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WizardOfLinn

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  1. Il n'est pas impossible qu'on arrive quand même à vendre quelques chaudières à 1650 MWe (alors que certains à EDF se sont déjà fait quelques frayeurs avec Hinkley Point). Deux réacteurs potentiels à Sizewell : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0301157066877-nucleaire-edf-discute-avec-londres-dun-nouvel-epr-2145758.php Cependant, décision pas avant 5 ans. Par contre, en France, ce n'est pas gagné : https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/nucleaire-construire-un-nouveau-reacteur-epr-en-france-pas-la-priorite-hulot-1735623.php
  2. Les russes, qui sont maintenant en pointe sur ce type de réacteur, ont trouvé une solution que je trouve bien élégante à ce problème, mise en oeuvre sur le BN-800 à Beloyarsk, qui est entré en fonction il y a 2 ans. Il y a des absorbeurs de neutrons qui flottent sur le sodium. Si le niveau de sodium baisse à cause d'une fuite massive, ces barres de contrôle descendent d'elle-mêmes par gravité dans le coeur du réacteur.
  3. J'ai bien parlé du chauffage au début de mon message, mais ce n'est pas tout à fait aussi simple. Il y a déjà un chauffage électrique important en France, ce qui commence à poser des problèmes lors de certaines pointes de consommation hivernale : la France concentre la sensibilité climatique de la production électrique du continent, les réseaux nationaux sont interconnectés, et la France se retrouve importatrice d'électricité pendant ces périodes. Electricité produite dans les pays limitrophes par des centrales au gaz, charbon, fioul (et la pollution correspondante passe volontiers les frontières). Ces pointes ne représentent que quelques jours par an, donc pas grand chose dans le bilan global - la France est largement exportatrice sur l'année -, mais si le chauffage électrique se développait encore plus, il faudrait construire de nouveaux réacteurs qui se trouveraient être quasiment dédiés au chauffage électrique, et peu rentables car ne fonctionnant à plein régime qu'une partie de l'année. Je ne suis pas si persuadé que ce soit le bon choix. Au moins dans un premier temps, le plus simple est d'améliorer l'isolation des logements pour réduire la consommation, et c'est bien la politique qui est menée depuis quelques années. Par contre, des capacités électriques supplémentaires correspondant à la couverture d'une demande pour des véhicules électriques fonctionneraient de façon bien plus lisse sur l'année, sans pic hivernal.
  4. De toute façon, quelque soit la façon de compter et les valeurs exactes, les ordre de grandeur sont là, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de doutes sur les problèmes sanitaires induits par la pollution due à la combustion du charbon. Actuellement, dans les grandes villes chinoises, ça devient même apocalyptique. Par ailleurs : la combustion du charbon concentre les métaux lourds dans les cendres, et en particulier l'uranium et le thorium, en plus de libérer du radon, gaz radioactif (qui décroit en polonium, également radioactif). C'est un peu moins connu, mais une centrale au charbon est aussi une source de pollution radioactive. Tout pour plaire : CO2, Nox, particules, gaz radioactifs, cendres dispersées sans précautions particulières. Il y a tout au plus un filtrage des particules, dans les centrales assez récentes. Le développement du nucléaire en France depuis les années 70 nous a au moins préservé de cette calamité. Par contre, de l'autre côté du Rhin, les germains ont déversé des centaines de milliards d'euros dans une transition "écologique" qui aboutit à remplacer les réacteurs nucléaires par des éoliennes et panneaux solaires, sans diminuer la consommation de charbon...
  5. A la circulation automobile, on peut ajouter le chauffage au fioul, gaz, et bois (parce que bien qu'étant neutre côté CO2, le chauffage au bois est très polluant et nocif - d'ailleurs, voir la ligne "biomass" dans le tableau pointé par Delbareth). En me rendant à mon bureau (en vélo), à coté de Lille, je passe tous les matins devant un affichage de la qualité de l'air. Niveau 6 = médiocre ce matin. Circulation automobile, chauffages fonctionnant à plein régime, et les conditions météo doivent jouer aussi. Me déplacer en vélo doit être bon pour éliminer un peu de gras, mais je ne suis pas très sur que ce soit si bon pour mes poumons. Pour la production électrique, la France a effectué sa transition énergétique dans les années 70-80 (même si la motivation initiale était plus économique qu'environnementale). L'étape suivant devrait être d'éliminer les moteurs à combustion dans les grandes agglomérations (par électrification ou autre), plutôt que de se focaliser sur une borne à la production nucléaire alors que le problème de la production électrique est essentiellement résolu.
