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Cathax

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Messages posté(e)s par Cathax

  1. Il y a 8 heures, Kiriyama a dit :

    Salut !

    Est-ce que certains connaissent où se souviennent de La femme Nikita, série diffusée entre 1997 et 2001 ?

    Avec Peta Wilson et Roy Dupuis. 

    J'avais vu quelques épisodes à l'époque, n'ayant pas la télédistribution (!) et ça m'avait assez impressionné.

    Est-ce que vous savez si elle a été éditée en DVD ?

    Un grand merci ! 

    J'en ai gardé un bon souvenir: c'était une série assez sombre (pour l'époque), avec des scénarios qui jouaient volontairement de l'ambiguïté du statut de cellule black ops de ses protagonistes et de leurs actions.

    Tu as essayé sur les sites types fnac ou amazon ? Généralement, ça s'y trouve assez facilement.

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  2. Il y a 1 heure, MiG-25PDS a dit :

    Est-ce vrai que le fait que l'armée soviétique avait en premier temps déployé beaucoup de soldats originaires des RSS du Tadjikistan et d’Ouzbékistan pour mieux faire passer l'invasion soviétique auprès des populations locales afghanes et que cela a justement été l'une des raisons de la débâcle soviétique dans cette guerre du fait que justement ces soldats originaires d'Asie Centrale étaient peu prompt au combat face à leurs frères afghans voir collaboraient avec eux à certaines occasion ?

     

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    En fait, si j'en crois le livre de P. Sidos, c'est l'inverse: la plupart des guérilleros afghans sont pashtouns, et les soldats soviétiques venus des républiques asiatiques sont turkmènes, tadjiks... d'où une animosité supplémentaire de la part des tribus locales.

    Le vrai échec des soviétiques, c'est de parvenir à mettre en selle un régime afghan favorable à leurs intérêts ET capable d'occuper réellement le terrain/de contrôler la société afghane: au lieu de cela, il fut rejeté, et les russes passèrent leur temps à sécuriser des zones ensuite reprises par les insurgés, puisque le gouvernement pro-soviétique ne parvenait pas à s'y implanter.

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  3. Le 03/01/2021 à 07:33, Gibbs le Cajun a dit :

    Ça m'a l'air très intéressant se livre en 2 tomes. Les australiens ayant déployé leurs tanks centurions et des M113, dans leur zone d'action ceux-ci ont été très utile. 

     

    Il y a des différences d'emploi notables dans l'usage des blindés par rapport aux forces américaines ? De ce que j'ai compris, ils sont systématiquement insérés dans une manœuvre interarmes côté australien; est-ce qu'on voit une pratique différente à l'œuvre ?

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  4. Il y a 16 heures, collectionneur a dit :

    Pourtant avec les accrochages avec les F-16 pakistanais qui ont dominé les MiG-23, voir même avec les hélicoptères Cobra iraniens, cela m'étonne qu'il n'y a pas eu visiblement de chasseurs a hautes performances dans le coin.

    J'avais lu que les soviétiques cherchaient au maximum à éviter de se colleter avec l'armée pakistanaise, mis à part quelques escarmouches terrestres. De toute façon, leur contingent n'était pas dimensionné pour gérer un affrontement même limité avec l'armée de l'air pakistanaise.

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  5. Il y a 8 heures, Janmary a dit :

    Ne trouvez vous pas, Cathax, qu'il y a une singulière analogie avec la bataille d'Angleterre  ?

    L'explication donnée par les stratèges, puis les historiens, fut la concentration des moyens de combat localisés en Grande-Bretagne parmi d'autres. (Utilisation rationnel du RADAR, dispositif de la chasse Britannique anticipant les trajectoires des bombardiers Nazis,  faible rayon d'action des chasseurs Allemands, bombardiers en piqué Stuka trop lent, etc)..

    Au Nord-Vietnam, pour ce que je sais, les pilotes étaient bien formés par l'URSS (contrairement au conflit Coréen ou même les pilotes Soviétiques étaient en général dominés par les pilotes Américains plus expérimentés). Les Mig 19 et surtout Mig 21 étaient des avions de chasse dit ponctuel ou de défense de zone, bien réalisés en avance sur leur temps, très souples aux commandes, engageant vite et se retirant aussi vite, bien mené par les RADAR sol. (Le Mig 15 engagé en Corée fut un appareils remarquable légèrement supérieur aux première versions des "Sabre" Américains)   Les missiles Américains posaient soucis pour les premières  versions.ou l'US Air Force pensait guerre missiles avec l'obsolescence du canon. Erreur vite rectifiée.

