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Messages posté(e)s par EOA

  1. Ce n'est pas un livre d'histoire: c'est un délire esthétique qui se préoccupe bien peu de réalité historique, d'une analyse des faits, d'objectivité ou de recul. Juste le délire ultra partial d'un fanboy. Du point de vue de l'histoire militaire en particulier, il a encore moins d'intérêt.

     

     

    Tout à fait d'accord, mais c'esty très bien écrit, et la question cornélienne du choix du peuple ou des notables à travers les actes additionnelles occupe une place centrale bien méritée alors qu'elle est souvent occultée. Bien évidemment très peu d'intérêt pour l'histoire militaire tactique de la campagne et de la bataille, de très npmbreux ouvrages s'y consacrent, livres ou magazines.

    Je te trouve un peu sévère, si on excepte la partie militaire, qui n'est pas le but de l'ouvrage, et la tendance à un certain lyrisme, c'est un bon ouvrage. Commencer directement l'étude des campagnes napoléoniennes par des études historiques techniques peut en dérouter plus d'un.

     

     

    Et faut pas trop délirer sur la lutte franco-britannique pour la "domination du monde". La prééminence sur le continent vs l'équilibre continental auto-neutralisant peut-être, mais pas la "domination du monde"; la France d'alors n'en avait pas les moyens de par sa nature continentale, le manque de développement industriel, un système financier immature/en retard et, en 1815 en particulier, l'épuisement. Cet angle de la "seconde guerre de cent ans" n'est qu'un gadget de quelques historiens qui aiment voir la chose ainsi: personne ne connaît l'appellation et elle n'a aucune pertinence comme outil d'analyse. Tant qu'à faire, et plus justement, il s'agirait de la 3ème guerre de Cent Ans, la première étant celle achevée par Saint Louis à Taillebourg en 1242 et marquant la fin de "l'Empire Plantagenêt" (en fait essentiellement actée avec les 2 grandes batailles de 1214).

     

     

    "Le monde" étant bien évidemment compris dans sa définition occidentale de l'époque.

     

    Chacun son analyse du sujet, l'expression vaut ce qu'elle vaut. N'en demeure pas moins que la France et l'Angleterre se sont engagées dans une lutte hégémonique en Europe et au Nouveau-monde depuis le recul de l'empire espagnol et la chute de l'infuence commerciale et maritime hollandaise. Et que ce conflit global qui se joue en plusieurs actes séparés par des périodes de paix plus ou moins longuse ressemble fortement à la guerre de cent ans, ne serait ce que dans la forme.

    A ce titre la défaite de 1815 marque la fin de la France comme première puissance continentale, et porte les prémices de l'émergence de la nouvelle puissance allemande.

    Je connais bien les querelles d'historien sur la qualification de ce conflit, ou appelle le comme tu veux, mais je ne suis pas d'accord quand tu la qualifies de gagdet ou d'outil d'analyse non pertinent. Pour le coup c'est du délire de ne pas admettre que le controle de la Belgique et des Pays-bas par la France, ou une autre puissance, puis la lutte des empires coloniaux et des voies commerciales constitue le fil d'ariane de la politique étrangère de l'Angleterre et de la France dans une moindre mesure au XVIIIème siècle. Même si ce sujet en France n'est pas le seul, puisque le reste des questions continentales nous concerne davantage que les Anglais.

     

    Par contre il est vrai de noter qu'en 1815 la France est épuisée par le conflit, mais l'Angleterre l'était tout autant, et les alternances de sa politique intérieure à l'époque en sont le reflet. L'angleterre a juste eu la chance d'être un peu moins épuisée et un peu plus soutenue que la France au moment décisif.

  2. le 1er grenadier

     

     

    +1

     

    Son héritier est d'ailleurs le 94ème Régiment d'infanterie! 5 citations en 14/18 et fourragère aux couleurs de la médaille militaire. C'est le Cenzub qui a repris ses traditions aujourd'hui mais c'est un beau régiment que l'on pourrait voir récréé!

  3. Ce qui est malsain dans toutes ces commémorations c'est qu'il n'y en a que pour Napoléon alors que son entêtement coûté la vie à 10.000 hommes à Waterloo et tué/mutilé plus de 30.000 autres. Un peu comme si on fêtait la résistance désespérée de Paulus à Stalingrad.

     

    Vraiment écœuré là...

     

     

    Ce genre de raisonnement frise le ridicule.

