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Desty-N

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  1. Une (petite) partie du débat électoral américain repose sur l'opposition interventionniste/non interventionniste. Quand je fais le bilan des récentes actions russes en Syrie, je me dis que Clausewitz avait raison: la guerre n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens. Poutine a utilisé ses soldats comme un outil destiné à changer le rapport de force entre les protagonistes, pas à exterminer l'un ou l'autre. Les USA donnent l'impression de ne recourir à la force que dans une logique binaire renversement, anéantissement, etc ... (même si la France n'a pas fait mieux en Lybie) On peut le déplorer, d'autant plus que je crois me souvenir que peu de temps avant l'invasion de l'Irak, S. Hussein avait proposé à W. Bush d'organiser des élections pluralistes sous contrôle de l'ONU. Il faudrait donc savoir si, au delà du discours des candidats interventionnistes, certains d'entre eux pourraient réussir à fixer à l'armée américaine des objectifs pertinents et efficaces. L'activité de Cruz au sénat ne m'incite guère à l'optimisme. Je me trouve dans le flou pour Hillary Clinton. Par contre, même si ça me fait mal de le reconnaître, la recherche du "good deal" par Trump ne me semble pas absurde (même si je me fais peu d'illusion sur la capacité de Donald à négocier correctement ce genre d'accords)
  2. Desty-N

    Blue Origin

    Je vais me répéter, mais j'aime bien Blue Origin. Ils affichent des objectifs ambitieux (diviser par 10 le coût des lancements), mais avec des étapes intermédiaires raisonnables, permettant une montée en puissance progressive. Et, il faut reconnaître qu'ils tiennent plutôt bien leur calendrier. Pas comme certains concurrents jamais avares de déclarations tonitruantes (touss http://www.spacex.com/ touss) Cela passerait mieux s'ils réussissaient à tenir leur calendrier et à rassurer les clients ( https://www.aerospatium.info/spacex-face-a-clients/ ) ...
  3. Desty-N

