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Desty-N

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Messages posté(e)s par Desty-N

  1. il y a 17 minutes, capmat a dit :

    pour beaucoup en provenance de Lockeed Marteen à la suite d’une fusion"

    Je suppose qu'il s'agit d'une confusion avec "Douglas", je n'ai pas souvenir d'une fusion Boing-Lockeed Marteen.

    Tu as raison, désolé. :pleurec: J’ai tapé un peu vite sur le chemin du boulot. Je vais corriger.

    il n’en demeure pas moins qu’on se retrouve avec le même genre de discussion que pour la dépendance allemande au gaz russe. Le capitalisme se réduit-il à la seule recherche du profit à court terme? Les deux exemples que j’ai cité semblent montrer que cette approche présente quelques faiblesses :rolleyes:

    Et, pour recoller au sujet, heureusement que les dirigeants de Boeing n’étaient pas aussi obsédés par leur bilan comptable annuel dans les années 60, sinon le 747 n’aurait jamais volé.:happy:

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  2. @herciv sauf erreur de ma part, le Boeing 737 a volé pour la première fois dans les années 60. Il est plus vieux que pas mal de membres du forum :tongue:
    Son concurrent direct, l’Airbus A320 a été mis en service à la fin des années 80. Plus récent, les ingénieurs l’avaient conçu pour être évolutif (commandes électriques, usage massif des écrans pour le tableau de bord …) Au début des années 2010, Airbus a remotorisé l’A320 pour gagner en performance. Ils l’ont fait sans grande  difficultés, car l’avion avait été pensé dès le départ pour que ça soit possible. Ce n’était pas le cas du B737.

     Boeing a dû faire un choix: concevoir ex nihilo un successeur au 737, ou « bricoler » ce qui existait déjà. La première option coûtait extrêmement cher, la direction a hésité. Ils ont tellement tergiversé, qu’au final ils n’avaient plus le temps de développer un nouveau modèle avant l’arrivée de l’A320 NEO. Et en fait ça les arrangeait : les décideurs - pour beaucoup en provenance de McDonnell Douglas à la suite d’une fusion - avaient une culture plus financière que technique. (Ils se vantaient « d’avoir transformé Boeing en une compagnie qui cherchait avant tout à vendre des avions et non à les fabriquer ») De leur point de vue, tout ce qui relevait de la R&D ou de la conception relevait plus de la dépense que de l’investissement.
    Ils ont voulu faire des économies de bout de chandelle et on voit le résultat aujourd’hui :dry: 

    Révélation

    Ils sont aussi malins que les allemands qui ont tout misés sur le gaz russe !:cool:

    Donc oui le 737 souffre d’une conception dépassée. Mais pour y remédier, je crains qu’il ne faille au moins 10 ans à Boeing et je ne suis pas optimiste sur leurs chances de succès. À la limite, il y aurait presque plus de chance pour qu’une nouvelle boîte US profite d’une percée technologique et déboule sur le marché. (Les américains sont excellents dans ce cas de figure, comme le montre l’irruption des vaccins ARN lors de la crise du Covid)

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  3. Sortie du rapport d'enquête préliminaire de l'Agence de sécurité des transports (NTSB

    Citation

    Le Boeing 737 MAX-9 d'Alaska Airlines qui a perdu une porte peu après son décollage de Portland (Oregon) le 6 janvier livre ses premiers secrets. Ils sont à peine croyables. Selon le rapport d'enquête préliminaire de l'Agence de sécurité des transports (NTSB), publié mardi, quatre boulons censés bloquer la porte de l'avion étaient manquants. (…)
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/incroyable-il-manquait-les-boulons-censes-bloquer-la-porte-du-boeing-737-max-qui-s-est-detachee-en-plein-vol-989890.html

    Révélation

    (…)  Pour rappel, cette porte servait à boucher une issue et n'avait pas vocation à être ouverte, ce modèle possédant déjà suffisamment de sorties de secours dans cette configuration.

    Des employés de Boeing ont retiré les boulons

    L'absence d'usure ou de déformation autour de certains trous « indique que quatre boulons prévus pour empêcher que la porte-bouchon ne se déplace vers le haut étaient manquants avant qu'elle ne bouge », fait valoir la NTSB, qui a recueilli des documents écrits et des photos montrant que des employés de Boeing ont retiré quatre boulons situés à ces emplacements lors d'une inspection à l'usine de Renton, près de Seattle (Etat du Washington) avant la livraison de l'avion, en octobre dernier. L'opération avait été réalisée pour remplacer cinq rivets endommagés dans l'habitacle de l'appareil. D'autres clichés pris après le changement des rivets montrent qu'en trois points au moins, les boulons n'avaient pas été réinstallés.

    Avant la publication de ce rapport, Alaska Airlines avait déjà fait état d'« équipements mal fixés » après des inspections préliminaires. De son côté, sa rivale United Airlines avait découvert, lors de vérifications, des « boulons qui nécessitaient d'être resserrés ».

    La FAA très critique à l'encontre de Boeing

    Face à la multiplication des déboires de cet appareil ces derniers mois, le nouveau patron de l'Agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA), Mike Whitaker, a estimé, lors de son audition ce mardi devant la sous-commission de la Chambre des représentants sur l'Aviation, qu'il était nécessaire de renforcer la supervision de Boeing, mais aussi de l'équipementier Spirit Aerosystems, le fabricant du fuselage du 737 MAX.

    Mike Whitaker a déclaré que la FAA comptait poster de manière permanente des inspecteurs sur les sites de production de Boeing, estimant que le « système actuel ne fonctionne pas ».

    « Je conviens certainement que le système actuel ne fonctionne pas, parce qu'il ne fournit pas d'appareils sûrs. Nous devons donc changer cela », a-t-il dit.

