Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Janmary

Members
  • Compteur de contenus

    1 278
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par Janmary

  1. Merci g4lly. Totalement inconnu pour moi. Pour information, les forces Américaines avaient montées un rack de 60 "rockets" de calibre 4.5 pouces (114 mm) sur un char Sherman appelé "Galliope". http://fr.wikipedia.org/wiki/T34_Calliope
  2. Pour information Tonton Flingueur, et vous l'avez compris, j'ai relaté les opinions donnés par les invités de l'émission. @ Tonton Flingueur Justement c'est de la politique et ns ne sommes pas du tout face a l'Allemagne Nazi. Il y a ici une lutte d’intérêts féroce entre puissances régionale et certains intérêts de nos alliés sont plus que partagés avec les nôtres, en aucun cas la chute de Bashar et même la prise de Damas par Al Nosra ou l'EI ne contrecarre ces intérêts. Il faut bien comprendre ici que pr les pays du Golf il vaut mieux voir AQ/EI a Damas que les alaouites. Quand a ca en tête on comprends déjà un peu plus le manque d'entrains de certains, et certains choix qui peuvent paraître de 1ere abords contre nature. Je souscris. Rien ne nous oblige à jouer un rôle dans ce guêpier, avec pour solde de tout compte, une nouvelle mésaventure et le terme est faible !
  3. Juste un point sans déroger a vos interventions des plus intéressantes. Cette semaine, l’émission de « C dans l’Air » d’Yves Calvi, sur la cinq, fut consacré au conflit au Moyen-Orient avec DAESH et l’Irak et la Syrie. Des personnalités tel Pierre Servent, colonel et professeur à l’école de guerre, qui à servi lors de conflits asymétriques et a écrit plusieurs ouvrages sur les guerres, l’Histoire de la France et ses armées, etc. étaient présent. > DAESH à subi de nombreux bombardements systématiques et continuels qui à amoindri son potentiel. Pour faire face, il utilise deux méthodes. § La première est la dilution de ses unités et l’attaque concentrée en un point du dispositif Irakien ou Syrien après regroupement de ses forces. § Le second est la conviction de mourir et de faire mourir l’ennemi. Pour cela, DAESH utilise la peur viscéral engendrée par les décapitations, les viols des femmes, les enlèvements d’enfants et de jeunes filles donnés aux djihadistes, etc. et l’attaque du type « kamikaze » (prononcez ka-mi-ka-zé signifiant « vent divin » qui dispersa la flotte Mongole qui se dirigeait vers le Japon) en un point précis du dispositif ennemi.. Le résultat est effrayant dans la mesure où les djihadistes en nombre très inférieur aux Irakiens (rapport de 1 à 7), ont vu fuir ces derniers équipés de blindés. C’est LA peur, une peur viscéral qui en est la cause. L’assaut pour créer des brèches dans le dispositif consistent à se faire sauter avec le véhicule pour frayer un passage en force aux autres unités. Heureusement que l’Armée Américaine équipe et entraine cette armée – comme elle le fit avec l’Armée Sud-Vietnamienne avec les mêmes succès semblent-il – car que se passerait-il alors ? > L’autre point, c’est le survol à haute altitude et le tir de missiles bien plus cher que l’objectif visé, au point que l’armée Américaine cesse de tirer sur des unités éparpillés au titre des coûts engendrés. J’avais, du reste, écrit à ce sujet = « Daesh ? Les avions à hélices avec roquettes, napalm, bombes à billes et à fragmentations ont montrés leurs efficacité lors de la guerre du Pacifique, en Corée, au Vietnam, en Algérie, par des missions d’appui-feux au « corps à corps » etc. C'est une guerre de seigneur et de riches que nous menons avec des Rafales – et autres Jets performants de la coalition –volant à haute altitude et tirant des missiles valant 10 à 100 fois l’objectif visés, 4X4, ou autres ! » > Un autre point – politique celui là – consiste à mépriser le Président Syrien et de ne lui concéder aucune aide avec pour seuls résultat de favoriser DAESH sur le terrain. Dans une guerre ou nous sommes partie prenante, il faut choisir son camps. Les Alliés, Britanniques et Américains, durant la seconde guerre mondiale, malgré leurs répulsions du communisme ont jugés et décidés de combattre le nazisme en première priorité, donc d’assister l’Union Soviétique par tout les moyens. C’est de la politique. > Une solution proposée par Pierre Servent – tenant compte du fait que le Président Obama ne veut pas engager une intervention avec des forces Américaines de façon importantes sur le terrain comme cela fut fait par deux fois contre l’Irak, serait d’utiliser les « Forces Spéciales ». Forte d’environ 60.000 hommes appartient aux différentes armes tel l’l’US Air Force, la Navy, le corps des Marines, etc. elles pourraient se déployer en Irak ET en Syrie avec des résultats de guerre d’embuscades (comme le firent les SAS – Section Air Service -Britanniques dans le désert Libyen durant la seconde guerre mondiale) , assistés par un dispositif technologique impressionnant (avions RADAR de surveillance - par effet Doppler-Fizeau - du terrain , héliportage, visions nocturne, etc.). En un mot, il est temps de cesser pleurer et de nous faire pleurer avec des larmes de crocodiles sur les avancées de DAESH. Vouloir évincer le Président Syrien – pour le moment – c’est favoriser DAESH et d’avoir choisi notre camp. Janmary
  4. @ g4lly De la même manière l'artillerie navale a bombardé jusqu’à très tard la cote de manière a persuader les irakiens qu'elle préparait un débarquement de vives forces. Y compris avec le célèbre cuirassé "Missouri" (sur lequel la capitulation Japonaise fut signé) qui bombarda avec ses canons de 406 tirant des obus d'une tonne, comme il l'avait fait durant la guerre de Corée. La concentration de l'artillerie sur un objectif ou un tir de barrage est commun pour dissimuler l'attaque principale réelle. En Algérie, j'ai vu cette façon d'opérer (une fois) pour faire déplacer une katiba (compagnie) rebelle pour les faire tomber en embuscade plus loin sur un chemin de repli avec chars EBR (Engin blindés de reconnaissance), armé d'un canon de 75 mm, de quatre roues et de de quatre roues "dentées" pour se mouvoir en tout terrain (initialement un anti-chars) avec des unités de la coloniale..
  5. @ funcky billy II Dans le numéro de Guerre et Histoire, dont parle Gibbs, ils expliquent le pourquoi du choix entre De Lattre et Juin. Tout vient de leur attitude face à Vichy. De Lattre est le seul général à avoir essayé de résister au moment de l'invasion de la zone libre tandis l'attitude de Juin au moment du débarquement américain de 1942 est fluctuante: il laisse les Allemands pénétrer en Tunisie avant de se rallier aux alliés. C’est en effet exact sur ce point. L’autre point, c’est que le général de Gaulle ne désirait pas un général Juin – qui avait réussi sa campagne en Italie et qui était très apprécié des Américains - devenir un éventuel danger potentiel pour lui-même au vue de son « aura ». En bref, qui lui aurait porté « ombrage » en tant que représentant de la France vis-à-vis des Alliés. Il y avait déjà eu le général Giraud qui lui avait porté lui aussi – un temps – ombrage et il n’était pas question que cela revienne avec le « cas » Juin ». De plus, le général Juin était « pied noir Algérien » et de Gaulle se souvenait que trop bien de l’accueil des Algérois au général Giraud. Ceci dit - et c’est hors sujet – les deux hommes furent très différents en stratégie et en tactique appliquée sur le terrain. Très globalement, Juin manœuvrait alors le général de Lattre de Tassigny fonçait avec les succès et les dégâts en particulier dans l’Est de la France. Il y eu également des demandes de pays tiers que le « Roi Jean » se fasse retirer son commandement des forces d’occupations en Allemagne devant ses démonstrations « monarchique » (USA et Suisse). Mais c’est une autre histoire. Janmary
