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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. La meilleure preuve de la nécessité de cultiver soigneusement ces partenariats est que Macron et Modi sont deux des trois dirigeants mondiaux qui ont été invités par l'administration Biden pour des visites d'État à Washington (avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol). La visite de Modi à Paris devrait donner un coup de pouce à l'Inde dans sa quête de diversification des équipements et d'indigénisation de la défense. Les spéculations vont bon train sur d'éventuelles annonces concernant l'achat par l'Inde d'avions de combat multirôles Dassault Rafale et de sous-marins de classe Scorpène, ainsi que sur des accords de transfert de technologie. Le véritable test de résistance pour la cohésion stratégique franco-indienne réside dans leur évaluation respective de la manière d'aborder d'autres puissances majeures et problématiques telles que la Chine et la Russie. Bloquée dans une impasse militaire avec Pékin dans l'Himalaya depuis avril 2020, l'Inde a admis que ses relations avec la Chine n'étaient "pas normales". En avril, le président Macron a suscité une vive controverse dans les capitales occidentales et s'est attiré les louanges de Pékin lorsqu'il a évoqué à nouveau l'idée d'une autonomie stratégique à l'issue de sa visite d'État en grande pompe en Chine. Il a notamment suggéré que l'Europe ne devait pas s'adapter au rythme américain et à la réaction excessive de la Chine sur la question de Taïwan, appelant en fait l'Union européenne à se tenir à l'écart des "crises qui ne sont pas les nôtres". Outre le fait que M. Macron s'est montré ouvert à l'élargissement des relations commerciales avec la Chine et qu'il a souhaité que la Chine joue un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, cette visite a été présentée comme une forme de clémence de la France à l'égard de Pékin, ce qui pourrait être une source d'inquiétude pour Delhi. Mais les réactions à Washington et à New Delhi ont été modérées car, dans la pratique, ils collaborent étroitement pour équilibrer leur rival commun, la Chine, dans cette région. En fait, le concept indo-pacifique a fourni un cadre utile aux relations franco-indiennes florissantes. La France, plus que les autres partenaires de la Quadrilatérale, a un intérêt direct dans la stabilité de l'océan Indien, grâce à ses territoires d'outre-mer dans le sud de l'océan Indien et à ses bases militaires dans le nord de l'océan Indien, à Djibouti et dans les Émirats arabes unis (EAU). Cette situation a donné lieu à une coopération bilatérale fructueuse, inscrite dans la Vision stratégique commune de la coopération Inde-France dans la région de l'océan Indien adoptée en 2018. Paris et New Delhi intensifient également leur engagement commun avec des partenaires partageant les mêmes idées, grâce à des formats trilatéraux avec l'Australie et les EAU et à des partenariats stratégiques avec des pays tels que la Grèce et l'Égypte. Non seulement ces partenariats franco-indiens soulignent les liens entre l'Indo-Pacifique et la Méditerranée, mais ils complètent également une architecture de sécurité traditionnellement dirigée par Washington dans la région, tout en renforçant l'intégration économique régionale, ainsi que des partenariats "mini-latéraux" tels que l'I2U2 (Inde, Israël, Émirats arabes unis et États-Unis). L'autonomie stratégique respective peut également conduire à des dissonances, comme dans les positions de la France et de l'Inde sur la guerre en Ukraine. La France a continué à apporter un soutien politique, financier, humanitaire et militaire à l'Ukraine. Elle a condamné avec véhémence l'intervention militaire de la Russie et soutenu plusieurs séries de sanctions contre Moscou. Parallèlement, le président Macron a appelé à maintes reprises les "personnes qui hésitent" à prendre parti dans ce conflit aux implications mondiales, notamment dans un discours retentissant prononcé devant l'Assemblée générale des Nations unies. Malgré ses liens de plus en plus étroits avec les États-Unis et l'Europe, l'Inde, en tant que pays en développement souffrant d'un déficit énergétique, a résisté aux pressions exercées sur elle pour qu'elle cesse d'acheter du pétrole à prix réduit à son partenaire traditionnel, la Russie. Parallèlement, dans des tentatives voilées de critiquer la Russie, le Premier ministre Modi a déclaré au président Poutine que l'ère actuelle n'était pas celle de la guerre et a appelé à plusieurs reprises à une résolution pacifique du conflit, y compris depuis le Congrès américain. Au-delà de la concurrence stratégique, les deux pays s'efforcent également d'être identifiés comme des leaders parmi les "puissances moyennes" et de redéfinir le multilatéralisme. Tout en renforçant ses partenariats avec des pays considérés comme faisant partie de l'"Occident", l'Inde continue de préserver sa marge de manœuvre diplomatique en restant activement impliquée dans des organisations telles que les BRICS et l'Organisation de coopération de Shanghai, où Moscou et Pékin exercent une influence considérable. L'Inde a participé aux réunions du G7 des économies avancées tout en utilisant sa présidence du G20 pour défendre les intérêts du monde en développement. Au début de l'année, l'Inde a accueilli un sommet inédit réunissant 125 pays du Sud, qui visait à mettre en lumière l'impact disproportionné des chocs mondiaux - de Covid-19 à la guerre en Ukraine - sur les pays du Sud. Même si la France est confrontée à des difficultés dans ses relations avec les pays du Sud, en particulier ses anciennes colonies africaines, elle s'efforce de combler les lacunes de l'architecture financière mondiale qui désavantagent les pays en développement, grâce au nouveau pacte de financement mondial. Ensemble, les deux pays renforcent l'architecture multilatérale par l'intermédiaire d'organisations telles que l'Alliance solaire internationale, en mettant l'accent sur les défis transnationaux. Conclusion Une lutte historique commune pour maintenir l'autonomie stratégique dans un paysage géopolitique complexe a aidé les deux puissances à développer un certain degré de confiance et un partenariat pragmatique. Il est intéressant de noter que les deux pays trouvent l'autre partenaire précieux, mais pas suffisamment pour développer une relation d'interdépendance. La France est suffisamment forte pour avoir quelque chose à offrir à l'Inde dans les domaines diplomatique, militaire, spatial et nucléaire, mais pas assez pour façonner l'ordre, les normes ou les règles internationales, ou pour équilibrer la Chine en cas d'escalade des tensions. Pour la France, l'Inde est un partenaire important, mais pas le plus important en matière de coopération commerciale et de défense dans le contexte de menaces telles que l'agression russe ou le terrorisme en Afrique. La visite de Modi à Paris est donc une nouvelle étape importante dans la consolidation de la relation spéciale franco-indienne, mais il est peu probable que cette dernière évolue vers une véritable alliance militaire. Cela correspond à l'objectif des deux États de maintenir une certaine flexibilité stratégique. En effet, une véritable autonomie stratégique implique des restrictions, même pour les partenariats les plus étroits.