    « Ce qui m'importe, c'est que Boeing fabrique des avions sûrs », a renchéri le patron de la FAA. « Si vous n'avez pas cette culture de la sécurité, je pense qu'il est difficile de faire des avions sûrs. »

    Depuis l'incident d'Alaska Airlines, qui n'a pas fait de victimes, la FAA a dépêché une vingtaine d'inspecteurs sur le site de Renton pour vérifier les conditions d'assemblage du 737 MAX et six autres dans une usine de Spirit à Wichita, dans le Kansas, pour un audit de six semaines. Cette approche, a précisé Mike Whitaker, rompt avec les méthodes traditionnellement employées par l'agence, qui s'appuyaient essentiellement sur l'étude de documents transmis par Boeing. L'enquête n'a révélé pour l'heure aucune défaillance requérant une action immédiate.

    Supervision renforcée

    Mike Whitaker a déclaré que des inspecteurs se chargeraient de surveiller régulièrement les activités de Boeing une fois l'audit terminé. Selon lui, l'incident du 6 janvier soulève deux questions : ce qui n'allait pas avec l'appareil concerné mais aussi « ce qui ne va pas avec la production chez Boeing ». « Il y a eu des problèmes par le passé. Ils ne semblent pas en passe d'être résolus, nous jugeons donc nécessaire d'avoir un niveau accru de supervision », a-t-il dit. Pour rappel, Boeing a déjà cloué au sol pendant des mois, en 2019 et 2020, le 737 MAX après deux accidents meurtriers qui ont fait au total 346 morts.

    Dimanche dernier, Boeing a indiqué avoir été informé par un fournisseur (Spirit également) d'un problème de non-conformité de certains fuselages de 737, qui, sans représenter de danger immédiat pour les avions en vol, devrait nécessiter une intervention sur une cinquantaine d'exemplaires non encore livrés.

    Quatre boulons. :blink: Boeing ferait bien de virer tout son service en charge du controle qualité et de remettre à plat les procédures en la matière. Même s’ils s’y mettent tout de suite, il leur faudra au moins 18 mois (audit, potentiellement par un cabinet extérieur + choix des mesures par la direction  + formation des ouvriers, des techniciens et des ingénieurs ) avant que ça aie un impact dans les usines.

    Et je ne m’étendrai pas sur le temps qu’il faudra à Boeing pour regagner la confiance des compagnies ou des clients …:unsure:

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  4. @Stark_Contrast:  Un article en français sur le sujet .

    Citation

    le Sénat américain s’accorde sur une nouvelle aide à Kiev en échange d’un durcissement de la politique migratoire américaine

    L’accord comprend 60 milliards de dollars à destination de l’Ukraine et 14,1 milliards de dollars pour soutenir Israël contre le Hamas. Joe Biden a exhorté le Congrès à « l’adopter rapidement ».
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/05/le-senat-americain-devoile-un-accord-sur-l-immigration-et-sur-les-aides-a-l-ukraine-et-a-israel_6214759_3210.html

    Révélation

    Au Sénat américain, démocrates et républicains sont parvenus à un accord, dimanche 4 février, pour débloquer de nouvelles aides à l’Ukraine et à Israël. Et pour durcir la politique migratoire des Etats-Unis. Le président Joe Biden a appelé à ce que le texte soit « adopté rapidement » tandis que le président républicain de la Chambre des Représentants américaine, Mike Johnson, a rejeté le projet de loi.

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    Cet accord, qui porte sur un financement total de 118,3 milliards de dollars, comprend une aide de 60 milliards de dollars pour l’effort de guerre de Kiev face à l’invasion de la Russie et de 14,1 milliards de dollars pour Israël, selon un résumé publié par la présidente de la commission des crédits du Sénat, Patty Murray. Il prévoit également une enveloppe de 20,2 milliards de dollars pour les réformes de la politique migratoire, objet d’âpres débats entre les négociateurs républicains et démocrates.

    La publication du texte a été rapidement approuvée par la Maison Blanche, qui a mis en avant les efforts déployés depuis des décennies pour réformer le système d’immigration « défaillant » du pays.

    « Nous sommes parvenus à un accord bipartisan sur la sécurité nationale qui inclut les réformes migratoires les plus strictes et les plus équitables depuis des décennies. Je le soutiens fermement », a réagi Joe Biden, dans un communiqué, exhortant le Congrès à l’« adopter rapidement ». Il faut l’« amener sur mon bureau afin que je puisse le promulguer immédiatement », a-t-il ajouté.

    Blocage attendu à la Chambre des représentants

    L’adoption de ce projet de loi de 370 pages est toutefois loin d’être garantie, les républicains à la Chambre des représentants étant de plus en plus nombreux à s’opposer à l’envoi de nouveaux fonds à l’Ukraine.

    Le texte doit au moins recueillir l’assentiment de soixante parlementaires pour passer le premier vote de procédure au Sénat, attendu mercredi au plus tard.

    Biden a également exhorté les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, à soutenir cet accord bipartisan, malgré l’appel à ne pas le faire lancé par Donald Trump, leur probable candidat à la Maison Blanche.

     Les Etats-Unis, de loin le premier soutien militaire à l’Ukraine, butent depuis plusieurs mois sur la validation de cette enveloppe, réclamée avec insistance par le président Joe Biden et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.

     

    Deux ans après le début d’une guerre qui s’enlise – et plus de 110 milliards de dollars déjà débloqués par le Congrès – les républicains, en particulier, ont commencé à trouver la note trop salée.

    Conscient que le sentiment d’urgence s’est bien émoussé à Washington depuis le début de la guerre en 2022, le président Biden avait demandé au Congrès en octobre de coupler sa demande d’aide pour l’Ukraine à une autre pour Israël, allié des Etats-Unis, en guerre contre le groupe islamiste palestinien du Hamas.

