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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Ne perds pas espoir. Peut-être qu’il y a un petit carnet de notes d’Epstein encore planqué quelque part dans un de ces coffres, avec tous les noms et dates des puissants qui ont profité de ses services... ou des photos ou des vidéos. N’importe quel bonhomme de la sorte voudrait monter des dossiers sur ses amis pour s’en protéger en cas de besoin, ou obtenir des faveurs en retour. L’histoire ne s’arrête peut-être pas là.
  2. Visiblement, tu n’es pas le seul à te poser cette question : « Le « suicide apparent » de Jeffrey Epstein déclenche un scandale national aux Etats-Unis » (...) le prix Nobel 2008 d’économie Paul Krugman a résumé sur le sentiment dominant. « Si nous vivions dans un univers de fantasme paranoïaque, je serais très méfiant sur le suicide d’Epstein, et même sur le fait de savoir si c’était réellement un suicide. » Et d’ajouter : « Et vous savez quoi ? Le cas Jeffrey Epstein montre que nous vivons dans une sorte d’univers de fantasme paranoïaque. ». (...) Doué d’une intelligence charmeuse selon ses associés, ce financier a en effet entretenu des contacts rapprochés avec les grands de ce monde : Donald Trump, Bill Clinton – il était au mariage de sa fille Chelsea –, le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, ou le milliardaire Leslie Wexner, qui détient notamment la marque de lingerie Victoria Secret et accuse d’ailleurs M. Epstein de l’avoir spolié. Son silence en soulagera sans doute plus d’un. L’affaire Epstein est un condensé de toutes les névroses américaines supposées : argent, débauche sexuelle, crime, politique, justice corrompue par les puissants et « deep State » [Etat profond]. Sa mort ne fait que les renforcer. » Le « suicide apparent » de Jeffrey Epstein déclenche un scandale national aux Etats-Unis http://va.newsrepublic.net/s/brYySU Bon sinon, quand je lis la page wiki du type, ce n’est quand même pas tout à fait nouveau, ses démêlés avec la justice au sujet de relations sexuelles avec des mineures et de la prostitution de celles-ci. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Epstein
  3. « Plus je connais les hommes - / femmes / transgenres / intersexe - , plus j’admire les chiens - / chiennes / trans / intersexe / hermaphrodi-dogs - » (Erik Satie) (J’aurais pu reprendre la citation de Desproges également, mais dans ce contexte précisément, elle fleurerait bon la zoophilie - sans pour autant porter de jugement de valeur quant à ceux qui y verraient une quelconque zoophilie pédéraste, ou queer, voire intersexuelle ou même carrément une addiction pan-zoophilière, bien évidemment. Cela va sans dire.)
  4. J’oubliais que l’on avait sur ce forum des ultra-pointilleux de la virgule. Je te laisse chercher lesdites statistiques si tu le souhaites, ça n’était pas là mon propos. Par contre en ce qui concerne les actes de sabotages reconnus pour des lancements de satellites militaires, je te renvoie à ces 2 articles par exemple : - pour les Russes, les sabotages ont été ouvertement envisagés pour les lancements Proton depuis 2013 : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-lanceurs-proton-sont-ils-victimes-actes-sabotage-54058/ - pour les iraniens, un programme de sabotage des lancements par les américains est officiel et doté d’un budget au Congrès, et statistiquement le taux d’échec y est particulièrement élevé depuis 2008 : «La Maison Blanche a mis en avant un programme secret visant à saboter les missiles et les roquettes iraniens dans le cadre d’une campagne visant à saper l’armée iranienne, selon des responsables de l’administration dans un rapport du New York Times . Les deux échecs font partie d’une tendance au cours des 11 dernières années. Soixante-sept pour cent des lancements orbitaux iraniens ont échoué au cours de cette période, ce qui est étrangement élevé comparé au taux d’échec mondial de 5% pour des lancements similaires. » https://www.jforum.fr/le-sabotage-des-missiles-iraniens-saccelere.html (je vous laisse lire la suite de l’article, il est très intéressant mais aurait beaucoup plus sa place sur le fil Iran quoi qu’il en soit.) Mais bref, je m’étonne juste que la possibilité d’un sabotage, compte-tenu qu’il s’agit d’un satellite d’observation militaire des EAU dans une période fortement tendue au Moyen-Orient n’ai pas été plus envisagée que cela. (ça va @Julien, ma réponse te satisfait ou bien pour cette dernière assertion tu veux aussi que je fournisse des statistiques sur le prorata d’articles ayant abordé l’échec du lancement du Falcon Eye qui envisagent la possibilité d’un sabotage, et ce pour les 6 langues les plus parlées dans le monde ? ) Le fait est qu’aujourd’hui, aucun pays ne se permet de détruire un satellite militaire en place, ça serait considéré comme un acte d’agression (de guerre ?) en plus des moyens nécessaires pour y parvenir. Seul le sabotage au lancement peut encore passer aux travers des mailles et ne pas entraîner une escalade incontrôlable dans les relations entre les 2 protagonistes. C’est pour ça que je parle du lancement comme point de faiblesse, et il en va ainsi pour tous les satellites militaires.