  6. C'est parfaitement exact ce que vous affichez Cricrisius. Les Américains en général (militaires et les citoyens) avaient une haine totale envers le Japon, synonyme de fauteur de guerre, en particulier avec l'agression et l'ignominie de Pearl Harbor. Le Président Roosevelt avait décidé l'ambitieux projet de fabriquer la bombe atomique - projet Manhattan - pour anticiper une éventuelle fabrication par les nazis dont beaucoup de physiciens avaient participés aux études sur la radioactivité avec des Prix Nobel comme nos Curie du reste. Pour le Président Roosevelt et les militaires américains qui étaient informés de ce projet, la décision de terminer la guerre contre l'Allemagne avec Berlin pour cible était inévitable en cas de refus de capitulation sans condition. Devant l’hécatombe prévisible des forces américaines concernant la poursuite des combats dans le Pacifique et plus particulièrement d'un débarquement au Japon, la demande d'intervention des Soviétiques fut demandée par le Président Roosevelt à la conférence de Yalta à Staline. Des événements vinrent rajouter des "donne" dans ce contexte qui ne fut pas remis en cause. > L'Allemagne avait capitulé sans l'emploi de la bombe atomique pas encore opérationnel. > Le Président Roosevelt était décédé et remplacé par le Président Truman. > Les bombes allaient être opérationnelles après l'essai de "Trinity" (l'une avec uranium et l'autre avec plutonium). > L’emploi allait être "automatique" contre le Japon pour les raisons soulevés ci-dessus. > Un donne supplémentaire se fit jour, en ce sens que les Soviétiques s'imposaient à l'ouest et qu'un début de méfiance, de roueries de la part de ce qui devenait à l'évidence un ex-allié, avec ce que Churchill appela par la suite, un rideau de fer. Le Président Truman le compris très rapidement en particulier avec la demande de Staline de participer à l'occupation du Japon. Or les américains voulaient assumer cette tache seul et sans même les Britanniques. Il y à donc bien eu dans les bombardements atomiques sur le Japon, la "donne" supplémentaire, politique celle -ci, d'envoyer un message aux Soviétiques. Elle fut le fait du Président Truman au vue des problèmes et des anicroches permanentes avec les Soviétiques à l'Ouest, en Europe. Ce fut la base également - avec bien d’autres raisons - du plan "Marshall" (du nom du général) d'aide à l'Europe pour contrebattre l'influence des Soviétiques en Europe.
  7. Merci Rob 1. Je vais tenter de le revoir, l'ayant raté hier soir. J'avais complétement oublié ce film Wallaby. Il faut reconnaitre que le Japonais parlé n'est pas spécialement poétique. En fait, et contrairement aux Allemands de mon groupe américain avec qui nous pouvions échanger sur ce sujet de la seconde mondiale (quand on les connaissaient depuis un certain temps dans le cadre professionnel), les Japonais - comme vous l'indiquez si bien dans les extraits de votre post - ne parlent pas et n'échangent pas. A cette réunion ou plusieurs membres du bureau représentatif de notre groupe étaient présent et ou cet homme s'est exprimé, aucun autre n’a pris la parole, mais semblaient confirmer ses dires par leur hochement de têtes. Par contre, le sujet sur les kamikazes ne fut pas évoqué, pas plus que la guerre en Chine. J'avais lancé le sujet sur la destruction des ville Japonaises en demandant comment la reconstruction du pays s'était effectuée pour devenir une puissance internationale. Parler de la puissance économique de leur pays et du mont Fuji est (était) une conversation appréciée par les Japonais. Pour en revenir aux bombes atomique, le Japon n'avait pratiquement plus de marine de commerce ni de Marine de guerre, les sous-marins américains détruisant à grande échelle toute navigation, les villes étaient bombardées, la flotte américaine croisait au large du Japon en canonnant les côtes et en exécutant des puissants raids aériens et les Soviétiques intervenaient dans le conflit en Mandchourie. Et la guerre en Europe étant terminé, il ne restait pas grand espoir pour le Japon, même si ce dernier avait mobilisé femmes et enfant équipés avec des bâtons prolongés par une arme blanche pour combattre les "diables étrangers américains" et les détruire comme l'indiquait la propagande militaire du pays. Janmary
  8. D’après Robert Guillain - j'ai évoqué brièvement le "CV" de ce journaliste dans le sujet "La guerre Japon et Chine" - journaliste de l'agence Havas, qui fut détaché 40 années en Asie et qui est resté bloqué au Japon durant toute la guerre, qui à donc connu tous les événements militaires et analyser les réactions "du petit peuple", rappelle dans son livre que ces derniers eurent le souffle coupé devant tant d'audace que leur pays attaque les américains (à Pearl-Harbor), puis les britanniques (à Hong-Kong) Particulièrement fier et également inquiet..La joie fut manifeste qu’après la prise des Philippines ou ils crurent à la Grande expansion Japonaise (la célèbre sphère de prospérité). L'épouse de ce Japonais m'avait affirmé que son mari ne parlait jamais de ces événements - particulièrement aux américains - et aux étrangers de passage. Le fait que je sois Français, pratiquant l’Aïkido et ayant demandé ou était la célèbre Académie d'Art Martial de Tokyo, passionné d'histoire, fit qu'il se laissa surement influencé. Les Français avaient la "quotte" à l'époque et les Japonais adoraient nous entendre parler du fait que nous "chantions" en parlant ! Quelques ouvrages de Robert Guillain sur le sujet = Orient Extrême Chez Le Seuil 1986 Ou l’auteur, journaliste, fit le voyage du Transsibérien en 1937, couvrit la guerre Chino-Japonaise à Shangaï en 1937-1938, se trouva bloqué au Japon pendant toute la seconde guerre mondiale, objet d’un livre remarquable (« La guerre au Japon », chez Stock 1979, et réédité sous le titre « J’ai vu bruler Tokyo », chez Arléa 1990), La Corée 1951-1953, Diên Biên Phû 1954, etc. La guerre au Japon De Pearl-Harbour à Hiroshima Chez Stock1979 Réédité sous le titre de = J'ai vu brûler Tokyo Chez Arléa 1990
  9. Je souscris absolument avec les posts de Pascal et Akhilleus. Pour avoir discuté avec des Japonais de mon groupe américain lors d'un meeting et training à Tokyo dont l'épouse de l'un d'entre eux était Française et nous servait de "guide", il y avait un certain temps que le peuple Japonais savait que cela allait mal se terminer. D’après ces Japonais, la bataille et la perte des Philippines fut un choc, suivi d'Okinawa ainsi que la perte du cuirassé yamato dit "incoulable" (quand cela a été su bien entendu). Le sort du Japon a été scellé - pour le public en général - quand un millier d'appareil de l'aéronavale américaine - croisant au large du Japon - dont une majorité de chasseurs ont survolés Tokyo et mitraillés les gens dans les rues. Panique ! Le diables étrangers ont osés faire cet affront ! Le Palais de l'Empereur n'était plus protégé ! Les bombardements par B-29 ont confirmés ce qui pensaient le "petit peuple". Les bombes atomiques ont été lancés pour "avertir" Staline qu'il n'était pas convié à venir s'incruster au Japon et accessoirement de fournir un motif aux Japonais de capituler en sauvant la face ! C'est - en substance - ce que pensaient mes collègues Japonais du peu qu'ils voulaient bien dire à ce sujet. Ils sont étrangement avares de propos sur le sujet de la seconde guerre mondiale, du moins dans les années 86 quand je suis allé dans ce pays.
  10. En complément = "Le but d'une guerre n'est pas tant de la gagner que de gagner la Paix." "Faute de l'oublier et afin de gagner la guerre, on pose les bases pour un nouveau conflit." Général John Frederick Charles Fuller
  11. Bonjour Je souscris aux commentaires précédents ! Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  12. Janmary

