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cracou

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Tout ce qui a été posté par cracou

  1. A chaque fois tu devrais dire qui est le "on" car ça change pas mal de choses. Ici c'est "les russes" et "presque tout le monde" Pas excatement: qu'ils seraient en stocks limités. C'est ce qui semble se passer vu le faible volume des tirs (et la proportion forte de foirages de tirs qui montre que des vieux trucs sont tirés). J'avais vu juin. Je me demande ce que veut dire "attaquer" maintenant car il y a surtout de l'artillerie. Ce qui est entre faible et très faible. Si tu as 1000 avions, ça fait 1 sortie tous les 4 jours en moyenne par avion. Là, à part les propagandistes primaire, "on" voit pas qui peut être le "on". Et effectivement l'immense majorité des prévisions foire car la situation change chaque jour (armement, soutien...).
  2. Arriver, c'est facile (c'est en stock en allemagne). Former c'est plus long Ca change tout car les têtes 9M55K et équivalent du SMERSH sont strictement non guidées alors leur précision à 70km c'est "plus ou moins un quartier à la brouette près" (mais en nombre, ça peut aller). Les têtes guidées pour du smersh sont avant tout les PHL-03 et le nouveau AR-1 mais ce sont des produits... Chinois. En gros le SMERSH peut "toucher le village visé". Le M31 c'est précision métrique (plus exactement 8-15m selon les publications). Avec des roquettes anciennes à sous munitions, là je suis d'accord le MLRS arrose aussi.
  3. Pour rappelle, les roquettes disponibles diffèrent fortement M26 306 kg (675 lb)32 km (20 mi)644 M77 DPICM submunitions -> contre batterie et anti personnel violent M26A1/A2296 kg (650 lb) over 45 km (28 mi)M26A1: 518 M85 DPICM submunitions -> de même mais plus longue porté M30/M3170 km (43 mi)GPS/INSM30: 404 M85 DPICM submunitions -> de même M31: 90 kg (200 lb) unitary HE -> là on tape dans le solide car c'est guidé intertiel / GPS et c'est clairement destiné aux cibles importantes comme les centres de commandement et tout ce qui est logistique Russe. Une salve de 6, c'est potentiellement 6 patates dans 6 dépôts de munition ou de carburant à 50km à la ronde (s'il se place 20km derrière les lignes). C'est sensible au brouillage GPS. AT2 SCATMIN254 kg (561 lb)39 km (24 mi)AT2 mine -> disperse des antichars. Pas certain de l'intérêt sauf en saturation de zone en cas de pénétration tactique. M31 + renseignement OTAN sur les arrières russes = emmerdements sans fin pour eux en particulier dans la logistique car tout ce qui est installé près du front devient une cible. Pour donner un exemple, un unique véhicule à Bkhut peut taper 20 km en arrière de Pospana et un autre à Lughansk peut couvrir 100km de rivière. C'est pas ultime mais, accumulé avec le reste, ça commence à faire pas mal de choses devant les russes.
  4. ou les moteurs sont là mais ont besoin de pièces et de rénovation ou bien les T90 sont meilleurs mais demandent trop de logistique (ateliers de campagne...) qui ne sont pas disponibles. Perso je préfère un AMX10RC même avec son blindage en carton à un Leclerc à l'atelier
  5. En fait rien du tout: elle est de l'autre côté de la rivière qui à cet endroit est un marécage assez large suivi par une rivière avec rives boueuses et juste derrière une autre ville industrielle. En pratique les villes semblent ne plus être tenues que par de l'infanterie qui n'est plus renforcée et qui recule petit à petit en tentant de provoquer des pertes. Exactement Ce qui est pas cool pour les mecs au front mais totalement logique: la position est impossible à ravitailler correctement alors que les grosses villes derrière sont en cours de fortification et sont assez à l'arrière pour avoir une bonne logistique. Quand on y pense l'utilisation presque unique de l'artillerie occidentale devrait être la contre batterie. Bloquer l'artillerie russe leur enlève leur meilleure arme.
  6. Mais tout simplement est ce que la MCO est correcte? En cas de corruption ils peuvent avoit envoyé les pièces détachées chez les clients et là... ben ça marche pô. Correction: 80% de l'armée mobilisable en dehors des frontières. C'est comment 91 quand Daguet avait concerné les pro alors que les conscrits resaient en allemagne.
