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funcky billy II

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Messages posté(e)s par funcky billy II

  1. Un radar ECRS mk2 a été installé à bord d'un Typhoon pour la première fois le 1er novembre dernier. Il s'agit de l'avion instrumenté BS116.

    Le premier vol est attendu pour juillet 2024 (et l'IOC pour 2030...)

     

    Il y a quelques détails supplémentaires sur le FB de A2I (une rapide recherche Google ainsi que son style inimitable me laissent à penser qu'il s'agit d'une nouvelle itération de notre ami JL).

    Le MOD n'a pas communiqué sur la question car certains composants de radar devaient être remplacés. 

    Le radar en question est toujours très expérimental. Il s'agit de l'antenne du démonstrateur Bright Adder qui a été branchée au "back end" d'un radar ECRS mk0. Les "vrais" composants du radar Mk2 sont toujours en développement.  

    12 radars Mk2 de développement vont être construits suivis de 40 exemplaires pour les T3 de la RAF. À noter que sur ces 40, une partie servira également à la mise au point du radar et sera ultérieurement remise au standard de série final. 

     

    Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Les trous mal ébavurés ont été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase, ça rend le tronçon arrière de l'avion capable de 1500 H seulement ou un peu plus avec l'expérience, mais personne ne communique là dessus.

    Mais comment tu expliques que les Espagnols aient un programme de modernisation des T1 ?  Ils remplacent les tronçons arrière au cours du processus de modernisation ? 

     

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  2. D'après Janes, La Luftwaffe va équiper tous ses Eurofighter en radars AESA (à l'exception des T1 qui vont sortir de la flotte et être remplacés par des T4).

    Les 38 T4 vont être livrés avec des radars à balayage électronique à partir de 2025 et le reste de la flotte en sera équipé en retrofit (un autre article dit que ce sera fait pour 2028). 

     

     

     

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  3. Le 24/07/2023 à 22:34, Manuel77 a dit :

    J'ai creusé un peu dans le dernier (juin 2023) rapport sur les armements du ministère allemand de la Défense. Il semble y avoir une ferme intention d'acquérir les 15 Eurofighter pour la guerre électronique.  ---- Après cette lecture, je dirais qu'ils veulent mettre à niveau 15 Eurofighter pour le combat électronique, mais qu'il n'est pas prévu d'en acquérir d'autres en plus des 38 Quadriga.
     

    J'ai cherché un peu aussi et je crois que je suis tombé sur l'interview dont parle @Chimera 

    Et dedans : 

    Citation

    Ja. Wir haben mit dem Beschaffungsamt und der Luftwaffe ein Jahr lang definiert, was dieses Flugzeug können soll. Es geht auch nicht um 15 neue Flugzeuge, sondern darum, die vorhandene Flotte mit der ECR-Fähigkeit zu ertüchtigen. Das ist eine Lösung, die den Bedarf der Luftwaffe erfüllen wird.

    Sinon, Opex360 en parlait il y a un mois : 

    Citation

    Depuis, la commande de 35 F-35A a été confirmée… Mais pas celle des 15 EF-2000 ECR. Et pour cause : malgré les 100 milliards d’euros du fonds de soutien à la Bundeswehr, le ministère allemand de la Défense a finalement décidé, par souci d’économie, que la capacité SEAD reposerait sur des avions déjà livrés et… équipés d’une suite de guerre électronique déjà disponible sur le marché. Restait donc à savoir laquelle…

    Donc oui, ça a l'air de confirmer que les 15 ECR ne vont pas représenter de nouvelles commandes. 

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  4. il y a une heure, Skw a dit :

    Petite question, à laquelle je n'ai pas la réponse : sa survie était-elle mieux assurée avant cet épisode ? 

    Il n'y avait pas la question du passage de toutes les SMP russes sous l'égide du ministère de la défense ? (source)

    Une fois privée de ses soldats de fortune, je ne sais pas si sa survie aurait vraiment été menacée, mais en tout cas sa position aurait été fort amoindrie. Et il ne s'était manifestement pas fait que des amis...

  5. La Maison Blanche, en la personne du porte-parole du NSC, a révélé ses nouvelles estimations des pertes russes. Selon eux, depuis décembre, les Russes ont subi 100 000 pertes, dont plus de 20 000 tués, en Ukraine. 