    Quand on relit les déclarations politique ou militaire Américaine des le début du conflit Vietnam, la cause était entendue ! Pulvérisé le Vietnam. Balayée cette armée de paysans se battant cachée. On vit. Les blindés US engagés furent des cibles de choix. Les embuscades montés de façon bien pensées (comme en Corée en 1950 lors de l'offensive Chinoise). L'artillerie et les mortiers de fabrication Chinoise et Soviétique avaient une portée supérieure à l'artillerie US. La connaissance du terrain et la logistique au Nord-Vietnam, au Cambodge et au Laos étaient en partie hors des coups de l’aviation US.

    Bref, les forces américaines se battaient contre un adversaire intelligent, sans pitié et sans état d’âme, politiquement convaincu (comme les SS Nazis pour faire une analogie) de la justesse de leurs combats pour l'indépendance, habitué depuis des centaines d'années à combattre un ennemi puissant qui était la Chine et de savoir s'opposer par la ruse, la guérilla avant l'heure, aux tentatives d'occupations de leurs villages et de leurs terre.

    Il nous faut reconnaitre , Français comme américain, que nous avons eu affaire à un people courageux, vaillant, intelligent, façonné par une doctrine sans faille et cruelle, avec un objectif final bien défini.  L'adaptation était remarquable tel le pipe line mobile de la piste Ho Chi Mih ou encore le nombre de morts Nord-Vietnamien ne devait pas dépasser celui des naissances ! Dès le départ, ce fut donc une guerre longue et très dure qui fut engagé.

     

    Votre comparaison est intéressante, mais je crains de ne pouvoir qu'ébaucher une réponse tant le sujet est vaste et pointu.

    Un petit lien intéressant sur les opérations: https://www.history.navy.mil/research/library/online-reading-room/title-list-alphabetically/c/command-control-air-operations.html

    -la Luftwaffe est globalement conçue comme une aviation tactique plus que stratégique, d'où effectivement des difficultés causées par le fait d'être en fin de course en terme de rayon d'action une fois arrivée sur l'Angleterre, et face à un adversaire opérant près de ses bases. J'avais l'impression que cela était moins vrai pour l'aviation américaine, et spécialement l'aéronavale, libre de se rapprocher des côtes du nord pour frapper.

    -Le Nord met en place un réseau de défense aérienne très dense, calqué sur les modèles soviétiques, et qui constituera jusqu'au bout une contrainte pour la planification américaine, malgré l'essor des missions SEAD. Il permet en outre de garder les migs "au jus" des raids adverses. 

    -comme tout assaillant, les américains et les allemands sont pleinement chargés, et donc moins maneuvrants,  face à une chasse pouvant jouer l'agilité et la vitesse de réaction.

    Concernant les soucis de missilerie US, on est effectivement au début du conflit, dans un moment où l'aviation américaine envisage la prédominance du missile et la fin du combat rapproché. Or, si le sidewinder est une valeur à peu près sûre, le sparrow censé gérer les combats au delà de l'horizon ne sera jamais réellement satisfaisant: j'avais lu il y a longtemps le chiffre de 9% de tirs avec cette arme se concluant par la destruction d'un appareil adverse. Il faut rajouter que son électronique, sensible, eu du mal avec le climat humide de l'Asie du sud-est. J'avais été marqué par les témoignages de pilotes américains qui évoquaient régulièrement le tir d'AIM-7... suivi d'un échec.

    L'armée nord-vietnamienne et le Vietcong ont su se développer de façon à éviter de combattre les occidentaux selon leurs attentes, et en leur imposant les leurs: cela, tous les intervenants ici l'ont souligné. Ce fut une approche intelligents, pragmatique, et qui a également su mobiliser le peuple vietnamien de façon globale et en étant près à subir de terribles pertes sur une très longue durée. En cela, ils ont su mêler les traditions de résistance locales, l'idéologie communiste et son contrôle des populations, et les conseils techniques soviétiques et chinois.

