fraisedesbois
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Il y a 4 heures, Titus K a dit :
(…) ont dévoilé les noms des nouveaux sous-marins.
Il s'agit de l'Orka (Orque), du Swaardvis (Espadon), du Barracuda (Barracuda) et du Tijgerhaai (Requin Tigre) de Sa Majesté. (…)
Il y aura donc bien un Barracuda.
mmmmh c’est bon
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Les États-Unis ont tenu des discussions secrètes avec l'Iran au sujet des attaques en mer Rouge
(FT 14.03.24)
Les responsables américains reconnaissent que l'action militaire ne suffira pas à dissuader les Houthis et estiment qu'en fin de compte, Téhéran devra faire pression sur le groupe pour qu'il limite ses activités.
[deepl]Des négociations indirectes à Oman visent à mettre fin aux attaques des Houthis soutenus par Téhéran contre les navires.Selon des responsables américains et iraniens, les États-Unis ont tenu des discussions secrètes avec l'Iran cette année afin de convaincre Téhéran d'user de son influence sur le mouvement houthi du Yémen pour mettre fin aux attaques contre les navires en mer Rouge…
Citation…Les négociations indirectes, au cours desquelles Washington a également fait part de ses inquiétudes quant à l'expansion du programme nucléaire iranien, ont eu lieu à Oman en janvier et étaient les premières entre les deux pays ennemis depuis dix mois, ont indiqué les responsables.
La délégation américaine était dirigée par le conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, et par son envoyé pour l'Iran, Abram Paley. Le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Ali Bagheri Kani, qui est également le principal négociateur nucléaire de Téhéran, représentait la République islamique.
Des fonctionnaires omanais ont fait la navette entre les représentants iraniens et américains, de sorte qu'ils n'ont pas pu s'exprimer directement.
Ces entretiens illustrent la manière dont l'administration Biden utilise les voies diplomatiques avec son ennemi, parallèlement à la dissuasion militaire, pour tenter de désamorcer une vague d'hostilités régionales impliquant des groupes militants soutenus par l'Iran et déclenchée par la guerre entre Israël et le Hamas.
Les responsables américains considèrent la voie indirecte avec l'Iran comme "une méthode permettant d'évoquer l'ensemble des menaces émanant de l'Iran", a déclaré une personne au fait de la question. Il s'agit notamment de faire savoir "ce qu'ils doivent faire pour éviter un conflit plus large, comme ils prétendent le vouloir".
Un deuxième cycle de négociations impliquant M. McGurk était prévu en février, mais il a été reporté parce qu'il était pris par les efforts des États-Unis pour négocier un accord entre Israël et le Hamas afin de mettre fin à la guerre à Gaza et d'obtenir la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, ont ajouté les responsables américains.
"Nous disposons de nombreux canaux pour transmettre des messages à l'Iran", a déclaré un porte-parole du département d'État américain. Il a refusé de fournir des détails "si ce n'est pour dire que, depuis le 7 octobre, ils ont tous été axés sur l'ensemble des menaces émanant de l'Iran et sur la nécessité pour l'Iran de cesser son escalade généralisée".
Les derniers pourparlers connus entre les États-Unis et l'Iran étaient également des pourparlers dits de proximité en mai dernier.
Depuis que l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre a déclenché la guerre, le Hezbollah, mouvement militant libanais soutenu par l'Iran, a échangé quotidiennement des tirs transfrontaliers avec Israël ; les Houthis ont attaqué des dizaines de navires, y compris des navires marchands et des bâtiments de la marine américaine ; et les milices irakiennes alignées sur l'Iran ont lancé des dizaines de missiles et de drones contre les forces américaines en Irak et en Syrie.
Les autorités américaines ont accusé à plusieurs reprises Téhéran de fournir aux Houthis des drones, des missiles et des renseignements pour mener leurs attaques contre les navires.
L'Iran reconnaît son soutien politique aux Houthis, qui contrôlent le nord du Yémen et ont justifié leurs attaques par leur soutien aux Palestiniens. Toutefois, Téhéran insiste sur le fait que les rebelles agissent de manière indépendante.
"L'Iran a répété à maintes reprises qu'il n'avait qu'une forme d'influence spirituelle [sur les rebelles]. Il ne peut pas dicter sa conduite aux Houthis, mais il peut négocier et discuter", a déclaré un responsable iranien.
Certains signes indiquent toutefois que Téhéran cherche à apaiser les tensions avec Washington depuis qu'une attaque de drone contre une base militaire américaine à la frontière jordano-syrienne a coûté la vie à trois soldats américains.
Après que le président américain Joe Biden a promis de demander des comptes aux auteurs de l'attaque, l'Iran a retiré de Syrie des commandants de haut rang de ses Gardiens de la révolution, un corps d'élite. Quelques jours plus tard, le 2 février, les forces américaines ont mené une vague d'attaques contre les forces affiliées à l'Iran en Syrie et en Irak.
Depuis le 4 février, aucune attaque n'a été lancée contre les bases américaines en Irak et en Syrie. Des responsables américains ont déclaré qu'il y avait des indications selon lesquelles Téhéran s'efforçait de maîtriser les milices irakiennes.
Le responsable iranien a déclaré que lorsque le brigadier-général Esmail Ghaani, commandant de la force Qods, l'aile des gardiens responsable des opérations à l'étranger, s'est rendu à Bagdad le mois dernier, il a dit aux milices irakiennes de "gérer leur comportement de manière à ne pas permettre à l'Amérique de s'engager avec l'Iran".
Si l'objectif ultime de l'Iran est de chasser les forces américaines d'Irak et de Syrie, Téhéran a clairement indiqué qu'il souhaitait éviter un conflit direct avec les États-Unis ou Israël, ainsi qu'une véritable guerre régionale.
Les Houthis ont toutefois continué d'attaquer les navires, malgré les multiples frappes menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre leurs installations militaires. Depuis octobre, le groupe a lancé 99 attaques en mer Rouge et dans les eaux environnantes, touchant 15 navires commerciaux, dont quatre navires américains.
Les responsables américains reconnaissent que l'action militaire ne suffira pas à dissuader les Houthis et estiment qu'en fin de compte, Téhéran devra faire pression sur le groupe pour qu'il limite ses activités.
Bien que les Houthis soient moins proches idéologiquement de Téhéran que d'autres groupes militants, la relation s'est approfondie à mesure que le mouvement est devenu un membre de plus en plus important de l'"axe de résistance" soutenu par l'Iran.
Les puissances occidentales sont également préoccupées par le programme nucléaire iranien, car Téhéran continue d'enrichir de l'uranium à des niveaux proches de l'armement.
Avant le 7 octobre, l'administration Biden avait mis l'accent sur cette question en cherchant à contenir la crise déclenchée par le retrait unilatéral de l'ancien président Donald Trump de l'accord nucléaire de 2015 que l'Iran avait signé avec les puissances mondiales.
En septembre, Téhéran et Washington ont convenu d'un échange de prisonniers, et les États-Unis ont débloqué 6 milliards de dollars de fonds pétroliers iraniens, qui étaient bloqués en Corée du Sud. Les fonds ont été transférés sur un compte au Qatar, où leur utilisation sera contrôlée.
Parallèlement à cet accord, l'administration Biden cherchait à convenir de mesures de désescalade non écrites avec Téhéran, y compris une limitation de l'enrichissement de l'uranium.
Mais le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas a réduit à néant les espoirs de progrès, et l'Iran n'a pas pu accéder aux 6 milliards de dollars transférés au Qatar. Les États-Unis n'ont pas gelé les fonds, mais le processus d'identification des entreprises étrangères autorisées à échanger des produits humanitaires avec la république grâce à cet argent est au point mort, ce qui frustre Téhéran, qui est confronté à des pressions économiques croissantes.
Après que le FT a annoncé la nouvelle des discussions, l'agence de presse nationale iranienne IRNA a cité une "source informée" selon laquelle les discussions se sont limitées à la levée des sanctions américaines à l'encontre de Téhéran.
"La suppression des sanctions oppressives a toujours été à l'ordre du jour des priorités de la partie iranienne", a déclaré l'agence en citant cette personne. "La République islamique d'Iran a poursuivi ses efforts dans ce domaine.[/deepl]
papier intéressant.
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(armyrecognition 15.03)
Les Houthis du Yémen testent un missile hypersonique visant les navires de la coalition américaine
[deepl]Selon plusieurs médias russes, le 15 mars 2024, le mouvement yéménite des Houthis, officiellement connu sous le nom d'Ansar Allah, aurait achevé avec succès les essais d'un missile hypersonique, d'après des sources proches du groupe. La source a révélé que les Houthis ont l'intention de commencer à fabriquer ces missiles en vue d'une utilisation potentielle contre des cibles en mer Rouge, en mer d'Arabie, dans le golfe d'Aden et même en Israël…
Citation… Le groupe, qui contrôle le nord du Yémen et est soutenu par l'Iran, a non seulement testé ce nouveau missile hypersonique, mais a également amélioré son arsenal existant. Il a notamment modifié ses missiles et ses drones, doublant ainsi leur capacité de destruction, à l'issue d'une période de trois mois de tests et de développements.
Cette initiative des Houthis a suscité l'inquiétude de la communauté internationale, d'autant plus qu'elle laisse entrevoir un bond significatif de leurs capacités militaires. Le chef du mouvement chiite au pouvoir, Abdel Malik al-Houthi, a souligné l'importance stratégique de ces avancées, qui placent le Yémen aux côtés de pays disposant de technologies militaires importantes.
En outre, les activités et les progrès militaires signalés s'inscrivent dans un contexte de tensions régionales accrues, comme en témoignent les récentes attaques menées par les forces yéménites, qui ont pris pour cible 61 moyens navals et militaires. Ces actions auraient pris par surprise les forces américaines et britanniques.
Au milieu des spéculations, Muhammad Ali al-Houthi, un dirigeant politique du mouvement Ansar Allah, s'est dit ouvert à une collaboration avec la Russie, la Chine et d'autres pays arabes ou islamiques, soulignant la position unifiée contre des adversaires communs. Cette déclaration va dans le sens de la croyance largement répandue en l'implication de l'Iran dans la fourniture d'un soutien militaire aux Houthis. L'hypothèse d'un soutien russe, bien que non confirmée, est également évoquée, ce qui rend la situation encore plus complexe compte tenu de la dynamique géopolitique, surtout si l'on tient compte de la coopération militaire actuelle entre la Russie et l'Iran.
