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Desty-N

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Tout ce qui a été posté par Desty-N

  1. La géographie n'est pas mon point fort, mais Wikipedia me semble indiquer que la seule frontière de la Basse-Saxe avec un pays étranger, c'est au niveau des pays bas qu'elle se trouve :
  2. Ils demanderont au BeNeLux de les laisser tirer une ligne haute-tension jusqu'aux centrales nucléaires françaises !
  3. Essayons de voir le verre à moitié plein: si la Russie continue ses rodomontades, et que les opinions publiques européennes se montrent de plus en plus favorables à une solidarité entre voisins, quelques dirigeants supplémentaires devraient réaliser l'intérêt qu'il y a à approfondir l'intégration européenne. Intégration qui poursuit son petit bonhomme de chemin : Pour rappel, la commission de Bruxelles a déjà déduit au moins une amende des fonds qu'elle versait. Le Point en parlait, le 8 février : Il reste à savoir ce que Bruxelles va faire à court terme. La Hongrie doit voter pour ses législatives vers le 3 avril. Si l'Europe applique ses sanctions maintenant, alors on l'accusera d'ingérence. Mais si elle attend 6 semaines, alors on l'accusera d'impuissance et d'inefficacité. Personnellement, je m'attend à ce qu'elle relance les négociations avec les pays réticents. Je sais que nous sommes sur un forum militaire et que la diplomatie n'est pas la tasse de thé de certains intervenants, mais il s'agit d'un des points forts de l'UE: sa capacité à faire se parler les différentes parties et à trouver des compromis sans en venir à l'usage des armes. Cela n'exclut pas le rapport de force. Or, la décision de la CJUE renforce la position des institutions européennes. Et, tant la Pologne que la Hongrie reçoivent nettement plus de l'UE qu'elles ne donnent … Une bonne occasion pour voir si les grands principes s'avèrent plus importants que le portefeuille (personnellement, j'in un doute, mais on ne sait jamais ) Accessoirement, des négociations Hongrie-UE pousseraient Orban et ses concurrents à parler de l'Europe lors des élections. Comme dirait Guitry : "En bien ou en mal, l'important, c'est que vous parliez de moi. "
  4. Investir dans un écosystème de production d'hydrogène, de distribution dans les aéroports du monde entier, et de développement d'un avion à hydrogène, me semble cavalier également si dans 20 ans l'avion électrique devient une réalité. De toute façon, on est là dans le domaine des décisions stratégiques avec pour chaque choix, des avantages, des inconvénients, et pas mal d'inconnues ce qui implique pas mal de risques. Personnellement, je suis réservé en ce qui concerne les véhicules à hydrogène, mais je ne leur suis pas totalement hostile. Tu dis qu'ils ne polluent pas, mais s'ils dégagent de la vapeur d'eau, elle se répandra dans l'atmosphère. Or c'est un gaz à effet de serre, comme le CO2. Dans les deux cas, si on le rejette en petite quantité, ce n'est pas grave, mais si les volumes augmentent, alors on a un problème. L'avantage de la vapeur d'eau, c'est que dans les conditions normales de température et de pression de notre atmosphère, ce n'est pas trop difficile de la transformer en liquide. Il faut néanmoins un dispositif adapté de détente ou de refroidissement, ce qui se traduit par un surpoids et un complexité supplémentaire du véhicule. On peut l'imaginer sur une voiture, même s'il me semble que les taxis à hydrogène parisien n'en sont pas dotés. On peut sans doute le concevoir sur un turbopropulseur, mais je ne vois pas comment ça pourrait marcher sur un turboréacteur dont les gaz brulés servent directement à pousser l'avion. Il existe peut-être des astuces -par exemple en jouant sur le cycle de détente - mais je n'en ai jamais entendu parler. Si l'hydrogène ne représente pas la panacée, je pense cependant qu'il existe des cas où il pourrait s'avérer intéressant. Par exemple pour les navires : Il faut juste espérer que, comme pour les méthaniers, le gaz transporté servira aussi de source d'énergie au navire. Et dans ce cas, il y a assez de place à bord pour traiter les produits de combustion et diriger l'eau obtenue à destination de l'équipage. Si ça marche, plus besoin de de distiller l'eau de mer!