    Teeny Toon

    Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  13. Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  14. Mes excuses Pascal. Post annulé Débarquons sur l’ile de Sainte-Hélène pour installer un tourisme historique et faire rougir l'Anglois.
  15. Janmary

    La Guerre Japon-Chine

    Un complément connexe. Citation Japon: mort du dernier soldat nippon à avoir poursuivi la guerre jusqu’en 1974 Par http://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_MacArthur http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00271/la-reddition-du-japon.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Hirohito Officier Japonais remettant son sabre à un officier Américain en signe de reddition. Le Missouri aujourd'hui mémorial à Hawaï devant le mémorial de l' USS Arizona : Sur cette reddition, l'occupation du Japon et le jugement de l'Empereur = 1° - Crimes de guerre Japon 1945, le général MacArthur face au destin d'une nation/ Un film de Peter Webber en DVD Adapté du livre de Shiro Okamoto; une reconstitution historique. Autres films à voir = 2° - Mémoires de nos pères Un film de Clint Eastwood Débarquement américain à Iwo Jima vu du coté américain. Édition collector Double DVD avec 2 Oscar obtenus 3° - Lettres d'IwoJima Les combats d'Iwo Jima vu du coté Japonais Édition collector Double DVD avec le Golden Globe 2007 4° - L’Odyssée du Docteur Wassel Un film de Cecil B.DeMille DVD retraçant l'évacuation de l'Indonésie par les alliés devant l'avance Japonaise et l'action d'un médecin américain. Note = Ces films sont des reconstitutions historiques et sont des monuments d'histoires de guerre. Janmary
  16. Passionnant ce fil sur les graffitis sur les casques américain. Et de belles photographies. Je ne puis que comparer avec l'Algérie (1954-1962) ou je suis allé peu de temps. Les casques portés furent le casque plastique seul ou en complément avec le casque lourd sans filet comme en Indochine par exemple. Le coté lisse du casque et la hiérarchie n'aurait pas accepter des graffitis dans la plupart des unités. Reste le chapeau de brousse, le béret rouge ou bleu (parachutiste coloniaux ou métropolitain), vert (légionnaire parachutiste) ou noir (chars de combat), le "calot" ou la casquette "Bigeard" qui - en soit - ne portait pas d'inscription possible.. Il faut voir - et je souscris à ton fil "Gibbs le Cajun" - que les américains en général aime bien se distinguer à tout niveau, que ce soit dans le cadre le plus connu, le cadre universitaire ou les signes distinctifs sont présent. La cravate, le logo porté à la boutonnière, l'insigne, le tee-short, etc. L'entrainement même des Marines et de l'Armée en général, se fait suivant des critères d'être les meilleurs et de porter ces mêmes signes distinctifs d'unités pour se différencier. Le Vietnam - au vue de mes conversations personnels au sein de mon groupe américain - n’a pas été une partie de plaisir pour les forces engagées. Convaincu que l'on allait voir ce que l'on allait voir, de leur puissance de leur pays et de leur armée, de leur suprématie dans tous les domaines, ces pauvres vietcongs de paysans allaient vite se rendre compte de leurs nullités. Les choses ont vite pris un tour pas du tout prévu pour les américains qui ne savaient pas ou se situait le Vietnam (pour les "private"), ni du millénaire de combat avec la Chine et des méthodes très particulière de combats élaborées par desdits paysans et donc Vietcongs qui les ont appliqués. Un dicton disait, "L'autorité de l'Empereur (du temps des Français) s’arrêtent au mur de bambou du village"; Déjà en soit, cela voulait tout dire !. Aussi bien pour l'Autorité centrale que pour les "étrangers" venus faire la guerre (depuis les Chinois en passant par le Français puis les américains). Alors, la rage à suivi la dureté des combats, alors la haine est venue se substituer "à la pacification" au profit d'opérations "recherches et destructions " et d'autres qui ont fait un dégât terrible alimentant encore plus la férocité et les exactions à tous niveaux. Et ce sont encore là que les graffitis assez évocateurs ont fait de nouvelles apparitions sur les casques pour une façon d'exprimer les ressentis, du moral, de l'ennemi - presque - insaisissable qui causaient des pertes, etc. C'est ainsi que j'analyse ces signes - assez distinctifs - en fait. Janmary
  17. La photo d'origine (ton avatar) montre un visage fatigué, épuisé. Ce sont souvent les visages des Marines engagés dans les iles du Pacifique et notamment à Guadalcanal, Iwo Jima, Okinawa ou les reporters et photographes de guerre ont pris ces clichés en instantanés. Cela montre la dureté des combats et l'épuisement des hommes ! Sacré guerre et sacrés adversaires. Pas étonnant qu'il y ait une sacré charge d'émotion dans le parcours d' Eric Henshall au vue de cette photo. C'est l'une des plus belles photographies de cette guerre !
  18. Beau sujet Gibbs le Cajun. Combien pouvons nous changer avec les années. Reste - avec le temps - les souvenirs de ce que nous avons été. Janmary (73 ans)
  19. Janmary

    La Guerre Japon-Chine

    Salut Gibbs le Cajun Bonjour à tous Je possède ce film que j'ai écheté en cassette vidéo depuis quelques années = En noir et blanc - VO Sous-titré en Français - 116 mn Prix Saint Georges au Festival de Venise 1956 "La harpe de Birmanie" Un film de Ichikawa Kon Chez Arte Video "Le siècle des lumieres". Merci pour les films mis à disposition. C'est un plus et un complément utile aux posts.
  20. Janmary