     

    Comme si c'était la faute du méchant tyran Bonaparte, vieille image de l'historiographie républicaine qui a tout fait pour noircir son histoire.

     

    Premièrement les guerres de la Révolution et de l'Empire ne sont que le dernier épisode de ce qu'on appelle la seconde guerre de cent ans qui voit la France et l'Angleterre s'affronter depuis le règne de Louis XIV pour la domination du monde. Cette guerre s'accélère dans les dernières années de cette période avec la guerre de Sept ans, la revanche francaise de la guerre d'indépendance américaine et enfin l'apothéose des guerres révolutionnaires / impériales. Donc non ce n'est pas la faute de Napoléon si la France est en guerre contre l'europe, révulsée par la fièvre révolutionnaire nationale, animée par la propagande anglaise et surtout grassement payée en livres sterlings de la city.

    On oublie un peu vite le traité de Paix d'Amiens qui sera vite déchiré par l'Angleterre encore une fois qui armera la 3ème coalition ... De même la 4ème coalition. Sans parler de la 5ème coalition, une fois de plus l'Angleterre et l'Autriche nous attaque. si Napoléon a commis une erreur fatale en Espagne, quel grand chef n'en a jamais faite, il est purement mensonger de la présenter comme un tyran belliciste.

     

    Doit-on également rappeler que malgré la nature autoritaire du régime, le Consulat et l'Empire rencontrent de facon très majoritaire l'adhésion du peuple, du moins jusqu'à 1813 / 1814. Les régimes sont approuvés par referendums censitaires, certes loin d'être parfaits et parfois retouchés, mais qui sont des succes incontestables à chaque fois. Tout comme ceux de Napoléon III, ce qui a souvent eu le don d'exaspérer les républicains chevronnés qui oublieront bien cet élément de fait par la suite.

     

    Enfin va-t-on faire le procès des morts à Napoléon? Eh oui faire la guerre ca entraine des morts. Reproche-t-on les morts des conquêtes de César, d'Alexandre ou de Turenne? Reproche-t-on les morts de le Convention ou du Directoire? On peut être étonné à notre époque de voir le nombre de 10 000 morts, mais à ces époques la guerre est quelque chose de naturel, et d'ailleurs les armées napoléoniennes ne manqueront jamais de volontaires juqu'en 1812, preuve que les quelques milliers de morts des batailles, sur les centaines de milliers de combattants engagés, ne révulsaient pas les contemporains de l'époque. Donc oui une bataille c'est moche, c'est la boue, le sang etc. Mais arrêtons de juger avec nos esprits du XXIème siècle les évènements d'il y a 2 siècles.

     

    Enfin concernant le sujet Waterloo, il faut déjà noter que Napoléon a été porté à bout de bras de Fréjus jusqu'au Tuileries, ca en dit long sur l'exaspération du peuple après 1 an de gouvernement des Bourbons. Je conseille sur cette période l'excellent livre de Dominique de Villepin, les cents jours ou l'esprit de sacrifice.

    Sur la campoagne de Waterloo, que d'occasions manquées ... Magnifique mouvement offensif à Charleroi et Ligny imparfaitement exploité par l'indécision du corps d'Erlon qui aurait pu boucler la campagne en 1 journée! Et Ney qui perd de précieuses heures à attendre l'arme au pied aux Quatre Bras alors qu'il pouvait bousculer et refouler les avants gardes anglaises...

    La suite est connue, la pluie dilutienne qui empêche d'engager les anglais avant midi et nous coute la bataille, l'incompétence de Grouchy qui tergiverse malgré les supplications de Gérard, incompétence de soult à l'état major, berhier n'étant plus là, la folle charge de Ney, la fatigue de l'empereur qui est déjà vieux et malade, l'absence de Davout qui se fera cruellement sentir ...

     

    Qui sait ce qu'aurait entrainé une victoire complète, possible, sur les armées prussiennes et anglaises? Les russes étaient encore loin, les autrichiens seuls ne pouvaient rien. L'empereur aurait eu le temps de se renforcer considérablement en plusieurs mois, et surement de négocier. Qui sait ...

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  4. 1 Rgt de Chasseurs ou de Chasseurs Alpins

     

     

    Il y a deja un 1er régiment de chasseurs, le 1er Régiment de chasseurs de Verdun sur Leclerc. Si tu parles de chasseurs à pied ou alpins on emploie l'appellation de "bataillon". Il existe le 16eme bataillon de chasseurs de Bitche, dernier descendant des glorieux bataillons de chasseurs à pied de la Grande Guerre, et 3 bataillons de chasseurs alpins.

