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Cathax

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Tout ce qui a été posté par Cathax

  1. L'anecdote est également relatée par Georges Fleury (La guerre d'Indochine, 1994). Il avance également le chiffre de six mille hommes, qui seraient passés entre les mailles du filet japonais, jusqu'en Chine, où ils se sont trouvés désarmés et internés dans des camps. Plusieurs colonnes ont également tenté de rester sur place pour affronter les Japonais, notamment en montant des maquis dans la région de la rivière noire (colonne du colonel Vicaire), mais ce fut un échec, et les unités ont fondues dans des engagements successifs. Le colonel Vicaire et ses hommes survivants passeront en Chine le 7 juin 1945, physiquement très affaiblis. L'association des anciens d'Indochine a, je crois, consacrée un article à ce sujet.
  2. L'épisode du Falcon 50 modifié est également mentionné dans le livre de Pierre Razoux sur la guerre Iran-Irak, pour qui en voudrait un compte-rendu sommaire.
  3. Vu que ca va pas se vendre... vous pensez qu'il y a moyen de récupérer une ou deux de ces tourelles pour pas trop cher ? Pour ma future villa sur la côte ?
  4. Ca a maintenant une vingtaine d'années, et cela reste une approche générale, mais le livre de Philippe Masson (ancien directeur du Service historique des armées) sur l'histoire de la marine française est bon. Plus récemment, il y a eu le livre de l'amiral Rémi Monaque, qui mérite d'être signalé. Et sur une vision moins centrée sur la France, on peut citer les travaux de Cyril Coutansais, qui traite pas mal de géopolitique maritime. C'est plus "historique" et moins strictement militaire, mais le bouquin d'Olivier Chaline La mer et la France est une somme d'infos admirable sur les conditions maritimes du Royaume de France à l'époque moderne.
  5. Concernant les frappes nucléaires sur l'URSS en cas de conflit, dans les années 50 on est sur la doctrine Dulles de représailles massives avec frappes anti cités contre les grandes villes soviétiques (7 bombes prévues pour Leningrad et 8 pour Moscou, sur un total de 200 armes déployées d'après ce que je me souviens avoir lu il y a longtemps). J'ai trouvé ceci, qui évoque un peu le sujet: https://nsarchive2.gwu.edu
  6. J'ai entendu parler de missions menées par les Américains directement contre des conseillers soviétiques qui opéraient du matériel de communication (au profit du Vietcong et pour faire de relevés sur le matériel US), mais sans plus de précision. Et j'imagine que tous les conseillers du bloc de l'est présents en Afrique et en Asie en soutien direct à certains gouvernements/mouvements communistes (au hasard, en Angola où il y avait pas mal de pays de l'Est représentés) ne sont rentrés en bonne santé dans leurs pénates. Certains des derniers sous-marins diesels de l'US Navy ont été envoyés déposer du personnel hispanophone à Cuba pour surveiller les installations russes.
  7. En effet: 2 sous-marins nucléaires (Halibut et Seawolf) ont été transformés pour emporter des enregistreurs placés sur les câbles sous-marins de la marine soviétique (qui ne codait pas, à l'origine, ses communications par ce canal, car n'imaginant pas les Américains venant jusque dans ses eaux pour les espionner). -plusieurs sous-marins russes et américains se sont effectivement percutés et ont subi des avaries parfois lourdes, autour du pôle Nord et des bases russes (côté américain, on peut citer les tautog et grayling); les Américains ont d'ailleurs cru, au moins une fois et à tord, avoir envoyé accidentellement un sous-marin russe par le fond. -au tout début de la guerre froide, un sous-marin classique US a été perdu au large de la Norvège, alors qu'il devait prendre part à l'une des premières missions d'espionnage au large de l'URSS. -il faut également citer le recrutement d'expatriés/réfugiés baltes, polonais... dans les années 40-50 par les services américains, dans l'hypothèse d'un largage dans leur pays d'origine pour y organiser des mouvements de résistance, en cas de conflit ouvert.
