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judi

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Messages posté(e)s par judi

  1. Il y a 4 heures, FATac a dit :

    Ce n'est pas ce qu'ils ont dit.

    Il y a, visiblement, confusion de deux concepts :

    - Celui du rayon d'action opérationnel, qui ne peut pas être allongé à loisir à partir du moment où l'on arrive en territoire ennemi et que le dernier ravitaillement effectué ne permet que d'aller jusqu'à l'objectif et de revenir jusqu'au tanker (qui n'est pas en territoire ennemi ou en zone où l'ennemi peut le dégommer). Cela limite donc la longueur de ce dernier segment du vol.

    - L'autonomie en consommables qui permet, lors d'un vol "ferry" d'aller aussi loin que le permettent ces réserves, moyennant des ravitaillements périodiques ET le choix d'une route mettant des terrains de déroutement à tout moment à portée des avions sur ce qu'il leur restera de carburant en cas d'échec de ravitaillement.

    L'avion peut donc avoir 15000 km d'autonomie en huile (oui, 5 x 3000) pour aller de la Floride à l'Alaska ou de la Californie à Hawaï avec le moins d'escales possibles, mais ne pas permettre une mission à plus de 750 km au sein d'un territoire contesté.

    Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Mais pourquoi, si vous êtes si sourcilleux sur la solidité des sources, n'étayez vous pas avec des sources solides la possibilité pour un F_35 de faire une mission à plus de 3000 km? Il n'y a pas de raison que ce soit à moi de prouver que vous avez tord, c'est plus simple que vous prouviez que vous avez raison.

    La seule chose que je demande c'est qu'on m'explique selon quelle(s) source(s), puisque sur le forum, comme le rappelle @herciv, les intervenants sont de haute qualité et sourcent leur propos autrement qu'avec des articles pondus avec des chiffres sortis du chapeau, pourquoi un avion qui serait capable de faire bien plus de km, ne pourrait faire que 3000 km en situation de combat (et donc tout compris a priori). 

    C'est l'article et vous (puisqu'on passe au vouvoiement) qui affirmez que l'avion ne peut pas faire plus. C'est vous avez choisi de croire l'article, puisque, je vous cite :

     

    Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Moi j'ai au moins une source, c'est l'article que l'on commente, c'est vrai ou pas, en fait ça m'indiffère, mais a priori j'ai plutôt tendance à le croire, parce que ça ne s'invente pas. Vous vous ne le croyez pas, donc c'est à vous de fournir des sources pour étayer votre croyance qui contredit l'article.

    Donc, vous croyez cette source (même indirecte si on parle de l'ASPI), qui elle, n'argumente pas sur la distance au-delà du ravitaillement. Très bien. Je ne peux que m'incliner face à autant de certitudes et d'arguments. 

     

    Je vais toutefois essayer d'argumenter un peu plus, pour m'expliquer. Pour prendre un exemple, qu'est-ce qui empêcherait de faire un vol (hormis bien entendu s'il y a moins de consommables internes au niveau de la durée de vol, le contraire n'étant pas démontré jusque-là, je pars du postulat qu'il y a plus que 3000km de consommables à l'intérieur) sur le même principe que celui des Rafale faisant le trajet direct jusqu'à la Réunion et eux avec de l'armement ? Hormis à partir du principe que tous les environnements aériens seront contestés entre l'Australie et ne seraient-ce que les îles Spratley, je ne vois pas trop où est le problème (3500 km jusqu'à la base aérienne la plus au nord). 

    Il y a 3 heures, herciv a dit :

    Je n'ai vu aucun commentaire de votre part sur les textes de ASPI qui pourtant expliquent dans le détail les propos de @Picdelamirand-oil parfaitement résumés par @FATac.

    Parce que ce n'était pas plus utile en soi. L'auteur indique que le manuel indique un rayon d'action de 1000 km. Fort bien. Il indique qu'il y a 500 km de plus avec un ravitaillement. Sans rien indiquer de plus. Il est donc sous-entendu qu'un F-35 ne peut guère faire plus d'un ravitaillement en vol. Comment, pourquoi ? On ne sait pas. Il cite le site de la RAAF pour la distance franchissable du F-35 et le rayon d'action au combat (où il est précisé carburant interne). Fort bien. Mais d'où sort le 1500 km ? Personnellement, je dirais qu'il y a 800 km (et non 500) de plus à faire puisque (je détaille un peu plus l'exemple que je donne plus haut) 

    L'avion part de sa base et peut voler jusqu'à 1000 km avant de faire un ravitaillement carburant (cela, en cas de problème de ravitaillement, lui laisse assez de carburant pour rentrer). Puis, il part pour environ 700 à 800 km, mène son raid et revient se ravitailler à environ 1000 km de sa base (ou même plus proche) avant de rentrer. Et s'il y a un problème à ce moment-là, bas ce n'est guère différent de s'il l'a 500 km avant ou après.

    Il est même possible, soyons fous, puisse faire plusieurs ravitaillements en vol avec l'aide de l'USAF ou d'autres appareils de la RAAF. Mais je ne dois être qu'un imbécile heureux qui pense que d'autres pays pourraient faire la même chose que ce que la France a fait avec le vol de Rafale jusqu'à la Réunion conclut par un exercice. 

