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cracou

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Tout ce qui a été posté par cracou

  1. Euhh.... je vois des gens sur une route et un montage avec un technical qui tire. Et le lien entre les deux? Je vois aussi un TOW tirer depuis la même position. En face on marche sur une route dans flanc-garde ni rien. Je vois un missile viser une jeep (vu le prix du truc!) Je ne suis pas compétent dans le domaine mais ce sont des guignols ou quoi? Là c'est une bonne question. Pour les israeliens, le "président" est bien pratique vu qu'il est prévisible (en clair il ne va pas taper les israeliens). Maintenant quel est l'intérêt de ceux ci? - montrer que les arabes s'entre tuent et que fondamentalement les israeliens sont les seuls à rester stable (et faire passer le message que les autres sont des arriérés en pleine guerre de religion) - voir ses ennemis s'entre tuer et tant qu'à faire je les vois mal pleurer si les milices chiites se font ramasser) Maintenant voyons plus loin. Il y a plusieurs écoles. Que peuvent ils préférer avoir devant eux? - "rien" devant eux: plus d'état, le chaos. - un état type Syrie dictatorial - une poussière de clans et de tribus qui tiennent leur zone - un état théocratique - un état libéral "occidental". Franchement j'en sais rien. Pour la paix le type occidental serait, théoriquement, le meilleur mais en pratique la dictature était bien pratique car le dictateur ne veut pas se mettre Israël à dos donc les laisse tranquille. Le chaos est trop dangereux car imprévisible. A leur place je "monterais" une milice quelconque pour faire tampon avec leur frontière et éviter les infiltrations. Envahir la zone ne résoudrait pas le problème car cela risquerait d'unir tous les tordus contre eux. Soutenir les démocrates? Soutenir le dictateur? Faire durer le conflit (avec l'idée que chaque $ investi dans la guerre entre les clans c'est un $ de moins pour leur tirer dessus).
  2. Fondamentalement, à très long terme, ce qui leur pend au nez est trois choses: - une rebellion interne: ils ont lourdement investi contre - les occidentaux qui viennent se servir eux même - à la seconde où ils n'ont plus assez de pétrole pour justifier des égard, les occidentaux saisissent leurs actifs et les regardent s'entre tueur dans leur coin. Remarquez que c'est ce qui pend au nez de certains émirats qui n'ont plus de pétrole (sisi ) mais qui ont acheté en échange des actifs en occident avant qu'il soit trop tard. Ca leur fait une belle jambe le jour où les occidentaux disent "bon ben on confisque tout" ou, plus intelligemment "vous avez pillé votre propre pays, on le rendra aux autorités légitimes, en attendant on va gérer" et malheureusement les autorités légitimes disparaissent dans un conflit type syrien où il n'y a que des méchants. ; C'est assez cynique dans le genre
  3. Pour toute étude sérieuse sur le sujet je vous conseille la passionnante lecture des ouvrages de David Glantz (http://en.wikipedia.org/wiki/David_Glantz ) qui a révolutionné la vision des opérations à l'est. Des les années 80 il a réécrit l'histoire et changé bien des légendes (http://usacac.army.mil/cac2/cgsc/carl/download/csipubs/glantz2.pdf par exemple) Bonne source! C'est justement ce qui fait un peu coincer: les pertes sont faramineuses mais correspondent à la production. Cela permet de mettre en avant le courage (et de un), la capacité de production (et de deux) et l'importance du sacrifice des soviétiques par rapport aux autres (et de trois). Il y avait donc un intérêt objectif à pousser les pertes vers le haut (attention je ne dis pas que les pertes n'étaient pas faramineuses!). Le pauvre général doit donc utiliser des données pas forcément fiables à la base (ou TRES foireuses à lire). Par exemple que veut dire perte totale? Destruction? Panne irréparable? On peut prendre des pièces? On peut le réparer mais pas au front? Exemple: les pertes soviétiques à Kursk sont maintenant bien connues mais comme ils sont resté maitre du champ de bataille combien de chars seulement endommagés (chenilles..) sont revenus? Au bout de combien de temps? Source : "Soviet casualties and combat losses" du général Krivosheev
  4. C'est surtout lié au fait que les conditions d'engagement n'ont strictement rien à voir. A l'ouest la guerre a duré très peu de temps, sur un font assez court finalement, sans grosses percées (à côté du front de l'est), avec un soutien logistique allié dément (artillerie et aviation). Les plus grosses pertes de char à l'ouest sont anglaises et visaient à économiser les hommes. Les alliés ont fait comme ça car ils avaient les moyens. Concernant les T34 je crois que les chiffres ne sont pas forcément très bons: les pertes provoquées par les allemands à partir de 43 sont fortement surévaluées (car les russes récupèrent les chars et les remettent en état). Cela fait que des unités peuvent avoir des pertes de 200% ... sans renforts (car les russes comptent chaque fois qu'un char est hors de combat).