  5. Un cadre de Safran rappelle quelques vérités que certains doux rêveurs tendant à oublier: D'après ce que j'ai compris, Ineratec fait réagir du dioxyde de carbone avec de l'hydrogène pour obtenir du méthnaol ou des hydrocarbures. Au point de vue environnemental, ça m'amène à 2-3 questions: d'où vient l'hydrogène? C'est le gaz à la mode en ce moment, on cherche même à le produire en utilisant des ENR , mais on trouve encore des entreprises qui décomposent le gaz naturel, un hydrocarbure. Si Ineratec utilisait ce type de produit ça serait aussi malin que de recharger une Tesla avec un groupe électrogène. d'où vient le CO2? Il est extrêmement dilué dans l'atmosphère. Ne vaudrait-il pas mieux récupérer celui rejeté par les centrales thermiques? Les strates géologiques qu'on commence à utiliser pour la séquestration du dioxyde de carbone ne pourraient-elles pas finalement devenir un réservoir ou un gisement de matière première? d'où vient l'énergie qu'utilise Ineratec pour les réactions chimiques? Il s'agit vraisemblablement d'électricité, mais si on l'obtient en brulant du gaz naturel, le bilan carbone de l'opération risque de s'avérer quelque peu discutable. Il ne faut pas croire pour autant que je suis un adversaire des e-carburants. Il me semble beaucoup plus simple de continuer à utiliser les infrastructures de distribution et les réacteurs déjà existants que de se lancer sabre au clair dans une conversion massive à l'hydrogène (par exemple). La capacité des batteries n'arrête pas de croitre. D'ici quelques décennies (20 ans?), elles deviendront intéressantes à utiliser dans les avions court et moyen courrier. En attendant, est-ce que ça vaut vraiment le coup d'investir dans l'hydrogène, si on a que 20 ans pour rentabiliser ce choix? Personnellement, je ne le pense pas.
  6. Personnellement, je me méfie un peu de ce genre de raccourci. D'après mon expérience, les gens ne prennent pas toujours le temps de s'informer avant de formuler un avis, parfois aussi définitif que péremptoire. A titre d'exemple quand le sénat français vote contre une loi, beaucoup de personnes croient encore qu'elle se trouve retoquée pour de bon (en même ce que racontent les médias n'aide pas). En fait, un vote négatif est prévu par la procédure, qui amène alors la réunion d'une commission mixte Assemblée-Sénat pour parvenir à un compromis (désolé, je sais que ce mot en hérisse certains ici ) Et dans le cas où les membres de la commission ne parviennent pas à se mettre d'accord, le plus souvent c'est l'Assemblée qui a le dernier mot, sauf dans le cas de certaines lois importantes dites "organiques", placées au dessus des lois ordinaires, dans la hiérarchie des normes. Vous trouvez ça compliqué? Bienvenu dans la vie réelle où dans beaucoup de domaines il faut un minimum de connaissances techniques pour pouvoir se débrouiller. Ca vaut aussi bien pour la médecine que pour le bon usage d'un Rafale, et ça vaut aussi pour les arcanes administratives de l'Union Européenne. Pour moi plutôt qu'une idéologie, les technocrates européens partagent une connaissance de la manière dont la Commission Européenne fonctionne. Et quand tu maitrises un outil, tu connais ses forces et ses faiblesses. Tu as donc tendance à l'utiliser pour ce qu'il fait de mieux, même s'il est polyvalent (on peut embarquer un "passager" dans un rafale bi-place pour l'emmener rapidement en Corse, mais je doute que ce soit le meilleur usage possible de cet avion ) On pourrait d'ailleurs dire la même chose de la technostructure de Bercy dont je connais quelques membres. Ce que j'en retiens c'est qu'il s'agit d'un rapport de force. Quand le décideur politique a une volonté forte et qu'il connait son sujet, alors il impose ses vues. Dans le cas contraire, les fonctionnaires prennent le dessus. Pour dire les choses autrement, je citerai le Cardinal de Richelieu "Tout l'art du politique consiste pour lui à rendre possible ce qu'il juge nécessaire." Sinon, l'UE ne se laisse pas autant faire que certains aimeraient bien le croire: Je tendrai à voir également dans cette annonce, un message comme quoi la Commission Européenne n'hésitera pas à prendre les mesures - prévues par les textes - pour faire respecter l'état de droit. Et que, pour ça, elle a tout à fait le droit de bloquer tout ou partie des fonds européens que reçoit la Pologne - ou la Hongrie. Ces deux pays pourraient répliquer en ne participant plus au budget européen, mais manque de chance pour eux … ils reçoivent plus qu'ils ne versent ! L'UE est un bouc émissaire facile, mais à trop la critiquer, on finit par scier la branche sur laquelle on est assis. Les anglais auraient beaucoup à dire sur le sujet .