    Je nuance un point, sur lequel il a indirectement raison (puisque ne le citant pas ainsi). Si l'avion part pour faire du CAP, cela peut se réduire à 500 km de plus pour tourner sur zone. Mais comme pratiquement tous les avions, si tu tournes sur zone, le rayon d'action se réduit considérablement.  

     

    J'ajouterai que cet auteur semble donc partir du principe que tous les cieux entre l'Australie et la Chine seront ennemis (puisqu'ils ne pourront pas ravitailler plus loin) ou empêcheront les australiens de passer. Fort bien. Dans un autre article (quelques mois plus tard), il préconise d'acheter des B-21 plutôt que les sous-marins dès 2019, alors que l'avion n'avait même pas été présenté au public, si, et je le cite, "the government is serious about addressing our worsening strategic environment, the B-21 would be an investment that made both friends and potential adversaries sit up and take notice", (en Français "si le gouvernement veut vraiment s'attaquer à la détérioration de notre environnement stratégique, le B-21 serait un investissement qui ferait s'asseoir les amis et les adversaires potentiels" d'après Deepl). 

     

    Il y a 22 heures, ARPA a dit :

    C'est malheureusement la vérité et c'est un blocage "sécuritaire" ou "réglementaire" et non magique qui fait que les autres ravitaillements sont presque inutiles.

    Vu la fiabilité du ravitaillement en vol (risque de casse de la perche, du ravitailleur, de rater le point de rendez-vous ...) un avion qui va se ravitailler doit avoir encore assez de carburant pour rejoindre la piste (alliée) la plus proche. Donc si l'avion peut parcourir 2000 km et qu'il n'y a pas de piste à proximité (soit 1000 km de rayon d'action) un premier ravitaillement devra être effectué à 1000 km de la piste de départ et ne permettra de parcourir que 500 km avant de faire demi-tour.

    Un deuxième ravitaillement en vol permettra de gagner seulement 250 km. Et plutôt qu'un troisième, il faudra quasiment rester à biberonner sur le ravitailleur pour s'éloigner de 2000km de la piste la plus proche.

    Avec les mêmes contraintes (qui ne sont explicités ni dans Eurasian Times ni dans les articles de l'ASPI), les Rafale n'auraient jamais atteint la Réunion puisque Djibouti est à plus de 3800 km et je doute que chargé d'ASMP-A, missiles air-air et tout le toutim, ils aient 3800 km d'autonomie dans les réservoirs avec 11,4t de carburant (d'après le site de l'AAE). Ou alors, à 3kg du kilomètres, c'est le chasseur le plus économique à n'avoir jamais existé sur Terre. Ce dont je doute réellement. Donc en temps de guerre, le blocage sauterait très probablement (ou alors c'est juste qu'ils ne veulent pas se battre, ce qui est une autre question). On ne peut pas vraiment considérer la Somalie, Madagascar, et l'Océan Indien comme des aéroports ou des bases alliées.

     

    Mais soit. J'ai compris la leçon. J'arrêterais de débattre sur ce fil où apparemment, reprendre des textes sans s'interroger sur ce qui est dit est normal et où ne pas être d'accord avec certaines personnes est visiblement mal pris. Il y a, ce n'est que mon avis de visiblement imbécile heureux sur la question, un deux poids deux mesures avec le Rafale ou les articles le critiquant sont rejetés mais ceux critiquant d'autres avions sont pris au pied de la lettre, même quand les sources sur des données discutées sont essentielles. Mais peut-être suis-je trop sensible à vouloir être un minimum équitable. Le F-35 est très largement critiquable pour lui-même et pour ce qu'il y a autour de lui. Mais je ne pense pas que cela nous grandisse de le critiquer plus ou moins gratuitement. 

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  2. Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Moi j'ai au moins une source, c'est l'article que l'on commente, c'est vrai ou pas, en fait ça m'indiffère, mais a priori j'ai plutôt tendance à le croire, parce que ça ne s'invente pas. Vous vous ne le croyez pas, donc c'est à vous de fournir des sources pour étayer votre croyance qui contredit l'article.

    Et donc sur ce forum où l'on demande d'étayer des affirmations pour absolument tout, on prend au pied de la lettre un article juste parce que quoi ? Parce qu'un Indien (avec tout le respect que j'ai pour lui) qui est certes diplômé en ingénierie mais n'a pas travaillé directement dans le secteur de la Défense. Il doit avoir des sources vachement solides pour que vous le preniez au mot sur un sujet aussi spécifique et complexe que l'autonomie/rayon d'action d'un avion qui n'est pas vendu en Inde aux dernières nouvelles et n'a pas participé là-bas à la moindre compétition officielle.

    Va vraiment falloir m'expliquer deux ou trois trucs sur la vérification des sources sur le forum parce que j'ai l'impression qu'on a parfois du deux poids deux mesures en fonction des sujets.

    Pour info, l'auteur de l'article s'autocite puisqu'il cite cet article sur la fourniture de B-21 à l'Australie sans la moindre source pour les données avancées. Cela ne vient pas du tout du journaliste australien.

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  3. Il y a 21 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    C'est pas un blocage magique, il y a différentes causes qui peuvent empêcher un avion de voler au delà d'un certain temps la première c'est le manque de carburant, les autres dépendent de l'avion: pour le Rafale il ne peut pas voler au delà de 12 heures à cause de sa consommation d'huile. 

