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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. 2 informations en passant : l’emplacement futur de la seconde Tour de Lancement à Boca Chica a été confirmée, et celle-ci sera bien construite à l’actuelle place des pas de tir sub-orbitaux. Le Pad sub-orbital A a déjà été démantelé, le B y passera sans doute après l’IFT-3. Ce n’est pas une surprise, mais au moins la demande officielle a étè transmise en ce sens, cette fois : L’autre information, qui s’affichera en gros titre pour les prochaines vidéos de n’importe quel youtuber, c’est l’ambition très forte de SpaceX quant aux nombres de tirs de Starships en 2024. De manière très factuelle, SpaceX viendrait ainsi de soumettre une demande de dérogation auprès de la FAA afin de pouvoir effectuer au moins 9 tirs sur 2024 (soit 1 par mois, en gros) : « Lors d'un point presse cette semaine, l'administrateur du transport spatial commercial de la Federal Aviation Administration, Kelvin Coleman, a déclaré que l'agence travaillait avec la société pour essayer de faciliter le processus de lancement et de licences de Starship. "Ils envisagent un calendrier de lancement assez agressif cette année", a-t-il déclaré. "Ils envisagent, je crois, au moins neuf lancements cette année. C'est beaucoup de lancements. Si vous faites des modifications et que vous les faites une par une, c'est beaucoup de travail. Nous parlons avec SpaceX en permanence , nous nous sommes donc réunis et nous avons essayé de voir comment nous pourrions faire cela. Nous sommes investis dans l'entreprise, et nous travaillerons donc avec eux pour qu’ils puissent à nouveau réaliser un lancement dès qu’ils seront prêts." » https://arstechnica.com/space/2024/02/spacex-seeks-to-launch-starship-at-least-nine-times-this-year/ Pour le moment, le troisième vol du Starship semble devoir se réaliser autour de la mi-mars.
  2. La thèse d’une bande passante bien trop faible avec un posé dans une zone non prévue et mal couverte continue de tenir la corde. On apprend maintenant que suite au souci de guidage qu’a rencontré IM-1 lors de la descente dont @wielingen1991se faisait le relais, la décision avait été prise d’éteindre l’Eagle cam qui avait pour mission de prendre les photos et les videos, afin d’assurer la pleine alimentation des systèmes de guidages. La camera n’a donc pas été déployée du tout, mais la Nasa précise qu’il est toujours dans ses plans ainsi que dans ceux d’IM de le réaliser prochainement dans le cadre des missions allouées à l'atterrisseur. En attendant, l’Eagle cam n’était simplement pas en activité et aucune photo ni vidéo n’a été prise jusqu’à maintenant. Aucune chance donc de voir le déroulé de l’approche lunaire ni le posé lui-même.
  3. De ce qui ressort des rumeurs qui circulent, mais c’est à prendre avec des pincettes, Intuitive Machine ne serait pas certain de l’endroit où IM-1 s’est posé (certains pensent que l’orbite d’insertion autour de la Lune n’était pas la bonne). De fait, ils n’arriveraient pas à le localiser précisément et donc à pointer proprement les antennes vers lui. Comme c’est au pôle sud, la zone est bien moins couverte qu’à l’équateur, et le signal reste assez faible (donc insuffisant pour transmettre des datas de type vidéos ou images). "Je pense qu'ils ont atterri dans un endroit, une attitude non optimale ou ont inséré un autre problème ici. Les signaux revendiqués par @amsatdl sont faibles et peut-être juste dans la capacité de décodage de @goonhillyorg" "Donc, fondamentalement, ils pourraient envoyer des données mais à un niveau très marginal avec un SNR très faible à @goonhillyorg. Le commandement non périodique suggère qu'un dialogue a lieu, car les efforts de récupération d'urgence sont généralement effectués avec des commandes périodiques et/ou un transporteur uniquement."
  4. Il y a évidemment pas mal de différences entre le KAAN et le F-22 Raptor, et celle-ci lorsque l’avion est vu relativement de face est assez facile à reconnaître : - KAAN : - Raptor :
  5. TarpTent

    Stoke Space

    Les essais menés sur le second étage, au design de l’ensemble propulsif si particulier, vont prendre une nouvelle dimension avec une configuration proche de la cible opérationnelle : celui-ci va en effet être testé avec ses 30 ( ! ) tuyères de propulsion en place. Belles vidéos en perspective, et surtout en ligne de mire la possibilité de voir prochainement un premier vol captif si la poussée est au rendez-vous lors de ces prochains tests avec une stabilisation de poussée effective.
  6. TarpTent