  7. L'esclave soumise de l'Amérique peut-être (en tout cas ça peut se discuter, il y a des arguments pour et d'autres contre) mais d'où sorts-tu qu'on serait l'esclave de la Turquie? Si c'était le cas, ça ferait longtemps qu'on les aurait fait rentrer dans l'UE, ou qu'on aurait lâché la Grèce.
  8. @MIC_A : le processus de décision européen est lent. Deux exemples récents: la modulation de l'attribution des fonds de l'UE aux états, en fonction de leur respect des mécanismes démocratiques et des droits de l'homme la taxonimie des modes de production d'énergie Dans les deux cas on en entend parler au moins depuis 2021, et on en a toujours pas vu la fin. Pour autant, je ne doute pas qu'on aboutira à quelque chose. Est-ce que ça sera suffisant? Peut-être pas, mais il faudrait arrêter de croire que lenteur rime avec inefficacité. De plus, l'UE compte à priori utiliser le levier des taxes, un instrument dont elle sait déjà se servir en riposte à certaines actions hostiles. Il suffit de se souvenir de sa réaction, face au comportement de Trump. Ca a peut-être pris un peu de temps, mais face aux USA, je préfère la masse de l'Europe, dût-t-elle s'avérer un peu lente, à une souveraineté qui ne fait pas disparaître pour autant les rapports de force. (D'ailleurs, je crois que les lituaniens partagent mon avis .) Comme l'a écrit Audiard pour 100 000 dollars au soleil : "Quand les hommes de 130 kilos parlent, les hommes de 60 kilos écoutent." Ca vaut pour les armées, mais aussi pour le PIB .
  9. Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi tu assures que c'est un vœu pieux. La page renvoyant au second lien que j'ai donné explique le processus mis en œuvre : Donc si tu crains que ça n'aboutisse jamais, pour le moment, un processus tout-à-fait classique et officiel a été lancé. Peut-être que ça ne donnera rien, mais dans l'état actuel des choses, seule la Suède a manifesté son opposition. Pour ce que je connais de la procédure législative européenne, pour la bloquer il faut une majorité au Parlement ou au Conseil, ou au moins une minorité de blocage (dans le cas d'un processus requérant une majorité qualifiée), et non l'unanimité. Est-ce qu'un certain nombre d'états risque de se réunir pour bloquer le dossier? Si le Royaume-Uni appartenait encore à l'UE, je serais beaucoup plus pessimiste. Londres disposait d'un poids démographique et économique importants, ainsi que d'une diplomatie assez efficace pour réussir à rassembler autour d'elle assez de nations pour s'opposer efficacement. Mais le Brexit est passé par là, et ce n'est peut-être pas un hasard si cet instrument anti-coercition arrive maintenant. De plus une étude de 2020, qui a sans doute nourri la réflexion actuelle axait la riposte européenne sur le commerce: Il est vrai que les USA ne se contentent pas du point de vu commercial, mais jouent aussi sur la puissance de leur monnaie. Est-ce qu'il faudrait faire de même avec l'Euro? Sans doute? Est-ce que ça arrivera un jour? Je l'ignore. Par contre, je sais que si la zone euro décidait demain d'utiliser sa devise comme outil de souveraineté, la Suède n'y pourrait rien et ce pour une bonne raison … Elle n'a pas adhéré à la monnaie unique ! Tout comme le Danemark, la Pologne ou la Hongrie, d'ailleurs. Un bon exemple du dilemme souveraineté / coopération .