     

    1 Nouveau Rgt de Chars Leclercs ; histoire d'avoir deux par division

     

     

    Ca paraitrait logique afin d'avoir un modèle équilibré mais on a pas dissout pour rien le 4eme RD sur Leclerc il y a quelques mois. L'objectif est la réduction du nombre de chars lourds donc ca serait très suprenant malheureusement qu'on cré à nouveau un tel régiment.

    Les besoins vont plutot vers des renforcements en infanterie ou en génie.

     

    La 13 DBLE

     

     

     

    Elle exite toujours! Elle est basée aux EAU.

  5. Je crois que ce seront des escadrons d'aide à l'engagement (EAE) qui soutiendront dans l'action les escadrons blindés sur 10 RC ou Leclerc puisqu'il n'est pas prévu d'augmenter le nombre global de chars en dotation (grosso modo 200 Leclerc et 250 10 RC, bientot EBRC - Jaguar).

     

    Par contre les escadrons blindés vont voir leurs effectifs en chars et VBL augmenter suite à la ventilation des matériels du 4eme Dragons dissout.

  6. Effectivement ,maintenant quand tu parles du traitement des prisonniers allemand par les soviétiques , les allemands capturés savent que de leurs côtés ils n'ont pas étaient tendre avec les prisonniers soviétiques .

     

     

    Oui bien sur ils savaient à raison ce qui allait leur arriver! Surtout les divisions Waffen-SS ou les autres troupes d'élite : type GrossDeutschland par exemple. 

  7. Ce n'est pas tant les 2000D et -5F le problème, c'est surtout les 2000C et N, les cellules des 2000D ne sont pas si vieilles que ça par ailleurs

     

     

    Les 2000 D sont remplacés par les Rafale. Un escadron est déjà opérationnel, le Gascogne, et l'armée de l'air a jusqu'ici plus d'une centaine d'appareils, donc pas de problème pour remplacer le dernier escadron nuc sur 2000 D.  

     

    Les 2000 C de supériorité aérienne il en reste une poignée (une vingtaine) qui seraient très avantageusement remplacés par des 2000-9 qui sont presque aussi polyvalents que le Rafale.

     

     

    Je ne suis pas certain que les dash 9 des EAU soient au standard OTAN, de plus une trentaine sont des 2000 EAD/DAD modernisés. Donc pas si jeune que ça.

     

     

    Il me semble pourant qu'ils ont été intégrés dans la coalition Harmattan et ont participé pleinement aux opérations.

     

    Le cas échéant, le rétrofitage serait-il plus lourd que celui nécessaire au maintien opérationnel des 2000 D et C?

     

    On peut aussi juste reprendre les 2000-9, ca fait une grosse trentaine d'appareils qui pourraient remplacer nos C et -5. Après leurs EAD/DAD modernisés je ne sais pas si ca vaut le coup, il faudrait demandé à quelqu'un de plus pointu!

  8. Je ne sais pas si l'idée a déjà été évoquée mais dans le cadre de ce contrat d'une soixantaine d'appareils avec les EAU pourquoi ne pas leur proposer d'échanger des Rafale contre leur 2000-9? On avait évoqué cette hypothèse auparavant mais dans le cadre de refourguer les 2000 sur le marché de l'occasion.

     

    Ca nous permettrait d'alléger considérablement la LPM étant donné que le carnet de commande de Dassault avec ces 4 contrats potentiels (24 + 24 + 36 + 60) (+12 options Qatar) = 144, serait assuré pour plus de 6 ans (dans une hypothèse de doublement de la cadence à 22 appareils/an), nous on pourrait remplacer tous nos vieux 2000 D et 2000-5 qui doivent être rétrofités par ces 2000-9 modernes complètement polyvalents avec encore un gros potentiel. Je n'y vois que du bon!

     

    En résumé on réussirait à vendre 60 Rafale de plus, on économiserait des milliards sur les trajectoires financières de la Défense, on économiserait en plus le cout de retrofitage important des 2000 D et -5, et on aurait une flotte moderne et homogène composée de Rafale et de 2000-9 dernier cri.

