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Urgan

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Messages posté(e)s par Urgan

  1. Citation

    Enfin, le T-14 sera doté d’un petit drone de reconnaissance pour améliorer sa représentation du champ de bataille et détecter les cibles à l’amont par le char. Le drone, désigné Pterodaktyl, est relié au char par un câble qui l’alimente en énergie : le drone n’a donc pas à embarquer de batteries et possède une autonomie illimitée. En revanche, il possède une marge de mouvement assez faible, de l’ordre de quelques dizaines de mètres en hauteur et de 50 à 100m de distance du char.

    Le drone pourra embarquer des capteurs thermiques et peut potentiellement recevoir un radar, ce qui devrait permettre au Pterodaktyl de pouvoir observer le champ de bataille sur environ 10Km de distance, ce qui améliorera d’autant les capacités de détection et de reconnaissance du T-14.

    Super article, notamment le passage sur le drone embarqué (que je découvre). Par rapport à un véhicule d'accompagnement pour mbt type vbl, j'essaie de m'en faire une idée, et de voir les différences : 

    - moins cher, plus facile à remplacer, moins gourmand (encore que...) ?

    - plus de charge de travail pour l'équipage de 3

    - renseignement disponible immédiatement mais moins de vision d'ensemble comparé à une unité d'accompagnement dédiée ?

    - plus "marquant" (vbl et jaguar largement diffusés ; fil qui indique la direction du char), peut-être moins discret ?

    Qu'en pensez-vous, et quelle solution vous convainc le plus ? Vous avez trois heures :biggrin:

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  2. Il y a 9 heures, Kelkin a dit :

    Oui, mais il n'a eu que 1.21% des voix au premier tour. Et aux législative, ça n'a pas été glorieux non plus. Faut pas chercher à le prendre au sérieux, il y a toujours quelques zigotos dans un parlement.

    Le bonhomme dit d'ailleurs lui-même qu'on lui a trouvé un QI "au dessus très lérègement de 0":biggrin:

    Plus sérieusement, après des décennies de conflits, c'est normal que les islamistes infiltrent parfois l'armée. Peut-être qu'il a généralisé à partir d'un ou deux cas.

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  3. Rassurez-vous ! La Ritz-Carlton de Ryad, fermé depuis novembre pour un obscur rassemblement familial, va rouvrir mi-février :chirolp_iei:

    Le milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal est libre depuis samedi après un accord financier (non chiffré).

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/arabie-saoudite-le-prince-milliardaire-al-walid-ben-talal-libere_1979927.amp.html

    Révélation

    Le prince saoudien Al-Walid libéré après un "arrangement" financier

    Par AFP, publié le 27/01/2018 à 14:36 , mis à jour à 15:17

    Ryad - Le milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal a été libéré samedi à la suite d'un "arrangement" financier avec les autorités, près de trois mois après son arrestation dans le cadre d'une purge anticorruption sans précédent dans le royaume.

    Agé de 62 ans, le prince milliardaire était le plus haut placé des quelque 350 personnalités dont des princes, des ministres, des ex-ministres et puissants hommes, détenues notamment à l'hôtel Ritz-Carlton de Ryad, dans le cadre d'une campagne lancée le 4 novembre par le prince héritier Mohammed ben Salmane, fils du roi et homme fort du pays. "Le procureur général a approuvé un arrangement avec le prince Al-Walid ben Talal", et ce dernier a ensuite pu rentrer chez lui en cours de matinée, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale, sous couvert de l'anonymat, sans fournir de précision sur cet arrangement. Interrogé si le prince allait rester à la tête de la Kingdom Holding Company, la même source a répondu par l'affirmative. Un peu plus tôt, un associé proche du milliardaire avait indiqué à l'AFP que le prince était "libre". Contacté, le ministère saoudien de l'Information n'a pas souhaité faire de commentaire. Ces dernières semaines, plusieurs des personnalités arrêtées ont été libérées et le procureur général d'Arabie saoudite, Cheikh Saoud al-Mojeb, a annoncé en décembre que la plupart des détenus avaient accepté un arrangement financier en échange de leur libération. 