  5. En général tout le monde est pour l'indépendance (youpiii), la liberté (youpiiiiiiii).... et quand les réalités matérielles (genre: plus d'accord diplomatique, part des dettes à reprendre, fin des dotations de l'état, risque économique, non intégration dans l'UE...) les rattrapent il n'y a plus personne. Imagine un peu donner l'indépendance à la Corse. En pratique ils n'en voudraient surtout pas!
  6. Fort probablement. Si je résume les lourds ont tapé sur les appuis (heureusement sinon c'était foutu) et on fait baisser la tête des servants serbes. D'où ma question: pourquoi pas un VAB à fond de train qui arrive au dernier moment. Il y a de l'AT en face? Sait pas pourquoi mais c'est assez casse gueule dans le principe car les éclats vont n'importe où. Il y a bien l'équivalent des "bangalore" mais c'est pas de la dotation classique!
  7. Merci pour ces précisions Il n'est point besoin d'être ironique. Je pensais à "pourquoi ne pas retourner chercher les portes" ou "on pourrait pas utiliser un VAB pour rouler dessus" ou "il y a pas quelques pinces qui trainent dans une boite à outil" ou "on peut pas crocheter les barbelés"? (méthode asiatique: crochet bricolé et tirer très fort à 3 ou 4). Même si les idées sont probablement peu indiquées je me demandais dans quelle mesure il fallait attaquer à ce moment là ou s'il était possible d'attendre 20 minutes le temps d'aller chercher les portes. C'est parce qu'on évoque la présence d'un capitaine donc forcément le régiment est au courant d'où la question. C'est justement le sens de ma question: est ce que c'est le rôle du chef de section de passer devant? S'il se fait blesser, que se passe-t-il? comment gérer les contacts? Tout à fait. D'où la question. Les blessures sont de quel type? Eclats? Balles? Il ont tenté de revenir? Qu'y avait il en face? (du milicien armé de quelques AK pourries ou une section ou une compagnie + armes lourdes?). Comme tu dis c'est un miracle. Est ce qu'ils étaient dimensionné pour l'attaque ou c'est un coup de bol monumental lié au fait que personne s'attendait à ça? Sais tu dans quelle mesure les appuis furent efficaces?
