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Desty-N

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  1. Si le Brexit se dégonfle, le UKIP se refera une santé. A tort ou à raison, il existe un fort mécontentement outre-Manche. Je ne sais pas s'il dépasserait encore les 50% au référendum, mais il n'a pas disparu et il se focalise sur l'UE. Renoncer aux BREXIT reviendra à donner raison aux Eurosceptiques.
  2. Desty-N

    Le F-35

    Je crois qu'on en a parlé à plusieurs reprises sur ce forum, et que pour le moment, c'est bien le cas (article de 2015): Du point de vue américain, ce système centralisé doit présenter l'avantage de récolter beaucoup d'informations, y compris sur les alliés de l'Oncle Sam. De ce fait, si je peux imaginer que les connexions à Fort Worth s'espacent dans le temps, je n'imagine pas LM ou le Pentagone y renoncer. Je ne vois pas pourquoi les USA renonceraient à un outil si pratique... De plus vus l’historique et la complexité du programme, s'ils entreprennent de décentraliser Alis, non seulement, le développement va encore prendre du retard, mais je ne suis même pas sûr que les F-35 réussiront à décoller
  3. Desty-N

    Le F-35

    Je ne suis pas sûr de comprendre : les israéliens entendent se passer d'Alis? Cela me semble difficile, mais dans le cas contraire, le réseau informatique de logistique se trouve centralisé aux USA, et oblige les avions à se connecter régulièrement, faute de quoi ils ne peuvent plus décoller. A moins que le Pentagone ne partage beaucoup d'informations, je ne vois pas comment un pare-feu de Tsahal pourra y changer quelque chose. Comme pour les contraintes sur l'ouverture de la soute, je veux bien croire que l'état hébreux a abordé le problème. Vu la ténacité de ses ingénieurs, je pense même qu'ils réaliseront des prodiges. Mais pas de miracles. Par ailleurs, j'ai du mal à imaginer LM et l'US Air Force divulguer gracieusement des informations militaires confidentielles. Actuellement, ils auraient plutôt tendance à se la jouer "domination bienveillante": Est-ce que même pour Israël , le F-35 va jour son rôle d'outil d’assujettissement?
  4. L'article mentionne aussi la finance allemande. Je me dis que Francfort, siège de la BCE, doit jeter un œil gourmand sur les activités de la City. Si cette dernière perd son passeport européen, nos voisins doivent voir là une opportunité. Ça pourrait peut-être expliquer la relative fermeté de la chancelière vis-à-vis des anglais? Il n'y a pas que les exportations de biens manufacturés qui pèsent dans l'économie…
  5. La dernière de Trump: Pour rappel l'étoile de Shérif possède traditionnellement cinq ou sept branches : https://en.m.wikipedia.org/wiki/File:NY_-_Suffolk_County_Office_Of_The_Sheriff_Badge.png Par contre si le sceau des US Marshals possède bien une étoile à six branches (https://en.m.wikipedia.org/wiki/File:Usms-seal.svg ) celle sur leur badge n'en possède que cinq ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/File:US_Marshal_Badge.png ) On ne peut pas exclure une erreur dans la traduction dans l'article du Monde, mais jusqu'ici Trump et son équipe nous ont rarement déçu (seuls les Brexiteurs anglais réussissent à les égaler )
  6. La version française contient aussi quelques perles qui relèvent du tres grand n'importe quoi: Je résume : "Tout ça, c'est magouille et compagnie, ma brave dame. Moi si j'étais aux manettes, je ... me défilerais pour le poste de 1er ministre" (oups!) Il n'a vraiment honte de rien, il fait bien la paire avec N. Farage Par contre, je me demande comment le gouvernement anglais va financer son projet de baisse de l'impôt sur les sociétés à 15%? Actuellement, il vise un déficit de 2.9 % du PIB pour 2016-2017 ( http://www.bbc.com/news/uk-politics-35819797 ) J'ai du mal à les imaginer renoncer à cet objectif, on peut donc prendre les paris: quelles nouvelles coupes?? Accessoirement, ils tiennent dans leur ligne de mire le taux de l'Irlande à 12,5%. Je me demande si on va assister à une concurrence dans ce domaine. Faudra-t-il placer un jour la GB dans la liste noire des paradis fiscaux ??