    La Guerre Japon-Chine

    Merci Gibbs le Cajun pour ce film des plus émouvants. Le sujet de l"'aura" guerrier des Allemands et Japonais d'après guerre ou de la dérision concernant le combat des armées Chinoise, si l’on en juge, et le mot n'est pas trop fort, au vue des comptes-rendus militaire américain tel ceux du général Stilwell en conflit ouvert avec le généralissime Tchang Kai-Chek dont il était le chef d’Etat-major, mérite effectivement un sujet entier. Ou as tu trouvé ce film ?
  21. Bonjour, J'aimerai apporter une petite contribution historique, d’une part à une expression vue sur un forum (il y a un certain temps) concernant la guerre entre Chine et Japon entre 1937 et 1945 et une vue d’ensemble de ce conflit avec un additif à l’Indochine et à la Corée. « De plus ils ont très mal digéré (les Chinois) qu'une armée d'à peine 1 million de Japonais ait conquis 1 milliard de chinois. » Cette assertion est inexacte et fausse de surcroit car à cette époque, il n'y avait pas 1 milliard de chinois mais de l'ordre de 400 millions et la Chine n'à pas été conquise par le Japon et loin s'en faut Il faudrait un gros ouvrage pour décrire ce conflit qui dura huit années entre l’incident du pont Marco Polo le 7 juillet 1937 et fin de la guerre, le 15 aout 1945 ou la reddition sans condition du Japon fut signé en rade de Tokyo sur le cuirassé américain « Missouri » en présence des délégations Américaine, Britannique, Chinoise, Soviétique et Française (général Leclerc). Mon but est de rappeler la notion de la guérilla utilisé intensivement par les forces Chinoises avec – à l’appui – des renvois sur Wikipédia pour complémenter les informations utiles. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sino-japonaise_%281937-1945%29 Les troupes Japonaises avaient conquis le Nord, le Nord Est et les villes côtières mais tenaient avec difficultés l'intérieur du pays malgré une férocité que l'on à rarement vue dans l'histoire sauf médiéval : voir le sac de Nankin (des documents sont désormais accessible sur Internet) ou l'extermination de la population fut totale : viols, meurtres d'enfants, assassinat des prisonniers à la mitrailleuse ou à la baïonnette ! En fait, le théâtre d'opération Chinois fut le tombeau de l'armée Impériale Japonaise et ceci pour plusieurs raisons, 1° - L'immensité du territoire et la violence des troupes Nippones fit que les forces Chinoise du Général Tchang Kai-Chek aidés par 2 hommes d'exceptions – le général américain Claire Lee Chenault et le général Allemand Alexander Von Falkenhausen, ainsi également que le général Américain Joseph Stilwell – par la suite – fut nommé commandant les forces US en Chine et chef d’Etat-major du généralissime Chinois Tchang Kai-Chek allaient contenir l'invasion et se battre vraiment. 2° - Les pertes de la population civiles chinoise furent estimées entre 11 millions et 17 millions de personnes suivant que l'on prenne en compte ou pas la guerre interne entre les forces nationalistes et communiste. Les pertes de l'armée chinoise furent de 3 200 000 soldats sur 5 600 000 militaires engagés dans le conflit, Les pertes Japonaises furent de 1 100 000 soldats sur ce territoire alors que l'ensemble des pertes japonaise sur tous les fronts fut de 1 220 000 soldats : on voit que ce ne fut pas une petite guerre d'autant plus que les Japonais réalisent des expérimentations médicales importantes réalisé par l'unité 731 de Shiro Ishii crée dès 1935 ! D'ou le ressentiment très fort de la Chine contre le Japon, qui fut et qui est le seul pays de l'Axe à ne pas s'être excusé pour ce quasi génocide, On peut comprendre le problème du Yukikaze (restauration de ce croiseur par les Japonais à la fureur de la Chine) dans ces conditions même si cela est regrettable ! En ce qui concerne l'unité 731, qui se livrèrent à de exactions sur des prisonniers pour expérimenter les armes bactériologiques, le meilleur que j'ai trouvé, c'est le livre : La guerre bactériologique De Peter Williams et David Wallace Chez PLON 1990, traduit de "The Japonaise Arm's secret of secrets" de 1989 3° - Donc les forces chinoises se replièrent dans la région sud prés du Tibet, à savoir le Yunnan avec pour capitale Chunking. L'armée chinoise fut entrainée par deux hommes remarquables. 4 ° - Le premier fut le général Allemand Alexander Von Falkenhausen (29/1/1878 à 31/07/1966) qui fut conseillé de Tchang Kai Shek de 1930 à 1937, Lors de la retraite de l'armée chinoise vers le Yunnan, ce général introduisit les méthodes de guérilla – qui furent utilisées également, par la suite, en Corée (1950-1953) et en Indochine (1945-1954) - qui valurent des pertes très sévères aux forces Japonaises à tel point que le gouvernement Japonais exigea son rappel en Allemagne ce qui fut fait, Le coté étonnant, c’est l’emploi de la guérilla, non pas en petites unités ou commandos, mais à l’échelon division (de l’ordre de 10.000 hommes) qu’il escamotait pour mieux les faire resurgir là ou les Japonais pensaient que ces unités avaient été détruites. Plus grande fureur des Nippons qui se vengeaient sur la population. (Il devint gouverneur de Belgique pendant l'occupation Allemande de ce pays, se passionna pour une Belge et termina sa carrière dans les prisons de la Gestapo puis Américaine comme