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Messages posté(e)s par TarpTent

  1. Quand il s’agit de jouer au jeu des 7 erreurs, The RingWatchers sont toujours très forts.
    (Ne pas hésiter à zoomer sur la photo, pour mieux suivre les observations faites)

    2 sections, moins hautes qu’à l’accoutumée (composées de 3 anneaux au lieu de 5), ont été aperçues à Boca Chica, et l’une d’elle apporte quelques enseignements intéressants :

    "C'est une découverte très intéressante.

    Une section "de défrichage", probablement pour la prochaine version du Starship, et il comporte de nombreux changements notables.

    - Notez qu'il s'agit d'une section d'anneau plus courte ne signifie pas nécessairement que la version de production le sera, car il s'agit d'un prototype de fabrication, même si cela pourrait être le cas. (La section actuelle de la baie de charge utile mesure 5 anneaux de haut)

    - Le pré-découpage de la porte est maintenant à la jonction de 2 anneaux, alors qu’il était avant au coeur même d’un des anneaux . Cela signifie que la porte a été déplacée, probablement plus bas, sur la soute.

    - La trappe d'accès se trouve directement sous la découpe de la porte, plutôt que 2 anneaux en dessous, sur la section du dôme avant.

    - Le pré-découpage de la porte est arrondi au lieu d'être angulaire, ce qui correspond mieux au renfort plus moderne des Starships.

    - Les pointes de fixation des tuiles sont ici de taille standard, plutôt que minuscules. Les plus petites seront situées dans des zones spécifiques, comme des précédents Starships l'ont déjà démontré.

    - Il y a une découpe arrondie à droite de la porte, qui correspond à un des points de levage des baguettes de la Tour, et que l’on voyait précédemment plus près du nez du Starship. Cela pourrait-il indiquer qu’il sera positionné plus bas sur le Starship ?

    Ce ne sont que quelques observations rapides. Amusant à voir, bien sûr."

     


     

    Quant au pas de tir orbital qui avait été assemblé en Floride, c’est la fin.
    Avec les enseignements tirés des 3 tirs du Starship, il y a pas mal d’évolutions à prendre en compte, et ce complet re-design ne s’embarrassera pas de l’existant.

     

     

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  2. Parmi les références en matière de suivi des objets en orbite et entrant dans l’atmosphère, il y a l’astronome Jonathan McDowell.
    Après analyse des relevés, sa conclusion est la suivante :

    "Je suis maintenant convaincu, surtout après l'analyse de Marco Langbroek, que l'objet vu au-dessus de l'Espagne à 2300 UTC le 29 mars était une boule de feu naturelle (météore) plus lente que la normale plutôt qu'une rentrée de débris spatiaux."

    Dans un commentaire, il a également rajouté : "12 kms/s, définitivement héliocentrique"


    A l’inverse, d’autres, dont la "Team Luftwaffe" (compte X officiel), y voient la ré-entrée d’un satellite Starlink.

    "D'après notre centre d'observation de l'espace, il s'agit de la rentrée d'un satellite StarLink"

     

  3. Un très long reportage sur les tests de la nouvelle combinaison spatiale développée par la Nasa notamment pour mener les explorations sur la Lune :


    C’est de cette vidéo que sont extraites les 3 captures d’écran du mockup du HLS Artemis de SpaceX.


    Les sous-titres peuvent être traduits automatiquement en français.

  4. Lors d’un long reportage de présentation des essais des nouvelles combinaisons de la Nasa, notamment en bassin d’entraînement, quelques images sont apparues des maquettes du HLS, qui permettent de se rendre un petit peu mieux compte des dimensions relativement démesurées du Starship lunaire, comparativement aux précédents atterrisseurs.
     

    La plateforme en demi-cercle représente une bonne partie du HLS, tandis que l’endroit où se trouvent les astronautes représente le sas :

     

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  5. Les analyses préliminaires des échantillons recueillis de l’astéroïde Bennu ont été rendues publiques, et les conclusions sont intrigantes.

