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Messages posté(e)s par Blaetria

  1. il y a 3 minutes, Pierre_F a dit :

    Le problème c'est que l'on arrête pas descendre, il n'y a pas de fierté à être juste devant Les Bahamas, Le Chili et les UAE ;)

    https://transparency-france.org/project/indice-de-perception-de-la-corruption-2016/

    http://www.transparency.org/news/feature/corruption_perceptions_index_2016

    Sur le principe je suis d'accord, y a moyen de faire mieux (on a perdu un point entre 2015 et 2016, on régresse !) mais je faisais surtout remarquer que Pierre_F faisait un contresens sur la signification du classement.

  2. il y a 42 minutes, Pierre_F a dit :

    Et bien comme 23ime pays le plus corrompu du monde, ils vont annuler leur livraison surtout si le PR, le FN ou le PS prennent le pouvoir en mai 2017.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/25/20002-20170125ARTFIG00139-corruption-la-france-reste-23e-du-classement-de-l-ong-transparency.php

    23ieme pays le moins corrompu du monde. On devrait pouvoir être livré :happy:

  3. il y a 1 minute, Ciders a dit :

    Il tente un coup classique chez les autocrates et certains démocrates de longue durée, le recours à la foule. Ça peut marcher. Ça peut aussi virer au bain de sang si les soldats tiraient dans le tas.

    Tout va dépendre de l'attitude de l'armée et du statut de ceux qui dirigent le putsch. Et éventuellement de l'appui des politiques hors AKP.

    Pour l'instant, il semblerait que l'armée tire en l'air pour disperser les manifestants. Reste à voir si ça va dégénérer.

  4. A aucun moment le GIGN n'est le plus proche pour intervenir. La BRI est déjà sur place qu'ils n'ont toujours pas quitter Satory.

     

    Citation

     

    À 22h20, les quinze fonctionnaires de la force d’intervention rapide (FIR) de la BRI de Paris arrivent au Bataclan. [...]

    Lorsque les premiers effectifs de la BRI pénètrent dans le bâtiment, à 22h20, [...]

    À 22h26, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) est mis en alerte. [...]

    À 22h28, l’adjoint au chef du RAID arrive devant le Bataclan.

    Puis, entre 22h30 et 22h35, la deuxième colonne de la BRI de Paris – [...] – arrive devant la salle de spectacle, portant le nombre de fonctionnaires de la BRI à trente. [...]

    À 22h45, le GIGN reçoit l’ordre de se pré-positionner à la Caserne des Célestins, située 18, boulevard Henri IV, dans le 4e arrondissement de Paris, non loin de la place de la Bastille.

    À 22h48, l’équipe rapide d’intervention (ERI) du RAID – qui compte neuf hommes – parvient au Bataclan. [...]

    À 22h50, vingt-cinq militaires du GIGN, emmenés par leur commandant, quittent Satory. Dix minutes plus tard, vingt militaires supplémentaires font de même tandis que le commandant du GIGN appelle l’officier de liaison placé auprès du préfet de police de Paris pour offrir les services de son unité à la BRI de Paris et au RAID (66).

    Vers 23h00, la BRI commence à progresser dans les escaliers [...] Trente fonctionnaires supplémentaires de la BRI de Paris parviennent, à leur tour, devant la salle de spectacle.

    À 23h09, M. Jean-Michel Fauvergue, chef du RAID, arrive au Bataclan avec une colonne d’assaut. [...]

    À 23h12, des fonctionnaires du RAID se rendent rue Amelot pour y porter assistance à des personnes blessées. [...]

    À 23h15, les premières unités du GIGN arrivent à la Caserne des Célestins. Les suivantes y parviendront entre 23h24 et 23h43. Quarante-cinq militaires y sont alors présents et gardés en réserve pour intervenir en cas de nouvelle attaque dans la capitale.

    À 23h15 également, la progression de la BRI, dans les étages, est stoppée devant une porte close, derrière laquelle se trouvent les deux membres du commando terroriste et une douzaine d’otages. Les premiers demandent d’abord, par le truchement d’un otage, le départ des policiers, requête à laquelle ceux-ci disent ne pouvoir donner suite. Puis, la colonne de la BRI obtient, par l’intermédiaire d’un ou plusieurs otages, un numéro de téléphone : « c’est le coup de téléphone du négociateur à ce numéro qui est le premier contact avec les terroristes, lesquels l’ont rappelé ensuite à plusieurs reprises » a précisé M. Christophe Molmy lors de son audition (73). Le premier des cinq échanges téléphoniques a lieu à 23h27, les suivants à 23h29, 23h48, 0h05 et 0h18.

    Entre-temps, à 23h55, une troisième colonne d’assaut du RAID arrive au Bataclan.

     

     

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  5. Quelque précision, toujours sur l’intervention de Sentinelle.

     

    Citation

    L’épisode du Bataclan

    L’intervention des soldats de l’opération Sentinelle autour du Bataclan, le soir du 13 novembre, a fait l’objet de nombreux débats au sein de la commission d’enquête.

    Auraient-ils du entrer dans le bâtiment de leur propre initiative pour faire cesser la fusillade? Non, ont répondu les interlocuteurs entendus sur ce point. Les circonstances, tout d’abord, ne l’ont pas permis, nous l’avons vu dans la chronologie: arrivés sur les lieux un peu après 22 heures, ils sont venus se positionner aux côtés des policiers de la BAC 94, à l’angle du passage Saint-Pierre Amelot, qui étaient alors pris à partie. Aucun ordre en ce sens ne leur a été ensuite donné par les autorités civiles, sous l’autorité desquelles ils doivent inscrire leur action, car l’unité de la chaîne de commandement est primordiale a rappelé le ministre de la Défense. Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray, a pour sa part précisé à la commission d’enquête qu’il n’avait jamais reçu de demande d’autorisation en ce sens –qu’il aurait par ailleurs refusée, faute de plan d’action prédéfini(2). Le ministre de la Défense a également rappelé que ces soldats appartenaient aux forces conventionnelles de l’armée de terre,«c’est-à-dire qu’ils ne sont pas formés aux interventions avec prise d’otages, et c’est encore plus vrai lorsque de telles interventions ne sont en rien anticipées»(3), et qu’il existait précisément des forces spécialisées, comme la BRI, le RAID ou le GIGN pour faire face à ce type de situation.

