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Desty-N

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Tout ce qui a été posté par Desty-N

  1. Les installations que je trouve coûteuses, ce sont celles nécessaires pour fabriquer des cuves de réacteurs nucléaires. En ce qui concerne le prix d’un EPR, je rappelle qu’il y a de multiples critères qui peuvent l’expliquer: perte de savoir-faire semblant dûs à la fin du programme de construction lancé dans les années 70, volonté d ´Areva de se passer d’EDF pour la maîtrise d’œuvre … Sans oublier l’ajout de multiples systèmes de sécurité rendant le réacteur particulièrement complexe à concevoir, et ce à la demande de l’Allemagne …qui a fini par se retirer du projet! (Prière de ne rien en conclure sur le SCAF )
  2. Décidément, je persiste à monopoliser ce fil, mais je vais rebondir sur mon message de samedi Avec 11 membres de l'UE + l'Angleterre intéressés par l'énergie nucléaire, on dispose d'une masse critique d'utilisateurs (sans mauvais jeu de mot ) qui permettent à la France d'envisager de récupérer des compétences importantes, mais trop couteuses à conserver pour elle seule. J'ai cité le cas des cuves nucléaires, et il y a un autre domaine qui se profile à l'horizon : Là aussi, on pourrait bien se doter d'un atelier spécifique qui approvisionnerait toute l'Europe.
  3. J'ai posté dans le fil sur l'économie décarbonée : Mais il y a 2-3 détails liés à l'UE qui ont plus leur place ici: Ces nouvelles informations soulèvent plus de questions qu'elles n'en résolvent. L'Allemagne veut-elle avancer cette année le débat prévu pour 2026? Berlin se focalise-t-elle sur les carburants de synthèse, ou bien compte-elle aussi aborder, comme prévu, la question des hybrides rechargeables? Et quid de la taxe carbone européenne? Les carburants produits dans l'UE à partir d'énergie décarbonée en seront-ils exemptés? Bref, il reste encore beaucoup d'inconnues et, avant de crier au loup, il va falloir suivre de près les développements administratifs de la future législation.
  4. Désolé, je vais encore m'auto-citer: Il semble que Berlin avait une bonne raison : Le refus de Berlin de signer le texte qui signe l'arrêt de la commercialisation des moteurs thermiques n'est pas la trahison que d'aucuns décrivent. Les Allemands ne font qu'exiger le respect l'accord rédigé par les Vingt-Sept qui prévoit l'insertion d'une clause offrant leur chance aux carburants de synthèse. Dénouement attendu ce jour à Strasbourg. (…) Pour justifier sa volte-face, (…), Berlin s'abrite derrière le principe de la parole donnée. "Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (...). Ce qui manque maintenant, c'est la réalisation de cet engagement", a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux). (…) https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/fin-des-moteurs-a-essence-pourquoi-le-plaidoyer-de-l-allemagne-sera-entendu_848556 Pour rappel, les carburants de synthèse en question, seraient produits à partir de dioxyde de carbone. Leur combustion ne ferait que rejeter dans l'atmosphère un gaz qui s'y trouvaient peu de temps auparavant. Les émissions de CO2 seraient donc nulle en moyenne. Une telle solution permettrait au moteur thermique classique de perdurer quelques années supplémentaires. A cette belle démonstration, j'ajouterais cependant deux bémols: d'un point de vue chimique la molécule de dioxyde de carbone est extrêmement stable. La casser pour en recombiner les éléments nécessite beaucoup d'énergie. Bien sûr, les plantes effectuent la photosynthèse au quotidien, mais cela nécessite des processus très astucieux avec pas mal de réactions intermédiaires, pas encore toutes parfaitement maitrisées. De plus, il s'agit de processus au rendement énergétique assez médiocre et qui nécessitent une lumière solaire assez abondante. Pour les