criminel de guerre pour fait d'atrocités contre des partisans Belge), http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_von_Falkenhausen 5° - Enfin, le deuxième fut le général Claire Lee Chennault qui organisa la défense aérienne de la Chine avec les célèbres Tigres Volants (AGV) puis 14° Air Force et qui fut ravitaillé par le pont aérien de l'Himalaya, dit aussi "la bosse" et dont les appareils se posaient le plus souvent à Kumming dans le Yunnan. Ces formations obtinrent des palmarès remarquables en nombre de victoires aériennes et en nombre de bombardements des convois maritime Japonais entre la Chine et le Japon, http://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lee_Chennault Une note Française. Lors de la construction du « petit chemin de fer » entre Hanoï (et le port d’Haiphong) au Tonkin (Nord de l’Indochine) et Kumming situé sur les hauts plateaux Chinois, créé pour que la population Française de Hanoï se refugie pendant la période de la mousson, chaude et très humide sur Kumming d’une part, et d’autre part de commercialiser avec la Chine (conventions Franco-chinoise de 1885), la plupart des ingénieurs de la ligne étaient Basques. Long de 855 km, construit en largeur de voie métrique (1 mètre), construit de 1904 à 1910 dans des conditions épouvantables. Le voyage, de plusieurs jours, sous haute protection dû à l’insécurité n’était pas de tout repos. A Kumming, utilisé par les Américains, de 1942 à 1945, ces derniers furent étonnés de voir des maisons de style Basque et des gens avec le béret et...la baguette de pain ! Ce chemin de fer fut utilisé par les Japonais pendant la guerre et partiellement détruit entre le conflit Chine-Vietnam après le départ des Américains. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_fer_de_l%27Indochine_et_du_Yunnan Un ouvrage remarquable : Les chemins de fer de la France d’Outre-mer L’Indochine – Le Yunnan Par Frédéric Hulot La Régordane – éditions Cet éditeur n’existe plus, malheureusement. 6° - Le général Joseph Stilwell – quand il fut nommé commandant les forces US en Chine et chef d’Etat-major du généralissime Chinois Tchang Kai-Chek -. entraina sur place des divisions Chinoises qui intervinrent en Birmanie (par le nord descendant de la Chine) pour rouvrir la célèbre route de Birmanie, utilisée par les Japonais, afin de soulager le pont aérien d’une part, et d’autre part de ravitailler la Chine par cette route. Mission réussie avec les divisions Chinoises et les « Marauders » du général américain Merill (unité US équivalent d’un régiment) qui accompagnaient ces deux divisions Chinoises dans le dos des Japonais avec l’appui Britannique des Chindits du général Wingate opérant sur les arrières Nippons et ravitaillés par l’aviation, ce qui surpris le commandement Japonais. Général Stilwell http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Stilwell Les Marauders de Merill http://fr.wikipedia.org/wiki/Merrill%27s_Marauders Général Wingate http://fr.wikipedia.org/wiki/Orde_Charles_Wingate Les Chindits http://fr.wikipedia.org/wiki/Chindits 7° - Les massacres des populations Chinoises et des militaires furent impressionnants en intensité et durant la durée de la guerre. Celui de Nankin est resté dans les mémoires par le fait que les concessions Européenne présentes dans la ville prêtèrent assistance (dans la mesure du possible) aux populations et filmèrent les scènes en les rapportant aux médias du monde entier. Assez curieusement, ce fut un Allemand, l'homme d'affaires allemand John Rabe qui est choisi comme chef du comité créé par le « Comité international de la zone de sécurité de Nan », en partie à cause de son appartenance au parti nazi et de l'existence du pacte anti-Komintern entre le Japon et l'Allemagne qui fit beaucoup en ce domaine et qui est resté dans les mémoires internationales par son implication et le nombre de vies sauvée. Il fut rappelé en Allemagne et n’eut pas droit a un entretien avec Hitler. LE MASSACRE DE NANKIN OU les horreurs de la guerre en 1937 http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Nankin http://www.dinosoria.com/nankin.htm http://www.herodote.net/13_decembre_1937-evenement-19371213.php Voilà donc, de façon sommaire, ce qui est historique et confirmé par les archives et témoignages des anciens combattants (Américains, Britanniques, Hollandais et Français d’ Indochine), J'ai en effet rencontré aux USA, le fils d'un pilote des Tigres Volants (Larry M. Pistole) et en France, à Bordeaux – j’étais jeune mais c’était l’époque de Diên Biên Phû - le soldat Cron, témoignage à venir sur les soldats Japonais. 8° - Larry M. Pistole, fils d’un pilote de chasse engagé en Chine au titre des « Tigres Volants » à écrit un ouvrage remarquable que je conseille : The Pictotral History of the Flying Tigers Moss Publication Orange, Virginia Dans les années 80, cet ouvrage pouvait être commandé par la librairie Brentanos à Paris. 