    Pour résumer, ils avaient des alliés, la volonté, une stratégie, et ils s'en sont donnés les moyens. En comparaison, côté américain, on a des moyens importants, un allié local qu'on ne parviendra jamais à transformer en challenger crédible du pouvoir communiste, et une difficulté à s'adapter autre que tactiquement à un type de guerre sortant d'un cadre interétatique classique.

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  6. Je connaît surtout le volet aérien du conflit vietnamien, et vu du côté américain, mais je suis toujours surpris de constater à quel point une force aérienne récente, aux moyens nettement plus limités, peut-être plus rustique, a tenu la dragée haute à la force aérienne US. Certes, en position strictement défensive, en se "contentant" d'être une gène et une source d'attrition... mais quand même, ne pas se faire balayer dans ces conditions me semble déja être un accomplissement notable.

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  7. il y a 2 minutes, g4lly a dit :

    Quel groupe d'états unis y a t il en face? Y a un OTAN local en face de la Chine?

    L'immense majorité des états voisins de la Chine on des conflits territoriaux entre eux ... il est assez facile de les monter les uns contre les autres.

    C'est vrai (au moins depuis l'OTASE et sa relative inefficacité) que les USA ne sont pas parvenus à mettre en place dans la région une coalition solide mettant sous le boisseau les divergences entre les états du coin.

    Reste également que l'époque était différente: l'adversaire principal était l'URSS, pas la Chine; et malgré tout les USA sont intervenus, y compris directement deux fois, pour tenter de limiter l'expansion du communisme dans la région.

    Je ne nie pas que l'Asie du sud-est, ce ne soit pas l'Otan et son front à peu près uni face à l'adversaire commun: ce qui me semble indéniable, c'est que les USA ne lâcheront pas l'affaire, tout simplement parce que la Chine est devenue l'adversaire principal. Je ne les voit pas en superpuissance capable de contrer chaque coup de la Chine, mais en grande puissance ayant de gros intérêts à défendre dans la région face à un concurrent agressif, et prêt à pas mal d'efforts pour cela, notamment en poussant ses alliés à résister au cas par cas.

    En bref, emmerder les chinois de toutes les manières possibles, nuire à leur poussée en mettant du sable dans la machine et rappelant qu'ils sont prêts à soutenir Japon, Australie... Pas besoin d'intervenir militairement, laisser planer le doute en cas de crise, pourrir le jeu, compliquer la vie du rival façon guerre froide.

    Tout simplement, les pays locaux sont leur sphère d'influence, et ils ne laisseront pas celle-ci s'effriter s'ils pensent pouvoir l'empêcher.

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  8. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    Ou au contraire paraître tout puissant ... et forcer les autres a se soumettre.

    Cela pourrait marcher si la Chine n'avait en face d'elle qu'un groupe d'états désunis et isolés, mais il y a le parrain US: je n'imagines pas les Américains renoncer à une telle occasion d'ériger un glacis pour tenter de contenir leur compétiteur. Après tout, au-dela de la simple question de Taiwan, il y a leur rivalité qui devient un pivot des affaires mondiales, surtout dans une région touchant directement au territoire chinois.

  9. Si invasion il y avait, cela pourrait aussi servir d'impulsion à une coopération militaire bien plus sérieuse entre les divers pays de la zone qui ont a craindre Pékin ('Inde, Japon , Corée, Philippines, Vietnam Australie)... avec les USA pour les aiguillonner en ce sens et essayer de les rassembler plus pesamment autour d'eux.

    Mine de rien, vu le nombre de pays de la région qui ont a un craindre une politique chinoise plus belligérante, et le rival américain en embuscade, il me semble que pour Pékin, mieux vaut y aller sans trop paraître aggressif.

  10. En vrac, trois points qui m'interpellent:

    -la capacité des Taiwanais à durer face aux communistes une fois sur le continent: en face, il y a de la masse, et l'attrition risque d'être sévère.

    -la capacité de Taiwan a reconquérir le continent passe aussi par la destruction du contrôle social qu’opèrent les communistes sur la population, et j'ai de sérieux doutes sur leurs capacités en ce sens: ce fut après tout l'un des points essentiels permettant à ces mouvements de l'emporter dans plusieurs pays, une fois combinés avec l'aide du bloc de l'est.

