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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Échec des sous-marins australiens : d’anciens hauts gradés américains œuvraient dans les coulisses
  2. Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser ses attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire grimper les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles, selon trois personnes au fait des discussions - Financial Times Le cabinet des ministres de l'Ukraine a réagi à l'article. "Nous comprenons les appels des partenaires américains. Dans le même temps, nous nous battons avec les capacités, les ressources et les pratiques dont nous disposons aujourd'hui. D'autres responsables ont également déclaré qu'il s'agissait de cibles absolument légitimes d'un point de vue militaire", a déclaré la vice-première ministre Olga Stefanishyna lors du Forum sur la sécurité de Kiev. Elle a ajouté que l'Ukraine avait répondu à ces appels en "atteignant ses objectifs" et en menant des "opérations très réussies" sur le territoire russe. Mme Stefanishyna a également déclaré qu'au cours du premier mois de l'invasion russe, elle s'était entretenue avec le siège de l'OTAN et qu'on lui avait dit qu'il était dans les normes de l'Alliance de détruire d'abord l'infrastructure sur le territoire russe qui rendait possible le bombardement des villes ukrainiennes. "Nous agissons conformément aux meilleures normes de l'OTAN", a déclaré la vice-première ministre. La publication simultanée de cet article et de l'une des plus fortes frappes sur le secteur énergétique ukrainien pendant la guerre est-elle une coïncidence ? La préparation d'une telle attaque prend beaucoup de temps. De tels articles ne s'écrivent pas en un jour. Je peux répéter après @StefanishynaO L'Ukraine a le droit à l'autodéfense et à l'affrontement : nous agissons conformément aux normes de l'OTAN. Les Ukrainiens ont le droit de vivre, après tout.
  3. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Boosting defence exports and enhancing Atmanirbharta: A vision for next 5 years Stimuler les exportations de défense et renforcer l'Atmanirbharta : Une vision pour les cinq prochaines années De l'accent mis sur les mesures visant à promouvoir la fabrication de matériel de défense indigène à la nécessité d'acquérir des fusils modernes pour l'armée et les forces paramilitaires, voici un aperçu de l'impulsion qui sera probablement donnée au secteur de la défense au cours des cinq prochaines années. Le Premier ministre Narendra Modi s'est adressé à une foule en liesse lors du India Today Conclave le 16 mars et a déclaré son intention de faire de l'Inde un exportateur net de produits de défense au cours des cinq prochaines années. La vision stratégique du Premier ministre Modi vise à faire de l'Inde la troisième économie mondiale et une puissance militaire mondiale de premier plan au cours de son éventuel troisième mandat. Stimuler les exportations de défense Auparavant, l'Inde était connue pour être un importateur d'armes. Toutefois, le pays est sorti de sa zone de confort et s'est hissé parmi les 25 premières nations exportatrices d'armes. Il y a 7 ou 8 ans, les exportations de défense atteignaient à peine les 1 000 milliards de roupies. Aujourd'hui, elles ont grimpé à 16 000 milliards de roupies. Selon les prévisions, d'ici 2028-29, la production annuelle de défense atteindra 300 000 milliards de roupies et les exportations de défense 50 000 milliards de roupies. Si le gouvernement soutient les grandes entreprises, il encourage également les jeunes à rejoindre le secteur de la défense par le biais de startups, considérant qu'il s'agit d'une étape cruciale pour le long terme. Des mesures récentes, notamment la libéralisation de l'approvisionnement auprès des startups, les conditions de paiement et les critères d'éligibilité, ont été adoptées lors d'une réunion du Conseil d'acquisition de la défense. Le département de la production de défense délivre des autorisations d'exportation d'articles de la liste des munitions couverts par la catégorie 6 des produits chimiques, organismes, matériaux, équipements et technologies spéciaux (SCOMET), conformément aux procédures opérationnelles normalisées (POS) publiées par le DDP. Les principaux équipements de défense exportés au cours des cinq dernières années comprennent notamment des simulateurs d'armes, des lanceurs de gaz lacrymogènes, des mécanismes de chargement de torpilles, des systèmes de surveillance et de contrôle des alarmes, des monoculaires et des jumelles de vision nocturne, des torpilles légères, des systèmes de contrôle des tirs, des véhicules blindés de protection, des radars de localisation d'armes, des radios à haute fréquence et des systèmes de radars de surveillance côtière. Mais comme des pays comme le Viêt Nam, les Philippines et l'Arménie recherchent des armes de pointe fabriquées en Inde, telles que les missiles de croisière supersoniques BrahMos, les lance-roquettes multiples Pinaka, les missiles antiaériens Akash et les avions de combat Tejas, les exportations devraient monter en flèche au cours des cinq prochaines années. Les exportations de plates-formes aérospatiales et de défense critiques et avancées ne généreront pas seulement des revenus, mais façonneront également la stratégie géopolitique de l'Inde dans la région Asie-Pacifique et au-delà. Augmentation du budget de la défense Au cours de l'année financière 2023-24, une approbation de principe a été accordée pour des acquisitions de capital d'une valeur de plus de 4 35 000 crore Rs. Le ministère de la défense a reçu une allocation de 6,21 millions de roupies dans le budget de l'Union 2024-25, la plus élevée de tous les ministères. Compte tenu de la double menace du Pakistan et de la Chine, une augmentation significative des dépenses d'investissement dans le budget de la défense est prévue au cours des cinq prochaines