    - 100 milliards de dollars - 

    Cet arrangement consiste à rembourser au Trésor saoudien des sommes dont les autorités estiment qu'elles ont été mal acquises, avait dit le procureur. Vendredi, les autorités ont relâché Walid al-Ibrahim, propriétaire du réseau satellite arabe MBC, Khaled Tuwaijri, ex-chef de la cour royale, et Turki ben Nasser, ancien dirigeant de l'agence de météorologie du pays, selon une source proche du gouvernement. Selon le Financial Times, Walid al-Ibrahim a accepté d'abandonner le contrôle de MBC (Middle East Broadcasting Company), l'un des réseaux satellites les plus influents dans le monde arabe. Parmi les autres personnalités libérées figure le prince Metab ben Abdallah, fils du défunt roi Abdallah, ancien chef de la puissante Garde nationale saoudienne, limogé avant son arrestation. Le prince Metab a dû payer plus d'un milliard de dollars, selon l'agence Bloomberg News. La purge de novembre est intervenue après la mise en place d'une commission anticorruption présidée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, fils du roi et surnommé "MBS". Certains y ont vu une tentative du prince Mohammed de consolider son pouvoir. Mais les autorités insistent sur le fait que la purge visait uniquement à s'attaquer à la corruption endémique. Le procureur général a estimé à au moins 100 milliards de dollars le montant des fonds détournés ou utilisés à des fins de corruption dans le royaume depuis plusieurs décennies. 

    - 45e fortune mondiale - 

    Classé parmi les plus importantes fortunes du monde, le prince al-Walid est le petit-fils de deux figures historiques du monde arabe: le roi Abdelaziz al-Saoud, fondateur de l'Arabie saoudite, et Riad al-Solh, premier chef de gouvernement de l'histoire du Liban. L'annonce de l'arrestation du prince milliardaire avait fait des remous sur les marchés financiers, faisant notamment baisser le cours des actions de Kingdom Holding Company, la société internationale d'investissements que le prince Al-Walid détient à 95%. La Kingdom Holding Company possède notamment le célèbre hôtel de luxe George-V sur les Champs-Élysées à Paris. Le magazine Forbes estimait en 2017 que le prince pesait 18,7 milliards de dollars, ce qui le mettait à la 45e place de son dernier classement des fortunes mondiales. Le prince al-Walid était également connu pour son franc-parler et ses appels pour une société saoudienne plus ouverte. Défenseur des droits des femmes, il avait lancé fin 2016 un vibrant appel pour que les femmes en Arabie saoudite obtiennent le droit de conduire et déploré "le coût économique" de l'interdiction de volant pour elles. Près d'un an plus tard, son appel a été entendu et les femmes seront autorisées à conduire à partir de juin 2018. 

    Le Ritz-Carlton, fermé au public depuis la purge de novembre, devrait rouvrir ses portes prochainement. Sur son site internet, il affiche des chambres disponibles à partir du 14 février. 

    Pour le prince Metab ben Abdallah, fils du défunt roi Abdallah, si la note était officiellement de 1 milliard de dollars, certains parlaient de 10 milliards...

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/30/le-prince-saoudien-metab-ben-abdallah-lache-un-milliard-de-dollars-contre-sa-liberation_1613544

  4. Une histoire d'ambassade, et une histoire d'ambassadeur : 

    https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/trump-annule-une-visite-londres-et-refuse-d-inaugurer-l-ambassade-americaine-5495944

    Trump ne viendra finalement pas inaugurer la nouvelle ambassade US à Londres. Il lui reproche d'être trop chère et excentrée par rapport à l'ancienne. (Au passage il essaie d'égratigner Obama, alors que la décision a été prise sous Bush jr.) Mais la vraie raison semble être d'éviter des protestations massives, son retweet de vidéos islamophobes de Britain First étant mal digéré par beaucoup de Britaniques (entre autres). Une visité d'état avait un temps été envisagée, puis annulée après une pétition de presque 1.9 millions de signatures pour la rétrograder en visite officielle.

    https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2018/01/10/trumps-ambassador-to-netherlands-was-asked-to-name-a-person-burned-because-of-islam-he-couldnt/?utm_term=.94bebf8f5bc0

    Alors lui il a l'air gratiné... Le nouvel ambassadeur américain aux Pays-Bas (né là-bas d'ailleurs) est un des fondateurs du Tea Party. Il avait déclaré en 2015 que le pays était en plein chaos, avec no-go zones et politiciens brulés à la clé. Lors de sa conférence de presse inaugurale, les journalistes lui ont demandé s'il pouvait en nommer. Il a tenté de couper court au sujet, mais les reporters n'ont pas lâché l'affaire. "This is the Netherlands, you have to answer questions !" La scène a pas mal tourné dans les médias américains. Le pire c'est que dans une autre interview, il a nié avoir tenu ses propos, en parlant de fake news... avant de dire qu'il n'avait jamais parlé de fake news à ce sujet quelques secondes/minutes après.