     
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    Il a aussi souhaité y joindre une réforme drastique de la politique migratoire des Etats-Unis, un sujet politiquement brûlant, qui l’est d’autant plus en pleine année électorale.

    Pour être adoptée, cette enveloppe doit être approuvée au Sénat, où elle devrait en théorie obtenir le soutien d’élus des deux partis, puis à la Chambre des représentants. C’est là que les choses se compliquent. Son président, le speaker Mike Johnson, un fidèle de Donald Trump, avait prévenu fin janvier qu’en l’état, tout vote sur de nouveaux financements pour l’aide à l’Ukraine ainsi que pour le renforcement de la frontière avec le Mexique était « mort-né ». Mais il a semblé ensuite changer d’avis, déclarant vendredi dernier à Fox Business qu’il « ne préjugeait de rien ». Cependant, dimanche, après l’annonce du Sénat, il a écrit dans un message posté sur X : « Cette loi est encore pire que ce que nous attentions et est très loin de mettre fin à la catastrophe à la frontière créée par le président » Joe Biden.

    Depuis le début du conflit, le Kremlin mise sur l’essoufflement de l’aide occidentale, et toute hésitation des alliés de Kiev conforte la Russie dans l’idée que son pari sera gagnant. Fin décembre, les Etats-Unis avaient débloqué leur dernière tranche d’aide militaire disponible pour l’Ukraine.

    D’importantes restrictions sur l’immigration

    Sur le dossier de l’immigration, M. Biden fait valoir une approche ferme mais plus « humaniste » que celle de son prédécesseur, dont les mesures controversées avaient conduit à la séparation des familles à la frontière américano-mexicaine.

    Le texte prévoit des restrictions plus sévères dans le système de traitement des demandes d’asile et un coup de frein lorsque les passages dépassent les 5 000 personnes par semaine.

    « Il s’agit d’une occasion unique de fermer notre frontière ouverte et de donner aux futures administrations les outils efficaces dont elles ont besoin pour mettre fin au chaos frontalier et protéger notre pays », a reconnu le sénateur de l’Oklahoma, James Lankford, principal négociateur républicain, dans un communiqué.

    Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a qualifié le projet de loi de « pas monumental vers le renforcement de la sécurité nationale des Etats-Unis à l’étranger et le long de nos frontières ».

    Pour résumer, il y a un pas en avant, mais ce n’est pas encore gagné.

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  5. L’aide UE arrive, la Hongrie a fait « évoluer » sa position

    Citation

    Guerre en Ukraine : l’UE valide une aide de 50 milliards d’euros pour soutenir Kiev

    Les Vingt-Sept sont parvenus à un accord sur une nouvelle aide financière à l’Ukraine au terme d’un bras de fer de plusieurs semaines avec le premier ministre hongrois, Viktor Orban.
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/01/guerre-en-ukraine-l-ue-valide-une-aide-de-50-milliards-d-euros-pour-soutenir-kiev_6214278_3210.html?

    Ça devrait donner un peu d’air frais à Kiev.

     @Alexis l’histoire montre qu’il y a une solution pour que le combat s’arrête. La même qui fait qu’aujourd’hui le Pakistan et l’Inde se regardent avec animosité, mais ne vont pas au delà de quelques accrochages. Si, comme la Russie, l’Ukraine avait la bombe A, le rapport de force serait nettement moins déséquilibré.
    Maintenant, ça me semble difficile pour Kiev de l’acquérir par ses propres moyens, ce qui explique sa volonté d’entrer dans l’OTAN. Mais les ukrainiens ont montré qu’ils n’étaient pas idiots. Les atermoiements du Congrès US, et la lenteur des décisions de l’UE ont dû leur donner à penser. Ça m’étonnerait beaucoup qu’ils n’étudient pas toute les options.

    Révélation

    J’ai jeté un coup d’œil par acquis de conscience : ils ont au moins une mine d’uranium à l’ouest de l’Oural. Dans le village de Smoline https://fr.wikipedia.org/wiki/Smoline?wprov=sfti1# 

    Ils disposent déjà de la matière première.

     

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  6. En matière d'informatique et de technologies de l'information, on semble prêt à Pékin à utiliser tous les moyens, même … les plus réguliers :laugh: : 

    Citation

    En retard sur l'IA, la Chine tente de convaincre l'ONU de réguler cette technologie pour ne pas se faire distancer 
    A Davos, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a confié que le président chinois Xi Jinping l'avait approché pour lui demander de réguler l'intelligence artificielle au niveau mondial. 
    https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/en-retard-sur-l-ia-la-chine-tente-de-convaincre-l-onu-de-reguler-cette-technologie-pour-ne-pas-se-faire-distancer-988180.html 

    Révélation

    Pour Pékin, le Forum économique de Davos est l'occasion de faire valoir ses intérêts au niveau mondial. Dans cette optique, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a indiqué mercredi que le président chinois Xi Jinping lui avait fait part de son souhait de mettre l'ONU au cœur des négociations sur la régulation de l'intelligence artificielle.

    « Xi Jinping m'a dit lors de notre rencontre » que « l'ONU devait être au centre du processus », a déclaré Antonio Guterres devant des journalistes en marge de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos (Suisse).

    L'IA dominé par quelques pays
    Antonio Guterres avait mis en place l'année passée un panel d'experts pour plancher sur des recommandations pour la gouvernance de l'IA, une technologie dont il a souligné les risques. Il s'agissait alors de la plus vaste initiative sur ce créneau, l'ONU rassemblant 193 Etats membres. Le panel d'experts a, ensuite, remis en décembre un rapport d'étape, préconisant des « principes généraux » comme l'inclusivité, l'intérêt général et le droit international.