  10. Je savais que l'Europe avait déclaré qu'elle ne laisserait pas la Lituanie affronter seule la colère de la Chine (Pékin n'apprécie pas du tout que Vilnius ait ouvert en 2021 un bureau de représentation « de Taïwan », et non « de Taïpei »), mais les choses prennent une tournure intéressante et assez inattendue : Sur son site, la commission européenne précise bien qu'il faudra d'abord chercher à égocier avant de lancer des contre-sanctions ( https://france.representation.ec.europa.eu/informations/lue-renforce-la-protection-contre-la-coercition-economique-2021-12-08_fr ) mais ça correspond à la logique de l'UE: on s'assoit, on discute et on cherche un compromis, et ce n'est que si ça ne marche pas qu'on en vient à des mesures plus désagréables. Je sais bien que ce forum compte quelques partisan de la manière forte à tout bout de champ, mais personnellement, je préfère la vision de Théodore Roosevelt : "Il faut parler gentiment, mais tenir dans la main un gros bâton." Si la législation anti-coercition passe, la Commission de Bruxelles disposera d'un bâton. Et j'aurais apprécié qu'on dispose de cette option quand Trump a décidé unilatéralement de dénoncer le traité sur le nucléaire en Iran.
  11. La situation ne s'améliore pas en Irlande du Nord : J'imagine que la décision du ministre de l'agriculture va être contestée devant les tribunaux britanniques, mais le point qui me frappe le plus dans cet article, c'est que le Sin Fein prend enfin position sur le referendum. Les accord de paix du Vendredi saint en prévoient la possibilité mais jusqu'ici personne n'y faisait allusion. Maintenant on a un délai. Cinq ans, ça nous amène à 2027 au plus tard. Je ne sais pas quelle partie a une chance de gagner, mais je vois mal comment Downing Street pourrait refuser quelque chose de prévu dans un accord qu'elle a ratifié. Je sais très bien que ce genre de détail n'a jamais arrêté Boris Johnson, mais, dans ce cas, le premier ministre fournirait une argumentation en or aux indépendantistes. Quelque chose comme "ça prouve bien qu'on ne peut pas faire confiance à Londres. Tous nos problèmes viennent des anglais. Il faut agir ... votez Sin Fein!" On risque donc d'avoir une nouvelle campagne électorale particulièrement tendue en Irlande du Nord, d'ici peu. Je me demande quelle position prendra Dublin. Une réunification pure et dure effrayerait beaucoup d'électeurs hésitant. La République d'Irlande serait elle en mesure de proposer -au moins dans un premier temps- une forme de fédération ou de confédération? Par contre, si Belfast obtient son referendum, je vois mal comment on pourrait en refuser un à Edimbourg. Et si l'une des deux régions réussit à quitter le Royaume-Uni, l'autre se sentira pousser des ailes . Une variante de la théorie des dominos, que ses créateurs n'avaient pas prévu .