années. Priorité à l'Atmanirbharta De nombreux projets stratégiques indigènes de grande valeur sont en cours depuis le début du millénaire. Ils restent en suspens en raison de la réticence du gouvernement de l'Union à augmenter les dépenses d'investissement pour la modernisation militaire dans les budgets annuels. Le gouvernement est en train de passer du "Make in India" à l'autosuffisance ou "Atmanirbharta", en réalisant la nécessité de politiques de soutien solides. Les bases de ce changement ont été jetées avec la création du poste de chef d'état-major de la défense et la mise en place du département des affaires militaires (DMA), qui renforce l'interopérabilité, la synergie et la coordination entre les trois armées. Le DMA est également chargé d'établir des listes positives pour l'indigénisation, en spécifiant les produits et les systèmes d'armes qui ne pourront pas être importés à l'avenir. Voici quelques domaines dans lesquels une action immédiate est nécessaire, et nombre de ces programmes pourraient voir le jour dans les cinq prochaines années. Projet de turboréacteur indigène Kaveri Le turboréacteur est considéré comme le composant le plus vital d'un avion à réaction, sans lequel il ne peut tout simplement pas voler. Une centrale électrique à turbines fournit la poussée nécessaire aux véhicules de combat aérien pour le vol plané dans l'atmosphère et la supermanoeuvrabilité. Le GTRE (Gas Turbine Research Establishment) du DRDO a lancé le projet de développement d'un moteur à turbines indigène baptisé "Kaveri" en 1986. Dans le cadre du projet d'avion de combat léger (LCA) - "Tejas", le moteur à turbines devait être développé à partir de zéro. Toutefois, les progrès du programme de développement du Kaveri ont été ralentis par des difficultés politiques et techniques. Il incombe désormais au prochain gouvernement de rendre le Kaveri opérationnel dans les plus brefs délais et d'effectuer le premier vol à bord de l'avion LCA-Tejas d'ici à 2025. Les missiles Agni-VI et K-5 Alors que le missile balistique intercontinental à capacité nucléaire Agni-V a fait l'objet d'essais en vol réussis depuis 2012, le projet de missile Agni-VI n'a guère progressé. Agni-VI devrait avoir une portée comprise entre 10 000 et 12 000 km avec une ogive nucléaire de 3 tonnes. Une portée de plus de 10 000 km augmentera la flexibilité de l'Inde, ce qui est très important pour une dissuasion efficace, et permettra également au pays de frapper les sous-marins lanceurs de missiles balistiques chinois (SNLE) et les navires de guerre qui tentent de se cacher dans le sud de l'océan Indien et dans le centre de l'océan Pacifique. Agni-VI est censé pouvoir emporter jusqu'à 10 ogives nucléaires/thermonucléaires en configuration MIRV (Multiple Independent Re-entry Vehicle) et MaRV (Manoeuvrable Multiple Independent Re-entry Vehicle). Le gouvernement indien ayant mené à bien la mission Divyastra (le premier essai de l'ICBM Agni-V avec des ogives MIRV) le 11 mars 2024, l'attention se porte désormais sur les projets de missiles Agni-VI et K-5. Le K-5 sera un SLBM (Submarine-Launched Ballistic Missile), une version sous-marine de l'Agni-V, qui pourra être lancé à partir des sous-marins nucléaires de la classe INS Arihant. En outre, les missiles Agni-V, Agni-VI et K-5 étant dotés de capacités MIRV, l'Inde devra augmenter considérablement le nombre d'ogives nucléaires actives dans son arsenal au cours des cinq prochaines années. Les missiles de croisière hypersoniques BrahMos-2 et HSTDV Alors que l'Inde a complété avec succès sa triade de missiles de croisière supersoniques en testant les missiles de croisière BrahMos à partir de multiples plateformes, y compris les avions de chasse Sukhoi-30, les pontons sous-marins, les lanceurs terrestres et les navires de guerre, le pays doit encore tester et déployer des missiles de croisière hypersoniques de pointe qui sont essentiels pour le champ de bataille tactique d'aujourd'hui. Alors que les radars conventionnels détectent très difficilement les missiles de croisière qui épousent le relief, les vitesses élevées du projectile font qu'il est difficile de l'engager à distance de vue avec des systèmes de défense aérienne basés au sol. Le BrahMos-2 sera un missile de croisière hypersonique capable de voler à des vitesses allant jusqu'à Mach-7 (près de 8 650 km/h) et d'avoir une portée effective de 600 km. L'Institut indien des sciences de Bengaluru et l'Institut d'aviation de Moscou travaillent activement au développement des boucliers thermiques, de l'aérothermodynamique, des structures chaudes et des moteurs de propulsion à scramjet du BrahMos-2, et les premiers prototypes devraient être prêts pour les essais en vol dans les cinq prochaines années. Un programme parallèle est le HSTDV (Hypersonic Technology Demonstrator Vehicle), qui est un projet indigène visant à développer un aéronef sans pilote équipé d'un moteur à réaction pour le vol hypersonique. Le véhicule, d'un poids de 1 tonne et d'une longueur de 5,6 mètres, est capable de voler à des vitesses allant jusqu'à Mach-6 (près de 7 410 km par heure). Le HSTDV constituera l'ossature de base des missiles de croisière hypersoniques futuristes de l'Inde, dont le déploiement opérationnel pourrait avoir lieu au cours de cette décennie. Obtenir le contrat MMRCA-2.0 tant attendu En 2024, l'Inde disposera de deux escadrons opérationnels de MiG-21 Bisons (les Bisons sont des appareils modernisés dotés d'une avionique et de logiciels améliorés). Si l'on tient compte du fait que chaque escadron de l'IAF est composé de 18 appareils, l'Inde dispose d'environ 36 MiG-21. Actuellement, les effectifs de l'IAF sont les suivants : deux escadrons de MiG-21, trois escadrons de Mirage-2000, six escadrons de chasseurs-bombardiers Jaguar (version améliorée du DARIN-3), 14 escadrons de Sukhoi-30, deux escadrons de LCA-Tejas Mark-1, trois escadrons de chasseurs-bombardiers MiG-29 