  6. Les 30 morts de Tchernobyl correspondent aux victimes directes de l'accident. De mémoire, en 2005, le forum Tchernobyl, un comité d'experts internationaux, a évalué le nombre de décès passés et à venir à environ 4000. En cherchant un peu, ça doit se retrouver. C'est donc une grave catastrophe industrielle, avec des effets sanitaires sur plusieurs décennies. Pour autant, même après l'indépendance de l'Ukraine, suite à la dissolution de l'URSS, il n'a pas été question de sortir du nucléaire. Ce sont des centrales thermiques au charbon et au gaz qui ont été fermées dans les années 90. L'Ukraine a même mis en service plusieurs réacteurs après Tchernobyl. Et aujourd'hui, 15 réacteurs produisent la moitié de l'électricité du pays... Concernant le CO2 et le réchauffement climatique, parler de siècles et de millénaires rend le péril un peu abstrait et lointain. Par contre, les 300000 décès prématurés annuels en Europe dus à la pollution atmosphérique résultant essentiellement des combustibles fossiles ont bien lieu aujourd'hui, c'est un problème de santé publique. En ayant quasiment éliminé les combustibles fossiles de la production électrique, le nucléaire français sauve probablement des milliers de vies par an. De l'autre côté du monde, les chinois qui étouffent dans la pollution de leurs centrales au charbon rentrent à marche forcée dans le nucléaire (tout en construisant aussi des éoliennes et centrales solaires).
  7. Le réacteur HTR-PM, en construction à Shidaowan (province de Shandong), devrait entrer en service cette année, avec deux coeurs alimentant une turbine de 210 MWe. http://www.world-nuclear-news.org/NN-First-HTR-PM-vessel-head-in-place-0401185.html Pour rappel, il s'agit d'un réacteur graphite-gaz à galets, modulaire, aboutissement d'une vingtaine d'années de développement. Rod Adams, ingénieur atomiste et observateur de cette technologie depuis plus de 15 ans, avait remarqué que le générateur de vapeur produisait des paramètres de température et de pression comparables à ceux d'une série de centrales à charbon de 600 MWe, ce qui paraissait ouvrir la possibilité, au moins théorique, d'installer ces réacteurs sur des centrales existantes en remplacement des chaudières au charbon. Ce que lui a confirmé le Pr Zhang Zuoyi. https://atomicinsights.com/will-china-convert-existing-coal-plants-nuclear-using-htr-pm-reactors/
  8. Etudes théoriques, comme il y en a un peu partout. Et il y a aussi des réacteurs de recherche de faible puissance. Je parlais de RNR/Na existants, ou en construction, à échelle industrielle. Pour l'instant, sur ce type de réacteur, il n'y a que la Russie (BN-800 et 600, très bientôt la Chine, et aussi l'Inde, que j'avais oublié (un réacteur de 500 MWe qui devrait entrer en service cette année). A ma connaissance, il n'y a pas encore eu de décision de construire effectivement Astrid, et compte tenu du contexte politique, ce n'est pas gagné.
  9. La Chine passe à la vitesse supérieure sur les RNR/Na (réacteur à neutrons rapides et à caloporteur sodium)... Après le CEFR, un réacteur expérimental de 65 MWt mis en service en 2010, la CNNC annonce le début de la construction d'un démonstrateur de 600 MWe, pour une mise en service prévue en 2023. http://www.world-nuclear-news.org/NN-China-begins-building-pilot-fast-reactor-2912174.html Après l'arrêt de SuperPhenix en France et du réacteur japonais Monju, cette technologie est portée surtout par la Russie, seule à exploiter des réacteurs à échelle industrielle de ce type (BN-800/Beloyarsk-4, mis en service en 2016, et BN-600).
  10. Pour ce qui est de la manipulation, stratégies de contournement, etc.,pour éviter l'affrontement direct, ce n'est pas comme ça que ça a marché pendant quelques décennies entre les USA et l'URSS ?