     

    Ainsi, ce qui a été présenté :

    Certains scientifiques de l’équipe OSIRIS-REx :
    Dante Lauretta, chercheur principal d'OSIRIS-REx
    Louisa Preston, astrobiologiste à l'University College London
    Sara Russell, scientifique planétaire au Musée d'histoire naturelle de Londres
    Harold Connolly, géologue à l'Université Rowan
    Ashley King, météoritiste au Musée d'histoire naturelle de Londres
    Kelly Miller, cosmochimiste à l'Institut de recherche du Sud-Ouest de San Antonio
    Ann Nguyen, scientifique planétaire à la NASA

     

    "« Nous avons examiné 1 % de l'échantillon »"

     

    « Bennu porte littéralement les éléments constitutifs de la vie dans ses minéraux », déclare Louisa Preston "
     

    "Jusqu'à présent, ils ont identifié au moins deux grandes catégories de grains présolaires. Beaucoup ont les signatures chimiques des étoiles de masse intermédiaire à faible qui étaient aux derniers stades de leur vie ; ces étoiles produisent de puissants vents stellaires à mesure qu'elles vieillissent, expulsant une grande partie de leur atmosphère dans l'espace lointain pour créer des nuages de gaz et de poussière qui peuvent être recyclés en une étoile nouveau-né. D'autres grains font allusion à une origine plus violente. « Nous avons des grains présolaires qui semblent avoir des compositions... plus cohérentes avec ce que nous trouvons dans les supernovae », dit Haenecour. Dans l'ensemble, cela soutient le soupçon de longue date selon lequel notre système solaire a été ensemencé et enrichi par les morts explosives de différentes sources thermonucléaires."


    " Il n'y a pas encore d'accord sur la distance à laquelle le protomonde de Bennu s'est formé. Une hypothèse soutient que ce n'était pas dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, mais quelque part plus loin. La clé pour tester cette notion sera l'absence ou la présence de diverses glaces et de leurs résidus dans l'échantillon ; la glace d'eau peut exister près du soleil, y compris dans la ceinture d'astéroïdes, tandis que le monoxyde de carbone gelé doit être plus éloigné - quelque part dans le royaume de Neptune - pour résister à la vaporisation.  "

     

    " La gamme de produits chimiques tempéramentaux déjà trouvés dans l'échantillon est « cohérente avec l'origine d'un système solaire externe », explique Kelly Miller, cosmochimiste à l'Institut de recherche du Sud-Ouest de San Antonio, au Texas. Curieusement, la détection d'un soupçon d'ammoniac, une substance extrêmement volatile, a également été annoncée lors de la conférence. Cela pourrait être associé à la matière organique de l'astéroïde. Mais s'il provenait de la glace ammoniacale, alors "cela pousserait [le corps parent de Bennu] encore plus loin dans le système solaire extérieur", dit Connolly - peut-être dans ou au-delà du royaume des planètes géantes de glace Uranus et Neptune."


    "
    L'échantillon semble être rempli d'argiles et d'autres assemblages minéraux qui sont des signes clairs de transformations dynamiques, comme être saturés dans de l'eau liquide ou même avoir une partie de cette eau s'évapore pour laisser des sels. « Bennu est dominé par des matériaux qui sont altérés par l'eau », déclare Sara Russell "

    "
    En février, l'équipe de la mission a annoncé la présence surprenante de phosphates dans l'échantillon. Sous la carapace glacée de la lune de Saturne Encelade, un orbe géologiquement tumultueux, se trouve un océan chaud d'eau liquide qui contient une gamme d'ingrédients essentiels à la vie, y compris les composés phosphoreux. Après avoir trouvé des phosphates dans l'échantillon de Bennu, le chercheur principal d'OSIRIS-REx Dante Lauretta a spéculé que l'astéroïde "peut être un fragment d'un monde océanique ancien". "

    L'un des types de roche que le vaisseau spatial a observé sur Bennu, qui ressemble à un "chou-fleur", ressemble beaucoup à un mélange", explique Connolly - un gâchis brisé et écrasé d'une roche remplie de sédiments "qui est généralement formée dans des zones de subduction" semblables à celles que l'on trouve aux marges continentales de la Terre et dans les bassins d'eau profonde. L'idée que le monde précurseur de Bennu ait un déplacement et un effondrement des plaques tectoniques semblables à la Terre est tentante, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ces rochers sont chaotiques et difficiles à interpréter. « Cela ne signifie pas que le corps parent était tectoniquement actif », dit Connolly.

