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Desty-N

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  1. J'ai d'abord cru que c'était une blague, mais il semble que les promotrices du projet soient sérieuses : On a peut-être pas tant de soucis que ça à se faire avec la politique spatiale de l'Allemagne finalement .
  2. La Russie avait déjà un pied en Ukraine. Dans le Dombass et la Crimée. Pourtant M. Goya pense que le piéton imprudent aurait pu dissuader Poutine. Je ne dis pas que ça se fera ou que ça doit se faire, mais j'espère que les EM et les conseils de sécurité des différents pays envisagent ce genre d'hypothèse. Espérer le meilleur, se préparer au pire et se donner les moyens de faire face de toute façon.
  3. Ca, on en reparlera après le sommet de Versailles.
  4. Trop tard pour l'Ukraine, sans doute. Mais peut-être pas pour la Moldavie?
  5. A priori si : Dans un registre proche: Et de manière plus générale, Berlin ne néglige pas les coopérations: Mais l'ensemble ne représente qu'environ 1/3 de 100 milliards : Par contre je ne sais pas trop si ce point est inclus ou à part : J'espère que c'est la seconde hypothèse, parce que si c'est inclus, ça ne laisse que 14 milliards pour tout le reste EDIT: grillé par @hadriel sur le SCAF. Je rajoutera que je vois dans cette annonce, un manière pour le chancelier Scholz de prendre ses marques avant le sommet de Versailles de jeudi 10 mars.
  6. @Alberas ce que tu viens de décrire, ce n'est pas une stratégie de défense mais une stratégie industrielle. Et, dans le contexte actuel, une stratégie aussi maligne que de dépendre à 55% du gaz russe, ou que de ne remplir les réserves de gaz qu'à 60% en octobre. Si nos voisins veulent absolument suivre cette stratégie, uniquement industrielle et court termiste, et bien … je crois que je me suis déjà exprimé un peu plus haut sur le sujet :
  7. @Boule75 @Wallaby : on peut aussi envisager des solutions intermédiaires histoire d'ouvrir la porte, sans pour autant provoquer ouvertement la Russie. Par exemple … un statut à la Norvégienne. (je sais je radote ) Entre l'adhésion à l'espace économique européen, et la participation à l'espace Schengen, à Europol ainsi qu'à Eurojust , il y a de quoi occuper des gouvernements pour quelques années.
  8. Ca c'est sûr, il suffit de voir leur politique énergétique : Un succès éclatant
  9. Il va falloir que je remette mon titre de prophète/analyste en jeu Comme je ne serais pas devant mon clavier la semaine prochaine, lors du sommet européen de Versailles, je balance vite fait quelques pistes et éléments de réflexion pour la politique énergétique européenne (en texte caché, vu que je reprend les articles). Pour le gaz : "L'AIE propose 10 mesures pour se passer du gaz russe et accélérer la transition énergétique " Les mesures 2 et 3 de l'AIE (fournisseurs alternatifs, stocks stratégiques) correspondent à ce que je préconise. La 4 envisage la relance du nucléaire, ce que n'excluent pas les allemands (qui avalent une jolie couleuvre au passage). L'agence, tout comme une de nos ministre, y voie une opportunité d'accélérer la transition énergétique et je ne peux qu'abonder: de toute façon, les énergies fossiles coutent cher, alors quitte à payer, autant que ça ne profite pas à Moscou, voire que l'UE en bénéficie, si on parvient à monter les bonnes filières industrielles. Je note au passage qu'il est clairement écrit que Gazprom a limité à dessein ses livraisons durant l'hiver. J'espère que ça clôturera la discussion pour savoir si la Russie est un partenaire fiable. Le point 10 porte sur la diversification et la décarbonation des sources d'électricité. Là aussi, j'ai trouvé un article intéressant : Comment les réseaux électriques font face au défi de l’intégration des énergies renouvelables Pour faire court: ça va couter cher, ce n'est pas au point, mais il y a des pistes. Les politiques peuvent jouer un rôle en créant un environnement favorable à ces nouveaux réseaux (par exemple avec des incitations fiscales pour les producteurs et les consommateurs qui acceptent de prendre le risque d'innover) et en fixant des objectifs chiffrés. Il faudrait peut-être relancer la recherche sur le stockage. J'entrevois 3 solutions prometteuses et complémentaires : les batteries, le pompage turbinage (tout particulièrement avec de l'eau de mer) et la production d'hydrogène , mais il existe énormément de technologies. J'espère que les dirigeants européens ne négligeront pas ces sujets quand ils se réuniront à Versailles.
