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fraisedesbois

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Messages posté(e)s par fraisedesbois

  1. Le 08/03/2024 à 19:10, wielingen1991 a dit :

    (…) La frégate « Hydra » est équipée d'un système antidrone (Drone Dome) et de systèmes de guerre électronique qui la rendent efficace dans ces missions.

     
    Est-ce je journaliste grec qui amalgame un système avec un autre, ou bien s’agit-il vraiment d’une version navalisée du Drone Dome (terrestre) de Rafael (et qui équipe certes l’armée grecque)?
  2. Le 06/03/2024 à 10:59, fraisedesbois a dit :

    … qui cite également un papier du telegraaf.nl: https://archive.ph/x1Ukc

    que je vous traduirais à mon retour.

    Veuillez m’excuser, j’ai failli oublier.

    (Merci @Titus K d’avoir pris le « relais » :wink: )

    Le constructeur naval Damen risque de manquer une méga commande de sous-marins : Le lobby français est très fort

    Il y a de fortes chances que les Pays-Bas commandent à la France l'arme la plus lourde de leurs forces armées, le sous-marin.

    Dans deux semaines, on saura quel chantier naval recevra la méga commande de 4 à 6 milliards d'euros pour la construction de quatre nouveaux sous-marins. La Suède et l'Allemagne sont également dans la course, mais les initiés confirment que le constructeur naval français Naval Group a présenté de loin la meilleure offre. La panique menace l'industrie néerlandaise autour de Damen, qui voulait construire un bateau avec le suédois Saab…

    Citation

    … Le programme de remplacement des anciens sous-marins Walrus est le projet de défense le plus important et le plus coûteux depuis l'avion de chasse F-35. Il traîne depuis dix ans en raison de la procrastination. À la mi-mars, le cabinet déterminera quel chantier naval pourra commencer les travaux : le suédois Saab et le constructeur néerlandais Damen, l'allemand tkMS ou le français Naval Group. Ce dernier, en tant que "chantier naval d'État", peut prendre des risques importants et proposer des prix bas.

     

    Opérer de manière invisible

    Les sous-marins opèrent sans être vus, profondément sous les vagues. Ils recueillent des renseignements, amènent des forces spéciales sur leur cible, effraient les navires ennemis et, si nécessaire, tirent un missile de croisière Tomahawk ou une torpille : l'arme la plus lourde que possèdent les forces armées néerlandaises.

    Le groupe de projet qui étudie les nouveaux bateaux néerlandais opère également dans le plus grand secret. Pendant des mois, l'équipe a discrètement comparé les devis de trois chantiers navals : suédois/néerlandais, français et allemand. Le résultat sera officiellement annoncé dans deux semaines, mais des sources confirment à De Telegraaf que le chantier naval français remporte la compétition : il offre "le meilleur bateau au meilleur prix". Le chantier Naval Group, qui appartient en partie à l'État, peut prendre plus de risques et peut livrer à des prix qu'un chantier commercial peut difficilement égaler.

    De plus, selon les initiés, le lobby français est très puissant. En avril, Macron - avec qui M. Rutte entretient d'excellentes relations - a effectué une visite d'État au cours de laquelle cette commande figurait en bonne place à l'ordre du jour. Les Français travaillent en collaboration avec un chantier naval néerlandais : Koninklijke IHC de Hardinxveld-Giessendam. Mais le contrôle passe entre les mains des Français.

    Un choix pour les Français signifie une pilule amère pour le plus grand chantier naval des Pays-Bas, Damen. Il était dans la course avec Saab pour construire un "bateau orange", présenté comme un produit essentiellement néerlandais. Il y a trois semaines, le directeur de Damen, Richard Keulen, a publié sur LinkedIn un cri du cœur demandant de ne pas choisir l'allemand ou le français, mais Saab-Damen. Il s'agissait du "sauvetage et du renforcement des connaissances spécifiques aux sous-marins néerlandais". Fait remarquable, ce message a reçu un "like" de la part d'une personne haut placée dans l'équipe du projet. Au grand désarroi des personnes concernées, car ces derniers mois, le groupe de projet avait gardé les mâchoires bien fermées. Le pouce a disparu au bout de quelques jours.

    Damen n'est pas le seul à résister farouchement à l'idée que les choses ne vont pas dans le bon sens pour lui. L'entreprise Huisman de Schiedam, qui fabriquera la coque en tôle d'acier sous pression (la coque), tire également la sonnette d'alarme. "Si Saab n'obtient pas le contrat, nous laisserons les connaissances de haute technologie, l'innovation et l'argent des contribuables quitter le pays", déclare David Roodenburg, directeur de l'entreprise. "Si cette commande d'un milliard de dollars, financée par le contribuable néerlandais, est attribuée à la France ou à l'Allemagne, c'est notre industrie maritime qui en sera la victime. Nous serons alors également dépendants de pays étrangers pour l'entretien des sous-marins et la formation pendant les trente prochaines années. Le bon marché est alors synonyme de cherté".

    Les provinces de Zélande, d'Overijssel, de Hollande-Septentrionale et de Hollande-Méridionale envoient également aujourd'hui une lettre urgente à l'informateur, dans laquelle elles mettent en garde contre ce qu'elles considèrent comme un mauvais choix. Elles soulignent que le développement, la construction et l'entretien des sous-marins sont cruciaux pour l'innovation et l'emploi. Le commissaire du roi en Zélande, Han Polman, affirme que les Pays-Bas doivent préserver leur tradition de connaissance. "C'est pourquoi ce type de commandes est très important. C'est l'occasion pour nous tous de renforcer au maximum l'industrie manufacturière maritime. Pour notre économie régionale, l'innovation et la connaissance, mais aussi pour la sécurité des Pays-Bas.

    Les détracteurs de Naval soulignent que leurs projets ne se déroulent pas tous sans heurts. La Roumanie a récemment annulé l'appel d'offres de 1,6 milliard d'euros pour des navires de guerre parce que Naval aurait dépassé les délais. Naval insiste sur la fiabilité du chantier naval, qui existe depuis des centaines d'années et qui est lié à une marine opérant à l'échelle mondiale. Si les Français décident de le faire, la communauté d'affaires néerlandaise, y compris le chantier naval IHC, en bénéficiera certainement, souligne Naval.

    Le cabinet a déjà décidé que les Pays-Bas n'opteraient pas pour le meilleur bateau, mais pour une "variante B". Cette variante est moins chère et plus rapide à construire. Cela signifie une coque plus petite, moins d'espace pour les torpilles, moins de portée, moins de capteurs et moins d'espace pour l'équipage. Le bateau B peut être utilisé de différentes manières "avec des compromis acceptables par rapport aux besoins souhaités", selon la lettre du gouvernement. Toutefois, selon des initiés, les Français, les Allemands et les Suédois proposent tous un bateau A spacieux, avec un déplacement d'au moins 3 000 tonnes.