    Cela je suis au courant. Mais vous croyez vraiment que l'USAF, l'USN et l'USMC aurait accepté en service en avion qui aurait maximum 3000km d'autonomie en huile, etc. ? Alors même qu'ils veulent aller le plus loin possible ? Parce qu'au-delà de l'Australie, vous êtes juste en train de dire qu'un F-35, même avec un ravitaillement en vol, ne peut pas faire un aller simple Californe - Hawaii (sans même parler d'aller jusqu'au Japon) et que l'US Air Force, le DoD, le Congrès et la Maison Blanche auraient accepté cela sans rien dire ? Vous avez, je l'espère, des preuves sourcées pour le démontrer.

    L'autre problème pour l'Australie c'est, je pense, surtout le manque de ravitailleurs alors qu'ils ont des distances colossales à couvrir, leur pays faisant la taille d'un continent. 

    Et de toute façon hormis prendre des F-15E en fin de potentiel d'évolution, il n'y avait pas trop le choix.

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  4. il y a 4 minutes, herciv a dit :

    Le problème est dans les conséquences chiffrées. Ce problème d'allonge a plein de conséquence 

    Sur le territoire mêmes, Ils se sont rendu compte qu'une base aérienne ne pouvait pas intervenir pour aider une autre une autre.

    Si on prend les bases sur lesquelles sont stationnés les F-35, à savoir Williamtown et Tindal, il y a environ 2800 km en ligne droite entre les deux bases. Donc à moins d'acheter des B-52 ou des B-2 aux US, aucun avion ne fera le trajet d'un seul coup. Et ça tombe bien puisque c'était déjà le cas avec les F/A-18 C/D et même les Super Hornet. Donc critiquer un avion pour ce qu'il ne permettrait pas (par rapport à qui ? telle est la question) alors qu'il a tout de même plus d'endurance en convoyage que ceux qu'il remplace, c'est limite. En soit, rien ne change à ce niveau pour la RAAF. Surtout qu'on parle des avions de chasse, mais à ce moment, pourquoi la majorité est stationnée dans le sud-est avec les ravitailleurs ?

     

    C'est très drôle comme vous prenez au 1er degré les paroles d'un mec qui prétend, sans aucune source à l'appui, qu'un avion ne peut étendre son rayon d'action que de moitié avec un unique ravitaillement en vol. Donc il y aurait blocage magique pour l'empêcher d'en faire d'autres ?

    Le même type sortirait la même chose sur le Rafale, il se prendrait une volée de bois vert sur le forum (et à juste titre). Mais là, comme c'est le F-35, ça passe crème. C'est ouf ce truc. 

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  5. Il y a 1 heure, Bat a dit :

    Et dans cette logique, certains (notamment dans les pays balte sou certains courants en Pologne) pensent que si l'Ukraine adhérait immédiatement à l'OTAN, cela forcerait peut-être la Russie à cesser son agression pour ne pas se retrouver en guerre contre toute l'OTAN. Et c'est ça qui fait débat à l'ouest: si on laisse de côté le fait qu'il n'y a de toute façon aujourd'hui pas l'unanimité nécessaire à cette option, ça reste quand même un gros pari. Quid si ça ne marche pas et que malgré une adhésion la Russie ne se retirait pas? Est-ce que l'OTAN est prête à aller au bout? S'il n'y a pas accord et unanimité là-dessus, ça ne sert même à rien de le proposer, car ça minerait tout le bluff nécessaire à ce que ça fonctionne. Ce uqi explique que les USA, la France, l'Allemagne et quelques autres sont contre, en fiat.

    D'autant plus que selon le point de vue officiel russe (je parle bien du point de vue des gouvernants russes), les oblasts de Kherson, Donetsk, Louhansk et Zaporijjia sont russes. Et donc que ce serait l'OTAN qui attaquerait le sol de la Mère Patrie (toujours du point de vue russe).

  6. Il y a 5 heures, Clairon a dit :

    C'est la réforme de la professionalisation et des dividendes de la paix : Armées 2000 ... On a centralisé pas mal de fonction/missions : 2 brigades logistiques, une brigade de transmissions, une brigade du génie, ... régiments spécialisés,  et on distribuait les besoins "ad hoc" en fonction des déployements, le plus souvent sous forme de corps expéditionnaires, on envoyait donc des "unités de marches" amalgamées et l'on rajoutait ce dont on avait besoin, pas ce qui existait organiquement auparavant ... c'est un concept un peu à rapprocher du Just in Time, pas trop vite ni trop tard, ici c'est pas trop ni trop peu ... On a vu avec les différentes crises que ces théories basées sur la financiarisation de la société post-industrielle se sont révèlées très inefficaces dans les cas extrêmes.

    Clairon

    Sur le plan de l'Armée de Terre, oui, partiellement. Mais pas totalement non plus. Car depuis, on n'a fait que des conflits de contre-insurrection ou contre des ennemis très faibles. Et si on veut continuer à faire ça, ça ne pose aucun problème. Si on considère que l'hypothèse d'engagement majeur (donc contre la Russie pour l'Armée de Terre actuellement) a une probabilité très faible mais qu'il est plus probable de devoir rejouer Serval d'ici quelques années, le choix est vite fait tant au niveau organisationnel que matériel. On peut ne pas être d'accord (pour moi, l'avenir de la France comme puissance se joue en Europe et pas dans le sable du Sahel et du Sahara) mais c'est pourtant, concrètement les choix qui sont faits à la fois par les décideurs militaires et les décideurs politiques au travers de la Loi de Programmation Militaire.