  2. L'autonomie stratégique à l'ère Modi et Macron Comme leurs prédécesseurs, Modi et Macron ont entretenu des liens étroits avec les grandes puissances sans devenir trop dépendants de l'une d'entre elles, se tenant à l'écart de la concurrence des blocs à la manière de la guerre froide. Les deux pays sont davantage intégrés dans des cadres de défense ou de sécurité collective qu'ils ne l'étaient il y a 70 ans, mais l'Inde de Modi reste formellement opposée à l'adhésion à une alliance militaire, tandis que celle de Macron critique régulièrement l'OTAN, d'une manière très gaulliste. Modi a recherché l'autonomie en améliorant le profil des armes nucléaires de l'Inde et en construisant des réseaux militaires et économiques avec plusieurs grandes puissances telles que les États-Unis, la France et le Japon. L'escalade qui en a résulté a permis à l'Inde de passer du statut de pays en développement en difficulté à celui d'économie émergente, puis de puissance montante, ce qui lui a donné un siège à de nombreuses tables telles que le dialogue quadrilatéral sur la sécurité (avec l'Australie, le Japon et les États-Unis), le groupe BRICS (avec le Brésil, la Russie, la Chine et l'Afrique du Sud), le G20 et l'Organisation de coopération de Shanghai, et a renforcé sa revendication d'un statut de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. La France se trouve dans une position opposée où elle doit justifier sa présence à presque toutes les tables, étant aujourd'hui le seul pays membre du G7, du Conseil de sécurité de l'ONU, de l'OTAN et de l'Union européenne. Paris compense ainsi son déclin économique relatif par un activisme diplomatique important, qui s'est traduit par une multitude d'initiatives telles que la Communauté politique européenne, l'Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace et le récent Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, pour n'en citer que quelques-unes. Modi et Macron partagent également l'aspiration d'être des "créateurs d'équilibre" et non des suiveurs. Comme Nehru et de Gaulle auparavant, ils sont favorables à un ordre international multipolaire - un ordre qui ne permet pas à une seule puissance d'être dominante et qui offre à New Delhi et à Paris la perspective de jouer un rôle majeur dans l'élaboration de l'ordre du jour mondial. Pour les aider à réaliser leurs ambitions et à réduire leur dépendance à l'égard des grandes puissances, la France et l'Inde s'efforcent toutes deux de mettre en place de nouveaux partenariats flexibles. La politique indienne s'est concentrée sur un réseau de partenariats stratégiques caractérisés par une coopération en matière de défense qui englobe les transferts d'armes, les exercices militaires et le partage de renseignements, mais qui évite d'intégrer des forces et des plans de guerre. De même, la France resserre les rangs avec des partenaires sélectionnés pour compléter les engagements collectifs au sein de l'OTAN ou de l'Union européenne, par le biais de clauses bilatérales de défense mutuelle et de coalitions de pays européens en dehors du cadre de l'UE, comme l'ancien groupement Takuba de forces spéciales au Sahel ou l'opération européenne de surveillance maritime dans le détroit d'Ormuz (EMASOH). La convergence stratégique entre la France et l'Inde est donc évidente, mais il existe certaines limites et nuances. Tout d'abord, même si le président Macron tient à insister sur l'histoire de France et à faire progresser le soft power français, la vision de Macron n'est pas parallèle au revivalisme idéologique de l'Inde de Modi en tant qu'État civilisationnel à travers l'Hindutva (une idéologie de droite cherchant à définir la culture et la nation indiennes autour des valeurs de l'hindouisme, ce qui signifie littéralement l'hindouité). Deuxièmement, et plus concrètement, en termes de préparation militaire, bien que l'État indien contemporain ait eu tendance à être coercitif à l'intérieur, ses politiques extérieures ont été à l'opposé. L'Inde n'a pas hésité à employer la force contre des voisins combatifs comme la Chine et le Pakistan, mais elle a fait preuve d'une remarquable retenue, évitant toute intervention extérieure. En revanche, la France a déployé ses troupes dans de nombreuses missions et opérations dans le cadre de l'Union européenne, de l'OTAN et de coalitions ad hoc. L'autonomie stratégique appliquée La similitude conceptuelle autour de l'autonomie stratégique se traduit par des politiques étrangères comparables pour la France et l'Inde, notamment en ce qui concerne leurs relations avec les grandes puissances que sont les États-Unis, la Chine et la Russie. Les deux pays entretiennent des relations complexes et souvent mal comprises avec les États-Unis. Ils aspirent tous deux à un certain degré d'indépendance par rapport aux politiques de Washington, tout en étant conscients de leur dépendance à l'égard des États-Unis pour leur défense et leur sécurité. Par conséquent, les critiques des politiques américaines à Paris et à Delhi sont souvent considérées comme ingrates par les partisans de la consolidation des liens transatlantiques et indo-pacifiques. Mais ce que ces derniers ne parviennent pas à saisir, c'est l'intérêt direct des États-Unis à disposer de partenaires compétents et autonomes dans des régions clés, même au prix d'un engagement et d'une coordination diplomatiques pénibles.