    -l'idée qui y est liée que l'emprise des communistes est fragile, et qu'elle s'effondrera rapidement par manque de soutien populaire. J'ai vu cela exprimé en filigrane dans les années 90 chez certains auteurs américains, très enthousiastes quand aux chances de leur poulain.

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  11. Il y a 11 heures, Janmary a dit :

    L'article donne un aperçu du contexte.

    Militairement la Chine par faute de moyens maritime ne pouvait pas prendre possession de Taïwan. Le contraire est également vrai !  A cette fin, Tchang Kaï Chek aurait dû avoir le soutien de la Flotte Américaine. Avais-il les forces militaires suffisantes pour effectuer un débarquement de vive force et maintenir une zone de débarquement en exploitant une offensive en profondeur devant les Forces Chinoise ? J'ai un doute,  même en 1952 -1956 !

    Pour la flotte, je peine à trouver des chiffres pour les années 50, mais en 1968 (d'après Flottes de combat) il y a:

    6 destroyers (4 Benson, 1 Fletcher, l'ex-Yukikaze japonais, tous DD), une trentaine de destroyers d'escorte (c'est du léger: du 76 en artillerie principale), une cinquantaine de patrouilleurs, 8 dragueurs de mines, à peu près 10 LSD et APD, pas mal de LCM et LCVP,  et une demi-douzaine de transports. 

    Je vous laisse juger: pour ma part, concernant le seul volet naval, cela me paraît trop peu pour tenir dans la durée. La marine communiste en face est très faible (pas de sous-marins, peu de navires au-dela de la poussière navale), et probablement moins bien entraînée. Mais avec le temps, outre les aléas de la guerre et le développement potentiel d'une poussière navale apte à une guérilla maritime efficace, je vous rappelle une donnée: l'URSS. Si Taiwan avait tenté le coup, combien de temps avant l'arrivée de matériel russe. Certes, leur flotte est à la traîne en 56, mais quelques sous-marins, destroyers et frégates de plus peuvent déja compliquer la vie des nationalistes. 

    Mais si les soviétiques arrivent, l'oncle Sam aussi. D'où un risque que le conflit par proxy le soit un peu moins, et là, la donne change complètement.

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  12. Il y a 3 heures, Janmary a dit :

    Bonne question Cathax.

    A priori, d’après Raymond Cartier dans son HISTOIRE MONDIALE DE L’APRÈS GUERRE,   Édité aux Presses de la Cité  / Larousse parle de "Neutralisation" du détroit de Formose pour assumer la défense de Taïwan et assister "Les coups de main" contre la Chine Continentale. Il évoque aussi la supériorité aérienne de Taïwan.

    Si la supériorité aérienne en Corée (1950-1953) après la contre-offensive Alliés et le débarquement à Inchon sur le arrières Nord-Coréens, ces derniers eurent la supériorité aérienne de par le MIG 15 sur les B-29 et autre types d'avions de la coalition. La tendance se renversa  par la mise des versions successives du "Sabre" américain dont furent doter par la suite les forces Chinoises de Taïwan.

    Je sors du cadre du sujet mais nous sommes toujours en Extrême-Orient.

    L'URSS a tout de même intérêt à équiper suffisamment les pays communistes d'Asie pour faire pièce à leurs opposants pro-USA. Dans le fond, les déterminants sont que les pro-occidentaux tiennent une série d'îles ou de presqu’îles en bordure de l'Asie du sud-est, avec un soutien américain jamais loin et une avance technologique réelle; en face d'eux, une certaine masse soviéto-chinoise (jusqu'à la rupture entre les deux) alimentant en armes, conseillers et logistiques les divers états et mouvements armées communistes de la région.

    Du coup, si la Chine continentale désire ardemment mettre la main sur sa "province rebelle", elle n'a pas les moyens de la conquérir vue que sa flotte durant l'ère Mao est limitée et cantonnée à des opérations côtières. Taiwan dans les années 50-60 peut donc raisonnablement espérer tenir à distance une invasion passant nécessairement par des moyens amphibies.

    A partir de là, que faire ? Pour la PRC, il peut s'agir de conquérir des points d'appui plus rapprochés -Quemoy et Matsu- et de grignoter chaque avantage possible. Pour Taiwan, hormis survivre... apparemment, on a longtemps cru sur place à la possibilité de faire chanceler le régime communiste sur le continent, prélude à une éventuelle reconquête. 