    Blue Origin

    Après la maquette, c’est maintenant la New Glenn qui vient d’être pour la première fois mise à la verticale sur son pas de tir. Pas de tir statique prévu, mais un ensemble de tests seront menés toute cette semaine en prévision d’un 1er lancement plus tard dans l’année. Au programme notamment : tests de connexion et déconnexion des éléments du segment sol, et tests de remplissage des réservoirs.
  7. Petit point de détail : un des 2 points d’amarrage nécessaires à la levée par les chopsticks du booster et du Starship a été changé. Il y a plusieurs hypothèses, la première étant une usure naturelle prise en compte afin d’éviter tout souci lors des prochains stackings. L’autre hypothèse est que le point d’ancrage n’était pas - ou plus, si consécutif au dernier stacking réalisé - dans la bonne position, et posait souci lors de la mise en place du Starship sur le booster. Certains, en se basant sur les photos prises avant et après le remplacement, considèrent que ce point d’ancrage a bien été décalé, dans l’optique d’améliorer le positionnement du Starship au moment du stacking. Difficile de se faire vraiment une opinion sur le sujet.* * à titre personnel, j’avais eu l’impression - ce qui ne vaut pas preuve - que l’avant-dernier stacking s’était déroulé avec un effort latéral anormal lors de la mise en place du Starship, ce qui justifiait pour moi le destacking qui avait suivi avec le contrôle visuel qui avait été effectué d’une des pinces d’arrimage du booster. De là à considérer que le point d’amarrage en est la cause, ou une des conséquences, cela sera difficile à démontrer sans information venant de SpaceX.
  8. Et il a bien raison : il vaut mieux y réfléchir à 12 fois avant de se lancer
  9. "Le chasseur furtif turc TAI KAAN a volé pour la première fois." (ne m´en demandez pas plus, je suis juste tombé sur ce tweet par hasard)
  10. B10 vient d’être ramené en Mega Bay. Les spéculations vont bon train pour décider s’il s’agit toujours d’un souci avec l’une des pinces de tenue du Starship, et qui serait devenu prégnant lors des 2 tests avortés de remplissage, ou bien d’une tuyauterie qui poserait souci. En attendant d’en savoir plus et sans aucun rapport, les explosifs du système d’auto-destruction ont été apportés par les artificiers dans la cabane de stockage prévue à cet effet. À Massey, SpaceX réalise un assemblage particulier, qui invite à pas mal de conjectures : un déviateur de flamme est en train d’être construit, qui servira pour mener à bien les tirs statiques. Le moins que l’on puisse dire est que les éléments ont une forme particulière et pour le moins originale : Comme SpaceX ne semble pas vouloir créer un système de déluge d’eau similaire à celui en place sous la première tour de lancement, la société semble avoir pris la direction d’un simili-carneau "aérien", qu’un déluge d’eau plus classique viendrait compléter. Ce qui semble être le 1er réservoir de ce déluge d’eau est d’ailleurs a priori arrivé sur place : La forme finale du déviateur de flammes et de son déluge d’eau seront intéressantes, même si pour le moment, rien n’incite à croire que cette solution pourrait être retenue pour le pas de tir de la seconde tour de lancement. (Tant que les travaux de fondation de ce dernier n’ont pas commencé, toutes les options restent ouvertes).
  11. B10 a été également retiré du pas de tir orbital A : Concernant la seconde tour, 4 segments de celle-ci sont arrivés hier au port de Brownsville, près de Boca Chica : Un autre segment est lui assemblé sur place. Les travaux de fondation devraient logiquement commencer après IFT-3.
  12. Le S28 a été déstacké. Il devrait être transporté sur le Pad Suborbital B, qui l’attend. Peut-être effectuera-t-il un tir statique. On peut dans tous les cas s’attendre à un test de remplissage du Starship.
  13. 2 répétitions générales de remplissage global cette semaine, et 2 annulations avant terme. A priori, la ferme à carburants modifiée ne donne pas encore satisfaction.
  14. TarpTent