carburants de synthèse, il va donc falloir une source d'énergie abondante, bon marché et qui ne rejette pas par elle-même de CO2. J'ai du mal à voir la lignite teutonne ou le gaz américain jouer ce rôle. Par contre, le nucléaire français cocherait toutes les cases. le CO2 ne se trouve pas en grosse quantité dans l'atmosphère. Donc, si on veut l'utiliser, il faut d'abord l'extraire. Il s'agira d'une action délicate et fastidieuse. Est-ce qu'il ne serait pas plus simple de s'intéresser aux cheminées de l'industrie, qui dégagent en quantité des fumées avec des fortes concentrations? Bref, je pense qu'on pourrait finir par se retrouver avec des hydrocarbures européens produits avec du CO2 allemand et de l'électricité nucléaire française. Et qui pourraient bien couter 8-10€ le litre. Au moins ça incitera à passer à l'électrique. EDIT: petit exemple
  5. Je rebondis sur mon post précédent Je n'ai pas mis l'info directement dans ce fil car … la GB n'appartient plus à l'UE Par contre voici un info qui risque d'avoir un impact sur les membre de l'Union qui veulent relancer l'atome: Framatome relocalise la fabrication des cuves nucléaires, composant capital des centrales C’est 100 millions d’euros que met sur la table le leader international de l’énergie nucléaire pour répondre aux ambitions de souveraineté énergétique de la France : Framatome rapatrie sur son site du Creusot (Saône-et-Loire), la production des pièces de haute précision indispensables à la fabrication des futurs réacteurs nucléaires, les EPR 2. Le nouvel atelier devrait être opérationnel à la mi-2026. https://www.latribune.fr/regions/bourgogne-franche-comte/framatome-relocalise-la-fabrication-des-cuves-nucleaires-composant-capital-des-centrales-954591.html Ce genre d'installation coûte extrêmement cher à mettre en place et ce sans compter le coût des savoir-faire à entretenir.(c'est pour ça qu'à un moment, on avait tout délégué à une filiale de Mitsubishi) Si le Creusot remonte en puissance, les autres membre du "club" pourraient bien demander à en bénéficier. Ca pourrait même intéresser l'Angleterre. Il faut dire qu'il s'agit là d'un superbe exemple d'industrie lourde. Exactement le genre de chose où Berlin excellait en son temps, mais bon ils ont fait d'autres choix. J'espère juste qu'ils les assumeront.
  6. Suite de l'histoire du "Club du nucléaire": Relance du nucléaire : un « couple franco-britannique » plutôt que franco-allemand A défaut de s’entendre avec plusieurs de ses voisins européens sur le sujet, en premier lieu l’Allemagne et l’Espagne, la France se tourne vers le Royaume-Uni pour renforcer ses positions dans le nucléaire. En effet, les deux pays ont signé ce vendredi un partenariat afin de consolider leur collaboration dans le domaine, alors qu’EDF participe à la construction des deux EPR de Hinkley Point C, et est entré au capital du projet de la nouvelle centrale Sizewell C, prévue dans l’est de l’Angleterre. (...) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/relance-du-nucleaire-un-couple-franco-britannique-plutot-que-franco-allemand-954879.html On a donc une jolie petite alliance de revers qui se met en place. Et ça ne m'étonnerait même pas qu'à terme, Berlin ne finisse par acheter de l'électricité (nucléaire) à Paris. Il faut bien garder son industrie compétitive…
  7. Suite et fin de l'article Tout ça va plutôt dans le sens de mon analyse: vers 2026, 2027, Taiwan deviendra un plus gros morceau à croquer pour la Chine, puisque l'île disposera alors de missiles Harpoon anti-navires en quantité et devrait avoir lancé son premier satellite ce qui lui accorderait de facto une capacité balistique. 2024-2025 va s'avérer une période délicate. D'autant plus que Taïwan semble vouloir accélerer son programme spatial: Je crains qu'on n'assiste à une double course, aux armements et contre la montre.