9° - J'ai habité Bordeaux ou jeune, mes parents ont connu un certain viticulteur, ancien soldat, appelé Cron, Un complément des combats en Indochine qui sont connexes à ceux de la Chine dont l’histoire du soldat Cron qui fut relaté, plus tard, dans la série = La guerre d’Indochine Une série d’Henri de Turenne Au trésor du Patrimoine en deux DVD Je crois que c'est là que j'ai commencé à m'intéresser au conflit dans le Sud-Est asiatique et Pacifique. Le soldat Cron était en garnison à Langson, au Tonkin, en Indochine pendant la seconde guerre mondiale qui était sous "occupation Japonaise" ou plutôt en cohabitation suite à l'accord Franco-japonais de l'Amiral Decoux suivant les instructions du Maréchal Pétain pour que l’Indochine reste hors conflit. Le 9 mars 1945 eut lieu le célèbre coup de force Japonais qui attaquent, désarment et exécutent les prisonniers français des garnisons et citadelles. Au Tonkin, le général Alessandri qui sentait venir l'affaire avait pris ses précautions et partit vers le Yunnan chinois pendant de nombreuses semaines de marche avec au départ presque 3 000 hommes. Ces forces furent d'ailleurs mise de coté par les américains du général H.Stilwell, chef d'état major de Tchang Kai-Chek pour raison de colonialisme ! On vit la suite au Vietnam ! Langson tient devant l'assaut Japonais plusieurs jours. A la capitulation, les officiers Japonais saluèrent les officiers Français puis le carnage commença ! Les femmes des militaires furent violées par des bataillons entiers et succombèrent ainsi sous les yeux de leurs époux enterrés jusqu'au cou. Ils furent d'ailleurs décapités par des engins à lames dans cette position ! Les autres furent décapités au sabre dont le soldat Cron qui au moment de l'exécution se laissa tomber dans la fosse sur ses camarades alors que le sabre entailla mais ne coupa pas la tête. Il ne bougea pas alors que dans la fosse, les soldats Japonais s'entrainaient ou terminaient l'exécution à l'arme blanche de ceux qui bougeaient encore. Des heures plus tard, il réussit à sortir avec la tête contre la poitrine et marcha ainsi pendant des semaines aidés par la population locale. La blessure sur le cou était impressionnante à voir ! C'est fait assez extraordinaire ! On retrouva les corps de ces charniers en 1947 quand le Général Leclerc repris possession des lieux. Il y à un dossier complet sur ces fait au Fort de Vincennes, lieu des archives de l'Armée Française. Ainsi combattirent la plupart des unités Japonaise. J'ignore ce que sont devenues ces sépultures. Le général Bigeard à négocié avec les autorités vietnamienne pour les morts de Diên Biên Phû et ainsi que ceux de la guerre d'Indochine en général mais je crois que les tombes de Langson furent abandonnés lors de l'évacuation Française de 1950 des postes frontière. 10° - Concernant la guerre souterraine - utilisée de façon intensive en Corée par les combattants Nord-Coréens et Chinois – voir l’ouvrage et le site remarquable et d'excellence = LA GUERRE SOUTERRAINE, sous terre, on se bat aussi, Edition Perrin 2011 Par Jérôme et Laurent Triolet, Edition Perrin 2011 http://www.mondesouterrain.fr/ Sur les souterrains et cavités naturelles ou creusés par l'homme ayant servis à la guerre souterraine pour la protection des populations, des récoltes et à l'organisation militaires depuis le Moyen Age en Cappadoce, en France (guerres médiévales, Nord de la France, la guerre des mines, la Grande Guerre, etc.), les tunnels du Viet-cong, la guerre des grottes en Algérie (méconnue), la guerre technologique et souterraine en haute montagne en Afghanistan, et des tunnels de contournement du blocus au Liban et Palestine aujourd'hui Manque la guerre de Corée (1950-1953) dont les montagnes sont inaccessible parce qu'en Corée du Nord et encore activées. Rappel de ce type de guerre avec la Corée (1950-1953). Apres l’offensive de Nord-Coréens en 1950, puis la contre-offensive américaine avec le débarquement sur les arrières de ces derniers, à Inchon, puis l’offensive Chinoise et la contre-offensive des forces de l’ONU, l’armée Chinoise et Nord-Coréenne appliquèrent les préceptes de la guerre souterraine. Les offensives alliées se poursuivirent, seulement là, problème ! Les Chinois et Nord-Coréens s’étaient enterrés ! Dans le sol et dans la montagne à plus de 60 mètres de profondeurs avec des cavernes pour des trains de ravitaillement. Impossible de prendre seulement une de ces montagnes ! Obus de 406 (une tonne) des cuirassés de la Marine (le célèbre Missouri sur lequel avait été signée la capitulation Japonaise), bombe de 250, 500 et 1000 kg, napalm à profusion. Rien n’y fit. Les offensives se soldaient par des milliers de morts sans rien apporter. Les noms de ces montagnes sont connus = La crête sanglante, le hachoir à viande, etc. La situation se figea et c’est à la mort de Staline – en 1953 - que l’armistice fut rapidement signé ! § - LA GUERRE DE COREE Par Robert Leckie (Ancien Marine de la 1° Division de Marines du Pacifique et de Corée). Robert Laffont 1963 Ecrivain et Journaliste d’investigation. Aujourd’hui, le livre et les mémoires de Robert Leckie font l’objet d’une série (Band of Brothers) « L’enfer du Pacifique » sous le titre original de « The Pacific » chez Warner DVD Club.com et qui vient de repasser à la télévision. § - Lire également les ouvrages de Robert Guillain dont = Orient Extrême Chez Le Seuil 1986 Ou l’auteur, journaliste, fit le voyage du Transsibérien en 1937, couvrit la guerre Chino-Japonaise à Shangaï en 1937-1938, se trouva bloqué au Japon pendant toute la seconde guerre mondiale, objet d’un livre remarquable (« La guerre au