    Dream Chaser

    C’est plus une question de philosophie. D’abord, le Dream Chaser ne servira qu’en version cargo, et non au transport de personnel (il est d’ailleurs équipé d’une simple écoutille et non d’un sas, et sera "capturé» par le bras télécommandé de l’ISS afin d’être amarré). En cela, il complètera la flotte des Dragon cargo de SpaceX, mais en évitant à la Nasa de dépendre très majoritairement d’une seule société d’exploitation. Dream Chaser est composé de 2 parties : - le corps portant lui-même, le Dream Chaser proprement dit, permettant de transporter jusqu’à 5 tonnes de fret pressurisé, et jusqu’à 1,5 tonnes de fret non-pressurisé en soute et en pour partie en extérieur*. Au total, il peut embarquer au maximum 5,5 tonnes de fret, peu importe la configuration retenue. Il peut en outre ramener sur Terre 1,75 tonnes en zone pressurisée, et encore 1,75 tonnes en soute ainsi que 500 kgs en extérieur ; - le module cargo Shooting Star, non-réutilisable, est lui prévu pour emporter environ 4 tonnes de fret, et sert à brûler les déchets dans l’atmosphère au retour. Avec un Dream Chaser qui hors fret pèse 9 tonnes sur la balance, l’ensemble Dream Chaser + Shooting Star est donc un gros machin de 20 tonnes une fois chargé au maximum de ses 9,5 tonnes de fret, et qui nécessite donc une grosse fusée pour être envoyé en orbite (Atlas V ou maintenant la nouvelle Vulcan). Pour comparaison, un Dragon Cargo peut amener jusqu’à 6 tonnes en orbite dont 3 tonnes en zone pressurisée, et peut ramener 3 tonnes sur Terre. La vraie différence tient au retour sur Terre : La où la capsule Dragon doit revenir au-dessus de l’océan sous parachute (dans une sorte de chute controlée), en encaissant une décélération assez conséquente pouvant être de 4 G voire plus, Dream Chaser doit encaisser au maximum 1,5 g pendant sa rentrée atmosphérique, du fait de sa configuration de corps planant, et peut atterrir sur une piste standard d’à peu près n’importe quel aéroport. Il peut en outre se dérouter dans un rayon de 1500 kms en cas de mauvais temps. Il y a d’abord un intérêt évident à la relative douceur de la rentrée atmosphérique pour le retour d’expériences scientifiques, et puis la récupérations du fret peut se faire directement à terre au sein d’aéroports ayant toutes les infrastructures pour transférer simplement du fret, sans devoir avoir une flotte à la mer, avec toutes les opérations de récupération qui peuvent par définition être un peu périlleuses. Et puis la facilité de s’adapter en quasi-temps réel aux évolutions locales du climat permet nécessairement plus de souplesse, mais également plus de systématisation. Maintenant, il s’agit aussi d’un pari, celui d’un véhicule devant réellement être réutilisable à 90%, fiable, précis, et au coût d’exploitation suffisamment bas pour maintenir l’intérêt de son usage au-delà de quelques expériences scientifiques particulières. Il est actuellement prévu une durée de vie moyenne de 15 vols par vaisseau. Et s’il fait ses preuves, la Nasa ou une société privée pourrait tout à fait favoriser le retour des navettes habitées, bien plus confortables pour les astronautes ou tout autre personnel scientifique, avec un avantage certain également dans le cadre du développement du tourisme spatial. *je n’ai pas trouvé d’illustration claire de la chose pour le moment, sans avoir spécifiquement cherché non plus. On semble quand même s’orienter vers des appareils scientifiques pouvant / devant être exposés au vide spatial, ou à des pièces de rechange amarrées en extérieur par exemple. (et puis on ne m’empêchera jamais de rêver de descentes planées vers la surface de Mars ou de la Lune, au lieu de systèmes archaïques et débilitants utilisant des parachutes et des rétro-poussées ! ICARE MON IDOLE !! )
  15. TarpTent

    Dream Chaser

    Et maintenant une vidéo qui fourmille de détails intéressants retraçant la fabrication complète du Dream Chaser et de son propulseur, depuis la maquette jusqu’à la livraison dans les locaux de la Nasa :
  16. S28 a finalement à nouveau été juché sur le booster B10 ce matin (heure locale).
  17. TarpTent