  5. - Selon cet article, une des explosions est imputable à une mauvaise manipulation de munition, et l’autre à une opération de destruction d’obus qui se serait mal déroulée (dans ce dernier cas, une autre source donne une autre explication) : « Au moins huit personnes ont été blessées par deux explosions puissantes qui ont touché de nouveau un dépôt de munitions près de la ville d'Atchinsk (...) Le service de presse du gouverneur de la région de Krasnoïarsk a déclaré que les explosions avaient eu lieu au cours d'une opération d'élimination d'obus, mais une source des services de sécurité, citée par TASS, aurait déclaré qu'un éclair avait provoqué les explosions. Le 5 août, une personne a été tuée et huit autres blessées dans un incendie et des explosions consécutives au dépôt lors d'opérations de chargement et de déchargement de munitions, selon la commission d'enquête russe » http://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-08/10/content_75085352.htm - Quant à la brusque hausse de radioactivité provenant de Nionoska : « une base de lancement de missiles du Grand Nord russe qui a été touchée. Jeudi, un «moteur-fusée à ergols liquides» a explosé lors d’un essai sur le site militaire de Nionoska https://www-liberation-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.liberation.fr/amphtml/planete/2019/08/08/deux-morts-apres-une-explosion-radioactive-dans-une-base-militaire-russe_1744431
  6. Oui, mais ça n’est pas la direction prise par Boris Johnson, d’où la panique des députés, qui font avec les moyens dont ils disposent (ou pensent disposer).
  7. Les députés britanniques passent en mode panique : « Une passe d’armes se profile dès le 3 septembre entre Boris Johnson et le parlement britannique, où des frondeurs de tout bord sont déterminés à agir pour éviter un Brexit sans accord, le 31 octobre prochain. Une alliance multipartite a été nouée entre députés pour faire barrage à ce projet (...) Cette union sacrée voudrait mener une motion de défiance. En cas de succès, les frondeurs savent qu’il sera techniquement encore temps d’organiser des élections anticipées avant la date fatidique du 31 octobre. (...) C’est théoriquement faisable. Boris Johnson, dans les faits, peut jouer la montre. Après une motion de défiance, il disposerait de 14 jours pour inverser la tendance et bâtir une nouvelle majorité de soutien. En cas d’échec, il reste maître du temps. Il devra certes appeler à des élections anticipées, mais rien ne l’oblige à le faire avant l’entrée en vigueur du Brexit sans accord, le 31 octobre. Ce cas de figure jetterait le pays dans un chaos politique sans précédent, estime Sir Malcolm Rifkind (...) « Si le premier ministre refusait de respecter la conséquence normale de la perte d’un vote de confiance, et tentait d’empêcher que le parlement et les citoyens aient le dernier mot sur le Brexit sans accord, il créerait la plus grave crise constitutionnelle depuis la décapitation de Charles 1er et la guerre civile » (...). La reine pourrait avoir à arbitrer ce conflit, et exiger la démission de Boris Johnson de manière à organiser les élections avant le 31 octobre. Une telle intervention serait du jamais vu depuis 1834 (...) Il existe une autre possibilité pour éviter le pire. Les députés pourraient tenter la révocation ou la suspension unilatérale de l’article 50 du traité de l’UE sur la sortie du Royaume-Uni. « C’est le seul moyen d’arrêter la catastrophe du Brexit sans accord » (...). Cette décision, néanmoins, devrait être assortie d’un référendum pour savoir si les citoyens britanniques souhaitent ou non arrêter le processus. Les députés frondeurs envisagent une autre option : déposer une motion de censure, et constituer eux-mêmes une majorité de consensus dans les 14 jours. Toute la difficulté est de trouver une personnalité neutre qui convienne à la fois au