    Pourquoi n’ont-ils pas fait usage de leur arme à feu? L’ordre de feu ne peut être donné que par une autorité civile, a rappelé notamment le SGDSN, M. Louis Gautier. Positionnés aux côtés des policiers de la BAC, les soldats ont reçu l’ordre oral par ces derniers de neutraliser les terroristes s’ils sortaient du Bataclan. Mais faute de visuel au moment des échanges de tir, ils n’ont pas fait usage de leur arme.

    Dans d’autres circonstances, et hors présence policière, les militaires feraient-ils usage de leur arme à feu? Oui, a répondu le ministre de la Défense, sachant que la légitime défense ne vaut pas que pour soi, mais aussi pour autrui.

    page 234.

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  6.  

    La RTBF a réussie à obtenir le rapport parlementaire sur les attentats. Le débuts du déroulement des faits et le pourquoi de la non interventions des soldats de Sentinelle:

    Citation

    Peu après 21h40, trois hommes armés de Kalachnikov pénètrent dans la salle de spectacle Le Bataclan située 50, boulevard Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris. Leur voiture, une Polo noire, est garée à l’angle du boulevard Voltaire et du passage Saint-Pierre Amelot, devant la salle de spectacle. Les témoignages recueillis par la commission d’enquête permettent d’affirmer que les terroristes commencent à faire feu sur des personnes à l’extérieur de la salleavant d’entrer et de tirer sur la foule. Plusieurs policiers ont, en effet, souligné que des corps se trouvaient sur le trottoir à leur arrivée.

    À 21h43, les premiers appels « police secours » parviennent à la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).

    À 21h49, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) reçoit un appel et engage des véhicules. Le service d’aide médicale urgente (SAMU) de Paris (SAMU 75) reçoit, quant à lui, un appel à 21h51. Le premier détachement des sapeurs-pompiers arrive sur place très rapidement, vers 21h50, et est immédiatement pris sous le feu des terroristes, à l’angle du boulevard Voltaire et du passage Saint-Pierre Amelot. Le véhicule des pompiers est atteint par plusieurs balles, vraisemblablement en provenance de l’issue de secours de la salle de spectacle, située au rez-de-chaussée dudit passage.

    À 21h51, les policiers de la BAC de nuit du Val-de-Marne arrivent sur place. Ce sont les toutes premières unités à rejoindre la salle de spectacle. Au moment de leur arrivée, des personnes fuient la salle par la sortie de secours située dans le passage Saint-Pierre Amelot. Les policiers s’engagent dans le passage et, par radio, rendent compte de ce qu’ils voient : « c’est une scène de guerre, des personnes sont au sol, blessées ou mortes »

    Quelques minutes plus tard, aux alentours de 21h54, le commissaire divisionnaire X et le brigadier Y, son chauffeur, qui s’étaient détournés du Stade de France, arrivent devant le Bataclan. Là, le premier aperçoit quelques effectifs de police dans le passage Saint-Pierre Amelot et constate que des corps gisent sur le trottoir non loin de l’entrée principale. Il entend des tirs à l’intérieur de la salle, ce qu’ont également confirmé devant la commission d’enquête les fonctionnaires de la BAC de nuit du Val-de-Marne. Dans les instants qui suivent, entre quinze et trente personnes sortent en courant par l’entrée principale pendant que les tirs continuent. Le commissaire divisionnaire X et le brigadier Y son chauffeur, pénètrent dans le Bataclan.

    Les effectifs de la BAC de nuit du Val-de-Marne positionnés à l’angle du boulevard Voltaire et du passage Saint-Pierre Amelot sont, à quatre reprises cible de tirs de Kalachnikov depuis l’issue de secours du Bataclan. Plusieurs fois, ils ripostent au moyen de fusils à pompe. D’après les fonctionnaires de cette BAC que la commission d’enquête a entendus, les échanges de tirs s’écoulent sur une période de près de dix minutes. Après la deuxième ou la troisième rafale, les policiers sont rejoints par quatre militaires de l’opération Sentinelle. Le brigadier-chef T.P. de la BAC en question sollicite alors l’autorisation de les engager afin de pouvoir atteindre le terroriste embusqué derrière l’issue de secours. Devant la commission, il a expliqué avoir reçu pour réponse de la préfecture de police de Paris : « Négatif, vous n’engagez pas les militaires, on n’est pas en zone de guerre » . L’un des militaires lui aurait également indiqué qu’il ne pourrait engager le feu, faute d’avoir reçu un ordre en ce sens. De son côté, le maréchal des logis D., que la commission a également entendu, a indiqué que les militaires n’ont pu ouvrir le feu car ils ne disposaient « pas de visuel sur le terroriste lui-même » et a ajouté que, dans le cas contraire, ils auraient« évidemment fait en sorte de [le] neutraliser »

     

    http://www.rtbf.be/info/dossier/attaques-terroristes-a-paris/detail_attentats-de-paris-l-integralite-du-rapport-parlementaire-francais?id=9347981&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=twitter_share

    A partir de la page 35 du pdf pour le Bataclan.

     

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