    Le comité onusien d'une quarantaine de membres inclut des experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitaire, de gouvernements ou encore du secteur privé. Parmi eux figurent notamment Amandeep Singh Gill, envoyé spécial d'Antonio Guterres pour la technologie ou James Manyika, vice-président chargé de l'IA au sein de Google et sa maison mère Alphabet.

    Aux côtés de certains membres du panel, Antonio Guterres a insisté sur l'importance d'une « approche universelle et inclusive ». « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les pays en développement sont jusqu'ici particulièrement mal préparés dans ce domaine », a-t-il détaillé. Il a donc indiqué vouloir s'assurer que l'IA ne devienne pas « un autre instrument creusant les divisions et augmentant l'inégalité dans le monde ». James Manyika a, en outre, évoqué mercredi le soutien des États membres pour le travail du panel afin de trouver un « cadre collectif » pour la gouvernance de l'IA, dont les avancées fulgurantes sont l'un des sujets principaux à la réunion de Davos cette année.

    La Chine en retard
    De son côté, mardi à Davos, le Premier ministre chinois Li Qiang, a déclaré que « L'IA doit être dirigée dans une direction qui bénéficie au progrès de l'Humanité et il doit donc y avoir des lignes rouges qui ne doivent pas être franchies et que tout le monde doit respecter ». « L'IA doit être inclusive et bénéfique pour tous, et pas uniquement pour un petit groupe de personnes », a-t-il alors fait valoir, assurant que la Chine « souhaite développer la communication et la coopération avec toutes les parties pour améliorer les mécanismes de gouvernance de l'IA ». Avant d'ajouter : « Les intérêts des pays en développement doivent être priorisés pour réduire la fracture technologique avec les pays développés ».

    La Chine a déjà commencé à investir dans l'IA. Les géants du pays Alibaba et Baidu ont annoncé avoir développé leurs propres concurrents nationaux du robot conversationnel de l'américain OpenAI. Mais jusqu'ici, ces derniers n'ont pas fait beaucoup de bruit.

    Américains et Européens se disent aussi pour un partage des technologies
    La Chine et l'ONU ne sont pas les seuls à plaider en faveur d'un partage des technologies d'IA.

    En début de semaine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a notamment prévenu que l'UE devait « redoubler d'efforts » pour ne pas se laisser distancer dans cette course. « Les premiers arrivés seront les premiers servis et la course a déjà démarré: notre compétitivité future dépend de l'intégration de l'IA dans nos activités quotidiennes. »

    Le patron de Microsoft Satya Nadella, également présent en Suisse, a de son côté défendu son partenariat avec OpenAI, où son investissement d'environ 13 milliards de dollars depuis 2019 est dans le viseur des régulateurs européens. « Les partenariats sont une voie pour avoir de la concurrence », a-t-il affirmé lors d'un événement organisé par Bloomberg en marge de la réunion de Davos, mettant en avant le « grand risque » pris par Microsoft.

    Enfin, mercredi soir, lors d'un discours au Forum, Emmanuel Macron a appelé les 27 à « plus investir dans la réindustrialisation, semi-conducteurs et IA (...) Il nous faut accompagner les mutations technologiques. Si nous voulons avoir un agenda de soutenabilité, il faut investir plus. »

    https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/en-retard-sur-l-ia-la-chine-tente-de-convaincre-l-onu-de-reguler-cette-technologie-pour-ne-pas-se-faire-distancer-988180.html 

    Contrairement au cas des restrictions américaines sur les microprocesseurs, la Chine parait déterminée à faire appel aux instances internationales.

    Révélation

    Les décisions de Trump et Biden sur les puces n'ont à ma connaissance pas fait l'objet de recours à l'OMC, alors que ça aurait pu être un moyen (hypocrite?) pour Xi Jinping de manifester son mécontentement.

    J'y vois une marque du pragmatisme de Pékin, mais je me demande aussi s'il ne faut pas y voir le symptôme d'une inquiétude ?  La Chine doit déjà rattraper son retard dans le hardware. Auront-ils les moyens de faire de même dans cette nouvelle branche du software, qui vient d'apparaître? Je ne peux pas exclure que Biden envisage de les pousser à épuiser leurs ressources en se dispersant.

    Pour être précis, ce n'est pas un retard de la Chine sur l'Amérique, mais sur une toute petite poignée d'entreprises américaines, que même leurs compatriotes concurrentes ont du mal à suivre.
    Je dirais qu'il y a deux sociétés précurseurs : Open AI et Microsoft. J'ai souvent critiqué cette dernière, mais je dois reconnaître que depuis une quinzaine de mois, ils mènent une guerre de mouvement sans accrocs (puisqu'on est sur Air Defense, je file la métaphore guerrière :bloblaugh:

    Révélation

    M$ a failli manquer le virage du Web et ils ont agi comme des sagouins pour imposer Internet Explorer via Windows.
    Ils se sont carrément ratés sur les smartphones, et leur tentative d'utiliser Windows 8 pour percer leur a couté cher, ne serait-ce qu'en terme d'image.

    Par contre sur l'IA générative, pour le moment, je trouve que c'est un sans-faute (source wikipedia):

    • 2019, investissement de 1 milliard dans OpenAI
    • janvier 2023, ~6 semaines après la présentation de ChatGPT, investissement de 10 milliards dans OpenAI
    • février 2023, présentation de BingChat, qui intègre ChatGPT, uniquement sur liste d'attente et via Edge
    • mars 2023, intégration d'un générateur d'images à BingChat et premiers tests pour l'intégration à Office 365
    • mai 2023, fin de la liste d'attente
    • juillet 2023, accès à BingChat, via n'importe quel navigateur (j'ai testé: ça marche avec Firefox)
    • septembre 2023, généralisation progressive du nom de Copilot et ouverture aux grands comptes (300 licenses &+) de Office 365 avec Copilot  
    • décembre 2023, annonce du déploiement d'une version de Copilot native, sur Windows 11 (le déploiement dans l'UE attend la mise en conformité avec le règlement sur la protection des données)
    • janvier 2024, fin de la restriction de Office 365 aux seuls grands comptes et possibilité d'installer une appli Copilot sur son smartphone sous Android ou iOs

    Si M$ réussit à se mettre d'accord avec les régulateurs européens et à intégrer de manière efficace Copilot à tous les aspects du futur Windows 12, d'ici fin 2024, il aura réussi en à peine 2 ans à diffuser une nouvelle technologie sur toute la planète.