     

    Tension

    Selon certaines sources, cette situation crée des tensions. D'une part, la marine espère que le nouveau bateau sera une version moderne du Walrus, le célèbre A-boat avec lequel le service sous-marin a navigué pendant des décennies. D'autre part, la politique, qui exige que l'on ralentisse un peu les choses. Car l'achat des sous-marins coûtera au moins 4 milliards d'euros, mais le montant est probablement plus élevé. La guerre en Ukraine a renchéri les matières premières. Le marché de la défense est également en surchauffe. Le prix pourrait atteindre 6 milliards d'euros, selon certaines sources. /g**gltrad.

     

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  3. (theguardian 03.03)

    Shehbaz Sharif prête serment en tant que premier ministre du Pakistan

    Le candidat désigné par la coalition de huit partis prend ses fonctions après la réunion de l'assemblée nationale.

    Citation

    [avec deepl]

    Shehbaz Sharif a prêté serment en tant que premier ministre du Pakistan à l'issue d'élections entachées d'allégations de fraude et d'irrégularités.

    M. Sharif, du parti Pakistan Muslim League Nawaz (PML-N), était le candidat désigné d'une nouvelle coalition de huit partis qui s'est formée après qu'aucun parti n'a réussi à obtenir une majorité absolue lors des élections du 8 février.

    Lors de la réunion de dimanche de l'assemblée nationale nouvellement élue, M. Sharif s'est imposé face à Omer Ayub, le candidat du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, qui formera désormais l'opposition au parlement.

    Sharif est le frère cadet de Nawaz Sharif, trois fois premier ministre, et a déjà été premier ministre une fois, d'avril 2022 à août 2023, après que Khan a été écarté du pouvoir.

    Dans son discours de victoire, M. Sharif a remercié son frère aîné Nawaz, affirmant qu'il était "celui qui a construit le Pakistan".

    Sa nomination au poste de premier ministre est intervenue après des semaines de querelles et de marchandages politiques à la suite des élections controversées de février. Le PTI avait défié une répression sévère pour remporter le plus grand nombre de sièges lors des élections, mais cela n'a pas suffi à former une majorité absolue.

    Dans les jours qui ont suivi, le PML-N, dont la victoire était largement attendue après avoir reçu le soutien tacite de la puissante armée pakistanaise, a entamé des négociations avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et d'autres petits partis afin de former une alliance qui suffirait à former un gouvernement majoritaire et à écarter le PTI du pouvoir.

    Un accord a finalement été conclu, selon lequel M. Sharif occuperait le poste de premier ministre, tandis que M. Asif Ali Zadari, coprésident du PPP, serait président. Les autres petits partis qui ont rejoint la coalition se verront attribuer des postes ministériels.

    M. Khan et les candidats affiliés au PTI ont affirmé que les élections avaient été largement truquées et que des dizaines de sièges qu'ils avaient remportés avaient été volés et attribués au PML-N et à d'autres partis. Ils ont contesté de nombreux cas auprès de la commission électorale et devant les tribunaux.

    Un haut fonctionnaire électoral a déclaré publiquement qu'on avait fait pression sur lui pour qu'il modifie les votes accordés aux candidats affiliés au PTI, mais il s'est ensuite rétracté après avoir été arrêté.

    Gohar Khan, qui dirige le PTI pendant que M. Khan est en prison, a déclaré que le parti ne boycotterait pas les procédures et utiliserait plutôt sa présence en tant qu'opposition pour protester contre ce qu'il qualifie de "vol de mandat".

    Lors du vote de dimanche, les législateurs soutenus par le PTI ont brandi des affiches d'Imran Khan, qui purge une peine de plus de dix ans de prison dans des affaires que le parti accuse d'être motivées par des considérations politiques, et ont crié "azadi", ce qui signifie "liberté". Ils ont qualifié la nouvelle alliance gouvernementale de "coalition de perdants" et, lorsque M. Sharif a prononcé son discours de victoire, les rangs du PTI se sont mis à crier "au voleur".

    L'élection de Sharif au poste de premier ministre et la nomination imminente de Zardari au poste de président marquent le maintien de la domination de deux dynasties politiques - les Sharifs et les Bhuttos - qui détiennent le pouvoir à elles deux depuis des décennies.

    Nawaz Sharif est devenu premier ministre pour la première fois en 1990 et a effectué deux mandats par la suite, le dernier ayant débuté en 2013. On s'attendait à ce qu'il revienne au pouvoir pour la quatrième fois lors de ces élections après son retour d'exil au Royaume-Uni, mais l'échec du PML-N à obtenir une majorité claire a été perçu comme une humiliation et il a été décidé que son jeune frère serait le candidat au poste de premier ministre à la place.

    Toutefois, Nawaz Sharif devrait encore jouer un rôle influent et sa fille Maryam Nawaz a été choisie comme ministre en chef du Pendjab cette semaine.

    Zardari, qui copréside le PPP avec son fils Bilawal Bhutto, est le veuf de l'ancien premier ministre Benazir Bhutto, qui a été assassinée en 2007. Zardari est devenu président pour la première fois en 2008, après la mort de Benazir Bhutto…

    [conclusion de l’article]:

    … Les analystes s'accordent à dire que le nouveau gouvernement de coalition dirigé par Sharif est confronté à une route difficile. Le soutien à Khan et au PTI reste important dans la rue et la nouvelle coalition est considérée par beaucoup comme manquant de légitimité.

    Bien que le PML-N et le PPP aient déjà été au gouvernement ensemble, ils sont idéologiquement opposés sur des questions clés et l'on craint que l'alliance soit faible, peu maniable et risque de s'effondrer dans quelques mois, plongeant le pays dans une nouvelle tourmente politique.

    Le principal obstacle pour le nouveau gouvernement sera de relancer l'économie pakistanaise défaillante et de faire baisser l'inflation, qui atteint actuellement environ 30 %, ce qui l'obligera probablement à prendre des mesures impopulaires.

    Dans une lettre adressée cette semaine au Fonds monétaire international, Imran Khan a demandé à l'organisation de procéder à un audit des élections comme condition préalable à l'octroi de nouveaux fonds au pays à court d'argent sous le nouveau gouvernement. /FIN

     

    ——/——

    À part ça,

    Dans son premier discours après son élection au poste de premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif aborde la question du Cachemire de manière substantielle. Il qualifie la Chine de partenaire proche, souligne la nécessité d'améliorer les relations avec les États-Unis et insiste sur les liens fraternels avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

    https://x.com/sidhant/status/1764233085686891003?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w

    La question Kashmirie, c’est fédérateur. Rien sur l’Afghanistan par contre.

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  4. Il y a 8 heures, collectionneur a dit :

    Question bête, livraison par voie aérienne ? 

    Des matériels Français sont arrivés en bateau par le port de Poti (Géorgie) puis convoyage terrestre.