    Il s'agit d'une estimation des services de renseignement américains, pas plus de détails quant à la manière dont elle a été obtenue. Néanmoins, ils pensent que les mercenaires de Wagner représentent près de la moitié du total, et parmi eux, beaucoup d'anciens détenus jetées hâtivement dans la fournaise.

    Pour rappel, la dernière estimation publique du Pentagone en novembre, c'était "bien plus de 100 000 pertes."

    L'orateur, quand on lui a posé la question, n'a pas jugé utile de livré son estimation des pertes ukrainiennes.

    Ces chiffres sont évidemment à prendre avec toutes les pincettes d'usage.

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  6. Le premier prototype du radar AESA anglais ECRS Mk2 a été livré aux essais en vol de BAE à Warton le 31 mars dernier.

    Maintenant le programme c'est intégration et essais au sol pour un premier vol prévu courant 2024.

    (source)

     

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  7. il y a 45 minutes, KPLX a dit :

    Je cite:

    " ... La réalité est qu’après un an de guerre, la Russie n’a plus l’armée qu’elle avait au début. Beaucoup d’unités russes en sont à leur deuxième vague, voire à leur troisième vague de soldats, qui n’ont évidemment pas la même qualité que l’unité initiale. Ma logique est très simple : si la première unité a échoué à accomplir sa mission, il n’est pas réaliste que la deuxième ou troisième composante d’une unité ait le moindre succès. ..."

    Mais pour moi (en tout cas pour l'extrait que tu cites, je ne suis pas abonné au Monde, donc peut-être qu'il y a d'autres éléments dans l'article) ce sont deux choses différentes : le qualitatif et le quantitatif. 

    Ils peuvent avoir des réserves énormes mais d'une qualité trop faible pour pouvoir espérer emporter la décision.

    Typiquement selon Kofman toujours dans le même podcast, les Russes ont d'autres contraintes que les effectifs comme le rationnement des obus d'artillerie ou la qualité des troupes ainsi que des officiers subalternes qui a fortement baissé. 

    D'ailleurs, j'ai l'impression qu'il fait lui-même le distinguo : 

    Citation

    Le chef des services de renseignements militaires ukrainiens estime que, si « les Russes vont jeter toutes leurs forces dans la bataille », ils n’ont plus de « potentiel offensif »

     

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  8.  

    Il y a 16 heures, CortoMaltese a dit :

    Il souligne aussi, et en cela il diffère notamment de Kofman, que c'est également le cas pour les russes (Kofman lui pense que les offensives russes ont déjà commencées et qu'il n'y a pas de grosses réserves opérationnelles cachées quelque part à l'arrière qui attendrait sagement d'être actionnées). 

    Juste sur ce point-là, le désaccord entre les deux ne m'apparaît pas si flagrant. 

    Dans son podcast du 18, Kofman pense effectivement que les réserves russes ne sont pas suffisantes pour ouvrir de nouveaux axes d'attaque en dehors de la demi-douzaine d'ores et déjà choisis par les Russes. Donc l'offensive se cantonnera au Donbass. 

    En revanche les Russes ont, selon lui, des troupes en réserves en quantité suffisante pour combler les pertes et aller renforcer l'attaque une fois qu'un axe prometteur aura été identifié par le commandement. 

    Il parle d'une offensive qui ne changera pas d'échelle mais gagnera en intensité. 

    Edit : après effectivement, Kofman pense que l'offensive a déjà commencé depuis quelques semaines. 

  9. Il y a 1 heure, Fanch a dit :

    Un front de 3km pour une compagnie d'infanterie ça reste dans le gabarit. Tu peux monter un peu pour des missions telles que surveiller, couvrir,...

    Pour le coup (je n'ai aucune compétence sur la question), dans le rapport, ils associent vraiment ça une forme de dispersion (par exemple, ils mentionnent qu'un bataillon doit tenir le front traditionnellement dévolu à une brigade et que cela pose des problèmes de commandement).  

    Juste pour être sûr de bien comprendre, quand tu dis "tu peux monter", c'est à dire diminuer encore la densité par rapport à une compagnie tous les 3km ou bien que cette densité est la limite haute si la compagnie en question est confrontée à des missions moins exigeantes (type surveiller ou couvrir).

