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Cathax

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Tout ce qui a été posté par Cathax

  1. C'est un point important, et dans le fond inévitable dès que l'on s'intéresse à l'histoire: on voit les choses avec le recul, en sachant comment ça c'est terminé, avec plus d'informations que les gens de l'époque, et "à froid", sans avoir la pression de devoir faire un choix tel qu'entre la guerre ou la négociation. Et les Japonais de l'époque étaient tributaires de leur éducation, de leur ambiance politique plutôt troublée, et de l'impérialisme présent comme donnée de base des relations internationales (au sens où le fait de conquérir des colonies apparaissait comme un signe de réussite, de supériorité civilisationnelle et de modernité). Et nous regardons en plus les choses de loin, à propos comme vous le dites d'une culture que nous ne connaissons que de façon approximative ( pour ma part, je n'y suis jamais allé, ni ne parle la langue, et mon intérêt n'est que celui d'un amateur curieux, comme pour probablement la plupart d'entre nous, mis à part Jeanmary -et peut-être quelques autres sur AD.net- qui a approché cette culture). Effectivement, au vu du contexte, avec la France et les Pays-Bas hors-jeu, la GB et l'URSS occupées à sauver leur peaux à domicile, et les USA inactifs, et voyant les stocks de ressources baisser inexorablement, il y a du avoir dans l'esprit des dirigeants l'idée qu'une fenêtre d'opportunité s'était ouverte, et que le coup ne serait pas aussi jouable plus tard. Avec en plus l'illusion que l'Allemagne voire l'Italie pourraient constituer des alliés susceptibles d'apporter une aide militaire concrète.
  2. J'ai lu tout récemment que le bushido tel que pratiqué par l'armée impériale de la 2 GM, est largement une relecture de la réalité guerrière traditionnelle nippone, dans le sens où après l'unification définitive du pays sous les Tokugawa au tout début du XVIIe siècle, il y a une pacification de fait, et les guerriers sont largement privés de vrais conflits. Apparemment, dans cette période de transition, il y a eu le sentiment d'un déclin des valeurs traditionnelles du combattant, que l'on a commencé à réinterpréter sous un jour plus "romantique" qu'il ne l'a été lors des époques précédentes (lesquelles avaient vues leur lot de trahisons, retournements d'alliances, intérêts bien compris et realpolitik). Tout ça pour dire que les militaires japonais du XXe siècle ont probablement pris un idéal pour une réalité attestée de façon totale. Après, il y a probablement l'esprit de l'époque et son rapport au passé qui jouent. Néanmoins, cela a servi a préparer les recrues à une discipline de fer et à leur insuffler une cohésion bien réelle, même si parfois inadaptée face à l'évolution des formes de combat.
  3. Cela me semble une méthode relativement sûre. Le problème avec ces bestioles est moins leur dangerosité en tant que prédateur -pourtant déja important- que leur capacité à proliférer et à s'adapter; je pense qu'avec une telle espèce, il vaut mieux restreindre dès le début les attentes et limiter strictement les procédures d'expertise à des protocoles ne laissant aucun risque de brèche/reproduction incontrôlée. Le risque est trop grand comparé aux avantages, mêmes notables, que l'on pourrait tirer de l'exploitation des xénomorphes.
  4. Une idée probablement idiote, mais vu la dangerosité du bestiau, je propose une solution extrême: en faire germer un seul, le tuer dès qu'il arrive à maturité, et étudier en profondeur le cadavre pour voir ce que l'on pourrait découvrir sans courir le risque d'une révolte/évasion.
  5. Avec quand même le risque que l'infestation ne soit plus contrôlable et "déborde", y compris sur le lanceur.
  6. Petit aparté: on a retrouvé l'épave de l'Indianapolis: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/08/20/97001-20170820FILWWW00093-l-epave-de-l-uss-indianapolis-retrouve-72-ans-apres-avoir-ete-torpille.php
  7. Y'a aussi un gros traffic de carburant -qui a lieu dans des conditions dantesques: des voitures individuelles et camions transformées pour être bourrées au max de jerricanes et conduites à toute allure sur des routes secondaires- entre le Venezuela et la Colombie. L''écart de prix de l'essence entre les deux étant de 20-30/1, ca laisse de la marge. D'où de la corruption, des risques pour les populations frontalières qui vient des engins bourrés de produits inflammables circuler comme des dingues, et la mise en place de réseaux criminels. Il y a un reportage de Vice assez éclairant la-dessus.
  8. Le tout réparti entre l'ambassade et 3 consulats il me semble.