  7. Celle là, je crois que personne ne l'a vue venir: Si je comprend bien, la Maison-Blanche donnerait le choix : pas d'augmentation de l'aide militaire à Israël, ou bien baisse -très- conséquente des investissements américains dans l'industrie de défense Israélienne, avec la fin de l'obligation de faire appel aux sous traitants de l'état hébreux . Redoutable, car le gouvernement fédéral s'appuie sur les industriels de défense, qui pèsent en matière de lobby. J'imagine que les relations exécrables entre Obama et Netanyahu n'aident pas à chercher un compromis... Si jamais le président fait acter durablement cette nouvelle donne, il s'agirait d'une modification substantielle des relations USA-Israël. Mais bien dans l'esprit américain actuel de "domination bienveillante". C'est bizarre, ça indiquerait que si on veut se débrouiller tout seul il faut être gros ou appartenir à quelque chose de gros (comme l'UE... )
  8. Je trouve amusant que M. Farage considère qu'il a accompli sa mission, alors que les deux principaux prétendants à la succession de D. Cameron on déjà annoncé vouloir attendre avant de mettre en œuvre l'article 50. Comme quoi chacun voit midi à sa porte
  9. Desty-N

    Le F-35

    Voyons voir … Existerait-il un pays: Acheteur de F-35 Situé dans une région chaude, par exemple leMoyen-Orient Qui n'a pas hésité par le passé à faire des raids de bombardement aérien en franchissant les frontières à basse altitude J'ai peut-être un candidat avec un drapeau blanc et bleu: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Flag-of-Israel-01sq-Zachi-Evenor.jpg Tsahal ne va peut-être pas apprécier ces restrictions d'usage.
  10. En ce qui concerne la concurrence sociale, ou la fiscalité commune les anglais n'ont besoin de personne pour évacuer le sujet … Encore une fois, il je faut pas oublier que les anglais ont tiré sur la corde et joué avec le feu. Désolé mais je ne vois pas pourquoi on les plaindrait parce qu'ils se sont brûlés
  11. Londres aimerait vraiment temporiser (désolé pour le double post ): Les propos en gras du président me semblent confirmer qu'il ne perd pas de vue les élections de 2017. Par contre la réaction de Cecilia Malmström me surprend agréablement. J'aurais cru les membres de la Commission Européenne plus favorable au statu quo. La chancelière allemande reste la clé. J'espère qu'elle réalise que trop de mansuétude vis-à-vis de l'Angleterre donnera des ailes à tous les eurosceptiques du continent. Et peut être même jusqu'en Allemagne…
  12. Pour essayer de rester dans le sujet: je pense que la GB et beaucoup de ses citoyens s'avèrent hostiles au principe même de transfert de compétences. Il me semble que l'opinion des français ou des allemands varie plus en fonction des sujets. La mutualisation des dettes ET simultanément l'ingérence dans les budgets nationaux risque de déclencher les passions. Par contre, j'estime qu'il en irait différemment, si demain on annonçait une initiative coordonnée de lutte contre la pédophilie, avec harmonisation du délit dans les codes pénals des pays participant, et une unité de lutte dédiée. Actuellement on passe souvent par le FBI
  13. Je vais m'auto-citer pour l'intérêt à court terme: La manière dont le Brexit s'effectuera peut montrer le peu de pertinence du populisme euro-sceptique ou au contraire illustrer l'intérêt qu'il y aurait à quitter l'UE. Cela ferait réfléchir les électeurs dans un sens ou dans l'autre. D'ailleurs je vais aussi m'auto-citer pour l'intérêt à moyen terme (soyons fou!): Une fois la GB dehors, on peut rêver d'une relance de l'intégration européenne. Par contre je ne crois pas que ça enthousiasmera tout le monde sur ce forum ...