  8. J'ai des éléments de réponse: Et de manière plus générale
  9. Pourquoi pas. Personnellement, je pense plutôt qu'ils sont en plain hubris, un peu aveuglés par leurs succès de ces dernières années, et très occupés à se regarder le nombril, ce qui fait qu'ils se rendent compte au dernier moment de l'irrationalité de certaines de leurs décisions. Après l'arrêt du nucléaire et le passage abrupt au cocktail renouvelable + gaz russe (une belle c...ie, sut ce point, on est d'accord), ils viennent de réaliser que le dogme du 0 émission risquait de ruiner VW & cie, alors ils se réveillent (tard) et bloquent tout. Ces grands européens ont une capacité certaine à s'assoir sur les réglementations qui ne leur plaisent pas. Exemple de 2014:
  10. J'en ai un peu parlé dans le sujet sur l'UE: J'ai mentionné tout à l'heure dans un autre sujet que Berlin allait se retrouver géographiquement un peu isolée, mais je pense que ça va plus loin. (...) On dispose d'une occasion d'amener l'Allemagne à accepter des compromis, au lieu de passer notre temps à nous flageller en radotant comme un disque rayé que nous sommes moins bons que noter voisin d'Outre-Rhin. (...) Les allemands pourraient même un jour utiliser notre énergie nucléaire, ils ne sont pas à une contradiction près: Bref, il semble que le 0 émission doive s'entendre sur une moyenne. Et je suis prêt à parier que la France va proposer qu'on accepte les carburants synthétisés à partir d'électricité nucléaire, comme on s'apprête à le faire pour l'hydrogène. Je me demande juste comment les journalistes vont concilier ça avec tous les articles où ils écrivaient qu'en 2035, on ne vendrait plus que des voitures électriques. (A mon avis, ils vont faire comme si ces articles n'avaient jamais existé )
  11. Je réponds moi-même à ma question: J'ai mentionné tout à l'heure dans un autre sujet que Berlin allait se retrouver géographiquement un peu isolée, mais je pense que ça va plus loin. On dispose d'une occasion d'amener l'Allemagne à accepter des compromis, au lieu de passer notre temps à nous flageller en radotant comme un disque rayé que nous sommes moins bons que noter voisin d'Outre-Rhin.
  12. Je double-poste, mais j'ai trouvé quelques informations supplémentaires: Pour résumer: outre les 11 pays actuels et la Suède - quand elle aura quitté la présidence de l'UE- on pourra sans doute compter sur l'Estonie. Le gouvernement italien est partant, mais on ignore si il trouvera une majorité sur le sujet au parlement. ce projet vise aussi à fermer pour de bon une des sources de revenus de Moscou. La Russie trouvera sans doute d'autres marché, mais à court terme, ça va lui faire une perte de sèche. (je serais curieux de savoir ce qu'en pensent ceux qui trouvent que l'Elysée est trop coulant avec le Kremlin ) c'est une pierre dans le jardin de l'Allemagne. Dans cette partie de l'Europe, elle se retrouve pour ainsi dire seule avec l'Autriche, à défendre une autre politique énergétique, basée sur les énergies renouvelables… et beaucoup de gaz! Comme quoi, en France, on commence à se réveiller. Cela promet aussi des tractations serrées entre Paris et Berlin dans les instances bruxelloises, mais ça j'en parlerai dans le sujet approprié.
  13. La France vient de lancer une coalition pronucléaire au sein de l'UE: Je suis curieux de voir si Berlin va essayer de s'y opposer? Une bonne occasion pour tester la théorie comme quoi ça serait l'Allemagne qui déciderait de tout dans l'UE. EDIT: parce qu'une chose est sûre, ce n'est pas la France Assez cyniquement, je dirais "échange de bons procédés"
  14. Après l'hydrogène vert à base de nucléaire, une nouvelle petite avancée: Mine de rien, nous aussi on tisse notre toile. Berlin ne va pas apprécier, mais à court terme, ils ont d'autres chats à fouetter : Avec un peu de chance, cette fois ils ne vont pas attendre la dernière minute pour réaliser qu'une loi ne suffit pas toujours à faire plier la réalité… EDIT: plus de détails sur les réticences allemandes S'ils veulent des aménagements, je propose un test de 100 km pour mesurer les émissions. Comme ça, avec une hybride rechargeable un peu boostée et qui aura passée quelques heures branchée à une prise, on pourra parcourir la distance en n'utilisant que la batterie. Ca devrait satisfaire tout le monde.