  3. France and India: Two Nuances of 'Strategic Autonomy' Traduit avec DeepL.com (version gratuite) La France et l'Inde : Deux nuances de l'"autonomie stratégique "Nous savons que l'Inde sera une superpuissance très difficile, comme une grande France. Ce commentaire d'un ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale du premier ministre japonais Abe Shinzô fait écho à un sentiment largement partagé dans les capitales du G7. C'est aussi certainement ce que beaucoup pensent aux États-Unis vis-à-vis de ces deux partenaires indispensables, mais volatiles. Dans les enceintes collectives, la France et l'Inde sont en effet fières de ne pas être des passagers clandestins, en tant que puissances nucléaires dotées d'une armée et de capacités nationales solides, ainsi que d'être des penseurs libres, développant une perspective propre sur les questions mondiales. La devise du président français Emmanuel Macron, "allié, mais pas aligné", fait écho à l'insistance du ministre indien des affaires étrangères, S. Jaishankar, sur le fait que l'Inde a "le droit d'avoir son propre camp" : "L'autonomie stratégique", définie comme la capacité de prendre des décisions indépendantes des pressions extérieures, en particulier des grandes puissances, dans les principaux domaines politiques. Ce point commun est régulièrement souligné lors des rencontres bilatérales entre les deux États. La visite du Premier ministre indien Narendra Modi en tant qu'invité d'honneur de la fête nationale française du 14 juillet, également connue sous le nom de "Bastille Day", sera l'occasion de démontrer la force et la profondeur de la relation bilatérale. La France et l'Inde ont établi un partenariat stratégique en 1998, mais ce partenariat a véritablement pris de l'ampleur au cours de la dernière décennie, avec une coopération étroite initiée ou renforcée sur un large éventail de questions, y compris dans des domaines sensibles et souverains, renforcée par une coopération commerciale florissante dans le domaine de la défense qui a fait de la France le deuxième fournisseur d'armes de l'Inde, après la Russie. La visite de Modi sera l'occasion de nouvelles annonces dans les domaines de la défense, de l'espace et de la technologie nucléaire. Elle sera également l'occasion pour les deux pays de réaffirmer que leur quête commune d'autonomie stratégique guide ce partenariat. Leurs histoires et géographies différentes apportent des nuances et des perceptions distinctes des menaces, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine et les relations avec la Russie et la Chine. Mais leur vision commune de la multipolarité et du multilatéralisme offre un grand potentiel pour développer la coopération et faire progresser une perspective originale, avec un œil sur l'Europe et l'autre sur l'Asie. Les racines de l'autonomie stratégique de la France et de l'Inde L'autonomie stratégique est au cœur de la politique étrangère des deux États depuis la fin des années 1940. Dans le contexte français, le président Charles de Gaulle souhaitait une plus grande autonomie vis-à-vis des États-Unis. Une application directe de cette volonté a été la décision de la France de quitter la structure de commandement militaire de l'OTAN en 1966, tout en restant membre de l'alliance. En outre, de Gaulle plaide pour un dialogue avec l'Union soviétique, reconnaît la République populaire de Chine en 1964 et défend la nécessité pour la France de conserver le contrôle de la capacité de frappe de ses armes nucléaires. Après l'indépendance, l'Inde, sous la direction du Premier ministre Jawaharlal Nehru, a épousé une conviction similaire en faveur de la souveraineté absolue pour maintenir une autonomie complète dans les affaires internationales, mise en pratique à travers la doctrine du non-alignement et de la neutralité par rapport à la politique des grandes puissances. L'Inde a également développé son propre programme nucléaire dans le but d'acquérir une autonomie énergétique et stratégique. Tout en contribuant à la création du mouvement des non-alignés, l'Inde est restée membre du Commonwealth britannique, a négocié l'achat d'équipements de défense auprès du Royaume-Uni et des États-Unis, et a ensuite développé un partenariat solide avec l'Union soviétique. Parallèlement, la compréhension commune que l'autonomie stratégique et la souveraineté ne sont possibles qu'avec de fortes capacités indigènes dans des secteurs clés a conduit à une coopération franco-indienne dans la recherche nucléaire et spatiale depuis les années 1950. Les contrats de défense conclus par l'Inde avec la France illustrent l'objectif commun de New Delhi et de Paris de maximiser leur autonomie stratégique. Du point de vue de l'Inde, il y a eu une volonté de diversifier ses sources d'approvisionnement au-delà de la Russie. La fiabilité politique et la confiance ont été des critères décisifs dans le choix de la France comme partenaire principal. Les accords de défense ont été conclus non seulement sur la base des qualités opérationnelles des équipements français, mais aussi sur la base de la garantie que la France n'interromprait pas la fourniture de pièces détachées et d'armes, ce que d'autres fournisseurs n'ont pas garanti. Troisièmement, l'Inde a voulu transformer ses relations de défense au-delà des relations acheteur-vendeur et rechercher des opportunités de coopération technologique pour le co-développement et la coproduction d'équipements de défense, notamment avec la France. Au cours des trois dernières décennies, l'autonomie stratégique a donc été une caractéristique des politiques étrangères indienne et française et a conduit les deux États à rechercher des liens plus étroits, mais non exclusifs, avec Washington, tout en développant parfois des liens avec des États qui ont été en désaccord avec les États-Unis, comme l'Iran ou la Russie. Les deux États ont historiquement déploré la montée d'un ordre bipolaire pendant la guerre froide et d'un ordre unipolaire dans les années 1990, tout en s'alignant de manière sélective sur les grandes puissances dans des cas spécifiques, comme le soutien de l'Inde à l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979, ou la participation de la France à la guerre d'Irak en 1991 (mais pas en 2003).
