tadjik a participé à un attentat à la bombe de l'IS-K à Kerman, en Iran.
21 mars 2024, Kandahar, Afghanistan. Nashir News, l'organe de presse de l'État islamique, a identifié l'attaquant de l'ISKP comme étant Muawiya Panjshiri. (un Tadjik ethnique)
… et donc 22 Mars 2024: Moscou
La Turquie, plaque tournante?
Pour l’heure, l’IS n’a pas indiqué quelle « branche » est responsable de l’attaque de Moscou. Wilayat Khorasan, wilayat Caucase… ou bien IS tout court.
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Le 19/03/2024 à 13:48, HK a dit :
À l'avant de cette maquette ajourée du Black Sword, vous pouvez voir un cylindre gris, qui est le sonar de la proue. Les tubes blancs sont les tubes lance-torpilles [il en manque 1]. La partie rouge derrière les tubes est la chambre du tube de proue. Elle n'est donc pas aussi haute que celle de la classe Walrus. Au-dessus se trouvent les emménagements (en jaune). Les cubes orange en bas sont les batteries qui se trouvent dans la salle des batteries. La partie verte sur le pont supérieur semble être le centre de commandement. Plus à l'arrière, on peut voir une partie de la salle des machines (beige) et le moteur électrique (violet). Il n'y a pas de pumpjet, mais l'hélice est dessinée ici. (extrait d’un des articles cités par Titus K)
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
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Blocage des flux commerciaux Maritimes mondiaux
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e) · Modifié par fraisedesbois
multi
ni nous permettre de laisser l’Égypte sombrer économiquement
edit: des ports européens sont-ils (déjà) impactés? Le Pirée? Naples? Marseille?
Un comparo très visuel, édité par la DIA, entre les systèmes (uav et missiles) iraniens et ceux employés par les houthis. /!\ titre clicbait: https://www.dia.mil/Portals/110/Documents/News/Military_Power_Publications/Iran_Houthi_Final.pdf
… pour tout savoir sur les Shahed, Shahab, Qiam, Zoheir, Khalij, Sayad,…