  15. Je ne suis pas sûr que la logistique chinoise soit plus robuste que la logistique américaine. Les USA possèdent un savoir-faire remarquable en la matière, au moins depuis la 2nde guerre mondiale, forgé au fil des batailles. Je me demande si Pékin peut en dire autant. De plus, il ne faut pas croire que les forces US interviendront depuis la Californie, ou même Hawaï. Il existe des bases américaines au Japon et aux Philippines. D'ailleurs Washington renforce ces dernières : Par ailleurs, certains gradés, tant américains que chinois, peuvent se laisser aller à des déclarations quelque peu bellicistes, mais il me semble qu'ils omettent (volontairement?) un point important: Pékin et Washington disposent tous deux de l'arme nucléaire. Et depuis la fin des années 1940, l'Histoire nous apprend que des nations en possession de la bombe atomique évitent soigneusement de s'affronter dans un combat qui risquerait de dégénérer… Il y a encore des escarmouches violentes, voire meurtrières, entre l'Inde et le Pakistan, mais plus de guerre. Même en Ukraine, malgré les rodomontades de Poutine, Moscou veille soigneusement à ce que l'OTAN en général et les USA en particulier ne s'engagent pas directement dans le conflit. Personnellement, Xi Jinping me semble moins enclin à la prise de risque que son homologue russe, alors je ne vois pas pourquoi il déciderait de se battre avec Biden, ou même juste de tester sa détermination. Bien sûr, je peux me tromper et le chef du PCC pourrait décider de tenter un coup de dés. Mais les évènements en Ukraine nous rappellent que la première victime sur le champ de bataille… c'est le plan de l'état-major. Si Pékin pense conquérir son île rebelle en deux semaines sans que personne n'ait le temps de réagir, mais que le conflit s'éternise on rentrerait dans une zone de grande incertitude. Pour cela, il faudrait cependant que Taipeh dispose d'une armée capable de résister, et donc aussi bien entrainée que bien formée. Ca tombe bien, il y a des nouveaux formateurs qui arrivent à Taïwan, depuis le début de l'année J'ajouterais que pour le moment, l'armée chinoise a dû souffrir de la fin du confinement. Peut-être pas autant que la population civile, mais avec sans doute suffisamment de contaminations pour nuire à son organisation. Dans ces conditions, il me semble assez peu probable que l'Empire du Milieu tente quelque chose entre avril et juin 2023 (c'est le meilleur créneau météo. Avant ou après, on alterne ouragans et moussons) Je suis nettement plus dans le flou pour le deux années suivantes. En 2026, Taiwan compte mettre son premier satellite sur orbite, ce qui lui assurera de facto un savoir-faire en matière de missile balistique et donc une capacité à menacer n'importe quel point du territoire chinois. Il ne s'agira pas encore d'une capacité de dissuasion définitive, mais un agresseur devrait se préparer à payer un prix beaucoup plus élevé. Par contre 2024 et 2025 me semble constituer une zone floue. Taïpeh réussira-t-elle à réorganiser ses forces militaires d'ici là? Le rallongement de la durée de conscription va-t-il se révéler efficace? Quid des réservistes? Autant de questions qui pourraient bien s'avérer décisives dans les 10 mois à venir. Le dernier point sur lequel il faudra garder un œil, ce sont les stocks de munitions. La guerre en Ukraine a montré que l'attrition risquait de jouer un rôle important, si un conflit s'éternisait. L'occident relance son industrie d'armement. Je suis sûr qu'ils accueilleraient avec intérêt les commandes d'un client comme Taïwan…
  16. Il n'y a pas besoin de détruire NS 1 ou 2 pour faire des dégâts à l'économie russe: En complément, d'autres éléments intéressants: Pour éviter tout pinaillage inutile, je tiens à souligner que les données financières sont fournies par le gouvernement russe lui-même. D'autre part, si l'Inde et la Chine étaient intéressées par le brut, c'est qu'elles pouvaient le raffiner elles-mêmes et récupérer une bonne part de la valeur ajoutée. Ces nations risquent d'être nettement moins intéressées par le diesel que l'UE vient de mettre sous embargo. Cela dit, au rythme actuel de 25 milliards de déficit par an, le fond souverain de 148 milliards ne sera pas épuisé avant la fin de la décennie. La guerre en Ukraine sera sans doute finie avant, mais Moscou aurait disposé de beaucoup plus de fonds et de moyens si les occidentaux n'avaient rien fait. Pour moi, les sanctions à elles seules ne feront pas perdre la guerre à Poutine, mais elles pourraient bien l'empêcher de la gagner.