  4. Quand je traduis des articles, c'est pas ma plume, c'est juste un suivi de la prise de conscience progressive du désastre par les instances US. Avec ma plume j'ai déclaré qu'à mon avis l'intégration de TR3 avec 3F c'est à dire le fait que cet ensemble tombe en marche serait pour Juin 2025, et je pense que c'est pour éviter d'attendre jusqu'à cette date pour reprendre la livraison des F-35 qu'ils inventent des TR3 tronqués et autre balivernes de F-35 incapables de combattre. Donc je suis bien d'accord avec toi pour dire que l'histoire TR3 n'est pas finie du tout.
  5. Conclusion Depuis mon dernier témoignage devant cette commission en mars 2023, le monde a changé, mais notre objectif d'une préparation et d'une capacité abordables et opportunes pour l'ensemble de la flotte reste le même. Notre entreprise est mise à l'épreuve sous de nouvelles formes dans le cadre de conflits réels et s'avère capable, prête, fiable et résiliente. Toutefois, il nous reste encore beaucoup à faire. En menant une guerre des F-35 contre l'état de préparation, contre les coûts et contre le cyberespace, nous augmentons la visibilité de nos défis les plus urgents. Les mesures prises aujourd'hui pour accélérer la mise en place des dépôts, l'entreposage et le transport organiques, la modernisation de la puissance et du refroidissement des moteurs, la rationalisation des stratégies contractuelles, la modernisation des systèmes d'information logistique et l'utilisation accrue des droits relatifs aux données techniques permettront d'accroître la disponibilité des F-35 et de réduire les coûts de maintien en service. Des méthodologies innovantes de développement et d'essai de logiciels continueront d'accélérer la livraison des capacités. Enfin, la décision officielle de production à pleine cadence renforcera la confiance des fournisseurs pour les décennies à venir et nous permettra de nous concentrer sur l'avenir plutôt que sur le passé. Je suis fier de tout ce que notre équipe accomplit et je sais que nous continuerons à progresser dans les mois et les années à venir. Ici, au sein du JPO F-35, notre personnel est notre atout le plus important - et rien de tout cela n'est possible sans son soutien et son engagement. Comme toujours, nous continuerons à appliquer notre mentalité F-35 DIG In, alors que notre personnel livre, innove et grandit ensemble. Je vous remercie une nouvelle fois de m'avoir donné l'occasion de discuter de nos progrès, de nos défis et de nos opportunités. Le soutien et le contrôle de cette sous-commission sont essentiels à notre réussite.
  6. Étape C et production à plein régime L'achèvement des essais JSE pour Score en septembre 2023 a ouvert la voie au ministère pour fixer une date pour une décision d'étape C et de production à plein régime en mars 2024. Plusieurs exigences statutaires et réglementaires clés subsistent, telles que le rapport du directeur des essais opérationnels et de l'évaluation (DOT&E) sur les essais opérationnels initiaux et l'évaluation (IOT&E) du F-35, le rapport de l'agence d'essais opérationnels sur les résultats des essais opérationnels et de l'évaluation, et la signature par le Defense Acquisition Executive d'une stratégie d'acquisition révisée pour le F-35. Le ministère de la défense est en train d'achever les estimations finales des coûts des services communs et des coûts indépendants, ce qui permettra de disposer d'une base de référence réaliste pour les coûts du programme au moment où nous entrons officiellement dans la phase de production à plein régime. Lorsqu'elle sera prise, la décision formelle de production à plein régime réduira et éliminera plusieurs processus programmatiques administratifs coûteux et incitera les fournisseurs à investir dans la production à long terme et l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  7. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Programmes de développement du F-35 - Armes, Tech Refresh 3 (TR-3) et Block 4 L'entreprise F-35 exécute simultanément plusieurs programmes de développement qui rendent la plate-forme plus létale et plus apte à la survie dans les combats de haut niveau. Bien que le programme ait progressé dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire. Cette année, le programme F-35 a achevé les essais de développement et obtenu la certification de la conception des F-35A de l'armée de l'air américaine pour le transport d'armes nucléaires quinze mois plus tôt que prévu. En novembre, le programme F-35 a achevé l'intégration et les essais en vol des munitions d'attaque directe conjointes GBU-31 de 2 000 livres en seulement dix-sept jours. Les enseignements tirés de cette réalisation permettent déjà d'accélérer d'autres projets alors que le programme F-35 travaille à l'intégration d'armes supplémentaires. Le TR-3 reste la principale priorité de développement du programme F-35. Le TR-3 et le système d'ouverture distribuée (DAS) de nouvelle génération qui lui est associé ont subi des risques importants au cours de l'année écoulée, ce qui a retardé les livraisons de production prévues pour le lot 15 jusqu'à l'année civile 2024. Bien que nous observions des progrès sur le TR-3, ceux-ci ne sont pas assez rapides. Aujourd'hui, la fiabilité du matériel du TR-3 dépasse la limite de durée de vie requise pour la production d'aéronefs, et le DAS de nouvelle génération répond à la conception requise de 8 000 heures. Bien que la fiabilité du matériel représente un progrès significatif, les fournisseurs de l'industrie ont rencontré des difficultés pour répondre aux exigences de production du TR-3 et du DAS de nouvelle génération pour le F-35. Le programme travaille en étroite collaboration avec les partenaires industriels pour encourager les investissements nécessaires dans l'infrastructure TR-3 et DAS de nouvelle génération afin d'augmenter les taux de production et de respecter le calendrier. Au cours des derniers mois, le programme F-35 a franchi d'importantes étapes de développement dans le cadre d'essais en vol en conditions réelles. Depuis le premier vol du TR-3 le 6 janvier 2023, le programme F-35 a effectué plus de 140 sorties à l'appui du TR-3 à la base aérienne d'Edwards et à la base aéronavale de Patuxent River. En août, les pilotes de l'armée de l'air américaine à Edwards AFB ont fait voler le premier F-35 à cinq vaisseaux avec le matériel et le logiciel TR-3 afin d'évaluer la fusion avancée des capteurs. En octobre, le programme a lancé la première version du logiciel TR-3 pour les essais en vol, qui comprend toutes les fonctionnalités tactiques du TR-2. Le 14 novembre, les pilotes de Lockheed Martin ont fait voler avec succès les premiers F-35 de