    Les Frégates de la Royale

    "La Marine Nationale a pris livraison ce mercredi 16 mars de la frégate multimission (Fremm) Languedoc (...) Il s'agit de la 1ere frégate nouvelle génération (...) affectée à la base (...) de Toulon. (...) La Fremm doit encore poursuivre "ses essais et ses qualifications afin de valider (...) ses capacités" (...)" http://www.usinenouvelle.com/article/la-marine-nationale-recoit-sa-troisieme-fregate-fremm.N384098 Troisième livrée sur huit de prévues.
  4. "Y aura-t-il bientôt des caméras de surveillance sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem ? C'est ce qu'annonce la Jordanie, qui parle de 55 caméras (...) Les autorités religieuses musulmanes dénoncent les intrusions de (...) groupes d'extrémistes israéliens dont les visites ont parfois dégénéré en violences, suivies d'interventions des forces de l'ordre. En octobre 2015, (...), le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu avec les dirigeants palestiniens et israéliens. ainsi qu'avec le roi de Jordanie, dont le pays conserve un rôle traditionnel de gestion de l'esplanade des Mosquées. Cette démarche américaine a débouché sur un accord prévoyant d'installer ces (...) caméras de surveillance. Ce sont ces appareils que la Jordanie affirme vouloir mettre en fonction (...) Joint par RFI, le ministère israélien des Affaires étrangères n'a fait aucun commentaire." http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160321-bientot-cameras-surveillances-esplanade-mosquees-jerusalem Si on installe ces caméras, je pense qu'il ne faudra que quelques semaines pour que les extraits d'enregistrement les plus controversés se retrouvent sur le Web et enflamment la toile. En même temps avec les smartphones, on obtient déjà de superbes vidéos polémiques. J'imagine que Jérusalem ne doit pas faire exception. Peut-être que les caméras jordaniennes dissuaderont une (petite) partie des fauteurs de trouble?
  5. "Barack Obama va nommer le juge Merrick Garland, 63 ans, à la Cour suprême, indiquent ce mercredi de nombreux médias américains. (...) . Un poste était vacant depuis le décès en février dernier du juge conservateur Antonin Scalia. (...) Merrick Garland, favori de l'establishment à Washington, est le premier juge de la Cour d'appel du circuit du District de Columbia. Il était procureur dans l'affaire de l'anarchiste Ted Kacynski, plus connu sous le surnom de "Unabomber", ainsi que dans celle de l'attentat d'Oklahoma City en 1995. "Il a plus d'expérience juridique au niveau fédéral que tous les autres nommés à la Cour suprême au cours de l'histoire. (...)", a indiqué sous couvert d'anonymat un responsable de la Maison Blanche. (...) Merrick Garland est considéré comme une personnalité aux opinions modérées. Mais les républicains, qui dominent le Congrès, soutiennent que le remplacement du juge suprême devrait attendre l'arrivée du prochain président en janvier 2017. Ils martèlent qu'ils refuseront même d'entendre tout candidat du président, quel que soit son curriculum vitae. (...)" http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/barack-obama-a-choisi-merrick-garland-comme-juge-a-la-cour-supreme_1773989.html Quelques infos supplémentaires: (...) Mr. Obama demanded a fair hearing for Judge Garland and said that refusing to even consider his nomination would provoke “an endless cycle of more tit for tat” that would undermine the democratic process for years to come. “I simply ask Republicans in the Senate to give him a fair hearing, and then an up or down vote,” Mr. Obama said. “If you don’t, then it will not only be an abdication of the Senate’s constitutional duty, it will indicate a process for nominating and confirming judges that is beyond repair.” (...) In choosing Judge Garland, a well-known moderate who has drawn bipartisan support over decades, Mr. Obama was essentially daring Republicans to press their election-year confirmation fight over a judge many of them have publicly praised and who would be difficult for them to reject, particularly if a Democrat were to win the November presidential election and they faced the prospect of a more liberal nominee in 2017. (...) Judge Garland is often described as brilliant and, at 63, is somewhat older for a Supreme Court nominee. He is two years older than Chief Justice John G. Roberts Jr., who has been with the court for more than 10 years. The two served together on the appeals court and are said to be friends. Supreme Court nominees tend to be in their early 50s. In choosing Judge Garland, Mr. Obama very likely gave away the possibility of a justice who would serve on the Supreme Court perhaps three decades. Instead, he imposed a sort of actuarial term limit on the nomination and thus his legacy, offering Senate Republicans a compromise not only on ideology, but also on tenure. (...) http://www.nytimes.com/2016/03/17/us/politics/obama-supreme-court-nominee.html Si les sénateurs républicains refusent l'audition du candidat, cette histoire pourrait durer jusqu'à la fin de l'année, et compliquer les affaires du futur candidat républicain ...