    Mon propos aurait gagné à être plus clair mais une compagnie par 3km, cela correspondait, selon eux, à la disposition des unités ukrainiennes soumises à des attaques russes très intenses à l'été dans le Donbass et pas à une moyenne constatée sur tout le front. 

    @Coriace Notre guerre picrocholine, pour intense qu'elle soit, n'en est pas moins à moitié HS donc je mets ma réponse en caché et je m'arrêterai là :

    Révélation

    Alors, sur l'argument historique

    Je t'ai mal compris et je m'en excuse mais la formulation de ta phrase porte, à mon sens, à confusion. Quand tu dis : "Pendant la seconde guerre mondiale du côté de Bastogne il y a eu des dissenssions forte entre l'armée US et l'armée UK (c'est d'ailleurs pour ça que les Allemands avaient attaques la)", je comprends la phrase comme voulant dire que des dissensions entre unités de l'armée britannique et de l'armée américaine présentes à Bastogne préalablement à l'offensive ont été repérées par l'armée allemande qui a décidé d'attaquer là. Je ne pense pas être particulièrement fautif d'avoir eu cette compréhension-là (mais j'ai toujours été très indulgent avec moi-même).

    Si ton propos est celui de ton deuxième message, je suis d'accord.  Maintenant, est-il pertinent de comparer les relations entre deux armées alliées issues de pays différents et celui de deux entités qui se livrent, selon certains, une bataille d'ordre politique au sein d'un même état. Je ne le pense pas.

    Après, est-ce cela que tu veux dire ? Le ton de cette discussion étant assez désagréable, je n'ai de toute façon pas forcément envie de la poursuivre plus avant.

    Il y a 2 heures, Coriace a dit :

    Et je maintiens que ce n'est pas avec un tweet ou deux qu'on établit une vérité générale comme certains adorent le faire sur ce topic. Sur les Russes idiots voir bestiaux, sur les Ukrainiens globalement sur compétent etc.

    Nous sommes d'accord. 

    Sauf que rapporter une élément semblant établir une dissension n'est pas établir une vérité générale mais rapporter un élément d'appréciation de la situation. C'est tout. C'est pas grave.

    Typiquement, 

    il y a 55 minutes, gustave a dit :

    En effet, le limite entre deux unités est généralement plus vulnérable, même sans parler de pays ou organisations différents.

    Ça c'est une vérité générale (avec laquelle je suis d'accord, ça n'est pas le sujet). 

    Mais je trouve que tu fourvoies en lançant des accusation de tomber dans la "propagande bébête" alors que ce n'était pas le sujet et que les éléments rapportés (à mon sens encore une fois) ne sont pas inintéressants. 

  10. il y a 54 minutes, Coriace a dit :

    C'est justement le Russe tué qui me fait dire que les Ukrainiens sont seuls. La façon dont je lisais l'action c'est que les Russes savent qu'il y a un tireur (rpg) et l'avoinent mais que le fantassin n'est pas certains d'où venaient les tirs et qu'il se retrouve de flanc par rapport aux Ukrainiens.

    De plus s'il y avait "plusieurs" trou je ne pense pas que le fantassin aurait avance seul et surtout debout (mais plutôt comme pendant la première guerre mondiale en rampant et a la grenade).

    Troisième point, on voit énormément  de tirs a la Libanaise et un peu dans toutes les directions ce qui serait plus surprenant si le dispositif était resseré.

    Après ce ne sont que des déductions, et comme je l'écrivais avant avec un point de vue ras du sol allant vers le ciel il pourrait y avoir la 82nd Airborne a 300 m qu'on ne s'en rendrait pas compte 

    Dans le rapport du RUSI sorti en novembre, ils mentionnaient que les tactiques de défense ukrainiennes se caractérisaient par une très grosse dispersion des forces. En moyenne, une compagnie se voit assigner un front de 3km.

    Si les personnels se rapprochent trop, l'utilisation de munitions de précision et l'allocation de moyens de reconnaissance qui vont surveiller de très près la position en question deviennent rentable car on peut tuer plus d'hommes en une seule frappe. Le mot d'ordre est donc dispersion. 