série configurés en TR-3 à Fort Worth, au Texas. Le JPO a modifié sept avions d'essai (dont un est encore en attente d'acceptation par le gouvernement) en configuration TR-3 et poursuit un calendrier agressif pour modifier deux avions supplémentaires. Le projet TR-3 a connu des revers en raison des risques de développement de logiciels réalisés, du vieillissement des avions d'essai et de développement et de la capacité insuffisante des laboratoires. Les laboratoires ne représentent pas suffisamment bien l'environnement opérationnel. Lockheed Martin et le JPO F-35 mettent en œuvre une approche à l'échelle de l'entreprise pour relever ces défis. Par exemple, le programme F-35 utilise des avions de la chaîne de production comme "laboratoires TR-3" pour réduire les risques liés au développement de logiciels. Cette innovation a permis d'éviter au moins deux mois de retard dans le calendrier de développement du TR-3 et représente une réduction significative des coûts. Pour l'avenir, la priorité absolue du programme F-35 en matière de TR-3 est l'amélioration des performances logicielles, avec une attention particulière pour le temps de démarrage de l'avion et la stabilité du logiciel en vol. Bien que nous fassions des progrès, ces mesures logicielles ne sont pas encore suffisantes pour mettre en œuvre le logiciel TR-3. L'intégration du DAS de nouvelle génération dans le logiciel TR-3 est également une priorité importante, car nous nous efforçons de fournir une capacité de combat de nouvelle génération. Compte tenu du calendrier prévu pour la mise au point du TR-3 et du DAS de nouvelle génération, nous travaillons avec les services américains, les partenaires du F-35 et les clients FMS sur un plan potentiel visant à tronquer la version initiale du logiciel TR-3 afin de livrer des aéronefs capables sans intégration complète de tous les systèmes. Cette décision accroît les possibilités de formation des pilotes, permet aux responsables de la maintenance d'acquérir une expérience pratique et réduit la durée pendant laquelle les avions du lot 15 sont immobilisés dans l'attente d'un logiciel. Plus important encore, cette ligne de conduite permet au programme F-35 d'orienter les ressources vers la prochaine version logicielle, qui intègre les dernières capacités de combat TR-2 dans la base logicielle TR-3. Sur la base de discussions approfondies avec les membres du JESB (Joint Executive Steering Board) du F-35, les services américains et les partenaires du F-35 soutiennent théoriquement cette approche, mais nous devons disposer d'une charge logicielle stable, performante et maintenable avant de prendre une décision finale. Comme pour le TR-3, le développement du bloc 4 est essentiel pour faire progresser les capacités du système aérien du F-35 en vue d'un combat de haut niveau. Les mises à niveau du bloc 4 améliorent la guerre électronique, les systèmes de communication et d'autres capacités de systèmes de mission pour les opérations dans des espaces contestés partout dans le monde. Le bloc 4 a connu des difficultés importantes liées à la maturité de la conception du matériel et aux délais d'intégration des logiciels. La simultanéité du développement et de la production est le défi le plus important du bloc 4, et nous en subissons les conséquences aujourd'hui. L'expérience du TR-3 révèle les conséquences de l'acceptation d'un risque élevé dans la concomitance entre le développement et la production. Le JPO F35, Lockheed Martin et d'autres partenaires industriels ont identifié une concomitance à haut risque dans le calendrier du F-35 Block 4, qui menacerait d'arrêter la production d'avions en cas de dérapage du développement. Nous nous efforçons d'éliminer ce risque et d'établir des calendriers de livraison réalistes sur lesquels les services américains, les partenaires du F-35 et les clients du FMS peuvent compter. Il y a plusieurs mois, le programme F-35 a attribué un contrat Block 4 qui confère une grande rigueur à l'analyse de la concurrence. Ce contrat établit des points de décision de capacité pour un examen intégré et complet de l'état de préparation du matériel et des logiciels du bloc 4 en vue de leur introduction dans des lots de production d'aéronefs spécifiques. Les points de décision relatifs aux capacités permettent une meilleure surveillance et une plus grande confiance dans les calendriers de développement. Au début de l'année, le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien a demandé un examen technique de référence du développement du F-35 Block 4. Au cours des derniers mois, un groupe indépendant d'experts techniques de la marine et de l'armée de l'air a évalué le calendrier de développement du bloc 4, la maturité du matériel, les risques du programme, les outils logiciels et les compétences de la main-d'œuvre de l'industrie et du gouvernement. Nous attendons avec impatience les recommandations de l'examen technique de base. 16 Le JESB soutient les initiatives du JPO F-35 visant à réduire la concurrence et à investir dans l'infrastructure de développement afin de soutenir la modernisation à long terme. Le programme F-35 a besoin d'une future flotte de neuf Flight Sciences Aircraft pour achever le Block 4 et pour permettre la modernisation future du F-35. Aujourd'hui, le programme F-35 dispose de l'ingénierie non récurrente nécessaire pour convertir trois avions de production F-35 en Flight Sciences Aircraft et d'un financement complet dans le Programme de défense pour les années à venir pour achever les conversions. Bien qu'il s'agisse d'un bon début, le programme F-35 doit convertir six avions supplémentaires pour répondre aux exigences du programme. Cette action dépend de l'autorisation du Congrès. Le programme F-35 doit investir dans les laboratoires de Flight Sciences Aircraft et de logiciels de Lockheed Martin et de l'ensemble des fournisseurs afin d'optimiser la capacité opérationnelle du système d'armement F-35. En plus de ces efforts, les efforts de développement des logiciels des systèmes de mission du F-35 continuent à chercher des moyens plus efficaces et plus rentables de développer et de fournir des capacités au combattant. Ces efforts portent sur des éléments du système aérien tels que les programmes de vol opérationnel, les simulateurs de mission complète et les bases de données de menaces associées, ALIS, ODIN et le soutien de mission hors bord, ainsi que l'entreprise de reprogrammation du JSF (JRE) et les ensembles de fichiers de données de mission (MDF) qu'elle crée. Cette approche unifiée du développement logiciel améliore l'efficacité du développement et renforce les efforts d'intégration à l'échelle de l'entreprise.