et deux escadrons de Rafales de Dassault. Cela représente un total de 32 escadrons, auxquels s'ajoutent neuf escadrons de LCA Tejas Mark-1A en cours de construction. Mais si l'Inde veut mener une guerre sur deux fronts et demi avec le Pakistan, la Chine et les terroristes communistes de gauche internes, le pays a besoin d'un minimum de 42 escadrons d'avions de combat. Il est urgent d'acheter de nouveaux avions de combat afin que l'IAF puisse disposer des effectifs nécessaires pour atteindre les niveaux de force souhaités d'ici à 2032. À ce jour, neuf escadrons de LCA-Tejas Mark-1A sont en commande. Mais les deux escadrons de MiG-21 seront retirés du service d'ici 2025. Enfin, l'un des escadrons de Jaguar sera également retiré du service d'ici 2030. Les Mirage-2000 arriveront également en fin de vie d'ici là. Ainsi, si l'IAF ne commande pas immédiatement de nouveaux appareils, sa force combinée sera d'environ 35 escadrons en 2030. Alors que le précédent contrat portant sur l'acquisition de 126 avions de combat polyvalents moyens (MMRCA) pour l'armée de l'air indienne a été abandonné à la surprise générale par le gouvernement NDA 2.0 au profit d'un "contrat de gouvernement à gouvernement" portant sur l'achat de 36 avions de combat Dassault Rafale, un contrat parallèle portant sur l'achat de 114 avions de combat supplémentaires est désormais en cours d'élaboration. Les avions en lice pour ce nouvel accord sont les suivants : Boeing F/A-18 Super Hornet, Boeing F-15EX, Sukhoi Su-35, MiG-35, Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon, SAAB JAS-39 Gripen-E et Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon. Le gouvernement doit conclure au plus tôt l'accord MMRCA-2.0 pour l'achat de 114 jets et étudier la possibilité de commander 36 chasseurs Dassault Rafale supplémentaires (au titre de la clause secondaire) dans le cadre de l'accord Rafale existant. Introduction de nouveaux fusils d'assaut d'infanterie L'armée indienne étant sur le point d'abandonner progressivement les AK-47 et les INSAS vieillissants, et les forces paramilitaires luttant activement contre la menace de l'extrémisme de gauche dans les zones reculées, l'urgence d'acquérir des armes d'infanterie plus récentes pour l'armée et les forces paramilitaires a pris de l'ampleur. Le 3 mars 2019, le Premier ministre Narendra Modi a posé les fondations de l'unité de fabrication des fusils AK-203 à l'Ordnance Factory d'Amethi. Plus de 7 50 000 fusils seront fabriqués dans la nouvelle usine dans le cadre d'un transfert complet de technologie de la Russie. La coentreprise entre OFB et la société russe Izhmash devrait également fabriquer à long terme 13 00 000 AK-203 supplémentaires pour les forces paramilitaires indiennes. Le prochain gouvernement doit prendre les mesures nécessaires pour remettre la nouvelle carabine de classe mondiale MSMC (Modern Sub Machine Carbine) également connue sous le nom de JVPC (Joint Venture Protective Carbine) au personnel des forces de police armées centrales, aux troupes des forces spéciales et aux forces de police des États en grand nombre. Véhicules terrestres sans pilote (UGV) Les véhicules terrestres sans pilote (UGV) sont des véhicules robotisés qui fonctionnent sans intervention humaine directe. Ces véhicules peuvent être utilisés pour la surveillance de zones ainsi que pour des opérations de combat contre l'ennemi. Les UGV peuvent également être utilisés dans des opérations de déminage sur le champ de bataille au niveau tactique. Équipés de capteurs, ces véhicules peuvent être utilisés en mode autonome ou avec l'aide d'unités de commande à distance. Si certains pays comme la Chine, la Russie et les États-Unis ont fait des pas de géant dans le développement de la technologie UGV, l'Inde rattrape également son retard. L'UGV Daksh du DRDO est l'un des projets indiens qui a atteint le stade du déploiement opérationnel. Daksh peut même forcer des serrures de porte à l'aide d'un fusil de chasse et scanner des voitures à la recherche d'explosifs. Alors que les véhicules terrestres de combat sans pilote (UCGV) russes de pointe, comme l'Uran-9, ont atteint le stade du déploiement opérationnel et ont été utilisés en Syrie, l'Inde doit encore développer des UCGV aussi lourds pour remplacer la flotte actuelle de chars et de véhicules blindés. Il est grand temps que l'Inde augmente ses dépenses de R&D dans ce domaine. Troisième porte-avions Selon des rapports récents, la construction des troisième, quatrième et cinquième porte-avions chinois de taille normale progresse régulièrement, parallèlement à d'importants travaux d'infrastructure, ce qui indique que l'État communiste produira plusieurs grands navires de ce type. Actuellement, le seul porte-avions pleinement opérationnel de la marine indienne est l'INS Vikramaditya, tandis que l'INS Vikrant n'est pas encore totalement opérationnel avec sa flotte complète d'avions de combat, d'hélicoptères et d'armes. La marine indienne est convaincue que la voie de l'avenir consiste à exploiter des groupements tactiques de porte-avions (CBG) capables de projeter leur puissance. La logique veut qu'un troisième porte-avions soit nécessaire pour garantir qu'au moins deux d'entre eux soient en mer à tout moment. L'INS Vikramaditya est basé à Karwar, tandis que l'INS Vikrant sera basé à Visakhapatnam. Le troisième porte-avions fera l'objet d'une rotation chaque fois que l'un d'entre eux sera en carénage ou aura besoin de réparations. Missile balistique antinavire L'Organisation pour la recherche et le développement en matière de défense (DRDO) a procédé avec succès au quatrième essai en vol du missile balistique à capacité nucléaire de nouvelle génération - Agni-P (Agni-Prime) - depuis l'île Dr APJ Abdul Kalam, le 7 juin 2023. L'Agni-Prime, un missile à combustible solide à deux étages, utilise une structure entièrement composite, y compris l'enveloppe, ce qui permet non seulement de