    A coté de ça, Apple évoque vaguement Ferret, Google galère avec Bard et Meta se satisfait d'être le meilleur modèle d'IA … libre :rolleyes:. Microsoft mène la danse et depuis 15 mois, il n'a jamais perdu l'initiative. Une vraie guerre de mouvement, je vous dis. :happy: 

    Donc si même les concurrents américains ont du mal à suivre, je ne suis pas sûr que les entreprises chinoises vont pouvoir faire beaucoup mieux. Il va être intéressant de voir si Pékin, au delà d'un rattrapage technologique -très efficace et plutôt malin- va être capable de mener une course à l'innovation avec les USA.
    A ce jeu, depuis le début du XXème siècle, personne n'a gagné contre les américains. Le Japon leur a donné quelques sueurs froides à la fin des années 80, mais c'est bien fini. Xi JinPing va-t-il réussir, là où tous ont échoué...? :ohmy:

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  7. Dans la série occasion manquée, il y a une série russe récente qui rencontre beaucoup de succès ...en Ukraine.

    Elle s’appelle “Slovo Patsana. Krov na asfalte” (~“Parole de garçon. Du sang sur l’asphalte” / The Boy's Word: Blood on the Asphalt, sortie en novembre 2023 sur la plateforme Start) Ca raconte l’histoire de jeunes adolescents qui se battent contre les gangs ennemis du bout de la rue dans les rues du Tatarstan soviétique (qui n'avait pas l'air particulièrement riant :unsure:), à la fin des années 80.
    La série est ponctuée d’insultes en patois russe et de violentes bagarres. Déjà sept millions de spectateurs en Russie.

    Là où ça devient intéressant (ou ironique:dry:) c'est que le succès dépasse les frontières russes et s’exporte dans d’autres pays d’ex-URSS comme le Kazakhstan, la Biélorussie… et l’Ukraine, ce qui n'amuse guère les autorités.
    A priori bien que la série ne fasse aucune référence à la guerre en Ukraine et évite les messages politiques, l’enthousiasme du public ukrainien, pose problème à Kiev. Les internautes ont piraté les épisodes malgré l’interdiction du ministère de la Culture… (comme quoi, il y a des valeurs ou des pratiques qui transcendent toutes les barrières :happy:)

    Il semble que ça pose problème parce que le feuilleton est financé par un organisme d’Etat russe. Résultat, on trouve des gens pour condamner le visionnage de Slovo Patsana, synonyme de glorification de l’Union soviétique, voire d’une forme de “sympathie” avec l’ennemi . Ca me rappelle ce que j'avais lu sur la 1ère mondiale (mention spéciale pour A l'est d'Eden de Steinbeck :sad:)

    Je trouve ça ironique, parce que ça montre que la Russie conserve un soft power non négligeable, auprès de ses anciens pays satellites. Vlad avait une carte à jouer, autrement plus subtile qu'une masse de chars franchissant la frontière.:pleurec:

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  8. Il y a un détail qui a retenu mon attention dans le récit du général Pessidous: 

    Citation

    J'ai eu la chance de ramener la 1ère photo (avec un vulgaire appareil du commerce dont on était dotés) d'un U-2 ... que j'ai bien failli "encadrer" en arrivant par l'arrière à M 1.7 alors qu'il volait à M 0.9 environ et que je tenais l'appareil photo de la main gauche tout en essayant de mettre l'U-2 dans un tout petit viseur optique !

    Ca m'a immédiatement fait penser à ça: 

    Vers 1mn51, Goose prend également une photo, avec un polaroïd. Après quelques recherches, il semble que les chasseurs de l'US Navy étaient également dotés d'appareils photos pour récupérer des infos le cas échéant.

    Ce qui m'amène à ma question: comment ça se passe aujourd'hui? L'équipage d'un chasseur emporte toujours un appareil photo? Numérique? Ou un téléphone portable sécurisé? A moins que les chasseurs modernes ne soient tellement numérisés qu'on considère que toute information importante sera enregistrée?

  9. Je n'ai pas vu passer cet article qui me semble tout )à fait à sa place sur ce fil: 

    Citation

    La Russie et l’Ukraine musclent leur logistique en prévision d’une guerre longue

    En Roumanie, une nouvelle autoroute financée par l’Union européenne doit aider à désenclaver l’Ukraine. De son côté, la Russie construit de nouvelles voies ferroviaires et routières, anticipant une destruction possible du pont de Criméehttps://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/16/moscou-et-kiev-musclent-leur-logistique-en-prevision-d-une-guerre-longue_6211117_3210.html

    Révélation

    Alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’inscrit désormais dans la durée, le lien entre le front et « l’arrière stratégique » prend davantage d’importance. Un blocus routier mis en place par les syndicats de camionneurs polonais en novembre 2023 sur les axes routiers menant vers l’Ukraine a révélé la fragilité de la principale route logistique entre le pays et ses alliés.

    Conséquence, la presse roumaine rapportait, début janvier, que les autorités mettent désormais les bouchées doubles pour achever une nouvelle autoroute reliant Bucarest à la frontière ukrainienne. Les moyens mis en œuvre sont considérables. Les travaux de construction se poursuivent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, malgré les conditions climatiques hivernales, mobilisant autour de 3 000 employés et des centaines d’engins spécialisés. Le site d’information Ziarul de Vrancea parle « d’autoroute construite en urgence », pour une ouverture au trafic à l’été 2024.