  10. Pour recoller au sujet, je ne pensais pas à leur faire la leçon, mais je rappelais qu'on a un plan B pour le SCAF. S'ils veulent réagir vite, on peut continuer la coopération, dans le cas contraire … et bien disons qu'il pourrait bien y avoir un domaine supplémentaire où ils se plantent, pour reprendre ton expression.
  11. @Pakal merci. Les infos datent de janvier, j'ose espérer que l'invasion de l'Ukraine en février change la donne: Sinon, comme je l'ai dit par ailleurs, si leurs décideurs s'obstinent, ça va faire comme pour le gaz russe: le mur de la réalité en pleine face, suivi d'un superbe rétro- pédalage et d'une note salée, voire de quelques couleuvres à avaler. Cela m'embêterait pour nos voisins, mais on ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux.
  12. Le sommet à Versailles, c'est dans une semaine. Si les politiques allemands n'ont rien, même pas un think-tank qui aurait essayé de réfléchir en prenant le contre-pied de la pensée dominante outre-Rhin, durant les 15 dernières années, alors ils feraient bien de commencer par se doter d'organes de réflexion stratégique. Pour rappel, en France après la défaite de 1870, on a créé Sciences-Po. L'école a ses défauts, mais au moins on a essayé de réagir. Maintenant si Olaf Scholz cherche des idées, la France en a. Et une stratégie militaro-industrielle aussi. Vu le "léger" sentiment d'urgence, j'espère pour lui qu'il ne tergiversera pas. Ses dernières décisions (100 mds pour la Bundeswehr, maintien éventuel des centrales nucléaires - annoncé par un ministre écolo ) me semblent indiquer qu'il est prêt à trancher. Et s'il hésite, et bien la RFA risque de se retrouver d'ici peu avec une politique de défense dans le même état que sa politique énergétique actuelle. A savoir quelque peu aux abois
  13. La Pologne a pas signé le traité de non prolifération nucléaire ? A priori, si, à la fin des années 60. Et je ne vois pas trop leur "ami" américain les laisser en sortir sans réagir. Ce qui vaut mieux, car dans ce cas, la réaction russe risquerait de faire passer comme modérée l'attitude israélienne vis à vis de l'Iran Par contre j'ignore si Varsovie accueille sur son sol des bombes nucléaires dans le cadre de l'OTAN? C'est le cas de Berlin, et je comprendrais que certains pays d'Europe de l'Est se sentent très motivés ces jours-ci pour faire de même. Si ça arrive, certains vont râler, car le deal US me semble toujours le même: tu veux des bombes A chez toi? Tu payes le pizzo aérien. IE acheter le F35, bientôt le seul avion US à l'export, capable de transporter cette arme. Maintenant, je vais rêver un peu: si les polonais veulent que la France stationne quelques éléments de ses forces stratégiques sur son territoire, je n'ai rien contre, mais aux conditions américaines. A commencer par une commande préalable ferme de 50 Rafales Probabilité que ça arrive : 1% (et je suis optimiste)
  14. Sur ce coup là je suis plutôt d'accord avec toi: Poutine a été clair, une intervention directe de l'OTAN constitue une ligne rouge. Et peut-être bien une ligne rouge avec des champignons fluo. (En tout cas c'est suffisamment flou pour s'avérer extrêmement risqué de s'en approcher) Pour une frappe sur les bases de l'OTAN, j'émettrais quand même un bémol. Dans le lot, il y a des bases américaines, ou en tout cas que les américains considèrent comme telles. Or Washington a toujours été clair: une base américaine est un territoire américain, si tu