     

    P.S : Pour le problème du 2eme escadron des FAS, rien n'interdit de recevoir sur la période une poignée de Rafale supplémentaires pour boucler la dotation de l'unité, ou de transférer des appareils des autres escadrons vers ce dernier.

  9. La situation devient quand même grotesque avec ces deux navires qui attendent pour rien dans le port de Saint-Nazaire. C'est de bonne guerre de la part des russes de sortir une telle maquette. Je ne doute pas qu'ils puissent le construire, après tout un BPC est loin d'être le navire le plus compliqué à réaliser, surtout qu'ils y ont participé, mais après à voir si ils arriveront à le construire aussi vite que nous.

     

    Quand on voit l'ampleur de la modernisation de leurs arsenaux menée de front avec les dizaines de mises en cale de bâtiments nouveaux destinés à remplacer les anciennes classes soviétiques, je me dis qu'ils doivent avoir d'autres priorités ...

     

    Enfin bref, la situation ayant été globalement gelée en Ukraine malgré quelques recrudescences locales, et les campagnes commerciales en Pologne s'étant achevées, on pourrait leur refiler les BPC maintenant.

  10. Enfin pour revenir au sujet principal des désertions, la réponse est globlament non. Les soldats allemands ont très peu déserté durant la guerre, surtout pour passer du côté soviétique et cela pour plusieurs raisons :

     

    - Fort esprit de corps et endoctrinement nationaliste qui maintiennent le moral des soldats très élevé durant toute la durée du conflit, même à la fin dans des combats pourtant désespérés depuis longtemps.

    - Grosse tradition de discipline et culture militaire allemande qui participent également à la solidité morale des troupes allemandes.

    - Peur des traitements (et à raison!) infligés aux prisonniers par les sovétiques et des représailles, une très grande partie des soldats allemands ne reviendra jamais (grosso modo 1/3 meurt en captivité je crois).

     

    Concernant les réactions des hommes face aux exactions, très peu de désertions ou de refus d'executer les ordres également. Les soldats se sont souvent réfugiés derrière la justification qu'un ordre est un ordre, même après l'attentat de juillet 44.

     

    L'exemple de Paulus n'est pas pertinent, il a été fait prisonnier, et donc n'a pas déserté. Après il a retourné sa veste, surement sous la pression et par opportunisme.

     

    Les quelques désertions se sont plutôt obvservées dans les dernières années de la guerre, et son restées à un volume marginal en comparaison de la majorité des hommes qui a continué le combat jusqu'au bout (au moins jusqu'en janvier 45, après dans les dernières semaines les unités se sont rendues en bloc).

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  11. Le VBCI est un problème... insoluble.

     

     

    Il va fallait évidemment construire un modèle de VCI répondant à notre modèle organisationnel de l'infanterie. Le groupe étant à 7 personnels (pour des raisons en réalité totalement budgétaires) les 8 places du VBCI sont suffisantes dans la théorie. Admettez toutefois qu'un VTT de 12 places + 2 à 3 membres d'équipages, avec les normes actuelles de protection se révèlerait bien trop lourd et encombrant. Un simple VBMR embarquant 2 membres d'équipages et 9 pax en plus suffirait.

     

    Toutefois les problèmes actuels demeurent criants : faiblesse numérique dangereuse du groupe de combat qui se voit vite mis hors de combat par quelques pertes et faiblesse de la puissance de feu AP (le calibre 5,56 ne suffisant pas).

     

    Je trouve assez discriminante l'idée qu'il y ai un groupe dédié appui qui ne fasse que ca ... et surtout que ca suffise a appuyer les trois autres. Comme si le groupe d'appui n'avait jamais besoin ni d'être appuyer ni de manoeuvrer.

     

     

     Cette idée semble pourtant la plus cohérente. Si effectivement il ne faut pas trop rester sur une vision trop théorique de groupes de "manoeuvre" mobiles et d'un groupe "appui" statique, cette idée a fait ses preuves.

     

    Une section pourrait comporter :

    -  3 groupes de combat (manoeuvre) avec un CDG et deux équipes de 4  identiques et armées "légèrement" pour faciliter la mobilité en phase d'assaut et le volume de feu (type FA 5.56 / AT4 / Minimi / Marksman 5,56mm) ce qui faciliterait la capacité de manoeuvre du groupe et la tache du sergent qui n'aurait plus à se partager entre 'l'appui' et 'la manoeuvre'. Dans la phase combat, il n'y a plus de différence entre les définitions théoriques "feu" et "choc", le groupe reste un élément homogène et engage souvent le même objectif situé très souvent dans la zone des 300. On résoudrait ainsi la faiblesse numérique du groupe à 7 et augmenterait la combativité du groupe (plus qu'à 8, sans CDG distinct).