camp conservateur et travailliste pour gouverner. Rien n’est gagné. Et là encore, Boris Johnson pourrait choisir la voie du pourrissement en refusant sa démission et en laissant traîner l’organisation d’élections anticipées après la date couperet du 31 octobre. C’est la hantise de Buckingham Palace, alors qu’Elizabeth II reste en principe au-dessus de la mêlée. » https://www-la--croix-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.la-croix.com/amp/1201040253 « Un Brexit sans accord en cours de campagne électorale serait "anticonstitutionnel" (opposition britannique) » http://va.newsrepublic.net/s/jhUMNU
  8. C’est quand même ballot cette propension qu’ont les satellites militaires d’avoir précisément pour point faible les lancements pour les mettre sur orbite... Je pense qu’il n’y a qu’en Russie qu’on aborde frontalement la possibilité de sabotages, de temps en temps. Partout ailleurs dans le monde, c’est toujours dû à une « anomalie du lanceur » (en plus, la pauvre Vega, c’est la 1ère fois qu’elle se plante. C’est dire si ce n’est pas de chance.) Reste à voir si le second Falcon Eye fera mieux. Ça serait quand même dommage que les E.A.U. soient privés de leurs satellites ultra-puissants de surveillance dans un Moyen-Orient en plein conflit de moins en moins larvé alors qu’ils veulent juste s’assurer de la bonne croissance de leurs îles-palmiers avec...
  9. TarpTent

    US Air Force

    Certains se demandent où va bien pouvoir atterrir Air Force One pour le prochain G7 à Biarritz. Et ça ne semble pas si simple. https://actu-orange-fr.cdn.ampproject.org/c/s/actu.orange.fr/monde/g7-l-atterrissage-d-air-force-one-au-c-ur-d-un-enorme-casse-tete-magic-CNT000001hKIYo.amp
  10. « Iran : les Émirats arabes unis tournent le dos à la stratégie de Trump » « Vu l’évolution de la situation et face à la détermination de l’Iran, les autorités émiraties ont décidé de changer de tactique. En effet, depuis plusieurs semaines maintenant, les Emirats Arabes Unis ont envoyé plusieurs signes d’apaisement vers Téhéran. Des responsables émiratis et iraniens ont même eu à se rencontrer pour parler coopération. Avec cette posture, Abou Dhabi veut éviter de faire les frais d’un embrasement de la région du Golfe et ainsi être une cible potentielle de l’Iran. Ces derniers temps donc, les EAU font tout pour ne pas embarrasser Téhéran. ” Les Emirats Arabes Unis font tout ce qu’ils peuvent pour montrer que si une guerre éclate, ce ne sera pas leur faute” dira un analyste politique émirati. » https://lanouvelletribune.info/2019/08/iran-les-emirats-arabes-unis-tournent-le-dos-a-la-strategie-de-trump/
  11. Je ne devrais pas en rire, mais... « (...) les conseillers de Boris Johnson s'attendent à ce que le Parlement organise un vote de confiance peu après la pause estivale. "On ne peut pas les empêcher de forcer la tenue d'élections mais nous contrôlons le calendrier. S'il doit y avoir des élections, ce sera dans les jours qui suivent le 31 octobre", a déclaré un haut responsable du 10, Downing Street. » http://va.newsrepublic.net/s/pxRrdU Ça apprendra à la Chambre des Communes à s’être opposée à tout et dans tous les sens, quand il y avait encore une recherche de consensus en face. Maintenant qu’elle a en face d’elle un Premier Ministre bien décidé à attendre simplement que le fruit du Brexit tombe de lui-même le 31 octobre, elle peut regarder en arrière et analyser ses propres errements. Parce que devant, elle va juste bien se faire promener, et c’est en grande partie de sa faute. En attendant, c’est savoureux à voir, autant de flegme britannique au milieu de toute cette panique.
  12. Dépôts de munition vieillissants ou conditionnement d’anciennes munitions devenu obsolète ? Sinon il demeure toujours la possibilité d’actes délibérés, isolés ou coordonnés. Mais chaque cas peut aussi être totalement particulier.