  17. Est-ce que ce problème de surconsommation de poserait de manière aussi intense pour les SNA et les SNLE? Avec un réacteur nucléaire à bord, j'imagine qu'on dispose de plus de puissance disponible pour la propulsion. Et une solution plus silencieuse correspondrait tout à fait à la logique de conception de ces engins. Par contre, vu la sensibilité de tout ce qui a trait aux "bateaux noirs", j'imagine qu'avant d'adopter ce genre d'innovation, les bureaux d'étude devraient lancer énormément de simulations et d'essais en bassin.
  18. J'ai découvert qu'une start-up française aurait effectué une percée en matière de chiffrement homomorphe. Derrière ce nom barbare, se cache une technique qui permettrait de travailler sur des données chiffrées sans avoir à les déchiffrer auparavant. Exemple modifier les informations concernant la position d'unités sur le champ de bataille, sans avoir besoin de décrypter ces infos au préalable, ce qui permet d'en assurer la confidentialité. (source, wikipedia) Il semble que Ravel Technologies ai développé une innovation majeure en la matière: Et, comme l'article l'indique, ça permettrait à l'UE de récupérer une partie de sa souveraineté en matière de cloud. Le genre d'innovation qui s'avèrerait tout-à-fait pertinente pour le système d'armes du SCAF... EDIT: je change de sujet pour réagir au post de @casoucasou Les gouvernes fluidiques vont finir par débouler mais pour le moment, la technologie semble nécessiter encore pas mal de rodage. Même les américains n'en sont encore qu'aux prototypes.
  19. Les hélices toroïdales ne servent pas que pour les drones, d'après l'article ci-dessous, il y a une société qui développe des hélices pour bateaux. Démonstration de la réduction de bruit: A priori, ces nouvelles hélices s'avèrent nettement plus chères, mais si elle permettent une réduction significative de la signature sonore, il y a plus d'un amiral dans le monde que ça devrait intéresser...
  20. Est-ce que quelqu'un a confirmation qu'il s'agirait bien de GLSDB? Parce que j'en suis resté à l'annonce de Reuters: Et dans ce cas, des HIMARS portant à plus de 80 km, me sembleraient aussi bien correspondre à la définition. Jusqu'ici, la maison blanche rechignait à en fournir à l'Ukraine, car ils ne voulaient pas qu'un de leurs projectiles tombe en Russie. Mais le Pentagone a peut-être fait évoluer l'armement, pour le doter de verrous technologiques? Exemple: l'ordinateur chargé de calculer la trajectoire des roquettes possède une carte détaillée du pays, et refuse de tirer si le point d'impact se situe trop près de la frontière russe. On peut même imaginer qu'il conserve une marge de sécurité, genre 10-15 km de la frontière. En tout cas, si Kiev peut bientôt frapper la quasi totalité des zones occupées, ça risque d'obliger Gerasimov a ordonner la réorganisation de la logistique, avec à la clé une certaine confusion dans l'organisation de ses troupes. Une excellente solution pour tuer dans l'œuf la nouvelle offensive voulue par le Kremlin? Ou une occasion en or, pour une nouvelle opération de reconquête ukrainienne (menée avec des chars Léopard natülrich ) Il ne faut pas oublier que le chef d'état-major ukrainien est un adepte de l'art opératif soviétique, et une bonne manœuvre de désorganisation du dispositif adverse me semblerait rentrer tout-à-fait dans ce cadre.