La nouvelle technologie des missiles, que l'on suppose dérivée des missiles hypersoniques iraniens Fattah-2, marque un changement important dans l'équilibre militaire, étant donné ses capacités présumées à contourner et à vaincre les systèmes de défense antimissile. Ces avancées interviennent à un moment où la communauté internationale examine attentivement les canaux de soutien en armes des Houthis, l'Iran étant la source la plus citée.
Les missiles Fattah, caractérisés par leur vitesse hypersonique et leur manœuvrabilité avancée, représentent une menace potentielle pour la sécurité régionale et maritime, en particulier pour les forces navales de la coalition actives en mer Rouge. Leur introduction dans l'arsenal des Houthis souligne l'escalade significative des capacités militaires du groupe et pose de nouveaux défis pour la dynamique de la sécurité internationale et régionale.
Depuis la mi-novembre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont pris pour cible des dizaines de navires commerciaux, et ces attaques ne se limitent pas aux frontières intérieures du Yémen, mais commencent à s'étendre à des contextes plus larges du Moyen-Orient et aux eaux internationales. En réponse, les États-Unis ont lancé un effort de sécurité visant à protéger les navires commerciaux et ont mené des frappes sur des cibles houthies au Yémen, faisant craindre une extension du conflit régional.
Les Houthis affirment que leurs cibles sont liées à des intérêts israéliens en représailles aux actions d'Israël à Gaza. Cependant, la nature aveugle de leurs attaques a provoqué un retrait massif des compagnies maritimes de la zone touchée, évitant ainsi la mer Rouge et le canal de Suez, ce qui risque de faire dérailler les chaînes d'approvisionnement et de gonfler les prix à la consommation au niveau mondial.
Sur le plan intérieur, l'intensification des attaques des Houthis, y compris celles visant le transport maritime international et Israël, semble être influencée par des dynamiques politiques internes ainsi que par des alignements régionaux. Confrontés à des troubles intérieurs et à des problèmes de gouvernance, les Houthis se sont tournés vers l'extérieur, en particulier vers la situation à Gaza, afin d'unifier le sentiment public et d'étouffer la dissidence.
L'expansion des activités des Houthis, notamment leurs progrès en matière de technologie des drones et des missiles, qui bénéficieraient du soutien de l'Iran, témoigne d'une implication accrue dans la dynamique géopolitique de la région. Cette évolution ne se limite pas aux frontières intérieures du Yémen, mais s'étend aux contextes plus larges du Moyen-Orient et aux eaux internationales, en particulier lorsque leurs opérations maritimes commencent à menacer les routes maritimes mondiales au-delà des frontières maritimes régionales.[/deepl]
le fattah-2 (jane’s)
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Le 01/03/2024 à 23:54, collectionneur a dit :
Question bête, livraison par voie aérienne ?
HALCON, un groupe de travail conjoint de HAL et CONCOR, s'est lancé dans la gestion des exportations de fret aérien d'importance stratégique vers l'Arménie. Le premier vol a été inauguré par Sh Saket Chaturvedi, PDG du complexe MiG de HAL.
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Commentaire sur forum indien:
Je pense que le plan pour l'instant est d'affréter des transporteurs privés pour transporter des armes vers l'Arménie. Les photos montrent un Il-78 de la compagnie aérienne russe "Gelix Airline". Cet avion transporte probablement des missiles Akash AD pour l'Arménie.
Nos exportations dans le domaine de la défense se chiffrent actuellement en milliards de dollars. Une fois qu'elles atteindront deux chiffres, nous pourrons obtenir des avions dédiés à cette tâche. Peut-être des avions Boeing et Airbus ex-Air India ou ex-Indigo.
(merci au posteur originel)
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Le 02/02/2024 à 13:50, Titus K a dit :
Pour les experts : le réacteur nucléaire est dans la section du bas de l'image ou du haut ?
Le 07/02/2024 à 08:30, ARMEN56 a dit :TF1 confirme ARMEN ( )
(merci @vincenzo )
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :
(…) Donc LM qui ont aidé à nous tailler des croupières là-bas (pile ils gagnent, face on perd) vont encore se goinfrer, et ouvrir la porte à d'éventuels changements de programme en cours de route.
Et c'est bien pour ça que rien n'est encore fait.(…)
« C'est un sous-marin exceptionnellement silencieux et océanique
qui a la même hydrodynamique « Albacete » [forme de coque] que le Suffren,
et avec lui un système de combat très puissant et une suite sonar.
Nous proposons également une grande charge utile d'armes adaptées aux besoins des Pays-Bas.
La grande différence, bien sûr, est que les Pays-Bas ne veulent pas d'un sous-marin à propulsion nucléaire. Nous offrons donc une solution de conception plus courte et conventionnelle sur mesure pour répondre aux exigences néerlandaises. »Thierry Petit, directeur du marketing des sous-marins de Naval Group
C’était en décembre 2023, sur Naval News.
(avec des détails sur l'implication de l'"écosystème" industriel et intellectuel résidant aux Pays-Bas…)
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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :
Synthèse
"AUKUS, suite : le Pentagone ne prévoit de construire qu’un sous-marin Virginia en 2025, 2 fois moins que prévu. Il faudrait une cadence de 2,33 par a pour pouvoir livrer les sous-marins d’occasion promis à l’Australie sans réduire la flotte US"
trad. du papier de l’ Australian Financial Review 12.03.24 donné par Lamigeon:
Un coup dur pour AUKUS à la veille de son anniversaire
[deepl]Le Pentagone a réduit de moitié le nombre de sous-marins AUKUS [ie: classe Virginia] qu'il construira l'année prochaine, jetant un doute sur le calendrier de fourniture à l'Australie de ses premiers bateaux à propulsion nucléaire, ce qui, selon un membre éminent du Congrès américain, porte un coup "profond" au[
kus, pardon:] pacte.CitationLe projet de budget de l'administration Biden ne finance la construction que d'un seul nouveau sous-marin de classe Virginia pour 2025, malgré la promesse d'accélérer la production afin de libérer des bateaux d'occasion pour la marine australienne dans les années 2030.
"Étant donné le nouvel engagement pris l'année dernière par le ministère de la défense et le Congrès de vendre trois sous-marins à notre allié australien, que je soutiens avec enthousiasme, les ramifications de la proposition de la marine auront un impact profond sur les marines des deux pays", a déclaré Joe Courtney, membre démocrate du Congrès américain.
Le ministre [australien] de la défense, Richard Marles, a toutefois minimisé le risque en insistant sur le fait que les partenaires AUKUS, à savoir l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, restaient attachés à l'accord.
La perspective d'un nouveau marchandage au Congrès sur AUKUS coïncide avec le premier anniversaire, mercredi, du dévoilement par le Premier ministre Anthony Albanese, le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Rishi Sunak de la "voie optimale" permettant à l'Australie d'obtenir et d'exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire.
Pour marquer cet anniversaire, un sous-marin américain de classe Los Angeles a accosté à Perth dans le cadre d'un engagement visant à multiplier les visites dans les ports afin de familiariser les Australiens avec l'exploitation des navires à propulsion nucléaire.
Dans le cadre du plan AUKUS, l'Australie devrait recevoir des États-Unis le premier d'au moins trois sous-marins de classe Virginia en 2032, afin d'éviter une rupture de capacité pendant que les premiers sous-marins de conception britannique sont construits à Adélaïde.
Toutefois, le transfert des sous-marins américains dépend de l'augmentation de la production aux États-Unis à une moyenne de 2,33 bateaux par an. Cela permettra à l'US Navy de remplacer les bateaux destinés à l'Australie et d'éviter une réduction de la taille de sa flotte.
L'US Navy a besoin de construire deux sous-marins par an pour maintenir le nombre de ses navires compte tenu du retrait des plus anciens - un rythme qu'elle ne prévoit pas d'atteindre avant 2028 - mais la production stagne à 1,2 ou 1,3 navire par an en raison de la pénurie de main-d'œuvre et des goulets d'étranglement industriels.
Dans le cadre d'AUKUS, les contribuables australiens investiront 3 milliards de dollars (4,53 milliards aus$) pour renforcer la base industrielle des sous-marins, tandis que les États-Unis verseront un montant similaire, bien que ce financement soit lié à une lutte politique sur d'autres financements liés à la défense, tels que l'aide militaire américaine à l'Ukraine.
Le budget du Pentagone, publié mardi (AEDT), demande au Congrès d'approuver un montant supplémentaire de 4 milliards de dollars pour la base industrielle sous-marine américaine en 2025, et de 11,1 milliards de dollars sur cinq ans, le décrivant comme un investissement "historique" dans les fournisseurs, le développement de la main-d'œuvre et l'infrastructure pour accroître la production.
"Ces investissements soutiendront également les engagements de l'administration dans le cadre d'AUKUS, dont le premier résultat majeur a été la décision historique de soutenir l'Australie dans l'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire et à armement conventionnel", indique une fiche d'information de la Maison Blanche.
La demande de budget couvre l'année fiscale 2025, qui s'étend d'octobre à septembre aux États-Unis.
Mais M. Courtney, dont le district du Connecticut abrite l'un des deux chantiers navals de sous-marins, s'est insurgé contre le fait que la réduction de la production enlèverait un sous-marin de plus à une flotte qui en compte déjà 17 de moins que les 66 dont la marine américaine a besoin depuis longtemps.
"À l'heure où le rythme de la construction navale - avec ou sans équipage, y compris les porte-avions, les sous-marins, les destroyers et les frégates - se remet de l'impact de la pandémie de grippe aviaire et des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, le projet de la marine de réduire la production d'un sous-marin qui a déjà été partiellement payé et construit n'a que peu ou pas de sens", a-t-il déclaré.
M. Courtney a déclaré que cette proposition était en contradiction avec la stratégie industrielle de défense nationale du Pentagone, publiée le 11 janvier, qui identifiait la "stabilité de l'approvisionnement" comme essentielle à la mise en place de chaînes d'approvisionnement résistantes.
Le porte-parole [australien] des Verts pour la défense, David Shoebridge, a déclaré que le budget du Pentagone montrait que l'accord AUKUS était "mort dans l'eau".
"Les libéraux et l'ALP nient totalement ce qui se passe aux États-Unis et, pendant ce temps, ils injectent des milliards de dollars dans ce gâchis", a déclaré le sénateur Shoebridge.
Une situation très délicate pour l'Australie
"Les États-Unis ne vendront tout simplement pas de sous-marins nucléaires à l'Australie s'ils n'en ont pas assez pour eux-mêmes. Ce budget montre qu'ils sont loin d'avoir atteint cet objectif.