Japon », chez Stock 1979, et réédité sous le titre « J’ai vu bruler Tokyo », chez Arléa 1990), La Corée 1951-1953, Diên Biên Phû 1954, etc. Il écrivit, concernant la Corée « La grande surprise pour les alliés à été de découvrir le fabuleux réseau des fortifications souterraines de l’adversaire [...].En surface la tranchée est peu profonde, mais on y découvre un puits étroit, on y descend et on se trouve dans un « métro » avec galeries interminables, salles souterraines, logements, soutes à munitions ou à réserves, garages de camions ou même de locomotives, silo pour pièces d’artillerie »... Le tout, sous la montagne et les ponts sous la surface de l’eau comme au Vietnam par la suite. En conclusion, il ne faut pas confondre les forces Japonaises de la WWII et le Japon d'aujourd’hui même si le gouvernent Japonais refuse les excuses à toutes les puissances engagées dans ce conflit, En tant que salarié et cadre dans un groupe américain, j'ai travaillé avec des firmes Nippones et tous les gens rencontrés étaient des plus aimables avec un sens de l’étiquette dans leurs éducations, peut être parce ceinture noire d’Aïki Do, j'avais une petite idée sur la façon de voir les choses de leur point de vue ? En effet, reconnaitre les exactions, c'est perdre la face pour un asiatique ! C'est impensable dans leurs traditions bien que lesdites traditions aient été mise un peu à mal par l'occupation du Japon par les américains ! C’est l’un des gros problèmes actuels des relations Chine-Japon. Voilà donc, de façon sommaire, ce qui est historique et confirmé par les archives et témoignages des anciens combattants (Américains, Britanniques, Hollandais et Français d’ Indochine), Chacun des événements présentés peut faire l’objet d’un complément et d’un développement plus précis. Janmary
  22. La 5° plaie d’Egypte Quand la seconde guerre mondiale fut commencée sur le front de l’Ouest, après la percée de Sedan et Dunkerque, la Grande-Bretagne était isolée et ne voulu rien entendre à un compromis de Paix avec l’Allemagne Nazie (ouf !) Hitler, envisagea alors de « traiter » le pays par les gaz de combat (procès de Nuremberg). Finalement il s’abstint par peur des représailles Britanniques, également avec des gaz de combat (re-ouf). Il avait à sa disposition, les agents neurotoxiques comme le tabun (1936), le sarin (1939), puis le soman (1944) qui furent découverts par le chimiste allemand Gerhard Schrader. Ce sont essentiellement les Américains qui s’empareront de ces stocks. Ce qu’il ignorait, c’est que les Iles Britanniques n’avaient pratiquement pas en sa possession de ces gaz, en particulier aussi efficace que ceux que la technologie (terme pas encore employée à l’époque) Allemande avait développé. Sir Winston Churchill et les stratèges de l’État-major, conscient de ces faiblesses, lancèrent un plan dit « La 5° plaie d’Égypte » qui consistait en 2.690 bombardiers, larguant 40.350 bombes à bactéries. Chacune de ces bombes de 250 kg aurait suffi à contaminer une étendue de 20 hectares en rase campagne ou 2 hectares en agglomération. Bilan escompté = 3 millions de tués, soit 25 fois Hiroshima et Nagasaki (bombardement atomique au Japon) réunis ! Ce fut l’opération pour riposter aux tirs des V1 et V2 allemands. D’après la direction du Laboratoire Expérimental de la Défense Chimique de Porton Down, si ce plan avait été exécuté, les villes de Berlin, Stuttgart, Francfort et Hambourg eussent été inhabitées durant des lustres ! La genèse de l’affaire se situe au début de la seconde guerre mondiale. Les chercheurs Britanniques sont convaincus que Nazis et Japonais travaillent sur des armes nouvelles redoutables tant chimiques que biologiques. La vérité apparaitra qu’en 1946/1948 avec l’unité 731 Japonaise à Harbin et les travaux Allemands à partir de 1943 sur la guerre biologique. C’est le docteur Paul Fildes qui est chargé de cette développement de bacilles. Il porte son choix sur le « Bacillus anthracis » ou Anthrax que l’on trouve sous l’appellation de « maladie de Bradfort » (en France chez les laitiers et dans la ville de Bradfort en Grande-Bretagne). Une bombe fut rapidement fabriquée à Porton Down, bien que cette maladie soit assez rare chez les humains, et plus spécialement répandus chez les moutons, les vaches, les chevaux et les chiens. Il existe un vaccin, créa par Louis Pasteur, mais il ne confère l’immunité qu’au bout de 7 mois ! Ce fut sur l’île de Gruinard, aux Petites Hébrides, 3.000 mètres de long sur 800 mètres de large, à moins d’un kilomètre de l’Écosse qui fut choisie et le test par une petite bombe déposée par l’équipe – très protégé par des équipements tel que cagoules, gants, etc. – du major Allan Younger. Consistant a verser un liquide dans une boite de35 X 20 cm. Des le lendemain de l’explosion, les premiers moutons décédèrent. Par la suite, 6 autres bombes furent lâchées par avions. Tous les scientifiques pensèrent que la durée de vie ne dépasserait pas 10 ans. En 1951, ce fut revu à 30 années. Plus tard, ce fut révisé en une centaine d’année. A Gruinard, seuls les lapins ont survécus, les bacilles ne les affectant pas. Parfois, un rapace emporte un lapin qu’il dévore dans les Highlands en contaminant par contrecoup une quarantaine de vaches qui décèdent. Janmary
  23. Janmary