  8. J'ai acheté, mais pas encore lu, Ways of war, de Muehlbauer et Ulbrich (DSI en avait parlé). Le bouquin est en gros un manuel d'histoire militaire US depuis l'époque coloniale. Je l'ai feuilleté, et c'est plutôt pas mal, même si relativement limité par le format. Par contre, pas de traduction.
  9. Dans le livre de Jean-Jaccques Antier sur les convois de Mourmansk il fait référence à des destroyers russes qui rejoignent les forces occidentales sur la dernière partie du trajet. Wikipedia les références comme "escortes locales", ce qui me semble assez correct: il devait s'agir de bâtiments qui assuraient également la protection des ports russes, l'escorte terminale des convois devant rentrer dans le cadre de leurs missions. La marine soviétique devait gérer ce qu'elle pouvait avec des moyens limités. https://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=298 En reprenant Antier en diagonale, j'ai trouvé, pour la base de Polyarny, 22 sous-marins, 15 destroyers et un nombre indéterminé de bâtiments légers russes.
  10. Kiriyama, est-ce que ton tableau de la flotte soviétique ne viendrait pas de ce site: http://www.naval-encyclopedia.com/ww2/soviet/destroyer-tashkent Je dis ça parce qu'il y a des choses intéressantes à y lire sur le sujet, notamment sur le fameux Tashkent, cité par Janmary, et perdu au début du conflit.
  11. Concernant les opérations en mer Noire en 43-45, on voit côté russe plusieurs débarquements -avec effectivement la participation des fusiliers marins russes-, notamment à Novorossiysk: http://warfarehistorynetwork.com/daily/wwii/soviet-soldiers-by-sea-liberating-novorossiysk/ Pour cette opération, la flotte russe aligne 52 vedettes, 40 canonnières, 15 péniches de débarquement et 54 chaloupes, portant 9000 fantassins et fusiliers marins. 2 vedettes seront perdues. L'aviation russe repousse une contre-attaque des S-boote. L'avance terrestre des Soviétiques libérant des ports, des bâtiments de plus gros tonnage vont réapparaître: 3 destroyers russes seront perdus au large de Yalta début octobre 1943, par une opération combinée de S-boote (comme appât) et de la Luftwaffe. Les sous-marins russes livrent une guerre au commerce maritime de l'Axe au large de la Bulgarie et de la Roumanie, appuyés par des largages de mines. Les escarmouches sont plus nombreuses (notamment dans la mer d'Azov et le détroit de Kertch), mais les navires coulés sont assez peu nombreux, beaucoup étant néanmoins endommagés. Le débarquement soviétique à Eltingen, au nord de Yalta, est soumis à un blocus allemand de 5 semaines: les navires russes livreront des combats quasi-quotidiens pour tenter de la forcer, en vain. Cette bataille coûte aux Allemands 1 R-boot et 11 fährprams, et aux Russes 1 vedette, 1 canonnière, 3 dragueurs, une douzaine de vedettes SKA, une soixantaine de péniches et chaloupes de débarquement. Ce succès permet aux Allemands de se maintenir en Crimée alors que celle-ci est coupée de leurs lignes de ravitaillement. Les Allemands seront à leur tour assiégés dans la presqu'île criméenne, et perdront plusieurs cargos -précieux à ce stade- face aux sous-marins soviétiques. L'avancée russe sur le territoire des alliés de l'Allemagne, en les mettant hors-jeu, condamne ses forces navales restantes dans le secteur, alors même que l'aviation russe désormais maîtresse du ciel leur fait subir de lourdes pertes en frappant ses bases d'opération. Une partie des fährprams échappera au sabordage en remontant le Danube. Les pertes soviétiques sur le théâtre sont difficiles à estimer: la plupart des grandes unités sont détruites, ainsi que de 50 à 70 vedettes.