réduire considérablement son poids, mais aussi d'améliorer sa portée. L'Agni-P se caractérise notamment par ses quatre ailettes delta pour la manœuvre terminale, indiquant les ogives manœuvrantes qui peuvent non seulement vaincre les systèmes de défense antimissile balistique de l'ennemi, mais aussi être utilisées comme un missile balistique antinavire (ASBM) efficace lorsqu'une nouvelle variante sera mise au point sur la base du système testé. Les ASBM indiens très précis constitueront une menace massive pour les groupes de combat chinois dirigés par des porte-avions dans les régions de l'océan Indien et de l'Asie-Pacifique. Les ASBM indiens, s'ils sont tirés en salves, pourraient donner à la marine indienne non seulement la capacité d'empêcher l'ennemi d'accéder à la mer, mais aussi de dissuader toute ambition chinoise de s'attaquer aux navires de guerre, aux sous-marins et aux groupes de combat de porte-avions indiens dans la région. Initiatives d'indigénisation Parmi les principales mesures prises dans le domaine de la fabrication de matériel de défense, le ministère de la défense a notifié cinq listes positives d'indigénisation pour les services, comprenant plus de 500 articles, et quatre autres listes comprenant plus de 4 600 articles pour les DPSU, afin de s'assurer que les soldats utilisent des armes et des plates-formes fabriquées en Inde. Il a été décidé d'affecter 75 % du budget d'acquisition de biens d'équipement à des achats auprès d'entreprises locales. En prenant des initiatives telles que la création de corridors industriels de défense dans l'Uttar Pradesh et le Tamil Nadu, le gouvernement veille à ce que le matériel militaire moderne soit non seulement fabriqué en Inde, mais aussi exporté vers des pays amis. Se concentrer sur les technologies de pointe Investir dans des technologies futuristes telles que l'IA, l'informatique quantique, les armes intelligentes, la cyberguerre et les capacités de guerre spatiale est crucial pour la sécurité à long terme et le progrès technologique de l'Inde. Le gouvernement a fait part de sa vision à long terme visant à faire de l'Inde un acteur majeur dans le domaine de la technologie, indiquant qu'un certain nombre de mesures ont été prises, notamment le lancement d'Innovations of Defence Technology (iDEX), le programme Technology Development Fund sous l'égide de la DRDO et la création de la National Research Foundation. Ces initiatives ne conduiront pas seulement à l'émergence de nouvelles start-ups, mais constitueront également un pont important pour l'interface industrie-université au cours des cinq prochaines années.
  4. Il n'y a pas besoin de nouvelle solution: 3,2 t de CO2 l'aller retour Paris Tokyo semble un peu sur évalué : si on prend un A-350 900 on a une capacité de 440 sièges , une Autonomie de 15372 km avec une capacité de carburant de 110,5 t. La distance Paris Tokyo est de 9706 km. Si on fait un calcul approximatif on trouve une consommation de 2*9706*110,5/15372= 139,5 t. On peut calculer la part de chaque passager 139500kg/440 = 317 kg. Mais 319 Kg de combustible font 1t de CO2. (http://www.air-defense.net/forum/topic/37559-un-plan-pour-décarboner-léconomie-mondiale/?do=findComment&comment=1618853) On est donc plutôt à une tonne qu'à 3,2. 317 Kg cela ne fait que 8 pleins d'une voiture moyenne. Et en plus il y a une solution qui sont les carburants de synthèse: C'est plus cher pour l'instant mais cela deviendra compétitif au fur et à mesure de la pénurie de pétrole et de la production de masse de ces carburants.
  5. Cela semble être les deux Rafale manquants qui auraient du être livrés en 2023.
  6. Les Européens demandent à leur banque d'investir dans la défense La France, l'Allemagne et douze autres Etats membres font pression pour que la Banque européenne d'investissement puisse financer l'industrie de défense, ce que ses statuts lui interdisent aujourd'hui. La Banque européenne d'investissement (BEI) devra mettre plus d'argent dans l'industrie de défense à l'avenir. Quatorze Etats membres de l'UE, dont la France et l'Allemagne, ont adressé une lettre commune en ce sens à la BEI, la principale institution de financement commun des Vingt-Sept, présidée depuis le 1er janvier par l'espagnole Nadia Calvino . Les statuts de la BEI lui interdisent aujourd'hui de financer les projets de défense stricto sensu. Elle peut néanmoins investir dans les technologies dites « duales », qui ont des applications à la fois civiles et militaires : drones, satellites, systèmes de renseignement, cybersécurité… La BEI a annoncé quelque 8 milliards d'euros d'investissements dans ces domaines d'ici à 2027, dont un peu plus de 2 milliards ont été engagés à ce stade. « C'est déjà important. Les frontières sont souvent floues pour ces technologies duales qui sont cruciales dans la conduite d'une guerre aujourd'hui », explique Thierry Tardy, chercheur associé à l'institut Jacques-Delors. « Au-delà des projets existants » Avec le renforcement de la menace russe, les quatorze pays veulent aller plus loin. « La puissance d'emprunt de la BEI est nécessaire de façon urgente », écrivent ils. « Nous devons explorer différentes possibilités qui permettraient à la BEI d'investir dans des activités liées à la défense au-delà des projets existants dans les technologies duales. » Les Etats signataires de la lettre demandent une « réévaluation des définitions actuelles » pour les technologies duales, ainsi qu'une révision « de la liste des activités exclues » et autres « éléments restrictifs ». « Le poids des Etats demandeurs signifie que le changement demandé a de fortes chances de se concrétiser », reprend Thierry Tardy. Outre Paris et Berlin, la liste des signataires comprend la Finlande, la Suède, la Bulgarie, la Roumanie, la République tchèque, le Danemark, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne et les trois Etats baltes. La pression est donc maximale, malgré