  8. C'est un épisode bien connu et le récit l'est aussi. Voici quelques questions pour les connaisseurs, car je ne suis pas assez qualifié pour trouver de réponse intelligente: ok, donc plan, appui, coordination avec les autres éléments. Jusque là je comprends. Est ce que c'était le bon choix? Est ce que l'urgence de la situation le nécessitait? Est ce qu'on pouvait attendre le temps qu'on aille en rechercher? Est ce que les barbelés sont passables sinon? Si la réponse est non, il faut forcément un moyen de franchissement. Ce point là me perturbe vu justement la phrase suivante: " Je lance d’abord Le Couric et son groupe en direction de l’objectif le plus éloigné, le poste de garde Ouest. Je les vois courir puis s’arrêter devant les barbelés qui entourent le poste. Ils sont incapables de franchir" et sa conséquence: Impuissant devant les barbelés, un marsouin regarde hébété sa cuisse perforée, un autre a deux doigts sectionnés. Une balle se loge dans son pare-cou. Ils resteront sur place, sans même de morphine, car elle a été retirée des trousses de premiers secours, pour éviter la toxicomanie. Est ce ce qu'on pouvait en obtenir facilement de la part des infirmiers? Y avait-il du personnel médical en appui? pourquoi inutile? Est ce qu'ils avaient assez de munition? quelle est la dotation normale et celle dans ce cas? Est ce que c'est logique, c'est un drill ou c'est totalement aléatoire? Quel est le rôle de l'officier dans ce cas? En clair pouvez vous dire quelles sont les actions vraiment décisives et intelligentes et quelles sont celles qui n'étaient pas à prendre (et qui sont liées par exemple au stress du combat qui fait faire n'importe quoi). Le nettoyage du poste à la grenade sachant qu'il y a des prisonniers, c'est logique? Est ce que ce sont des grenades non létales (j'ai un fort doute). quelle serait la procédure . Avez vous d'autres informations? Il est évidemment TRES facile de refaire le combat en disant qu'il n'y avait qu'à faire ça ou ça. Pour vous quel aurait été le meilleur plan?
  9. Je me demande dans quelle mesure cela n'expliquerait pas, par exemple, la réussite de l'armée romaine: tu as des barbares super entrainés et violemment agressifs mais avec une durabilité faire et pas de rotation des rangs et en face des manipules conçus pour durer, rester en défensive si besoin et faire une rotation des ranges ou des centuries (voir des rangs). Tu te retrouves avec des hastatii frais contre des barbares amoindris. Je vois finalement assez peu d'études prendre en compte ce facteur alors que les facteurs moraux et matériels sont très souvent pris en compte. Ce qui voudrait alors dire certains auteurs anciens serait l'importance du choc dans la stupéfaction de l'adversaire et l'importance de ne pas lui laisser le temps de se reprendre (ce que l'on relirait maintenant comme "pas le temps de refaire des réserves de sucre dans le cerveau).
  10. Vous oubliez la première drogue, et de loin: la religion. Quand le shaman du coin vous dit que les balles vous traverseront sans rien vous faire et que le grand serpent ébouriffé est avec vous, là ça en jette. Fondamentalement l'idée est de remplacer dans la tête du soldat ce qu'il pense par un drill ou un mantra. Remarquez bien que ça peut fonctionner sur une phalange mais que c'est pas efficace dans le cas d'une guérilla ou d'escarmouches (faut utiliser sa tête). C'est probablement pour ça que les armées prussiennes n'étaient pas bonnes pour fourrager et la petite guerre: toute la formation était là pour interdire de quitter les rangs ou de prendre des initiatives. Je ne suis pas un spécialiste mais j'ai lu nombre d'ouvrages soulignant un fait étrange: au combat l'homme fait un nombre incroyable de conneries qu'il n'aurait jamais fait à l'entrainement. Attaquer un point fortifié en oubliant les échelles, foncer dans des barbelés, tirer son chargeur comme un con dans le vide, rester debout... Enfin j'ai aussi lu plein d'ouvrages qui soulignent le caractère temporaire de l’exaltation au combat: les soldats prennent une position et leur adrénaline se calme un peu ce qui les met littéralement à plat et incapables de réagir. Cela expliquerait la réussite d'un grand nombre de contre attaques locales par des forces inférieures: les attaquants sont "hormonellement" rincés et partent en déroute très facilement. On en a tout entendu parler: la position est prise mais on merde la mise en défense etc etc. C'est probablement un élément expliquant l'échec anglais devant Caen: le mur est percé, cool, on est vivant, mais maintenant faut s'y remettre... ben les gens n'y arrivent pas. Le but de l'entrainement à l'armée serait alors de mettre en place des routines débilottes mais automatisées et intériorisées (genre: si tir depuis une position, alors rotation, observation) pour éviter les erreurs les plus graves. Le but du commandement de botter le cul des mecs pour les faire sortir de leur état de stupéfaction et les remettre au combat. Que pensez vous de cette relecture? C'est juste une opinion mais ce serait assez logique.