    Blue Origin

    1er dressage de la maquette à l’échelle 1 de la New Glenn, avec les 1er et second étages stackés. À terme, elle devrait ressembler à ça [c’est une illustration basée sur la photo ci-dessus ! ]
  18. Pangea Aerospace semble avancer significativement sur le développement de son moteur aerospike. La chaine d’Hugo Lisoir s’en fait le relais dans une intéressante video, avec interview des dirigeants à la clé :
  19. Elon Musk a indiqué dans un tweet sans aucun intérêt par ailleurs que le 3ieme vol d’essai devrait avoir lieu "dans environ 3 semaines", ce qui nous amènerait vers le 4 mars. Comptons donc que le tir s’effectuera courant mars, aléas techniques ,de la FAA, et de la météo obligent.
  20. Le Starship a manifestement rencontré un souci lors du stacking. L’alignement ne s’est pas spécialement passé en douceur, même si cela n’est pas nécessairement ma cause du souci rencontré : Quoiqu’il en soit, S28 a été finalement ramené au sol, et une inspection a été menée sur l’un des crochets d’amarrage du Starship au Booster :
  21. Pour suivre, parce que cela sera une brique essentielle de la MCO dans l’espace : L’Esa vient d’envoyer sa 1ere imprimante 3D de pièces en métal, lors de Cygnus NG-20. Traduction auto du communiqué de l’ESA : « L'impression 3D en métal aura bientôt lieu en orbite pour la première fois. Une imprimante 3D en métal de fabrication européenne pionnière est en route vers la Station spatiale internationale dans le cadre de la mission de réapprovisionnement Cygnus NG-20 lancée hier. « Cette nouvelle imprimante 3D imprimant des pièces métalliques représente une première mondiale, à une époque d'intérêt croissant pour la fabrication dans l'espace », explique Rob Postema, directeur technique de l'ESA. "Les imprimantes 3D à base de polymère ont déjà été lancées et utilisées à bord de l'ISS, en utilisant un matériau plastique qui est chauffé à la tête de l'imprimante, puis déposé pour construire l'objet désiré, une couche à la fois. « L'impression 3D métallique représente un plus grand défi technique, impliquant des températures beaucoup plus élevées et la fusion du métal à l'aide d'un laser. Avec cela, la sécurité de l'équipage et de la station elle-même doit être assurée - tandis que les possibilités d'entretien sont également très limitées. En cas de succès cependant, la résistance, la conductivité et la rigidité du métal amèneraient le potentiel de l'impression 3D dans l'espace à de nouveaux sommets. » Une fois arrivé à la Station spatiale internationale, l'astronaute de l'ESA Andreas Mogensen préparera et installera l'imprimante 3D en métal d'environ 180 kg dans le support de tirage européen Mark II dans le module Columbus de l'ESA. Après l'installation, l'imprimante sera contrôlée et surveillée à partir de la Terre, de sorte que l'impression peut avoir lieu sans la surveillance d'Andreas. Le démonstrateur de technologie Metal 3D Printer a été développé par une équipe industrielle dirigée par Airbus Defence et Space SAS - qui cofinance également le projet - sous contrat avec la Direction de l'exploration humaine et robotique de l'ESA. « Cette démonstration en orbite est le résultat d'une étroite collaboration entre l'ESA et la petite équipe dynamique d'ingénieurs d'Airbus », commente Patrick Crescence, chef de projet chez Airbus. « Mais ce n'est pas seulement un pas vers l'avenir ; c'est un saut pour l'innovation dans l'exploration spatiale. Il ouvre la voie à la fabrication de structures métalliques plus complexes dans l'espace. C'est un atout clé pour sécuriser l'exploration de la Lune et de Mars. » L'imprimante imprimera en utilisant un type d'acier inoxydable couramment utilisé dans les implants médicaux et le traitement de l'eau en raison de sa bonne résistance à la corrosion. Le fil d'acier inoxydable est introduit dans la zone d'impression, qui est chauffée par un laser de haute puissance, environ un million de fois plus puissant que votre pointeur laser moyen. Au fur et à mesure que le fil plonge dans le bassin de fusion, l'extrémité du fil fond et le métal est ensuite ajouté à l'impression. L'ingénieur en matériaux de l'ESA, Advenit Makaya, de la Direction de la technologie, de l'ingénierie et de la qualité de l'ESA, a fourni un soutien technique au projet : "Le bassin de fusion du processus d'impression est très petit, de l'ordre d'un millimètre de diamètre, de sorte que la tension superficielle du métal liquide le maintient solidement en place en apesanteur. Malgré cela, le point de fusion