    " Actuellement, la plupart n'imaginent pas tant un monde géologiquement hyperactif qu'un rocher gorgé d'eau avec une jeunesse dynamique. « J'aime le considérer comme une grosse boule de boue », dit King. "

    "l'équipe a déjà identifié une longue liste de molécules organiques, y compris une suite d'acides aminés, présents dans l'échantillon. « Ils ont même trouvé de l'uracile et de la thymine - l'uracile étant l'une des quatre bases nucléotidiques utilisées dans l'ARN et ... substituée par la thymine dans l'ADN », dit Preston."

    "Certaines de ces substances vitales pour la vie ont également des débuts primitifs. « Bennu contient de la matière organique qui s'est formée dans le milieu interstellaire », a déclaré Ann Nguyen. "

     

    En synthèse  Les premières données d'OSIRIS-REx suggèrent que l'astéroïde Bennu pourrait être un morceau d'une planète humide, peut-être tectoniquement active, pleine de matières organiques et baignée de la lumière d'une ou plusieurs étoiles qui ont été détruites avant l'existence de notre système solaire.
    Mais évidemment, sur les réseaux sociaux, ça va surtout se battre pour savoir si ce genre d’astéroïde a ensemencé la Terre ou non…

     

     

    Source : https://www.scientificamerican.com/article/nasas-osiris-rex-asteroid-sample-is-already-rewriting-solar-system-history/

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  6. Event Horizon Telescope dans ses oeuvres : après 2 trous noirs mis en image, voilà qu’il “photographie“ d’importants champs magnétiques spiralant aux limites du trou noir Sagittarius A*  au centre de notre galaxie, similaires à ceux qu’ils avaient observé en lumière polarisée autour du 1er trou noir photographié, celui de la galaxie M87.

     


    Mariafelicia De Laurentis, scientifique adjointe du projet EHT et professeure à l'Université de Naples Federico II, Italie, a déclaré : "Le fait que la structure du champ magnétique de M87* soit si similaire à celle de Sgr A* est important parce qu'il suggère que les processus physiques qui régissent la façon dont un trou noir alimente et lance un jet pourraient être universels parmi les trous noirs supermassifs, malgré les différences de masse, de taille et d'environnement environnant. Ce résultat nous permet d'affiner nos modèles théoriques et nos simulations, améliorant ainsi notre compréhension de la façon dont la matière est influencée près de l'horizon d'événement d'un trou noir. »

     “

    L’article complet :

    https://eventhorizontelescope.org/blog/astronomers-unveil-strong-magnetic-fields-spiraling-edge-milky-way’s-central-black-hole

     

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  7. Il devrait y avoir un autre tir statique aujourd’hui pour S29.
    Certains rêvent d’un test avec ré-allumage dans la foulée.

    Au-delà de ça, un tir statique d’un Starship, ça devient trop banal et plus assez impressionnant pour encore intéresser qui que ce soit (moi le 1er).
    On va bientôt les ranger dans la case routinière “tir statique Falcon 9“ pré-vol.

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  8. Et 1 premier tir statique du S29, 1.
    Pleine puissance des 6 Raptor, pendant toute la durée attendue, en prévision du quatrième test de vol intégré du Starship.

     

     

    Pour revenir sur le S28 et sa claire détermination à ne pas se stabiliser, il semblerait qu’un des thrusters de nez du Starship n’ait pas fonctionné. Si cela est confirmé par SpaceX, cela n’aura forcément pas aidé même si ce n’est qu‘un facteur parmi d’autres au final.
    Ce ne serait de toutes façons manifestement pas un souci insurmontable, ni même une réelle inquiétude en soi a priori.

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  9. Il y a 2 heures, clem200 a dit :

    Méthode "Fast Followers", on regarde de loin et on appliquera ce qui marche, en moins cher et mieux 


    Dans l’absolu, pourquoi pas.

    Dans la réalité, si le travail doit porter sur des alliages, des parties chaudes ou un peu n’importe quoi nécessitant une avancée technologique, le seul point sur lequel on gagnera un peu de temps est sur le fait de ne pas en perdre en se dirigeant dans une impasse technologique (et de ne pas disperser son budget).
     