  13. Irrécupérables, oui et non. Il faut surtout comprendre que le Cachemire est essentiel pour les 3 pays que sont l’Inde, le Pakistan et (dans une moindre mesure*) la Chine. La Chine a déjà obtenu une grande partie de ce qu’elle voulait, notamment au travers d’accords de non-revendication par le Pakistan, et il y a assez peu de risques que ces territoires lui soient réellement contestés. Le reste de ce qu'elle convoite pourrait lui revenir « par opportunisme » si vraiment le conflit dégénère entre les 2 autres protagonistes. Si elle devait prendre parti, sachant que pour moi elle ne le fera pas sauf gros changement de paradigme dans l’affrontement entre Pakistan et Inde, ça serait pour le Pakistan, avec lequel elle est certaine de pouvoir négocier les autres bouts de territoire qu’elle vise. Le Cachemire en soi n’est pas un état et ne l’a jamais vraiment été. La question est donc celle du rattachement, et dans cette optique-là la dimension confessionnelle a évidemment un grand rôle à jouer. Sauf que si le Ladakh et le Jammu sont bien plus proches de l’Inde que du Pakistan sur cet aspect-là, à l’exception notable de la vallée de Srinagar majoritairement musulmane et bien plus proche du Pakistan. C’est d’ailleurs le principal point de passage pour toutes les opérations de déstabilisation, et ça sera donc potentiellement la zone d’affrontement. Ajouter à cela le soulèvement cachemirie de 1989 qui lui était un désaveu de la politique indienne dans la région, et le terreau est fertile pour une guérilla tous azimuts. Maintenant, géopolitiquement, l’enjeu est bien différent et la dimension confessionnelle n’est qu’un facteur d’opposition ou au contraire de soutien aux projets respectifs des 2 belligérants. D’abord, le Cachemire n’est pas un territoire avec une topologie unique : chaque vallée est différente, les chaînes himalayennes et les plateaux transhimalayens diffèrent (ces derniers sont d’ailleurs détenus par la Chine), les axes de pénétration sont multiples et les glaciers eux-mêmes offrent des enjeux qui leur sont propres. Un des désaccords majeurs né notamment de l’accord signé en 1949 est le glacier du Siachen, à la frontière des 3 pays. A la base, quand l’accord est signé, la topographie de certaines vallées est assez mal connue, voire même totalement ignorée pour certaines parties. Cela tient bien évidemment à la difficulté d’accès des lieux, mais aussi au fait que les seigneurs de ces « royaumes interdits » avaient tendance à se débarrasser des étrangers venant essayer de cartographier celles-ci, afin de conserver leur pouvoir sur ces terres reculées. De fait, en 1949, il existe encore un flou complet aussi bien pour le Pakistan que pour l’Inde, et l’enjeu du Siachen ne se révélera que plus tard. Pour le moment, la ligne de cessez-le-feu définie précisément dans les accords s’arrête au « point NJ 9842 », puis ensuite la ligne « remonte au nord, vers les glaciers ». Et ça restera ainsi également après 1972. Il se trouve que le glacier de Siachen d’une part fournit de considérables quantités d’eau douce à l’Inde et au Pakistan, mais d’autre part domine la région indienne du Ladakh. Bref, la guerre de position y était dès lors inévitable, et chaque pays a décidé d’y tracer sa ligne-frontière comme il l’entendait et non après de quelconques négociations. Ensuite, comme je l’ai dit dans un précédent message, au moins 5 des fleuves principaux du Pakistan passent par voire naissent au Cachemire indien : Indus, Jhelum, Chenab, Ravi et la Béas. Le traité de l’Indus de 1960 a entériné la répartition des eaux entre Inde et Pakistan, mais les rumeurs d’abus de la part de l’Inde demeurent très fortes dans la population pakistanaise et des détails restent à régler. Il est certain que les changements climatiques, avec le Siachen qui a d’ores et déjà perdu 30% de sa couverture glacier depuis 1984, ne vont pas faciliter à l’avenir les rapprochements si tout n’est pas réglé avant. Mais comme ni le Pakistan ni l’Inde ne se sont pour le moment sérieusement mis autour d’une table pour aplanir les différents, c’est qu’ils souhaitent chacun