WizardOfLinn
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Ouverture d'une usine de production de kérosène en Allemagne.
Le kérosène est produit à partir de CO2 et de H2 produit par électrolyse.En fait, c'est une étude faisabilité : capacité de production d'une tonne par jour, et prix de revient de ce carburant dix fois plus élevé que le kérosène standard.
Mais cet ordre de grandeur est quand même intéressant. Avec la capacité de 200000 tonnes visée pour 2030, ce prix de revient devrait bien baisser avec des économies d'échelle.
L'intérêt est aussi à mettre en balance avec la reconception des avions et des chaines d'approvisionnement pour brûler directement le H2, ce qui reporte les coûts ailleurs.- 1
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Il y a 10 heures, hadriel a dit :
A l'échelle européenne c'est le même problème, on ferme du pilotable nucléaire. On va frôler le blackout, RTE tire la sonnette d'alarme depuis un moment.
Il y a encore six réacteurs nucléaires en activité en Allemagne, pour un peu plus de 8000 MW, censés fermer d'ici la fin de l'année prochaine (et trois à fermer d'ici la fin de cette année...).
La production annuelle de ces réacteurs représente environ 10% de la production électrique allemande.- 1
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On sait bien détecter les neutrinos des réacteurs nucléaires et les différencier des autres (par l'énergie mais aussi diverses caractéristiques quantiques)
Exemple d'expérience récente : double Chooz. Le détecteur est à 1 km de la centrale.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 55 minutes, ARMEN56 a dit :...
« le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques."
Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !"
...
Un réacteur nucléaire de plusieurs dizaines de MW est une puissante source de neutrinos, et les océans sont parfaitement transparents pour les neutrinos. La percée technologique en question est presque certainement un détecteur de neutrinos qui ne pèserait pas des milliers de tonnes. Il faudrait découvrir pour cela une réaction nucléaire avec une énorme section efficace d'interaction avec les neutrinos.
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il y a 28 minutes, Alexis a dit :
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Ce n'est pas tant qu'ils soient idéologues le problème. Le problème, c'est qu'ils n'ont pas la bonne idéologie.
Ils se donnent comme objectif prioritaire de mettre fin à l'énergie nucléaire, et avec Sandrine Rousseau de répandre sur la France la bonne parole du wokisme - et son Inquisition.
S'ils se donnaient pour objectif prioritaire de préserver la Nature donc de combattre le réchauffement, ils seraient beaucoup plus utiles !
Le problème, c'est que le nucléaire, c'est un peu genré, surtout que ça a d'abord servi à faire des bombes. C'est un truc de mecs, comme le pétrole.
Mais en tournant bien la chose, on pourrait lui expliquer que l'énergie nucléaire, c'est la nature et une allégorie de la vie même. En effet, quoi de plus suggestif et poétique que ces petits neutrons s'agitant autour du gros noyau d'uranium attendant son élu ?- 4
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il y a une heure, Scarabé a dit :
On peu déjà leur couper le jus et ensuite bloquer les ports de Calais Boulogne et Cherbourg ils ont déjà plus d'essence ils auront plus rien à bouffer.
En fait, en ce moment, on rationne déjà la GB en électricité, mais ce n'est pas volontaire. Il y a une liaison de 2 GW depuis la France, mais comme une partie des installations est hors service à cause d'une défaillance, il n'y a que 1 GW qui passe, alors que la GB est en crise sur l'approvisionnement en gaz et a vraiment besoin d'importations d'électricité.
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Avec la crise actuelle d'approvisionnement en gaz, on se reporte sur le charbon, mais maintenant, c'est le charbon qui manque. Arrêt d'une centrale en Allemagne par manque de charbon.
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Il y a bien une fenêtre de tir pour une telle décision.