  11. WizardOfLinn

    Fusion nucléaire

    Avec la température et la densité, le troisième paramètre pour la fusion est le temps de confinement : - au centre du soleil, les noyaux disposent de milliards d'années pour fusionner, c'est pour cela que la fusion p-p est possible - dans un tokamak, le temps de confinement est de l'ordre de la seconde. - et en impulsionnel (lasers, Z-machine, etc.), on parle de nanosecondes...
  12. (suite) En fouillant un peu sur le site de l'AIEA, j'ai trouvé des informations plus fiables que l'article de presse que j'ai cité plus haut. https://www.iaea.org/NuclearPower/Downloadable/Meetings/2016/2016-10-31-11-03-NPTDS/05_TMSR_in_China.pdf - on peut y lire un argument pertinent dans le contexte chinois : la disponibilité de l'eau pour refroidir les REP dans l'arrière pays, alors des RSF seraient couplés à une turbine à cycle Brayton, refroidie par air - Pour 2020 : * TMSR-LF1 : réacteur expérimental de 2 MWth, combustible en sel fondu * TMSR-SF1 : réacteur expérimental de 10 MWth, combustible solide, caloporteur sel fondu On peut remarquer que le TMSR-SF1 est en fait un réacteur à galets, du même type que les HTR-10&200, avec un caloporteur différent (sel fondu au lieu d'hélium) - ambitieux : ils visent un réacteur commercial de 168 MWe pour 2030
  13. Je ne sais pas ce qui est prévu en retraitement sur le projet chinois. Mais si, simple supposition, il s'agit surtout de développer un réacteur compact et léger pour être embarqué sur navires de surface et sous-marins, le plus rationnel serait d'éviter de s'encombrer d'une usine de retraitement en ligne : tous les 2 ans, par exemple, un navire revient à son port d'attache pour vidange du combustible usé et remplacement par une nouvelle charge, l'usine de retraitement se trouvant au port, ce qui est aussi favorable à des économies d'échelle (une seule usine pour plusieurs navires). Un tel schéma est aussi possible en théorie pour un parc de réacteurs civils, mais plus hasardeux, parce que cela impliquerait des transports terrestres sur de longues distance de matières très radioactives. C'est peut-être même cela qui peut compromettre la viabilité de ces réacteurs pour applications civiles : d'un côté une usine de retraitement associée à chaque centrale peut être trop coûteuse et plomber la viabilité économique, de l'autre une centralisation du retraitement introduit une problème de sécurité à cause de ces transports. Dans notre système actuel, en France, il y a bien déjà des transports de matières radioactives pour retraitement centralisé, mais on laisse le combustible usé refroidir quelques années sur place avant de l'envoyer à La Hague. A mon avis, ces questions de retraitement et de logistique ne sont pas du tout anodines, même si la priorité pour l'instant parait être le développement et le fonctionnement du réacteur lui-même. Ca doit être le bon ordre de grandeur, mais je pense que c'est plus court que large. Chronologie : - les études sur ces réacteurs, en version moderne, sont en cours depuis une dizaine d'années - le réacteur expérimental chinois serait opérationnel entre 2020 et 2025 - ensuite, il y a une période d'expérimentations, exploitation, mises au point, ce qui nous mène facilement à 2030, pour un réacteur de recherche d'une puissance de 12 MWth. A ce stade, on a éventuellement prouvé la viabilité technique, et l'utilité pour certaines applications de niche, mais pas encore la viabilité industrielle. - ajouter encore au moins une dizaine d'années pour un grand prototype pré-industriel et exploitation
  14. Le fluide de ce type de réacteur est à pression atmosphérique, contrairement aux REP classiques, où il faut de la grosse tuyauterie pour contenir plusieurs centaines de bars. Moyennant quoi, un réacteur de ce type peut en principe être embarqué sur un avion, c'était même la première application envisagée dans les années 50 (un rêve de militaire : une flotte de bombardiers croisant en permanence aux frontières de l'URSS, pouvant voler des semaines sans ravitaillement en carburant. Projet annulé avec le développement des ICBM). C'est vrai qu'on trouve assez facilement les argumentaires commerciaux enthousiastes. Quant aux anti, ben, c'est toujours un réacteur nucléaire, donc une invention diabolique. Et pour les acteurs établis constructeurs de REP, c'est une lubie de chercheurs. Parmi les quelques difficultés à résoudre, j'avais noté : - corrosion des matériaux ? - l'U233 est très radioactif (en fait, à cause de traces d'U232 puissant émetteur gamma) et bien plus difficile à manipuler que le combustible nucléaire classique. Mais cela n'empêche pas l'Inde de développer une filière Th/U233(mais pas en sels fondus) - robustesse à la prolifération ? U233 est utilisable pour une bombe (déjà testé), même si pour la raison précédente, c'est difficile à manipuler - production de tritium (les neutrons réagissent avec le lithium du fluide) Pour expliquer la mise à l'écart de cette filière, un argument est surtout que les REP sont arrivés les premiers, ayant bénéficié des investissements massifs dans le nucléaire naval, et il y avait déjà toute une infrastructure d'extraction et traitement de l'uranium. Les AREVA, Westinghouse, et autres, ne sont pas non plus pressés de développer ce genre de chose qui remettrait en question des dizaines d'années d'investissement dans les REP. Ce sont donc surtout des start-up qui se lancent là dedans. Quant aux Etats, il n'y a que la Chine qui parait y mettre les moyens. Affaire à suivre quand même.