  8. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le PTMS actuel est spécifié pour 14 Kw de refroidissement et il est poussé à 32 Kw pour le Block3F, ce qui fait fonctionner le moteur en dehors de ses spécifications et qui entraîne tous les problèmes de disponibilité, enfin la part principale des problèmes. On peut le pousser encore plus, jusqu'à 47 Kw ce qui suffit pour le Block4/TR3, mais cela va amplifier les problèmes de disponibilité. De mon point de vue, tu peux faire ça pour mettre au point le Block4 afin de ne pas perdre de temps mais tu ne peux pas le généraliser dans les escadrons opérationnels. Les 3 versions du Rafale ont plus de 80% de pièces en commun alors que les 3 versions du F-35 n'ont que 20% de pièces en commun, rien que pour cela 30000 pièces pour le programme F-35 est équivalent à 12500 pièces pour le programme Rafale. Et comme dans le programme Rafale on a cherché à utiliser la même pièce à plusieurs endroits, chaque fois que c'était possible, et avec la même référence, l'écart doit être beaucoup plus grand. Il n'y a toujours pas de PBL parce que, bien que le congrès ait autorisé la signature d'un contrat PBL, il a mis une condition, et cette condition c'est que l'USAF fasse un rapport prouvant que ce contrat fera gagner de l'argent à l'état. Pour l'instant ils n'ont pas réussi à le prouver .
  9. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    j'ai noté dans le rapport de Schmidt que la trop grande "concurency" menaçait d'arrêter la production de F-35 !
  10. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Les mecs ils corrigent 3F et Schmidt il croit que c'est des solutions de contournement logicielles.
  11. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Non il n'y a pas besoin. Le paragraphe précédent a pour but de montrer qu'il n'est pas idiot d'avoir la même date objectif pour le multivoies et pour les capacités de calcul importante, le paragraphe suivant donne des exemples où la disponibilité de cette capacité permet de réaliser des fonctions grande consommatrices de puissance de calcul sans que ce soit forcément lié au multivoies.
  12. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    ce que l'industrie peut réellement fournir
  13. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Cette version disposera d'un code "stable" et "capable" d'être utilisé pour l'entraînement, mais la pleine capacité de combat n'arrivera pas avant 12 à 16 mois, a déclaré Rob Wittman, R-Va, président de la sous-commission. ... Les responsables affirment qu'une capacité partielle est mieux que rien, et ce plan permettrait de sortir les jets non livrés du stockage à long terme, où ils prennent la poussière pendant que le TR-3 est développé. M. Schmidt n'a pas précisé le nombre d'appareils stockés, mais il a indiqué qu'il s'agissait d'un "nombre important". ... "Les risques futurs dépendent de la question de savoir si le TR-3 nécessitera d'autres versions logicielles incrémentielles pour tester et mettre en œuvre des correctifs essentiels. Si les risques se manifestent en laboratoire ou lors des essais en vol, le TR-3 pourrait nécessiter des versions logicielles supplémentaires (entre deux et six semaines par version)", a écrit M. Schmidt dans son témoignage. Le programme F-35 a été confronté à une série de problèmes de développement, principalement en raison d'une "concurrence" excessive, ce qui signifie qu'un système est développé et acheté en même temps, ce qui rend plus difficile la résolution des problèmes lors des essais. "Nous nous sommes lancés dans des projets chimériques avec des programmes simultanés et une longue série de capacités pour de nombreuses raisons, car nous avons décidé qu'il fallait les avoir et que cela se ferait dans tel délai, sans la rigueur technique nécessaire pour que ces capacités soient réellement intégrées dans l'avion, avec tout ce que cela implique", a déclaré M. Schmidt. Les responsables du programme veulent changer cela grâce à un plan visant à "réimaginer" le bloc 4 et à définir les capacités "indispensables" que l'industrie sera réellement en mesure de fournir, selon le témoignage de M. Schmidt. Par le biais du "Bloc 4 réimaginé", le programme établira un plan pour fournir des améliorations dans un "délai relatif au combat" avec un sous-ensemble de capacités déjà prévues dans le programme, mais seulement celles qui "nous permettent d'en avoir le plus pour notre argent", a déclaré M. Schmidt aux législateurs. "Le bloc 4 réimaginé comprendra probablement des capacités communes pour la guerre électronique, la communication, la navigation et l'identification, le soutien et de nouvelles armes pour le partenariat, ainsi que des capacités propres aux services américains et des capacités propres aux partenaires. Le Block 4 réimaginé doit être constitué de "ce que l'industrie peut réellement fournir" dans le cadre du programme de défense pour les années à venir et être compatible avec le plafond des coûts de financement du développement fixé par la JESB", a écrit M. Schmidt. Conformément aux instructions du Congrès, le Pentagone établira officiellement le Block 4 en tant que sous-programme autonome au cours de l'année prochaine, a déclaré M. Schmidt. https://www.defenseone.com/policy/2024/04/f-35-deliveries-could-resume-july-new-jets-wont-be-combat-ready-year/395814/