    Financé par des fonds européens, le projet d’autoroute baptisé « A7 » végétait depuis 2013, avec quelques tronçons laborieusement construits le long des 450 kilomètres séparant Bucarest de la ville de Siret, à la frontière nord. L’A7 doit à terme connecter la Roumanie au réseau autoroutier ukrainien et, en particulier, à Kiev, la capitale.

    « Utile sur le long terme »
    Actuellement, les routes roumaines reliant les deux pays consistent en des nationales à deux voies dans un état correct, ce qui est insuffisant pour un trafic de poids lourds important dans les deux sens. Une route nationale permet en effet de faire circuler 1 500 camions ou 5 000 voitures par jour. Or, à titre d’indicatif, il faut 1 000 camions pour remplacer un navire céréalier, transport traditionnel de la production agricole ukrainienne aujourd’hui pénalisée par le blocus russe quasi-total en mer Noire. Une autoroute 2 x 2 voies multiplierait par six la capacité de transport, ce qui permettait de désengorger le trafic transfrontalier tout en bénéficiant aux automobilistes roumains et de diversifier l’acheminement de l’aide militaire. Un atout pour l’économie des deux pays.

    Pour des raisons géographiques et économiques, les principales autoroutes reliant l’Union européenne à l’Ukraine passent par la Pologne. La mer Noire ainsi que l’espace aérien ukrainien sont quasi fermés en raison du risque militaire russe. La Slovaquie et la Hongrie, autres pays de l’OTAN ayant une frontière terrestre avec l’Ukraine, posent quant à eux deux problèmes. Les routes traversent la barrière montagneuse formée par la chaîne des Carpates, et les gouvernements de ces deux pays ont adopté une posture prorusse ouvertement hostile au soutien militaire de l’Ukraine. (...)

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/16/moscou-et-kiev-musclent-leur-logistique-en-prevision-d-une-guerre-longue_6211117_3210.html 

    Je n'ai accès qu'à une partie de l'article, donc j'ignore ce que Moscou a prévu au cas où le pont de Crimée serait détruit. Si quelqu'un peut compléter mes infos, ça serait bien, mais je note que la Russie envisage sérieusement qu'on puisse atteindre cette infrastructure vitale. Il reste à savoir combien ils sont prêts à investir pour y trouver une alternative et de quelle manière?

    Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

    Pour un système politique comme le votre, qui respecte énormément le consensus politique, les positions des partis, et valorise les avis des représentations indirectes de toute nature, bref, pour le système politique Allemand, j'ai toujours autant de mal à croire que c'est la volonté d'un seul homme contre tous (ou presque) qui s'impose. Tu m'aurais dit çà d'un président Français pour expliquer une politique têtue de la France, je t'aurais répondu "bingo !". Mais pour l'Allemagne, ça ne colle pas. 

    Dire que c'est "Scholz a peur", "Scholz est attaché à...", "Scholz veut pas faire de la géopolitique" etc.... j'ai du mal à y croire. Ta description des deux personnages qui l'entourent me donnent l'impression qu'un Raspoutine. 

    Où est l'analyse rationnel des intérêts Allemands ? La défense des milieux économiques ? La prise en compte et la pondération des divers courant politiques au sein de sa coalition ? Tout cela me parait encore difficile à comprendre. 

    Je me pose les mêmes questionnements concernant les gazoducs de Nordstream et le choix allemand de la dépendance au gaz russe. Un choix continu depuis une vingtaine d'années, et qui va à l'encontre d'une règle élémentaire de bon sens en matière de gestion d'entreprises : il ne faut jamais dépendre à plus de 50% d'un fournisseur. Le processus de décision en RFA reste pour moi extrêmement nébuleux. 
    La réponse de @Manuel77 -axée sur la capacité de certains personnages à peser dans l'ombre- présente cependant l'avantage de pouvoir s'appliquer aussi à Nordstream. Si on considère que Poutine a réussi un coup de maître en recrutant Gerard Schröder, et que ce dernier est devenu un agent d'influence au service de Moscou, alors on comprend mieux.
    En 2023, le parlement de la France a enquêté sur les influences étrangères  visant à influencer ou corrompre des relais d’opinion, des dirigeants ou des partis politiques français. Si ce n'est pas encore le cas, il serait peut-être bon que le Bundestag fasse de même.:mellow:

    @Alexis merci pour ton argumentation et ton parallèle avec la France occupée, mais on peut faire la même démarche avec la guerre d'Algérie ou l'invasion soviétique en Afghanistan, et arriver à la conclusion que le Kremlin va s'épuiser à maintenir une occupation qui lui dévorera ses ressources.

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  10. Le 14/01/2024 à 21:52, Wallaby a dit :

    https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/477 (7 janvier 2024)

    Béatrice Giblin : (...)

    Je n'ai pas le temps de répondre à tout, mais j'ai pu vérifier quelques points (grâce à ChatGPT et Copilot :tongue:) avec des résultats contrastés.

    Le RU est toujours la 6ème puissance économique mondiale (derrière l'Inde son ancienne colonie...) mais avec un taux de croissance sur 2020-2022 de 0.2% en moyenne contre 0.57% pour la France et 0.77 pour l'UE. 