les réticences d'autres pays comme l'Autriche, qui est neutre. Avec la levée de ces verrous, la BEI pourrait-elle investir à l'avenir dans des projets d'armements proprement dits, y compris des équipements offensifs et létaux comme des chars de combat, des obus d'artillerie, des roquettes ? C'est toute la question. Une précieuse notation « triple A » La « banque des Etats membres » jouit aujourd'hui d'une précieuse notation « triple A » lui permettant un accès à des financements à taux réduits sur les marchés. Certains redoutent qu'elle ne puisse pas lever de l'argent aussi facilement si elle se mettait à financer des projets d'armements. « Il me semble très peu probable que nous en arrivions là », indique une source proche du dossier. Mais les Etats signataires de la lettre entendent bousculer le jeu. Réformer les missions de la BEI permettrait justement d'envoyer « un effet de signal » aux investisseurs pour stimuler les flux de capitaux dans le secteur européen de la défense en rendant ces investissements « plus acceptables », expliquent-ils. Règles d'investissement durable Au-delà de ses propres investissements, la Banque joue en effet un rôle de levier sur les investissements du secteur privé. « A travers sa fonction de screening initial, la BEI peut contribuer à attirer des investisseurs étrangers sur des projets européens », écrivent les analystes de HSBC dans une note publiée ce lundi. « Beaucoup de PME du secteur de la défense ont du mal à accéder aux fonds publics ou privés en raison des règles d'investissement durable qui sont de plus en plus suivies, explique Luigi Scazzieri, du think tank Centre for European Reform. Une plus grande implication de la BEI enverrait un signal politique fort en montrant qu'investir dans ce secteur n'est pas quelque chose de mauvais ».
  7. Boeing : la colère froide des compagnies aériennes qui ne supportent plus les retards Le ton monte. Incertains sur les délais de livraison de l'avionneur en crise, les grands clients américains de l'avionneur prennent des mesures d'adaptation en urgence. Airbus est en embuscade. Les dirigeants de Boeing ont dû avoir les oreilles qui sifflent mardi dernier. Leurs grands clients, les compagnies aériennes américaines, participaient à une conférence investisseurs de JPMorgan sur le thème de l'industrie. En public, United, Southwest et Alaska Airlines ont reconnu l'étendue des problèmes de production de l'avionneur. Pour eux, l'heure n'est plus aux déclarations rassurantes pour soutenir leur équipementier, même s'ils espèrent ardemment qu'il va se relever au plus vite - mieux vaut un duopole de fournisseurs qu'un monopole. L'urgence est plutôt de trouver des alternatives pour assurer la continuité du service.
  8. C'est sur des trucs comme ça qu'on voit la qualité de l'intégration.
  9. Sur ATL2 le Flir était monté sur un berceau gyrostabilisé.
  10. Boeing dit ne pas avoir la documentation concernant les travaux sur la porte du 737 MAX-9 qui s’est arrachée en plein vol
  11. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Vous devriez lire un peu plus le fil "F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E" cela vous clarifierez vos idées sur l'IOT&E et sur le JSE: http://www.air-defense.net/forum/topic/21572-f-35-les-rapports-du-gao-et-du-dote/?do=findComment&comment=1696396 Les essais avec le JSE sont peut être particulier et nouveau pour les US mais ils font parties de l'IOT&E avec d'autres essais moins originaux. Quant aux retards que le JSE a entraîné c'est une conséquence du scandale de l'attitude de L.M. qui avait gagné le contrat de développement du JSE, qui avait été payé complètement d'avance pour réaliser ce contrat et qui n'a rien fait pendant 14 ans, ce qui en désespoir de cause a entraîné l'attribution du contrat à un petit labo de la Navy pas du tout équipé pour ce genre de contrat qui a du démarré tardivement à cause de L.M. et qui a fait ce qu'il a pu pour quand même produire quelque chose.
  12. Boeing : l'audit du régulateur américain accable la fabrication des 737 MAX L'audit de la Federal Aviation Administration, après l'incident du vol d'Alaska Airlines du 5 janvier, révèle des dizaines de défaillances de l'avionneur et de son fournisseur Spirit AeroSystems, selon le « New York Times ». La pression ne redescend pas sur l'avionneur américain. Le « New York Times » a révélé mardi des détails des conclusions de l'audit de six semaines, réalisé par la Federal Aviation Administration (FAA), à la suite de l'incident survenu lors d'un vol d'un 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines, qui avait perdu une porte début janvier. Dans son rapport, l'agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles de l'aviation civile aux Etats-Unis a constaté des dizaines de problèmes tout au long du processus de fabrication chez le constructeur aéronautique et chez l'un de ses principaux fournisseurs, Spirit AeroSystems. Sur 89 examens des procédures de production concernant Boeing, 33 se sont révélés défaillants, avec un total de 97 cas de non-conformité présumée, selon la présentation que s'est procurée le quotidien américain. Sur la partie de l'enquête menée auprès de Spirit AeroSystems, qui fabrique le fuselage du 737 MAX, 7 des 13 processus de production examinés ont également échoué. Une carte-clé d'hôtel et du liquide vaisselle Début mars, le régulateur américain avait annoncé que l'audit révélait « plusieurs cas » dans lesquels Boeing et son fournisseur n'avaient pas respecté les exigences de contrôle qualité : « des problèmes de non-conformité dans le contrôle des processus de fabrication, la manipulation et le stockage des pièces ainsi que le contrôle des produits chez Boeing ». La FFA, qui n'a pas fourni les détails des conclusions, avait auparavant donné quatre-vingt-dix jours à Boeing pour présenter son plan d'action visant à résoudre ces problèmes et mettre à niveau « la culture sécurité » de l'avionneur. Dans ses révélations, le « New York Times » détaille certaines de ces non-conformités. Les auditeurs ont notamment observé des mécaniciens de Spirit utiliser une carte-clé d'hôtel pour vérifier le joint d'une porte. Dans un autre cas, des employés du fournisseur ont appliqué un liquide vaisselle sur un joint de porte « comme lubrifiant ». Boeing dit renforcer ses procédures Boeing et Spirit ont déclaré travailler ensemble pour répondre aux défauts et erreurs soulevés par le régulateur. « Nos équipes travaillent pour simplifier et rationaliser nos processus », a fait savoir Stan Deal, responsable de la branche d'aviation commerciale de Boeing, tout en appelant les employés à agir dès à présent. Le constructeur, qui indique « bientôt remettre à la FAA » son plan d'actions, compte s'entretenir avec chaque employé concerné pour une formation supplémentaire, mettre en place des vérifications hebdomadaires de conformité ou encore prévoir un laps de temps à chaque vacation pour vérifier qualité, outils, etc. La zone de turbulences ne semble toutefois pas s'estomper pour le constructeur. Outre les investigations de la FAA et de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), une enquête pénale a été ouverte par le ministère de la Justice. La série d'incidents continue aussi. Après la perte d'une porte en vol, un « incendie de moteur » d'un 747 cargo le 19 janvier et la perte d'un pneu au décollage d'un 777 le 7 mars, lundi, un Boeing 787 de la compagnie aérienne LATAM a, lui, subi une brusque perte d'altitude causée par un incident technique, propulsant au plafond tous les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée. Douze passagers de ce vol Sydney-Auckland ont dû être hospitalisés. Une enquête a été ouverte en Nouvelle-Zélande sur les causes de cet incident, à laquelle Boeing devra aussi répondre.
  13. Missiles : MBDA croule sous les commandes depuis l'invasion de l'Ukraine
  14. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Oui mais normalement on aurait du avoir un rapport sur les tests IOT&E qui ont été effectués en septembre dernier, avant la décision pour le milstone C ! Encore des libertés avec la procédure, et je vais faire ma mauvaise langue, je pense que ce n'est pas par hasard c'est sans doute que ces tests ne sont pas si bons que ça.
  15. Paris et Berlin fourbissent leurs armes face au plan de Thierry Breton pour la défense Thierry Breton multiplie les rencontres pour vendre sa proposition de programme industriel de défense européenne (EDIP). Les représentants des industries du secteur saluent l'initiative. Mais la France et l'Allemagne se préparent déjà à monter au front, pour défendre leurs prérogatives face à la Commission.
  16. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    C'est un peu ça, sauf qu'il fallait quand même un peu adapter sinon la supercherie aurait été trop évidente.
  17. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Le RAFALE est un avion omnirôle, oui. Mais c'est une façon très étroite de l'envisager. Ce que les RAFALE représentent réellement, c'est un essaim coordonné de systèmes d'armes volant à grande vitesse et créant un réseau, auto-réparateur et à maillage variable de ressources intelligentes dans l'air et au sol. Les jets eux-mêmes sont à la fois peu observables et capables d'utiliser des contre-mesures électroniques actives sur les théâtres de bataille à forte intensité électronique. Ils disposent à la fois de capacités de coordination massives et d'une autonomie potentielle considérable avec un pilote humain dans la boucle de contrôle. Le pilote peut voir des superpositions de ressources amies et ennemies et des cibles dans un champ de vision qui n'est pas limité par une verrière ou même par la vision humaine. En d'autres termes, le RAFALE est en réalité un système d'armes avancé, survivable, flexible, assisté par ordinateur, connecté et doté d'un vecteur à la cinématique optimale, fondé sur un réseau coordonné, omnirôle, à maillage variable. Ses suites avioniques et ECM sont en grande partie définies par logiciel, ce qui signifie qu'il peut recevoir des améliorations significatives en termes de performances.
  18. Le genre de document qui est publié en ce moment LE CONTENU DE CETTE NOTE EST HAUTEMENT SENSIBLE ~ VEUILLEZ LE PROTEGER ET NE PAS LE COPIER DE SUITE Bill Jeffrey s'est entretenu avec Willam Patey, HMA Riyadh, vendredi après-midi (3 août) pour discuter de la manière de traiter la demande saoudienne d'un paiement supplémentaire au titre de la catégorie pour l'entretien de l'avion du Prince Bandar qui venait d'être reçue à Riyadh. Il explique qu'il a correspondu avec Peter Ricketts, qu'il a vu la lettre de William du 31 juillet et qu'il a discuté de la question avec le ministre de la défense. Il s'est également entretenu hier soir avec Peter Ricketts. A la lumière du point de vue du Secrétaire à la Défense, dont la logique est pleinement soutenue par PUS, Peter a reconnu la difficulté politique de coopérer et a déclaré que William était en train de gérer les réactions potentielles de la partie saoudienne. Bill avait également été appelé par l'AVM Peter Ruddock, qui avait dit qu'ils étaient pressés par les Bandar d'obtenir une réponse et qu'il y avait une certaine amertume face à la réponse non commerciale donnée : L'AVM Ruddock, qui se trouvait actuellement au Royaume-Uni pour des discussions sur le Typhoon, était particulièrement inquiet de l'impact potentiel sur les négociations relatives au Typhoon. Bien que nous ayons fait pression sur les Saoudiens depuis un certain temps pour qu'ils mettent les négociations sur une base moins controversée, ils ne l'ont pas encore fait et l'avion risque maintenant d'être cloué au sol si l'approbation n'est pas donnée rapidement. Bill avait néanmoins expliqué que la demande ne devait pas être traitée et qu'il consulterait William Patey sur la manière de gérer le Prince