  14. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Frustrations build in Washington over continued halt on F-35 deliveries Les frustrations s'accumulent à Washington face à l'arrêt continu des livraisons de F-35 Les législateurs de Washington s'inquiètent de plus en plus de l'absence de livraison de nouveaux avions de combat Lockheed Martin F-35 à l'armée américaine. Plus précisément, les membres du Congrès sont frustrés par l'incapacité de l'avionneur militaire Lockheed à achever la certification de navigabilité de la dernière configuration technique de l'avion de combat furtif avancé, connue sous le nom de Technical Refresh-3 (TR-3). Les difficultés persistantes rencontrées pour certifier le paquet TR-3, qui comprend une avionique améliorée et un nouveau logiciel d'exploitation, ont contraint le Pentagone à cesser d'accepter la plupart des nouvelles livraisons de F-35 en juillet 2023. Le TR-3 est destiné à améliorer radicalement la suite déjà puissante de systèmes de communication et de traitement des données à bord du F-35, transformant chaque avion en un nœud de champ de bataille pour la collecte et la distribution d'informations pendant le combat, selon le Pentagone. Washington a continué à accepter un petit nombre d'anciens jets configurés TR-2, mais les problèmes ont considérablement réduit les chiffres de livraison de Lockheed pour le F-35 l'année dernière. L'avionneur n'a livré que 98 F-35 en 2023, malgré une capacité de production annuelle de 156 avions. Lockheed se bat depuis plus d'un an pour obtenir la certification de navigabilité de la configuration TR-3 du F-35, qui a commencé ses essais en vol en janvier 2023. Il y a un an, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats d'avril 2023, le directeur général James Taiclet a qualifié le processus de "très avancé". L'entreprise a repoussé à plusieurs reprises ses prévisions concernant l'achèvement de la certification TR-3, la dernière estimation datant du troisième trimestre 2024. Lassés de ces retards, les élus de Washington expriment ouvertement leur frustration à l'égard de Lockheed et, dans une moindre mesure, du Pentagone, pour avoir tenté de mettre en service cette technologie avant qu'elle ne soit prête. Le député Rob Wittman, qui préside la sous-commission des forces armées chargée des forces aériennes et terrestres tactiques, a fait part de son mécontentement face à la situation du TR-3 - et à la manière dont Lockheed l'a gérée - lors d'une audition tenue le 16 avril sur l'acquisition d'aéronefs à voilure fixe. "Nous avons été amèrement déçus, moi-même et d'autres membres de la commission, d'apprendre qu'un autre changement avait été opéré en faveur du droit à Q3, non pas directement par le contractant, mais par le biais d'un appel d'offres que nous avons dû lire dans le journal", a noté le républicain de Virginie, faisant référence aux commentaires que Taiclet a faits en janvier lors de l'annonce des résultats de Lockheed pour l'exercice 2023. Wittman a poursuivi en décrivant "de nombreuses lacunes dans la manière dont le TR-3 a été testé et développé". Ce sentiment est apparemment partagé par les membres du parti démocrate de l'opposition, y compris le membre le plus important de la sous-commission, Donald Norcross du New Jersey. "Nous revenons année après année sur ce sujet et à chaque fois, nous ne faisons que repousser l'échéance", a déclaré M. Norcross lors de l'audition. "Il y a toujours quelque chose de nouveau. M. Norcross a ensuite demandé au responsable des achats de F-35 au Pentagone, le lieutenant-général Michael Schmidt, combien de F-35 achevés sont en possession de Lockheed et attendent d'être livrés. M. Schmidt a refusé de donner un chiffre précis, pour des raisons de sécurité, mais a confirmé qu'il s'agissait d'un "nombre important" d'appareils. Lockheed a refusé de répondre à toute question sur le sujet, invoquant la période de silence requise par les lois américaines sur les valeurs mobilières avant les déclarations financières. La société doit présenter ses résultats du premier trimestre le 23 avril. Elle a déjà déclaré qu'elle continuait à assembler des F-35 au rythme prévu de 156 avions par an. Une moyenne de 13 avions par mois, combinée à une date d'arrêt des livraisons fixée à août 2023, signifierait que plus de 100 avions seraient stockés. Interrogé sur son évaluation des retards, M. Schmidt a déclaré que le Pentagone étudiait des options pour une version "tronquée" du TR-3 qui pourrait être prête cet été. "La première chance réaliste est juillet", a déclaré le général trois étoiles, notant que l'équipe interne de révision du logiciel du Bureau du programme conjoint du F-35 (JPO) estime qu'il est plus probable que le délai soit août ou septembre. "Je suis aussi frustré que vous de ne pas pouvoir fixer une date précise et d'être extrêmement clair sur la date exacte de livraison", a ajouté M. Schmidt. On ne sait pas exactement à quoi ressemblerait une version tronquée du TR-3. Selon M. Schmidt, une telle approche utiliserait probablement le logiciel d'exploitation existant du F-35, peut-être avec quelques "petites retouches" pour une amélioration plus modeste des capacités. Cette reconnaissance représente un revers majeur pour le plan à long terme du Pentagone concernant le chasseur de cinquième génération, qui prévoit de nouveaux ensembles de capteurs, davantage d'armes de précision à longue portée, des fonctions de guerre électronique améliorées et une fusion des données plus puissante dans le futur modèle Block 4 du F-35. Ces améliorations dépendent de la puissance de calcul accrue fournie par l'ensemble TR-3, qui semble aujourd'hui menacée. Selon M. Schmidt, la véritable cause des retards dans la certification du TR-3 est la tentative de remédier à "l'immaturité du matériel" par "de nombreuses solutions de contournement logicielles" - une situation due en grande partie à la volonté du Pentagone d'ajouter rapidement de nouvelles capacités au F-35. "Ce n'est pas une solution gagnante à long terme", ajoute-t-il. En réponse aux problèmes matériels et logiciels, M. Schmidt déclare que le JPO a l'intention de "réimaginer le bloc 4" avec un ensemble de capacités prêtes à l'emploi, plutôt que d'essayer de les développer en même temps que la production active. Il qualifie sans ambages ces programmes de développement simultané de "chimères" qui nuisent à la "rigueur technique". "Nous avons déjà fait de mauvais choix", reconnaît M. Schmidt, qui promet une nouvelle approche. "Mais j'ai besoin de l'aide de l'industrie", a-t-il déclaré aux législateurs. Malgré des années de retards et de problèmes techniques coûteux, le Pentagone et le Congrès semblent attachés au programme F-35, qui est devenu une pièce maîtresse de la planification de la guerre aux États-Unis. "Nous sommes tous concernés par cet avion", a déclaré M. Wittman. Le Pentagone prévoit d'acquérir un nombre impressionnant de 2 456 F-35 pour l'US Air Force, l'US Navy et l'US Marine Corps, couvrant les trois variantes de l'avion de combat furtif. Lockheed a achevé l'assemblage du 1 000e F-35 en janvier.