    Surtout qu'on discute de l'organisation seule de l'AdT mais c'est oublier qu'elle agit dans un système plus complet intégrant la DRM, la DGSE dans une moindre mesure (qui était encore et est probablement encore surtout focalisée sur l'antiterroriste comme depuis des décennies), les autres Armées (AAE et MN), etc. Et c'est bien le choix du grand large qui est fait malgré les déclarations du PR sur le flanc est. Donc on continuera avec cette organisation modulable à souhait pendant encore longtemps, sauf cataclysme du style invasion de la Pologne par la Russie, Pologne qui tomberait en quelques jours/semaines (mais je pense qu'on sait tous ici que la probabilité est proche de zéro). Il y aura certainement des changements, mais je pense que l'esprit et les principes vont rester ceux-ci pendant encore de nombreuses années (surtout avec les générations d'officiers biberonnés à l'Afghanistan et au Sahel qui vont arriver à des postes de commandement dans les prochaines années).

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  7. il y a 4 minutes, mehari a dit :

    Qui a dit qu'il fallait placer toutes les capacités logistiques au niveau des brigades? Disposer d'un régiment logistiques composite (train/maintenance/médical) par brigade ne diminue pas les COM LOG et MAT au point de les éliminer complètement que je sache.

    Pas de manière permanente. Regarde la citation du message que tu cites :) 

    il y a 4 minutes, mehari a dit :

    Qui a dit qu'il fallait placer toutes les capacités logistiques au niveau des brigades? Disposer d'un régiment logistiques composite (train/maintenance/médical) par brigade ne diminue pas les COM LOG et MAT au point de les éliminer complètement que je sache.

     

    Par ailleurs, on parle de brigade et division ici mais je pense que la conception d'une division a bien changé en France. Si j'en crois Wiki (EN), la division française (DBL ou DI) de 1989 est plus petite que la brigade actuelle (ou plus ou moins de la même taille si on considère qu'elle ne se déploie pas à plein effectif) mais dispose de son propre élément logistique au sein de son RCS. Pour exemple, la 6e DLB:

    • 1 RCS (6e RCS)
      • 1 compagnie de commandement
      • 1 compagnie de transmission
      • 2 compagnies du train
      • 1 compagnie de maintenance
      • 1 compagnie médicale
    • 2 RC (1er RSpahis et 1er REC)
      • 1 escadron de commandement
      • 3 escadrons de cavalerie
      • 1 escadron anti-char
    • 2 RI (2e REI et 21e RIMa)
      • 1 compagnie de commandement
      • 4 compagnies d'infanterie
    • 1 RG (6e REG)
      • 1 compagnie de commandement
      • 3 compagnies du génie
    • 1 RA (68e RA)
      • 1 batterie de commandement
      • 3 batteries d'obusiers
      • 1 batterie anti-aérienne

    Certes, l'armée française comptait en 1989 des divisions plus grandes que celle-là (avec 5-6 Rgt de mêlée et 2 d'artillerie dans les DB) mais pourquoi est-ce qu'alors qu'une division française de cette époque pouvait disposer de son propre échelon logistique, une brigade moderne de même taille devrait en être dépourvue?

    Les échelons logistiques étaient spécifiques et destinés uniquement à l'avant. D'ailleurs, dans les deux escadrons du train, tu en avais un de transport et un autre de circulation routière. 

    Par ailleurs, tu compares réellement l'organisation de division prévues pour combattre sur notre frontière au sein de corps d'armée complets disposant de leurs propres unités organiques, le tout chapeauté par la 1re Armée avec les brigades actuelles qui servent de réservoir de force et peuvent être déployées à plusieurs milliers de kilomètres de nos frontières métropolitaines ?

    Y'a juste aucun de rapport en fait entre les deux, hormis quelques lieux de garnisons et des noms de régiment. Même les matériels ont changés, certes avec des exceptions comme les VAB ou GBC, mais le gros du matériel a malgré tout changé.

    Cela dit, je suis d'accord sur un point, l'Armée de Terre de 1989 est un sujet d'étude très intéressant si on le replace dans son contexte et qu'on n'essaie pas de l'appliquer à aujourd'hui.

  8. il y a 23 minutes, gustave a dit :

    Et un régiment d'infanterie surnuméraire...

    Je dois visiblement le redire sur ce même fil à quelques heures d'intervalle mais une brigade française n'est pas prévue dans le manuel pour être déployée avec cinq régiments de mêlée mais avec quatre GTIA de mêlée. Donc merci d'arrêter de parler ce ****** de troisième régiment d'infanterie, ça n'a aucune espèce d'importance puisqu'il ne sera pas déployé avec la brigade. Merci de faire attention et de ne pas regarder que le dernier message et de prendre un mini-extrait qui arrange. Les brigades françaises sont prévues avec quatre GTIA de mêlée, pas cinq. Et c'est le cas depuis le passage aux brigades en 1999. Donc ça ne sert à rien d'épiloguer sur une structure purement "temps de paix". 

    il y a 24 minutes, gustave a dit :

    Et n'a jamais été armé par un niveau brigade il me semble.

