TarpTent

Pendant que l’équipe Starship fait grise mine, l’équipe Booster est ravie : B14 est revenu intact, et le Raptor effectuant son second vol a parfaitement fonctionné. Une belle promesse pour une remise à vol prochaine d’un 1er étage. Une autre vue du décollage et du retour du Booster. On voit bien la marge laissée lors du rattrapage, avec des Raptor exerçant toujours une poussée même après la saisie.

L’espace demeure une merveilleuse école d’humilité.

Léger report de l’heure de décollage : ça sera(it) finalement à 23h37 ce soir, heure de Paris.

J’aurais dû mettre du conditionnel, tout comme pour le retour ci-dessous : NOTE : l’exactitude de l’analyse ci-dessous est discutable, la solution GOES Geocolor sur laquelle l’intervenant s’appuie pouvant présenter des données se prêtant à toute interprétation, sans aucune garantie que celui qui s’appuie sur celle-ci n’aura pas simplement vu ce qu’il voulait voir. "Lieu d'impact GS1 SN001 à environ 27°37'27"N 74°28'06"W C'était étrangement difficile à suivre. Ce petit panache, clairement orienté sous le vent, apparaît à 07:11 UTC. Environ une minute après l'entrée en combustion. Disparu sur l'image suivante. Le fait qu'il y ait une sorte de panache de fumée me fait penser qu'il a impacté l'océan alors qu'il était presque intact, mais toujours à grande vitesse. Ce lieu d'impact se trouve à environ 53 kilomètres au sud-ouest du LPV, ce qui indique peut-être de graves problèmes de guidage juste avant ou pendant la phase d'entrée." "Juste la couverture habituelle de GOES EAST, traitée en vraies couleurs. Bizarrement, je n'ai pas pu voir beaucoup plus de détails dans aucune autre bande" "Il faut également souligner que la combustion a commencé très bas. Elle était censée être à 67 km, elle a commencé à environ 40 km (le début de la combustion étant le moment où elle a commencé à décélérer réellement - la télémétrie est légèrement retardée)" "C'était une décélération soudaine, la traînée serait beaucoup plus progressive (I je recommande de la revoir) ainsi que le fait que nous avons eu des appels d'allumage (mais... bizarrement pas d'arrêt) Je pense que quelque chose s'est mal passé avant la combustion."

Un direct francophone toujours de grande qualité :

Le Booster s’est désintégré dans la haute atmosphère, mais le plus intéressant est qu’il continuait d’émettre des datas jusqu’à ce moment. les ingénieurs pourront ainsi les analyser en masse et en tirer des enseignements. il est tellement difficile de mener des simulations dans ces couches de l’atmosphère et jusqu’à 20 kms que n’importe quoi peut s’être passé. En attendant, tout le reste s’est parfaitement déroulé et c’est très impressionnant, en plus de nous avoir fourni quelques images magnifiques lors de la poussée initiale.

Lancement confirmé par SpaceX pour ce soir ! “ Il reste 4 heures avant le septième vol d'essai du Starship. Tous les systèmes et la météo semblent bons La diffusion en direct sur le Web commencera environ 35 minutes avant le décollage → spacex.com/launches/missi…“ https://x.com/spacex/status/1879952051985432959?s=46

C’est très propre, et pour le moment un sans faute. On sent que l’appareil est lourd, quand on voit la vitesse à laquelle il s’est arraché du pas de tir. Peu importe la récupération ou non du 1er étage, le vol sera un gros succès si la séparation de leur charge se passe bien. Mais c’est quasiment la partie la plus facile maintenant. Beau travail, rien à dire.

Pas de changement pour le moment, mais une météo annoncée favorable à … 40% (c’est surtout pour la récupération en mer du booster que l’incertitude règne). "Nouvelle mise à jour météo de Glenn-1 : @SLDelta45 L'escadron météo prévoit une probabilité de violation de 60 % (40 % de chance de réaliser le lancement) pour le lancement. Les prévisions pour la zone de récupération indiquent actuellement des vents de 16 nœuds, des rafales de 24 nœuds et une hauteur de vague de 3 mètres. C'est entre 4 m (annulation officielle) et 2 m (ça se tente), donc je ne sais pas si c'est au-dessus ou en dessous de leur limite, mais c'est probablement proche. @SLDelta45 qualifie la météo de récupération de « modérée ». Un retard de 24 heures entraîne une amélioration importante pour le lancement, diminuant à 10 % la probabilité de violation (90 % de réussite). Les prévisions de récupération indiquent des vents de 22 à 23 nœuds, des rafales de 29 à 32 nœuds, des vagues de 2,4 à 2,6 m @SLDelta45 et qualifient à nouveau la météo de récupération de « modérée ». " Le report n’est donc pas seulement probable, mais serait même souhaitable. Dans tous les cas, je risque de ne pas pouvoir suivre tout ça en direct.

Il y avait assez peu de chance que le vol ait lieu aujourd’hui, le report de 24h est annoncé : nouveau créneau 16 janvier à 23h, heure de Paris. https://x.com/spacex/status/1879549071276531906?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Voilà, c’est fini.* This is the end.* *retrouverez vous les chansons à partir de ces paroles ? (lOuis, Jean fonce des Portes ouvertes)

Un des lancements importants de 2025 pour SpaceX semble se dérouler proprement : ÉDIT : Déploiement de Blue Ghost confirmé. ÉDIT 2 : déploiement de Hakuto-R Resilience confirmé

Pour le moment, SpaceX maintient sa date de lancement au 15 janvier, 23h heure de Paris, tout en restant particulièrement vigilant sur la météo. événements notables lors du déroulé de ce vol (il s’agit de valeurs prévisionnelles): - décollage : 23h +2 secondes - séparation Booster Starship : +2min40 - rattrapage du Booster par la Tour : +6min55 - déploiement des maquettes de Starlink : +17min33 - rentrée atmosphérique du Starship : +47min25 - manœuvre d’amerrissage : +1h06min12

La cause de ces dysfonctionnements a été trouvée, il s’agissait de .. l’antenne sur le toit du centre de réception, qui par grand vent avait décidé que ses câbles iraient se connecter ailleurs. L’appareil a donc reçu le go pour son 1er vol supersonique, qui devrait se dérouler la semaine du 27 janvier.