    Bonne pioche pour Trump... Qui se ressemble s'assemble on va dire :rolleyes:

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  5. La championne du monde des échecs n'ira pas en Arabie Saoudite défendre ses titres en rasison des interdictions qui pèsent sur les femmes. Apparemment, 150 joueurs comptent faire de même. Outre la question des droits de l'homme, les problèmes de visa pour les Iraniens, les Quataris et les Israéliens sont aussi en cause.

    https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/La-championne-du-monde-anna-muzychuk-n-ira-pas-en-arabie-saoudite/862224

    Révélation

    La championne du monde Anna Muzychuk n'ira pas en Arabie Saoudite

    L'Ukrainienne Anna Muzychuk, double championne du monde en titre, refuse de se rendre en Arabie Saoudite pour les prochains Mondiaux, à cause des règles très strictes que les femmes doivent respecter dans ce pays.

    «Dans quelques jours, je vais perdre deux titres de Championne du monde», a écrit Anna Muzychuk sur sa page Facebook. Mais la grand-maître ukrainienne est déterminée. Elle ne se rendra pas en Arabie Saoudite, théâtre des prochains Championnats (du 26 au 30 décembre) pour «ne pas porter une abaya (vêtement qui couvre les autres vêtements), ne pas devoir sortir accompagnée et ne pas (se) sentir comme une créature inférieure». De son côté, la Fédération internationale (FIDE) avait annoncé qu'une tenue foncée avec un pantalon et le col couvert serait exigée, mais qu'il «ne sera pas utile de porter un hijab ou une abaya» pendant la compétition.

    Selon le site i24 News, 150 joueurs ont l'intention de boycotter ce Championnat du monde, en raison de la questions des droits de l'homme, mais aussi de la sécurité et enfin de l'impossibilité pour certains compétiteurs (Israël, Qatar, Iran) de se rendre en Arabie Saoudite. Lundi, la FIDE a annoncé avoir réussi à «obtenir des visas pour les joueurs du Qatar et de l'Iran», mais avoir échoué pour les compétiteurs israéliens. L'Arabie Saoudite et Israël n'ont aucune relation diplomatique. En réaction, la Fédération israélienne a demandé des compensations financières et l'annulation de toute autre compétition internationale prévue en Arabie saoudite.

     

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  6. Le 11/12/2017 à 23:59, Gibbs le Cajun a dit :

    Merci, intéréssant comme article. Surtout ce passage je trouve : 

    Citation

    This fluidity between groups that are nominally locked in bitter fighting reflects the often murky dividing line between allies and enemies in Afghanistan. On all sides men make a living with their gun.

    It also reflects changing relations in Afghanistan between local powerbrokers and their militias, on the one hand, and communities on the other. In the past communities raised militias themselves to defend against intruders (including, at times, the state). Nowadays, however, political and financial support comes primarily from outside, mostly from Kabul and its foreign backers. This means local commanders are no longer accountable to communities, no longer controlled by them and no longer dependent on their support. They tend to join ranks with whoever pays their way or offers opportunities for security and profit. They change stripes fast, particularly as they are rarely fully integrated into the security forces. Such militias tend to be the first to lose out when funds dry up.

    On dirait presque les condottieri italiens de la Renaissance.

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  7. Après le rapprochement entre l'Inde et les Palestiniens, la participation de l'ambassadeur palestinien au Pakistan à une cérémonie aux côtés (notamment) d'un responsable présumé des attentats de Bombay avait fait grand bruit en Inde. Cet ambassadeur a finalement été rappelé par Ramallah, qui plaide pour une "erreur non intentionnelle, mais injustifiable".

    https://www.courrierinternational.com/depeche/pakistan-rappel-de-lambassadeur-palestinien-apparu-aux-cotes-dun-islamiste-sulfureux.afp.com.20171231.doc.vi2ow.xml

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  8. Le nouveau gouvernement de centre-gauche sud-coréen pointe  les lacunes de l'accord conclu en 2015 avec le Japon sur les "femmes de réconfort" et hésite à en sortir.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/femmes-de-reconfort-seoul-pointe-les-lacunes-de-laccord-avec-tokyo.afp.com.20171227.doc.vf9bz.xml

    Révélation

    Séoul a pointé mercredi les lacunes de l'accord conclu en 2015 avec Tokyo sur les "femmes de réconfort", les esclaves sexuelles de l'armée impériale nippone, ce qui pourrait relancer un contentieux historique entre les deux voisins. Cette question empoisonne en effet les relations bilatérales depuis des décennies, nombre de Sud-Coréens y voyant le symbole des abus et violences commis par le Japon pendant sa domination coloniale de 1910 à 1945. La plupart des historiens estiment que jusqu'à 200.000 femmes, essentiellement des Coréennes mais aussi des Chinoises, des Indonésiennes et des ressortissantes d'autres pays asiatiques, ont été enrôlées de force dans les bordels de l'armée impériale.