  15. Le gouvernement chinois finance pour 3.3 G$ le développement des réacteursnucléaires à sels fondus. Deux réacteurs seront construits dans le désert de Gobi. http://www.scmp.com/news/china/society/article/2122977/china-hopes-cold-war-nuclear-energy-tech-will-power-warships Les développements sur ce type de réacteurs ont été abandonnés vers 1970 mais suscitent un regain d'intérêt un peu partout depuis une dizaine d'années, sans toutefois bénéficier de financements aussi importants que pour ce projet chinois pour construire des prototypes.
  16. Tu ne vois pas la différence entre un immeuble et une éolienne de 150 m de haut soumise aux vibrations ? A voir le nombre de thèses et études techniques sur le sujet, les constructeurs et exploitant ne paraissant pas s'en foutre tant que ça.
  17. WizardOfLinn

    Fusion nucléaire

    Il s'agissait au départ du CBFR (colliding beam fusion reactor) de Rostoker, deux faisceaux de particules lancés l'un contre l'autre, mais leur concept parait avoir évolué pour améliorer le confinement, et il s'agirait maintenant de plasmas auto-organisés (de structure toroidale), un peu l'équivalent de la foudre en boule. Il y a un schéma ici en page 3 : http://www.iccworkshops.org/icc2011/uploads/241/icc2011_gota_talk_8_16_11.pdf
  18. Je pense qu'on arrêtera l'exploitation d'une éolienne avant que les fissures de la base ne finissent par poser des problèmes de sécurité, même si ça parait tenir debout... Il y a d'autant plus d'études sur le sujet que les échéances de prolongation d'exploitation des premiers parcs terrestres s'approchent, et les fondations ne se changent pas comme une turbine. Voir ici en 4.1 pour un bestiaire des symptomes de vieillissement : http://docs.wind-watch.org/Cracks-in-onshore-wind-turbine-foundations.pdf Pour se faire une idée de la pertinence du sujet : google "onshore wind farm foundations cracks"
  19. L'article technique que j'avais lu à ce sujet parlait des socles des éoliennes terrestres, je n'ai pas l'information pour les éoliennes off-shore. Pour les éoliennes terrestres, la durée d'exploitation typique prise en compte pour les calculs de rentabilité est de 20 à 25 ans, ce n'est pas une invention de détracteurs.