  11. question (car je n'y connais rien): - décrocher d'un hôpital de jour, c'est suicidaire? - si on fait une vidéo, on peut aussi mettre une mitrailleuse. Une seule aurait pu bloquer le passage, non? - pour des gens qui décrochent, je les trouve super alignés et concentrés? Sinon je suis de plus en plus perdu: tout le monde tape sur tout le monde.
  12. On devrait aussi creuser le fait que nos démocraties ont sciemment soutenu des dictateurs anti communistes. Une fois l'URSS tombée la dostine alternative n'est plus le communisme mais autre chose... On a raté cette étape. De même on a manipulé les madrassa au Pakistan pour créer de gentils petits fanatiques pour aller taper les russes en Afghanistan... mais on n'a jamais compris que les autres pays n'avaient pas le même agenda. On peut aussi avoir une position encore plus cynique: tant qu'ils s'entretuent ils ne nous font pas chier. Ca permet même de justifier des budgets militaires. Evidemment ça crée des réfugiés qu'on ne veut pas gérer non plus... Tôt ou tard l'occident va se dire "bon ben finalement un dictateur pourri c'est encore le plus simple à gérer". Les Israeliens vont aussi en profiter sur le ton du "on vous l'avait bien dit que ce sont des barbares"
  13. C'est bourré d'incohérences, de raccourcis rapides et d'affirmations non étayées. - Qualifier la France des années 50 de libéral-démocratique (avec son commissariat au plan...) est difficile. - les anti colonialistes n'ont pas forcément été contre le modèle occidental (en général ils étaient plus pour, de par leur éducation justement occidentale) - les marxistes... ben forcément: Marx était pas Coréen! Et alors? Et la Chine? Cette phrase est terrible: "chercher d'autres sources". Il pose comme postulat que leur raison d'être est la lutte contre l'occident, ce dont ils se fichent bien dans le principe. Ma lecture est bien plus simple et bien moins conspirationniste: lors de la décolonisation les pouvoirs ont rapidement été confisqué par des clans ou des individus. Le pouvoir est rapidement devenu dictatorial dans nombre de pays. Tout activité politique était réprimée. La seule activité autorisée, et encore, était la religion. Au fil du temps le dictateur devient moins populaire (au début c'est souvent le parti qui a mené la lutte comme le colonisateur) et ce mécontentement ne peut pas s'exprimer. Reste la religion et les sociétés de secours (n'oubliez pas que le Hezbolla etc etc sont populaire car ils ont une activité majeure de soin/éducation/secour qui plait, c'est leur point fort).... A la seconde où le dictateur s'effondre (lequel était porté par les occidentaux pour maintenir les contrats)... qui c'est qui reste? C’est alors que dans le monde arabe et même musulman, le nationalisme kémaliste et progressiste ou le nationalisme arabe anti-impérialiste ont été détrônés par l’islamisme. Celui-ci s’est présenté comme la seule formule réellement susceptible de se débarrasser de la domination occidentale d’un point de vue politique, idéologique et spirituel. Ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_iranienne on voit bien que c'est bien plus compliqué que ça. Ils relisent les événements au filtre de leur conviction mais ça ne correspond pas à la réalité des événements. Je ne vais pas tout reprendre mais... "car"??? et pourquoi "car". Déjà ces valeurs ne sont pas universelles (c'est pas agréable mais c'est comme ça). Ensuite qu'est ce qui permet de mettre un rapport de cause à effet la dedans? Avant l'Irak se contrefoutait des droits de l'homme. Après aussi. qu'est ce que ces guerres ont à y voir? La Ensuite il ne fait pas out mélanger. La Syrie c'est 2015. L'Irak c'est 1991! Islamisme? Il n'est pas demandé pas tous ni par la majorité. identité locale? chez nous aussi. Les mouvements amérindiens ne sont pas anti occidentaux (ou alors faudra bien expliquer en quoi ils ne sont!!). Ils sont le plus souvent contre leur propre gouvernement et JUSTEMENT s'appuient sur les gouvernements occidentaux (chiapas! qui n'est d'ailleurs pas un Pays). Je suis mort de rire... C'est incohérent... Qu'on me montre en quoi ces exemples étaient las, désillusionné... et en quoi leurs valeurs étaient cosmopolites, rationalistes (non mais dire que Rome et Byzance étaient rationalistes, faut oser). Dire que la Chine des Han était individualiste... faut oser aussi. Et pourquoi ces exemples? Il y a des dizaines de civilisations qui ont disparu sans tout ça, en se refermant sur elles mêmes. Bref le problème n'est pas le message mais le manque total de cohérence de leur approche. Ils ont le droit d'avoir leurs idées mais ils doivent les étayer par des faits. On ne peut pas partir de ce que l'on veut démontrer et relire le monde à l'aune de leur vision étriquée.