Cette fois, la nouvelle date est officielle, ça sera le 16 janvier à 07:00, heure de Paris. @Tetsuo

Bon, si ça ne vous semble pas clair, c’est normal : la New Glenn est déjà de retour sur son pas de tir, et un remplissage de ces réservoirs devrait avoir lieu dès ce soir. Résultat, certains anticipent un nouveau lancement dès demain matin 7 heures, heure de Paris, d’autant plus que Blue Origin n’a annulé aucune de ses dates de repli initialement définies. Évidemment, absolument aucune communication de la part de Blue Origin, et comme il n’y a aucune annonce d’un direct, c’est un peu du pile ou face. Bref, on a du mal à suivre.

Je ne pense pas qu’il y ai eu d’erreur de ce genre. Le Starship avait rencontré le même souci en préparation du 1er vol : ça tient autant de la vitesse du remplissage des réservoirs que de la météo alentour, et d’autres facteurs.

Il y a actuellement une grosse incertitude autour de cette date : les annonces de fermetures de routes autour de Boca Chica le 15 janvier ont été annulées ce matin, puis réactivées dans l’après-midi. Les 16 et 17 janvier sont également (ré)annoncées comme journées de repli. L’état de la météo ce jour-là semble l’explication la plus plausible actuellement. Pour autant, il semble y avoir pas mal d’hésitation au sein de SpaceX quant à la pertinence de maintenir cette date. Le fait est que toute la semaine est très moyenne, météorologiquement parlant, et qu’en cas de report, il vaudrait certainement mieux envisager un lancement plutôt le week-end prochain, voire le début de la prochaine semaine.

Alors techniquement, la Blue Glenn pesant 130 tonnes* à vide une fois les 2 étages assemblés ( *estimation), le lancement d’une telle fusée est précisément cela, un sport de masse. Plus sérieusement, les causes du report semblent être à chercher du côté des conduits d’aération, mais également d’un groupe auxiliaire de puissance. Si la déclaration n’est pas officielle, la source, Eric Berger, est toujours extrêmement bien informée : "Selon certaines sources, le problème principal était probablement la glace qui obstruait l'un des conduits d'aération qui transportent le gaz sous pression hors du véhicule. Plusieurs tentatives ont été faites pour faire fondre la glace, mais ces efforts n'ont pas été couronnés de succès, ce qui a rendu nécessaire l'opération de nettoyage." "En outre, il semble qu'il y ait eu un problème avec au moins l'un des groupes auxiliaires de puissance qui fournissent de l'énergie à la fusée après l'arrêt des moteurs. L'un des principaux objectifs de ces APU est d'alimenter le déploiement des jambes d'atterrissage nécessaires pour effectuer un atterrissage en douceur sur le vaisseau-drone de la société, Jacklyn. On ne savait pas encore lundi si Blue Origin aurait poursuivi le lancement s'il avait dû faire atterrir le premier étage dans l'océan au lieu de tenter un atterrissage sur une barge." https://arstechnica.com/space/2025/01/an-icy-vent-line-may-have-caused-blue-origin-to-scrub-debut-launch-of-new-glenn/

Tentative avortée. "Nous avons annulé le lancement prévu aujourd'hui pour résoudre un problème de sous-système du véhicule qui nous ferait dépasser notre fenêtre de lancement. Nous étudions les possibilités de notre prochaine tentative de lancement."

Nouvelle heure estimée : 9:15, heure de Paris Si les paramètres ne sont pas nominaux, le report sera d’au moins 48 heures, la fenêtre météo n’étant pas favorable dans les 2 prochains jours. Cela renverrait le vol de test au moins au 16 janvier.

Et report à T-34 min à l’instant. Décollage maintenant prévu à 8:48 heure de Paris.

Pour le moment, le vol est toujours prévu. L’horloge a été stoppée et réinitialisée plusieurs fois. Blue Origin vient de remettre son compteur à T-29 min après une nouvelle revue complète à T-10 min. Pas d’explication donnée, les indicateurs sont toujours au vert. Il semble qu’il s’agisse d’une mesure de pression qui n’est pas encore optimale. Le lien vers le direct :

Petite information intéressante en rentrant un peu dans le détail du déroulement de la mission : la durée de la poussée pour atterrir sur la barge sera de 38 secondes (contre 15 secondes pour une Falcon 9) : Blue Origin a donc prévu pour ce 1er test de se positionner lentement au-dessus de la barge, dans une approche très similaire à celle utilisée par le 1er étage de New Shepard, afin de se stabiliser en quasi-stationnaire avant de lentement descendre se poser. Si l’approche est prudente, elle requiert néanmoins pas mal de carburant à disposition. Il sera intéressant de suivre lors des prochains vols si cette approche conservatrice est maintenue ou bien si la trajectoire d’atterrissage devient plus tendue afin de gagner un peu en capacité de mise en orbite (à supposer que cela soit vraiment nécessaire).