    - 1 groupe appui : composé de 4/5 hommes armant par exemple 2 mitrailleuses de 7,62 mm en AP ou 2 postes ERYX en AC, capable lui de placer des feux puissants (calibre 7,62mm qui fait cruellement défaut dans les sections aujourd'hui) à longue distance (600/800 mètres), en mesure d'apporter son soutien aux 3 groupes de combat qui manoeuvrent.

    - 1 groupe de commandement de 4 classique.

     

    Avec des véhicules à 9 passagers, cela obligerait à concentrer le groupe appui et le groupe commandement dans le même véhicule, mais bon, vus les engagements auxquels ont fait face aujourd'hui, on est pas vraiment sous le coup de la probabilité de destruction complète d'un VBCI par un MBT au canon de 120 ou par un coup de missile AC embusqué tiré à 3000 mètres ...

    Et cela permet d'allier niveau de protection élevé ainsi qu'un poids contenu.

     

    3 pions de manoeuvre et un pion d'appui, 4 véhicules et une section à 36 hommes débarques (44 avec les éléments embarqués) qui reste à taille raisonnable, cela me parait être un modèle tout à fait correct et remédierait sans beaucoup de coûts aux problèmes actuelles.

  12. Parfaitement d'accord avec vous clairon : nous tentons de donner un schéma le meilleur possible de la section d'infanterie dont le rôle est le combat débarque dans l'espace 0 -> 600/800 mères. Et au vu des engagements actuels de l'armée de terre c'est un combat essentiellement anti personnel (AP). La section d'infanterie n'a pas vocation a tout faire, le premier pion opérationnel automne est le GTIA d'environ 800 hommes!

    Des lors identifions les problèmes majeures que connaissent nos sections d'infanterie aujourd'hui dans leur organisation. A mon sens les deux principales sont :

    1) le sous effectif flagrant qui réduit la résilience mais aussi mécaniquement la capacité de manœuvre et la puissance de feu. Les groupes a 7 sont notoirement insuffisants. Comme je l'ai indiqué plus haut je pense que la solution réside dans un groupe de 9 ( 1 CDG - 2 équipes de 4) mais cela peut poser un pb pour la répartition du groupe commandement et appui dans les véhicules.

    2) le deuxième défaut majeur est le manque de puissance de feu de la section. Les AT4 sont moyennement performants, la minimi se crème impropre au rôle d'arme d'appui, l'absence de mitrailleuse légère/moyenne en 7,62 se faisant notamment ressentir, le LGI est une vaste blague.

    Bref il faut doter les groupes de mitrailleuses qui forment la base de toute combat d'infanterie (rien n'a changer depuis le manuel "l'infanterie attaque" de Rommel sur la guerre de 14/18 : la troupe qui gagnera est celle qui aura réussi a manœuvrer de manière a placer des feux les plus puissants et précis possibles contre son adversaire). La doter également de vrais lance roquettes performants et légers. Enfin l'adjonction des TP au sein des groupes pour assister la mitrailleuse et d'une équipe mortier léger me paraît hautement souhaitable.

    Rajoutons a cela deux/trois réflexions ;

    - il faut différencier les types d'infanterie : légère, motorisée et mécanisée qui n'ont pas les mêmes missions. Je ne vois pas en quoi des organisations légèrement différentes seraient difficiles a mettre en œuvre.

    - il faut garder a l'esprit que la manœuvre de la section s'inscrit presque forcément dans celui de la compagnie.

    - que l'infanterie est dépendante du poids et qu'il faut absolument tout faire pour rester le plus léger possible (c'est pas gagné!).

    - enfin que l'infanterie dépend aujourd'hui grandement de ses véhicules : VCI - VTT. Et que dans le cas d'un groupe a 9 il n'est pas impossible d'envisager un VTT à 2 membres d'équipage et 10 passagers avec un niveau de protection acceptable et un poids contenu. Cela permettrait de dispatcher le groupe de commandement et les éléments d'appui.