  14. Ce qui est rigolo c'est que l'article parle de big data mais visiblement sans bien savoir ce que c'est. Fondamentalement ils parlent de mettre en relation des gros fichiers. Ce n'est pas du "big data". Ce sont juste des gros fichiers mis en relation, ce qui serait déjà très bien. Après on peut créer un modèle prédictif à partir de ces fichiers mais mon petit doigt me dit que ce serait un modèle construit sur un échantillon qui serait appliqué à toute la base. Pourquoi? Car les modèles de big data pour l'instant ne sont pas vraiment au point. C'est un cauchemar sans nom. On a des montagnes de données (géolocalisation... ) mais on ne sait pas bien les exploiter.
  15. Remarquez que dans le sujet on se concentre sur les bactéries, protozoaires, virus et autre saloperies mais on n'évoque pas les problèmes des métaux lourds par exemple On peut bouillir une eau, mais si elle est chargée en arsenic ça va pas améliorer les choses! Même remarque pour tous les polluants. La seule méthode "parfaite" serait de faire évaporer puis condenser (ce qui demande énormément de carburant et est impossible à grande échelle sauf technologie avancée genre évaporation à basse pression).
  16. Juin n'était pas trop un danger en France vu son passé. Il y avait des unités noires dans les blindés, dans l'armée Patton: http://en.wikipedia.org/wiki/761st_Tank_Battalion_%28United_States%29 et avec des officiers noirs (30 sur 36) La pression était là mais était bien plus franco-française. J'ai aussi une vision assez cynique du corps expéditionnaire en Italie: il était avant tout vichyste et je suppose (sans avoir le moindre élément de preuve) que ça aurait bien arrangé les FFL originelles que la majorité meure glorieusement dans ce coin pommé.
  17. Garder oui, lancer des opérations inutiles les derniers jours de la guerre c'est inutile voir criminel. Regarde celui là par exemple: http://resistance.azur.free.fr/dossier/authion.htm Une opération pour prendre un coin pommé entouré de montagnes, sur une route impossible à exploiter par la suite.