  7. J'ai une vision biaisée mais la réponse unanime de "mes" étudiants russes et assimilés: même pas en rêve. Ceci dit dans l'immense majorité des cas ils n'ont pas eux même fait le service (en fait aucun) because études supérieures / enveloppe de billets. Dans la bouche d'un russe d'éducation supérieure, le "conscrit" et le "sous contrat" sont respectivement "le bouseu qui n'a pas été foutu de passer au travers ou de se faire réformer" et l'autre le "l'incapable en tout qui n'a pas été foutu de trouver un meilleur job". En clair ils ont une vision très dégradée et les regardent de haut. D'ailleurs ils ne se sentent pas tellement en danger tant que ce sont ces bouseux (terme utilité volontairement car la traduction littérale serait "pequenau" du genre "le mec d'une minorité qui sort de son village moisi") qui vont au front.
  8. Il suffit? lol! Quand on connait les traditions russes d'incorporation. Avec des mecs forcés de venir, plus au point, encadrés par des vétérans qui n'ont que l'envie de ne pas y retourner, je rigole devant le gueule de ton corps intermédiaire.
  9. Affirmation impossible à vérifier. si ça se trouve tout va bien ou bien des offensives n'ont simplement pas eu lieu car les mecs se sont carapatés.
  10. gnagnagnaaaaaaaaa, dixième fois qu'on les entend débiter des conneries. La réalité c'est que la mobilisation est possible uniquement si la Russie est envahie et c'est pour ça que c'est pas une guerre. Mobiliser est déjà une reconnaissance de défaite car on est envahi.
  11. Comme tu dis, on peut douter de ce qui est en gras. Après "marcher au son du canon" c'est de nos jours une idée à la con, quand on y pense. Il vaut mieux recevoir l'ennemi depuis un village que de faire des ronds dans les champs sous les drones. Perdre un village est pas super important. Sinon imagine: 1) attaque massive UKR sur un village --> capture car le morceau de BTG a compris que c'était moisi et a reculé de suite. 2) les UKR s'installent avec mines et AT en position 3) les Russes contre attaquent en force 1 ou 2 h après, le temps d'arriver --> ils vont se faire planter (remarque que cette séquence marche dans les deux sens)
  12. Je précise: les allemands intelligents. Par contre l'état major général était pour la guerre et a fait pression sur Guillaume pour continuer la mobilisation et l'attaque. Ils savaient avoir encore 3-4 ans au plus avant que la taille de l'armée russe et surtout sa modernisation (+ chemins de fer qui accélèrent la mobilisation) rendent toute guerre totalement impossible à envisager. Maintenant la question du jour: en combien de morceaux est-il cohérent de découper un BTG pour tenir une position. Explication: sur le front de Kherson, il y a une foultitude de petits villages le long de la ligne de front et le terrain est désespérément plat et sans couvert. Aussi les unités tiennent les villages et donc les routes et il y a peu de matériel en plein champ car c'est un appeau à emmerdements. Donc les BTG sont divisés pour tenir les localités. Pour vous quelle est l'organisation tactique qui a le plus de sens? En allant d'un extrême à l'autre, on a: 1) regrouper le BTG dans un seul village --> cible évidente, infiltrations super faciles, brouillage plus facile 2) diviser le BTG --> tenir tous les accès, limiter la taille des cibles, moins de résistance locale 3) répartir sur le front --> densité faible, faible partout, pas de profondeur, infiltration très compliquée, pas de brouillage potable Si on part sur un BTG plein effectif (10 tanks, 3 compagnies de 13 BMP, artillerie et full accompagnement), vous faites quoi?
  13. Si vous voulez débattre d'énergie, je suggère de commencer par les vidéos de cette chaine. Cela pose le débat avec de multiples sources?.
  14. Je précise: les allemands intelligents. Par contre l'état major général était pour la guerre et a fait pression sur Guillaume pour continuer la mobilisation et l'attaque. Ils savaient avoir encore 3-4 ans au plus avant que la taille de l'armée russe et surtout sa modernisation (+ chemins de fer qui accélèrent la mobilisation) rendent toute guerre totalement impossible à envisager.
  15. 1) depuis le premier jour il y a les mêmes voix 2) dans la pratique on se'en fout, tout ou presque est livré 3) et ce qui ne l'est pas est probablement tombé du camion sous le manteau. C'est juste de la pseudo gesticulation politique mais le fond ne change pas. Et quelles discussions "serrées"? A part machin qui dit que... il n'y a rien. Sauf des journaleux qui tentent de faire une polémique de rien.
  16. Comme quand on force Alexis à dire du bien des USA?
  17. Ce qui est un exemple parfait de raisonnement absurde car en suivant le même on doit évidemment supprimer la ceinture de sécurité et toute règlementation sur tout... Genre, c'est pas comme si on pouvait mesurer la variation en nombre d'une période à l'autre
  18. Cela peut ressembler à une version moderne de 1918: à chaque fois que les russes déplacent une unité pour boucher un trou à Kherson, les UKR utilisent le renseignement occidental pour taper sur le village dégarni, et on recommence après. En gros l'idée n'est pas de prendre d'assaut mais de récupérer les villages et d'attendre la contre attaque en position avantageuse. Une autre possibilité est de rendre la position russe intenable en passant par derrière (il y a une seule grosse colline par exemple derrière Sukilamachin).