"Pour qu'AUKUS fonctionne, les États-Unis doivent fabriquer 2,3 sous-marins de classe Virginia par an et cette année, la marine américaine n’en a budgété qu'un seul. Ce calcul est très délicat pour AUKUS".
Elbridge Colby, ancien haut responsable de la défense au sein de l'administration Trump, a déclaré que les États-Unis ne devraient pas autoriser le transfert de sous-marins à l'Australie si cela diminuait la disponibilité des bateaux pour les États-Unis dans une guerre potentielle avec la Chine au sujet de Taïwan.
Il a déclaré qu'il faudrait un "effort herculéen" pour augmenter la production afin de répondre aux besoins des États-Unis en matière de sous-marins de remplacement et d'approvisionner la marine australienne.
"Personne ne sait comment se déroulerait un conflit avec la Chine, mais nous [les États-Unis] avons besoin de tous les sous-marins d'attaque sur lesquels nous pouvons mettre la main", a déclaré M. Colby à l'Australian Financial Review.
"Nous devons préserver chaque once de notre capacité de combat, et vous me dites que nous allons transférer notre atout le plus important en Australie ? Comment cela se justifie-t-il ?"
Le directeur de Strategic Analysis Australia, Michael Shoebridge, a déclaré que la demande de budget montrait à quel point les constructeurs navals avaient du mal à augmenter leur production.
"La demande de budget de l'US Navy montre la triste réalité : malgré les efforts, la base industrielle américaine de sous-marins n'est pas encore en mesure de répondre aux besoins des États-Unis en matière de sous-marins, et n'est donc pas encore en mesure de rendre viable la 'voie optimale' AUKUS", a déclaré M. Shoebridge, un ancien fonctionnaire de la défense.
"Le problème est encore plus important que cette demande de budget. Étant donné qu'il faut huit ans aux États-Unis pour construire chaque sous-marin Virginia, même le fait de commencer à en construire davantage à partir de maintenant ne changera pas grand-chose avant une bonne partie des années 2030".
Des sources du gouvernement australien ont fait valoir que toute augmentation de la production devait être précédée d'une augmentation des investissements dans la base industrielle, dans le cadre de mesures "responsables et méthodiques" visant à augmenter le nombre de sous-marins de classe Virginia sur la chaîne de production.
"À l'approche du premier anniversaire d'AUKUS, l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni restent fermement attachés à la voie annoncée en mars dernier, qui permettra à l'Australie d'acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire et à armement conventionnel", a déclaré M. Marles.
"Les trois partenaires d'AUKUS travaillent à un rythme soutenu pour intégrer leurs bases industrielles et concrétiser cette initiative historique entre nos pays.
Perdu, lent et indécis
Mais Andrew Hastie, porte-parole de l'opposition pour la défense, a déclaré que le gouvernement était dépassé par AUKUS.
"Ils sont perdus, lents et indécis sur l'essentiel. Ils ne peuvent même pas commencer la construction de la base sous-marine de Perth", a-t-il déclaré, précisant que les travaux de préparation du HMAS Stirling ne commenceront pas avant 2025, soit deux ans avant que les sous-marins américains et britanniques ne passent en permanence par la base.
"Le parti travailliste est sourd aux préoccupations de l'industrie de la défense, de nos alliés et du peuple australien. Nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer dès le premier obstacle.[/deepl]
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Le 08/03/2024 à 19:10, wielingen1991 a dit :
(…) La frégate « Hydra » est équipée d'un système antidrone (Drone Dome) et de systèmes de guerre électronique qui la rendent efficace dans ces missions.
Est-ce je journaliste grec qui amalgame un système avec un autre, ou bien s’agit-il vraiment d’une version navalisée du Drone Dome (terrestre) de Rafael (et qui équipe certes l’armée grecque)? -
il y a une heure, CANDIDE a dit :
Drones Houthis abattus les canons des Mirage 5, j'imagine ?
ts ts, c’est Mirage V, qu’on dit.
Ce compte évoque des tirs de MICA…- 2
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Normandie
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Le 06/03/2024 à 10:59, fraisedesbois a dit :
… qui cite également un papier du telegraaf.nl: https://archive.ph/x1Ukc
que je vous traduirai
sà mon retour.Veuillez m’excuser, j’ai failli oublier.
(Merci @Titus K d’avoir pris le « relais » )
Il y a de fortes chances que les Pays-Bas commandent à la France l'arme la plus lourde de leurs forces armées, le sous-marin.
Dans deux semaines, on saura quel chantier naval recevra la méga commande de 4 à 6 milliards d'euros pour la construction de quatre nouveaux sous-marins. La Suède et l'Allemagne sont également dans la course, mais les initiés confirment que le constructeur naval français Naval Group a présenté de loin la meilleure offre. La panique menace l'industrie néerlandaise autour de Damen, qui voulait construire un bateau avec le suédois Saab…
Citation… Le programme de remplacement des anciens sous-marins Walrus est le projet de défense le plus important et le plus coûteux depuis l'avion de chasse F-35. Il traîne depuis dix ans en raison de la procrastination. À la mi-mars, le cabinet déterminera quel chantier naval pourra commencer les travaux : le suédois Saab et le constructeur néerlandais Damen, l'allemand tkMS ou le français Naval Group. Ce dernier, en tant que "chantier naval d'État", peut prendre des risques importants et proposer des prix bas.
Opérer de manière invisible
Les sous-marins opèrent sans être vus, profondément sous les vagues. Ils recueillent des renseignements, amènent des forces spéciales sur leur cible, effraient les navires ennemis et, si nécessaire, tirent un missile de croisière Tomahawk ou une torpille : l'arme la plus lourde que possèdent les forces armées néerlandaises.
Le groupe de projet qui étudie les nouveaux bateaux néerlandais opère également dans le plus grand secret. Pendant des mois, l'équipe a discrètement comparé les devis de trois chantiers navals : suédois/néerlandais, français et allemand. Le résultat sera officiellement annoncé dans deux semaines, mais des sources confirment à De Telegraaf que le chantier naval français remporte la compétition : il offre "le meilleur bateau au meilleur prix". Le chantier Naval Group, qui appartient en partie à l'État, peut prendre plus de risques et peut livrer à des prix qu'un chantier commercial peut difficilement égaler.
De plus, selon les initiés, le lobby français est très puissant. En avril, Macron - avec qui M. Rutte entretient d'excellentes relations - a effectué une visite d'État au cours de laquelle cette commande figurait en bonne place à l'ordre du jour. Les Français travaillent en collaboration avec un chantier naval néerlandais : Koninklijke IHC de Hardinxveld-Giessendam. Mais le contrôle passe entre les mains des Français.
Un choix pour les Français signifie une pilule amère pour le plus grand chantier naval des Pays-Bas, Damen. Il était dans la course avec Saab pour construire un "bateau orange", présenté comme un produit essentiellement néerlandais. Il y a trois semaines, le directeur de Damen, Richard Keulen, a publié sur LinkedIn un cri du cœur demandant de ne pas choisir l'allemand ou le français, mais Saab-Damen. Il s'agissait du "sauvetage et du renforcement des connaissances spécifiques aux sous-marins néerlandais". Fait remarquable, ce message a reçu un "like" de la part d'une personne haut placée dans l'équipe du projet. Au grand désarroi des personnes concernées, car ces derniers mois, le groupe de projet avait gardé les mâchoires bien fermées. Le pouce a disparu au bout de quelques jours.
Damen n'est pas le seul à résister farouchement à l'idée que les choses ne vont pas dans le bon sens pour lui. L'entreprise Huisman de Schiedam, qui fabriquera la coque en tôle d'acier sous pression (la coque), tire également la sonnette d'alarme. "Si Saab n'obtient pas le contrat, nous laisserons les connaissances de haute technologie, l'innovation et l'argent des contribuables quitter le pays", déclare David Roodenburg, directeur de l'entreprise. "Si cette commande d'un milliard de dollars, financée par le contribuable néerlandais, est attribuée à la France ou à l'Allemagne, c'est notre industrie maritime qui en sera la victime. Nous serons alors également dépendants de pays étrangers pour l'entretien des sous-marins et la formation pendant les trente prochaines années. Le bon marché est alors synonyme de cherté".
Les provinces de Zélande, d'Overijssel, de Hollande-Septentrionale et de Hollande-Méridionale envoient également aujourd'hui une lettre urgente à l'informateur, dans laquelle elles mettent en garde contre ce qu'elles considèrent comme un mauvais choix. Elles soulignent que le développement, la construction et l'entretien des sous-marins sont cruciaux pour l'innovation et l'emploi. Le commissaire du roi en Zélande, Han Polman, affirme que les Pays-Bas doivent préserver leur tradition de connaissance. "C'est pourquoi ce type de commandes est très important. C'est l'occasion pour nous tous de renforcer au maximum l'industrie manufacturière maritime. Pour notre économie régionale, l'innovation et la connaissance, mais aussi pour la sécurité des Pays-Bas.
Les détracteurs de Naval soulignent que leurs projets ne se déroulent pas tous sans heurts. La Roumanie a récemment annulé l'appel d'offres de 1,6 milliard d'euros pour des navires de guerre parce que Naval aurait dépassé les délais. Naval insiste sur la fiabilité du chantier naval, qui existe depuis des centaines d'années et qui est lié à une marine opérant à l'échelle mondiale. Si les Français décident de le faire, la communauté d'affaires néerlandaise, y compris le chantier naval IHC, en bénéficiera certainement, souligne Naval.
Le cabinet a déjà décidé que les Pays-Bas n'opteraient pas pour le meilleur bateau, mais pour une "variante B". Cette variante est moins chère et plus rapide à construire. Cela signifie une coque plus petite, moins d'espace pour les torpilles, moins de portée, moins de capteurs et moins d'espace pour l'équipage. Le bateau B peut être utilisé de différentes manières "avec des compromis acceptables par rapport aux besoins souhaités", selon la lettre du gouvernement. Toutefois, selon des initiés, les Français, les Allemands et les Suédois proposent tous un bateau A spacieux, avec un déplacement d'au moins 3 000 tonnes.
Tension
Selon certaines sources, cette situation crée des tensions. D'une part, la marine espère que le nouveau bateau sera une version moderne du Walrus, le célèbre A-boat avec lequel le service sous-marin a navigué pendant des décennies. D'autre part, la politique, qui exige que l'on ralentisse un peu les choses. Car l'achat des sous-marins coûtera au moins 4 milliards d'euros, mais le montant est probablement plus élevé. La guerre en Ukraine a renchéri les matières premières. Le marché de la défense est également en surchauffe. Le prix pourrait atteindre 6 milliards d'euros, selon certaines sources. /g**gltrad.