l'attaques, tu attaques l'Amérique. (c'est pour ça que le Qatar et le Pologne ont déboursé des fortunes. Ils se payent une assurance vis) Mais bon, une frappe tactique dans le ciel roumain pas trop loin de la frontière pourrait suffire à envoyer au sol pas de mal de matériel volant et à faire passer le message. Je pense par contre que ça galvaniserait les roumains et par extension toute l'Europe de l'Est. On risquerait de voir des dizaines de milliers de volontaires débarquer en Ukraine spontanément. Voire des "volontaires" à la Wagner. Mais bon, tant que ce n'est pas sous la bannière de l'OTAN , ça pourrait passer Qu'on forme les ukrainiens, qu'on leur apprenne à dresser des fortifications et à les défendre, qu'on leur fournisse le matériel et les armes pour leur permettre de se retrancher sur le plateau de Podolie, s'il le faut, d'accord. Qu'on ouvre la procédure d'adhésion de l'Ukraine à l'Espace Economique Européen, pas de problème. Mais qu'on ne joue pas avec le feu d'une intervention directe. Déjà discuté avec @Alexis, lundi dernier sur ce fil Je vais finir par croire que les reporters de certains journaux cherchent l'inspiration sur notre forum
  15. Quand tu vois leur politique énergétique, tu peux en effet de poser des questions . Je rappellerai juste qu'en février, ils reconnaissaient avoir des réserves de gaz pour 7 jours en cas de grands froids et que 25% de leurs stocks étaient gérés par … Gazprom Et je ne sais pas si les Français expliquent leur méthode aux allemands, mais je constate que la Commission Européenne souhaite désormais que les pays de l'UE adoptent une politique de stockage du gaz avant l'hiver très fortement inspirée de la notre. J'ai entendu pendant des années des pleureuses nous expliquer pourquoi nous étions nuls par rapport à nos voisins d'outre-Rhin (et peut-être même sur ce forum ), je ne l'ai pas oublié. Si les allemands refont les mêmes erreurs stratégiques qui les ont conduit dans un impasse et qui aujourd'hui leur coutent très cher, je ne vois pas pourquoi je ne les pointerais pas du doigt. Concernant le SCAF (histoire de recoller au sujet), s'ils ne considèrent que l'intérêt de leurs industriels et négligent le risque de se retrouver avec un armement de qualité médiocre, ça ne me fera pas plaisir (vraiment ). Mais la France a un plan B. Et vu les agissements de tonton Vlad en Ukraine, je pense que ce plan pourrait bien intéresser quelques autres membres de l'UE.
  16. Tu as toi même fourni un contre argument: Si ces mêmes parlementaires veulent acheter du F-35, mettre leurs EF à la casse, coller le SCAF dans une impasse et n'écouter que leurs industriels sur le blindé franco-allemand, je crois qu'il n'y a pas trop de souci à se faire. Les positions polonaises et allemandes lors du sommet européen du 10 mars vont être particulièrement intéressantes à observer.
  17. Je parle de Musk car depuis mardi, Starlink fournit aux ukrainiens un accès internet par satellite, difficile à couper . Nous sommes dans le fil géopolitique et économique, cela me semble pertinent. J'étais plus explicite dans mon post du 1er mars, c'est pour ça que j'ai mis le lien. Et sinon, si, je me rend tout à fait compte des dangers de la situation actuelle. Je pense juste que ça ressemble au chicken game américain, où deux voitures foncent l'une vers l'autre. Le premier qui donne un coup de volant a perdu. Sauf qu'une des deux voitures m'a l'air nettement plus solide que l'autre, en cas de crash.