être en position de force avant de le faire (ou que le status quo actuel leur permettant de continuer politiquement à revendiquer tout et n’importe quoi les arrange). Ce qui est certain, c’est qu’en cas de conflit dans ces vallées, l’Inde sera perdante. Non pas qu’elle n’ai pas militairement les moyens de contrer la menace pakistanaise, mais parce qu’en réalité l’affrontement se déplacera sur le terrain d’une guérilla menée par des extrémistes ayant largement eu le temps depuis le conflit russe en Afghanistan « jusqu’aux Talibans actuels (avec l'épisode de l’intervention internationale au milieu) de ce former à ces techniques tenant autant de la rébellion que du sabotage et des actes terroristes. Meme si pour moi il n’y a pas là matière à ce que le conflit dégénère en affrontement nucléaire, la question demeure de savoir si l’on passera d’une guerre du Cachemire à une guerre au Cachemire. - Sur les conflits et la géopolitique particulière du coin : http://blankonthemap.free.fr/2_histoire/22_conflit_du_cachemire/conflit_du_cachemire3.htm - En version bien plus dense et précise sur les différents affrontements er leurs origines : https://www.cairn.info/revue-herodote-2002-4-page-17.htm - Sur le traité de l’Indus et plus largement la question de l’eau : https://www.laliberte.ch/dossiers/histoire-vivante/articles/cachemire-menace-de-guerre-de-l-eau-379153 *La Chine a obtenu le plateau transhymalayen de l’Aksin Shin, qui est à la fois une voie militaire et de communication entre le Xinjiang et l'ouest du Tibet. Elle est également devenue une importante voie de transit vers le Xinjiang riche en pétrole, houille, charbon et gaz naturel (les Ouïgours en sont chassés moins pour des raisons confessionnelles que pour la dimension stratégique du territoire).
  14. Pas mal, pas mal. Les USA, avec leur guerre économique globale et les ajustements nécessaires des entreprises américaines en conséquence de cette nouvelle politique, sont en train d’aggraver fortement les tensions entre états alliés. Si les USA persistent à s’opposer de cette manière à la Chine, et en rajoutant maintenant une dimension militaire, ce n’est certainement avec un Japon et une Corée du Sud en grand froid et non-solidaires que le plan va se dérouler sans accrocs. Quand on craque une allumette dans une forêt puis qu’on balance des bidons d’essence dans tous les sens ensuite, il ne faut pas s’attendre à n’avoir à maîtriser qu’une mignonne flambée pour barbecue. Le pompier pyromane va très vite avoir plus que les pieds léchés par les flammes (histoire de continuer à filer la métaphore)
  15. Au moins sur ce plan-là, je ne m’étais pas trop trompé quand j’ai écrit ici que les USA dénonçaient le traité moins parce que la Russie semblait ne pas le respectait mais plus sûrement parce que les USA voulaient retrouver les coudées franches face à la Chine, cette dernière n’étant pas signataire de l’accord. Il y a juste que maintenant, ils ont officialisé la chose.
  16. L’Inde annonce aussi le redécoupage administratif en 3 « régions », avec le Ladakh, le Jammou et surtout la vallée de Srinagar, musulmane et point principal de passage des mouvements rebelles/terroristes venus du Pakistan. Evidemment, la dimension confessionnelle est réelle. Mais le Cachemire, c’est aussi (et surtout, pour moi) la question de l’eau. Avec toute la vallée de l’indus dépendante du cachemire et les 5 principales rivières du Pakistan ayant leur source au « cachemire indien », il est certain qu’il n’y a pas là les bases d’une discussion apaisée. Et ce d’autant plus que l’Inde a déjà joué par le passé avec l’eau comme mesure de rétorsion envers le Pakistan. A minima, la vallée de Srinagar devrait militairement être fortement renforcée prochainement.
  17. Dans la vidéo postée ci-dessus, ils parlent directement à 2min10 de la détection des feux et de l’étude de leur évolution - y compris en zone urbaine -. Après, la question du déclenchement de l’alerte n’est plus vraiment une question de en tant que plateforme matérielle mais pus de demande et de développement des interfaces nécessaires de part et d’autres.