  13. Bonsoir Clairon, BPCs et Tim, je vous remercie.

    Effectivement la faiblesse principale de ce modèle réside dans la vulnérabilité du groupe de commandement et d'appui reparti au sein du même véhicule (celui du 4ème groupe qui est "supprimé").

    Je ne connais pas véritablement le modèle anglais mais la encore si le SGT est touché le groupe perd a la fois son CDG et un Chef d'équipe soit les 2/3 de sa capacité de commandement. Ne trouvez vous pas que cela revient a concentrer un peu trop les responsabilités? Les américains ont choisi 9, je ne sais pas combien pour les allemands.

    Si on applique ce modèle, avec un groupe a 8 il reste de la place dans le véhicule pour embarquer le SOA par exemple.

    Quoiqu'il en soit, nonobstant sa composition exacte, j'imagine que nous sommes d'accord pour constater la trop grande faiblesse numérique du groupe a 7.

    Concernant l'appui feu 7.62, les retex que j'ai pu entendre de la minimi en 7.62 n'étaient pas fameux, si le passage a une munition supérieure est apprécié, l'arme se révèlerait trop légère pour le rôle d'appui jusqu'à 800 mètres. On ne peut apparemment pas réduire tellement en dessous de 8/10 kilos une mitrailleuse pour quelle remplisse toujours son rôle. Dans ce cas la quelle utilité dans l'équipe feu?

    Hors pour l'équipe feu je pense qu'il faut bien une mitrailleuse et non pas un FM. La minimi est une sorte de FM ou plutôt de fusil d'assaut mitrailleur et convient a l'équipe choc pour dégager du volume de feu, tir par définition moins puissant et précis que le tir d'appui qui est demande a l'équipe feu. Cette équipe a donc besoin d'une arme plus puissante et donc pus lourde.

    Pour la 7,62 MAG dite "lourde" dans ce cas autant l'intégrer dans l'équipe feu du groupe de manœuvre si elle est destinée a assurer un feu puissant a longue portée. Avec un chargeur qui aidera a porter les munitions. Cela démultiplie fortement la puissance de feu de la section avec 3 pièces de 7,62 au lieu d'1. Le combat d'infanterie se construit toujours en réalité autour de larme d'appui du groupe. "L'infanterie détruit par le choc et le feu" dixit le règlement, je ne sais pas pour vous mais je préfère quand même le feu au choc ;)

    Concernant l'utilité de la minimi j'ai déjà lu vos posts sur le sujet mais je ne suis toujours pas convaincu qu'un FA puisse la remplacer de façon identique. Peut être la solution est elle plus a chercher dans le developpement de chargeur intermédiaires de 100 ou 75 coups. Les mg allemandes possédaient il me semble des chargeurs tambours de cet ordre en lieu et place des caisses de 200 ou 250 coups.

    Tout a fait d'accord pour la plus-value de mixer la mitrailleuse et le tp au sein de l'équipe feu Tim.

    Pour les 4 groupes, on a l'impression que cela tient au dogme depuis plusieurs années. Le plus drôle reste que cela n'est jamais atteint ou presque en opération et que les sections qui partent en sous effectif manœuvrent en fait 3 groupes. Autant renforcer ces 3 la et arrêter avec le 4ème ...

  14. Ce qui me faisait tiquer était le lien Genie/Lance-missiles, Alat/drone, ....

     

    Perso mon groupe idéalo-réaliste est assez proche :

     

    Equipe 1 : Sergent CDG avec FA + LG40 - Tireur LRAC (RGW90 ou Alcotan 100) + FA - TP - Mitrailleur (7,62 légère)

     

    Equipe 2 : Caporal avec FA + LG40 - 2 fusiliers avec FA et si nécessaire petit LRAC (RGW60, M72 FFE ou un descendant du Wasp 58) - Tireur FM (Un FA avec canon Lourd à la IAR/FN HARM)

     

    3 groupes combat

     

    1 groupe appui avec 6 pax et 1 mitrailleurse 7,62 "lourde", un mortier léger 60 mm

     

    8 pax équipages de véhicules, équipe commandement de 4 pax

     

    Total : 3x8 + 6 + 8 + 4 = 42 .... et tout cela rentre dans 4 véhicules ayant une capacité d'emport de 11 places max, tout en respectant un plan d'embarquement des équipages qui fait que le CDS ne soit pas dans le même véhicule que le SOA.