    Mode ironie ON Ah bah faut prévenir l'Etat-Major et la CCT de la défunte 3e brigade légère blindée. De ce que je comprends du message ils ne sont jamais allés au Mali et n'y ont pas commandé plusieurs GTIA provenant d'un grand nombre d'unités et sur plusieurs milliers de kilomètres. Cela doit être une hallucination collective. Mode ironie OFF.

    Plus sérieusement, faut arrêter de déconner un moment et faire quelques recherches avant de poster un message. Le commandement de la composante terrestre de Barkhane/Serval a toujours été armée par un état-major de brigade. 

    VBCI

    il y a 2 minutes, Bechar06 a dit :
    Citation

    D’abord, il n’est pas question de revenir à un blindé doté de chenilles. Si celles-ci « permettent un meilleur franchissement et une meilleure mobilité tactique », notamment en milieu dégradé, elles exigent un entretien plus important, souligne la Direction des études et de la prospective de l’Infanterie. D’où sa préférence pour la roue, qui fait des « progrès spectaculaires depuis plusieurs années », au point d’égaler, ou presque, les performances de la chenille.

    « Le fantassin pourrait donc se déplacer sur roues, d’autant plus que dans les milieux dégradés, il sera principalement débarqué. Afin de gagner en mobilité tactique, il pourra aussi compter sur les robots, lesquels pourraient être chenillés et donc aptes à lui apporter au plus près tout l’appui [logistique, appui-feu…] dont il aura besoin, y compris dans les milieux destructurés », explique la Direction des études et de la prospective.

    Donc si je comprends bien, le véhicule sera à roues mais les robots d'accompagnement seront à chenilles ? Va falloir prévoir une masse conséquente de véhicules pour transporter ces robots puisque les robots et les véhicules à roue n'auront sinon pas le même rythme de progression sur route. Je ne parle même pas des besoins de maintenance qui vont exploser avec la nécessité de maintenir plein de petites flottes dans chaque GTIA

    Mais bon, tous ceux qui veulent des chenilles pour transporter leurs méca doivent tous se planter (bah j'espère que l'AdT a raison, même si j'ai quelques doutes).

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  9. Il y a 21 heures, gustave a dit :

    Le général Paloméros (qui vient de la défense sol-air me semble-t-il) explique qu'il est illusoire de chercher à intercepter une frappe de missiles conventionnels (et à plus forte raison nucléaires) russes: c'est techniquement ruineux et peu crédible. Par ailleurs ESSI ne vise que la Russie, hors il estime que les menaces ne viendront certainement pas que d'une direction (flanc sud), ce qui rend encore plus irréaliste de viser à construire un système d'interception stratégique efficace.

    Il ne vient pas du tout de la défense sol-air mais de la chasse (air-air a priori par contre). Je pense que le dernier CEMAA ne venant pas de la chasse doit maintenant remonter il y a plus de 40 ans (voire bien plus). 

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  10. il y a 59 minutes, Rafale67 a dit :

    La division étant "la plus petite formation jouissant d'une relative autonomie tactique et logistique" (c'est effectivement elle qui gère la log) :

    oui mais encore faut  il vouloir et pouvoir déployer une telle division on a jamais déployé de division constituée de la sortes, et malgré les scénario HI, il y a peu de chances que cela change: c'est donc l'échelon brigade (par exemple Serval) qui récupère des détachements / compagnies ou bataillons d'appuis spécifiques: RENS/ALAT/... et même logistique-soutien. 

    Serval c'est spécifique. Déjà, l'échelon logistique n'inclut pas un régiment du matériel au complet et un régiment du train au complet. Même chose pour les RENS et l'ALAT d'ailleurs. Encore une fois pour la logistique, ce sont des modules qui sont déployés et le groupement logistique déployé était plus proche des Brigade Support Battalion américains que du soutien logistique d'une division complète. On ne déployait pas des RT et RMAT complets mais des modules rassemblés sous un même commandement de groupement logistique. 

    il y a une heure, Rafale67 a dit :

    Le TTA prévoit bien ces cas de figures pour les BIA

    - subordination type 1  "normal" : division avec les appuis, puis brigade au niveau tactique.

    - subordination type 2 (national) : BIA dotée de moyens LOG

    - subordination type 3 : là on passe carrément outre le niveau divisionnaire [correspondrait à toutes les interventions hors scénario HI ?] et la brigade récupère tout le soutien, car brigade directement subordonnée à un LCC (corps d'armée) : c'est ce scénario qui m'intéresse particulièrement. 

    La brigade ne récupère pas tout le soutien de niveau divisionnaire. On adapte la taille du soutien à la taille du théâtre et à la taille de la brigade. Sinon on se retrouve clairement avec des soutiens surdimensionnés par rapport aux moyens de combat et d'appui. Donc on ne va jamais foutre un RMAT et un RT complet pour une seule brigade. 