    Évidemment, cette dispersion facilite les efforts de l'ennemi pour conquérir le terrain (si tant est qu'il soit disposé à accepter sans rechigner des pertes sensibles, mais on a vu que c'était le cas.). Les Ukrainiens comptent alors sur leur capacité à renforcer les troupes attaquées rapidement pour mettre en échec les efforts des Russes. 

    il y a 17 minutes, Coriace a dit :

    Pendant la seconde guerre mondiale du côté de Bastogne il y a eu des dissenssions forte entre l'armée US et l'armée UK (c'est d'ailleurs pour ça que les Allemands avaient attaques la) allant jusqu'à des avions probablement abattus volontairement en blue on blue. Ça n'a jamais été très clair et paradoxalement l'offensive allemande a simplifie les choses.

    Tu es sûr qu'il y a des troupes anglaises "du côté de Bastogne" avant le début de l'offensive allemande ? J'ai plutôt l'impression que tu tords la chronologie pour essayer de démonter un argument qui n'existe pas dans la mesure où dire que des dissensions existent ne revient pas à établir une vérité générale. 

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  11. Il y a 2 heures, Clairon a dit :

    Si vous voulez comprendre comment rebâtir une industrie munitionnaire en Europe est compliqué, lisez le tweet suivant :

     

    La législation Européenne et l'amour immodéré en France pour la réglementation en tout genre rend cela très difficile, surtout depuis le drame AZF, on peut toutefois se poser la question comment font les Allemands pour annoncer des capacités de prod de 450.000 munitions en 2023 et les Tchèques pour des capacités dépassant les 200.000 munitions ... Ils sont aussi en Europe ....

    Clairon

    Le fil parle surtout de la difficulté de recréer des unités de production détruites du fait de diverses contraintes réglementaires et sécuritaires ou de créer de nouvelles usines. 

    Si les Allemands ou les Tchèques ont conservé des usines ou des emprises dédiées à la fabrication de munitions, il leur "suffit" d'augmenter leur production sur ces sites existants et alors, les problèmes règlementaire évoqués dans le fil ne s'appliquent pas à eux. 

    Typiquement, dans la vidéo de Perun, sur la production de munitions, il disait que Rheinmetall avait racheté le fabricant espagnol Espal dont l'usine tournait au ralenti. Ça n'est évidemment pas immédiat mais en cas d'augmentation de commande, la législation européenne telle que décrite dans le fil ne va pas venir t'embêter, vu que le site existe déjà. 

    Pour les Tchèques, il donnait le chiffre de 100 000 avec une optimisation des capacités de production et pour l'augmentation ultérieure, il faudra attendre deux ans (mais plus pour des problèmes industriels). Mais encore une fois, s'ils ont des sites qui satisfont d'ores et déjà à la réglementation, si j'en crois le fil, ce n'est pas un problème.

    En creux, en lisant le fil, j'ai l'impression que notre problème spécifique à nous Français, c'est d'avoir détruit les usines(il cite l'exemple de Salbris pour le 155mm qui a totalement fermé et a dû ensuite être dépollué, donc détruit), revendu les sites à des collectivités (du coup fin des dispositions spécifiques en termes de transport, de sécurité du site, j'en passe et des meilleures...) et réduit notre capacité de production à la portion congrue, obérant ainsi notre capacité de remonter en puissance rapidement, du fait de  réglementations européennes et françaises draconiennes qui rendent la création, de ce type d'usine ex-nihilo très compliquées. 

    Je me plante totalement ou c'est une donnée du problème ?

     

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  12. Il y a 11 heures, Deres a dit :

    Enfin, il y a quand meme une difference notable d'implication entre juste transmettre des informations/images satellites et choisir soi-meme les cibles puis faire la programmation des missiles. Cela traduirait aussi un manque de confiance dans la parole des ukrainiens. En cas de "bavure", la question de la responsabilite pourrait aussi etre invoque.

    D'après l'article du Wapo, les choses semblent être un peu différentes.  Selon un responsable ukrainien anonyme, la séquence se déroule de la façon suivante : 

    • Les Ukrainiens découvrent une cible potentielle et enregistrent sa localisation. 
    • L'information remonte la chaîne hiérarchique et est relayée aux Américains.
    • Ces derniers renvoient, s'ils le désirent, des coordonnés plus précises aux Ukrainiens.
    • Les ukrainiens tirent (s'ils ont obtenu des coordonnés)

    À noter que : 

    Le processus est décrit comme "très rapide."