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… ne pas vendre la peau de l’ours, ne pas vendre la peau de l’ours, ne pas vendre la peau de l’ours, …
Le groupe naval français est en passe de remporter un marché de sous-marins d'une valeur de 2,5 milliards d'euros
Saab et Thyssenkrupp perdent leur place au profit de leur rival français
Les pays de l'UE augmentent leurs dépenses de défense en réponse à la Russie
L'entreprise française Naval Group SA se rapproche d'un contrat d'au moins 2,5 milliards d'euros (2,7 milliards de dollars) portant sur la construction de quatre sous-marins pour les Pays-Bas.
Le gouvernement néerlandais devrait annoncer qu'il a choisi Naval Group dans les prochaines semaines, selon des personnes au fait du processus. Un consortium suédo-néerlandais, composé de Saab AB et de Damen Shipyards Group NV, ainsi que l'entreprise allemande Thyssenkrupp AG étaient également en lice…
Citation…Les ambassadeurs de France, d'Allemagne et de Suède ont été informés de l'état d'esprit du gouvernement néerlandais, a déclaré l'une de ces personnes, qui a demandé à ne pas être nommée pour des raisons de confidentialité. Le ministère néerlandais de la défense et Naval Group se sont refusés à tout commentaire.
Le vainqueur sera officiellement annoncé après que le cabinet néerlandais aura approuvé la décision, très probablement le 15 mars.
La commande interviendrait à un moment clé pour Naval Group, le président-directeur général Pierre-Eric Pommellet s'efforçant d'accroître la part des ventes réalisées à l'étranger. L'entreprise est également en pourparlers pour construire des sous-marins supplémentaires pour l'Inde et pourrait livrer un troisième sous-marin Scorpène au Brésil lors de la visite du président français Emmanuel Macron à la fin du mois de mars.
Naval Group et ses rivaux cherchent à tirer parti de l'augmentation des dépenses de défense, alors que les pays européens tentent de répondre à la menace posée par la Russie.
Le gouvernement néerlandais a consacré 1,7 % de son PIB à la défense l'année dernière, contre 1,2 % en 2014, et les dépenses devraient se rapprocher de l'objectif de 2 % fixé par l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord à partir de cette année.
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé son intention de dépenser plusieurs milliards d'euros pour remplacer la plupart de ses grands navires de surface au cours des 15 prochaines années, sans préciser le coût exact du projet.
Lors de l'évaluation des offres pour le contrat des sous-marins, les responsables néerlandais ont décidé que Naval Group avait fait la meilleure offre en termes de rapport qualité-prix et de rapidité de livraison, a déclaré l'une des personnes interrogées. Naval Group travaillera également avec plusieurs sous-traitants néerlandais.
Après la signature du contrat, il faudra environ 10 ans pour que les deux premiers sous-marins soient déployés, a indiqué le ministère de la défense sur son site web.
Lire également le thread de @fauteuildecolbert:
… qui cite également un papier du telegraaf.nl: https://archive.ph/x1Ukc
que je vous traduirais à mon retour.
Là j’ai poney.
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(theguardian 03.03)
Shehbaz Sharif prête serment en tant que premier ministre du Pakistan
Le candidat désigné par la coalition de huit partis prend ses fonctions après la réunion de l'assemblée nationale.
Citation[avec deepl]
Shehbaz Sharif a prêté serment en tant que premier ministre du Pakistan à l'issue d'élections entachées d'allégations de fraude et d'irrégularités.
M. Sharif, du parti Pakistan Muslim League Nawaz (PML-N), était le candidat désigné d'une nouvelle coalition de huit partis qui s'est formée après qu'aucun parti n'a réussi à obtenir une majorité absolue lors des élections du 8 février.
Lors de la réunion de dimanche de l'assemblée nationale nouvellement élue, M. Sharif s'est imposé face à Omer Ayub, le candidat du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, qui formera désormais l'opposition au parlement.
Sharif est le frère cadet de Nawaz Sharif, trois fois premier ministre, et a déjà été premier ministre une fois, d'avril 2022 à août 2023, après que Khan a été écarté du pouvoir.
Dans son discours de victoire, M. Sharif a remercié son frère aîné Nawaz, affirmant qu'il était "celui qui a construit le Pakistan".
Sa nomination au poste de premier ministre est intervenue après des semaines de querelles et de marchandages politiques à la suite des élections controversées de février. Le PTI avait défié une répression sévère pour remporter le plus grand nombre de sièges lors des élections, mais cela n'a pas suffi à former une majorité absolue.
Dans les jours qui ont suivi, le PML-N, dont la victoire était largement attendue après avoir reçu le soutien tacite de la puissante armée pakistanaise, a entamé des négociations avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et d'autres petits partis afin de former une alliance qui suffirait à former un gouvernement majoritaire et à écarter le PTI du pouvoir.
Un accord a finalement été conclu, selon lequel M. Sharif occuperait le poste de premier ministre, tandis que M. Asif Ali Zadari, coprésident du PPP, serait président. Les autres petits partis qui ont rejoint la coalition se verront attribuer des postes ministériels.
M. Khan et les candidats affiliés au PTI ont affirmé que les élections avaient été largement truquées et que des dizaines de sièges qu'ils avaient remportés avaient été volés et attribués au PML-N et à d'autres partis. Ils ont contesté de nombreux cas auprès de la commission électorale et devant les tribunaux.
Un haut fonctionnaire électoral a déclaré publiquement qu'on avait fait pression sur lui pour qu'il modifie les votes accordés aux candidats affiliés au PTI, mais il s'est ensuite rétracté après avoir été arrêté.
Gohar Khan, qui dirige le PTI pendant que M. Khan est en prison, a déclaré que le parti ne boycotterait pas les procédures et utiliserait plutôt sa présence en tant qu'opposition pour protester contre ce qu'il qualifie de "vol de mandat".
Lors du vote de dimanche, les législateurs soutenus par le PTI ont brandi des affiches d'Imran Khan, qui purge une peine de plus de dix ans de prison dans des affaires que le parti accuse d'être motivées par des considérations politiques, et ont crié "azadi", ce qui signifie "liberté". Ils ont qualifié la nouvelle alliance gouvernementale de "coalition de perdants" et, lorsque M. Sharif a prononcé son discours de victoire, les rangs du PTI se sont mis à crier "au voleur".
L'élection de Sharif au poste de premier ministre et la nomination imminente de Zardari au poste de président marquent le maintien de la domination de deux dynasties politiques - les Sharifs et les Bhuttos - qui détiennent le pouvoir à elles deux depuis des décennies.
Nawaz Sharif est devenu premier ministre pour la première fois en 1990 et a effectué deux mandats par la suite, le dernier ayant débuté en 2013. On s'attendait à ce qu'il revienne au pouvoir pour la quatrième fois lors de ces élections après son retour d'exil au Royaume-Uni, mais l'échec du PML-N à obtenir une majorité claire a été perçu comme une humiliation et il a été décidé que son jeune frère serait le candidat au poste de premier ministre à la place.
Toutefois, Nawaz Sharif devrait encore jouer un rôle influent et sa fille Maryam Nawaz a été choisie comme ministre en chef du Pendjab cette semaine.
Zardari, qui copréside le PPP avec son fils Bilawal Bhutto, est le veuf de l'ancien premier ministre Benazir Bhutto, qui a été assassinée en 2007. Zardari est devenu président pour la première fois en 2008, après la mort de Benazir Bhutto…
[conclusion de l’article]:
… Les analystes s'accordent à dire que le nouveau gouvernement de coalition dirigé par Sharif est confronté à une route difficile. Le soutien à Khan et au PTI reste important dans la rue et la nouvelle coalition est considérée par beaucoup comme manquant de légitimité.
Bien que le PML-N et le PPP aient déjà été au gouvernement ensemble, ils sont idéologiquement opposés sur des questions clés et l'on craint que l'alliance soit faible, peu maniable et risque de s'effondrer dans quelques mois, plongeant le pays dans une nouvelle tourmente politique.
Le principal obstacle pour le nouveau gouvernement sera de relancer l'économie pakistanaise défaillante et de faire baisser l'inflation, qui atteint actuellement environ 30 %, ce qui l'obligera probablement à prendre des mesures impopulaires.
Dans une lettre adressée cette semaine au Fonds monétaire international, Imran Khan a demandé à l'organisation de procéder à un audit des élections comme condition préalable à l'octroi de nouveaux fonds au pays à court d'argent sous le nouveau gouvernement. /FIN
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À part ça,
Dans son premier discours après son élection au poste de premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif aborde la question du Cachemire de manière substantielle. Il qualifie la Chine de partenaire proche, souligne la nécessité d'améliorer les relations avec les États-Unis et insiste sur les liens fraternels avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
https://x.com/sidhant/status/1764233085686891003?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w
La question Kashmirie, c’est fédérateur. Rien sur l’Afghanistan par contre.
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Il y a 8 heures, collectionneur a dit :
Question bête, livraison par voie aérienne ?
Des matériels Français sont arrivés en bateau par le port de Poti (Géorgie) puis convoyage terrestre.
Pour les matériels Indiens, ça passerait par l’Iran:
… mais bon, les vidéos X c’est pas l’Évangile, hein. Surtout les Azériennes
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Le 21/02/2024 à 21:53, gustave a dit :On n'entend plus personne sur ce dossier d'ailleurs.
Le 25/02/2024 à 20:04, Colstudent a dit :(…) il n'y aura personne pour l'Arménie, je vois pas en quoi ça interesserait quiconque d'affaiblir l'Azerbaidjan. Les Turcs aideront à ce que ça ne dure pas deux ans
Le 25/02/2024 à 20:11, nemo a dit :Entièrement d'accord . Personne ne se mobilisera pour l'Arménie pas plus nous que les russes. (…)
bonjour,
Han, les pleureuses hé
Au contraire C’est d’ailleurs la raison du courroux à Bakou, et de la campagne de guerre informationnelle orchestrée par l’Az (cf. le post de @collectionneur p.7 de ce topic (Marianne)), ou encore Europe1 Indopacifique : l’Azerbaïdjan a mené une opération de déstabilisation lors de la visite de Sébastien Lecornu en Nouvelle-Calédonie)
Sur le plan diplo, la France accuse l’Azerbaïdjan de "nettoyage ethnique" en Arménie. C’est pas neutre !