  12. A ce sujet, une petite info de mercredi dernier : Les USA ne sont pas complètement manchot à ce petit jeu, surtout vis-à-vis de Moscou. Je me rappelle d'une carte qui montrait les menaces potentielles pour l'URSS: à l'ouest l'OTAN de la Norvège à la Turquie à l'est les bases américaines du Japon au nord, de l'autre coté du pôle, l'Alaska est ses aéroports de l'US Air-force Jusqu'à la fin des années 70, on pouvait rajouter à cela dans le sud, les bases américaines de l'Iran et après la visite de Nixon à Mao, Brejnev ne pouvait plus exclure une coordination sino-américaine contre lui. L'armée soviétique devait prévoir le cas cauuchemardesaue où elle devrait se battre sur tous les fronts en simultané. Alors certes, Khoméini et le boom économique de Pékin ont quelque peu rabattu les cartes dans le sud, mais à l'ouest, Poutine ne dispose plus du glacis de sécurité mis en place par Staline. La déclaration du Japon permet à Washington de rappeler que certains facteurs n'ont pas changé. Avec cette perspective, je ne dirais pas que j'approuve la démarche russe, mais par contre, je la comprends assez bien. Le problème c'est que la méthode utilisée ne me semble pas pertinente. Je partage le pont de vu de @DAR Ca me fait penser à la guerre franco-allemande de 1870. En annexant l'Alsace-Lorraine, Bismarck s'était aliéné Paris. A court terme, l'annexion de la Crimée permet à Poutine de garder Sébastopol, et l'existence de territoires sécessionistes bloque l'adhésion de Kiev à l'OTAN (normalement, on ne peut pas adhérer à l'OTAN si on est déjà en conflit, puisque tous les membres devraient alors s'impliquer. De ce fait, non seulement l'Ukraine est bloquée, mais aussi la Géorgie et la Moldavie ...) Mais à long terme, le sentiment national ukrainien risque de se bâtir sur la nostalgie des provinces perdues, volées par l'ours russe. Or si l'Ukraine s'éloigne de l'Est, pour se tourner vers l'occident en général et l'Europe en particulier, elle pourrait en bénéficier : Entre les fonds européens, les investissements étrangers et un possible traité de libre-échange avec un marché intérieur de 350 millions de consommateurs, il existe pour Kiev un gros potentiel de développement. Et c'est peut-être ça qui inquiète le plus Poutine. Il ne manquerait plus que l'UE se dote de son propre système d'accès à internet par satellite . Accessible en tout point du globe du moment qu'on possède un terminal, susceptible de fournir un accès à une grande diversité d'informations, très difficile à bloquer ... Le cauchemar pour les régimes autoritaires (j'espère d'ailleurs que la Moldavie a d'ors et déjà fait en sorte que son réseau GSM 4G couvre l'intégralité de la Transnistrie)
  13. Je ne sais pas si ça a déjà été mentionné dans ce forum, mais des chercheurs français planchent sur un vaccin contre le Covid-19, en suivant une approche un peu différente: On en est pas encore à la validation, mais, outre l'absence de piqûre - moins traumatisante par exemple pour les enfants- j'ai cru comprendre que l'intérêt à passer par la muqueuse nasale réside dans le fait qu'il s'agit de la voie naturelle d'infection du virus. En cas de contamination, le système unitaire réagit tout de suite, ce qui laisse beaucoup moins de temps au virus pour se développer, et donc diminue nettement le risque que la personne infecte transmette ses miasmes à d'autres. Toute la difficulté consiste à passer la barrière des muqueuses sans l'aide d'une aiguille. D'après ce que j'ai lu par ailleurs, les scientifiques français utiliseraient pour cela des nanoparticules à base d'amidon. Je me demande si cette technologie pourrait servir à se prémunir d'autres maladies? Il existe nombre de virus qui se propagent par voie orale, et pour lesquels un vaccin également oral présenterait l'avantage de faire réagir immédiatement le système unitaire et de baisser la contagiosité. On pourrait peut-être même étendre le principe à des maladies qui passent dans l'organisme via d'autre muqueuses . La polio par exemple qui se propage via l'appareil digestif. En tout cas, ça fait plaisir de voir que c'est une équipe française qui suit une piste aussi prometteuse.
  14. Les chose ont l'air de se calmer un peu : Reuters a l'air de confirmer : De toute façon, les satellites d'observation devraient permettre de vérifier si Moscou dit la vérité. Enfin, sauf si les russes n'ont pas oublié comment pratiquer la maskirovka...