    Il faut bien comprendre qu'on adapter 

    Et un LCC n'est pas toujours un corps d'armée. Un Land Component Command, par sa définition, est le commandement de la composante terrestre. Cela peut être une brigade (dont l'état-major est alors renforcé de moyens extérieurs) ou une division voire un corps d'armée selon la taille du théâtre d'opérations. Par exemple, au Sahel, on n'a pas déployé le CRR-FR alors que c'est notre seul état-major de CA. D'ailleurs, au Mali, c'étaient les états-majors divisionnaires qui commandaient Barkhane. Et donc soit servaient aussi de LCC soit c'était l'état-major de brigade qui en servait. Et pourtant on ne déployait pas l'intégralité des soutiens (parce que, in fine, pas besoin). 

    il y a une heure, Rafale67 a dit :

    D'où ma proposition d'acter ce fait : le doter dans la théorie et dans la pratique de son soutien (en organique : par exemple passer 1 Reg train dans chaque brigade ?) et de la capacité à gérer tout cela  car un PC  de brigade à 60 pax n'est clairement pas taillé ni pensé pour gérer manoeuvre/soutien/log/unités de renforcements/ .... Donc soit constituer de PC-brig-élargis. Ou alors, supprimer l'échelon brigade et créer des divisions avec chacune un vrai PC de division apte à gérer tout cela :  (11eBP -> 11eDP, etc). Peu importe si les effectifs ne suivent pas, tant que le C2 est en place:  sur le papier on a des divisions et la capacité à les gérer: dans leur composition on aura de toute manière des renforcements fournis par les USA comme pour Daguet, Orion, où Warfighter, ...

    C'est 70 pax l'état-major de brigade (et 120-130 pour la CCT). Et on ne peut pas vraiment l'augmenter sans augmenter la CCT et augmenter le poids de l'état-major de la brigade alors que toutes les réflexions en cours sont plutôt dans l'objectif de réduire le temps d'installation (et de désinstallation) des états-majors pour faire face aux capacités de renseignement et de frappe de l'ennemi. Donc les alourdir n'est clairement pas dans le sens de "l'histoire" actuellement.

    Placer les unités logistiques dans les brigades a un inconvénient très important. Tu dissous à ce moment-là le COM LOG avec son PC de force logistique (tu ne la gardes pas pour 1 ou 2 régiments) et le COM MF. A ce moment-là, tu perds des capacités critiques au niveau du corps d'armée et de la division. En effet, leur mission est également de pouvoir fournir des PC et des commandement spécialisés à des unités de niveau division ou corps d'armée dans leur domaine de spécialité. 

    Il y a aussi un autre inconvénient à travailler de cette manière. Un déploiement en urgence, même en 72h, ne garantit pas d'avoir tout le monde disponible. Si, à ce moment, tu as, par exemple, un escadron de transport en mission courte durée en Polynésie, une compagnie du RMAT au Liban et d'autres unités en Sentinelle, tu dois piocher à droite à gauche. Donc autant garder le pool dans lequel tu vas chercher le régiment qui est prêt. C'est d'autant plus vrai que les régiments du train sont désormais presque tous identiques (juste le cinquième escadron opérationnel qui varie un peu).

     

    Certains ici savent que je critique très souvent et de manière virulente l'Armée de Terre. Mais pour le coup, je trouve que c'est plutôt censé d'avoir cette manière de fonctionner si tu n'as pas la garantie de pouvoir déployer une brigade complète sur alerte. 

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  11. il y a 36 minutes, Rafale67 a dit :

    En outre à nos gigantesques brigades "interarmes" de  8.000h il faut ajouter pour qu'elles  fonctionnement batalat, reg log, reg matériel, appoint ssa, appoint brig rens, ... Si bien qu'on arrive à +/- 12.000h = 1 division. 

    Alors : transformer les brigades en divisions interarmes ?  Vu les effectifs sur le papier...

    Car c'est là le soucis, "la disponibilité opérationnelle RH". De 12.000h sur le papier, on n'arrive à générer que un GTIA de 3.000h opérationnels donc une grosse brigade organique génère une petite brigade operationnelle...

    Les comptes ne sont pas bons. Déjà, les brigades ne font pas toutes 8000h, c'est plutôt dans les 7500h avant les réductions (la 11e BP est à part avec le 1er RTP qui fausse les comptes). De plus, une brigade, ne va jamais déployer ses cinq régiments de mêlée. Ce sera quatre (c'est le standard et ce que dit le manuel dans l'AdT). Or, à ce moment-là, on est plus aux environs de 6000-6500. Ce n'est déjà plus le même chiffre (et même 25% de moins). 

    Ensuite, le BATALAT n'est pas obligatoire. C'est une option si la mission le commande et qu'il est disponible. Bref, ce n'est pas systématique et l'hélicoptère, dans les opérations de très haute intensité, à quelques exceptions près (et pour des missions spécifiques) n'est pas un élément d'emploi au niveau de la brigade. C'est plutôt au niveau de la division voire du corps d'armée (ou les deux, si tu en as assez, mais hormis les USA dans l'OTAN, personne n'en a assez). 

    Pour ce qui est du RT, du RMAT, du renfort du RMED et des RENS et autres, ce sont tous des appuis de niveau divisionnaire. La doctrine française, et elle n'a pas changé depuis littéralement le début des années 2000 c'est que la brigade est un échelon tactique et n'est pas un échelon logistique. L'échelon logistique est la division. Donc tous ces régiments se retrouveront au niveau de la division. Avec au moins une deuxième brigade française à appuyer. Et une division pour l'appuyer c'est : 1 RT, 1 RMAT (au moins deux à trois CMM avec au moins une par brigade, une CMEA et une CAP), des moyens médicaux (pas trouvé de chiffres concrets officiels mais on peut tabler sur 1 à 2 compagnies), un groupement de renseignement multicapteurs (avec des unités provenant des différents régiments selon les besoins), un régiment de transmissions au complet. Et tout ça appuie au moins deux brigades françaises et potentiellement une brigade alliée.