  12. J'ai repris mes vieux numéros (N°34-35) de Marines et forces navales, qui parle un peu des opérations en Mer Noire: Au début du conflit, l'URSS y dispose d'un vieux cuirassé, de 3 croiseurs obsolètes et de 2 récents (j'ai le chiffre de six croiseurs par une autre source cependant), d'à peu près 20 destroyers, d'une cinquantaine de sous-marins et de 70 vedettes rapides, plus une abondante poussière navale. Pour l'Axe, la Bulgarie aligne 4 vieux torpilleurs ex-français (série de défense mobile) refondus, et 2 puis 4 vedettes construites en Allemagne. La Roumanie dispose de 4 destroyers, de torpilleurs de l'ex-flotte autrichienne, d'un sous-marin et de quelques bâtiments légers. La Kriegsmarine s'installe à Sofia, et a pour objectif principal d'assurer l'acheminement du pétrole roumain et du ravitaillement pour les forces de Barbarossa (150000 tonneaux de bâtiments de transport). Les bâtiments allemands sont acheminés après un périple notable: des ports de la Mer du Nord vers l'Elbe, puis 425 km d'autoroutes sur des engins à 18 essieux conçus pour le transport de péniches pétrolières de 160 tonnes; puis, ils sont mis à l'eau sur le Danube. La force allemande compte 6 sous-marins type U IIB (la 30e U-flottille), 16 S-Boote, 23 R-boote et 50 fährprams (bâtiments à fond plat, souvent des bacs transformés par l'ajout de pièces d'artillerie pouvant aller jusqu'à du 105 mm). S'y adjoindront en 42 2 flottilles de dragueurs de mines, 3 de chasseurs de sous-marins et 4 péniches de débarquement. Enfin, l'Italie est présente avec la 19ef flottille MAS (10 unités), un groupement de 10 barchini (vedettes chargées d'explosifs) et 6 sous-marins midget type CB. La prise systématique des grands ports russes en condamnera les grandes unités, faute d'infrastructure suffisante pour les soutenir, quand elles ne seront pas sabordées comme à Nikolaiev (1 cuirassé, 1 croiseur, 3 destroyers et 3 sous-marins). La plupart des combats navals du théâtre seront des escarmouches, et c'est l'aviation qui causera la plupart des pertes. Les Russes ravitailleront ou évacueront leurs garnisons par mer, opéreront un débarquement dans la presqu'île de Kertch. L'Axe cherche à paralyser l'activité des ports soviétiques, et livrera des combats soutenus notamment devant Sebastopol (les vedettes italiennes débarqueront notamment des troupes pour réduire les derniers bastions, en sus de leur action contre les navires russes dans la rade même). Ils attaquent également le ravitaillement russe, qui s'effectue par caboteurs et péniches (les petits fonds contrariant les U-boote, mais pas des S-boote).
  13. La marine soviétique de l'entre deux-guerre (comme durant toute la période stalinienne) a de grandioses projets de construction, qui ne sont jamais respectés, seule une minorité d'unités entrant en service (il s'agit plus de projets de mobilisation de la base industrielle pour tenir les objectifs des plans que de construire une flotte doctrinalement et opérationnellement cohérente au sens strict). Le résultat, combiné aux pertes importantes subies dans les premières phases de la guerre à l'est, c'est que l'URSS ne dispose que de moyens limités, principalement des petites unités, qui elles combattront réellement, dans la mesure de leurs capacités. Les campagnes autour de la Mer Noire ont notamment un volet naval bien présent, la flotte soviétique ravitaillant la Crimée y subira de lourdes pertes.
  14. Le Biber avait un unique moteur à essence, et pour ses performances, j'ai le chiffre de 8 milles franchissables à 2,5 nœuds. Cela semble en effet des plus limités, même pour un rôle strictement limité à de la défense côtière. Il a été engagé contre la flotte alliée en août 44: la plupart des unités n'ont pas été capables d'atteindre l'objectif (la zone de Fécamp). Le Neger repose sur la superposition de deux torpilles électriques G7E. La torpille supérieure sert de propulseur, la charge de combat était remplacée par une cabine de pilotage surmontée d'un dôme en plexiglas. La torpille inférieure était larguée sur l'objectif, et le lanceur s'efforçait de rejoindre une côte contrôlée par les forces allemandes. Il a été testé en Italie, contre Anzio et Nettuno: encore une fois, pas de succès notable. Ce fut un peu meilleur autour de Trouville, où ils coulèrent 4 navires alliés au prix de 9 des leurs. Les programmes de sous-marins de poche allemands sont marqués par les difficultés de la fin du conflit: on les construit rapidement, sur des schémas simples, avec des moyens limités et un besoin urgent qui empêche de rôder le concept et de trop corriger les défauts techniques, auquel il faut y rajouter les limites capacitaires des chantiers allemands.