  19. Exact. Ce qui dit plusieurs choses: Un BTG a la capacité d'occupation du terrain d'une grosse compagnie française. Par contre il a une puissance de feu instantanée totalement démente car les mecs débarqués forment une compagnie, mais derrière tu as 30 BMP2 ou équivalent, ce qui fait une bonne quantité de ferraille pour les soutenir. Quand on y pense le problème des BTG ce n'est pas leur format mais la manière dont on les utilise: si c'est utilisé pour une mission de grosse compagnie avec un front de compagnie, ils peuvent pulvériser ce qui est en face. Par contre si tu les utilises pour une mission de bataillon, tu dilues trop l'infanterie et l'infanterie légère d'en face te ramasse les BMP un à la fois.
  20. Si on regarde les effectifs globaux (on va dire 120 BTG chacun avec une compagnie de 10 tanks soit 1200 tanks en ligne au début) et les pertes (au moins 700 selon le pointage Oryx). Je ne rentre pas dans le débat de la précision, je reste sur les ordres de grandeur. 1) les pertes sont d'environ 60% des effectifs en ligne au premier jour. 2) tous les BTG se sont pris une pilée ou bien certaines compagnies de tanks sont anéanties et d'autres s'en sortent mieux. 3) les pertes en hommes utilisables en première ligne sont importantes. Supposons qu'une grande partie des tanks a été abandonnée ou détruite avec personne dedans. On va dire 50% à la louche. Cela fait que 350 équipages ont eu des pertes, soit totales (vu la gueule des lancers de tourelles, ça pardonne pas) soit partielles (il y a souvent des gens qui se sauvent). Dans tous les cas les survivants sont probablement pas super chaud pour y retourner. Pourquoi est ce important? Quand on regarde la composition des BTG, on voit que les troupes de première ligne sont très réduites en nombre. En fait ces unités sont très lourdes et de top niveau contre un adversaire équivalent qui ferait des attaques du même genre: il y a de tout, plein de couverture AA contre l'OTAN, du brouillage etc... qui ne servent à rien contre des Ukrainiens équipés en infanterie légère. Aussi les pertes importantes dans ces pointes ont vraiment un effet neutralisant sur le BTG. Application: comptez le nombre de soldats en première ligne dans ce BTG: trois compagnies d'infanterie mécanisée (7, 8 et 9 МСР), chacune de 66 hommes dont un capitaine ; une batterie de mortiers (минбатр) avec 56 hommes ; un peloton de lance-roquettes multiple (гв) de 21 hommes ; un peloton de reconnaissance (рв) de 25 hommes ; une section des communications (вс) de 11 hommes ; une section d'approvisionnement (взвод обеспечения) de 29 hommes ; une section médicale (медв) de 14 hommes ; un peloton de tireurs d'élite (стрелковый взвод снайперов) de 17 hommes ; une compagnie de tanks (2 ТР) de 41 hommes ; deux batteries d'artillerie (гсабатр) de 41 et de 50 hommes ; une batterie antiaérienne à quatre pelotons (зсабатр + зрбатр) de 43 hommes ; un peloton de reconnaissance (разведывательный взвод) de 23 hommes ; une section de guerre radio-électronique (взвод радиоиэлектронной разведки) de 6 hommes ; un peloton de sapeurs (Инженерная рота) de 24 hommes ; une section de défense chimique (врхбр) et de lance-flammes (огнеметный взвод) de 10 hommes ; une section de communications (рота связи (пунктов управления) de 12 hommes ; une section de brouillage radio (взв. радиопомех) de 12 hommes ; une escouade de reconnaissance radar (Отделение радиолокационной разведки) de 3 hommes ; une section d'évacuation (Эвакуационный взвод) de 5 hommes ; un peloton de réparation des véhicules et de l'armement (Ремонтный взвод) de 15 hommes ; un peloton de ravitaillement (Автр) de 34 hommes.