  18. TarpTent

    Le F-35

    <Mode mauvais esprit ON> Ils devraient demander de l’aide à Microsoft : ils y gagneraient le solitaire et Minecraft, ainsi que l’appli Xbox game et l’aide de Cortana. Je suis sûr qu’en mission, ça leur serait utile. Genre : « Hey Cortana, comment on refroidit la soute ? », ou bien « Hey Cortana, est-ce que je peux recréer ma brique volante dans Minecraft ? », voire même « Hey Cortana, dessine-moi des soldats américains et des rebelles : en « CAS », je suis trop loin pour les voir et faire une quelconque différence. » Bref, que des trucs indispensables, y compris lors des longues attentes avant que le F-35 soit remis en état de vol... <Mode mauvais esprit OFF... très temporairement »
  19. À l’inverse, les notes sur Rotten Tomato, Imdb, senscritic, Metacritic et même la revue de presse d’Allociné* sont très très moyennes. J’aime beaucoup Diane Kruger, mais je pense que je vais passer mon tour sur celui-ci. Par contre, le film est directement inspiré du livre « The english teacher : a Novel » paru en 2013, qui a été écrit par un ancien agent du renseignement israélien - Yftach Reicher Atir - qui s’est attaché a retranscrire au travers de témoignages d’agentes du Mossad le métier d’espion sur le terrain. Dans les critiques du livre, ils est dit qu’il s’applique notamment à décrire les conséquences psychologiques du travail d'espion, mais pas seulement. A priori, le bouquin a été fortement censuré lors de sa parution en Israël, justement parce qu’il s’inspirait de vrais agents et de faits réels. Pour le moment, je n’ai pas trouvé de critique vraiment constructive dudit livre.
  20. TarpTent

    Boeing

    La dépêche AFP du jour sur le sujet : « Derrière la crise du MAX, un régulateur laxiste et un climat délétère chez Boeing » « (...) Les essais menés par le constructeur avaient pourtant révélé un problème similaire, provoqué par le système anti-décrochage MCAS, qui pouvait faire piquer du nez l'avion, de manière répétée, même dans des conditions normales. Cette découverte, racontent à l'AFP sous le couvert de l'anonymat deux anciens ingénieurs ayant travaillé sur le programme vedette de Boeing, était la preuve que le MCAS changeait notablement le comportement du MAX en vol. Il nécessitait par conséquent un examen minutieux du régulateur, une formation adéquate des pilotes et devait être inclus dans le manuel de vol, auquel les pilotes se réfèrent pour se sortir d'une situation difficile ou inhabituelle. Mais il n'en a rien été. Jusqu'à l'accident de Lion Air en octobre, le MCAS ne figurait pas nommément dans la documentation des pilotes. Boeing a décrit le MCAS comme un système ne pouvant s'activer que dans des conditions anormales dans les premiers documents transmis à l'autorité américaine de l'aviation civile (FAA) en vue de la certification de l'appareil. Plus tard Boeing a amendé les critères mais continué à minorer l'importance du logiciel jusqu'au moment de l'homologation, indique la compagnie Southwest, plus grosse cliente du MAX avec 34 exemplaires. La FAA --présente lors de l'incident en vol d'essai, selon une source gouvernementale-- a homologué le MAX sans l'avoir inspecté indépendamment et sans tester le MCAS. Grâce à une procédure baptisée ODA adoptée en 2005 sous la pression du lobby aéronautique, sur fond de dérégulation et de baisse du budget de l'agence, Boeing choisissait les ingénieurs devant inspecter ses avions, la FAA apposait son sceau. (...) La FAA et Boeing défendent la procédure d'homologation du MAX, chacun répétant qu'elle s'est faite dans les règles. "La certification du programme 737 MAX a impliqué 110.000 heures de travail de la part du personnel de la FAA, y compris effectuer ou soutenir 297 essais en vol", a répondu à l'AFP un porte-parole. (...) Le développement du MAX à compter de 2011 s'est fait dans un contexte difficile. (...) A ceci s'ajoutait un climat social délétère, marqué par une grève inédite de 58 jours des machinistes en 2008. "Le message était clair: il fallait maîtriser les coûts", raconte un des deux ingénieurs à l'AFP, décrivant une culture interne marquée par l'obsession du cours en Bourse, qui va finir par creuser le fossé entre ingénieurs et direction. "Tout était fait pour arrêter de relayer les éventuels problèmes à la hiérarchie", dit le second ingénieur. "Communiquer de mauvaises nouvelles était généralement vu comme mauvais pour ta carrière", renchérit Richard Aboulafia. Pour ce spécialiste de