  6. La législation restreignant l’utilisation des mikvés aux non orthodoxes avance Un projet de loi interdisant les bains rituels aux conversions masortis et réformées passe le vote préliminaire du cabinet avec seulement 3 des 12 membres de la commission présents (...) Le projet de loi a pour but de passer outre une décision de la Cour suprême (...) statuant que les bains rituels, ou mikvés, soient ouvert aux conversions réformées et masortis. En plus d’interdire cette pratique, la mesure pourrait aussi demander que les femmes s’immergent sous la supervision d’un préposé du mikvé pour s’assurer qu’elles se conduisent selon les lois juives orthodoxes. Des membres du parti HaBayit HaYehudi, ainsi que du parti centriste Koulanou, se sont opposés à la formulation de la disposition sur le préposé du mikvé (...) Le projet de loi ne sera pas voté tant que les partis n’atteindront pas un consensus sur la formulation. Les militants du pluralisme religieux et les dirigeants non orthodoxes se sont opposés au vote du cabinet. Le dirigeant du mouvement masorti israélien, Yizhar Hess, a déclaré que le projet de loi était « une loi s’opposant au peuple juif », et le dirigeant du mouvement réformé israélien, le rabbin Gilad Kariv, a écrit sur Facebook dimanche que le projet de loi blessait les juifs orthodoxes modernes ainsi que les mouvements réformé et conservateur. « L’intégrité, l’équité et l’amabilité ne font apparemment pas partie de leurs 613 commandements, » a écrit Kariv, en faisant référence aux partis ultra-orthodoxes. « Au fur et à mesure, il y a une reconnaissance toujours plus aigüe que la division ne se situe pas entre les orthodoxes et les réformés, mais entre ceux qui croient à un État juif et démocratique et ceux qui veulent une théocratie et un État halachique selon le Shas et Yahadout HaTorah. » http://fr.timesofisrael.com/la-legislation-restreignant-lutilisation-des-mikves-aux-non-orthodoxes-avance/ UN préposé pour surveiller les bains féminins?? J'espère qu'il s'agit d'une mauvaise traduction. Je pensais que l'opposition se situait avant tout entre pratiquants et non pratiquants, mais je commence à me dire qu'il s'agit peut-être d'une confrontation entre les religieux qui disposent d'un parti et donc d'une influence politique et qui s'opposent à ceux qui ne disposent pas en propre de ce genre d'outils??
  7. J'ai du mal à comprendre : d'un coté "SpaceX qui déclarait pouvoir lancer tous les quinze jours, ne publie plus ses prévisions de lancement (...) " http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/021754538302-arianespace-marque-des-points-face-a-spacex-1205936.php (10 mars 2016) de l'autre: "SpaceX President Gwynne Shotwell on March 9 said the company expected to conduct 16 more launches this year, including an inaugural Falcon Heavy rocket in November, and would accelerate its launch rhythm in 2017. (...) Shotwell said launching 18 times this year – two launches have already occurred – will not be a stretch, and that the launch rate could increase to 24 or more in 2017. (...)" http://spacenews.com/spacex-says-reusable-stage-could-cut-prices-by-30-plans-first-falcon-heavy-in-november/ (10 mars 2016 aussi) Je me fais (lentement) à l'idée que la plupart des déclarations de SpaceX relèvent de la communication et qu'il ne faut pas leur accorder trop d'importance. Mais les deux faits que j'ai relevé me semblent carrément se contredire!
  8. WTF?? Sur le moment, j'ai cru à une blague: "Iran Told to Pay $10.5 Billion to Sept. 11 Kin, Insurers (...) U.S. District Judge George Daniels in New York issued a default judgment Wednesday against Iran for $7.5 billion to the estates and families of people who died at the World Trade Center and Pentagon. It includes $2 million to each estate for the victims’ pain and suffering plus $6.88 million in punitive damages. (...) Earlier in the case, Daniels found that Iran had failed to defend claims that it aided the Sept. 11 hijackers and was therefore liable for damages tied to the attacks. (...) While it is difficult to collect damages from an unwilling foreign nation, the plaintiffs may try to collect part of the judgments using a law that permits parties to tap terrorists’ assets frozen by the government. (...) http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-03-10/iran-told-to-pay-10-5-billion-to-sept-11-kin-insurers Je ne comprend pas la phrase : "Iran had failed to defend claims that it aided the Sept. 11 hijackers". Cela donne l'impression qu'il y une présomption de culpabilité . Si quelqu'un en sait plus, ça m'intéresse.
  9. D'après l'article précédemment cité: "(...) Un résultat d’autant plus clair que, dans les trois Etats-régions, la participation a été nettement plus élevée que lors du scrutin précédent. (...)" Mais qu'on se rassure: "(...) Angela Merkel ne devait pas s’exprimer avant lundi midi. Mais ses lieutenants laissent entendre qu’elle n’entend pas changer de politique et disent miser sur le sommet Union européenne/Turquie qui se tient les 17 et 18 mars. (...)" Je crois qu'il y a un proverbe qui explique que quand on va dans le mur, il vaut mieux éviter d'accélérer et de klaxonner ...
  10. "(...) Selon des résultats encore provisoires, l’AfD obtiendrait plus de 10 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 14,5 % des voix dans le riche Bade-Wurtemberg et même 24 % des voix en Saxe-Anhalt où elle est clairement le deuxième parti, derrière la CDU. Incontestablement, les électeurs de l’AfD ont voulu sanctionner la politique d’Angela Merkel, mais selon les sondages sortis des urnes ils ont également voulu signifier leur opposition aux injustices sociales. (...)" http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2016/03/13/en-allemagne-l-extreme-droite-inflige-une-defaite-sans-precedent-a-angela-merkel_4882064_3214.html?xtref=https://news.google.fr/ Pour une fois je n'aime pas quand un plan se passe comme prévu. Mais honnêtement, je ne peux pas compatir aux déboires de la chancelière. Elle porte une (lourde) part de responsabilité dans la situation actuelle. J'espère juste qu'on ne va pas nous ressortir les raisons évoquées ici même le 1er mars (inculture, ingratitude, déchristianisation ...)
  11. Desty-N