  15. Les Allemands n'ont que peu de grandes unités navales et d'escorteurs, et, à la différence des Alliés, ne peuvent guère espérer monter en puissance sans changer radicalement leur politique d'affectation des moyens industriels. Avec l'invasion de l'URSS, cette option devient problématique, et la marine sera l'élément "sacrifié" dans la gestion des ressources. Raeder avait prévenu avant le conflit qu'il faudrait du temps et des moyens pour disposer d'une flotte puissante, et que sans ces deux éléments, l'Allemagne "tiendrait" durant le conflit avec les vaisseaux déjà construits et/ou en construction. Mine de rien, les pertes en escorteurs ont été sensibles pendant la bataille de Norvège (une dizaine), et pas si faciles à remplacer. Pour les grandes unités, la prestation pusillanime du Lutzow lors de la bataille de l'Ile aux Ours a mis Hitler dans une rage noire, et l'a convaincu du peu d'utilités des grands bâtiments: la sortie du Scharnorst est une tentative de l'OKM de prouver le contraire. Donitz avait monté un groupe de combat autour des Tirpitz, Scharnohrst et Lutzow, pour s'en prendre aux convois: c'était un coup de poker pour sauver ce qui restait de la flotte de surface aux yeux du dictateur nazi.
  16. Concernant les guerriers dans la rizière, voici le résumé: -Pour la première invasion: à peu près 900 jonques et 20000 combattants estimés, qui font plié les défenseurs japonais le premier jour, sans toutefois les refouler complètement; les Mongols regagnent leurs navires pour la nuit, et des divergences de commandement amènent à un abandon de l'opération. Il n'y a selon Souyri pas de source de l'époque évoquant une tempête venant frapper la flotte mongole. -seconde tentative: 2 flottes, venant de Corée (40000 hommes) et de Chine (100000 hommes sur 3500 jonques), beaucoup d'artisans embarqués ainsi que d'outils agricoles: Souyri penche pour une transformation des troupes en colons-soldats après la victoire. La flotte venue de Corée débarque ses troupes sans faire jonction: celles-ci sont contre-attaquées vigoureusement, les forçant à rembarquer pour attendre les renforts. Un mois de combats épisodiques suivent: les Mongols ne peuvent déployer leur cavalerie à cause des murets construits par les Japonais. L'arrivée de la flotte chinoise relance le combat, interrompu par de violents intempéries au bout d'une journée. La flotte tente de s'abriter du vent dans les îles et criques proches, mais est malmenée et y perd du monde. Les troupes débarquées, sans soutien, sont taillées en pièces. Souyri pointe plusieurs causes de la défaite mongole: la contre-mobilité déployée par les Japonais pour gêner le déploiement de la cavalerie mongole, une épidémie parmi les envahisseurs, une fragilité des navires construits à la hâte par un système de corvées, la connaissance du terrain chez les défenseurs, et enfin, la tempête. (Pages 118-124)
  17. Ce discours, ça ressemble à une possession vandammi ... démoniaque.
  18. La protection antiaérienne des bâtiments de l'US Navy n'est pas vraiment supérieure à ses équivalents étrangers lors du début du conflit: c'est l'expérience des premières batailles qui amènera l'augmentation du nombre de pièces, la meilleure coordination des tirs et l'abandon de certaines pièces jugées insuffisantes. Le tout sera intégré sur les séries de navires en conception, mais également sur ceux déja en service ou y entrant via des retrofits. Et également -même si un peu HS- l'amélioration notable du contrôle des dégâts. Un cuirassé américain isolé face aux vagues d'assaut envoyées sur le Yamato aurait probablement succombé, mais aurait fait payer nettement plus chèrement le voyage.