    Mais admettons qu'on ne déploie qu'une seule brigade lourde à 4 GTIA, 1 RA et 1 RG et qu'il faille la renforcer. Pas besoin des renforts logistiques que tu cites. Tu as simplement à déployer un groupement logistique avec : 1 escadron de transport, 1 escadron de ravitaillement, une compagnie de maintenance mobilité renforcée avec des unités d'approvisionnement et de maintenance électronique-armement, 1 compagnie médico-chirurgicale (il y en a 5 donc tu peux sans problème), un sous-groupement de renseignements multicapteurs (c'est ce qui est prévu dans le manuel pour l'appui d'une brigade) et éventuellement une sous-groupement de transmissions pour renforcer la brigade dans le domaine. Et tu as toute ta petite brigade. Et tu n'atteint pas les 13000h, loin, très loin de là. 

  12. Il y a 2 heures, mehari a dit :

    24 CAESAR par brigade, oui mais que fait-on des mortiers? Transfert au régiments de manœuvre? Je n'ai rien contre mais ça n'a pas l'air de faire consensus sur le forum.

    Personnellement, je serais en faveur du retour d'une artillerie divisionnaire composée autant de tubes que de roquettes, permettant à la division de fournir des feux additionnels à l'une ou l'autre brigade ou de disposer de capacité indépendante.

    Fais attention à tes souhaits, actuellement ça donnerait un total fort impressionnant 13 canons pour l'ensemble des divisions en 2030, pour aller avec les 13 LRM prévus à la même date :biggrin:

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  13. Il y a 14 heures, mehari a dit :

    Ce que je veux dire c'est que en ce moment, le plan est pour la France de fournir une division et le QG du corps (avec une partie des appuis). Qui fournit le reste?

    Parce que, oui, le corps c'est des éléments d'appuis logistiques, feu, transmissions, génie, etc. Mais c'est aussi plusieurs divisions de combat et je ne sais pas qui va bien pouvoir fournir plusieurs divisions...

    Bah normalement c'est à la France de fournir la majorité des éléments d'appui. Sinon si un pays en fournit la majorité en plus d'une division, il va en réclamer le commandement. Et ce sera difficile pour la France de justifier de le conserver. 

  14. Il y a 11 heures, mehari a dit :

    Le coup de vouloir fournir des corps est de l'affichage politique quel que soit le pays et plutôt que de faire les choses dans son coin, il faudrait se demander avec qui on fait un corps et ensuite partir de là.

    Je suis totalement d'accord sur la première partie de la phrase. Mais je ne le suis pas sur la deuxième. La question n'est pas de savoir avec qui faire un corps. Parce que si on le fait avec un pays et que celui-ci apporte tous les éléments critiques permettant au corps de fonctionner (logistique, génie, artillerie, etc.). Il va en réclamer le commandement. Le problème est donc, pour moi, la suivante :

    On veut être nation-cadre d'un corps d'armée. Très bien. Quelles sont les unités qui sont nécessaires pour faire fonctionner un corps d'armée, de ses arrières jusqu'en profondeur des lignes ennemies ? 

    A partir de là, on peut déterminer ce dont on a besoin et travailler dans ce sens pour être crédible. Sinon, on ne le sera pas et on ne le sera jamais. Or, on n'apparait déjà pas comme les plus crédibles en Europe de l'Est. Or, retarder les programmes terrestres, dire que ce qu'on a suffit largement, prévoir uniquement 13 LRM à l'horizon 2030 et 26 à l'horizon 2035, ce n'est pas crédible. La Roumanie a commandé 54 HIMARS et en a déjà 18. A quel titre, par exemple, la France commanderait un corps d'armée en Roumanie alors que la Roumanie amènerait plus de forces critiques sur le terrain que la France ?

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  15. il y a 48 minutes, mehari a dit :

    Pareil pour les britanniques, les espagnols, les italiens et les grecs.

    Les Espagnols ont plus d'artillerie sol-sol et sol-air que l'Armée de Terre. L'armée italienne a une unité dédiée au soutien de leur corps de réaction rapide OTAN, on ne peut pas en dire autant. Pour les Britanniques, je suis d'accord.

    Quant à la Grèce, je me garderais bien de les critiquer. Ils ont trois commandements de niveau corps d'armée et un commandement de niveau armée, sans parler de l'état-major de l'armée de terre. Et ils ont des unités organiques de niveau corps d'armée dans le IVe corps, eux. 

    Et d'ailleurs, le sujet du fil n'est pas l'armée italienne, grecque ou martienne. Mais bien l'ordre de bataille de l'armée de terre française. Et force est de constater qu'entre les déclarations des politiques et des militaires et la réalité des faits sur le terrain, il y a une marge qui s'agrandit au fil du temps. 

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  16. Il y a 3 heures, gustave a dit :

    Je en crois pas que l'ambition corps d'armée ait survécu à la LPM. Globalement la France se donne pour ambition d'armer une division, et d'être nation cadre d'un corps d'armée complété par des alliés.

    Être nation-cadre d'une unité de niveau corps d'armée ne signifie pas seulement être capable de fournir l'état-major. Cela signifie être capable de fournir suffisamment d'unités de niveau corps d'armée. Or, on n'a déjà pas assez d'unités organiques pour armer une division. Alors un corps d'armée ?