  20. WizardOfLinn

    Fusion nucléaire

    Parmi les outsiders, Tri Alpha Energy vient de lever 500 millions de dollars. A ce niveau, ce n'est déjà plus la "fusion start-up" qui travaille avec des bouts de chandelles sur un concept ésotérique. C'est d'autant plus étonnant qu'ils ont placé la barre très haut : la fusion p-B11, beaucoup plus difficile à réaliser que la réaction D-T. J'avais un peu étudié les articles techniques de Rostoker il y a une dizaine d'années, et il apparaissait que même dans les conditions idéales, le gain de fusion ne pouvait pas dépasser 2.6 en théorie, parce qu'à 2 ou 3 milliards de degrés (température requise pour p-B11), il y a d'importantes pertes en rayonnement de freinage (Bremsstrahlung). Rien que cela suffisait à rendre ce concept extrêmement douteux (si le gain est inférieur à 3 et que l'électricité est produite par une machine thermique de rendement inférieur à 33%, le système ne peut pas être globalement exo-énergétique, l'espoir reposait donc sur une récupération directe par induction de l'énergie cinétique des produits de fusion...). Les quelques spécialistes que j'avais consultés étaient également très sceptiques, pour des raisons encore plus fondamentales. Et pourtant, ces gens arrivent à lever des financements tout à fait significatifs, à partir d'une expérience ayant permis de maintenir un plasma quelques millisecondes. Article ici : https://www.technologyreview.com/s/601482/peek-inside-tri-alpha-energy-a-company-pursuing-the-ideal-power-source/
  21. Le plus redoutable sont les projets d'éolien off-shore en cours de démarrage en France. Il n'y a pas tant d'expérience significative dans les conditions dans lesquelles ces champs vont être installés, on n'est plus dans la mer du Nord, ces éoliennes vont se prendre dans la figure les furieuses tempêtes de l'Atlantique, ce qui n'est pas fait pour réduire coûts de maintenance... Et le LCOE (coût de l'électricité actualisé) de l'éolien off-shore en conditions connues, la mer du Nord, est déjà de 150 à 200 EUR/MWh, deux fois plus élevé que l'éolien terrestre.
  22. Pas de paris sans bookmakers en UK ;) Pour prendre les paris, c'est ici, entre les courses de chevaux et les tournois de golf : http://www.oddschecker.com/politics/british-politics/eu-referendum/referendum-on-eu-membership-result Si j'ai compris leur système de cote (?), parier à 11/4 sur le Brexit permettrait de gagner 3.75 fois la mise si cela se réalise. On voit qu'il n'y a quand même pas grand chose à gagner à parier sur "stay", donc si on a un tempérament un peu joueur...
  23. J'avais justement fait ce calcul. La construction d'éoliennes consomme bien plus de béton et d'acier que des réacteurs nucléaires, à production électrique équivalente sur la durée de vie des équipements. Et la tendance ne s'inverse pas, on tend à construire les réacteurs nucléaires pour 60 ans maintenant, alors que le socle d'une éolienne est fichu au bout d'une vingtaine d'années (fragilisé par les vibrations permanentes). Même si la durée de retour énergétique des éoliennes parait favorable (quelques années de production pour compenser le coût énergétique de construction), il n'en reste pas moins que pour fabriquer de l'acier, il faut du charbon, et que la fabrication du béton est polluante.
  24. Il y a encore du boulot d'éducation avant que les IA soient nos amies : http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/robotique-sophia-robot-veut-detruire-humanite-62142/ A l’issue de l’entretien avec CNBC, son concepteur demande à Sophia : « Est-ce que tu veux détruire les humains ? S’il te plaît, dis non », implore-t-il. Et Sophia de répondre avec le sourire « OK, je détruirai les humains ». Plutôt gênant pour une machine censée devenir une amie… « Notre mission est de créer un avenir meilleur pour l’humanité en insufflant de la gentillesse et de la compassion dans l’intelligence artificielle », peut-on lire sur le site Web de Hanson Robotics. Visiblement, Sophia n’a pas encore appris cet argumentaire.
  25. Ca se passe en Grande-Bretagne : Pendant que le projet d'EPR à Hinkley Point patauge et donne des sueurs froides aux financiers, les chinois commencent à pousser leurs pions avec le HTR-PM : http://www.world-nuclear-news.org/C-British-firms-extend-cooperation-with-China-0704165.html "High-temperature reactors have great potential to provide safe, clean and sustainable energy for the future," commented Tom Jones, vice-president of Amec Foster Wheeler's clean energy business. "We hope that our collaboration with CNECC will help the UK and China to realise the potential benefits of this tremendously important technology." The British company noted, "It is the first time CNECC has agreed to collaborate with a global engineering consultancy on the deployment of high-temperature reactors in the UK and internationally". Accessoirement, les britanniques ont déjà une certaines familiarité avec les réacteurs graphite-gaz, qui constituent l'essentiel de leur parc, même si s'agit d'une technologie assez différente du HTR-PM chinois.
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