     

    Bien sûr avoir une possibilité d'armements/équipement adapté en fonction des missions : ainsi par exemple une intervention type "Mali" pourrait entrainer d'avoir moins de LRAC lourds et donc que l'on ai là un simple fusilier à la place, ou bien que certains fusilier recoivent unFA en 7,62 plutôt que 5,56.

     

    S-GTIA avec 3 sections ainsi  + 1 peloton cavalerie + section d'appui construite avec les sections spécialisées de la CEA (TELD, mortiers,AC) comme les brittons + élement d'accueil des autres unités d'appui (groupe génie, équipe d'observation et guidage appui-feu), section de commandement et d'appui renforcée.

     

    Clairon

     

     

    Bonjour clairon, 

     

    J'ai réfléchi avec des camarades de promo à Coët, comme surement des promotions entières depuis des décennies à l'organisation idéale d'une section d'infanterie et je me permets ainsi de commenter votre proposition. 

     

    1) Je serai plus enclin à former un groupe à 9 personnels, le Sergent a assez de choses à faire pour ne pas s'encombrer de la gestion d'une équipe complète. Donc le groupe aurait plutôt la structure : 1 CDG et 2 équipes à 4. Cela nécessite bien évidemment que le VTT dispose de 9 places.

     

    2) Concernant les groupes, vous semblez conserver le principe equipe Choc/Feu et je suis d'accord.

     

    Concernant votre équipe feu, tout à fait d'accord avec l'intégration du TP dans la team, un peu comme les américains le font avec leur "marksman". Il pourrait ainsi être armé d'un FA en 7,62 (pour la puissance de la munition jusqu'à 600/800m) de type HK 417.

    Par contre pour le mitrailleur en 7,62, l'ajout d'un chargeur/porteur est à mon sens indispensable pour les munitions.

    L'équipe feu se composerait ainsi : d'un caporal avc FA et LG 40, d'un TP avec FA en 7,62 , d'un mitrailleur "tireur" et d'un mitrailleur "chargeur/porteur" avec une mitrailleuse de 7,62 légère type ANF1 avec canon léger ou Mag 58 version infanterie.

    Cette équipe feu possède une importante capacité d'agression AP avec la possibilité de faire à la fois du volume et de la destruction jusqu'a 600/800m (mitrailleuse et TP) et d'appuyer la manoeuvre de l'équipe choc. 

     

    Concernant votre équipe choc : Caporal avec FA LG 40 ok. J'y ajouterai un mitrailleur en 5.56 type minimi pour le volume de feu dans la zone 0->3/400 mètres. Deux fusiliers avec FA et RGW 90. Je pense que ces armes dont la portée utile se situe entre 200 et 500 mètres (grand max, 400 plutôt) ont leur place dans ce groupe et non dans le groupe appui. 

     

    3 groupes de combat sur ce modèle. 

     

    3) Le groupe de commandement avec le classique CDS/SOA et Radio. Adjonction supplémentaire d'une équipe mortier de 60mm (plus value essentielle des RETEX je suis tout à fait d'accord avec vous) avec 4 pax (chef de pièce, tireur et 2 chargeurs/porteurs pour les munitions). La mitrailleuse lourde est-elle vraiment utile avec déjà 3 ANF1 dans les groupes et les 12,7 des VTT (voire les 25mm)? 

     

    4) Pas de groupe appui : les appuis AC plus conséquents sont dans la section appui de la compagnie (2 ou 3 pièces Milan, bientôt MMP), des TE (la section TELD de la CEA ventilée dans les sections appuis des compagnies à disposition directe des CDU) et des tubes de 81mm.

     

    Je sais que la mode est à 4 groupes mais franchement, le schéma ternaire facilite et fluidifie la manoeuvre, le CDS dispose de 3 pions tactiques polyvalents et identiques et le passage des groupes à 9 pax (un minimum j'estime, 7 pax étant vraiment insuffisant) ne fait pas trop enfler numériquement la section avec le passage a 3 groupe. 

     

    La compagnie possède donc 3 sections de combat chacune à 3 groupes et 1 section appui (groupe mortier 81, groupe AC Milan et groupe TE avec VTT 20 ou 25mm). 

    Le SGTIA avec une compagnie complète, un peloton de cavalerie, une section génie et idéalement une section artillerie avec drone tactique et tubes de 120 MO ou 155 (on peut toujours rêver!). Donc d'accord avec vous sur les grandes lignes du SGTIA. 

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