  9. Y'a du neuf en vue au niveau de la monarchie: http://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Le-nouveau-roi-Thailande-renforce-controle-fortune-royale-2017-07-18-1200863741 http://www.lepoint.fr/monde/thailande-le-roi-controle-sans-restriction-la-fortune-royale-17-07-2017-2143685_24.php
  10. Je vais être à moitié ironique -a moitié seulement-, mais c'est peut-être un reliquat de l'époque soviétique et des ambassades russes surstaffées avec un pourcentage de gens du renseignement nettement supérieur à ce que l'on trouvait côté occidental: prêter ses propres habitudes à l'autre, en somme. Ou alors c'est une volonté d'impressionner via un chiffre imposant.
  11. DSI avait eu une démarche relativement similaire dans quelques numéros récents, si ma mémoire est bonne, en argumentant que la nouveauté du concept n'en était absolument pas une.
  12. Moi, je suis tombé dessus. Tu as oublié le saupoudrage habituel façon Maïté de bons sentiments, mais pour le reste, entièrement d'accord: fade.
  13. Je ne suis pas la situation en détail, mais j'ai quelques réminiscences de lectures et quelques échos. En vrac, l'alliance avec le DUP passe pas forcément si bien au RU lui-même, le parti étant perçu comme un chouilla réac sur les questions de moeurs; actuellement, les députés du Sinn Fein ne siègent pas à Westminster -ils refusent le traditionnel serment d'allégeance envers la couronne-, et à moins d'une réunification de l'île, il ne faut pas s'attendre à un changement sur ce point; personne ne semble trop savoir comment la situation en Ulster évoluera en cas de retour à un régime frontalier "dur": le désarmement des différents acteurs paramilitaires reste récent, et les tensions, si elles ont été un peu atténuées (dans quelle mesure ?), restent là. Pour la petite histoire, à la grande époque, les paramilitaires protestants attendaient le jour fatidique où le RU quitterait l'île, les laissant seuls pour faire demeurer la partition: ils se préparaient à affronter l'IRA et l'armée irlandaise à eux seuls. Ca semble capillotracté, mais l'imaginaire idéologique local, c'est quelque chose, et ça ne me surprendrait pas que l'idée soit toujours présente dans certains cercles.
  14. C'est le parti de feu le révérend Paisley, qui trouvait que le système nord-irlandais des années 50-60 (bien plus ségrégé que maintenant et profitant outrageusement aux protestants) était le système idéal et qu'il fallait donc, très logiquement, que rien ne change. Ils ont mis un peu d'eau dans leur vin depuis, mais pas plus d'une larme.
  15. Je parlais effectivement des dégâts évoqués par Benoïtleg: je ne pensais guère sur le moment aux conflits entre occidentaux et indigènes, mais plus aux destructions causées à aux écosystèmes fragiles -car isolés- des petites îles du Pacifique, par l'arrivée d'espèces présentes à bord des navires occidentaux. Souvent, ce n'est même pas désiré, c'est simplement que la présence de rats, de lapins ou de chats -pour mentionner 3 bestioles parmi celles ayant eu un impact particulièrement notable- a bord était "normal" au vu des conditions de l'époque; ces petites bêtes, sans trop de prédateurs, aux taux de reproduction rapides, sont venus interférer dans des milieux qui s'étaient développés sans leur présence, et qui ne savaient pas comment y faire face.
  16. Ce qui est compréhensible quand on connaît les dégâts causés aux environnements fragiles des îles du Pacifique par l'arrivée d'espèces extérieures via les navires occidentaux aux XIXe et XXe siècles: on parle de systèmes écologiques franchement vulnérables.
  17. Qu'il ait l'ambition de dégonfler les excès du financement des programmes militaires de son pays, c'est probable; qu'il puisse y arriver -ne serait-ce que de façon anecdotique- je l'espère pour lui. Derrière le mot gratuit, je suis plus choqué par les militants/supporters du bonhomme que par lui: la polarisation des opinions politiques est devenue telle qu'on a fait de chaque déclaration d'un élu "de son camp" ou présumé tel, parole d'Evangile et révélation divine, sans se soucier de la vraisemblance de la chose, et çe, jusqu'à permettre toutes les outrances du discours. Et si Trump est un homme d'affaires, je doute qu'il y connaisse grand chose en matière de défense, et pire, qu'il parvienne à réellement écouter ses conseillers en la matière.
  18. Mode sarcasme on: Ou le Donald aime le steampunk, ou c'est un plan foireux pour remettre en service les mines de charbon des Appalaches: "faut du charbon, c'est pour la défense nationale !". Mode sarcasme off. Plus prosaïquement, depuis que c'est tombé, ça s'agite un poil plus qu' d'ordinaire sur les fora milis anglophones: même les inconditionnels du nouveau boss sont... partagés quand à certaines de ses idées en matière de défense.
  19. Cathax