    Le F-35

    Profitons qu'on soit vendredi: "Les années se suivent… et la situation empire. En 2013, l’US Air Force avait évalué qu’il lui manquait 200 pilotes de combat pour assurer l’ensemble de ses missions. D’où la mise en place d’un plan d’urgence pour en recruter 130 dans les plus brefs délais. Seulement, un peu moins de trois ans plus tard, le déficit s’est aggravé. (...)" http://www.opex360.com/2016/03/11/lus-air-force-manque-de-pilotes-de-chasse/ Si ca se trouve les pilotes potentiels évitent l'US Air Force, pour ne pas devoir piloter le F-35!! (Désolé, mais c'est vendredi )
  12. Je propose "trumpetter" Ok, je --->
  13. Sur le même sujet: "Directeur de l’Institut d’histoire sociale, (...) Pierre Rigoulot s’intéresse depuis vingt-cinq ans à la Corée du Nord. Il a notamment publié Corée du Nord, Etat voyou (Buchet-Chastel) en 2003. Q: Comment peut-on définir le régime nord-coréen ?.. R:Même si ce pays appartient aujourd’hui au monde totalitaire, il faut le voir comme faisant aussi partie du monde communiste. (...) Sous cet angle, ses actions ne sont pas si imprévisibles, et quand on parle du nucléaire, (...) le camp soviétique a utilisé cette arme comme moyen de pression sans jamais se lancer dans l’attaque. Les institutions nord-coréennes portent la marque (...) léninistes : un parti unique, une structure très pyramidale, une idéologie obligatoire. Mais la Corée du Nord a pris ses distances dès les années 70 avec le communisme... Q:Où en est le pays en termes de développement ?.. R: (...) Bien sûr, il y a un contrôle idéologique, mais il y a (...) un système éducatif sérieux. Depuis la grande famine de 1995-1998, (...) l’économie souterraine s’est beaucoup développée, (...). On a vu les marchés privés émerger (...). La situation économique reste très mauvaise, mais elle ne s’aggrave pas, (...) Des réformes ont été mises en place depuis l’arrivée de Kim Jong-un, (...). Les conditions de vie n’en sont pas moins difficiles pour autant dans les campagnes et les petites villes. La capitale, elle, est la vitrine, le lieu où se trouvent (...) la majorité des gens (...) qui soutiennent le régime. Néanmoins, des témoignages indiquent qu’on trouve davantage d’autos, de restaurants, de gens bien habillés dans des villes moyennes comme le port de Wonsan [(...)300 000 habitants (...) sur la côte ouest du pays, ndlr]... Q: Quelle est la part de l’économie souterraine ? R: (...) Par exemple, vous ouvrez le restaurant d’un comité du parti dans un quartier. Mais en fait son responsable, contre (...) rétribution, vous laisse mener votre affaire comme un patron capitaliste (...) Du coup, on arrive à un capitalisme presque sauvage qui enrichit les cadres (...). C’est un peu fou : l’entreprise privée est interdite par le régime mais assure sa survie. Q: Le modèle de castes, qui possède 54 niveaux différents, perdure-t-il ? R: Oui, les gens sont toujours bloqués dans un système de castes , qui (...) dépend de la manière dont vos grands-parents se sont comportés. (...) En revanche, personne n’a le droit de choisir son lieu d’habitation, ni son lieu de travail, ses études. Habiter à Pyongyang reste un privilège. Mais (...), vous pouvez être condamné par le comité du parti du quartier à déménager (...) avec des gens (...) peu dignes de confiance ou dans un camp. Si l’on prend les fourchettes les plus basses, il y aurait environ 100 000 personnes internées (...) . Vous pouvez rester emprisonné jusqu’à ce que vous retrouviez une «santé idéologique». Mais il y a aussi des petits camps où vous allez vivre quelques semaines pour des délits mineurs. Q: Comment sait-on ce qui se passe à l’intérieur du pays ? R: L’introduction des téléphones portables a changé beaucoup de choses. (...) malgré l’enfermement, l’absence de droit de circulation… des textes et des images changent le regard de la population. Il y a aussi beaucoup d’ouvriers qui travaillent à l’étranger, en Chine, en Russie ou au Qatar. Le régime est rongé par les apports qui viennent du monde extérieur. Mais une révolte est difficile. La population est bien encadrée, (...). Mais il y a peut-être plus d’espoir du côté des cadres et hauts cadres qui, à force d’être menacés, pourraient vouloir tenter le tout pour le tout. Q: Kim Jong-un n’a que 33 ans et a étudié à l’étranger, veut-il vraiment gouverner comme l’ont fait son père et son grand-père ? R: Il est certainement conscient des réformes à faire et aussi du danger à vouloir évoluer. Quand un État totalitaire essaie de changer, c’est là qu’il est le plus fragile. Et le régime est soutenu par la Chine, qui ne souhaite qu’une chose, c’est la stabilité de la péninsule. Le programme nucléaire, qui s’inscrit dans la rhétorique obsidionale du «seul contre tous», est un argument à double tranchant : car quand on fait des promesses sur la défense et l’amélioration de la situation économique, et que les résultats tardent à venir, le mécontentement de la population peut grandir. (...) Q: Une sorte de perestroïka ou un renversement de Kim Jong-un sont-ils envisageables ? R: Ce n’est pas l’impression que donnent la (...) répression des cadres (...) Des témoins disent qu’il y a des réticences (...) pour grimper dans la hiérarchie car (...) au sommet (...), ça devient dangereux. Il y a tellement d’obscurité dans ce régime, on peut tout imaginer, (...). Il est difficile de faire la distinction entre pouvoir militaire et politique, et on ne peut même pas exclure un coup d’ État de l’armée. Un idéologue du parti avait profité d’un voyage en Chine pour s’enfuir (...) Il était presque au sommet de l’appareil et, pourtant, il était en désaccord. Aujourd’hui, on a accès à toute une série de sources d’informations, mais on maîtrise moins les changements et ce qui se passe à l’intérieur de l’appareil politique lui-même. (...) http://www.liberation.fr/planete/2016/02/07/en-coree-du-nord-on-ne-peut-meme-pas-exclure-un-coup-d-etat-de-l-armee_1431774 Si l'introduction du téléphone portable a changé autant de choses, le recours à des réseaux décentralisés pourrait encore accentuer le mouvement, non ??
  14. Article avec des choses bonnes et moins bonnes: "Will Russia End Up Controlling 73% of Global Oil Supply? The meeting between Russia, Qatar, Saudi Arabia and Venezuela on 16 February 2016 was the first step. During the next meeting in mid-March, which is with a larger group of participants, if Russia manages to build a consensus—however small—it will further strengthen its leadership position. (...) Now, with Russia stepping in to negotiate with OPEC nations, a new picture is emerging. (...) U.S.-Saudi relations further soured due to the Iran nuclear deal that ended in January with the U.S. lifting sanctions—a move the Saudis vehemently opposed. Saudis had to look for a new ally (...) Russian Energy Minister Aleksander Novak has noted that "Iran has a special situation (...) So I think, it might be approached (...) , with a separate solution." (...) Iraq, (...) will also likely follow suit if Russia assures them of stronger support against ISIS (...) Along with this, Russia has been in the forefront of plans to move away from Petrodollars, and Moscow has formed pacts with various nations to trade oil in local currencies. With this new cartel of ROPEC (Russia and OPEC nations), a move away from petrodollars will become a reality sooner rather than later. (...)Russia is smart. Vladimir Putin is genius Ruine la crédibilté de l'article " http://oilprice.com/Energy/Energy-General/Will-Russia-End-Up-Controlling-73-of-Global-Oil-Supply.html Mon souci tient à cette phrase qui altère sacrément la crédibilité de l'article : "Russia is smart. Vladimir Putin is genius" Pas vraiment impartial... Pour que l'A.S. et l'Irak agissent comme le dit l'article, il faudrait une implication militaire russe extrêmement conséquente (implantation de multiples bases au MO et sur les routes commerciales pour les sécuriser). Je ne suis pas sûr que Moscou en aie les moyens. Et il me semble certain que Washington ne laissera pas faire! Il faudrait guetter des signes comme l'achat de matériel militaire à Poutine, mais je n'ai pas vu grand chose pour le moment. Il faut tout de même noter que Riyad diversifie ses sources d'équipement militaire, entre autre au bénéfice de la France. Par contre un rééquilibrage des alliances semble tout à fait envisageable. On assiste peut-être en ce moment à la création de facto d'un cartel ROPEC. De même entamer le quasi-monopole des pétro- dollars apparait envisageable. Cela constituerait une manière efficace pour l'OPEP de manifester son mécontentement vis-à-vis des USA et la Russie y trouverait un moyen de faire pièce aux Etats-Unis. Accessoirement, cela faciliterait le contournement d'embargos pétroliers comme celui qui frappait l'Irak (cf l'amende de la BNP liée çà son utilisation de la monnaie américaine). Si Poutine n'agit pas comme un génie (désolé ), réussir ces coups là démontrerait sa maestria. Un seul bémol : si le cartel ROPEC réussissait à faire remonter le prix du pétrole fin 2016, cela donnerait aussi un sursis pour pétrole de schiste US. De l'avantage d'une économie diversifiée..
  15. Desty-N