  15. Desty-N

    Blue Origin

    Les modos risquent de me tomber dessus, mais je vais verser dans l’égocentrisme et l'auto-congratulation . Voilà ce que j'écrivais en octobre : Et le 11 décembre, surprise! On peut regretter que les médias en aient à peine fait état, mais quelque part ça prouve que ce genre d’événements rentre dans les mœurs. Ca en deviendrait presque banal . Maintenant, je vais remettre en jeu mon titre de prophète d'analyste-derrière-son-écran : sauf incident majeur, Blue Origin va continuer sur sa lancée et augmenter progressivement son rythme. Je m'attend donc à au moins 4 lancements l'année prochaine. Sans doute monteront-ils au delà, mais je ne les vois pas aller au delà de 10-12 pour 2022. En fait, je tablerais plutôt sur une demi douzaine. Par contre, vers 2025, ils auront sans doute atteint un rythme de croisière avec plusieurs dizaines de lancements par ans (IE au moins 20) Et dans ce cas, l'usage de lanceurs réutilisables deviendra économiquement pertinent. Si ça arrive, je tirerai mon chapeau à Jeff Bezos. Mettre au point une fusée réutilisable n'est déjà pas facile, mais parvenir à créer une innovation technique qui rencontre son public relève du tour de force. Dans ce cas précis, l'offre aura créé la demande, et ça c'est très rare (Ford T, Mac Intosh, iPhone ...).
  16. Y a qu'à demander : Avec un petit graphique, c'est plus explicite: En ordonnée, c'est la rapport entre la valeur du commerce extérieure et le PIB de l'entité concernée. Au tournant de 2020, on constate une chute tant pour l'UE que pour la GB. Sauf que la première reprend du poil de la bête en 2021, contrairement au second. Quand à perdre Boris, du point de vue français, je ne suis pas sûr que ce soit une si bonne chose. Les anglais sont nos meilleurs ennemis depuis bientôt un millénaire. On peut donc leur appliquer le vieil adage de Napoléon : "Il ne faut jamais interrompre un adversaire, quand il commence à commettre des erreurs." Et de ce point de vue Boris est très fort ! Je ne sais pas si l'exemple que je vais donner a déjà été mentionné, mais le cas de Valvena est assez emblématique. Voici un an, les médias ont martelé que le RU avait remporté une grande victoire en commandant les premiers des dizaine de millions de vaccins à cette petite boite française. Sauf que ... Downing street a annulé le contrat en septembre 2021! Le gouvernement de Johnson affirmait que la société ne pouvait répondre à ses obligations. Après quelques recherches, il semble que l'usine de Valvena en Angleterre peinait à lancer sa production, du fait de problèmes logistiques. Des problèmes logistiques liés ... au Brexit! Moralité de l'affaire, pendant ce temps la commission européenne, continuait calmement un processus d'évaluation qui a abouti à une commande ferme de plusieurs millions de doses pour 2022. Les spécialistes médicaux du forum m’arrêteront si je me trompe, mais le vaccin de Valvena utilise la technologie dite "du virus inactivé". Cette méthode s'avère certes un peu plus lente à mettre au point, mais elle fait réagir le système immunitaire à un plus grand nombre de protéine du virus. Ça devrait rendre plus difficile l'apparition d'un variant dangereux. (et avec un peu de chance, comme ça n'utilise pas d'ARN, ça convaincra quelques milliers d'antivax supplémentaires de recevoir un injection )
  17. Desty-N

    SPECTRA et ce que vous savez

    S'il y a bien une synergie avec Ceres, la mise à jour de la base de données de Spectra pourrait constituer une proposition intéressante pour les pays étrangers ayant acheté le Rafale. Je suis sûr que l'Inde ne cracherait pas sur un petit inventaire des radars chinois... Le Qatar et les EAU doivent se dire la même chose concernant l'Arabie Saoudite ou l'Iran. Pour la Grèce, on peut même envisager des trucs plus rigolos, comme de lancer un petit exercice conjoint pas trop loin de la frontière turque au moment où Ceres survole tout ça, histoire d'évaluer en détail la manière dont Ankara réagit. (enfin sauf si si les Grecs se prennent pour des australiens )
  18. Desty-N

    SPECTRA et ce que vous savez

    En novembre, la France a lancé depuis Kourou, le trio de satellites CERES, destinés à faire du renseignement électronique. Il semble qu'ils vont progressivement cartographier l'ensemble des radars de la planète. Je me demande ,j'espère même, qu'ils vont pouvoir s'appuyer sur les informations déjà contenues dans les bases de données de SPECTRA pour reconnaître plus facilement ce qu'ils observent. Inversement, j'espère que les données de cartographie électromagnétique collectées par CERES se trouveront intégrées à SPECTRA et faciliteront les missions des Rafale, quand ils devront pénétrer en territoire hostile. L'échange d'informations entre les différents systèmes me semble tomber sous le coup du bon sens, mais je connais un peu l'administration publique, et je sais que la logique ne prévaut pas toujours ...