Boeing depuis plus de 30 ans, le PDG d'alors, Jim McNerney "n'avait qu'une priorité: les actionnaires", explique t-il à l'AFP. Sous sa férule, de 2005 à 2015, l'action Boeing est passée de 64,68 dollars à 138,72 dollars. Boeing a reversé 78 milliards de dollars à ses actionnaires lors des 15 dernières années, contre 11 milliards d'euros pour Airbus, a calculé Bank of America Merrill Lynch. "Nous n'avons pris aucun raccourci ni sorti le MAX avant qu’il ne soit prêt. La sécurité est toujours la priorité numéro un", répond Boeing. L'avionneur affirme également ne pas privilégier les actionnaires par rapport à ses produits ou ses employés. Au contraire, affirme Arthur Wheaton, enseignant à l'université Cornell à New York et spécialiste des relations de travail dans l'aéronautique. "La culture de Boeing n'est pas de valoriser ses employés mais d'essayer de donner davantage de pouvoir, d'autorité et d'autonomie à ses dirigeants pour que le travail soit fait au meilleur coût", fustige-t-il. Depuis l'éclatement de la crise, des petits changements se dessinent. Boeing s'est excusé, même si ce fut 25 jours après l'accident d'Ethiopian. "Je ne me souviens pas avoir entendu Boeing s'excuser pour un accident impliquant un de ses avions. Ils ont toujours blâmé les pilotes", note Scott Hamilton, expert chez Leeham. Jim Hall, l'ancien chef du bureau américain enquête accident (NTSB), se souvient aussi de la réticence du groupe à admettre un quelconque défaut de conception lors d'accidents de 737 aux Etats-Unis en 1991 et en 1994. "Nous reconnaissons que nous n'avons pas toujours communiqué au mieux avec les pilotes, les régulateurs et les clients. Nous allons nous améliorer", promet Boeing. Côté FAA on promet d'intégrer "tous les changements qui amélioreraient nos activités de certification". http://va.newsrepublic.net/s/prMvTU Comme qui dirait : « What could possibly go wrong ? »
  21. TarpTent

    Boeing

    Pour le 737 Max, ce n’est certainement pas une bonne affaire. Mais si cela profite ensuite aux futurs appareils du constructeur embarquant ce type d’équipement, tout ce travail de redesign ne sera probablement pas perdu (au moins du fait du gain d’experience et de l’amélioration des systèmes)
  22. Où l’on apprend que la majorité de BoJo tient vraiment à pas grand chose, possiblement : « Boris Johnson suspendu aux résultats d'une élection locale au Royaume-Uni » « Le nouveau Premier ministre britannique, à la tête du parti conservateur, pourrait perdre une élection partielle de la circonscription de Brecon et Radnorshire, au Pays de Galles, au profit d’un candidat pro-européen ce jeudi. Cette défaite ramènerait sa faible majorité parlementaire à seulement une voix, compliquant la mise en œuvre de sa stratégie pour le Brexit. » http://m.20minutes.fr/monde/2575439-20190801-royaume-uni-boris-johnson-suspendu-resultats-election-locale-pourrait-handicaper
  23. Moi qui pensait qu’il s’était pris une flèche dans le genou ^^
  24. Un son de cloche assez différent sur ce point particulier, ici, qui date de fin 2017, et précise les intentions chinoises et les rapprochements militaires avec les pays d’Asie Centrale : « Du Turkménistan au Tadjikistan, toutes les anciennes républiques asiatiques de l’URSS voient grandir l’influence chinoise. Mais la proximité de bastions jihadistes inquiète Pékin, qui s’implique aussi militairement pour sécuriser ses «Nouvelles Routes de la soie». » « Ces dix dernières années, la Chine s’est imposée comme le premier partenaire économique de la région, au point de devancer la Russie, pourtant longtemps la puissance tutélaire des anciennes républiques soviétiques. » «Les Chinois ont déversé des sommes colossales sur la région, aujourd’hui ils veulent des garanties pour la sécurité de leurs investissements», analyse le sinologue kazakh Ruslan Izimov. Au cœur de ces préoccupations : la proximité de l’Afghanistan, la recrudescence d’attentats jihadistes et la présence de Ouïghours, une minorité musulmane soumise à une sévère répression en Chine et que Pékin soupçonne d’être à l’origine de l’attentat de Bichkek. «Quand la Libye et le Yémen ont basculé dans la guerre, la Chine a perdu des milliards de dollars et a dû évacuer en urgence ses ressortissants, ça reste un traumatisme pour les diplomates chinois. » « L’année 2016 a ainsi vu Pékin s’emparer des problématiques sécuritaires locales avec un activisme inédit, dans le but d’éradiquer «les trois forces malfaisantes» : l’extrémisme, le