    [Russie] Sukhoï Su-35S

    Petit HS, désolé: le savoir-faire soviétique s'étendait-il à l'ensemble de la métallurgie? Il me semble avoir lu sur ce forum que l'URSS avait rencontré des difficultés dans le domaine des aciers pour sous-marin. Cela expliquait pourquoi ils avaient longtemps gardé des systèmes avec deux hélices de taille moyenne côté-à-côté. Une seule hélice plus grande, à poussée égale, tourne moins vite et fait moins de bruit, mais doit s'avérer bien plus solide. De même si les sous-marins de classe Alfa (Lyra) possèdent une coque en titane, ils ne le doivent pas seulement aux excellentes propriétés de ce métal. Certains aciers haute résistance auraient aussi permis d'obtenir de très bon résultats, en requérant moins de ressources et d'énergie. Mais je crois que les soviétiques maîtrisaient mal ces technologies. Si quelqu'un peut confirmer... Fin du HS
  16. Desty-N

    Le F-35

    Pour illustrer mon propos: (...) As Defense-Aerospace.com reported last November, “All F-35 aircraft operating across the world will have to update their mission data files and their Autonomic Logistic Information System (ALIS) profiles before and after every sortie (...). “ALIS can, and has, prevented aircraft taking off because of an incomplete data file,” the report revealed. This technical limitation on the F-35s constitutes a critical weakness from Israel’s perspective for two reasons. First, as the Defense-Aerospace article points out, the need to constantly update the ALIS in the US means that the F-35 must be connected to the Internet in order to work. All Internet connections are maintained via fiber optic underwater cables. Defense-Aerospace cited an article published last October in Wired.com reporting that those cables are “surprisingly vulnerable” to attack. (...) In October the New York Times reported that “Russian submarines and spy ships are aggressively operating near the vital undersea cables that carry almost all global Internet communications, raising concerns among some American military and intelligence officials that the Russians might be planning to attack those lines in times of tension or conflict.” According to the report, the fear is that an “ultimate Russian hack on the United States could involve severing the fiber-optic cables (...)” Given the F-35’s dependence on the Internet, such an attack, while directed at the US itself, would also ground the IAF’s main combat fighter. The second reason (...) is that it would be irresponsible of Israel to trust that the US will not abuse its power to undermine and block IAF operations. This brings us back to the Pentagon’s insistence that Israel purchase only F-35s and missile defense systems. By giving Israel no option other than purchasing more F-35s, which the Americans control – to the point of being able to ground – even after they are deployed by the IAF, and defensive systems jointly developed with the US and built in the US, the Americans are hollowing out Israel’s ability to operate independently. (...) http://www.jpost.com/Opinion/COLUMN-ONE-The-IAFs-Achilles-heel-444662 Le reste de l'article suggère des solutions comme attendre un nouveau président plus favorable à Israël qu'Obama, ou co- développer une alternative au F-35 avec l'Inde. En ce qui concerne la première solution, il me semble que vu l'état d'avancement du programme et sa "qualité", développer un F-35 pouvant se passer d'ALIS impliquerait des contraintes supplémentaires sur l'appareil, ce qui se traduirait par des surcouts (pas trop grave pour Tel-Aviv: les USA pairaient sans doute) ainsi que par un allongement des délais (nettement plus embêtant) et sans doute une fiabilité encore moindre (carrément problématique). Quand à développer un avion en coopération avec l'Inde... il faudrait demander aux russes leur avis concernant la collaboration sur le PAK FA! Sans compter des détails "mineurs" comme les délais de développement, et la charge financière, cette fois entièrement à la charge d'Israël. Car on peut escompter que ce genre de décision fâcherait carrément non seulement la Maison-Blanche, mais aussi LM et une bonne partie du lobby militaro-industriel aux USA. En fait, la meilleure solution consisterait à ce que l'IAF achète ... des Rafales !!
  17. Desty-N

    Le F-35

    J'imagine même que les USA ont du sortir l'argument imparable en faveur d'ALIS : TINA (There's No Alternative, copyright, M. Thatcher) Mais il s'avérait intéressant de voir si ce principe ne subit pas des "adaptations" en fonction des utilisateurs. Par exemple, je n'imagine pas les israéliens accepter sur leurs bases les opérateurs ALIS suggérés par Ben. (Et Tel-Aviv dispose de suffisamment d'influence pour l'éviter, il suffit de voir les conditions auxquelles ils achètent le JSF)
  18. Le sujet consacré au pétrole soulève pas mal de points qui peuvent s'appliquer à la Russie. A commencer par la réactivité : si le prix du pétrole remonte durablement, la production d'hydrocarbures augmentera-t-elle? Dans le cas des USA et du pétrole de schiste, on évoque les techniciens qualifiés qui changent de métier, le savoir-faire qui se perd, etc... Sans compter l'important besoin de capitaux vu les conditions climatiques et logistiques. Accessoirement, si les USA voient chuter leur production de pétrole de schiste, cela aboutirait sans doute à la faillite de nombre de petits exploitants américains surendettés. Avec à la clé la mise-à-jour d'un paquet de dettes et de créances douteuses. Cela risque d'entrainer une crise économique dans le second consommateur mondial d'hydrocarbures. Au final, pas sûr que tout cela s'avère très bon pour faire remonter le cour du baril ... Je persiste à croire que la solution qui arrangerait le plus de monde résiderait dans la banqueroute d'un gros producteur, à l'économie mono-produit. Comme le Venezuela ...
  19. Désolé pour le double post, mais nouveaux articles intéressants: "La Corée du Nord a-t-elle les moyens de lancer une attaque nucléaire ? (...) S’il est maintenant établi que la Corée du Nord est capable de faire exploser une bombe atomique, les doutes portent désormais sur sa capacité à lancer une tête nucléaire sur une cible éloignée (... )Le 9 octobre 2006, la Corée du Nord procède à son premier essai nucléaire, dans le nord-est du pays. (...), la puissance estimée de cette première bombe reste très faible : moins de 1 kilotonne, ce qui correspond à la puissance dégagée par 1 000 tonnes de TNT (soit quinze fois moins que Little Boy, la bombe américaine larguée sur Hiroshima (...)). Trois autres essais nucléaires suivront : en 2009, 2013 et 2016 (...) ayant dégagé une puissance faible (...), toujours moins que les premières bombes américaines.