    Les Ukrainiens ont la capacité de tirer leurs Himars sans rien demander à personne. Néanmoins, eu égard à la moindre fiabilité des coordonnés qu'ils obtiennent, cela nécessiterait d'employer plus de munitions et, partant, d'en gâcher certaines. Selon l'article, les Ukrainiens ne tirent donc presque jamais s'ils n'obtiennent pas de coordonnés. 

    Le diable se cache dans les détails mais cela confère un droit de veto de fait aux Américains sur les cibles que les Ukrainiens frappent avec leur Himars. Loin de s'en offusquer, ces derniers utilisent à l'inverse cet argument à leur avantage en disant : "Vous voyez, vous pouvez nous confier des ATACMS, vu que nous avons besoin de vous pour les tirer, nous ne ferons pas n'importe quoi avec." 

    Citation

    “You’re controlling every shot anyway, so when you say, ‘We’re afraid that you’re going to use it for some other purposes,’ well, we can’t do it even if we want to,” the senior Ukrainian official said.

     

    Les Américains, quant à eux, se défendent de tout implication dans le choix et le priorisation des cibles et insistent que ce sont les Ukrainiens, et eux seuls, qui choisissent quelle cible frapper : 

    Citation

    The Ukrainians are responsible for finding targets, prioritizing them and then ultimately deciding which ones to engage. The U.S. does not approve targets, nor are we involved in the selection or engagement of targets.

    Même si, on l'a vu,  ils disposent de facto d'une forme de droit de veto. 

    Pourquoi d'ailleurs, les Ukrainiens ont-ils besoin des américains pour générer des coordonnés ? L'article semble indiquer que les Américains sont plus précis que les Ukrainiens et que ces derniers ont besoin des précisions américaines pour affiner leur ciblage et s'assurer de toucher la cible mais aussi qu'il s'agit d'un moyen de déjouer le brouillage russe qui empêche les drones ukrainiens d'effectuer des missions de reconnaissance.

    Citation

    “According to our maps and software, a point will have one set of coordinates,” Malinovsky said. “But when we give this target to partners for analysis, the coordinates are different. Why? Because the Americans and NATO countries have access to military satellites.

     

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  13. Le 10/01/2023 à 12:37, funcky billy II a dit :

    Pour ceux, et je vous sais nombreux, qui s'inquiètent du devenir des généraux russes limogés à la suite des échecs russes en Ukraine, quelques nouvelles rassurantes

    Le général Serdioukov qui commandait les troupes aéroportées russes aurait été remplacé à la suite de couteux échecs, au nombre desquels l'assaut aéroporté sur Hostomel occupe une place de choix. Il commande désormais les troupes russes en Syrie. 

     

    Quant au général Lapin, qui était conspué à longueur de messages Télégram par Kadirov, Prigojine et toute une flopée de blogueurs militaires russes à la suite de la contre-offensive ukrainienne de Kharkiv et de la prise de Lyman par l'armée ukrainienne, il est devenu, à la fin de l'année dernière, le CEMAT russe. 

    Si on en croit un politologue cité par l'article de la BBC en Russie, cela dénote un retour de balancier chez le maître du Kremlin : après avoir été fortement déçu par l'armée et décidé de favoriser Wagner à l'automne, il serait revenu à ses premières amours suite aux faibles progrès de Prigojine à Bakhmut... Quoi qu'il en soit, il n'en reste pas moins que la nomination d'un homme, qui était devenu le bouc émissaire de nombreux acteurs puissants, à un tel poste est notable. 

    Et on note également que, dans l'armée russe, les disgrâces sont manifestement passagères.

    Nouvelle étape dans le jeu de chaises musicales chez les généraux russes 

     Gerasimov est désormais le commandant des forces russes déployées en Ukraine en remplacement de Sourovikine, ci-devant commandant désormais, sera son adjoint. 

    Cela reste cohérent avec l'hypothèse d'une forme de rééquilibrage en faveur de l'armée au sein dans les hautes sphères  russe, Sourovikine étant a priori réputé être un allié de Prigojine. 

    Autre hypothèse vue qui n'est pas mutuellement exclusive loin de là, permettre à Gerasimov de récupérer les lauriers de la chute de Soledar. 

    Mais, bon, évidemment, rien de sûr.