    En décembre 2015, la Corée du Sud et le Japon avaient conclu un accord "définitif et irréversible" aux termes duquel le Japon offrait ses "excuses sincères" et versait un milliard de yens (7,5 millions d?euros) de dédommagements à une fondation afin d'aider les rares "femmes de réconfort" sud-coréennes toujours en vie. Mais cet accord, conclu par le gouvernement conservateur de l'ex-présidente depuis destituée Park Geun-Hye, avait été critiqué par une partie de l'opinion sud-coréenne. Et l'actuel président de centre-gauche Moon Jae-In s'était engagé lors de sa campagne à le réévaluer.

    L'équipe spéciale chargée de l'étudier a conclu mercredi que l'accord avait été précipité. "L'accord a été finalisé (...) sans prendre suffisamment en compte l'opinion des victimes dans le processus de négociations", peut-on lire dans le rapport de cette équipe. La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères, Kang Kyung-wha, a présenté ses excuses au sujet de cet accord, le jugeant "blessant" pour les victimes, estimant qu'il ne "reflétait pas" leur opinion. La ministre a ajouté que Séoul "prendrait en compte les éventuelles conséquences sur les relations avec le Japon en déterminant avec prudence sa position", mais elle n'a pas dit que son pays allait sortir de cet accord.

    Une éventuelle dénonciation de l'accord par Séoul aurait des conséquences sur la relation avec le Japon, au moment où les deux alliés des Etats-Unis font front commun face aux programmes nucléaire et balistique de Pyongyang. Le Japon a exhorté la Corée du Sud à respecter l'accord de 2015. "La position japonaise demeure inchangée, et nous demandons que le gouvernement sud-coréen respecte l'accord", a déclaré à l'AFP le ministère japonais des Affaires étrangères. (AFP)

    L'agence nucléaire japonaise autorise Tepco à redémarrer deux réacteurs nucléaire, après les cinq déjà remis en service. Mais l'accord des autorités locales risque d'être plus compliqué à obtenir.  Et14 autres réacteurs seraient de toute façon trop coûteux à opérer avec les nouvelles réglementations (sur 54 au total).

    http://www.france24.com/fr/20171227-japon-feu-vert-confirme-le-redemarrage-deux-reacteurs-nucleaires-tepco

    Révélation

    TOKYO (AFP) -  L'autorité japonaise de régulation nucléaire a annoncé mercredi avoir donné son feu vert définitif à Tepco pour redémarrer deux de ses réacteurs au Japon, une première pour cet opérateur énergétique depuis la catastrophe de Fukushima, dont il est considéré comme responsable. Cette approbation, intervenant à l'issue de plusieurs semaines d'audiences publiques, vient confirmer un aval préliminaire de la même autorité début octobre. Elle revient à décréter que les deux réacteurs en question remplissent les nouvelles normes nationales de sûreté nucléaire, renforcées depuis le désastre en 2011 de la centrale atomique de Fukushima Daiichi (nord-est), qui était opérée par Tepco, le plus grave accident nucléaire au monde depuis Tchernobyl en 1986.

    Dotées d'une forte capacité de 1.356 mégawatts chacune, les deux tranches concernées par ce feu vert sont situées sur une autre centrale nucléaire de Tepco, à Kashiwazaki-Kariwa (BIEN Kashiwazaki), dans la préfecture de Niigata (nord-ouest). Ces deux réacteurs à eau bouillante (REB ou BWR en anglais) sont du même type que ceux de Fukushima Daiichi, et c'est aussi la première fois que des réacteurs de cette catégorie sont autorisés à redémarrer dans le pays depuis 2011.

    Cependant le redémarrage des tranches 6 et 7 de Kashiwazaki-Kariwa devrait encore prendre des années, car Tepco doit encore obtenir le consentement des autorités locales. Or le gouverneur de la préfecture de Niigata, Ryuichi Yoneyama, élu en 2016 pour un mandat de quatre ans, est connu pour avoir des réserves quant au redémarrage de cette centrale nucléaire, la plus puissante du pays avec 7 réacteurs au total et jouxtant la mer du Japon. Tepco va poursuivre ses actions d'information auprès des riverains de la centrale pour répondre à leurs inquiétudes, a déclaré mardi un porte-parole du groupe à l'AFP.