(...) Depuis le milieu des années 1990, la Corée du Nord tente de développer ses propres missiles balistiques intercontinentaux capables d’emporter une lourde charge utile sur une longue distance. Les Taepodong sont la série de missiles balistiques la plus avancée (...) le Taepodong-3 (plus souvent appelé Unha-3) étant le dernier représentant de cette série. (...) L’Unha-3 tiré le 7 février a visiblement été amélioré (...) Après une analyse des débris (...), les données (...) laissent à penser qu’Unha-3 peut emporter jusqu’à une tonne (...) dans sa coiffe. Un lancement réussi ne prouve pas que les Nord-Coréens maîtrisent (...) une force de frappe nucléaire. (...) Bien qu’une fusée et qu’un missile balistique soient (...) proches, ils répondent à des besoins très différents. (...) Si Unha-3 est parvenu à placer son satellite à une orbite de 450 kilomètres, il n’est pas configuré pour frapper une cible lointaine. Selon une analyse de Michael Elleman de l’Institut international pour les études stratégiques, les second et troisième étages (...) ne peuvent fournir la poussée nécessaire pour une trajectoire balistique. .(...) La poussée totale d’un Unha-3 ne lui permettrait pas d’atteindre l’altitude moyenne d’un missile intercontinental (environ 1 000 kilomètres) avant de retomber sur Terre. (...) S’il en était capable, deux obstacles technologiques se posent encore : celui de la miniaturisation de la charge et celui du guidage du missile. (...) Les experts en armement estiment que le pays pourrait avoir réussi à se doter d’une dizaine de charges nucléaires opérationnelles, mais (...) jusque-là, il paraît difficilement envisageable que la Corée du Nord ait réussi à miniaturiser ses bombes atomiques afin d’en faire des charges transportables, bien que le régime prétende le contraire depuis 2013. (...) Au vu des progrès techniques réalisés depuis quelques années par les ingénieurs nord-coréens, il n’est pas impensable qu’ils parviennent à terme à loger une charge nucléaire dans la coiffe d’un lanceur Unha-3. Ils seront tout de même confrontés à une seconde difficulté (...). Le guidage (...) requis pour frapper une cible (...) après un voyage de 10 000 kilomètres doit être (...) précis. (...). Unha-3 n’ayant été lancé avec succès que deux fois, sa précision n’est pas connue. On estime que la précision de son prédécesseur, le Taepodong-2, était faible : seuls 50 % des missiles pouvaient frapper leur cible avec une précision inférieure à quelques kilomètres (de 2 500 à 5 000 mètres). (...) Pour les pays occidentaux, obtenir des renseignements (...) devient (...) difficile. Les (...) satellites indiquaient en (...) 2014 que les Nord-Coréens développaient plusieurs structures souterraines (...) Plusieurs routes partant des bâtiments d’assemblage ont (...) été construites, et un 11ème étage a été ajouté à la tour de lancement, permettant (...) à des lanceurs de 50 mètres d’être lancés (...) http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/08/la-coree-du-nord-a-t-elle-les-moyens-de-lancer-une-attaque-nucleaire_4878696_4355770.html Je pense avoir trouvé l'analyse de Michael Elleman (assez technique et en anglais, désolé. Si quelqu'un peut m'indiquer comment occulter à volonté le texte ...) : North Korea Launches Another Large Rocket: Consequences and Options (10 February 2016) While all North Korean rocket tests should be discouraged and condemned, the magnitude of punitive sanctions applied to the already heavily isolated regime should be consistent with the threat posed by the type of rocket launched. Long-range ballistic-missile flight tests are far more menacing than a satellite launch using a rocket designed for space missions. American efforts to deter and prevent North Korea from flight testing the KN-08, Musudan or other long-range ballistic missile must take priority over unwelcomed satellite launches using the Unha or equivalent rockets. (...) There are, (...), key characteristics that differentiate satellite launchers from ballistic missiles, (...). Firstly, ballistic missile payloads must survive (...) re-entry into the earth’s atmosphere. (...) Secondly, as discussed previously, satellite launch vehicles and long-range ballistic missiles employ distinctly different trajectories to fulfil their respective missions. The different trajectories call for different propulsion systems for optimal performance. (...) Multiple flight tests of the new configuration are needed to validate performance and reliability. A third, (...) lies with the operational requirements. Before flight, satellite launchers, (...) are prepared over a period of many days, if not weeks. Components and subsystems are checked and verified (...). If an anomaly emerges during the countdown, engineers can delay the launch, identify and fix the problem, and restart the process. (...) In contrast, ballistic missiles, like other military systems, must perform reliably under a variety of operational conditions, with little or no warning. (...) The Soviets and Americans never converted a satellite launcher into a ballistic missile, though the reverse process occurred frequently. North Korea could contemplate using the Unha-3 as the basis for an ICBM (...) The missile would weigh more than 90 tons, making it too large and cumbersome to be viably deployed on a mobile launch platform. Silo deployment might be possible, but North Korea is a relatively small country, (...) and would find it difficult to conceal the location of its silos. All of North Korea’s silos would be fewer than 200 km from the coastline and thus vulnerable to pre-emptive strikes by advanced military powers, (...) , or boost-phase intercept (...) As history has demonstrated, satellite launch activity does not provide a shortcut. If North Korea wants to have a credible nuclear capability, one that threatens the United States directly, it will necessarily have to commit to an extensive flight-test program involving the KN-08 and Musudan ballistic missiles. (...) http://38north.org/2016/02/melleman021016/ Je reste réservé concernant la phrase "As history has demonstrated, satellite launch activity does not provide a shortcut". Un lancement réussi de satellite par une nation prouve qu'elle maitrise certaines techniques utilisées dans un missile balistique. Si une explosion nucléaire montre qu'un pays maitrise la bombe A, et lui permet de facto de sanctuariser son territoire (voire de menacer ses voisins directs), alors une mise sur orbite couronnée de succès amène les adversaires plus lointains à devenir plus circonspects. (Dans ce genre de domaines, il ne faut pas raisonner en noier & blanc binaire, mais en nuance de gris) Malheureusement, tant Pyongyang que les primaires américaines ne contribuent pas à la sérénité des débats ...
  20. D'après le Monde, Sanders a gagné dans le Michigan : http://mobile.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/09/presidentielle-americaine-j-243-bernie-sanders-l-emporte-par-surprise-dans-le-michigan_4879052_829254.html?xtref=https://www.google.fr/ Quelqu'un sait combien de délégués ça lui rapporte? S'agit-il d'un état type "winner-take-all"?
  21. Desty-N