     

     

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  14. il y a une heure, Alexis a dit :

    Dire "J'ai besoin d'autant de 300 chars lourds et 600 VCI et 500 canons pour les repousser", ça ne me paraît pas trop. Loin de là.

    Je dirais même que Zaloujny me semble prendre en compte la qualité perçue du matériel, et l'habileté que les Ukrainiens ont pu démontrer... Sinon, ces nombres là me paraîtraient très justes, perso.

    Ah mais nous ne sommes pas en désaccord. Je me bornais à dire que je n'étais pas convaincu qu'il faille prendre les chiffres ukrainiens pour argent comptant. 

    Quant à moi, je serais bien en peine d'évaluer si 300 chars c'est juste assez, beaucoup trop ou carrément insuffisant. Pour ça, je vous lis tous avec intérêt.

    il y a une heure, Alexis a dit :

    En fait, je pense en premier lieu... aux Etats-Unis :happy:

    Et, à tout seigneur tout honneur, personne ne fera pression sur eux :smile:

    Oui, là c'est sûr :chirolp_iei:

    Cela étant, même s'ils n'envoient pas de char, les USA ne mégotent quand même pas leur soutien. La dernière rumeur, c'est l'envoi de Stryker selon Politico (mais US cette fois-ci)

     

    D'ailleurs, dans l'article ce passage intéressant quant au sujet dont on discute (traduction perso à l'arrache:

    Citation

    "Il y a un étrange jeu de va et vient avec les Européens où, à chaque fois que quelqu'un leur fait une demande, les Européens répondent "Et bien, vous savez, les Américains devraient ouvrir la voie". Et l'administration Biden répond : "Nous voulons que les Européens fassent le premier pas ou alors que nous le fassions ensemble". Et tout ce que les Ukrainiens disent c'est : "Pour l'amour du ciel, donnez-nous des tanks !"

     

    il y a une heure, Alexis a dit :

    C'est la logistique des M1 Abrams qui est difficile. Et leur maintien en condition. Voui :happy:

    Bizarrement, l'argument n'est guère cité pour les Leopard II. Ses opérateurs, de la Finlande à la Pologne, ne semblent voir rien d'irréaliste à ce que les Ukrainiens maîtrisent cette machine.

    Sans être spécialiste, il me semble quand même qu'il y a un fond de vérité dans cet argument, notamment pour ce qui est de la consommation qui est réputée très élevée sur les Abrams à turbine comparée aux Léopards à moteurs classique. 

    Qui de la capacité de la logistique ukrainienne à encaisser cela ? 

    Est-ce qu'un Abrams endommagé en Ukraine pourrait être plus facilement réparé qu'un Léopard (je veux dire, est-ce qu'il faut le renvoyer aux USA) ? 

    Dans un autre article de Politico

    Citation

    The administration may still be reluctant to send Abrams tanks, however, due to the significant training and logistics involved. Maintenance in the field will be a challenge, especially without a supply of parts. A tank division can also guzzle up to 600,000 gallons of fuel a day, potentially slowing Ukraine’s movement.

    The Bradley’s logistical requirements are “terrifically less burdensome than, say, those associated with an M1,” one of the U.S. officials said. “Our M1s would be a logistics burden that we would not want to put on [Ukraine] until they and we were confident they were ready.”

    Sont-ce des arguments valides ?

    Manifestement, il y a aussi des questions sur l'équipement des blindés qu'on envoie et sur l'identification des modèles à envoyer

    Citation

    One of the main sticking points has been identifying which units or storage facilities have the right vehicles available for export, along with some concerns over advanced optical and communications equipment included in newer models.

    En gardant en tête que, pour aller dans ton sens et toujours dans le même article :

    Citation

    The Bradley is also considered to be a less escalatory choice than the Abrams for an administration still concerned about provoking Moscow.

     

  15. Je me permets de réagir sur deux points. 

    Il y a 2 heures, Alexis a dit :

    Zaloujnyi est-il en train de charger la barque, sur le principe "je demande 10 ils me donneront 1" ? Peu probable, car les chiffres qu'il donne en public, dont la plupart ne peuvent pas les vérifier, il doit aussi les défendre devant les militaires des potentiels pays donateurs, et il a tout intérêt à avoir des arguments solides même s'il ne les partage évidemment pas en public. Il y a donc de bonnes chances que ses besoins soient effectivement à peu près ceux-là, ni la moitié ni le double.