Sur le plan bilatéral: partenariat militaire et présence d’un attaché de défense à Yérévan depuis janvier 2023
Sur le plan formation, la 27e BIM a délivré des formations combat montagne aux troupes Arméniennes
Et sur le plan matériels, nous assurons la livraison de:
3 radars Groundmaster 200
des missiles courte portée Mistral. (D’autres systèmes avec plus d’allonge seraient envisagés)
50 Arquus Bastion (et j’ai aussi vu passer l’hypothèse de 50 VAB MK3 sur bne-intellinews, à confirmer)
des PGM Hécate, des JVN, …
C’est du poulet? Et ceci (La Croix, 24/02.24; paywall):
Partenariat militaire avec l’Arménie : le pari d’Emmanuel Macron dans le Caucase
Après de premiers contrats signés à l’automne, Paris confirme son partenariat militaire avec Erevan avec la visite du ministre des Armées en Arménie ce vendredi 23 février. Un rapprochement voulu par l’Élysée, en rupture avec la posture de médiateur maintenue par la France dans le Caucase depuis la chute de l’Union soviétique.
Il y a plus confortable qu’un Atlas pour se rendre en Arménie. Mais le symbole est là, un de plus après l’entrée la veille du résistant arménien Missak Manouchian au Panthéon @Phacochère. Jeudi soir, c’est donc à bord d’un avion de transport militaire A400M emportant dans sa soute des lunettes de vision nocturne et un cortège d’industriels de la défense que le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a atterri à Erevan pour une visite officielle, la première de l’Histoire pour un résident de l’hôtel de Brienne. Façon d’incarner le rapprochement non moins inédit entamé ces derniers mois par la France et l’Arménie sur le terrain militaire, et qui s’est traduit vendredi 23 février par la conclusion de nouveaux contrats d’armement et accords de coopération…
Citation… Pour Paris, il s’agit là de répondre à l’agressivité de l’Azerbaïdjan, qui a mené des attaques sur le territoire souverain de l’Arménie, et qui maintient le flou sur de futures ambitions de conquête sur le territoire de son voisin. Erevan accuse Bakou de se préparer à une « guerre totale », ce que l’Azerbaïdjan dément. « Des incidents survenus récemment dans la région arménienne de Syounik [ou « Zangezur »] montrent que le risque d’escalade sur le terrain reste réel », estime pour sa part Emmanuel Macron. Cette vigilance française à l’intégrité territoriale de l’Arménie est d’autant plus appréciée par Erevan que ses relations sont au plus bas avec Moscou, longtemps son principal garant de sécurité.
Un tournant pour la diplomatie française
Ce partenariat militaire marque un tournant pour la diplomatie française dans le Caucase. En dépit de sympathies anciennes pour l’Arménie, la France a en effet longtemps maintenu une posture de neutralité entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, engagés dans un conflit territorial depuis des décennies pour le contrôle de la région montagneuse du Haut-Karabakh. Un positionnement lié à la co-présidence française du groupe de Minsk, qui vise à faire aboutir un règlement pacifique de ce conflit. « Toute la relation bilatérale franco-arménienne a été freinée par cela, même en matière culturelle », regrette une source diplomatique arménienne.
Cette position a été bousculée par la reprise des hostilités. À l’automne 2020, l’Azerbaïdjan inflige une lourde défaite à l’Arménie et reprend de larges pans du Haut-Karabakh. Mais c’est surtout la montée des attaques azerbaïdjanaises contre le territoire souverain de l’Arménie en 2022 qui alarment la France. « À partir de là, l’état-major français a compris que la situation avait changé, confirme cette même source arménienne. Et l’invasion de l’Ukraine a signé l’acte de décès du groupe de Minsk. » La plateforme perd toute raison d’être en septembre 2023, quand l’Azerbaïdjan reprend par la force le contrôle du Haut-Karabakh, poussant ses 100 000 habitants Arméniens à l’exode.
S’amorce dès lors un rapprochement rapide entre la France et Erevan sur le terrain militaire. En visite en Arménie le 3 octobre, Catherine Colonna, alors ministre des affaires étrangères, annonce que Paris a « donné son accord » à la livraison de matériel militaire à l’Arménie. Dès le 23 octobre, c’est à Paris que Sébastien Lecornu annonce les premiers contrats : 50 véhicules blindés et de combat Bastion de la société Arquus, trois radars de surveillance aérienne GM-200 construits par Thalès, et des missiles antiaériens Mistral du groupe MBDA. Une célérité due aux jalons posés les mois précédents, avec notamment l’ouverture en janvier 2023 d’une mission de défense à Erevan, mais aussi des contacts préalables des industriels français de la défense avec l’Arménie, selon un cadre d’Arquus joint par La Croix.
Rapprochement voulu par l’Elysée
Fin novembre, l’annonce se matérialise quand paraît une photo des 24 premiers véhicules Bastion, en transit ferroviaire via la Géorgie. L’image, obtenue par des médias géorgiens, embarrasse Tbilissi, qui ne tient pas à s’aliéner l’Azerbaïdjan. « Nous avons fait comprendre à nos partenaires français qu’il ne fallait pas que cela se reproduise », confie un diplomate géorgien. Ce dernier dit par ailleurs craindre que ces livraisons de matériel militaire n’éloigne la perspective d’un règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais sous l’égide des Occidentaux, hypothèse qui a la faveur de Tbilissi.
L’Azerbaïdjan n’a en effet pas traîné à faire connaître son mécontentement. « Si de nouveaux affrontements éclatent dans la région, la France sera responsable », fulmine le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev dès le 7 octobre. Depuis, les sujets de tensions se multiplient entre Paris et Bakou. Le renforcement des liens sécuritaires entre la France et l’Arménie est par ailleurs vu d’un mauvais œil par Moscou, à qui l’Arménie reproche sa passivité dans le conflit du Haut-Karabakh.
À Paris, ce rapprochement voulu par l’Élysée a également suscité quelques inquiétudes au sein de la diplomatie française [gnangnangnan!], certains craignant que cette politique ne contribue à accroître les tensions dans la région. « Cette volonté vient du président. Derrière, ça suit, mais sans enthousiasme », assure un participant arménien aux discussions avec le Quai d’Orsay, selon qui la France, avec Emmanuel Macron, serait devenue « plus pro-arménienne que l’Arménie ».
Un partenariat amené à durer
Pour désamorcer ces craintes, Paris insiste sur l’attribut « défensif » des matériels livrés. « Il suffit qu’on ne vous attaque pas pour que ces armes ne servent pas », a déclaré Sébastien Lecornu fin octobre. « L’exécutif prend ses distances avec l’Azerbaïdjan, on ne va pas en rajouter une couche en disant que c’est du matériel offensif, décrypte Hélène Conway-Mouret, vice-présidente de la Commission Affaires étrangères et Défense au Sénat. Mais les Arméniens les utilisent comme ils le veulent. » Dans un rapport pour avis du Projet de loi de finances pour 2024, dont elle est la co-rapporteure, cette distinction offensif-défensif est d’ailleurs décrite comme « peu opérationnelle » sur le terrain. Les véhicules Bastion, par exemple, servent au transport des troupes et peuvent être utilisés à l’appui d’une hypothétique offensive.
Le partenariat militaire entre l’Arménie et la France est en tout cas amené à se poursuivre. Arrivé en poste en janvier, un attaché de défense français en Arménie servira de courroie de transmission entre Paris et Erevan. Vendredi 23 février, l’Arménie a paraphé un contrat pour l’acquisition de fusils de précision avec la société française PGM. Outre les missiles antiaériens Mistral à courte-portée, la fourniture de missiles antiaériens de moyenne et longue portée est également envisageable, a fait savoir Sébastien Lecornu.
Et après ? Selon une source arménienne des demandes concernant des canons Caesar auraient également été formulées par l’Arménie lors de la visite de Catherine Colonna en octobre, et à nouveau évoqués à la mi-février lors d’un entretien entre le ministre de la défense arménien et l’ambassadeur de France en Arménie. Dans leur rapport pour avis publié en novembre, les sénateurs Hélène Conway-Mouret et Hugues Saury recommandaient d’étudier dans les meilleurs délais la livraison à l’Arménie de ces puissants systèmes d’artillerie. « Rien de concret à ce stade », tempère-t-on pour l’heure au ministère de la Défense. / FIN
Pour ce dernier paragraphe concernant les CAESAR, je crois que c’est compliqué pour nous, et cher pour la petite Arménie…
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… C’est là qu’entrent en scène nos amis Indiens.
Avec des livraisons de:
MArG 155-BR cad des canons de 155mm montés sur des camions 4x4 tous terrains: on parle de quoi équiper 4 ou 5 régiments de 18-20 pièces chacun. C’est celui-là:
4 radars de contre-batterie Swathi
90 MLRS Pinaka (aka l’Arc de Shiva, en sanskrit): de quoi équiper 15 batteries de 6 lanceurs… Et d’ailleurs, devinez qui vient tout juste d’assister à une démo du machin au polygone de Pokhran…
CitationNotre CEMA!
(À votre avis c’est pour nous, ou pour les Ukrainiens? @ la Modérature: vite organisons un sondage!
Question subsidiaire: c’est qui qui paie pour tout ces matos? L’Arménie? Vraiment?)
Attends, c’est pas fini: on me parle aussi de missiles AT Konkurs
de mortiers de 80mm
de munitions rôdeuses (Indiennes.J’ai pas plus de précisions)
… et d’un attaché de défense Indien à Yérévan.
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Afin de comprendre le soutien Indien à l’Arménie, un papier (01.11.22) du respecté think tank Indien ORF. Ce coup-ci l’article est assez « rentre-dedans », j’admets. Comme ils disent: il ne reflète que l’opinion de son auteur :
L’exportation indienne de PINAKA vers l’Arménie la positionne contre le Panturquisme
Beaucoup de bruit a été généré dans les cercles de politique étrangère de New Delhi à propos de l'accord de gouvernement à gouvernement récemment conclu avec Erevan pour fournir aux forces armées arméniennes des lance-roquettes multi-canons PINAKA (MBRL), des munitions antichar et une large gamme de munitions. et des magasins de guerre d'une valeur de 250 millions de dollars. Cependant, l’Inde doit bien comprendre les ramifications stratégiques de la décision d’exporter, afin de façonner une politique eurasienne efficace à l’avenir. Le signal vert de New Delhi visant à exporter de l’artillerie à longue portée vers l’Arménie sous la forme de PINAKA MBRL est particulièrement important, alors que le pays est impliqué dans le conflit du Haut-Karabakh contre l’Azerbaïdjan, récemment aggravé mais vieux de plusieurs décennies. Fabriquée par des entreprises du secteur privé indien et en service dans l'armée indienne, une batterie PINAKA se compose de six lanceurs, de systèmes de chargement, d'un radar, de liens vers des systèmes en réseau et d'un poste de commandement. [1 lanceur] Capable de tirer une salve de 12 roquettes en 44 secondes, une seule batterie [6 lanceurs] peut neutraliser une région d'un kilomètre carré…
CitationArrière-plan
Alors que l’Arménie est devenue le premier client international de New Delhi pour le système PINAKA développé localement, le pays a déjà importé d’autres systèmes de défense d’Inde. En 2020, par exemple, l’Inde a décroché une commande de 43 millions de dollars pour fournir à l’Arménie quatre radars de localisation d’armes Swathi. Ces systèmes peuvent suivre les projectiles d’artillerie entrants et localiser les positions des canons ennemis pour une contre-action.