    Pour les matériels Indiens, ça passerait par l’Iran:

    … mais bon, les vidéos X c’est pas l’Évangile, hein. Surtout les Azériennes :sleep:

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  5. Le 25/02/2024 à 20:59, jojo (lo savoyârd) a dit :

    oué

    Le 26/02/2024 à 00:46, Benoitleg a dit :

    et Lagneau n’a pas recoupé.

    Après examen, il semble que l’unique source des uns et autres, c’est ce compte X d’un « fanboy » pakistanais: https://x.com/airopssyndicate/status/1760371986298032240?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w

    Douteux…

    (et moi non plus j’ai pas recoupé avant de relayer sur le forum indien :angry: )

     

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  6. Alman Helvas, cbncindonesia, 27.02

    (PLN: dépenses de défense utilisant les programmes de prêt étranger ; PDN: dépenses de défense utilisant les programmes de prêt intérieur ; PSP: programmes disposant déjà d'une détermination de la source de financement)

    Prédire l’orientation du développement des forces de défense après 2024

    Citation

    La Commission électorale générale (KPU) n'a pas officiellement annoncé les résultats des élections présidentielles et vice-présidentielles de 2024. Cependant, les résultats du décompte rapide d'un certain nombre d'institutions d'enquête prédisent que Prabowo Subianto sera le président élu.

     

    Dans ces conditions, la question est évidemment de savoir comment l’ancien commandant général du commandement des forces spéciales va traduire les promesses de campagne en programmes de travail pouvant être mis en œuvre sur le terrain.

     

    Parce que toutes les promesses électorales, lorsqu'elles sont traduites en programmes de travail du gouvernement, doivent composer avec un seul fait, à savoir la capacité budgétaire du gouvernement. Il ne faut pas oublier que la capacité budgétaire du gouvernement ne peut pas être manipulée pour des intérêts politiques partisans, car les performances économiques peuvent être calculées avec précision de manière à pouvoir également prévoir les recettes de l'État.

     

    Parmi les promesses de campagne de Prabowo qui attendent d'être réalisées figurent le secteur de la défense. Au cours de son mandat de ministre de la Défense, les dépenses de défense utilisant les programmes de prêt étranger (PLN) et de prêt intérieur (PDN) ont augmenté par rapport au premier mandat du président Joko Widodo (Jokowi).

     

    Le ministère des Finances n'a alloué au ministère de la Défense qu'un montant de 7,7 milliards de dollars PLN pour la période 2015-2019, alors qu'à l'époque du ministère de la Défense dirigé par Prabowo, ce chiffre a grimpé à 25 milliards de dollars. De même, la taille du PDN a grimpé à 41 000 milliards IDR au cours de la période 2020-2024, contre 15 000 milliards IDR au cours de la période 2015-2019.

     

    Cependant, cette augmentation a également suscité des désaccords entre le ministère des Finances et le ministère de la Défense. En fait, le ministère de la Défense avait reçu une allocation de 34,4 milliards de PLN, mais le ministre des Finances n’était pas d’accord, ce désaccord a été soutenu par Jokowi.

     

    En dehors de cela, la préoccupation du ministère des Finances est la capacité du ministère de la Défense à absorber l'allocation de prêt accordée. Ceci reflète la mise en œuvre de la capacité d’absorption des prêts au sein du MEF pour la période 2015-2019.

     

    Concernant l’orientation possible du développement des forces de défense entre 2025 et 2029 sous le nouveau gouvernement, plusieurs éléments doivent être pris en compte.

     

    Premièrement, la politique budgétaire. Des questions subsistent quant à la politique budgétaire qui sera adoptée par le nouveau gouvernement et à ses implications sur l'allocation des dépenses de défense. Le nouveau gouvernement augmentera-t-il les impôts afin de disposer d’un espace budgétaire plus large pour les dépenses de l’État, dans le cadre de la réalisation des promesses électorales ?

     

    Ou le nouveau gouvernement révisera-t-il la loi numéro 17 de 2003 concernant les finances de l'État, en particulier l'article 12, paragraphe 3, qui réglemente le déficit de l'APBN par rapport au PIB à un maximum de trois pour cent ? Le ratio dette publique/PIB, qui se situe actuellement autour de 39 pour cent, sera-t-il poussé plus près de la limite de 60 pour cent ?

     

    Comme on le sait, les diverses promesses électorales de Prabowo, si elles se traduisent en programmes gouvernementaux, nécessiteront des fonds très importants et il n'est pas certain que la capacité budgétaire actuelle puisse y répondre ou non.

     

    Sans le courage du nouveau gouvernement d'annuler un certain nombre de programmes hérités du gouvernement actuel et considérés par le public comme inefficaces et inutiles, la seule option dont dispose le nouveau gouvernement est de rechercher d'autres sources de financement pour réaliser ses promesses de campagne.

     

    Deuxièmement, les priorités en matière de dépenses publiques. Jusqu'à présent, les gens attendent toujours les activités prioritaires du nouveau gouvernement. Sont-ils toujours dans le secteur des infrastructures pour poursuivre la politique du gouvernement actuel ? Ou y aura-t-il des activités prioritaires supplémentaires qui différencieront le nouveau gouvernement du gouvernement actuel ?

     

    En se référant à l'APBN, les dépenses publiques par fonction sont divisées en dépenses de services publics, de défense, d'ordre et de sécurité, d'économie, d'environnement, de logement et d'équipements publics, de santé, de tourisme et d'économie créative, d'éducation et de protection sociale.

     

    À l’époque du président Jokowi, les dépenses de défense de l’APBN de 2016 à 2023 ne se sont jamais classées parmi les cinq premières. La question est la suivante : le secteur de la défense sera-t-il classé parmi les cinq premiers en termes de dépenses publiques dans la nouvelle ère gouvernementale ? Si la fonction de défense figure parmi les cinq premières dépenses gouvernementales, cela signifie que d’autres fonctions connaîtront une diminution de leur allocation budgétaire.

     

    Troisièmement, la politique de défense. Il est certain que la politique de défense qui sera adoptée par le nouveau gouvernement ne sera pas différente en principe de la politique du gouvernement actuel.

     

    Mais le nouveau gouvernement sera-t-il plus transparent sur des sujets tels que la publication de documents stratégiques (Livre blanc de la défense, Doctrine de défense et Stratégie de défense) ou des plans d'acquisition de systèmes d'armes ?

     

    Lorsqu’ils font référence aux pratiques d’autres pays, les documents stratégiques ont deux versions, à savoir la version secrète et la version publique. La version publique est un document débarrassé des éléments confidentiels et sensibles. L’orientation future du développement des forces de défense sera connue après l’investiture du nouveau président, le 20 octobre 2024.

     

    D'un autre côté, le ministère de la Défense dirigé par Prabowo a encore du travail à faire pour conclure des contrats pour l'achat d'un certain nombre de systèmes d'armes qui disposent déjà d'une détermination de la source de financement (PSP).