  21. Il existe deux méthodes pour fabriquer une bombe A, liées à la matière fissile employée. On peut utiliser soit de l'uranium très enrichi, soit du plutonium. Les deux méthodes fonctionnent, les USA ont utilisé les deux contre le Japon (Fat man et Little boy) Le Pakistan ou l'Iran ont suivi la première filière car une bombe à uranium est "relativement" facile à construire une fois qu'on dispose de la matière fissile. De plus, ils enrichissent l'uranium avec des centrifugeuses, assez délicates à élaborer, mais qui ne nécessitent pas de percée technologique pour la pays qui les fabrique. (Surtout si un pakistanais diffuse la technologie …) L'Inde et la Corée du Nord semblent avoir dès le départ misé sur la bombe au plutonium, plus complexe mais avec un bien meilleur rendement potentiel et donc avec beaucoup plus potentiel pour les militaires. On raconte également que, dans le désert du Neguev, du côté de Dimona, il y a un réacteur produisant du plutonium qui ne sert peut-être pas que pour la recherche. Je ne sais pas si l'Ukraine compte se dote de la bombe, mais mon post précédent visait à montrer qu'elle dispose d'un nombre non négligeable d'atouts pour y parvenir, si elle en prenait la décision, et qu'elle possèderait même le luxe de choisir la filière pour y parvenir. En fait j'irai même plus loin. Sur ce forum @Alexis et plusieurs autres intervenants estiment que, dans le cadre d'une guerre d'attrition, la Russie possède de bonnes chances de l'emporter à moyen terme, de par sa supériorité démographique et ses stocks militaires hérités de l'URSS. Un constat analogue pouvait être établi dans les années 50-60, concernant Israël qui devait faire face à la Syrie et à l'Egypte. Et dans ce cas la meilleure, voire la seule, assurance c'est la bombe atomique. Les dirigeants ukrainiens ayant fait preuve d'une certaine efficacité depuis le début de la guerre, il me semble raisonnable de croire qu'ils aient envisagé toutes les cas de figure, même les pires. En cas de défaites grave de leur armée, ou d'arrêt brutal du soutien occidental, je ne vois qu'un parapluie nucléaire comme argument susceptible d'arrêter Poutine. J'ose espérer que Volodymyr Zelensky s'est au moins posé la question de doter son pays de cette assurance ultime, même si j'ignore quelle réponse il a pu y apporter. (Evidemment, ça serait plus simple et moins risqué pour tout le monde si l'Ukraine finissait par rentrer dans l'OTAN… )
  22. Personnellement, la comparaison ne me choque pas, j’ai déjà écrit sur ce forum que l’Ukraine actuelle me faisait penser à l’Israel des années 50 (ingénieux, plein de ressources. Et ne rechignant pas aux coups tordus ) Je pense tout de même que ça dépendra de l’entrée, ou pas, de l’Ukraine dans l’OTAN. Israël a toujours dû se défendre seul face à des voisins pour la plupart nettement plus gros. Si Kiev ratifiait le traité de l’Atlantique Nord, les cosignataires pourraient envoyer des troupes, voire les prépositionner sur le territoire du nouveau membre. Le genre de fait susceptible de modifier les relations avec Moscou. Le parallèle avec Israël me semble pertinent sur certains points, même s’il m’amène à une conclusion un peu dérangeante,
  23. Cette remarque vaut aussi pour les avions de combat type Mirage, à l’origine de la remarque d’@Alexis. Il en a tiré une réflexion plus générale, qui me semble d’ors et déjà comporter au moins une exception. Par contre, pour le moment je n’ai pas arrêté mon opinion sur la livraison de Mirage 2000.
  24. Pourtant, on a livré des chars (légers) bien avant les USA.
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