En outre, l’Inde a réalisé des exportations de défense record d’environ 13 000 crores INR au cours des exercices 21 et 22, le secteur privé représentant 70 % des exportations. La suppression des obstacles inutiles et l’encouragement du secteur privé augmentent la probabilité que cette tendance à la hausse des exportations s’accélère à moyen et long terme. Il serait cependant myope d’envisager les implications des exportations de défense de l’Inde vers Erevan exclusivement sous l’angle de la réalisation de l’objectif d’exportations de défense du pays de 35 000 crores INR d’ici 2025.
Panturquisme et conflit du Haut-Karabakh
L’objectif impérial de la Turquie d’établir un empire panturc, gouverné depuis Ankara, est perceptible dans le Caucase actuel et dans d’autres régions de l’Eurasie. L’idéologie raciste envisage un empire constitué de tous les pays et régions parlant une langue de type turc, quelle que soit la différence entre ces langues et celle parlée en Turquie et quelle que soit l’approbation des populations respectives de ces régions. Cette doctrine guidait et continue de guider la politique étrangère d’Ankara. Selon les mots de l'académicien Dimitrios Aristopoulos, « de son soutien aux Frères musulmans et de son invasion du nord de la Syrie, à son implication dans la guerre civile libyenne, en passant par les menaces de l'immigration clandestine, encore une fois, la Grèce et l'Europe, la guerre en Artsakh (Haut-Karabakh), combinés à la persécution des Kurdes, tout cela n'est rien d'autre qu'un élément de l'agenda de la doctrine panturque sur la politique expansionniste de la Turquie ». Ankara tente d’exploiter son alliance avec Bakou pour renforcer son emprise sur la région, dans le but de réintégrer l’Empire ottoman et de fusionner les nations turques d’Asie centrale dans un espace logistique homogène doté de forces armées communes. En 2020, c’est à la demande de la Turquie que l’Azerbaïdjan a attaqué la région autonome de l’Artsakh ainsi que l’Arménie proprement dite, pour relier la Turquie à l’Azerbaïdjan via la province arménienne de Syunik, également appelée région de Zangezur. Cette région relie l’Arménie à l’Iran, à l’Azerbaïdjan et au Nakhitchevan, une enclave arménienne historique désormais sous contrôle azéri. [ahem, sûr-sûr?] La Turquie a aidé à gérer cette agression en fournissant des munitions, des soldats, des terroristes de l'Etat islamique et d'autres mercenaires. Après cette invasion, les troupes azerbaïdjanaises ont continué à squatter le territoire du sud de l'Arménie malgré la négociation d'un accord de paix.
L’Azerbaïdjan a de nouveau lancé l’offensive contre l’Arménie le 13 septembre 2022, et les transgressions azéries se poursuivent malgré un cessez-le-feu négocié par la Russie et apparemment entré en vigueur deux jours plus tard. L’Arménie continue de faire face seule à la menace qui pèse sur sa souveraineté, sans l’assistance militaire de qui que ce soit, à l’exception de l’Inde.
Relations de l’Inde avec l’Azerbaïdjan et la Turquie
Malgré les affirmations selon lesquelles l’Azerbaïdjan équilibrerait efficacement ses relations avec l’Inde et le Pakistan malgré plusieurs différences géopolitiques, la bonhomie croissante de Bakou avec Islamabad est un irritant pour New Delhi. Il n’est donc pas étonnant que l’Inde se soit abstenue d’inviter l’Azerbaïdjan au sommet des BRICS et qu’elle ait également empêché l’Inde et le Bhoutan de signer une déclaration de soutien à l’Azerbaïdjan de la part des pays du Mouvement non aligné (NAM), après l’attaque de groupes chiites radicaux. l'ambassade d'Azerbaïdjan à Londres le 4 août 2022. Le clivage croissant entre Bakou et New Delhi provient principalement des alignements diplomatiques dans les régions du Haut-Karabakh et du Cachemire, l'Inde choisissant de renforcer son soutien à l'Arménie tout en maintenant sa « position de principe » d'appel. à l'agresseur (l'Azerbaïdjan) de freiner rapidement la violence. En outre, le partenariat militaire entre l’Azerbaïdjan et le Pakistan s’est considérablement approfondi ces dernières années en termes d’exercices conjoints et de programmes éducatifs. En ce qui concerne la Turquie, le pays a critiqué l’abrogation de l’article 370 dans l’ancien État indien de Jammu-et-Cachemire, tout en soutenant ouvertement le Pakistan dans diverses enceintes ouvertes ainsi qu’aux Nations Unies. Cela contraste fortement avec le soutien d’Erevan à la position de New Delhi sur le Cachemire, considérant l’ensemble du territoire comme une partie intégrante de l’Inde.
Perspectives
À l'occasion de l'anniversaire de la mort de Kemal Atatürk, le 10 novembre 2016, le président turc Erdogan avait ouvertement proclamé que « la Turquie est plus grande que la Turquie » et que les « frontières physiques du pays sont différentes de celles du cœur », ces dernières incluant les « zones de Mossoul, Kirkouk, Humus (et) Skopje » parmi tant d’autres. L’Arménie chrétienne, considérée comme le berceau de la civilisation, fait obstacle aux ambitions d’Ankara, avec l’arche de Noé qui aurait reposé sur les sommets du mont Ararat dans la tradition biblique. Avec la récente exportation de matériel militaire, dont le PINAKA MBRL, vers l'Arménie, l'Inde s'est ouvertement positionnée aux côtés de l'Arménie dans le conflit du Haut-Karabakh et a par conséquent choisi de résister à l'Azerbaïdjan et à ses soutiens, notamment la Turquie et le Pakistan, ainsi qu'au pan-expansionniste d'Ankara. Ambitions turques. Par conséquent, les exportations de défense de l’Inde vers l’Arménie constituent un signal puissant adressé à Ankara pour qu’elle change de cap sur les questions de politique intérieure de New Delhi, notamment au Cachemire, compte tenu de la nouvelle volonté de New Delhi de prendre parti plutôt que de suivre l’approche des non-alignés tout en poursuivant ses intérêts à l’échelle mondiale. /FIN
Les opinions exprimées ci-dessus appartiennent au(x) auteur(s)… et la trad. est de g**gle; désolé.
Ou sinon, un autre article (31.08.23) du Financial express. Plus mesuré (quoique, à la relecture…), mais même « substance » que le précédent.La décision de l’Inde de vendre des armes à l’Arménie et de renforcer son partenariat stratégique avec la Grèce est considérée comme un défi direct pour ces pays.
CitationLes liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont troublants pour la Turquie, l’Azerbaïdjan et le Pakistan. Ces trois pays travaillent ensemble pour renforcer leurs capacités militaires et contrer l’influence de l’Inde au Moyen-Orient et en Asie centrale.
La décision de l’Inde de vendre des armes à l’Arménie et de renforcer son partenariat stratégique avec la Grèce est considérée comme un défi direct pour ces pays. L'Arménie est un allié traditionnel de la Russie et la Grèce est membre de l'OTAN. En renforçant ses liens avec ces pays, l’Inde envoie un message fort à la triade informelle dirigée par la Turquie.
Les liens croissants avec l’Arménie et la Grèce font également partie de la stratégie plus large de l’Inde visant à diversifier ses partenariats dans la région, car elle ne se contente plus de s’appuyer sur ses alliés traditionnels, comme la Russie et l’Iran. Elle cherche désormais à nouer de nouveaux partenariats avec des pays partageant ses intérêts, comme la Grèce et l’Arménie.
Inde et Arménie
Les relations avec l'Arménie n'ont cessé de se développer depuis que les deux pays ont établi des relations diplomatiques en 1992. En 2019, l'Inde et l'Arménie ont signé un accord de partenariat stratégique global, qui a conduit à une coopération accrue dans des domaines tels que le commerce, l'investissement, la défense et la culture. L’Inde fournit également une assistance militaire à l’Arménie, ce qui est en contradiction avec l’Azerbaïdjan.
Inde et Grèce
Les relations avec la Grèce se sont également développées ces dernières années. En 2020, les deux pays ont signé un accord de partenariat stratégique, qui a conduit à une coopération accrue dans des domaines tels que la défense, le commerce et l'énergie. L’Inde fournit également une assistance militaire à la Grèce, ce qui est en contradiction avec la Turquie.
Les trois pays risquent d’être ébranlés par les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce. L’alliance est déjà confrontée à des défis internes, la Turquie et l’Azerbaïdjan étant en désaccord sur la question de la Méditerranée orientale. La décision de l’Inde risque de mettre davantage à rude épreuve les relations au sein de l’alliance et pourrait conduire à des tensions accrues dans la région.
Cependant, l’Inde ne s’oppose pas de manière agressive à ces pays. Au lieu de cela, elle adopte une approche plus subtile, tissant des liens avec eux un à un. Cette approche sera probablement plus efficace à long terme, car elle rendra plus difficile leur union contre l’Inde.
L’Inde profite également du fait que l’alliance n’est pas un bloc monolithique. Il existe des divergences d’opinion au sein de l’alliance, et l’Inde exploite ces divergences à son avantage. Par exemple, l’Inde a pu nouer des liens plus étroits avec la Grèce, même si celle-ci est membre de l’OTAN, qui est un allié majeur de la Turquie.
La stratégie de l’Inde consistant à établir discrètement mais régulièrement des liens avec l’Arménie, la Grèce et l’Iran est une décision judicieuse. C’est une stratégie qui devrait porter ses fruits dans les années à venir.