terrorisme et le séparatisme. En août, la Chine a présidé la mise en place d’une organisation antiterroriste quadripartite regroupant le Tadjikistan, l’Afghanistan et le Pakistan. En septembre, un décret du gouvernement tadjik annonçait la construction prochaine par la Chine de onze avant-postes le long de sa frontière avec l’Afghanistan, point de passage capital du trafic d’opium où des escarmouches avec les talibans continuent de se produire régulièrement. En octobre, plusieurs centaines de soldats participaient pour la première fois à un exercice militaire conjoint avec le Tadjikistan, pays où la Russie entretient pourtant sa plus importante base militaire à l’étranger.» « «Malgré les discours d’amitié, l’idée que la Chine vienne les concurrencer sur le terrain de la sécurité irrite évidemment les Russes», affirme un diplomate européen. Les analystes considèrent généralement que la Chine et la Russie respectent en Asie centrale une «division du travail» tacite : les Chinois dans le rôle des banquiers et les Russes dans celui des gendarmes. Encore aujourd’hui, la Russie conserve la haute main sur la plupart des questions militaires et sécuritaires de la région via l’Organisation du traité de sécurité collective, alliance militaire regroupant le Tadjikistan, le Kirghizistan et le Kazakhstan - dont les armées calquées sur le modèle soviétique sont essentiellement formées et équipées par la Russie. Le Premier ministre du Kirghizistan a par ailleurs fait savoir le 2 octobre qu’une deuxième base militaire russe pourrait prochainement voir le jour dans le sud du pays. » « Les principaux obstacles aux ambitions chinoises pourraient pourtant venir des pays d’Asie centrale eux-mêmes. Malgré l’invasion de la Crimée, l’attachement à la Russie y demeure important parmi les élites, et les sentiments sinophobes sont largement partagés dans les populations locales. Au printemps 2016, une loi facilitant la location de terres agricoles aux investisseurs chinois a été le point de départ des plus importantes manifestations que le Kazakhstan ait connu depuis les émeutes sanglantes de 2011. » https://www.liberation.fr/planete/2017/10/18/les-steppes-de-l-asie-centrales-pour-pekin_1604107 Bref, les pays d’Asie Centrale vont changer d'allégeance, mais ce serait d’abord par intérêt économique et parce qu’ils ont sur la sécurité et le terrorisme, notamment en Afghanistan et au Xinjiang, des préoccupations communes, avec un très fort volontarisme des chinois sur ces sujets. Ce n’est pas la peur de la Russie qui leur a fait demander l’aide militaire chinoise.
  25. L’Iran va enlever des zéros à sa monnaie et la renommer. Il ne sera plus question de « rial » mais de « toman ». « L'Iran, touché par les sanctions, a approuvé mercredi un plan pour enlever des zéros au rial et changer le nom de la monnaie, une pratique déjà mise en oeuvre par la population pour faciliter les transactions. "Le cabinet a approuvé aujourd'hui (mercredi) un projet de loi prévoyant d'ôter quatre zéros à la monnaie et de faire du +toman+ notre monnaie nationale", a déclaré à la presse à Teheran le porte-parole du gouvernement, Ali Rabiei. » « (...) Actuellement, le rial s'échange autour de 120.000 pour un dollar alors que le taux officiel est de 42.000. Cela signifie que les gens dépourvus de carte bancaire doivent transporter d'épaisses liasses de billets pour faire le moindre achat quotidien. Par exemple, un jus de fruit coûte autour de 200.000 rials. Pour simplifier les transactions, les Iraniens ont depuis longtemps dénommé leur monnaie le toman en enlevant un zéro*, un système source de confusion pour les visiteurs étrangers. Le gouvernement a pris cette réalité en compte dans ce nouveau texte, qui doit être transmis au Parlement pour une approbation définitive. » https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/iran-touche-par-les-sanctions-le-pays-enleve-des-zeros-au-rial-et-renomme-sa-monnaie-b864804c1ba7976484fa7658bc880ba1 * l’article n’est pas tout à fait exact sur ce point, puisque le Toman était la monnaie de l'Iran jusqu'en 1932. En 1932, le rial a remplacé le toman au taux de 1 toman = 10 rials. Mais l’usage du Toman est resté depuis lors, puisqu’il est fait mention de cette équivalence au quotidien dans les années 50. Par ailleurs, le projet de loi rétablissant le toman en tant que la monnaie nationale a en réalité été soumis en décembre 2016 au parlement.
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