  14. Je crois qu'il faut neuf pays pour une coopération renforcée, et je crains que les hollandais ne tergiversent, malheureusement La Pologne me semble actuellement le pays le plus proche de la position anglaise, et je ne la qualifierais pas encore de pays riche. De plus, c'est un bénéficiaire net de l'aide européenne. SI l'Angleterre quitte l'UE, je ne sais pas quel pays se sentira de taille à mener le camp des nations eurosceptiques. Maintenant, je commence moi aussi à penser que Londres fera tout pour rester. Paris a intérêt à leur départ. Il reste Berlin. Espérons qu'Angela restera sur sa position actuelle plutôt intransigeante
  15. Je n'émettrai qu'un bémol: ça n'arrangerait pas l'actuel occupant de l'Élysée. Il sait très bien qu'il dispose d'une chance inespérée (bien que faible) de se qualifier pour le 2nd tour en décrédibilisant les eurosceptiques. Est-ce que ça va l'amener à mettre tout le poids français dans la balance? Je pense que oui, mais on devoir attendre le 2nd semestre 2016 pour être fixé. Ce pourrait devenir amusant si la campagne interne des torries donnait lieu à une surenchère sur le Brexit
  16. Conséquence des événements de Syrie : Je me rappelle avoir émis sur ce forum l'hypothèse que le Hezbollah ne chercherait pas de confrontation avec Tsahal. En 2006, il a réussi à tenir tête à l'armée israélienne. Selon la logique de l'affrontement faible fort: si le fort ne gagne pas, il perd; si le faible ne perd pas, il gagne. Mais une il ne faudrait pas risquer de faire disparaître cette aura, par un nouvel affrontement qui risquerait de se dérouler autrement. Au risque de passer pour provocateur, j'établirais un parallèle avec la guerre du Kippour: tout comme Sadate, Nasrallah dispose désormais de la légitimité suffisante pour peut-être envisager des négociations avec Israël. On vient bien d'assister à une réconciliation Israël-Turquie, alors plus rien ne m'étonne!
  17. Le président français à fait preuve d'un peu plus d'ambiguïté : On dirait le jeu classique du bon et du mauvais flic. Après tout, on peut imaginer des solutions plus ou moins nuancées. Si Gibraltar demandait aussi une indépendance mais sous protection espagnole, je parie que Rajoy changerait de discours... Il y a des britanniques qui proposent quelque chose dans ce genre : EDIT : Par contre ça ne m'étonnerait pas que le SNP se mette à réclamer très vite une certaine autonomie de décision en matière de politique étrangère, au moins pour ce qui relève de l'UE.
  18. Il me semble qu'en l'occurrence Boule75 n'évoque pas le Brexit, mais les propos du patron du UKIP. Quand aux inconvénients (et aux avantages) du Brexit, je crois que c'est le thème de ce fil de discussion. Personnellement, je pense qu'il y a au moins deux eurosceptiques qui regrettent le Brexit: D. Cameron et B. Johnson. Europhiles et europhobes trouveront leur intérêt politique si le BREXIT traine en longueur. Les premiers attribueront le s problèmes du RU à sa décision de quitter l'UE. Les second l'attribueront à la lenteur de la mise en œuvre. EDIT: concernant les possibles difficultés économique du RU, je me fie à cette source :
  19. Il faut voir le bon côté de la chose. On nous présentait, il y a peu la Pologne comme susceptible de quitter l'UE. Voilà que Varsovie devient un farouche partisan de l'Europe à 28! Comme quoi ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent Concernant l'Espagne, je soupçonne derrière ces propos, une motivation "catalane". Ensuite dans ce que j'ai lu, Rajoy ne déclare pas vouloir bloquer l'adhésion de l'écosse à l'UE, mais affirme qu'elle ne pourra pas rester si la GB s'en va : dismissal of Scottish hopes of avoiding being forced out in a Brexit . Madrid ne ferme pas la porte à Édimbourg, elle refuse de lui accorder une dérogation. Comme je l'ai déjà évoqué, l'écosse respectant déjà la plupart des critères d'adhésion, on peut imaginer une procédure très rapide, le cas échéant. Mais il ne s'agit que d'une hypothèse personnelle.
  20. Mais les premiers ministres anglais voulaient du tout libéral! Peut-être que si les 4-5 derniers gouvernements britanniques avaient considéré l'UE comme autre chose qu'une zone de libre échange, la GB ne se retrouverait pas dans la m…ouise actuelle. À cette aune, Cameron mérite tout de même une mention spéciale: avec sa volonté d'attendre, il va sans doute faire fuir les investisseurs. Quand à la décision de nouvelles élections parlementaires, au mieux elle mettra en difficulté la majorité absolue des conservateurs, au pire elle exacerbera les tensions internes chez les tories et les travaillistes. Peut-même jusqu'à l'éclatement d'au moins un de ces partis. Le prochain 1er ministre pourrait bien arriver à la tête d'un pays en récession et ingouvernable. David : WELL DONE Sinon, désolé de jouer les troubles fêtes, mais est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux déplacer dans un autre topic les échanges sur l'évolution du scrutin démocratique?