    Révélation

    Source COPILOT

    Voici les taux de croissance du PIB pour la France, le Royaume-Uni et l’UE entre 2020 et 2023 :

    France :

    2020 : -7,9%1

    2021 : +7%2

    2022 : +2,6%3

    2023 : +0,2%4

    Royaume-Uni :

    2020 : -11,0%5

    2021 : +7,5%6

    2022 : +4,1%7

    2023 : Non disponible

    Union Européenne (UE) :

    2020 : -5,9%8

    2021 : +4,2%9

    2022 : +4,0%10

    2023 : +0,8%11

    En comparant ces chiffres, on peut constater que le Royaume-Uni a connu la plus forte baisse en 2020, mais a également enregistré la plus forte croissance en 2021. Cependant, en 2022, la France et l’UE ont connu une croissance plus élevée que le Royaume-Uni. Pour 2023, nous n’avons pas de données pour le Royaume-Uni, mais la croissance prévue pour l’UE est plus élevée que celle de la France.

    Il est important de noter que ces chiffres sont des estimations et peuvent varier en fonction des sources et des mises à jour des données économiques.


    Source : conversation avec Bing, 17/01/2024
    (1) Les comptes de la Nation en 2020 - Insee Première - 1860. https://www.insee.fr/fr/statistiques/5387891.
    (2) La croissance française atteint 7 % en 2021, du jamais-vu en 52 ans. https://www.lepoint.fr/economie/la-croissance-francaise-atteint-7-en-2021-du-jamais-vu-en-52-ans-28-01-2022-2462387_28.php.
    (3) La France enregistre une croissance de 2,6% en 2022, selon l'Insee. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-france-enregistre-une-croissance-de-2-6-en-2022-selon-l-insee-20230131.
    (4) La France évite la récession et enregistre une croissance meilleure que prévu en fin d'année. https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/la-france-évite-la-récession-et-enregistre-une-croissance-meilleure-que-prévu-en-fin-dannée/ar-AA1mLV7i.
    (5) Indicateurs et conjoncture - ROYAUME-UNI - Direction générale du Trésor. https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/GB/indicateurs-et-conjoncture.
    (6) Le Royaume-Uni affiche la plus forte croissance des pays développés. https://www.lesechos.fr/monde/europe/le-royaume-uni-affiche-la-plus-forte-croissance-des-pays-developpes-1386315.
    (7) Présentation de l'économie britannique - ROYAUME-UNI | Direction .... https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/GB/presentation-de-l-economie-britannique.
    (8) Taux de croissance annuel moyen du PIB dans l’UE 2013-2023. https://fr.statista.com/statistiques/1336869/taux-croissance-annuel-moyen-pib-ue/.
    (9) La croissance de la zone euro sera plus forte que prévu en 2021 et 2022 .... https://www.capital.fr/economie-politique/la-croissance-de-la-zone-euro-sera-plus-forte-que-prevu-en-2021-et-2022-selon-lue-1402951.
    (10) Prévisions économiques de l'hiver 2022 : la croissance devrait .... https://france.representation.ec.europa.eu/informations/previsions-economiques-de-lhiver-2022-la-croissance-devrait-retrouver-de-lelan-apres-avoir-ralenti-2022-02-10_fr.
    (11) [Carte] La croissance dans l'Union européenne - Touteleurope.eu. https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/la-croissance-en-europe/.

    Révélation

    Toujours Copilot les taux de croissance moyens pour la période 2020-2022 pour la France, le Royaume-Uni et l'UE.

    **France** :
    Le taux de croissance moyen sur la période 2020-2022 est de $$\frac{-7,9\% + 7\% + 2,6\%}{3} = 0,57\%$$

    **Royaume-Uni** :
    Le taux de croissance moyen sur la période 2020-2022 est de $$\frac{-11\% + 7,5\% + 4,1\%}{3} = 0,2\%$$

    **Union Européenne (UE)** :
    Le taux de croissance moyen sur la période 2020-2022 est de $$\frac{-5,9\% + 4,2\% + 4\%}{3} = 0,77\%$$

    Ces chiffres indiquent que l'UE a connu la plus forte croissance moyenne sur cette période, suivie de la France, puis du Royaume-Uni. Cependant, il est important de noter que ces chiffres sont des estimations et peuvent varier en fonction des sources et des mises à jour des données économiques.

    A ce rythme-là, d'ici 2-3 ans, la France aura rattrapé la GB.:happy:

    En ce qui concerne les facs, c'est plus nuancé. Oxford et Cambridge tirent, comme toujours leurs épingle du jeu et de manière générale les étudiants chinois compensent les pertes européennes . 

    Révélation

    Encore COPILOT

    Depuis 2020, les universités du Royaume-Uni ont connu une baisse significative du nombre d'étudiants européens. Cette baisse est en grande partie attribuée au Brexit et à la crise sanitaire⁸⁷. Par exemple, certaines universités britanniques ont connu une baisse de leur recrutement européen de 90%⁸. L'Université du Bedfordshire a enregistré la plus grande perte en pourcentage, avec 35 admissions contre 670 en 2020, soit une baisse de 95%⁸. Le University College de Londres a connu la plus grande baisse absolue, avec une chute de 51%⁸.

    En ce qui concerne les universités d'Oxford et de Cambridge, elles continuent d'attirer des étudiants internationaux malgré la tendance générale à la baisse¹². Cependant, les demandes d'admission d'étudiants européens pour 2022 dans ces universités prestigieuses ont chuté d'environ 16%⁷.

    Malgré la baisse du nombre d'étudiants européens, le nombre global d'étudiants étrangers inscrits dans les universités britanniques a augmenté de 1 point⁸. Cette hausse s'explique par le nombre record de 111.000 candidatures d'étrangers hors-UE, soit une augmentation de 12% par rapport à 2020⁸. Les étudiants chinois sont, à eux seuls, presque aussi nombreux que tous les étudiants européens⁸.