Bandar. Willam a déclaré qu'il n'avait pas vu la dernière lettre de Bill à ce sujet car il n'était pas venu au bureau depuis hier. Il a compris que la situation était désormais différente en raison de la rétractation du public et du changement de gouvernement. Ils sont maintenant confrontés à trois choix : Permettre à l'avion d'être cloué au sol : pour obtenir rapidement les nouveaux arangemants : ou pour nous presser de traiter la demande. Pour l'instant, la dernière solution semblait la plus simple. Il devait parler au prince Bandar. Bill lui a conseillé d'adopter le point de vue selon lequel, même si c'est injuste, le récent débat public sur ce paiement a été extrêmement préjudiciable pour lui et pour son propre gouvernement. Il y avait d'autres risques de découvrir que ces paiements se poursuivaient, et il était dans notre intérêt à tous les deux que ces amangamants soient mis sur une base plus régulière le plus rapidement possible. Willam a accepté et a dit qu'il nous ferait savoir quand il aurait pris contact avec Bandar. Willam a rappelé deux jours plus tard pour me dire que Bandar était actuellement hors du pays mais qu'il reviendrait bientôt, et qu'il avait convenu de le rencontrer lundi soir, où il lui soumettrait cette proposition. Il m'a également demandé de faire état de sa conversation avec Bill et de l'approche proposée à Peter Ricketts, celle-ci étant différente de celle recommandée dans sa dernière lettre. J'ai accepté de le faire, d'où cet email. Alan E. Garwood m'a également appelé un peu plus tard pour me dire qu'il comprenait parfaitement le caractère sensible de ces paiements et qu'il était très surpris que nous ayons reçu cette demande de la part des Saoudiens. Il avait parlé à BAES et à l'AVM Ruddock pour leur expliquer sa position et leur recommander de prendre contact avec le prince Bandar, comme l'avait proposé Bill Jeffrey. Il est heureux d'apprendre que Wilam Patey a réussi à organiser une rencontre avec le Prince Bandar '
  19. Si ça sort maintenant c'est que le nouveau contrat doit être sur le gril.
  20. MoD paid millions into Saudi account amid BAE corruption scandal Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Le ministère de la défense a versé des millions sur un compte saoudien dans le cadre du scandale de corruption de BAE Des documents montrent des fonctionnaires soulignant la nécessité de "garder les Saoudiens de leur côté" après les révélations sur le fameux contrat d'al-Yamamah. David Pegg et Rob Evans Fri 8 Mar 2024 11.06 CET Le ministère britannique de la Défense a transféré des paiements douteux sur son propre compte bancaire dans le cadre de l'un des plus grands scandales de corruption de l'histoire, malgré les craintes que l'argent puisse être empoché par la famille royale saoudienne. Des documents jusqu'ici confidentiels montrent comment le ministère de la défense a accepté d'effectuer les paiements sur un compte bancaire saoudien après que les transactions ont fait l'objet d'un examen minutieux à la suite d'une enquête de l'agence britannique de lutte contre la corruption, le Serious Fraud Office (SFO). Les documents révèlent qu'un haut fonctionnaire du ministère de la défense s'est inquiété du fait que refuser les demandes de paiement saoudiennes risquait de "mécontenter des Saoudiens importants" et a insisté sur la nécessité de "garder les Saoudiens du bon côté en cette période critique". Le nouveau système de paiement, décrit en détail dans les documents, a été mis en place après que le SFO a commencé à enquêter sur des allégations selon lesquelles BAE, la plus grande entreprise d'armement britannique, aurait versé d'importants pots-de-vin à la famille royale saoudienne pour décrocher le fameux contrat britannico-saoudien d'al-Yamamah. L'enquête du SFO a été brusquement interrompue en 2006, le gouvernement de Tony Blair étant intervenu sous la pression des Saoudiens. Le scandale international qui s'en est suivi a gravement entaché la réputation de la Grande-Bretagne en matière de lutte contre la corruption. Ces documents ont été révélés lors d'un procès qui s'est achevé mercredi. Des courriels et des notes de service, dont beaucoup portent la mention "très sensible" et "restreint", relatifs au contrat al-Yamamah d'une valeur de 40 milliards de livres sterling, ont été présentés au tribunal. Dans le cadre de ce contrat, la Grande-Bretagne a fourni 120 avions Tornado, des avions de guerre Hawk et d'autres équipements militaires à l'Arabie saoudite. Susan Hawley, directrice de Spotlight on Corruption, a déclaré qu'il était "tout à fait choquant" qu'après la clôture de l'enquête du SFO, le ministère de la défense ait mis en place un nouveau système opaque pour faciliter la poursuite des paiements. Le ministère de la défense a déclaré que les Saoudiens étaient responsables du décaissement des fonds dans le cadre du nouvel accord. "Tous ces fonds sont restés à tout moment la propriété du gouvernement saoudien", a déclaré un porte-parole. Lorsqu'on lui a demandé si des accords similaires étaient actuellement en place, le porte-parole a répondu : "Nous ne pouvons pas faire de commentaires sur les accords contractuels existants : "Nous ne pouvons pas commenter les accords contractuels existants. Paiements occultes Les nouveaux documents, publiés par le Guardian, confirment que le ministère britannique de la défense et BAE, le principal contractant dans l'affaire al-Yamamah, ont utilisé un système secret pour envoyer des paiements trimestriels au prince Bandar bin Sultan entre 1988 et 2007. Ces documents contredisent les déclarations persistantes des ministres britanniques, qui affirment depuis des décennies qu'il n'y a pas eu de corruption dans cet accord, conclu par le gouvernement de Margaret Thatcher dans les années 1980. Bandar, le fils du prince Sultan, alors ministre saoudien de la défense, a joué un rôle clé dans les négociations. "Selon l'une des notes