    La centrale de Kashiwazaki-Kariwa a été totalement arrêtée après avoir été endommagée par un séisme dans la région de Niigata en 2007. Son redémarrage a ensuite été reporté en raison de son besoin de mise en conformité avec les nouvelles exigences de sûreté nucléaire après 2011.

    Actuellement, seulement 5 réacteurs sont en service au Japon, tous de types à eau pressurisée (REP ou PWR), sur un parc de 54 unités avant la catastrophe de Fukushima. Celle-ci a été provoquée à l'origine par un puissant séisme sous-marin, suivi d'un tsunami dévastateur ayant coupé l'alimentation du système de refroidissement de la centrale, entraînant la fusion du coeur de trois de ses réacteurs, avec des rejets radioactifs à la clé. Du fait des nouvelles normes de sécurité gonflant considérablement les coûts pour les relancer, 14 réacteurs nucléaires japonais sont désormais voués à être définitivement mis hors service, après la décision la semaine dernière de l'opérateur Kansai Electric Power de ne pas solliciter la prolongation en 2019 de deux réacteurs vieillissants de sa centrale de Oi, dans la région de Fukui (ouest).

     

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  9. Un apparatchik vietnamien du pétrole a été enlevé à Berlin en juillet, par les services vietnamiens d'après l'Allemagne. Hanoi a démenti, l'homme a parlé d'un retour volontaire à la tv vietnamienne. Il sera jugé en janvier pour corruption et risque la mort. Les autorités ont fait de son cas le symbole de la lutte contre la corruption.

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/vietnam-un-apparatchik-du-petrole-kidnappe-a-berlin-juge-en-janvier_1971932.html

    Révélation

    Hanoï - Un apparatchik vietnamien enlevé à Berlin en juillet dernier sera jugé à Hanoï en janvier pour corruption, ont déclaré mercredi les autorités du Vietnam qui ont largement médiatisé cette affaire qui pourrait coûter la vie à cette figure honnie du régime communiste.

    L'enlèvement de Trinh Xuan Thanh le 23 juillet par des hommes armés, dans un parc public avait choqué en Allemagne. Les autorités avaient estimé n'avoir "aucun doute sur la participation des services de renseignement" vietnamien, qui ont pour leur part nié toute implication. Trinh Xuan Thanh était apparu quelques jours plus tard, l'air éteint, à la télévision vietnamienne pour corroborer la thèse des autorités sur un retour de son plein gré. 

    Trinh Xuan Thanh, qui a dirigé jusqu'en 2013 l'important groupe pétrolier public PetroVietnam Construction (PVC), sera jugé le 8 janvier, aux côtés de l'ancien chef de PetroVietnam et de l'ex-membre du bureau politique Dinh La Thang, a précisé à l'AFP un greffier d'un tribunal d'Hanoï. Les deux derniers risquent 20 ans de prison pour mauvaise gestion, tandis que Trinh Xuan Thanh, qui est également poursuivi pour détournement de fonds, pourrait être condamné à mort. L'acte d'accusation, cité par l'agence officielle Vietnam News, rappelle que les trois hommes "étaient des leaders clés dans d'importantes organisations économiques, auxquelles l'État et le peuple avaient confié la gestion du capital de l'État". 

    Le régime communiste mène ces dernières années une opération "mains propres" pour tenter de se défaire de sa réputation de corruption et n'hésite pas à sanctionner très lourdement les responsables jugés. Ce cadre du Parti communiste avait aussi occupé des fonctions au sein de l'appareil d'État, notamment à un poste clef à la tête de la province de Hau Giang, dans le sud du pays. Il menait un train de vie faste, comme de nombreux responsables du régime communiste. Mais en mai 2016, des photos de lui au volant d'une voiture de luxe portant des plaques gouvernementales l'avaient fait remarquer et mis en difficulté. Les photos, sorties dans la presse locale, l'ont fait passer du statut d'apparatchik profitant discrètement des avantages de sa position à celui de symbole de haut fonctionnaire corrompu.  Par l'AFP

    https://www.24heures.ch/monde/vietnamien-kidnappe-detourne-millions/story/29126162

    Révélation

    Figure honnie du régime communiste vietnamien, un apparatchik du pétrole ayant détourné des millions d'euros des caisses de l'Etat, a vu son destin se briser en Allemagne.