  18. Tu as une source, sur ce point? Je sais que certains allemands sont plus lents à la détente que d'autres, mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie, change la donne et j'aurais espéré que la majorité des teutons en auraient pris conscience. Les allemands se contentaient de l'EF jusqu'en janvier. Est-ce que depuis février, ils estiment toujours que c'est suffisant? J'ose espérer pour eux que non. Le même raisonnement vaut pour le F-35, dont je cherche toujours les premiers RETEX sur son déploiement en Roumanie. Et donc, pour recoller au sujet, j'espère pour Berlin, qu'ils comprendront l'intérêt du SCAF. Sinon, ils risquent de se retrouver avec les mêmes problèmes que pour l'énergie: une politique quelque peu déséquilibrée (fin du nucléaire, miser énormément sur le gaz russe, ne pas faire de stock ou investir parce que ça coute cher) suivi d'un brutal retour à la réalité qui s'avère douloureux à tous points de vue. Il me semble même voir un certain alignement sur les positions françaises... Le bon côté c'est qu'on va sans doute marquer des points avec l'Europe de l'Est. Il y a peut-être quelques clients potentiels pour Dassault à prospecter. Sur ce coup là, je pencherais plutôt du coté de Goethe: ne jamais attribuer à la malveillance, ce que l'incompétence suffit à expliquer. Biden m'a l'air plus préoccupé par ses problème avec les républicains que par le sort de Kiev. Je ne pense pas qu'il s'en fiche, mais s'il peut sous-traiter l'histoire aux européens, ça l'arrange bien. Dis autrement, il s'en bat un peu les … steaks.
  19. Et si la guerre en Ukraine tend à s'éterniser, ça risque couter cher à la Russie, tandis que les sanctions l'empêcheront d'augmenter ses ressources. Moscou a des réserves, mais ça ne durera pas éternellement, d'autant plus qu'il devient singulièrement difficile pour eux d'accéder à leurs avoirs étrangers. Ca commence à ressembler au fameux effet ciseaux auquel Gorbatchev attribuait la fin de l'URSS. EDIT: mardi 1er mars, Elon Musk annonçait qu'il activait Starlink en Ukraine Comme c'est un homme pressé, on a déjà quelques adaptations, sans doute à causes des premiers retours de terrain, liés au risque que l'antenne serve de balise pour les bombes de l'armée russe : D'après ce que j'ai lu par ailleurs, on pourrait relier l'antenne à son terminal, via un câble de plusieurs dizaines de mètres, ce qui permettrait de se mettre à l'abri. Et si la dite antenne doit encore se trouver à l'air libre, on peut quand même la camoufler. Le plus intéressant du point de vue commercial, c'est peut-être cette historie d'itinérance mobile. Ca renforce l'idée comme quoi, les Teslas pourraient se retrouver rapidement équipées, ce qui amènerait plusieurs centaines de milliers d'utilisateurs supplémentaires tous les ans.
  20. Je pense en effet que beaucoup d'intervenants, à commencer par Trappier, ont en tête le sommet de Versailles de la semaine prochaine. Et je comprend la position du patron de Dassault: il a un carnet de commande assuré pour plusieurs années, et ses produits ont fait leur preuve en zone de guerre. Il est donc logique qu'il prépare le terrain et campe sur ses positions. Je ne serais cependant pas catégorique sur la fin du SCAF: quand on voit la débandade stratégique outre-Rhin (mention spéciale au gaz russe), la fébrilité des dirigeants et le changement de cap spectaculaire sur la défense (+100 milliards d'euros pour le budget de l'armée, quand même. Et par un chancelier du SPD), je pense qu'on a quelques atouts pour faire valoir notre point de vue. Il semble que ce soit Airbus qui coince, tout particulièrement au niveau de la branche allemande, mais parfois certains industriels ont un peu de mal à prendre de la hauteur. Je serais d'ailleurs curieux de savoir si Airbus a sécurisé ses approvisionnements en matériaux stratégiques. A commencer par le titane russe (dont Safran rachetait des stocks, fin 2021 ... aux entreprises teutonnes ) Si Airbus Defense ne veut rien entendre, c'est aux politiques de lui rappeler qui passe les commandes. Et tout particulièrement aux politiques d'Outre Rhin. Depuis 15 jours, la situation a changé, peut-être que certains dirigeants d'entreprise ont besoin qu'on les aide à comprendre le nouveau contexte . Et si Olaf Scholz traine les pieds … et bien disons que l'état de l'armée allemande n'est pas le même que celui de l'armée française et que les USA restent singulièrement sur la réserve depuis le début de la crise ukrainienne. Peut-être que la Bundeswehr juge que le F-35 est une vraie merveille qui suffira largement en cas de tension avec la Russie. C'est un choix, avec quand même une petite part d'inconnu. Une bonne petite part. Personnellement, je cherche des infos sur l'usage de la brique volante en Roumanie, mais je suis sûr que, si je n'en trouve pas, c'est uniquement à cause de règles de confidentialité particulièrement strictes .