  15. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Je voudrais expliquer les arguments qui justifient le plan de développement Français du programme Rafale. D’abord il y a des avancées majeures qui ouvrent de nouvelles possibilités et des modifications qui ont un grand intérêt opérationnel mais qui peuvent être faite sur n’importe quel système comme par exemple ouvrir un nouveau point d’emport. Je me limiterais aux avancées majeures pour ne pas être trop long. Liste des avancées majeures avec leur disponibilité approximative en fonction du standard Radar Récepteur multi voies (F4.3) Technologie GaN (F5) Super calculateur (F4.3) Liaison Data link directionnelle Ka Ku bande (F4.3) Serveur sécurisé pour les risques cyber(F4.1) SPECTRA Extension du domaine bande basse et bande haute (F4.2) Localisation des sources aérienne sans triangulation (F4.1) Brouilleur autonome (détection / brouillage en boucle courte) (F4.3) GaN technologie (F4.2) Antennes multi fonction (F5) Electronique attaque (F4.3) Intérêt des nouvelles capacités Radar La technologie des radars à voies multiples qui est réalisée en priorité, nécessite de grandes capacités de traitement des radars, car il faut traiter plus de voies, les recombiner plusieurs fois en fonction de la désensibilisation et du traitement requis. De plus les concepteurs utilisent des algorithmes plus complexes et plus sophistiqués. Parallèlement aux améliorations des capteurs il y a une forte augmentation des fréquences d'échantillonnage sur la sortie des canaux de réception. Ces améliorations conduisent à une augmentation importante de la puissance de calcul nécessaire dans les calculateurs numériques qui opèrent sur les signaux reçus. Donc l’aspect super calculateur et l’aspect récepteur à voies multiples sont concomitant. Des traitements qu’il est possible de réaliser sont par exemple le SAR-UHR (Synthetic Aperture Radar Ultra High Resolution) qui permet d’avoir des images radar de très haute qualités, l'ABF (Adaptive Beam Forming) qui permet de former à la demande des voies d’émission ou de réception en évitant les directions éventuellement brouillées et le traitement adaptatif spatio-temporel (STAP), dont l'objectif est de supprimer les échos de sol afin d'améliorer la détection des cibles se déplaçant lentement en contrepartie d’un coût de calcul élevé. Cette approche multivoies + super calculateur a été prioritaire sur la technologie GaN pour le Radar car elle augmente la portée de détection en environnement brouillé, alors que le GaN ne l’augmente qu’en environnement non brouillé, et en environnement non brouillé l’antenne GaaS est jugée suffisante pour le moment. Lorsque le récepteur multivoies aura été intégré la technologie GaN pourra être d’une grande efficacité même en environnement brouillé.
  16. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Mais je ne fais que donner une approche pour faire ça rapidement: 2B au moment de son portage était aussi dans un triste état, et 3I a du évoluer jusqu'à devenir solide donc si tu le met face à TR3 et que ça plante c'est sans doute TR3 qu'il faut modifier. Et quand TR3 marche, si tu le met en face de 3F tu va découvrir assez vite les anomalies qui font planter.
  17. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Une anomalie qui est supportable avec TR2 peut très bien faire planter gravement avec TR3, et si tu en as 800 tu en aura au moins 30 qui planteront gravement. On fait du temps réel là. Quand tu passe de TR2 à TR3 l'ordonnancement des tâches n'est plus le même.
  18. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Quand tu as deux logiciels merdiques l'un en face de l'autre, lorsque ça plante c'est difficile d'attribuer l'échec à l'un ou à l'autre. Donc normalement tu commence par mettre quelque chose de simple et solide devant un nouveau logiciel et tu peux augmenter ton ambition quand ça marche parfaitement dans ce contexte. Si tu veux mettre d'emblé 3F devant TR3, il faut d'abord corriger ses 800 anomalies.
  19. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Oui si ils ont la sagesse de se limiter au Block 3I pour tenter de mettre au point TR3 (car 3I a déjà subit une optimisation suite à un portage).
  20. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Je ne crois pas, pas tout de suite. Pour que ça sorte de cette manière, il faut que la situation soit apocalyptique.
  21. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le développement du block 4 va finir par être comparable en coût et en délai au développement complet du programme Rafale jusqu'à la livraison à l'armée de l'air.
  22. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le problème du F-35 Tech Refresh 3 oblige le Pentagone à suspendre les mises à niveau de 149 avions Dans une interview avec Breaking Defense, le JPO a révélé : « Nous avions prévu de commencer la mise à niveau vers Tech Refresh 3 en avril 2024 et de remettre à neuf 149 avions en 12 mois, mais les travaux ont été suspendus. » Le problème a également commencé à affecter les efforts de mise à niveau des avions existants.
  23. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Damage control ?!
  24. D'après Astérix, les Romains Faisaient déjà la tortue.
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