    Cela est lié à la capacité du ministère de la Défense à absorber le PLN, qui a été approuvée par le ministère des Finances, où la question de la capacité d'absorption du PLN a toujours été un sujet brûlant entre les deux ministères. Bien sûr, on espère qu'avec une allocation de 25 milliards de PLN, la performance du ministère de la Défense en matière d'absorption du PLN sera encore meilleure que par le passé.

    Il existe encore un certain nombre de programmes d'acquisition qui ont bénéficié du PSP mais qui ne se sont pas encore traduits par la signature de contrats. L’un d’eux est le programme d’achat de sous-marins, dans le cadre duquel le ministère de la Défense a tendance à acheter des Scorpènes fabriqués par Naval Group.

    La question est : le contrat d’achat du sous-marin sera-t-il signé avant le 31 mars 2024 ? La durée de validité du PSP pour le programme sous-marin prend fin à cette date.

    Il est possible de demander une prolongation du PSP au ministre des Finances, mais la question de savoir si le ministre des Finances acceptera la demande reste un point d'interrogation. Cela reflète le précédent de plusieurs autres programmes d’approvisionnement qui n’ont pas reçu l’approbation pour la prolongation du PSP. Le sort du programme d'acquisition de sous-marins entre désormais dans une période critique et tout revient à la décision du ministère de la Défense. /g**gltrad

    voilà, et par chauvinisme je recopie « en clair » les 5 derniers paragraphes du papier, qui concernent les Scorp’:

    … le ministère de la Défense dirigé par Prabowo a encore du travail à faire pour conclure des contrats pour l'achat d'un certain nombre de systèmes d'armes qui disposent déjà d'une détermination de la source de financement (PSP).

    Cela est lié à la capacité du ministère de la Défense à absorber le PLN, qui a été approuvée par le ministère des Finances, où la question de la capacité d'absorption du PLN a toujours été un sujet brûlant entre les deux ministères. Bien sûr, on espère qu'avec une allocation de 25 milliards de PLN, la performance du ministère de la Défense en matière d'absorption du PLN sera encore meilleure que par le passé.

    Il existe encore un certain nombre de programmes d'acquisition qui ont bénéficié du PSP mais qui ne se sont pas encore traduits par la signature de contrats. L’un d’eux est le programme d’achat de sous-marins, dans le cadre duquel le ministère de la Défense a tendance à acheter des Scorpène fabriqués par Naval Group.

    La question est : le contrat d’achat du sous-marin sera-t-il signé avant le 31 mars 2024 ? La durée de validité du PSP pour le programme sous-marin prend fin à cette date.

    Il est possible de demander une prolongation du PSP au ministre des Finances, mais la question de savoir si le ministre des Finances acceptera la demande reste un point d'interrogation. Cela reflète le précédent de plusieurs autres programmes d’approvisionnement qui n’ont pas reçu l’approbation pour la prolongation du PSP. Le sort du programme d'acquisition de sous-marins entre désormais dans une période critique et tout revient à la décision du ministère de la Défense.

    Et futur président.

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  7. Il y a 18 heures, rendbo a dit :

    Je me demande si ça va se terminer comme d'habitude : les gentils messieurs formés se sentent plus péter, et à la fin ça se termine en gentil coup d'état ou en alors ils se liguent avec l'ennemi et ça empire la situation... :bloblaugh:

    ou encore, option 3, les troupes formées se font rétamer par ceux contre lesquelles elles étaient entraînées, quand les US se cassent.

    Toute ressemblance fortuite avec le Vietnam, l’Aghanistan, toussa :mechantc:

  8. #Turkiye-Égypte

    (turdef 17.02)

    La Turquie et l'Egypte coopèrent dans le domaine de la défense

    Les contacts du président Recep Tayyip Erdoğan avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi ont marqué le début d'une nouvelle ère entre les deux pays.

    Après la fin des tensions de 10 ans entre la Turquie et l'Égypte, la Déclaration commune sur la restructuration des réunions du Conseil de coopération stratégique de haut niveau a été signée entre les deux pays. La déclaration comprenait également des informations sur la coopération dans les industries militaires et de défense…

    Citation

    … Le président Erdoğan a signé une déclaration commune avec le président égyptien Sissi concernant la coopération entre les deux pays. Soulignant qu'il existe des liens historiques et culturels communs et profondément enracinés entre la Turquie et l'Égypte, la déclaration indique que la Turquie et l'Égypte s'engagent à développer une solidarité et une coopération fortes qui serviront les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples et promouvront la paix, la stabilité et la prospérité dans leurs régions et au-delà. Il a été souligné qu'ils ont confirmé leur détermination à renforcer davantage leurs relations dans tous les domaines.

    Ainsi, les présidents des deux pays co-présideront les prochaines réunions du Conseil de coopération stratégique de haut niveau. Le Conseil se réunira alternativement tous les deux ans en Turquie et en Égypte. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays coordonneront les travaux et prépareront l'ordre du jour de chaque réunion.

    Pour préparer le Conseil de coopération stratégique de haut niveau, des réunions du Groupe de planification conjoint se tiendront sous la coprésidence des ministres des Affaires étrangères des deux pays, où se réuniront de hauts responsables d'autres ministères et institutions concernés.

    La Turquie souhaite apporter ses capacités dans le domaine de l’industrie de défense en Égypte. Des responsables turcs ont visité pour la première fois l’Egypt Defence Expo (EDEX) au Caire en décembre.

    L'Égypte et la Turquie ont rompu leurs relations en 2013 après que Sissi, alors ministre égyptien de la Défense, ait mené un coup d'État militaire et pris le contrôle du pays. Il a remporté l’élection présidentielle en 2014. Cependant, les relations ont commencé à s’améliorer en 2021 lorsqu’une délégation turque s’est rendue en Égypte pour discuter de la normalisation. Erdogan et Sissi se sont serrés la main au Qatar en novembre 2022, marquant un nouveau chapitre dans leur relation. Depuis lors, les deux dirigeants se sont rencontrés dans plusieurs autres pays, notamment en Arabie Saoudite en novembre et lors du sommet du G20 en Inde en septembre. Plus tôt ce mois-ci, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a annoncé la conclusion d'un accord visant à fournir des drones à l'Égypte./g**trad

    Étonnant non?

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  9. (je complète ici l’info postée dans « Actus MN »)

    Lemarin-OuestFrance

    La Marine nationale saisit 1,6 tonne de méthamphétamine dans le canal du Mozambique

    Mardi 13 février, la marine française a réalisé la plus importante saisie de méthamphétamine enregistrée dans le sud de l’océan Indien en interceptant 1,6 tonne de drogue au large de Mayotte.