  21. Desty-N

    Le F-35

    Je n'ai pas trouvé sur les dernières pages d'information sur le déploiement des F-35 en Roumanie? Il me semblait pourtant que ça avait été annoncé, dans le cadre d'opérations de l'OTAN. Cela constituerait une des premières opérations de cet avion à proximité d'une zone de guerre et une bonne occasion d'utiliser ses capacités. Par exemple, le faire voler dans l'espace aérien roumain, de manière à ce qu'il utilise son radar comme un mini AWACS de manière à observer en détail ce qui se passe dans le ciel ukrainien. Autant qu'il m'en souvienne, il est supposé pouvoir remplir ce genre de mission, et sa furtivité devrait le rendre plus difficile à détecter qu'un sentry de Boeing.
  22. Vers le 10 mars, il y a un sommet européen à Versailles qui abordera entre autre le sujet de la défense européenne. On peut raisonnablement espérer qu'on y parlera du SCAF .
  23. @Boule75 pense que la NSA a dû se pencher sur le sujet, et là aussi je partage son point de vue.
  24. D'abord, merci à @Alexis @Berezech et @DMZ pour leurs réponses. Pour continuer dans les comparaisons, pour la guerre d'Afghanistan (1979-1989), wikipedia évoque 150 000 soldats de l'armée rouge. Une armée qui à cette époque était autrement plus puissante que ne l'est l'armée russe aujourd'hui, et qui a tout de même fini par abandonner. Alors peut-être que les moudjahidines avaient une culture plus belliqueuse que les ukrainiens, mais ils n'étaient soutenus que par la CIA, qui avait parfois du mal à financer les livraisons d'arme (au point de monter parfois de sympathiques trafics d'opium, pour se procurer, les fonds, parait-il ). L'Ukraine elle peut compter sur le soutien de toute l'Europe de l'Est, dont quatre pays mitoyens (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Je ne sais pas si l'armée ukrainienne pourra tenir longtemps dans les plaines de l'est ou à Kiev, mais si Poutine persiste à vouloir envahir tout le pays, le plateau de Podolie risque de s'avérer un bien gros morceau. Lviv, future capitale provisoire de l'Ukraine?
  25. Tant mieux si c'est le cas. Tant mieux si on forme des artilleurs, si on leur apprend à se servir de tables de tir et à protéger leurs batteries. Parce que vu comment c'est parti, je crains que l'Ukraine ne puisse compter que sur la lassitude et le découragement de l'ennemi. Un jour, quand les ukrainiens parleront de leur grande guerre patriotique, ça risque de ne pas être celle de 1941 . Les spécialistes du forum vont peut-être me contredire, mais j'ai lu que, pour tenir un pays, il faut environ 18 soldats pour 1 000 habitants. Rien que pour une population de 10 millions d'habitants (1/4 des ukrainiens), ça fait 180 000 hommes. Or l''armée de terre russe doit tourner autour de 300 000 personnes. Moscou doit bien disposer d'un million de personnels mobilisables, mais est-ce que ça ne risquerait pas malgré tout, au bout de 2-3 ans de rotations, de poser de gros problèmes de ressources humaines? (P...n je crois pas que j'en sois à considérer une occupation de l'Ukraine par la Russie sur plusieurs années !)
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