Voici quelques points supplémentaires à considérer :
Les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont également le signe de ses intérêts stratégiques croissants dans la région méditerranéenne. La région devient de plus en plus importante pour la sécurité énergétique de l’Inde, car elle constitue une source majeure de pétrole et de gaz. L'Inde cherche également à élargir ses liens commerciaux et d'investissement avec la région.
Les liens de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont également un moyen de contrer l’influence croissante de la Chine dans la région. La Chine a étendu sa présence économique et militaire dans la région méditerranéenne, et l’Inde cherche à équilibrer l’influence de la Chine.
Dans l’ensemble, les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce constituent un développement important susceptible d’avoir un impact majeur sur la géopolitique de la région. Les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie, la Grèce et l’Iran sont le signe de l’évolution de ses priorités géopolitiques. L’Inde ne se contente plus d’être un acteur passif dans la région. Elle cherche désormais activement à étendre son influence et sa présence à travers le monde. Cela risque de conduire à une géopolitique mouvementée dans la région dans les années à venir.
Vue d'expert
Partageant son point de vue avec Financial Express Online sur la prochaine visite du Premier ministre Modi en Grèce, l'ambassadeur Anil Anil Trigunayat déclare : « Il s'agit en effet d'une visite très significative du Premier ministre Narendra Modi en Grèce qui, pour une raison inexplicable, se produit après une interruption de quatre décennies après celui de Mme Gandhi en 1983. Heureusement, compte tenu du lien historique et civilisationnel, nous avons eu d'autres échanges de haut niveau, notamment avec les présidents Pranab Mukherjee et Ram Nath Kovind.
Cependant, « ces dernières années, les échanges ont acquis une bonne fréquence interactive, notamment au niveau ministériel et dans les secteurs de la sécurité et de la défense. Le commerce et les investissements connaissent également une évolution positive et, avec la visite du Premier ministre, on peut s'attendre à une plus grande coopération en matière de sécurité.
« De plus, la Grèce a toujours soutenu et sympathisé avec les préoccupations indiennes, à commencer par nos essais nucléaires où, malgré les sanctions occidentales, la Grèce a signé un accord de coopération en matière de défense », estime-t-il.
Problème du Cachemire et terrorisme sponsorisé par Pakistan
Selon lui, sur la question du Cachemire et sur le terrorisme soutenu par le Pakistan, Athènes s'est tenue aux côtés de l'Inde. La Grèce recherche également davantage d’investissements indiens et pourrait contribuer à orienter l’ALE avec l’UE.
Pourquoi la Grèce est-elle importante pour l’Inde ?
Selon lui, « la Grèce est une puissance méditerranéenne et elle s’intègre bien dans la stratégie et la collaboration maritime de l’Inde, des hydrocarbures à la navigation en passant par la sécurité. Cette relation offre donc une opportunité de collaboration à multiples facettes, notamment celle de contrer l’influence au vitriol de certaines puissances pas si amicales. /FIN
avec g**gletrad
———————Le 25/02/2024 à 21:01, nemo a dit :objectivement les ennuis graves ont commencés pour l'Arménie quand elle a commencé à chercher à se rapprocher des occidentaux.
Ce serait pas plutôt quand les Azériens, non soumis aux sanctions de l’UE, ont commencé à acheter aux Russes du gaz ?
(eurasianet, 22.11.22)
[avec deepl] L’accord entre Bakou et Bruxelles, qui a fait couler beaucoup d'encre, devait permettre à l'Europe de se passer du gaz russe. Mais l'Azerbaïdjan est-il en train d'importer lui-même du gaz russe pour remplir ses obligations vis-à-vis de l'Europe ?
L'Azerbaïdjan a commencé à importer du gaz russe dans le cadre d'un accord qui devrait permettre à Bakou de répondre à sa propre demande intérieure, mais qui soulève de sérieuses questions quant à son récent accord visant à accroître ses exportations vers l'Europe…
Citation… Le producteur et exportateur de gaz russe Gazprom a annoncé le 18 novembre qu'il avait commencé à fournir du gaz à la compagnie gazière nationale azerbaïdjanaise SOCAR le 15 novembre et qu'il lui fournirait au total jusqu'à un milliard de mètres cubes jusqu'en mars 2023.
Ni le ministère de l'énergie de l'Azerbaïdjan ni SOCAR n'ont répondu aux questions d'Eurasianet visant à confirmer l'accord, dont les détails restent flous.
Dans une déclaration à l'agence de presse azerbaïdjanaise APA, SOCAR a indiqué qu'elle coopérait depuis longtemps avec Gazprom et que les deux entreprises "essayaient d'optimiser leurs infrastructures en organisant l'échange mutuel de flux de gaz".
L'accord a été signé juste avant la période de pointe de la demande au milieu de l'hiver, alors que l'Azerbaïdjan cherchera à maintenir l'approvisionnement de ses clients nationaux tout en respectant ses engagements en matière d'exportation vers la Géorgie et la Turquie, ainsi que ses échanges commerciaux avec l'Europe, qui se sont récemment développés.
Les exportations vers l'Europe via le corridor gazier méridional devaient atteindre 10 milliards de mètres cubes cette année, mais dans le cadre d'un nouveau protocole d'accord avec l'Union européenne signé en juillet, Bakou a accepté d'augmenter ses exportations à 12 milliards de mètres cubes.
Cette augmentation devait aider Bruxelles à compenser la perte des livraisons de gaz russe, qui ont été réduites par Moscou en représailles aux sanctions imposées par l'UE à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Bien que l'accord ait été fortement vanté tant à Bruxelles qu'à Bakou, il n'a jamais été précisé d'où viendrait exactement le gaz supplémentaire.
Les problèmes liés à l'engagement sont apparus dès septembre, lorsque le ministre azerbaïdjanais de l'énergie, Parviz Shahbazov, a annoncé que l'Azerbaïdjan n'exporterait que 11,5 milliards de mètres cubes vers l'Europe cette année, sans donner d'indication sur les raisons de la réduction de l'objectif d'exportation.
On ne sait même pas d'où proviendra ce volume supplémentaire plus modeste.
Une source proche du consortium propriétaire du champ gazier géant de Shah Deniz, qui fournit actuellement la totalité du gaz exporté par l'Azerbaïdjan, a confirmé à Eurasianet qu'aucun nouveau contrat d'exportation n'a été conclu et que le champ n'est actuellement contracté que pour fournir les 10 milliards de mètres cubes précédemment convenus.
La nouvelle selon laquelle l'Azerbaïdjan importera du gaz de Russie cet hiver suggère que Bakou a l'intention d'utiliser le gaz russe pour approvisionner son marché intérieur afin de libérer du gaz et de lui permettre de respecter ses engagements vis-à-vis de Bruxelles.
Les sanctions imposées par l'Union européenne à la Russie ne s'appliquent pas à l'Azerbaïdjan, qui reste libre d'importer autant de gaz russe qu'il le souhaite.
Mais le nouvel accord va à l'encontre de l'intention politique de l'accord de juillet, qui visait spécifiquement à augmenter les volumes de gaz azerbaïdjanais acheminés vers l'Europe afin d'aider l'UE à réduire sa dépendance à l'égard du gaz russe.
Implications à plus long terme
Le fait qu'une partie de ces importations en provenance d'Azerbaïdjan soit facilitée par l'aide de Moscou suggère que les efforts de diversification de Bruxelles pourraient être vains, et pas seulement à court terme.
Dans le cadre de l'accord signé en juillet, Bakou a également accepté de doubler les exportations via le corridor gazier méridional pour atteindre 20 milliards de mètres cubes par an d'ici 2027, soit le maximum que le réseau de gazoducs existant puisse transporter.
Cette augmentation sera coûteuse et prendra du temps à se concrétiser, car elle nécessitera à la fois l'ajout de nouveaux compresseurs aux gazoducs existants et d'énormes investissements dans les champs gaziers de l'Azerbaïdjan afin de produire le gaz nécessaire.
À ce jour, aucune décision d'investissement n'a été prise pour agrandir les trois gazoducs qui constituent le corridor gazier sud qui transporte le gaz azerbaïdjanais vers l'Europe, et des questions subsistent quant à l'origine des 10 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires par an.
BP a confirmé au début de l'année que le champ gazier géant de Shah Deniz qu'elle exploite est incapable de fournir la totalité des 10 milliards de mètres cubes supplémentaires requis.
L'Azerbaïdjan possède d'autres petits gisements de gaz, mais leur production ne devrait pas non plus être suffisante pour respecter l'engagement de Bakou envers Bruxelles, ce qui laisse entrevoir la possibilité de devoir s'approvisionner en gaz auprès d'autres pays de la région.
Cela a ravivé les espoirs de longue date que l'Azerbaïdjan puisse faire transiter du gaz depuis son voisin de l'autre côté de la Caspienne, le Turkménistan, qui possède les sixièmes plus grandes réserves de gaz de la planète.
Les relations entre Bakou et Achgabat se sont considérablement améliorées ces dernières années, aboutissant à un accord novateur d'échange de gaz à trois avec l'Iran en décembre 2021, en vertu duquel le Turkménistan s'est engagé à fournir entre 1,5 et 2 milliards de mètres cubes de gaz par an au nord-est de l'Iran et une quantité similaire de gaz serait fournie par le nord-ouest de l'Iran à l'Azerbaïdjan.
Largement salué comme un exemple rare et remarquable de coopération régionale, cet accord avait été considéré comme une source possible de gaz supplémentaire à court terme pour l'Europe.
Toutefois, le statut actuel de l'accord n'est pas clair. Le besoin inattendu de l'Azerbaïdjan d'importer du gaz russe fait soupçonner que cet accord pourrait avoir été compromis par la détérioration des relations entre Bakou et Téhéran.
Il existe d'autres options pour acheminer le gaz turkmène vers l'Europe ; des responsables turcs ont confirmé en juillet qu'Ankara étudiait trois options pour faire transiter vers l'Europe le gaz turkmène livré par l'Azerbaïdjan via le corridor gazier méridional.
L'une de ces options serait un projet soutenu par les États-Unis visant à acheminer le gaz actuellement brûlé à la torche dans certains champs pétrolifères du Turkménistan dans la mer Caspienne vers la terre ferme, d'où il pourrait être exporté. [c’est ce qu’on appelle communément une usine à gaz, nan? ]
Mais en l'absence de nouvelles sur l'une ou l'autre des options possibles, il est de plus en plus probable que l'Azerbaïdjan, tout comme il s'est engagé à livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe cette année, ne soit pas en mesure de tenir sa promesse de doubler ses exportations pour les porter à 20 milliards de mètres cubes d'ici 2027. /FIN
avec deepl.