    16/02/2024 à 12h48

    La Marine nationale a annoncé avoir saisi 1,6 tonne de méthamphétamine, mardi 13 février, près de l’archipel des Comores, au large de Mayotte. Il s’agit de la prise la plus importante jamais enregistrée dans le sud de l’océan Indien, signe de  la mutation des flux de drogue en provenance d’Asie de l’ouest et de leur proximité avec les territoires français , précise la préfecture de La Réunion, dans un communiqué.

    Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain était en opération de lutte contre le narcotrafic quand il a intercepté le boutre en provenance du nord de l’océan Indien, en raison de ses  caractéristiques permettant de suspecter qu’il se livrait à du trafic de stupéfiants , détaille la préfecture, responsable de l’opération.

    Sept tonnes saisies dans cette zone en 2023

    L’équipage du Champlain a  immédiatement  saisi la drogue  pour destruction . Le 11 janvier, une première opération de lutte contre le narcotrafic avait été menée sur un boutre par les vedettes Odet et Verdon, basées à Mayotte. Les services de l’État rappellent que près de 7 tonnes de stupéfiants ont été saisies dans le sud de l’océan Indien en 2023. /FIN

    GGiPaZ-WEAEwf7C?format=jpg&name=medium

  10.  

    note ifri-juin2022

    Le canal du Mozambique :  un espace de compétition crisogène 

    Trafic de drogue afro-asiatique et régional 

    La fragilité sécuritaire de la zone est révélée par sa perméabilité aux activités criminelles. En effet, le canal du Mozambique fait partie de la route sud de l’héroïne qui relie les zones de production afghanes à l’Afrique australe et le trafic de drogue est dynamique aussi bien dans cette partie de l’Afrique que dans les îles de l’océan Indien12. 

    L’interception par la frégate française Nivôse de plus de 300 kg de métamphétamines et d'héroïne au large du Mozambique en janvier 202113 n'est que le dernier épisode d'une longue série de saisies. En 2018, la plateforme de transit mozambicaine était responsable à elle seule du transbordement de 40 tonnes d'héroïne14 rapportant environ 100 millions de dollars à l'économie locale15. L’héroïne et d’autres drogues alimentent un marché en Afrique australe et orientale qui croît rapidement mais elles sont aussi réexportées vers d’autres continents. Le suivi des marchés de la drogue dans la région met en évidence une tendance à la diversification des produits avec des saisies de cocaïne et de métamphétamines16. 

    L'une des conséquences indirectes de l'apparition de la piraterie somalienne fut le déploiement de multiples missions navales menées par l'’Organisation du traité de l'Atlantique nord (CMF, CTF150/151), l'Union européenne (Opération Atalante), la Chine et l'Inde dans la mer Rouge, le Golfe d'Aden et la mer d'Arabie. Ces déploiements de marines de guerre ont limité l'accès maritime aux réseaux criminels, contraints de se redéployer vers des zones moins surveillées, notamment dans le canal du Mozambique. Les points d’accès le long des côtes tanzanienne et mozambicaine sont nombreux et relativement peu surveillés, telles que les zones côtières de Nacala, Mocimboa da Praia ou encore les îlots de Mintundo et Vazimi au large du Cabo Delgado. 

    Au Mozambique, un pays désigné en 2002 comme l'un des points de transit « les moins risqués17 », le trafic est facilité par de longues frontières terrestres et maritimes, des accès routiers, portuaires et aéroportuaires faiblement contrôlés et une importante corruption des services gouvernementaux18. La relative impunité dont semblent bénéficier les trafiquants internationaux, évidente par l'absence totale de condamnations ou même de poursuites, est expliquée par certains analystes par la proximité entre trafiquants et membres clés du parti au pouvoir, le Frelimo19. Cette corruption s'échelonne verticalement jusqu'aux plus bas niveaux de l'appareil gouvernemental : les fonctionnaires et agents des douanes et autres services de sécurité aéroportuaires et portuaires20. Le trafic de drogue est considéré par le service de recherche du Congrès américain comme l'une des plus importantes problématiques auxquelles les autorités mozambicaines font actuellement face 21. Par ailleurs, l’insurrection islamiste au Cabo Delgado a contraint les trafiquants à contourner cette province et emprunter de nouvelles routes22. 

    Le trafic de drogue est aussi dynamique entre les îles de l’océan Indien. À l’inverse du Mozambique, le rôle de plaque tournante de Madagascar dans ce trafic a longtemps été sous-estimé et sous-étudié mais il commence à être mieux connu et documenté23. L’île est un grand producteur et exportateur régional de cannabis (notamment les régions d’Analabe au nord et de Betroka au sud), est intégrée aux routes de l’héroïne et de la cocaïne (notamment les villes de Nosy Be, Majunga et Tamatave, le principal port de Madagascar), les acteurs de ces réseaux sont souvent des étrangers et il y a peu de violence liée au trafic de stupéfiants24. 

    Par ailleurs, les saisies de drogue se multiplient à Maurice et aux Seychelles qui comptent parmi les pays ayant le plus fort taux de prévalence de consommation d’héroïne au monde25. Malgré l’impact de la pandémie sur le marché régional des drogues (réduction des échanges et diminution des ressources financières des consommateurs), le trafic continue et démontre sa capacité d’adaptation26. 
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  11. Il y a 11 heures, Ronfly a dit :

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/au-coeur-du-berry-le-figaro-a-visite-un-haut-lieu-de-la-dissuasion-nucleaire-francaise-20240215

    A Rosnay dans le Berry, derrière des barbelés et gardé H24, les 13 immenses antennes de transmission stratégique de la force de dissuasion Française.

    Ces 13 antennes, disposées de façon hexagonale, permettent une communication sécurisée envers les moyens de force nucléaire stratégique où qu'ils soient. La plus grande et ses 357 mètres, représente la plus haute structure en France devant le viaduc de Millau et la tour Eiffel...

    Finalement, tout est démesuré dans la dissuasion, les 300 têtes nucléaires représentant plus de 2000 fois Hiroshima, les 4 SNLE de 14000T avec leurs 16 missiles balistiques et les 50 Rafale B avec autant de missiles supersoniques, le navire de télémesures/trajectographie BEM Monge de 230 mètres et 21000T ou encore les phénoménales machines LMJ, ERYX, EXA1, et autres...

    Impressionnant.

    Au cœur du Berry, Le Figaro a visité un haut lieu de la dissuasion nucléaire Française 

    Exclusif - Situé en pleine campagne, le centre de transmissions de la marine nationale de Rosnay envoie messages et ordres aux sous-marins qui sillonnent les océans. 