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  13. il y a 12 minutes, Ciders a dit :

    Une série d'affrontements intéressants avec une balance fortement compensée par la présence régulière de porte-avions américains et par la livraison précoce d'avions modernes et de missiles air-air. On oublie aussi souvent que les Chinois ont contré assez efficacement les vols de reconnaissance menés par les U-2 partant de Taïwan et en ont abattu pas mal.

    Mais franchir le détroit était impossible.

    Il me semble que c'est à cette occasion que les premiers Sidewinder ont été employé au combat. Pour les U-2 abattus, j'ignorais cette histoire: j'imagines plutôt par SAM que par la chasse, vu que les SA-1 et SA-2 commencent à être produits et déployés dans ces années-là.

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  14. Il me semble cependant que les communistes n'ont jamais été capables d'acquérir et de conserver la supériorité aérienne face aux nationalistes lors de ces affrontements. Alors tenter un débarquement dans ces conditions, ça aurait encore compliqué les choses pour eux. Quand à s'y maintenir, il aurait fallu pouvoir organiser une capacité à ravitailler ces îlots face à une opposition, et j'ignore ce qu'il en était des possibilités logistiques navales de la Chine continentale à cette époque. 

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  15. il y a 1 minute, collectionneur a dit :

    popoffka.png

    Ces navires sont de vrais objets flottants non identifiés dignes des prototypes de la ''jeune école'' de la marine française de l'époque :)

    6 hélices tout de même

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Novgorod_(cuirassé)

     

    C'est juste, et en un sens c'est en partie l'époque qui veut ça: le passage d'une flotte propulsée à la voile et construite en bois à une marine en métal et à vapeur ne s'est pas faite sans tâtonnements techniques hasardeux et ratages divers: la marine russe en aura sa part, avec un certain nombre de classes médiocres ou décevantes. La maturité technologique des nouvelles flottes sera lente et complexe à atteindre.

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  16. Bonsoir à tous,

    j'ai récemment découvert ces très étonnants bâtiments de la marine russe qu'ont été les 2 monitors du type Popov, le Novgorod et le Vitse-admiral Popov.

    Construits à partir de plans de l'amiral Popov (en l'honneur duquel le second bâtiment sera rebaptisé), ces navires circulaires avaient été conçus comme garde-côtes cuirassés. L'article anglais de wiki est plutôt complet concernant le plan technique, bien que j'ai dans une publication des chiffres légèrement inférieurs pour ses caractéristiques:

    https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_monitor_Vitse-admiral_Popov

    Bien évidemment, leur valeur militaire fût pour le moins limitée, voire inexistante. Cette étrange classe tire son origine dans un contexte particulier: celui de la reconstruction de la marine tsariste après la guerre de Crimée, et son passage à l'ère de la vapeur et de la cuirasse. Faisant avec des ressources financières limitant fortement ses ambitions, la marine russe s'articula autour de deux élements: une flotte cuirassé de haute mer dans la Baltique, secondée par des garde-côtes cuirassés se limitant aux opérations côtières mais en mesure d'appuyer des batteries côtières grâce à une forte puissance de feu. A leur image, la flotte de la mer Noire de l'époque sera une marine aux capacités limitées, qui s'opposera à son homologue turque en 1877-1878 en ne lançant que quelques opérations limitées; néanmoins, celles-ci engendreront quelques succès.

    Leur vraie réussite sera ailleurs: ils permettront de soutenir l'établissement des chantiers de construction de Nikolaiev, appelés à l'avenir que l'on sait jusqu'à la fin de l'époque soviétique.

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  17. il y a 11 minutes, Snapcoke a dit :

    On m'explique ?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Capture_de_la_flotte_hollandaise_au_Helder

    Ca date de la révolution: un parti de cavaliers français est parvenu à prendre d'assaut une flotte hollandaise coincée par la glace.

    à l’instant, Cathax a dit :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Capture_de_la_flotte_hollandaise_au_Helder

    Ca date de la révolution: un parti de cavaliers français est parvenu à prendre d'assaut une flotte hollandaise coincée par la glace.

    Devancé par Ciders.

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