  19. Concernant le soutien réseau, je ne vois pas pourquoi, tout devrait passer par RTE. D'après l'article de Futura-Science, c'est le prix de l'électricité en Allemagne qui rend intéressante pour un particulier l'ajout de batteries à des panneaux solaires photovoltaïques. A priori, il s'agit d'un prix moyen. Or la demande en électricité, et donc son coût instantané, varie au cours de la journée. En conséquence, je me demande si il n'y aurait pas un modèle économique intéressant avec un équipement photovoltaïque + batterie, qui consisterait à ne déverser qu'aux heures de pointe l'électricité préalablement stockée? Si les batteries utilisent des cellules de récupération elles coûtent moins cher, ce qui abaisse le point d'équilibre financier. Le plus gros problème consisterait pour le gestionnaire de réseau à intégrer les données concernant l'énergie stockée dans des milliers de batteries pour décider auxquelles faire appel, et ce en temps réel. A mon avis, c'est dans la résolution de cette difficulté que se situe le vrai défi, et donc le savoir-faire à acquérir et à monnayer pour une entreprise. J'ai cherché un peu ce qu'on pouvait trouver sur le projet RINGO : Donc malgré les contraintes des boucles locales et l'existence d'autres solutions techniques, RTE estime que les batteries électrochimiques pourraient constituer un moyen de stockage pertinent. Je ne sais pas s'ils ont raison, mais ils disposent d'une expertise incontestable en matière de réseau électrique et, plus important encore, ils sont décisionnaires. Si ils estiment que le projet RINGO fonctionne, alors ils déploieront cette solution sur le réseau français. Et je persiste à croire que la montée en production de la voiture électrique va rendre les batteries d'autant plus compétitives.
  20. Ce que tu proposes implique de développer maîtriser puis combiner deux technologies: le missile aéroballsitique et le bombardement orbital fractionné. Deux fois plus de difficultés , deux fois plus d'efforts, eux fois plus de temps (ou pire, le carré de chacune de ces technologies.) Si on veut vraiment faire une frappe d'avertissement, autant commencer par développer le bombardement orbital fractionné et adapter nos SNLE pour qu'ils puissent tirer depuis l'île Longue. En parallèle on peut travailler sur les missiles aérobalistiques, mais dans les deux cas, on part pratiquement de zéro. Après, il faut garder en mémoire que la France ne possède pas de moyens illimités. Si on met l'accent sur ces priorités, il y a d'autres domaines qui passeront au second plan. Par exemple, on fait quoi pour les missiles de croisières hypersoniques? Eux aussi seraient susceptibles de devenir des vecteurs nucléaires. Pour effectuer ce genre de décision, il faut peser les avantages et les inconvénients de chaque choix, tout en gardant à l'esprit qu'il n'y a pas de solution parfaite. A titre personnel, le missile de croisière hypersonique me semble plus intéressant, sur le court terme. ne D'abord parce qu'il me semble qu'on bosse dessus ensuite parce qu'on embarque déjà une version classique sur nos frégates et bientôt sur nos sous-marins. Pour l'aérobalistique, on peut commencer par financer le drone de l'ONERA ( https://www.usinenouvelle.com/article/l-onera-teste-avec-succes-son-drone-lanceur-de-fusees.N882045 ) Quand au bombardement orbital fractionné, on peut garder un œil dessus, mais pour le moment, il me semble que les missiles balistiques classiques restent impossibles à arrêter.