    En empruntant les routes départementales au cœur du parc naturel régional de la Brenne, difficile de manquer les treize imposants pylônes érigés au cœur du site en forme d'hexagone protégé de barbelés. Par jour de mauvais temps, il est parfois impossible de distinguer le sommet de la construction la plus imposante. Celle qui culmine à 357 mètres de hauteur, détenant le record de la plus haute structure de France devant le viaduc de Millau et la tour Eiffel. Ceci à seulement deux kilomètres du petit village de Rosnay, où vivent moins de 500 âmes. « C'est impressionnant la première fois quand on arrive et aussi la nuit, car ça s'allume. Mais les habitants du village se sont habitués », rapporte Richard Williams, premier adjoint au maire de cette commune de l'Indre.

    Tombé amoureux de son « paradis » berrichon, l'élu doit composer avec ces impressionnantes installations dans le paysage. Mais rien de perturbant, bien au contraire : « Ça fait partie de l'histoire du territoire et ça ne nous embête pas du tout. Ça nous amène même un peu d'activité et de vie avec les personnes qui travaillent sur ce site. » De prime abord, le terrain sécurisé de 550 hectares s'apparente à une forteresse secrète dont ne filtrerait aucune information. Pourtant, il ne fait pas l'objet de fantasmes pour les riverains. « Tout le monde est au courant ! C'est la marine. On sait pourquoi ils sont là et ce qu'ils font. Même si on n'a pas tous les détails du CTM pour des raisons de sécurité évidentes », avance Richard Williams…

    Citation

    « L'une des plus puissantes du monde »

    Le « CTM », pour « centre de transmissions de la marine nationale ». Un maillon essentiel du volet océanique de la dissuasion nucléaire en France, depuis plus d'un demi-siècle. Le tout à plusieurs centaines de kilomètres de la côte. Seuls les sept étangs situés près des infrastructures rappellent un semblant de rivages. « Cela remonte à la volonté du général de Gaulle de se doter de cette force de dissuasion. Pour transmettre les ordres présidentiels et opérationnels aux sous-marins nucléaires en mer, il fallait des stations militaires capables d'émettre des messages jusqu'à eux », explique Alexandre Binet, commandant du CTM de Rosnay depuis juillet dernier.

    Après plusieurs études menées et trois ans de construction, la station d'émissions devient active en 1971, concomitamment avec la première patrouille opérationnelle du Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE). « L'une des plus puissantes stations du monde », soulignait la presse au moment de son inauguration. Trois autres centres de transmissions ont depuis été construits dans l'Hexagone, à Sainte-Assise (Seine-et-Marne), France-Sud (Aude) et Kerlouan (Finistère). « Disposer de quatre CTM nous permet d'envoyer des messages sur toutes les zones géographiques en permanence aussi bien aux quatre SNLE qu'aux sous-marins nucléaires d'attaque quand un centre voire deux sont en maintenance. Il y a toujours au moins un SNLE en patrouille dont la localisation n'est connue que par son commandant. Même le président de la République ne le sait pas », détaille le capitaine de frégate Binet, qui était, par le passé, « au bout du fil », à bord d'un sous-marin.

    Si le militaire veut bien volontiers nous ouvrir les portes du CTM, persiste un strict protocole pour garantir la sécurité et la souveraineté nationale. « Nous évitons de montrer trop de détails en photos. Ni d'afficher une échelle de taille sur certains éléments, car des experts pourraient s'en servir pour calculer les fréquences, explique-t-il. Les États-Unis et l'Angleterre disposent également de tels sites mais, par prévention, on ne veut pas montrer nos forces ou faiblesses, même si ce sont des alliés. »

     

    Un rôle crucial

    Afin d'éviter tout potentiel espionnage ou sabotage, le site est surveillé 24 heures sur 24 dans les airs et au sol avec la compagnie de fusiliers marins Le Sant de Rosnay ainsi que la brigade de gendarmerie maritime pour la protection et le filtrage. Un dispositif conséquent au beau milieu de la campagne de l'Indre. C'est justement cet isolement qui explique, en partie, l'installation du CTM dans le département. Cet éloignement des frontières et des grandes agglomérations serait gage d'une certaine sûreté.

    La deuxième raison est économique, le terrain étant à l'époque de faible valeur, sans nécessité d'expropriation. Il se murmure qu'un des amis du général de Gaulle y possédait déjà des terres… Enfin, le dernier argument est d'ordre technique : « Ici, dans le parc régional de la Brenne, le sol est marécageux, donc il facilite la propagation de l'onde aux fréquences Very Low Frequencies (VLF) qui se propagent par le sol en suivant la courbe de la Terre », explique l'enseigne de vaisseau Angélique, chef du service des systèmes d'information et de communication du CTM, qui œuvre dans la cabine antenne, au cœur de la partie transmissions.

    Un rôle crucial mais sans risques à l'en croire : « Il n'y a pas d'ondes ionisantes, donc elles ne sont pas dangereuses. Mais, quand on émet, personne ne s'approche de la cabine, car il y a de l'électromagnétisme. Et il ne faut pas laisser un morceau de métal ici sinon ça va perturber le signal. Il y a en revanche une cage de Faraday pour être protégé des émissions. »

    Des émissions qui permettent au signal de se propager à 360 degrés via un réseau de câbles reliant les treize pylônes. Ainsi, les ondes VLF peuvent parcourir plusieurs milliers de kilomètres et pénétrer dans l'eau jusqu'à une profondeur de dix à cinquante mètres. « Ce qui permet aux sous-marins de ne pas remonter à la surface pour recevoir les messages et ainsi de rester discret », ajoute le commandant Binet. Sur son uniforme s'affiche le blason du CTM de Rosnay : une sirène qui, d'une main, écoute à l'aide d'un coquillage et, de l'autre, tient une ancre émettant des ondes.

     

    «Transmettre sans faillir»

    Quant au contenu des messages relayés par le site berrichon, personne n'en a réellement connaissance hormis l'expéditeur et le destinataire. Ils sont chiffrés. Pour conserver un contact avec la terre ferme, sont, par exemple, transmis des « messages famili ». Quarante mots maximum et un message par semaine par marin envoyé par leurs proches. Alors, les abréviations SMS sont régulièrement utilisées pour aller à l'essentiel.

    Il est toutefois demandé de n'annoncer que des bonnes nouvelles pour ne pas miner le moral des troupes. Peuvent également être transmis des informations médiatiques, des résultats de rencontres sportives, et, naturellement, des ordres gouvernementaux ou des messages de commandement de la force océanique stratégique, qui restent prioritaires. Dont le si mystérieux ordre de frappe nucléaireenclenché par le président de la République. « Mais nous n'en dirons pas davantage et, de toute manière, très peu de personnes connaissent le protocole officiel dans ce cas. Pour nous, ce sera la transmission d'un message comme un autre. Donc oui, il peut passer par l'Indre », affirme le commandant Binet, très attaché à la devise des CTM : « D'outre-terre, transmettre sans faillir ».