  21. Pour le moment, la France, l'Allemagne et l'Italie refusent de discuter des conditions de départ tant que la GB n'a pas officiellement demandé son départ. Et une fois l'article 50 activé, le décompte commence. Sauf erreur de ma part, au bout de deux ans, les 27 restant peuvent montrer la porte aux anglais… À côté de ça, j'ai cru comprendre que Cameron envisageait tranquillement d'attendre 3 mois pour partir et de lancer de nouvelles élections législatives? En plus de faire fuir les investisseurs, et d'exaspérer tant les écossais que les membres de l'UE, il pourrait bien déclencher une période de turbulences très attractives pour les spéculateurs. On peut toujours faire mieux dans le pire…
  22. Alors j'estime plausible, que la 1ère ministre discute avec Bruxelles pour voir si cette conformité des règlements permettrait d'envisager le cas échéant une adhésion rapide d'une Ecosse fraîchement indépendante. Que ce soit ce qu''elle souhaite vraiment importe peu actuellement. Cela lui permet de rajouter une pression supplémentaire à un gouvernement britannique qui ne sait déjà plus sur quel pied danser. Si Londres essaie de gagner du temps, Liverpool se tourne vers Bruxelles. Si à Downing Street, on se montre trop intransigeant, même traitement. Je doute que dans ce domaine, Cameron puisse se permettre d'attendre 3 mois et se contenter de refiler la patate chaude à son successeur. Il n'a pas assez de moyens pour mener tous ces combats en même temps, et les écossais le savent. Ils en profitent: c'est de bonne guerre.
  23. Ils promettaient en effet 18 lancements en 2016... : Je ne veux pas trop accabler E. Musk sur ce point, car il n'y a pas que SpaceX qui rencontre des difficultés pour monter en cadence : Je garde à l'esprit que l'URSS atteignait des rythmes bien plus élevés (tous les 10 jours?), et que la chose s'avère donc possible. Mais il semblerait qu'avec la cadence, la difficulté croisse plus que proportionnellement (exponentiellement?) SpaceX pourra donc certainement résoudre le problème, mais quand? Car avec un lancement par mois, on peut s'interroger sur la pertinence d'une fusée réutilisable. Il me semble qu'Arianespace ou la NASA avait lancé des études qui estimaient qu'à une telle cadence, il s'avérait financièrement plus intéressant de disposer d'usines capables de fournir 10-12 fusées par an. Or actuellement, on ignore si les tarifs de SpaceX lui permettent non seulement de couvrir ses frais de lancement, mais aussi de commencer à amortir son outil de production. Pour le savoir, il faudrait connaître les comptes de la société. A ma connaissance, le public n'y a pas accès. Les choses changeraient, si l'entreprise se retrouvait cotée en Bourse, mais A. Musk ne l'envisage pas à court/ moyen terme ( https://www.thestreet.com/story/11943630/1/spacex-ipo-possible-in-the-very-long-term.html ) Et quand on connait sa propension à ne pas respecter les délais, ça laisse encore de la marge En fait la démarche du PDG, m'évoque celle de P. Drahi ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Drahi#Investissements_et_achats_en_France ): profiter des taux bas et des conditions financières actuelles très favorables pour emprunter autant que possible et grossir très très vite. Le jour où le marché se retournera, il sera temps de ralentir le rythme et de faire fructifier ses acquis. En l'occurrence, pas tant des biens matériel que des connaissances. Par exemple, la rétropropulsion supersonique, à savoir (...) présenter durant la phase supersonique de rentrée dans l’atmosphère un jet de réacteur contre le flot relatif supersonique de l'air, ce qui va étendre le plasma généré par la rentrée dans l’atmosphère, et ainsi augmenter le freinage aérodynamique (...) Cette technique, le Falcon 9 l’utilise déjà pour la récupération des étages principaux du lanceur. Donc, chaque tentative de récupération d’étages s’apparente à autant d’essais grandeur nature pour étudier comment atterrir sur Mars. (...) http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/vols-habites-nasa-ira-t-elle-mars-spacex-63136/ Est-ce que ça marchera? J'avoue rester sceptique. Avant tout parce que la crise de 2008 me laisse quelque peu réservé en ce qui concerne la sagacité des investisseurs . Je me demande en effet si le charisme et les déclarations exagérément optimistes d'Elon Musk ne les leurrent pas un peu. Avec des retours sur terre qui peuvent s'avérer compliqués, dans d'autres domaines: Je pense cependant que SpaceX n'a pas à s'inquiéter pour son financement à court terme. Sauf si son PDG décide brusquement que ses capsules spatiales devraient disposer des panneaux solaires de SolarCity, ou que les turbopompes des moteurs fusées marcheraient beaucoup mieux avec l'électricité des batteries de Tesla Motors