    Pour l’exemple, je confirme qu’aujourd’hui “on“ sait graver des puces à 3 nm. Le savoir n’en fait pas une compétence acquise par tous.

    Le temps de recherche et de mise au point reste donc majoritairement incompressible.

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  10. Il y a 6 heures, MatOpex38 a dit :

    mouai, RR veut coller sur ses moteurs des bobines pour récupérer du courant,  ce n'est pas nouveau d'autres ont essayés, mais vu que l'adaptive cycle rajoute deja du poids (plus de valve et accuateurs)  et remettre une couche

    ne fera que rendre plus obese la partie moteur, or c'est pas un navire,  intégrer tout ça dans un avion aura un impacte substantiel sur son enveloppe de vol

     

    Le problème n’est pas tellement que Rolls Royce envisage cette solution : le vrai problème, c’est qu’ils vont tous devoir trouver une solution.
    Tempest, SCAF et tous les autres en réalité : on voit clairement avec le F-35 que le besoin en électricité va augmenter considérablement et qu’à la fin, il y aura effectivement des choix à faire.
     

    Fondamentalement, on quitte le monde du F-16 pour celui des mini-awacs, et là, les motoristes entre autres vont sacrément devoir presser du jus de cerveau pour trouver des solutions, y compris en matière de refroidissement.
     

    Les motoristes américains ”grâce” au F-35 sont en train de prendre de l’avance sur ce sujet - non pas qu’ils aient de bonnes solutions pour le pigeon obèse, loin de là - et leurs futurs appareils bénéficieront de ces acquis.

    Mais c’est un vrai défi d’ingénierie, c’est certain.

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  11. Passons un peu de temps sur la porte.
    J’’avais vu cette synthèse de TheRingWatchers, mais je n’avais pas repris les informations ici.
    Je le fais maintenant puisque vous avez des questions sur le sujet https://ringwatchers.com/article/pez-door-flight-3

    Séquence :
    "

    T+00:11:58 - "La porte Pez s'ouvre" est annoncé.
    T+00:16:09 - La porte s'ouvre visiblement en direct.
    T+00:17:00 environ - La porte s'arrête peut-être de bouger, elle n'est pas complètement ouverte.
    T+00:26:50 - Nous voyons à nouveau la porte, toujours dans la même position, mais une longue période s'est écoulée.
    T+00:28:10 - La porte n'a manifestement pas bougé.
    T+00:28:30 - "Test Pez réalisé, la porte se referme" est annoncé, et commence visiblement à se fermer.
    T+00:28:54 - La porte se referme à nouveau.
    T+00:30:18 - Un événement inconnu se produit, faisant trembler la porte de manière agressive, et les images en direct de l'intérieur sont coupées pour la dernière fois.


    Lorsque la porte a commencé à s'ouvrir, il était très intéressant de voir les vapeurs à l'intérieur de la soute commencer immédiatement à s'échapper dans le vide de l'espace, tandis que la lumière extérieure brillante révélait que la porte se déplaçait lentement.

    En faisant défiler le webcast, on peut observer les pistons qui tirent la porte vers le haut très lentement, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent brusquement. On ne sait pas si la porte se déplace au-delà de ce point avant que la séquence de fermeture ne commence, car il s'écoule près de 10 minutes sans que l'on voie la porte après ce point.
    "

    => la porte semble ne s'être ouverte qu'à moitié.
     

    À T+00:30:18 :
    "Nous ne savons pas vraiment ce qui s'est passé, mais il semble qu'un actionneur se soit déplacé d'un côté avant l'autre, de sorte qu'il y a pu y avoir un problème, que la porte a pu se bloquer ou se détacher."

    Bref, on se sait même pas si elle était réellement fermée lors de la tentative de rentrée atmosphérique.

    Ce que l’on a pu constater : les renforts abondants de la porte et autour ont permis à Starship de passer MaxQ sans encombre.
    La cinématique des vérins a posé problème, qu’il s’agisse du système lui-même, de la gestion de la pression interne du vaisseau en sub-orbital, ou bien de la solution mise en oeuvre pour éviter un défaut structurel à MaxQ qui s’est finalement révélée problématique une fois en micro-gravité.
    Dans tous les cas, le système sera a minima ajusté maintenant que SpaceX a des datas pour cela, et peut-être (sans doute) que le prochain Starship devra recevoir quelques modifications avant le quatrième vol.
    SpaceX est suffisamment peu satisfait de son système pour le moment qu’il en a purement exclu une tentative de distribution de satellites pour celui-ci.