    Afin d'anticiper des problèmes sur la ligne, le pire a été envisagé avec la construction d'un impressionnant bunker. Ce blockhaus souterrain a été conçu pour pouvoir vivre en autonomie en cas d'alerte nucléaire ou chimique. Et ainsi garantir la poursuite de la mission. À l'entrée de l'abri de 10.000 m2 : une porte blindée de 40 tonnes et d'un mètre d'épaisseur. Sur laquelle est gravé son nom : Geneviève. « C'est la tradition. Les portes ont le nom des épouses des anciens commandants, glisse le maître principal Frédéric. Cette porte peut résister à toute agression et nous permettre de vivre en autarcie pendant le temps de la mission avec un effectif d'une dizaine de personnes. »

    Sous terre, plusieurs chambres et vivres permettent de survivre sans aucun contact physique avec le monde extérieur. Dans ce dédale dont les couleurs des murs offrent un retour dans les années 1970, on tombe sur d'immenses groupes électrogènes, disposés dans des cages de Faraday pour être protégés des champs électromagnétiques. Ici, ces installations portent des prénoms d'hommes, comme « Noël » ou « Bernard ». « C'est en cas de coupure, indique notre guide. Il y a là la puissance électrique d'une ville de 10.000 habitants. Finalement, c'est comme si on était confinés dans un sous-marin, car on a même pour habitude de dire qu'on remonte à la surface quand on en sort. »

     

    Un investissement personnel

    À la surface, les marins peuvent se retrouver dans une zone « vie » aux allures de petit village avec cafétéria, terrains de sport et logements. Ainsi, 60 % des 200 personnes employées vivent sur place. Cette proximité renforce la cohésion des effectifs. Certains sont de passage, pour deux ou trois ans. D'autres pour plus longtemps. Mais tous semblent en conserver un souvenir impérissable. À tel point qu'a été créée, en 2019, l'association des Marins et amis de la Brenne. Elle regroupe une cinquantaine de membres, liés pour toujours par cette expérience dans l'Indre.

    « C'est un investissement personnel quand on est sur cette base, avec des moyens technologiques et techniques qu'on ne voit nulle part ailleurs. Et toute cette dimension humaine… », rapporte le président de l'association, militaire sur le site de 1998 à 2005. Comme bien d'autres, il est resté dans la région pour poursuivre son travail ou partir en retraite. « Pendant toutes ces années, on essaie de tous ramer dans le même sens. Donc, forcément, un passage à Rosnay, ça marque une vie. » - FIN

     

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  12. :mellow:

    (aljazeera 16.02 avec g**trad)

    Des photos satellite montrent l’Égypte en train de construire le mur de Gaza alors que l’avancée israélienne de Rafah se profile

    Malgré son opposition au déplacement des Palestiniens, le Caire semble se préparer à un scénario imposé par Israël.

    L’Égypte est en train de construire une zone tampon fortifiée près de sa frontière avec la bande de Gaza alors que les craintes grandissent d’une invasion terrestre imminente par Israël de la ville méridionale de Rafah, qui pourrait déplacer des centaines de milliers de Palestiniens de l’autre côté de la frontière, selon des images satellite et des rapports des médias.

    Des images du site dans le désert du Sinaï et des photos satellite montrent qu'une zone qui pourrait offrir un abri de base à des dizaines de milliers de Palestiniens est en cours de construction avec des murs en béton érigés du côté égyptien du passage de Rafah, le seul non-israélien. passage contrôlé vers et depuis Gaza.

    Le nouveau complexe fait partie des plans d'urgence au cas où un grand nombre de Palestiniens parviendraient à entrer en Égypte et pourrait accueillir plus de 100 000 personnes, a rapporté jeudi le Wall Street Journal, citant des responsables égyptiens.

    Il est entouré de murs en béton et éloigné de toute colonie égyptienne. Un grand nombre de tentes ont été livrées sur le site, indique le rapport.

    Des vidéos prises par la Sinai Foundation for Human Rights, basée au Royaume-Uni, montrent des camions et des bulldozers en train de nettoyer les débris d'un terrain d'environ 8 milles carrés (21 km2), selon le Washington Post, qui a obtenu des images satellite montrant 2 milles carrés (5 km2). ) a été autorisé entre le 6 février et mercredi.

    Mohamed Abdelfadil Shousha, le gouverneur du Nord Sinaï, le gouvernorat égyptien qui borde Gaza et Israël, aurait nié que l'Égypte construise un camp de réfugiés le long de la frontière en cas d'exode des Palestiniens forcés par l'armée israélienne.

    La Fondation Sinaï, une organisation militante qui dispose d'une équipe de surveillance dans le nord du Sinaï, a déclaré cette semaine dans un rapport que la zone fermée sera entourée de murs de ciment de 7 mètres de haut.

    Le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré vendredi qu’un mouvement massif de personnes de Rafah vers le Sinaï égyptien serait un désastre pour les Palestiniens et des perspectives de paix au Moyen-Orient.

    (la suite): https://www.aljazeera.com/news/2024/2/16/satellite-photos-show-egypt-building-gaza-buffer-zone-as-rafah-push-looms

    edit, idem the guardian: https://www.theguardian.com/world/2024/feb/16/egypt-building-walled-enclosure-in-sinai-for-rafah-refugees-videos-suggest

     

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  13. Il y a 5 heures, pascal a dit :

    Et à votre avis quelle sera la durée de vie de ce navire en cas de confrontation, je ne parle même pas d'une frappe préventive ... 

    Il faut traiter dans nos "analyses" les moyens des uns et des autres avec la même rigueur. Je veux bien que nos bâtiments soient sous-armés etc. Mais que dire de celui-ci en termes capacitaires, un tel système est un outil de gesticulation. Ce navire pisté en permanence dont la SER est celle d'une cathédrale sera coulé irrémédiable dès le premier tir (si tant est que ce dernier soit réussi).

    Certes. Mais ces gens là ont la culture de la « mission suicide ». Le martyre est valorisé. Entre temps, s’il a le temps de balancer toute sa cargaison, c’est « mission accomplie ». :mellow:

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  14. J’en avais entendu parler (ici même), mais première fois que je vois une vidéo. Bah je poste, du coup:

    Le Corps des gardiens de la révolution iranienne a publié aujourd'hui une vidéo montrant le lancement d'un missile balistique depuis sa base avancée Shahid Mahdavi (navire porte-conteneurs reconverti).

    Tiré le 12.01?

     

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  15. (aljazeera 14.02) av. deepl

    Voleurs de mandats" : Le nouveau gouvernement pakistanais prend forme au milieu d'une série de coups de gueule

    Le PMLN et le PPP dirigeront une coalition de six partis qui dispose d'une majorité confortable. Mais le PTI les accuse d'avoir volé le mandat.

    Islamabad, Pakistan - Une alliance de six partis semble prête à former le prochain gouvernement du Pakistan, après près d'une semaine de drame politique à la suite d'un mandat fracturé délivré par les électeurs du pays lors des élections du 8 février.