  24. Désolé, si je me répète: certes la Grande-Bretagne peut tout-à fait essayer de finasser vis-à-vis de l'UE. Par exemple le Royaume Uni devait présider l’Union au deuxième semestre 2017, il s'avèrera intéressant de voir si cela se fera. Les diplomates anglais ont déjà montré leur habileté, et il faudra voir quelle attitude adopteront les 27 restant. Une info récente m'amène à tabler sur une certaine fermeté : Le président du Conseil européen, Donald Tusk, réunira comme prévu dès mercredi un premier sommet à Vingt-Sept, sans le Britannique David Cameron, pour discuter du Brexit. Ce format à 27 sera amené à se reproduire dans les mois à venir, le pays demandant à quitter l'UE ne pouvant participer aux délibérations liées à son départ. ( 18h29 http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211062972952-en-direct-brexit-un-seisme-en-europe-2009452.php?8SGYHIYssMIv7af2.99 ) : On pourra donc savoir des le 29 si l'UE compte faire preuve de fermeté. De plus, toutes les tergiversations des anglais créeront avant tout beaucoup d'incertitude, un concept que les investisseurs n'aiment pas du tout. D'après Challenge, une entreprise britannique sur cinq envisage d'ores et déjà de délocaliser (9h58 http://www.challenges.fr/europe/20160627.CHA1168/en-direct-le-royaume-uni-dans-la-tourmente-post-brexit.html ). La pseudo-habileté du futur ex-premier ministre risque surtout d'impacter la croissance économique britannique, qui n'en a pas besoin. Accessoirement le Brexit va mécaniquement renforcer le poids de la zone euro qui passera de 71 % du PIB de l’Union à 86 % de son PIB. M. Cameron pourrait bien réussir là où les vikings, les français et le 3ème Reich ont échoué depuis des siècles. Félicitation. Je pense qu'il risque de laisser dans l'histoire anglaise le même genre de trace que le volatile sur la photo:
  25. Désolé pour le double post, mais il y a de nouveaux éléments. Un autre sondage envisageant un nouveau référendum écossais, avec des chiffres conséquents: In a clear reflection of the growing backlash north of the Border to Thursday’s Brexit result, a new survey for The Sunday Post shows that 59% of Scots now back leaving the UK. https://www.sundaypost.com/news/political-news/end-uk-new-survey-shows-59-support-scottish-independence-brexit-vote/ Là, on s'éloigne carrément des 48-52. Encore une fois les événements de la semaine dernière, montrent qu'il ne faut pas préjuger des réactions des électeurs, mais on se rapproche de la barre des 60% précédemment évoqués. Par contre, j'ai peut-être une explication aux consultations actuelles de Bruxelles, par la Mme Sturgeon: si l’Écosse prends son indépendance, et demande l'adhésion à l'UE, le processus normal dure en moyenne 10 à 15 ans. La situation économique des highlands rendrait la transition difficile. Or, les conditions et les modalités d’adhésion à l’Union européenne prévoient une procédure comprenant principalement: le respect de trois séries de critères (politiques économiques et monétaire) des réformes institutionnelles et économiques la reprise dans sa législation l’acquis communautaire ( http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/union-europeenne/fonctionnement/enjeux-reformes/quelles-sont-conditions-modalites-adhesion-union-europeenne.html ) Or l'Ecosse appartient (pour le moment ) toujours à la Grande Bretagne, elle même encore membre de l'UE. Il y a donc de bonnes chances qu'elle respecte déjà la majorité des conditions. Dans ce cas, la 1ère ministre écossaise discuterait avec les institutions de l'UE pour savoir si ce cas de figure très particulier ne lui permettrait pas de franchir les étapes à marche forcée?
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