    Trin Xuan Tanh a été enlevé le 23 juillet par des hommes armés selon la presse allemande, et la diplomatie allemande n'a «aucun doute sur la participation des services de renseignement» vietnamien. «Une déclaration regrettable», a jugé jeudi la diplomatie vietnamienne.Le rapt n'a été confirmé par Berlin que mercredi, causant depuis un bras-de-fer inédit entre les deux pays.«C'est très surprenant. Ils semblent penser que Berlin est comme Hanoï ou une petite ville du Vietnam où ils peuvent appliquer la loi de la jungle», a réagi le dissident Nguyen Quang A, interrogé par l'AFP.Le régime autoritaire vietnamien se contentait en effet jusqu'ici de pratiquer la répression à domicile.

    Car si Thanh n'a rien d'un dissident, l'audace de la méthode, avec ce rapt en pleine Europe, attire l'attention sur les méthodes du régime vietnamien, coutumier des disparitions et tabassages d'opposants.De nombreux blogueurs sont derrière les barreaux au Vietnam, condamnés pour propagande antiétatique parce qu'ils ont osé critiquer la gestion de l'Etat et sa corruption. Jeudi, au-delà de rares mentions sur internet, principale source d'information au Vietnam, aucune mention du scandale n'a filtré dans les médias, tous contrôlés par le régime.

    -Plein gré -

    Hanoï affirme que Trinh Xuan Thanh est revenu de son plein gré d'Allemagne. Mais celui-ci n'a pour l'heure fait aucune apparition publique. L'homme, qui avait déposé une demande d'asile en Allemagne, n'était pas un citoyen lambda: il avait dirigé jusqu'en 2013 l'important groupe pétrolier public PetroVietnam Construction (PVC). Ce cadre du Parti communiste avait aussi occupé des fonctions au sein de l'appareil d'Etat, notamment à un poste clef à la tête de la province de Hau Giang, dans le sud du pays. Il menait un train de vie faste, comme de nombreux responsables du régime communiste. Mais en mai 2016, des photos de lui au volant d'une voiture de luxe portant des plaques gouvernementales l'avaient fait remarquer et mis en difficulté. Les photos, sorties dans la presse locale, l'ont fait passer du statut d'apparatchik profitant discrètement des avantages de sa position à celui de symbole de haut fonctionnaire corrompu.

    Or, le régime communiste mène ces dernières années une opération «mains propres» pour tenter de se défaire de sa réputation de corruption. C'est ainsi que peu après la publication des photos, Thanh a été accusé d'avoir détourné l'équivalent de plus de 120 millions d'euros via le groupe pétrolier public PVC.En juillet 2016, il s'est enfui du Vietnam pour échapper aux poursuites judiciaires, lui valant le statut d'homme le plus recherché du pays. Il était depuis demandeur d'asile en Allemagne. «Nous sommes décidés à attraper Thanh. Il ne peut pas éternellement se cacher», avait déclaré en décembre dernier le chef du parti communiste Nguyen Phu Trong.

    D'autres ont plus de chance: un blogueur dissident franco-vietnamien, Pham Minh Hoang, a ainsi seulement été expulsé fin juin vers la France et s'est vu retirer sa nationalité vietnamienne. Une méthode inédite pour Hanoï là aussi. (afp/nxp)

     

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  10. il y a 56 minutes, Dorfmeister a dit :

    Celle-là, elle m'aura bien fait rire... Dire "l'état russe", ça devrait faire mal à certains :biggrin:

    Avis aux spécialistes : c'est quoi le plus dur à tracer, une attaque informatique ou un avion de 175 tonnes ? :biggrin:

  11. Le Friday, November 24, 2017 à 16:32, kotai a dit :

    Et ses accords avec les pays du commonwealht?

    Pour le libre-échange avec l'Inde, le RU devrait accepter d'acueillir plus d'immigrants.

    Britain should accept more immigrants if it wants a free trade deal, senior Indian diplomat warns

    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-latest-britain-india-immigrants-accept-more-free-trade-deal-diplomat-warning-yk-sinha-a8073516.html

    L'humour anglais ne m'a jamais fait autant rire. Mais le top serait que ce soit à Johnson et co d'assumer plutôt qu'à May.:tongue:

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  12. Brexit : les britanniques ont-ils vraiment assiégé Google après le vote et ont-ils vraiment signé la pétition ? Non...

    http://www.zdnet.fr/actualites/brexit-les-britanniques-ont-ils-vraiment-assiege-google-apres-le-vote-et-ont-ils-vraiment-signe-la-petition-non-39838952.htm#xtor=RSS-1?utm_source=Netvibes&utm_medium=widget&utm_campaign=NetvibesTop3&utm_content=1

    Citation

    Moins de 1.000 personnes ont tapé la requête "Qu'est-ce que l'UE" dans le moteur de recherche après que les résultats du vote. Une pétition en ligne pour le 'remain' s'avère par ailleurs totalement bidonnée. (...) 