de service, la procédure normale consistait pour Bandar à écrire chaque trimestre au haut fonctionnaire britannique chargé de promouvoir les ventes d'armes pour lui demander de verser la prochaine tranche. Ce haut fonctionnaire "chargeait" un autre haut fonctionnaire du ministère de la Défense "de prendre les mesures nécessaires, et ce dernier chargeait [BAE] d'effectuer le paiement". Une partie des paiements a servi à financer un jet de 75 millions de livres, un Airbus A340, destiné à l'usage privé de Bandar. Le ministère de la défense a déclaré que les paiements de BAE à Bandar ont été effectués conformément aux accords conclus entre les gouvernements britannique et saoudien, et que les Saoudiens ont décidé de la manière dont les fonds ont été dépensés. Il a ajouté que "c'est une conjecture" de dire que les paiements étaient corrompus. Abandon de l'enquête En 2004, le SFO a commencé à enquêter sur des allégations de corruption à l'échelle mondiale de la part de BAE. À la fin de l'année 2006, il a adressé aux autorités suisses une demande officielle d'accès à des informations sur des comptes bancaires qui, selon elles, auraient reçu des paiements de corruption en rapport avec Al-Yamamah. Bandar aurait exigé que le gouvernement de Blair mette fin à l'enquête. En décembre 2006, Peter Goldsmith, alors procureur général, a décidé qu'il était dans l'intérêt national de la Grande-Bretagne d'abandonner l'enquête. Blair a déclaré qu'il assumait "l'entière responsabilité" de cette décision. En juin 2007, le Guardian a révélé l'existence des paiements à Bandar, d'une valeur d'un milliard de livres sterling, et le fait qu'ils avaient été autorisés par le ministère de la défense. Bandar a nié toute irrégularité, affirmant que les paiements avaient été approuvés par le ministère de la défense saoudien. Les nouveaux documents montrent qu'une semaine après la révélation, Stephen Pollard, un haut fonctionnaire du ministère de la défense, a écrit qu'il serait difficile de poursuivre les paiements à Bandar. Il a écrit : "Dans le climat actuel, la poursuite de tels arrangements est moins facile à défendre ou à justifier, et il serait préférable que nous puissions éviter de nous y engager à l'avenir". Il a qualifié ces paiements de "de plus en plus anachroniques". Fin juin 2007, le ministère américain de la justice a annoncé l'ouverture d'une enquête pour corruption à l'encontre de BAE. L'entreprise devrait se voir infliger une amende de 255 millions de livres sterling. Un mois plus tard, selon les nouveaux documents, Pollard a déclaré à ses collègues que les Saoudiens avaient demandé des paiements supplémentaires pour financer l'avion privé de Bandar. Il a déclaré que refuser cette demande "risquerait de mécontenter les principaux Saoudiens". Il a recommandé que "l'on puisse soutenir qu'il est plus important de garder le soutien des Saoudiens en ce moment critique". En août, Nick Ayling, un autre haut fonctionnaire du ministère de la Défense, a consigné dans une note que les responsables britanniques souhaitaient informer Bandar que "même si elle était injuste, la récente publicité faite autour de ces paiements avait été extrêmement préjudiciable pour lui et pour le gouvernement britannique". "Il y avait d'autres risques si l'on découvrait que ces paiements se poursuivaient, et il était donc dans notre intérêt à tous deux que ces arrangements soient régularisés dès que possible". En 2008, le nouveau système a été mis en œuvre. Selon les mémos rédigés par Pollard, les Saoudiens effectuaient des versements mensuels sur un compte bancaire du ministère de la défense dans le cadre des accords officiels pour l'achat d'équipements militaires à la Grande-Bretagne. Mais surtout, le ministère de la Défense devait ensuite reverser une partie de cet argent sur un autre compte du gouvernement saoudien pour le consacrer à des "besoins non opérationnels". Les paiements se sont poursuivis dans le cadre de ce système jusqu'en 2011. Cet arrangement a été illustré plus tard dans un diagramme établi par un autre fonctionnaire. Pollard a écrit en 2010 que la "difficulté" pour le ministère de la défense était que "nous n'avions aucune visibilité" sur l'utilisation de cet argent. "Nous pourrions être accusés de ne pas avoir pris de mesures pour nous assurer que les fonds renvoyés au [ministère de la défense saoudien] n'étaient pas dépensés de manière inappropriée ou illégale", a-t-il écrit. Contacté par le Guardian, il n'a pas souhaité faire de commentaire. BAE a précédemment nié toute irrégularité, affirmant que tous les paiements avaient été effectués avec l'"approbation expresse" du gouvernement britannique et qu'ils étaient confidentiels.
  21. Non les Russes ne multiplient pas leur satellites, ils en ont toujours lancé beaucoup, c'était déjà le cas il y a 60 ans, tout au plus peut on dire qu'ils focalisent les orbites des satellites qu'ils lancent en ce moment sur des passages au dessus de l'Ukraine. Donc on ne peux déduire de l'observation de leur lancements les capacités que tu décris.
  22. Cela a toujours été l'approche Russe: la durée de vie en orbite terrestre est assez dure pour les satellites Russes : c'est en mois alors que les satellites occidentaux c'est en années, du coup ils les renouvellent régulièrement et du coup ils produisent les fusées en grandes séries.
  23. Tu sais, si quelqu'un t'accuse d'un défaut que tu n'as pas, il est très vraisemblable que la personne qui t'accuse a ce défaut, et l'explication c'est qu'elle projette sur toi son défaut ce qui la porte à t'accuser et en plus elle est sincère. Bon par analogie je dirais que quand un programme va vraiment mal, les défenseur de ce programme projettent les ennuis du programme sur tout les programmes concurrents et ont tendance à monter en épingle tous les indices qui permettent d'argumenter dans ce sens, c'est humain.
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