    Hermann Goering

    Dans la Luftwaffe on le surnomme le gros, mais aussi le sachet (tüte), à cause de sa consommation de stupéfiants, semble t-il assez visible pour que cela soit su, au moins dans les milieux militaires. Il aurait aussi trempé dans le marché noir, mais je n'ai rien de précis la-dessus. Sur le plan militaire, il joue beaucoup de son influence de façon discrète (téléphone, entretiens privés); il rend visite à ses chefs d'escadres pour leur s'enquérir de leurs besoins, récompense ses as, mais ce sont ses rares bons points. Il joue un rôle qui varie avec les généraux: s'opposant aux aristocrates classiques, puis tentant d'infléchir Hitler quand celui-ci devient trop dur sans raisons valables. A partir de 42, il supporte de moins en moins les rapports négatifs, et la franchis qu'il demandait jusqu'à là à ses subordonnés leur vaut des blâmes. Sa côte commence à plonger après l'échec du ravitaillement de Stalingrad (dans lequel il a ignoré l'étude de son état-major, qui attestait, lui, l'incapacité allemande à soutenir par air les troupes encerclées), et les campagnes de bombardement de l'Allemagne minent sa crédibilité de façon définitive, car il a refusé de l'anticiper: d'après Speidel et Guderian, il ne se donne pas la peine de connaître réellement l'état de la Luftwaffe, et il est ignorant quand aux contingences de la coopération interarmes avec la Heer. Hitler le tance publiquement, mais refuse de le remplacer pour des raisons politiques; à partir de 44, il est régulièrement tenu pour responsable des échecs de la Luftwaffe, et subit les récriminations du fuhrer, lequel n'oublie cependant pas leur liens personnels anciens. Il commence à négocier avec les Américains au moins dès avril 45 (Hitler est au courant, prévenu par Himmler); retiré dans le sud de l'Allemagne, il tente de convaincre Hitler de lui laisser la réalité du pouvoir via 2 télégrammes, qui poussent celui-ci à le radier du parti et à le déchoir de son autorité. Il les ignore, et tente néanmoins de continuer à négocier avec les Américains, jusqu'à son internement au camp de Mondorf.
  20. Cathax

    Hermann Goering

    Il y a jusqu'au bout chez les dirigeants allemands la croyance que l'épouvantail communiste motivera, idéologiquement, les alliés occidentaux à être relativement "accommodants" vis-à vis de l'Allemagne, laquelle serait vue comme un rempart possible à l'expansion soviétique; ça va de pair avec la non-compréhension que "capitulation sans condition" veut dire "pas de négociations". Pour le premier argument, il doit y avoir dans la psyché collective des dirigeants une réminiscence de la fin de la 1e GM et des années 20, lorsque les anciens ennemis s'étaient entendus tant bien que mal pour tenter de contenir l'expansionnisme soviétique des débuts; à quoi il faut rajouter les effets de leur propre propagande et vision du communisme, qui m'a toujours semblé avoir pris assez naturellement chez ses promoteurs. En somme, l'idée que l'ogre rouge au couteau entre les dents serait pire que la peste brune aux yeux des Alliés.
  21. Côté iranien, la volonté de répliquer à la destruction des plates-formes a conduit à engager des forces sans réel espoir de causer assez de dégâts aux Américains pour les faire renoncer, même si l'intention y était. D'ailleurs l'aviation iranienne n'a guère insisté pour aller se frotter au plus près de l'escadre adverse. Du cran indéniablement, mais au final, c'est une perte de potentiel qui aurait pu être évitée, aussi rageant qu'il soit de devenir subir ce genre d'affront.
  22. Concernant l'uss Indianapolis, coulé en 1945, j'ai trouvé ce témoignage: http://www.stripes.com/news/us/nearly-70-years-after-uss-indianapolis-tragedy-survivor-tells-his-tale-1.295131?utm_source=Stars+and+Stripes+Emails&utm_campaign=Daily+Headlines&utm_medium=email#.WNqu92_yiM8
  23. Je crois que l'idée c'est "chier sur le parquet" = provocation, narguer quelqu'un chez soi de façon outrancière en sachant qu'il ne répliquera pas. En gros, les Russes nous marchent sur les pieds en toute impunité.
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