    L'armée ukrainienne donne pourtant des informations que même leurs supporters les plus fervents considèrent généralement comme de la pure science-fiction. Typiquement, les chiffres de pertes russes donnés par les Ukrainiens. Donc, la possibilité d'avoir à discuter des chiffres avec des homologues étrangers (qui disposent pourtant de leurs propres sources d'informations comme en témoignent leur communication sur le sujet) n'a pas l'air d'être un point bloquant au moment de les rendre publics. 

     

    Il y a 2 heures, Alexis a dit :

    ==>L'Occident n'a PAS décidé d'équiper l'Ukraine pour qu'elle puisse reprendre le contrôle des territoires occupés par la Russie depuis le 23 février.

    La notion d'Occident est à mon sens inadaptée en l'espèce dans la mesure où les différents pays qui le composent ont des divergences marquées sur cette question précise :

    Si on en croit Politico, il y aurait un axe franco-polonais pour faire pression sur Berlin

    Citation

    France and Poland are pushing the EU’s biggest economy to equip Kyiv with its powerful Leopard 2 tank

    Citation

    A French official told POLITICO that Paris is turning the screws on Germany in the hope of extracting an agreement from Berlin to send Leopard tanks to Ukraine ahead of a Franco-German summit on January 22, the 60th anniversary of the Élysée partnership treaty between the two nations.

    Similar pressure is coming from Poland, which wants to form a broad coalition among Western partners to jointly hand over Leopards to Ukraine. “We encourage other countries to form a broad coalition for the transfer of more modern tanks to Ukraine, such as Leopard tanks,” Deputy Foreign Minister Paweł Jabłoński told Polish public radio on Monday.

    Citation

    “I talked about it with German Chancellor Olaf Scholz a couple of weeks ago in Brussels, and I think we may know more about it in the next few days,” Morawiecki added.

    D'autres pays sont prêts à donner des chars si une actions commune est lancée : 

    Toujours dans le même article :

    Citation

    “Poland can hand over Leopards only in a coalition of countries,” Polish Prime Minister Mateusz Morawiecki told reporters on Saturday, adding that talks with other countries on forming such an alliance are ongoing.

    On parle aussi de la Finlande comme donneur potentiel par exemple (rien d'officiel) si l'Europe se lance 

     

    Qui plus est, il y a des raisons autres pour ne pas envoyer des chars que le refus de la reconquête des territoires occupés : 

    Prenons la France : 

    Citation

    Ukraine has also asked Paris to send French Leclerc battle tanks to Ukraine, a request that is currently being examined by the French authorities. French officials caution, however, that Leclerc tanks are no longer in production, raising questions over maintenance and the provision of spare parts — problems that the Leopards, due to their wide availability in many nations and their continued production, do not face.

    Les USA évoquent des raisons similaires (qu'on peut évidemment remettre en cause) au sujet des Abrams, dans le WaPo 

    Citation

    At the Pentagon, Laura Cooper, the deputy assistant secretary for Russia and Ukraine, said this is the right time to provide the Bradley. “The Ukrainians have demonstrated a lot of growing proficiency in maintenance and sustainment,” she said.

    She added that the U.S.-led training set to begin later this month will enable troops to operate, maintain and repair the weapons and that providing tanks, such as the Pentagon’s more complex, gas guzzling, heavily armored M1 Abrams tank, would require more maintenance and other training.

    D'autres pays auraient, quant à eux, pris des mesures pour faciliter les dons : 

    Citation

    Still, France would be willing to deploy its Leclerc tanks to NATO allies that send some of their own Leopard tanks to Ukraine, in order to fill gaps, an official in Paris said.

    Les Américains vont envoyer une grosse centaine de chars modernes à la Pologne, pays qui a d'ores et déjà envoyé des chars en Ukraine et veut maintenant envoyer des Leopards.

    Les Français ont envoyé des chars légers, les Anglais parlent d'envoyer des chars lourds. 

    Sans parler des Allemands qui nagent à contre-courant, même s'il font parfois des demi-tours à 180° (comme avec les Marder que jamais au grand jamais ils ne pouvaient livrer sans que la Bundeswehr ne s'effondre).

     

     

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