  18. C'est ça... De Lattre est un homme du passé pour les américains: il n'y pas combattu depuis 40.
  19. Je vais me faire tirer à vue mais j'ai une vision fort peu reluisante de cette armée D'un côté je vois des "vrais" français libres qui se sont tapé toutes les campagnes depuis 40 (les FFL, la colonne L...) et qui étaient fort mal vus par de nombreux cadres de l'armée de Vichy. D'un autre je vois une armée colonialiste, réactionnaire, avec des méthodes désuètes et des pertes conséquentes (français en Tunisie au début) D'un autre je vois des bataillons FFI avec de tout: de l'étudiant volontaire, de l'ancien des brigades internationales, du "résistant tardif". Globalement qui faisaient de leur mieux avec un matériel moisi et sans vrai entrainement (intérieur 44 et est 45) D'un autre je vois des Tabors et des tirailleurs qu'on a glorieusement laissé se battre pour la France (italie 44) D'un autre je vois des français de 44 qui refusaient de se mobiliser pour remplacer ceux qui étaient à Colmar. Je vois de nombreuses pages "glorieuses" qui sont militairement pathétiques et inutiles. - Les attaques de 45 sur les poches allemandes étaient militairement criminelles: c'était plié, la guerre se terminait. On a détruit des villages pour... rien. (évidemment je grossis le trait, il y avait un but politique dont l'intérêt se discute lui. Je vous rappelle que Leclerc avait piqué une crise en voyant sa division appelée à faire "ces conneries" à l'arrière). - L'incapacité à résorber la poche de Colmar pendant l'autone - Le franchissement du Rhin avec trois tondus et deux barques (militairement risible mais politiquement compréhensible) N'oubliez pas ce que pensait Leclerc de De Lattres, ce que pensait De Gaulle de Juin et tous de Giraud... (fin du gros plouf) :p
  20. Tu as raison, évidemment. Je veux sire "ce n'est pas le plus urgent". question: est ce qu'on peut parler d'épidémie de botulisme? (vu le mode de contamination)
  21. La seule question qui se pose aux gens autour de lui est "j'ai plus de chance de rester vivant en le suivant ou en le flinguant?". Staline avait eu l'intelligence de purger d'abord les "vrais", ceux qui y croyaient vraiment avec l'aide des services secrets puis il a visé l'armée pour éviter un putsch (qui lui pendait au nez tôt ou tard car pas mal de "vrais" étaient dans l'armée) puis s'est débarrassé de pas mal de gens sans les services secrets.
  22. Tans mieux car... elles étaient absentes au moyen age (ou presque): elles viennent du nouveau monde. La principale pathologie était la dysenterie. Les épidémies dans le sens courant (peste, choléra) étaient très rares dans les armées (entre autre parce que de toute façon tout le monde l'avait et qu'on cherchait pas trop à se mettre sur la gueule à ce moment là). A côté on a parfois oublié l'impact des épidémies: Napoléon a perdu de la faute du général typhus, pas du général hiver. Une autre idée fausse pourtant très souvent relayée par les journalistes est "ohh le tremblement de terre, il faut déblayer pour éviter les épidémies [mettre un truc comme choléra])". C'est totalement débile. - Une épidémie ne peut exister que si des porteurs existent (tu peux raser Paris, tu n'auras pas de choléra). - le plus dangereux n'est pas le mort mais le sans abris qui va polluer l'eau Comme tu le dis fort justement, le principal problème c'est l'eau contaminée, le plus souvent pas de bêtes bactéries fécales. Ca fout la chiasse à tout le monde mais les faibles (et ceux dont l'organisme n'est pas habitué à se battre) n'en réchappent pas
  23. oui mais non: vous raisonnez dans le cadre d'un conflit classique avec front, medevac etc etc. 200 morts c'est moins qu'un liner qui se plante accidentellement. C'est 4 bus dans le fossé etc etc... Si vous mettez bout à bout les accidents de voiture, les accidents idiots, un avion qui se plante, quelques transports qui se prennent un barrage chanceux, deux camps assez moyens sur la question des prisonniers, on y arrive vite et pas forcément avec beaucoup de blessés. D'ailleurs les blessés sont bien plus difficiles à cacher. Maintenant il est tout aussi possible qu'on retrouve la double traduction foireuse (l'informateur qui a un anglais dégueulasse et qui parle de "pertes" (sous entendu mort, blessés, disparus) ce qui devient "casualties" ce qui devient "mort"). C'est loi d'être la première fois. Ca peut aussi être les "perdus définitivement" russes (qui typiquement comptent les morts et les disparus ensemble... donc les prisonniers aussi).
  24. je suis d'accord oui et non, la donnée publique est agrégée (c'est la loi). On avait le même niveau de détail (IRIS...) il y a 20 ans. La donnée publique a un temps long d'ailleurs. Sinon tout ça c'est PAS du big data mais du partage classique de fichiers standards, éventuellement de grande taille ou en temps réel mais ça n'a rien à voir avec le big data vu par les professionnels.
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