- plusieurs candidats à la présidentielle se positionnent avec un soutien explicite au nucléaire, ce qu'ils ne feraient pas si ouvertement s'ils ne sentaient pas que l'opinion est en train de tourner. Toutefois, il y a parfois aussi une part de démagogie (surfer sur le mécontentement généré par les projets éoliens)
- l'Europe est en crise énergétique actuellement à cause d'un problème d'approvisionnement en gaz, utilisé pour le chauffage, mais aussi la production électrique, et massivement dans des pays voisins- 1
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Par contre, les iraniens paraissent prendre un peu plus soin des vestiges de la Perse multimillénaire. Un ayatollah a bien tenté de faire raser Persépolis juste après la révolution islamique, mais il y a eu une telle opposition de la population que le projet a été abandonné.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Billet de Le Floch-Prigent à ce sujet :
Avec le poids de l'Allemagne, la EnergieWende contribue bien à déstabiliser l'approvisionnement énergétique de tout le continent, mais A. Merkel a répondu à une demande sociale forte, qui se traduit aussi par un parti Vert plus puissant que chez nous.
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Je me demande quelle est l'efficacité dissuasive de ces lois et s'il y a beaucoup moins de vols en Afghanistan qu'ailleurs, sachant qu'on risque d'y perdre une main.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
La Chine, c'est loin de l'Australie, mais ça fait un moment que Pékin manifeste un intérêt pour la Nouvelle-Calédonie, et soutient les indépendantistes.
Si la Nouvelle-Calédonie devient un Etat indépendant, la Chine ne va pas l'envahir et l'annexer, mais peut très bien s'entendre avec le gouvernement du jeune Etat dans quelques années pour louer un territoire d'implantation d'une bonne grosse base militaire. C'est à 1400 km de l'Australie.- 5
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Idée saugrenue : existe-t-il en Australie une faction dont l'objectif à long terme serait un rattachement de l'Australie aux Etats-Unis ?
Cette faction agirait pour rendre progressivement cette idée acceptable.
Après tout, il y a bien déjà un Etat de l'Union dans le Pacifique (Hawaï).- 1
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Conséquence du dérapage actuel sur l'approvisionnement en gaz et les prix : on va peut-être bien se remettre à brûler du fioul en Europe pour produire de l'électricité.
Au fait, le dernier réacteur nucléaire allemand est censé s'éteindre l'année prochaine.
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On conduit à gauche au Pakistan, la GB devrait dérouler le tapis rouge aux migrants pakistanais pour les former au métier de chauffeur.
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La semaine dernière, le problème d'approvisionnement en carburant concernait quelques stations. Maintenant le problème s'étend et il est question d'appeler des chauffeurs de l'armée.
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Le Royaume-Uni a déjà livré (et gagné) une vraie guerre pour sauver quelques îles perdues dans l'Atlantique sud, et je n'ai pas souvenir qu'il ait été particulièrement soutenu par d'autres Etats européens.
Même si l'Europe d'aujourd'hui est mieux intégrée qu'à l'époque, je doute un peu qu'on nous aiderait à protéger nos îles du Pacifique sous prétexte que c'est l'Union Européenne.
Heureusement que ces îles sont trop loin de tout pour intéresser d'éventuels agresseurs (sauf éventuellement la Nouvelle-Calédonie).- 1
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Le 20/09/2021 à 09:42, collectionneur a dit :
Rapport à télécharger de 646 pages :
LES OPÉRATIONS D'INFLUENCE CHINOISES
UN MOMENT MACHIAVÉLIEN
Pendant longtemps, on a pu dire que la Chine, contrairement à la Russie, cherchait davantage à être aimée que crainte ; qu’elle voulait séduire, projeter une image positive d’elle-même dans le monde, susciter l’admiration. Pékin n’a pas renoncé à séduire, à son attractivité et à son ambition de façonner les normes internationales, et il reste essentiel pour le Parti communiste de ne pas « perdre la face ». Mais, en même temps, Pékin assume de plus en plus d’infiltrer et de contraindre : ses opérations d’influence se sont considérablement durcies ces dernières années et ses méthodes ressemblent de plus en plus à celles employées par Moscou. C’est un « moment machiavélien » au sens où le Parti-État semble désormais estimer que, comme l’écrivait Machiavel dans Le Prince, « il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». Ce qui correspond à une « russianisation » des opérations d’influence chinoises.