    En ce qui concerne les revenus des universités, la baisse du nombre d'étudiants européens a entraîné une diminution des revenus provenant des frais de scolarité et des activités connexes, comme les logements étudiants, les conférences et les événements⁷. On estime que cette perte pourrait totaliser environ 11 milliards de livres sterling⁷. Cependant, les universités cherchent à compenser cette perte en encourageant activement d'autres étudiants internationaux⁷. Les frais de scolarité pour les étudiants internationaux peuvent atteindre plus de 40.000 euros par an⁶.

    Il est important de noter que ces informations sont basées sur les données disponibles jusqu'en 2023 et peuvent être sujettes à des changements.

    Source : conversation avec Bing, 17/01/2024
    (1) Avec le Brexit, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni dégringole. https://etudiant.lefigaro.fr/article/avec-le-brexit-le-nombre-d-etudiants-europeens-au-royaume-uni-degringole_36dbc604-8505-11ec-a11c-f853482a4e33/.
    (2) Chute dramatique du nombre d'étudiants étrangers au Royaume-Uni depuis .... https://www.easyexpat.com/fr/mag/2022/01/06/chute-dramatique-des-etudiants-etrangers-au-royaume-uni-apres-le-brexit.htm.
    (3) Intégrer l'université d'Oxford : le guide - Étudier à l'étranger. https://www.etudionsaletranger.fr/etudier-en-angleterre/etudier-a-l-universite-d-oxford-en-angleterre-le-guide.
    (4) Université d'Oxford : des études pas comme les autres. https://www.etudiant-voyageur.fr/pourquoi-faire-ses-etudes-a-oxford/.
    (5) Combien coûtent les études en Angleterre ? - L'Etudiant. https://www.letudiant.fr/etudes/international/combien-coutent-les-etudes-en-angleterre.html.

    Mais le point WTF:blink:, c'est au sujet de l'Ukraine :

    Le 14/01/2024 à 21:52, Wallaby a dit :

    Considérons par exemple l’Ukraine. C’est tout de même le R-U qui a réagi le premier pour soutenir Kyiv, et continue de le faire de façon exemplaire. Sur le plan de la Défense, on n’a pas fait tellement mieux …

    Depuis quand la défense fait-elle partie des attributions de l'UE?:huh:

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  11. il y a 59 minutes, Boule75 a dit :

    l'aversion allemande vis à vis de l'Atomkraft : qui dit nucléaire dit plutonium dit bombe, et bombe c'est sale.

    Sauf quand la bombe est américaine et emmenée par un avion allemand (acheté aux américains) :bloblaugh:

    Pour le reste de ton post, le temps me manque pour y répondre maintenant, mais l’idée de lancer les Nordsream pour contourner la Pologne me semble à creuser. Sauf qu’elle ne répond pas à des critères purement économiques, mais aussi géopolitiques. Tout comme ton hypothèse pour expliquer l’abandon des réacteurs nucléaires allemands. Et c’est justement un des points qui fait actuellement débat sur ce fil. (Je penche du côté de l’importance des facteurs géopolitiques)

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  12. il y a 56 minutes, pascal a dit :

    Pour en avoir longuement discuté avec des soignants il faut garder en tête que dans cette affaire tout le monde avançait dans le brouillard il a fallu du temps pour comprendre certaines choses ne serait ce par exemple que sur la mise en rea lourde des patients... 

    Ça je ne le conteste pas. Ce qui me contrarie, ce sont les articles où  les auteurs, forts de la sagesse que leur apportent plusieurs années de recul, dénoncent doctement les responsabilités des uns et des autres, tout en expliquant qu’on aurait dû écouter un homme providentiel qui avait vu juste. Sauf que l’homme en question était aux manettes.
    J’aurais nettement mieux accueilli un texte plus nuancé. 

    Révélation

    Sur le fond, je comprend une démarche de Retex, c’est ce que j’essaye de faire en ce moment pour la dépendance allemande au gaz russe. Mais sur le mode interrogatif, pas dans l’affirmation péremptoire et sans nuance.
    J’espère juste que cet article n’est pas le genre que recherchent les lecteurs du NYTimes.:unsure:

     

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  13. Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

    Si tu lis le détail de l'article, tu verras que beaucoup de politiciens ont émis les mêmes réserves.

    Ce qui donnera d’autant plus de crédit au récit comme quoi les élites se liguent contre les « vrais gens ».

    Révélation

    Dans les années 80, certains extrémistes en France dénonçaient l’ « UMPS »

    Édit : @Boule75 

    Citation

    Personne n'y croirait note bien. :biggrin:

    Loin de moi, l’idée de vouloir relancer la polémique sur le grand Charles :tongue:, mais beaucoup de ceux qui ont cru qu’il les comprenait s’en sont mordus les doigts. Jusqu’au Petit Clamart et si delà.

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  14. Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

    un nombre croissant d'hommes politiques du courant dominant se demandent si la meilleure façon d'arrêter le parti n'est pas d'essayer de l'interdire.

    Ca risque surtout de donner du crédit à la théorie populiste comme quoi les élites se liguent contre les représentants des "vrais gens" et leurs légitimes aspirations. Trump en joue à fond auprès de son électorat en ce moment, pour expliquer les procès qu'on lui fait.

    Je ne sais pas combien de temps durerait une procédure visant à faire interdire l'AFD, mais je crains que les dirigeants de ce parti n'en profitent pour se poser en victime. Et dans l'ex-RDA, où ils arrivent déjà en deuxième position, ça ne m'étonnerait pas qu'une partie non négligeable des électeurs y voie une conspiration de l' "ouest".

    Au final, je pense que ça sera contre-productif, voire un aveu de faiblesse. Je sais qu'il y a un  fâcheux précédent historique, mais obliger l'AFD à travailler en coalition et à assumer des responsabilités me parait une meilleure approche. Se confronter au réel oblige souvent les dirigeants à en rabattre :dry:. Il faudrait juste espérer que l'état de droit allemand s'avérerait assez solide pour empêcher les abus de pouvoir.:mellow:

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