    Le site Heat Street, qui lève le lièvre, relève que la plus grande partie des signataires sont des bots crées et gérés par des utilisateurs du forum 4chan. Ce qui prouve au passage l’absence de vérification de qui signe quoi sur le site. De fait de nombreux 'signataires' proviennent du Vatican ou encore de la Corée du Nord.

     

  13. Au lieu des 900 000 prévus, les immigrants seraient 2.4 millions à être venus au Royaume-Uni entre 2011 et 2015. Les pro Brexit s'en donnent à coeur joie.

    http://www.courrierinternational.com/article/royaume-uni-oups-les-immigres-sont-plus-nombreux-que-prevu

    Un point commun entre Hitler, Napoléon et l'UE ? Pour Boris Johnson, c'est clair : ils veulent rassembler le continent en un seul pouvoir :mechantc:.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/15/brexit-pour-boris-johnson-l-union-europeenne-emprunte-le-chemin-d-hitler-et-de-napoleon_4919967_3214.html

    L'effet Napoléon ? Juncker avertit le Royaume-Uni qu'il ne sera pas accueilli à bras ouverts en cas de Brexit. Et que la France, "insuffisamment fière d’elle-même", doit défendre son idée de l'Europe face à l'Angleterre. Et dire qu'il se plaignait de la condescandance franco-française ... jamais content celui-là :sleep:!

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/20/juncker-la-france-a-des-choses-a-dire-sur-l-europe-qu-elle-les-dise_4923015_3214.html

     

    Bon j'aurai fait ce que je peux pour raviver votre petite guerre froide.

    images?q=tbn:ANd9GcRgOQQCuS0aSoQ8CcxzsCx

  14. Apparement, la démission de l'ancien ministre de la Défense est liée à l'attitude ambivalente de Netanyahou envers le soldat qui a abattu le Palestinien neutralisé récemment. Il était devenu une figure de l'extrême-(extrême-)droite israélienne. 

    http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/20/01003-20160520ARTFIG00105-israel-le-ministre-de-la-defense-claque-la-porte-du-gouvernement.php

    Israël : le ministre de la Défense claque la porte du gouvernement

    Moshe Yaalon, dont les désaccords étaient devenus criants avec Benyamin Nétanyahou, a préféré devancer son limogeage annoncé. Il devrait être remplacé par l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, actuellement dans l'opposition.

    Révélation

    Le ministre israélien de la Défense, sur le point d'être poussé vers la sortie pour avoir osé s'opposer à Benyamin Nétanyahou, a préféré claquer la porte lui-même. «J'ai informé le premier ministre qu'en raison de sa conduite des derniers jours et au regard de mon manque de confiance en lui, je démissionne du gouvernement ainsi que de la Knesset pour me mettre temporairement en retrait de la vie politique», a indiqué Moshe Yaalon vendredi matin sur son compte Twitter. Plus rien ne semble désormais s'opposer à son remplacement par Avigdor Lieberman, chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinu, à qui le premier ministre a offert mercredi après-midi le portefeuille de la Défense.
    Les désaccords entre Moshe Yaalon et Benyamin Nétanyahou étaient, ces dernières semaines, devenus aveuglants. Ils ont été cristallisés par la controverse qui a suivi l'arrestation d'un soldat accusé d'avoir abattu un assaillant palestinien alors qu'il gisait à terre, le 24 mars dernier, dans le centre de Hébron. Sitôt informé de l'incident, le ministre de la Défense a dénoncé une entorse majeure à l'éthique militaire et approuvé l'ouverture d'une enquête. Benyamin Nétanyahou, de son côté, a d'abord semblé prendre le même parti avant d'opérer une spectaculaire volte-face, en exprimant publiquement son soutien à la famille du tireur lorsqu'il a compris que l'aile droite de sa majorité, mais aussi la plupart des Israéliens, avaient pris fait et cause pour ce jeune militaire.