  21. @g4lly , je crois qu'on s'est mal compris. Mon propos de départ, repose sur un constat : du fait d'incitations gouvernementales (et européennes ) EDF propose des contrats pour racheter le courant produits par des panneaux photovoltaïques que des particuliers installent sur leur toit : Je reste extrêmement réservé sur ce choix, mais il a été fait et il faut en tenir compte. Mon idée d'adjonction de batteries visait juste à donner un minimum de pertinence à ce genre de contrats. Parce que pour le moment, de mon point de vue ça ressemble plutôt à du greenwashing pour bobos bien pensants. Et sur le reste on est plutôt d'accord: le solaire thermique est beaucoup plus intéressant que le photovoltaïque, ne serait-ce que parce que la chaleur se stocke facilement. (personnellement je garde un œil sur les hybrides thermique - électricité qui devraient pouvoir exploiter une part bien plus importante du spectre solaire ainsi que sur la climatisation solaire ). Il n'en demeure pas moins qu'avec la montée en production des voitures électriques, le volume de batteries produites va augmenter, ce qui va en abaisser les coûts. Dans un second temps, la quantité de batteries à recycler va également augmenter, ce qui ouvrira un second marché, que j'ai déjà mentionné ( https://www.industrie-techno.com/article/salon-pollutec-phenix-batteries-ambitionne-de-soutenir-le-reseau-electrique-avec-des-batteries-de-voiture-en-fin-de-vie.67027 ) Avec cette baisse des prix, les paramètres financiers changent et de nouveaux modèles économiques vont sûrement apparaître. On peut le regretter, mais ça me semble inéluctable.
  22. Même dans une boucle locale, il doit y avoir des pics de consommation. Et dans ce ces, un ensemble photovoltaïque + batterie présenterait quand même l'intérêt de fournir quand elle est nécessaire et non quand il y a du soleil.
  23. Desty-N

    Blue Origin

    La devise de Blue Origin, c'est Gradatim Ferociter, pas-à-pas, mais farouchement. Je pense que J. Bezos, développe cette société, comme il l'a fait pour Amazon: il a une vision d'ensemble, un plan avec des étapes pour y parvenir et il applique ce dernier méthodiquement. Maintenant qu'il a presque validé l'étape du tourisme dans l'espace via un vol parabolique, il passe à la suivante, à savoir la station orbitale susceptible de servir d’hôtel, de laboratoire voire de plateau de tournage! Le moyennant finances bien sûr.
  24. Desty-N

    Blue Origin

    J.Bezos passe à la vitesse supérieure : La vidéo de promo : Blue Origin travaillera avec Sierra Nevada, le créateur du Dream Chaser ( https://en.wikipedia.org/wiki/Dream_Chaser J'ai le sentiment que Blue Origin ne va pas se contenter de proposer à ses clients un seul produit, mais qu'il compte étoffer sa gamme. Après le bond dans l'espace, le séjour en orbite? Je parierais que J. Bezos envisage d'en profiter à titre personnel (et s'il y en a qui râlent sur le gaspillage de ressources, je crois que là aussi, on est quelques uns sur le forum que ça fait rêver ... )
  25. OK, mais dans ce cas, je ne comprend pas comment EDF s'y prend pour acheter l'électricité produite par des particuliers qui installent des panneaux solaires sur leur toit ??? https://www.edf-oa.fr/content/contrats-photovoltaïque Parce que ces panneaux renvoient directement l'énergie qu'ils captent dans un réseau hiérarchisé avec des boucles locales qui n'alimentent pas l'autre bout du pays. Dans mon idée, installer une batterie chez le particulier permettait de donner de la lisibilité au gestionnaire du réseau afin qu'il fasse d'avantage appel à l'électricité quand il en a besoin et plus seulement quand le ciel est dégagé.
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