Dites, vous croyez pas qu’en 2027 (voire même avant) les Azériens vont essayer de refourguer à l’UE du gaz Russe? En loucedé, c’est possible?
Parce que perso, le tuyau sous la Caspienne pour acheminer le gaz Turkmène, s’il est réalisé (y’en a qu’osent tout), comment dire… je sens qu’il va lui arriver « une Nordstream » comme dit notre bon @Patrick.Bon, pour ceux qui ont lu jusqu’au bout : merci de votre patience
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Le 25/02/2024 à 20:59, jojo (lo savoyârd) a dit :
(…)https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=113081
Info à recouper ...
oué
Le 26/02/2024 à 00:46, Benoitleg a dit :et Lagneau n’a pas recoupé.
Après examen, il semble que l’unique source des uns et autres, c’est ce compte X d’un « fanboy » pakistanais: https://x.com/airopssyndicate/status/1760371986298032240?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w
Douteux…
(et moi non plus j’ai pas recoupé avant de relayer sur le forum indien )
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Alman Helvas, cbncindonesia, 27.02
(PLN: dépenses de défense utilisant les programmes de prêt étranger ; PDN: dépenses de défense utilisant les programmes de prêt intérieur ; PSP: programmes disposant déjà d'une détermination de la source de financement)
Prédire l’orientation du développement des forces de défense après 2024
CitationLa Commission électorale générale (KPU) n'a pas officiellement annoncé les résultats des élections présidentielles et vice-présidentielles de 2024. Cependant, les résultats du décompte rapide d'un certain nombre d'institutions d'enquête prédisent que Prabowo Subianto sera le président élu.
Dans ces conditions, la question est évidemment de savoir comment l’ancien commandant général du commandement des forces spéciales va traduire les promesses de campagne en programmes de travail pouvant être mis en œuvre sur le terrain.
Parce que toutes les promesses électorales, lorsqu'elles sont traduites en programmes de travail du gouvernement, doivent composer avec un seul fait, à savoir la capacité budgétaire du gouvernement. Il ne faut pas oublier que la capacité budgétaire du gouvernement ne peut pas être manipulée pour des intérêts politiques partisans, car les performances économiques peuvent être calculées avec précision de manière à pouvoir également prévoir les recettes de l'État.
Parmi les promesses de campagne de Prabowo qui attendent d'être réalisées figurent le secteur de la défense. Au cours de son mandat de ministre de la Défense, les dépenses de défense utilisant les programmes de prêt étranger (PLN) et de prêt intérieur (PDN) ont augmenté par rapport au premier mandat du président Joko Widodo (Jokowi).
Le ministère des Finances n'a alloué au ministère de la Défense qu'un montant de 7,7 milliards de dollars PLN pour la période 2015-2019, alors qu'à l'époque du ministère de la Défense dirigé par Prabowo, ce chiffre a grimpé à 25 milliards de dollars. De même, la taille du PDN a grimpé à 41 000 milliards IDR au cours de la période 2020-2024, contre 15 000 milliards IDR au cours de la période 2015-2019.
Cependant, cette augmentation a également suscité des désaccords entre le ministère des Finances et le ministère de la Défense. En fait, le ministère de la Défense avait reçu une allocation de 34,4 milliards de PLN, mais le ministre des Finances n’était pas d’accord, ce désaccord a été soutenu par Jokowi.
En dehors de cela, la préoccupation du ministère des Finances est la capacité du ministère de la Défense à absorber l'allocation de prêt accordée. Ceci reflète la mise en œuvre de la capacité d’absorption des prêts au sein du MEF pour la période 2015-2019.
Concernant l’orientation possible du développement des forces de défense entre 2025 et 2029 sous le nouveau gouvernement, plusieurs éléments doivent être pris en compte.
Premièrement, la politique budgétaire. Des questions subsistent quant à la politique budgétaire qui sera adoptée par le nouveau gouvernement et à ses implications sur l'allocation des dépenses de défense. Le nouveau gouvernement augmentera-t-il les impôts afin de disposer d’un espace budgétaire plus large pour les dépenses de l’État, dans le cadre de la réalisation des promesses électorales ?
Ou le nouveau gouvernement révisera-t-il la loi numéro 17 de 2003 concernant les finances de l'État, en particulier l'article 12, paragraphe 3, qui réglemente le déficit de l'APBN par rapport au PIB à un maximum de trois pour cent ? Le ratio dette publique/PIB, qui se situe actuellement autour de 39 pour cent, sera-t-il poussé plus près de la limite de 60 pour cent ?
Comme on le sait, les diverses promesses électorales de Prabowo, si elles se traduisent en programmes gouvernementaux, nécessiteront des fonds très importants et il n'est pas certain que la capacité budgétaire actuelle puisse y répondre ou non.
Sans le courage du nouveau gouvernement d'annuler un certain nombre de programmes hérités du gouvernement actuel et considérés par le public comme inefficaces et inutiles, la seule option dont dispose le nouveau gouvernement est de rechercher d'autres sources de financement pour réaliser ses promesses de campagne.
Deuxièmement, les priorités en matière de dépenses publiques. Jusqu'à présent, les gens attendent toujours les activités prioritaires du nouveau gouvernement. Sont-ils toujours dans le secteur des infrastructures pour poursuivre la politique du gouvernement actuel ? Ou y aura-t-il des activités prioritaires supplémentaires qui différencieront le nouveau gouvernement du gouvernement actuel ?
En se référant à l'APBN, les dépenses publiques par fonction sont divisées en dépenses de services publics, de défense, d'ordre et de sécurité, d'économie, d'environnement, de logement et d'équipements publics, de santé, de tourisme et d'économie créative, d'éducation et de protection sociale.
À l’époque du président Jokowi, les dépenses de défense de l’APBN de 2016 à 2023 ne se sont jamais classées parmi les cinq premières. La question est la suivante : le secteur de la défense sera-t-il classé parmi les cinq premiers en termes de dépenses publiques dans la nouvelle ère gouvernementale ? Si la fonction de défense figure parmi les cinq premières dépenses gouvernementales, cela signifie que d’autres fonctions connaîtront une diminution de leur allocation budgétaire.
Troisièmement, la politique de défense. Il est certain que la politique de défense qui sera adoptée par le nouveau gouvernement ne sera pas différente en principe de la politique du gouvernement actuel.
Mais le nouveau gouvernement sera-t-il plus transparent sur des sujets tels que la publication de documents stratégiques (Livre blanc de la défense, Doctrine de défense et Stratégie de défense) ou des plans d'acquisition de systèmes d'armes ?
Lorsqu’ils font référence aux pratiques d’autres pays, les documents stratégiques ont deux versions, à savoir la version secrète et la version publique. La version publique est un document débarrassé des éléments confidentiels et sensibles. L’orientation future du développement des forces de défense sera connue après l’investiture du nouveau président, le 20 octobre 2024.
D'un autre côté, le ministère de la Défense dirigé par Prabowo a encore du travail à faire pour conclure des contrats pour l'achat d'un certain nombre de systèmes d'armes qui disposent déjà d'une détermination de la source de financement (PSP).
Cela est lié à la capacité du ministère de la Défense à absorber le PLN, qui a été approuvée par le ministère des Finances, où la question de la capacité d'absorption du PLN a toujours été un sujet brûlant entre les deux ministères. Bien sûr, on espère qu'avec une allocation de 25 milliards de PLN, la performance du ministère de la Défense en matière d'absorption du PLN sera encore meilleure que par le passé.
Il existe encore un certain nombre de programmes d'acquisition qui ont bénéficié du PSP mais qui ne se sont pas encore traduits par la signature de contrats. L’un d’eux est le programme d’achat de sous-marins, dans le cadre duquel le ministère de la Défense a tendance à acheter des Scorpènes fabriqués par Naval Group.
La question est : le contrat d’achat du sous-marin sera-t-il signé avant le 31 mars 2024 ? La durée de validité du PSP pour le programme sous-marin prend fin à cette date.
Il est possible de demander une prolongation du PSP au ministre des Finances, mais la question de savoir si le ministre des Finances acceptera la demande reste un point d'interrogation. Cela reflète le précédent de plusieurs autres programmes d’approvisionnement qui n’ont pas reçu l’approbation pour la prolongation du PSP. Le sort du programme d'acquisition de sous-marins entre désormais dans une période critique et tout revient à la décision du ministère de la Défense. /g**gltrad
voilà, et par chauvinisme je recopie « en clair » les 5 derniers paragraphes du papier, qui concernent les Scorp’:
… le ministère de la Défense dirigé par Prabowo a encore du travail à faire pour conclure des contrats pour l'achat d'un certain nombre de systèmes d'armes qui disposent déjà d'une détermination de la source de financement (PSP).
Cela est lié à la capacité du ministère de la Défense à absorber le PLN, qui a été approuvée par le ministère des Finances, où la question de la capacité d'absorption du PLN a toujours été un sujet brûlant entre les deux ministères. Bien sûr, on espère qu'avec une allocation de 25 milliards de PLN, la performance du ministère de la Défense en matière d'absorption du PLN sera encore meilleure que par le passé.
Il existe encore un certain nombre de programmes d'acquisition qui ont bénéficié du PSP mais qui ne se sont pas encore traduits par la signature de contrats. L’un d’eux est le programme d’achat de sous-marins, dans le cadre duquel le ministère de la Défense a tendance à acheter des Scorpène fabriqués par Naval Group.
La question est : le contrat d’achat du sous-marin sera-t-il signé avant le 31 mars 2024 ? La durée de validité du PSP pour le programme sous-marin prend fin à cette date.
Il est possible de demander une prolongation du PSP au ministre des Finances, mais la question de savoir si le ministre des Finances acceptera la demande reste un point d'interrogation. Cela reflète le précédent de plusieurs autres programmes d’approvisionnement qui n’ont pas reçu l’approbation pour la prolongation du PSP. Le sort du programme d'acquisition de sous-marins entre désormais dans une période critique et tout revient à la décision du ministère de la Défense.
Et futur président.
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Il y a 18 heures, rendbo a dit :
Je me demande si ça va se terminer comme d'habitude : les gentils messieurs formés se sentent plus péter, et à la fin ça se termine en gentil coup d'état ou en alors ils se liguent avec l'ennemi et ça empire la situation...
ou encore, option 3, les troupes formées se font rétamer par ceux contre lesquelles elles étaient entraînées, quand les US se cassent.
Toute ressemblance fortuite avec le Vietnam, l’Aghanistan, toussa
Marine Néerlandaise
dans Europe
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on en connaît, y’en a