de l'acier inoxydable est d'environ 1400 °C, de sorte que l'imprimante fonctionne dans une boîte entièrement scellée, empêchant l'excès de chaleur ou de vapeurs d'atteindre l'équipage de la station spatiale. Et avant que le processus d'impression ne commence, l'atmosphère d'oxygène interne de l'imprimante doit être ventilée dans l'espace, remplacée par de l'azote - l'acier inoxydable chaud s'oxyderait s'il était exposé à l'oxygène. » Quatre formes intéressantes ont été choisies pour tester les performances de l'imprimante 3D Metal. Ces premiers objets seront comparés aux mêmes formes imprimées au sol, appelées impressions de référence, pour voir comment l'environnement spatial affecte le processus d'impression. Les quatre tirages sont tous plus petits qu'une canette de soda, pèsent moins de 250 g par tirage et prennent environ deux à quatre semaines pour l'imprimer. Le temps d'impression prévu est limité à quatre heures par jour, en raison de la réglementation du bruit de la Station spatiale - les ventilateurs de l'imprimante et le moteur de l'imprimante sont relativement bruyants. Une fois qu'une forme aura été imprimée, Andreas la retirera de l'imprimante et l'emballera pour un retour en toute sécurité sur Terre pour le traitement et l'analyse, afin de comprendre les différences de qualité et de performance d'impression dans l'espace, par opposition à la Terre. Une référence et une impression 0xg, qui fait partie d'un outil dédié, iront au Centre européen des astronautes (EAC) à Cologne, en Allemagne. Deux autres se dirigeront vers le cœur technique de l'ESA, le Centre européen de recherche et de technologie spatiale (ESTEC), où une équipe du Laboratoire des matériaux et des composants électriques attend les échantillons pour l'analyse macro et micro des pièces imprimées. L'impression finale sera destinée à l'Université technique du Danemark (DTU), qui a proposé sa forme, et étudiera ses propriétés thermiques à l'appui, par exemple, de l'alignement futur de l'antenne. « En tant que projet de démonstration technologique, notre objectif est de prouver le potentiel de l'impression 3D métallique dans l'espace », ajoute Rob. « Nous avons déjà beaucoup appris pour en arriver à ce point et nous espérons en apprendre beaucoup plus, sur la voie de faire de la fabrication et de l'assemblage dans l'espace une proposition pratique. » L'un des objectifs de l'ESA pour le développement futur est de créer une économie spatiale circulaire et de recycler les matériaux en orbite pour permettre une meilleure utilisation des ressources. Une façon serait de réutiliser les bits des vieux satellites en nouveaux outils ou structures. L'imprimante 3D éliminerait le besoin d'envoyer un outil avec une fusée et permettrait aux astronautes d'imprimer les pièces nécessaires en orbite. Tommaso Ghidini, chef du département mécanique de l'ESA, note : "La 3D du métal dans l'impression spatiale est une capacité prometteuse pour soutenir les futures activités d'exploration, mais aussi au-delà, pour contribuer à des activités spatiales plus durables, par la fabrication in situ, la réparation et peut-être le recyclage des structures spatiales, pour un large éventail d'applications. Cela comprend la fabrication et l'assemblage de grandes infrastructures en orbite ainsi que l'établissement humain planétaire à long terme. Ces aspects sont des priorités dans les prochaines initiatives technologiques transversales de l'ESA. » Thomas Rohr, qui supervise la section des matériaux et des processus de l'ESA, ajoute : « Cette démonstration technologique, qui présente le traitement des matériaux métalliques en microgravité, ouvre la voie à de futures entreprises de fabrication d'infrastructures au-delà des confins de la Terre. » » https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/ESA_launches_first_metal_3D_printer_to_ISS
  22. On doit être un 1er avril : “L'ESA a publié un appel à l'industrie pour qu'elle soumette des propositions de concepts de booster et de premier étage réutilisables.“ (En-fin !) Ils ont réussi à appeler cette initiative… “BEST!“ (pour Boosters for European Space Transportation)
  23. Après que SpaceX ai travaillé une partie de la nuit sur le SQD, le stacking a enfin été effectué :
  24. Découvert indirectement via … air-défense, ce site d’analyse d’une photo afin de voir et savoir ce qui a été retouché : Digital Photo Forensics. Version gratuite en ligne : https://fotoforensics.com Source indirecte :
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