    Le F-35

    Pic, j'ignore ce qu'il en est pour toi, mais je ne plaisantais qu'à moitié. Pyongyang a la réputation de disposer d'excellents hackers. D'ailleurs, je crois que Pékin et Moscou ne se débrouillent pas mal non plus dans ce domaine. Mince alors! Heureusement qu'ils ne font pas partie des adversaires potentiels des utilisateurs du JSF !!
  22. Point de vue assez intéressant: Pourquoi les États-Unis prennent au sérieux la menace nucléaire de la Corée du Nord (...) M. Duchâtel, sous-directeur du programme Asie du European Council on Foreign Relations (ECFR) (...), analyse la crédibilité des menaces de frappes nucléaires "à l'aveugle" par la Corée du Nord Q : (...)La menace nucléaire nord-coréenne de frappes "à l'aveugle" est-elle encore crédible face à la puissance militaire des Etats-Unis et de la Corée du Sud? Q: (...) Ces menaces sont une phase d’escalade verbale classique mais cette fois-ci ils parlent de frappes préventives nucléaires auxquelles peu croient. Il faut y lire plutôt une rhétorique nord-coréenne afin de se faire accepter comme véritable puissance nucléaire. (...) L'équilibre des forces conventionnelles est tellement à l’avantage de la Corée du Sud, grâce à son allié américain, que la seule chose qui permet de l’égaliser sont les armes de destructions massives (...) Cette menace intervient dans une logique de dissuasion. Q: Quel est l'impact de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU contre la Corée du Nord adopté la semaine dernière? R: C'est cette résolution qui a été le point de départ de ces menaces. La fermeture de la zone économique spéciale de Kaesong (...) où travaillaient des Nord-Coréens peut faire très mal à Pyongyang. Comme la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Tout dépend de la manière dont la Chine la mettra en œuvre. Le deuxième élément (...) sont les exercices militaires de la Corée du Sud et des Etats-Unis. Ils ont toujours été une obsession du Nord car ils se sentent en situation de vulnérabilité. (...) Ils considèrent cela comme le début d’une offensive dans leur paranoïa sécuritaire. Q: Cette résolution de sanctions de l'ONU signe-t-elle l'échec d'un règlement diplomatique du programme nucléaire nord-coréen? R: (...) La dernière résolution intensifie réellement les sanctions. C'est un raidissement des Chinois (...) La résolution comporte deux éléments qui peuvent faire mal. Tout d'abord la restriction des exportations de minéraux (...) La Chine est la principale importatrice (...) C’est à travers ce commerce-là que la Corée du Nord s'est développée. Mais (...) la résolution (...) prévoit la notion d’exemption humanitaire (...): est ce que les Nord Coréens vendent du fer (...) afin de financer leur programme balistique ou pour [la] survie de leur peuple? La seconde disposition (...) concerne (...) les contrôles des cargos nord-coréenne. La Chine va (...)jouer un rôle pivot (...) Car les bateaux nord coréens passent très souvent par des ports chinois. Q: Est-ce le premier échec diplomatique important auquel fait face Kim Jong-un depuis qu'il dirige la Corée du Nord? Ces sanctions réduisent comme peau de chagrin la part du commerce légitime nord-coréen. Ce régime contrairement au précédent, a opté pour la ligne du "Byungjin" (développement parallèle). Cela signifie la poursuite conjointe du développement économique ainsi que du programme nucléaire. Depuis 2009, tous les observateurs notent des progrès de Pyongyang sur ses infrastructures et sa production agricole. Kim Jong-un est désormais vraiment dans une position difficile. Le point central des sanctions est de le forcer à choisir entre le développement économique et le programme nucléaire. Le nucléaire est pourtant l'un des accomplissements de la dynastie des Kim. Kim Jong-un le met très clairement en avant (...) Q: À quelle échéance pourra-t-on connaître l'efficacité des sanctions prises par le Conseil de sécurité de l'ONU? R: Le moment clé sera la publication par la Chine des chiffres commerciaux avec la Corée du Nord à la fin de l’année. Les Chinois ont quand même négocié une exemption de l’embargo sur le pétrole. Leur intention est de ne pas pousser les Nord-Coréens trop forts afin d’éviter une réaction désespérée. Pour juger de la mise en œuvre de la résolution (...), il faudra bien attendre au moins 6 mois pour voir comment les contrôles à la frontière et dans les ports seront effectués ou non. Ce qui est certain est que l'isolation de Pyonyang est de plus en plus importante. http://www.challenges.fr/monde/asie-pacifique/20160307.CHA5933/une-attaque-nucleaire-nord-coreenne-est-elle-vraiment-credible.html L'article possède l'avantage de proposer des critères d'appréciation (chiffres du commerce entre la Chine et la Corée du Nord), ainsi qu'un délai (6 mois) Mais M. Duchâtel ne nous éclaire guère sur les mécanismes décision de Pyonyang. Toutes les sanctions visent à amener Kim Jong-un à choisir entre le développement économique ou celui du programme nucléaire, mais personne ne sait quel choix effectuera le régime.
  23. Desty-N