    A mon sens, c'est surtout de l'affichage politique. Comme les allemands qui participent fortement à trois corps d'armée mais n'ont que deux divisions (et là encore peu voire pas d'unités de niveau corps d'armée).

  17. il y a 34 minutes, Bechar06 a dit :

    Mais Gérard Arau note : "Je connais très bien l’OTAN et je pense qu’il est illusoire de vouloir peser réellement dans une organisation intrinsèquement fondée sur le leadership américain."

    Arnaud Valli : "Comme nos voisins ne perçoivent pas leur défense en dehors de ce cadre, que l'OTAN est en train de changer à grande vitesse (comme jamais depuis 1966) ses plans et son C2, et que les USA se détachent peu à peu du continent, il serait quand même utile d'essayer, à mon humble avis"

    Disons que je suis plutôt du deuxième avis. Si on n'essaie pas vraiment, on ne risque pas d'avoir même un peu de leadership. Mais pour ça, il faut le vouloir et démontrer qu'on le veut autrement qu'avec de beaux discours (du genre être réellement capable de déployer les unités organiques nécessaires au niveau division et corps d'armée, ce qui n'existe pas pour le moment en France, ou en quantités plus qu'insuffisantes). 

  18. Il y a 9 heures, nemo a dit :

    Certes mais c'est la géographie qui en est responsable et les munitions et les véhicules combattants contre la Russie passent par ces pays. 

     

    Il fallait expliquer aux Américains en Corée qu'il fallait bombarder la Chine qui fournissait des armes et même des troupes à la Corée du Nord. 

    Plus sérieusement, personne ne bombarde réellement ceux qui ne font qu'alimenter en armes les pays avec lesquels ils sont en guerre ou même les pays par lesquels les armes transitent. Sinon tout le monde serait en guerre avec tout le monde.

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  19. Le 14/06/2023 à 07:13, BPCs a dit :

    260 c'est grosso modo le parc dispo d'après M Chassillan dans l'article de Raids de cet automne (où il proposait la transformation d'une soixantaine en XL T40).

    Et 280 c'est dans l'option d'une amplification de chaque RC vers des RC60 voire RC70 comme suggéré par un poste de @judi d'août 2022 :

      Révéler le contenu masqué

    Pour les Leclerc, si et uniquement si on a beaucoup d'argent "en rab", je pense qu'il serait plus opportun de transformer un ERI en escadron de Leclerc (je l'indique dans un autre post un peu plus bas que le premier). On aurait 4 RC70 et donc 280 chars en ligne. Mais même si c'est plus faisable que passer aux 4 RC80, (on était à 4 RC60 jusqu'en 2016 pour info) il n'en reste pas moins que ça coûterait cher et ça reste peu probable avec la volonté toujours marquée de vouloir faire "léger, félin et manoeuvrier" juste pour masquer le manque de moyen et officialiser l'utilisation du système D. 

    J'ai rien contre des renoncements ailleurs...

    Je disais surtout une grosse bêtise à l'époque. Pour moi, on avait assez de chars en réserve (issus des 260 qu'on avait encore dans le début des années 2010 avant le passage à 200) qui pouvaient être rendus opérationnels. Et il s'est avéré quelques temps plus tard quand la question s'est posée de les envoyer ou non en Ukraine que ces chars n'étaient absolument pas opérationnels. 

    Donc j'ai même perdu cet espoir et ce d'autant plus avec la LPM actuelle. 

  20. Il y a 18 heures, Mobius1 a dit :

    Non je parlais des moyens motorisés et mécanisés (Scorpion quoi).

    On a toujours 600+ VBCI et plusieurs milliers de VAB devant être remplacés à terme par les Griffon et Serval. Certes, le remplacement n'ira pas aussi vite que prévu. Mais il n'y a aucun remplacement pour le Leclerc et la modernisation ne traite que le minimum syndical dans les faits et va le mettre à peine au niveau des chars fabriqués plus récemment.. 

    • Confus 1
  21. Le 14/06/2023 à 11:59, Mobius1 a dit :

    Mais bon quel intérêt d'avoir plus(+) de chars si on a plus(zéro) l'infanterie qui va avec ? 

    Tu parles des 20 régiments d'infanterie qu'on a ? Il y a plus qu'assez d'infanterie pour accompagner les 200 chars et 300 Jaguar prévus (si la commande n'est pas réduite). Pour le coup, ce n'est vraiment pas l'infanterie qui manque d'effectifs. C'est d'ailleurs l'arme qui a subi le moins de réductions d'effectifs depuis 20 ans. 

  22. Il y a 6 heures, FAFA a dit :

    C'est effectivement un point qui a été soulevé par les artilleurs. Je ne sais pas comment ils pensent résoudre le problème mais le Boxer RH155 allemand n'a que 2 hommes d'équipage. Donc un Piranha avec 3 hommes serait déjà une amélioration. A relever que l'Archer suédois qui est également évalué pèse environ 34 tonnes, a une largeur de 3 m et son équipage est aussi de 3 hommes.

    A la différence près que le Boxer RCH155 n'est qu'un prototype et n'est en service dans aucune armée. Quant à l'Archer, à voir s'il y a des retours des ukrainiens sur leur emploi puisqu'ils en ont huit. 

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