    épave retrouvée

    Merci zx Un petit complément. Le porte-avions de la seconde guerre mondiale "Independance" découvert prés de San-Francisco. Il s’agit du premier porte-avion d'une série de 11 unités - 9 construits - dû à la transformation de coques de croiseurs en porte-avions en attendant les porte-avions de combats de la classe Essex de 27.000 tonnes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Independence_(porte-avions) > Ils jaugeaient 11.000 tonnes, longueur de 189,73 m, largeur de 33,29 m au pont d'envol, tirant d'eau de 6,05 m, étaient assez étroit, > 4 lignes d'arbres avec des turbines à engrenages développant 100.000 chevaux, > une cuirasse de ceinture de 38-127 mm et pont de 50-462, > 2 catapultes et 45 avions, > 4 pièces de 127 mm anti-aérienne, 26 de 40 mm anti-aérienne, 40 pièces de 20 mm anti-aérienne, > lancé le 22 aout 1942 par New-York Shipbuilding Co à Camden. La classe "Indépendance" comportant l'Indépendance, le Princeton, le Cowpens, le Monterey; le Cabot, le Langley II, le Bataan, le San Jacinto et le Belleau-Wood qui fut prêté à la France à la fin de la seconde guerre mondiale sous le nom de Bois Belleau. http://www.lefigaro.fr/international/2015/04/17/01003-20150417ARTFIG00206-un-porte-avions-de-la-seconde-guerre-mondiale-decouvert-pres-de-san-francisco.php
  24. Janmary

    presentation LUKYCOLD

    Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  25. Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
×
×
  • Créer...