    Le F-35

    En fait les nord-coréens seraient plus crédibles s'ils menaçaient de s'en prendre au F-35 via Alis, au lieu d'évoquer des frappes nucléaires préventives. C'est peut-être pour ça qu'ils ne le font pas ??
  24. En ce qui concerne l'électricité solaire, il semblerait qu'on retrouve aux USA les même problèmes qu'en Europe, avec une petite touche américaine: des intervenants milliardaires et un peu de démesure. Warren Buffett controls Nevada’s legacy utility. Elon Musk is behind the solar company that’s upending the market. Let the fun begin. (...) Started a decade ago by Tesla Motors Chief Executive Officer Elon Musk and two of his cousins, Lyndon and Peter Rive, SolarCity has brought renewable energy to the masses in more than a dozen states, generating about $350 million in annual revenue. The company designs, installs, and leases rooftop solar systems at prices that allow homeowners to save on their monthly power bills—and fight climate change along the way. For a 20-year commitment, SolarCity will set customers up with panels for no money down (...) SolarCity’s success is partly because the government provides subsidies and enables an arrangement called net metering, which allows homeowners with panels to sell back to the grid any solar energy they don’t use. This helps offset their cost of power when the sun’s not shining. Like more than 40 other U.S. states, Nevada forces utilities to buy the excess energy at rates set by regulators (...). In Nevada, it’s worked well. So well, in fact, that NV Energy, the state’s largest utility, is fighting it with everything it’s got. First, NV Energy deployed its lobbyists to limit the total amount of energy homeowners and small businesses were allowed to generate to 3 percent of peak capacity (...) Then it expertly argued its case before regulators, who rewrote the rules for net-metering customers. In December it scored a major win: Nevada’s Public Utilities Commission (PUC) imposed rules that not only make it more expensive to go solar, but also make it uneconomical for those who’ve already signed up. (...) It’s another victory for NV Energy and its owner, Berkshire Hathaway, the investment company controlled by Warren Buffett. (...) Buffett got into utilities in 1999. While many investors chased the latest Silicon Valley IPO, he bought a nice electric company in Des Moines. Building power plants and maintaining the grid offered almost endless opportunities to reinvest cash, which he had a lot of. And, as a monopoly providing an essential service, the local power company wasn’t going away anytime soon. Owning utilities isn’t “a way to get rich,” he later said. “It’s a way to stay rich.” By 2013 the energy unit at Berkshire had expanded to include power companies serving parts of Oregon, Washington, Idaho, Wyoming, and Utah. It had also invested billions of dollars in wind farms in Iowa and giant solar arrays in California and Arizona. (...) Solar is booming in the U.S., in part because of a stunning drop in the price of panels. Adjusting for inflation, it cost $96 per watt for a solar module in the mid-1970s. Process improvements (...) have brought that figure down 99 percent, to 68¢ per watt today, (...) . Leasing from companies such as SolarCity has only sped up adoption. And a multiyear extension of the 30 percent federal solar tax credit in December has also helped. (...) Power companies (...), they’re developing their own renewable energy to keep up with changing attitudes and to meet state mandates (...) Buffett’s company had committed $15 billion (...) through 2014 to all types of renewable energy. (...). Much of this money has gone to its Iowa utility, MidAmerican Energy, which can generate about 30 percent of its power from wind turbines. Buffett’s company has also bought renewable energy through long-term contracts. Last year, NV Energy signed up to purchase power from a giant First Solar installation outside Las Vegas for $38.70 per megawatt-hour. Analysts said at the time that it was one of the cheapest rates on record. Commissioners cited projects like that for why it made no sense to continue encouraging net metering in Nevada. If the goal is to put more solar on the grid, it’d be far cheaper for NV Energy to procure it. (...) http://www.bloomberg.com/features/2016-solar-power-buffett-vs-musk/ Il semble qu'on amalgame souvent deux choses : la production d'électricité à l'aide d'énergies renouvelables et la production décentralisée au niveau de chaque ménages. Comme très peu de ces derniers s'avèrent autonomes, auto-suffisantes et auto-productrices, ils se reposent sur le réseau électrique classique pour absorber les écarts de production et leur fournir le courant qui viendrait à leur manquer. Sauf que, comme en France et dans une bonne partie de l'Europe, cela entraine une surcharge des lignes classiques, à cause de la versatilité de ressources comme le vent et le soleil. Et les incitations fiscales, qui constituent une forme de subvention, constituent un coût pour la collectivité. Au final, les exploitants classiques s'avèrent les plus compétents et les plus robustes, et donc les plus-à-même d'exploiter ces opportunités. Entre autres parce que les niches fiscales finissent par subir des modifications qui bouleversent l'équilibre en place et le plus souvent, seuls les gros poissons s'avèrent assez résistants à ce type de changements. Musk vs Buffet: je parierais sur le plus ancien, qui lui a vraiment fait ses preuves. Sinon, pour le stockage d'énergie, indispensable vu le caractère aléatoire de beaucoup de ressources renouvelables, je miserais sur les stations de transfert d'énergie par pompage utilisant l'eau de mer. Un exemple des possibilités dans le nord de la France : http://www.energythic.com/usercontent/3/2010.04.12_FR_Notes_EnergyStorage_EnergyThic_Stockage_energie_electrique_dans_le_nord_de_la_France1.pdf
  25. " Le Congrès a levé fin 2015 un interdit qui frappait les producteurs américains depuis quarante ans : celui d'exporter leur pétrole. Plusieurs navires ont déjà traversé l'Atlantique, direction l'Europe. Mais l'effondrement des prix du brut complique l'équation (...) Voté (...) le 18 décembre 2015, le texte a apporté un ballon d'oxygène à un secteur sinistré (...) En quelques semaines, près d'une dizaine de tankers (...) ont quitté le golfe du Mexique, direction l'Europe. (...) Car (...) cela fait plusieurs années que le secteur se prépare (...) Et grâce à la découverte du pétrole de schiste, le gros des infrastructures est déjà en place. (...) Pourtant (...) la filière fait (...) profil bas. « Tout le monde est obsédé par l'effondrement des prix », décryptait un dirigeant à Houston fin février. De fait, le (...) brut américain a perdu plus de 70 % en dix-huit mois, menaçant la survie de toute une partie de la filière (...) Producteurs et sociétés de services taillent dans leurs budgets et dans leurs coûts pour faire face (...) Nombreux sont ceux qui peinent à honorer leurs tombées de dette et des faillites en série sont attendues cette année chez les petits producteurs. Partout, réduire la production est devenu la priorité. (...) Surtout, le pétrole américain n'est pas encore compétitif sur la scène internationale. « Avec des coûts de transport de 3 à 5 dollars depuis le golfe du Mexique jusqu'aux raffineries européennes, il faudrait que l'écart entre le brut américain et le brut européen (...) dépasse les 6 dollars, pour que le brut américain soit compétitif », estimaient début janvier les équipes (...) de Thomson Reuters. (...) « Le pétrole américain subissait une décote (...) car on ne pouvait pas l'exporter, explique Helen Currie, économiste (...) chez ConocoPhillips. Cette décote, (...) , a approché les 20 dollars en 2013. Le seul fait d'autoriser les exportations a permis de doper les prix du brut américain. C'est une bonne nouvelle pour les producteurs, ça les encourage à produire plus. » Pour l'instant, l'impact a toutefois été limité et la production continue de décliner (...) Enfin, le fait que les Etats-Unis exportent du brut ne signifie pas que le pays va cesser d'en importer. Les raffineries américaines sont outillées pour traiter du pétrole lourd, produit à l'étranger, alors qu'un petit nombre d'entre elles seulement sont conçues pour raffiner le pétrole de schiste léger extrait du sol américain. L'équation politique est donc différente de celle du gaz de schiste, dont l'essor a permis aux États-Unis de devenir totalement indépendants. Pour les producteurs, pourtant, il ne fait aucun doute que l'Amérique deviendra à terme un grand pays exportateur de pétrole (...) http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021740268437-comment-lamerique-se-prepare-a-vendre-son-petrole-1205349.php La dernière phrase citée, me semble en contradiction avec une bonne partie de l'article. L'auteur énonc clairement les difficultés qu'affrontent les producteurs américains. Ces derniers semblent lancés dans une fuite en avant, à la recherche de liquidités, ce qui les pousse à vendre même avec une marge minime, pour se procurer de l'argent frais. Mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une course d'endurance avec les autres pays pétroliers. Le premier gros producteur qui trébuche et tombe entrainera la remontée du cour du baril, et fera reculer l'échéance pour les autres participants. Vu le soutien du Congrès, je pense que les USA disposent encore d'un bon sursis. Je parierais toujours sur le Venezuela, à court-moyen terme.
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