     

    En attendant, vous reprendrez bien un peu de télémétrie du Booster ?

     

    Sinon, visiblement, SpaceX en a eu assez de sa protection temporaire du QDArm. Allez hop, déshabillage complet !


    Et à part ça, le système de déluge d’eau, on (n’) en parle (plus) ?
    Encore une fois, SpaceX vient de répondre de façon innovante à un problème, et ça fonctionne tellement bien qu’au second essai en conditions réelles de celui-ci, ce n’est déjà même plus un sujet…

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  12. Quelques informations significatives parues ce jour :

     

    Lorq d’une conférence, la Présidente de SpaceX a déclaré que SpaceX serait prêt pour réaliser le quatrième vol de test d’ici 6 semaines.
    Par ailleurs, aucun satellite ne serait déployé lors de celui-ci.
    SpaceX continue de revoir les datas du troisième vol.

     

    Les objectifs pour 2024 concernant Starship sont :
    - d’atteindre l’orbite
    - déployer des satellites
    - récupérer les 2 étages


     

    Une des conclusions premières à en tirer est que le fonctionnement de la porte pez n’a effectivement pas été nominal, et peut-être que le roulis constaté nécessitera plus de travail pour être proprement contré.
     

     

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  13. Sous toute réserve.
    Plusieurs simulations des mouvements du Starship lors de sa rentrée atmosphérique circulent actuellement, sur la base des images vues en temps réel.


    J’en poste une ci-dessous pour sa valeur illustrative. Notons quand même qu’aucune n’est officielle ni n’émane de SpaceX actuellement.


     

    Je rajoute une courbe comparative des 3 Boosters, étant entendu que pour le 1er vol, B7 était mal en point avant même son lancement… et ça ne s’est pas arrangé, évidemment :

     

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  14. il y a 36 minutes, anthoemt a dit :

    2) la maitrise d orientation du starship pour la phase de désorbitation.


    Même en amont, lors de la mise en orbite elle-même, pour ce que l’on a constaté lors de ce vol.
     

    J’ai déjà dit ici qu’à mon avis, il y avait eu un souci à l’arrêt des Raptor du Starship, avec fuite de carburant, ce qui a créé ce roulis intempestif (mais encore une fois, je peux me tromper).
    Après avoir revu les vidéos, ce roulis s’est considérablement accentué par la suite. On peut donc poser l’hypothèse que le test de transfert de carburant (qui devait transférer 10 tonnes de carburant, quand même) et/ou les tests d’ouverture et de fermeture de la porte pez ont accru significativement le roulis.

    Une fois ce mouvement trop important, les Raptor ne pouvaient être rallumés avec la précision nécessaire et l’orientation en phase de désorbitation en a souffert fortement.

     

    Cela m’amène à 2 points de réflexion, en attente de confirmation ou d’infirmation de la réalité des phénomènes :

    - le roulis provoqué par le transfert de carburant et l’ouverture de la porte pez seront vite compensés, s’il y a eu un impact effectif : ce n’est jamais que de l’anticipation de la part du calculateur pour compenser ces effets avec les thrusters, et maintenant que le mouvement a été observé et mesuré, la prochaine itération de l’algorithme sera capable de le prendre en compte sans trop de soucis

    - l’orientation lors de la désorbitation pourrait être plus compliquée à maintenir : on est là sur un engin significativement plus grand que la Navette Spatiale, avec également un poids à l’arrière plus conséquent du fait des Raptor. Si les Raptor en poussant peuvent aider à maintenir le Starship dans la bonne position, avec une aide accrue et très conséquente des thrusters en début de désorbitation, peut-être que la stabilisation de l’engin sera facilitée.
    Mais ça ne sera pas nécessairement simple, et peut-être que l’on verra des ailerons redessinés pour améliorer leur efficacité en haute atmosphère et éviter un passage sur la tranche ou cul par dessus tête.

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