  21. Le souci principal c'est qu'en réclamant une absence de risque à ses frontières (en tout cas perçue comme telle), Poutine a réussit à obtenir l'exact inverse de tout ce qu'il prétendait obtenir: - il ne voulait pas plus d'OTAN: il a réussi à convaincre les deux pays les plus neutres d'Europe à rejoindre l'OTAN - il ne veut pas plus de fontière avec l'OTAN: 1300km avec la Finlande - il ne veut pas d'armes occidentales en Ukraine: il y a un échantillon de tout ce qui se fait. - il veut une Ukraine soumise comme la Biélorissue: il a été capable de générer uns conscience nationale Ukrainienne (ce qui était loin d'être gagné vu la proportion de russophones) - il veut que la Russie redeviennt une puissance majeure au niveau USA/Chine: il a réussi à convaincre tout le monde que son armée est moisie et pas au niveau. - il veut remonter son armée: une proportion importante des jeunes cadres est en train d'y rester - il veut remonter son économie: pas mal de jeunes de très haut niveau se sauvent et le reste de l'économie souffre des sanctions - il vaut que l'Europe dépende totalement de lui pour son énergie: il a provoqué un changement de paradigme énergétique. Explication la plus simple (rasoir d'Ockam): il ne savait rien de tout ça et s'attendait à ce que ses troupes soit accueillies en libérateurs. Le pillage n'est pas voulu, il est lié à la corruption généralisée et à l'incapacité des officiers ) tenir leurs troupes (quand c'est pas eux qui pillent). Non: ils savent très bien comment rester vivant et sabotent avec grande compétences les ordres, l'air de rien. C'est le produit de 80 ans de communisme et de libéralisme total où le russe de base est capable de dire un truc, faire le contraire et savoir se couvrir. Exemple: je me demande combien de "reconnaissances derrière les lignes ennemies" ne finissent pas en pique-nique derrière la colline d'à côté car la recco est juste suicidaire. Les trois se sont foirés sur les russes, quand même.
  22. Pour prendre du recul: on voit que la pénétration par Pospana, qui représentait un danger très important, n'a pas conduit à une rupture totale. En clair les UKR ont replatré avec qui était disponible et les russes en pointe on dû manger sévère (en face aussi, hein). Cela n'en reste pas moin un succès tactique mais on ne peut pas savoir à quel prix. A Kherson, attaquer par les flancs très légèrement défendu est une bonne idée mais on ne peut pas savoir si c'est une attaque locale pour reprendre quelques villages ou si le but est bien plus opérationnel. Dans ce coin il est à noter que c'est du tankodrome: c'est plat ou plat avec quelques ravins, pas de forêts et les seuls endroits défendables sont les villages. Avoir une couverture aérienne est vraiment important dans ce coin (et accessoirement du Caesar/bonus serait dans un terrain de jeu mais perso je penche plus pour du drone suicide dans le coin car c'est tout aussi efficace et moins risqué).
  23. Je suis bien d'accord avec tout ça. Cependant on observe une distribution presque uniforme et pas du tout spécifique. Si la route est visée, on devrait voir (à l'optimum) une distribution pluri-multinormale des trous, ce qui n'est vraiment pas le cas (traduction: chaque canon envoie dans une zone en forme plus ou moins d'ellipse avec une ECP connue si on vise le même lieu, une batterie génère un ensemble d'ellipses). Là on a un exemple partfait d'uniforme qui correspond à deux cas majeurs: un tir totalement bordélique (dont des roquettes non guidées) ou une multitude de missions de tirs par des batteries différentes à des moments différents.
  24. Je vous invite à regarder cette vidéo. Ce qui compe n'est pas la destruction d'un BMP mais les trous d'obus. On peut le tourner comme on veut et on ne sait pas qui a tiré sur qui, mais cette répartition est dégeulasse: elle en correspond à rien de cohérent. Si la mission est de taper sur les haies, c'est pas bon. Si la mission est de taper sur des champs où on ne voit pas de traces de chenilles, c'est bon. Il y a littéralement des centaines de cratères sur quelques champs mais la rentabilité des tirs doit être immonde. Alors deux possibilités: il y a une très bonne raison de mettre des percutants dans des champs (mais pourquoi?) ou bien c'est l'équivalent d'un tir de barrage à l'ancienne où on arrose TOUTE la zone en espérant à un moment taper sur un truc. C'est pas totalement faux, statistiquement, mais la dépense de munition est démente par rapport à ce que l'on obtient. C'est l'exact opposé de la doctrine occidentale actuelle.
  25. Non non et encore non. Il y a eu des Kilos à Sébastopol. Rien permet d'affirmer qu'ils sont chargés ou pas, c'est de la pure spéculation. Il n'y jamais été dit qu'ils n'ont plus de stocks: ils en ont bien moins et les ciblages deviennent de plus en plus sélectifs. Je ne vois pas trop quel est le sens de la question car jamais aucun pays de l'OTAN a eu la moindre envie de faire ça. Je rappelle que les ennemis de tout le monde étaient les russes et que c'est une alliance.
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