  19. Raeder avait prévenu Hitler avant le déclenchement des hostilités qu'il fallait du temps à une marine pour monter en puissance. C'était plus au sujet des grands bâtiments de surface, mais même pour les sous-marins, il y a du vrai. De mémoire il y a 57 sous-marins allemands opérationnels au début de la guerre, et tous sont loin d'être des classes aptes à opérer en milieu océanique. Donitz n'a jamais réellement pu convaincre Hitler (obnubilé par l'URSS) que pour couper les échanges de l'Angleterre, il faut affecter la priorité des capacités industrielles à la force sous-marine. Et à cela il faut ajouter les manques, notamment de personnel qualifié, dans les chantiers allemands, qui rendent les prévisions de la construction navale difficilement réalisables; l'attrition de la sous-marinade, la nécessité pour elle de conserver le contrôle de la Baltique, les unités envoyées sur d'autres théâtres d'opérations...
  20. Sur les chenilles de sherman, apparemment il y a eu crainte de pénurie durant le conflit du côté de l'Army, et on a commencé à mettre en place des systèmes comportant des pièces métalliques. Puis, avec le temps, on a amélioré les chenilles en caoutchouc. Pour la raison précise de l'utilisation de chenilles en métal par l'USMC, je n'ai pas trouvé d'éléments généraux: il s'agit peut-être des versions utilisées. Un certain nombre de shermans utilisaient un système de chenilles en métal nommé T49: il faudrait voir dans la doc, ou demander aux tankistes émerites d'AD.net.
  21. Cela me semble une démonstration de force classique. Pékin montre les muscles de façon continue pour être le plus clair possible sur ses revendications concernant la zone, déploie ses forces pour montrer qu'il a maintenant les moyens de ses ambitions, cherche à impressionner Taiwan, et dans la foulée les USA. Les démonstrations chinoises dans le coin ne sont pas récentes: elles sont simplement revues à l'aune du potentiel croissant du pays (plus modernes, interarmées, massives et fréquentes), pour défendre un but politique affirmé de longue date.
  22. Voici un doc intéressant sur la région de Vladivostok et ses perspectives: https://hal-inalco.archives-ouvertes.fr/hal-01436114/document J'ai lu par ailleurs que pas mal de terres agricoles côté russe sont en friche, et qu'il est question de projets de location de ces surfaces à des chinois; cependant, à ce stade, on n'est apparemment pas dans des mouvements de population suffisamment massifs pour que l'on puisse évoquer un bouleversement de la démographie locale. Une croissance des chinois installés là certes, mais somme toute relativement modérée.
  23. Tu sais Kiriyama, parmi tous ceux qui ont adhéré au parti nazi ou a un parti unique au pouvoir chez eux, il y a souvent une bonne proportion de gens qui agissent par opportunisme et/ou suivisme, pour se faire bien voir du pouvoir et obtenir des facilités professionnelles. L'idée c'est de montrer que l'on est un bon élément, un type en lien avec les valeurs promues, et donc fiable et digne d'exercer des responsabilités. Et, plus prosaïquement, cela ne me surprendrait pas que des gens qui adhérent à des partis/discours extrêmes et ouvertement racistes parce qu'ils baignent dans une atmosphère qui en est imprégnée (et l'antisémitisme et les racisme en Europe étaient des préjugés des plus ancrés dans bien des milieux et des pays avant même les nazis) aient du mal à suivre quand ils en voient les conséquences pratiques. C'est facile de brailler "morts à tel ou tel groupe humain", moins de regarder des pauvres bougres se faire écharper sans raison.
  24. J'avais vu le sujet abordé en passant, à propos des vétérans de Stalingrad: l'idée était de ne montrer que des visages "glorieux", pour des buts de propagande, pas l'étendue des souffrances qui peuvent être infligées dans une guerre moderne. Il me semble que c'était chez Anthony Beevor, mais ça remonte à trop loin pour que j'en sois absolument sûr.
  25. Cathax

    Guerre de Corée

    Je l'ai lu et il est intéressant, surtout dans le cas où l'on ne connait que vaguement le conflit et où on cherche une source claire et récente. Malheureusement, vu l'expérience française -limitée à un bataillon pour cause d'Indo- de ce conflit, la documentation sur le sujet est peu fournie.
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