    Menée par la Pakistan Muslim League-Nawaz (PMLN), qui a remporté 75 sièges, et le Pakistan People's Party (PPP), qui a obtenu 54 sièges, la coalition - annoncée mardi soir - comptera plus de 150 membres au Parlement, dépassant ainsi les 134 sièges requis pour obtenir la majorité simple à l'Assemblée nationale….

    Citation

    … Toutefois, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de l'ancien Premier ministre Imran Khan, qui est actuellement incarcéré pour de multiples condamnations, a qualifié l'alliance de "voleurs de mandats" et a insisté sur le fait qu'un gouvernement formé par le regroupement de partis manquerait de "crédibilité".

    Le PTI, qui a été contraint de présenter des candidats indépendants après avoir perdu son symbole électoral quelques jours avant le scrutin, est sorti grand vainqueur : Les candidats affiliés au parti ont remporté un total de 93 sièges, selon les résultats officiels.

    Son dirigeant actuel, Gohar Ali Khan, a laissé entendre qu'il disposait de preuves montrant que le PTI avait remporté au moins 180 sièges sur les 266 qui avaient été votés.

    En l'absence de ces chiffres officiels, et conformément aux instructions du chef du parti, M. Khan, de ne pas parler au PMLN, au PPP et au Muttahida Qaumi Movement (MQM), le PTI a également annoncé mardi qu'il tenterait de former un gouvernement à l'assemblée nationale en s'associant au Majlis-e-Wahdat-Muslimeen (MWM). Le MWM est un parti politique et religieux chiite qui n'a remporté qu'un seul siège lors des élections.

    Alors que la session de l'assemblée devrait débuter le 29 février, les détracteurs de l'alliance dirigée par le PMLN s'interrogent sur la viabilité du nouveau gouvernement, établissant un parallèle avec la coalition du Mouvement démocratique pakistanais (PDM) qui a gouverné le pays pendant 16 mois à partir d'avril 2022.

    Le PDM, également dirigé par le PMLN et le PPP, était arrivé au pouvoir après avoir déposé le Premier ministre de l'époque, M. Khan, par le biais d'un vote de défiance - tout comme le PTI et ses partisans accusent la coalition des six partis de s'être entendue pour les empêcher d'accéder au pouvoir.

    Shehbaz Sharif, premier ministre sous le mandat du PDM, a de nouveau été désigné comme le choix de la coalition pour le poste de premier ministre [et non Nawaz, son frère ainé qui a déjà été trois fois PM (fraise)]. Bilawal Bhutto-Zardari, président du PPP et ministre des affaires étrangères sous le gouvernement du PDM, s'était précédemment écarté de la course au poste de premier ministre, reconnaissant que son parti n'avait pas reçu le mandat nécessaire pour occuper cette fonction.

    Ahsan Iqbal, haut dirigeant du PMLN, qui a remporté son siège lors des récentes élections, a défendu la crédibilité de la coalition et a déclaré que la nation avait donné un mandat aux partis qui ont "sauvé le pays de la défaillance", qui était au bord du désastre "à cause du gouvernement PTI de Khan".

    "Notre coalition de partis sous l'égide du PDM a pris le pouvoir alors que le pays était en défaut de paiement. Notre mandat collectif montre que les gens nous ont fait confiance, et cette coalition a un effectif de plus de 150 personnes et une majorité écrasante dans trois des quatre provinces" [Pendjab, Sind, Baloutchistan. A contrario, Khyber Pakhtunkhwa ira au PTI . Imran Khan est Pachtoune (fraise)], a-t-il déclaré à Al Jazeera.

    Lors d'une conférence de presse tenue mardi soir, le chef du PPP et ancien président Asif Ali Zardari a apparemment tendu un rameau d'olivier au PTI.

    "Ce n'est pas que nous voulions que le PTI n'entre pas dans la réconciliation. Il devrait le faire, et toute autre force politique devrait venir nous parler", a-t-il déclaré.

    Le PTI, quant à lui, a insisté sur le fait qu'il ne s'engagerait pas avec des partis qu'il accuse d'avoir "volé leur mandat".

    "Nous ne discutons avec aucun de ces partis au sujet d'une coalition ou d'un consensus sur le gouvernement, car nous estimons que notre mandat a été volé", a déclaré Sayed Zulfiqar Bukhari, haut dirigeant du PTI, à Al Jazeera. "Si nous avions estimé que le scrutin était équitable, nous aurions également traité avec eux de manière équitable. Mais aucun de ces partis politiques n'a remporté les sièges sur lesquels ils revendiquent la victoire, ce qui nous empêche de leur parler".

    S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, un dirigeant du PPP a affirmé que le PTI avait été récupéré par des éléments "extrémistes" qui ne souhaitaient pas s'engager dans des pourparlers politiques constructifs. "Nous croyons au dialogue, mais il n'y a pas eu de réponse positive de l'autre côté", a-t-il déclaré à Al Jazeera.

    M. Iqbal, du PMLN, a déclaré que, face à l'instabilité politique et économique, les partis devaient mettre de côté leurs divergences après les élections pour travailler ensemble [c’est ça ouais; bonne chance les gars (fraise)]. L'ancien ministre fédéral a déclaré qu'au lieu de faire de la "politique négative", chaque parti devait maintenant se concentrer sur la concurrence en matière de gouvernance et de résultats.

    "Les partis traditionnels sont aguerris. Ils ont appris l'art de la concurrence et de la collaboration en même temps. Ils s'affrontent pour leur politique partisane, mais ont aussi la capacité de forger une collaboration sur les questions nationales. Contrairement au PTI, qui est toujours en mode confrontation", a ajouté M. Iqbal.

    "Le gouvernement et l'opposition sont les roues d'une même charrette et, sur les questions nationales, ils doivent tous deux se parler. Nous nous adresserons à nouveau à tous les membres du Parlement pour obtenir un consensus sur une charte de l'économie, et nous essaierons de les persuader de travailler ensemble sur ces questions", a-t-il déclaré.

    M. Bukhari, du PTI, a toutefois affirmé que le Pakistan avait déjà vu les performances du PDM et que la coalition des six partis n'avait rien de nouveau à offrir.

    Bukhari, qui est également conseiller de Khan, a déclaré que la première priorité de son parti était de demander "justice" en ce qui concerne la manipulation présumée des élections.

    Il a ajouté que le parti poursuivrait les voies légales et "montrerait les preuves de la fraude, tant au niveau national qu'international".

    "Nous sommes heureux de nous asseoir et d'attendre que les tribunaux et l'ECP se prononcent sur nos affaires, car nous croyons fermement que notre mandat légitime a été volé et nous irons jusqu'au bout pour récupérer ce qui nous appartient", a déclaré M. Bukhari.

    "D'ici là, nous présenterons l'opposition la plus dure, la plus solide et la plus constructive [me gourre-je, ou vois-je là un oxymore? (fraise)]de l'histoire du pays. /deepl

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