    Dérive populiste

    La ligne de faille, longtemps invisible, entre les chefs de l'armée et une large frange de la droite nationaliste, n'a depuis lors cessé de s'approfondir. Le général Yaïr Golan a provoqué un tollé en esquissant, à l'occasion des commémorations de la Shoah, une comparaison entre la tentation extrémiste d'une partie de la société israélienne et le climat qui prévalait en Europe à la veille de la seconde guerre mondiale. La réprimande du premier ministre n'a pas tardé. Mais Moshe Yaalon a ouvertement pris la défense de son subordonné, en appelant les officiers de l'armée à participer au débat public sans craindre la hiérarchie politique. Benyamin Nétanyahou l'a, dans la foulée, convoqué pour une explication qui, rétrospectivement, était en fait le préambule à son limogeage.
    Évoquant jeudi après-midi son remplacement annoncé par Avigdor Lierbeman, Moshe Yaalon a dénoncé la dérive populiste d'une partie de la classe politique. «Le fait que des dirigeants s'expriment avec des mots qui visent apparemment à capter les votes de certains électeurs, y compris en se détournant de tout sens moral sur certains sujets fondamentaux, n'est pas vraiment une surprise pour moi, a-t-il déclaré. Mais notre rôle est précisément de naviguer en suivant notre boussole morale, et non pas en fonction de la direction dans laquelle souffle le vent.»

    Bête noire de l'extrême droite

    Par un de ces paradoxes dont la vie politique israélienne est féconde, le pilier du Likoud quitte donc la scène en incarnant une posture modérée face aux faucons de son parti. Mais Moshe Yaalon, qu'on ne s'y trompe pas, n'a rien d'une colombe. Partisan avoué de la colonisation, il s'opposa en 2005 au désengagement de la bande de Gaza et désigna comme un «virus» les appels du camp de la paix à évacuer les Territoires palestiniens. En octobre 2014, il provoqua un tollé en approuvant un plan qui visait à organiser la ségrégation entre colons et palestiniens dans les bus circulant en Cisjordanie. Quelques mois plus tôt, il avait aussi provoqué la colère de John Kerry en qualifiant d'«obsessionnels» et de «messianiques» ses efforts pour relancer les négociations israélo-palestiniennes.
    Issu de la vieille élite travailliste, Moshe Yaalon avait soutenu les accords d'Oslo avant de «reconnaître une erreur» et de rejoindre le Likoud en 2008. À la tête du ministère, il a fait preuve d'un pragmatisme qui lui vaut aujourd'hui un large respect au sein de l'institution militaire. Face au regain de violence des derniers mois, il s'est distingué en appelant à une certaine retenue, ainsi qu'en prônant un assouplissement des restrictions imposées à la population des Territoires palestiniens. Des prises positions qui, à la longue, ont fait de lui la bête noire de la droite extrême.

     
    Par Cyrille Louis. Mis à jour le 20/05/2016 à 11:10. Publié le 20/05/2016 à 10:55

     

  15. il y a une heure, Barristan-Selmy a dit :

    L'article verse trop dans le sensationnalisme, Aymenn J Al-Tamimi qui est un peu une référence en terme d'analyse de documents de l'EI a fait quelques tweet très intéressant sur l'article :

    Exact, les docs eux-mêmes ne prouvent rien. L'article cite aussi un déserteur qui affirme qu'il y a eu accord (militaire, pas juste éco) ... sans que cela ne soit une preuve non plus.

    De toute facon, même un document "officiel" de daech qui parle d'un tel accord pourrait être une opération de déstabilisation.

    Disons juste que certains camps se combattent moins que d'autres.

  16. Il y a 1 heure, Kiriyama a dit :

    Je suis curieux de voir combien d'autres actes "islamophobes" ne viennent pas de la communauté elle-même.

    En l'occurence, c'étaient des tags politiques mais pas islamophobes. Et écrits en arabe, apparement l'imam voulait faire porter le chapeau à un fidèle de la mosquée, pas à un climat raciste.

  17. C'est normal que les propos de Kahraman fassent autant parler, mais en attendant le premier ministre Davutoglu exclut de remettre en cause la laïcité. Et beaucoup de partis politiques sont également contre.

    http://information.tv5monde.com/en-continu/turquie-la-nouvelle-constitution-garantira-la-laicite-de-l-etat-104424

    Citation

    "Dans la nouvelle Constitution que nous préparons, le principe de laïcité figurera pour garantir la liberté de culte des citoyens et pour que l'Etat soit à égale distance de toutes les confessions", a déclaré M. Davutoglu lors d'un discours public à Ankara.

     

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