Ce rapport s’intéresse à cette évolution, avec l’ambition de couvrir tout le spectre de l’influence, de la plus bénigne (diplomatie publique) à la plus maligne, c’est-à-dire l’ingérence (activités clandestines). Pour ce faire, il procède en quatre parties, présentant successivement les principaux concepts ; les acteurs mettant en œuvre ces opérations, notamment la base 311 de l’Armée populaire de libération ; les actions conduites par Pékin à l’égard des diasporas, des médias, de la diplomatie, de l’économie, de la politique, de l’éducation, des think tanks et en termes de manipulations de l’information, entre autres leviers ; et enfin quelques études de cas (Taïwan, Singapour, Suède, Canada, et les opérations ayant visé les manifestants hongkongais en 2019 ou cherché à faire croire à l’origine américaine de la Covid-19 en 2020). La conclusion revient sur cette « russianisation », qui a trois composantes : Pékin s’inspire de Moscou dans plusieurs registres, il subsiste évidemment des différences entre les deux, et il existe aussi un certain degré de coopération. Pour finir, le rapport évalue l’efficacité de cette nouvelle posture chinoise qui peut s’enorgueillir de certains succès tactiques, mais constitue un échec stratégique.
Auteurs : Paul Charon (directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (directeur de l’IRSEM).
Vu. C'est un travail de compilation assez impressionnant.
Pour ce qui est des objectifs et des méthodes, Pékin a bien appris des USA et de la Russie/URSS, tout en apportant sa petite touche, mais manque encore parfois de subtilité.
La stratégie des "loups guerriers" était un peu surprenante, avec des outrances de langage apparemment contre-productives, mais le rapport fournit une explication en terme de politique intérieure chinoise.
Evidemment, on gardera dans un petit coin de l'esprit que cette présentation peut elle-même ne pas être si neutre et détachée d'influences adverses.- 1
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On est un peu méchants avec les Gibis (bon, ils l'ont quand même un peu cherché ces temps-ci), mais c'est quand même un des rares pays d'Europe occidentale qui investit bien dans le nucléaire, pour renouveler son parc. EDF est en train de leur construire deux superbes EPR à Hinkley Point, et il y a une option pour deux autres à Sizewell.
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Oui, le prix de l'électricité sur le marché de gros européen a bondi au delà de 100 €/MWh (au passage, EDF est toujours obligé de vendre à 42 €/MWh aux "fournisseurs alternatifs", qui réclament en ce moment une augmentation du plafond de production bradée par EDF).
La GB est quand même particulièrement dépendante du gaz, aussi bien pour se chauffer que pour l'électricité, alors que ses propres gisements déclinent.- 2
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Don't panic
CitationLONDRES (Reuters) - Les Britanniques ne devraient pas se lancer dans des achats de panique par crainte de pénuries cet hiver, car le Royaume-Uni ne sera pas confronté aux grèves et coupures d'électricité qui avaient paralysé le pays à la fin des années 1970, a assuré jeudi un ministre.
La flambée des prix du gaz naturel européen et d'autres matières premières accentue la pression sur les producteurs et les chaînes d'approvisionnement britanniques, déjà fragilisés par le déficit de main d'oeuvre dû au Brexit.
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il y a 23 minutes, Boule75 a dit :
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Ce qui reste à éclaircir, pour moi en tout cas, est la raison pour laquelle Morrison tenait à ce que les négociations avec Washington restent secrètes : il ne dit pas pourquoi, la justification est tautologique : "on comprend bien pourquoi la France est furieuse que ce soit resté secret mais vous comprendrez qu'il fallait que ça reste secret." Ah bon ? Pour cacher quoi ?
Peut-être pour ne pas alerter les chinois trop tôt.
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Un des axes de développement pour améliorer l'équation économique du nucléaire à long terme est l'allongement de la durée de vie des réacteurs.
Livraison de la cuve du réacteur Kursk II-2 en Russie.
https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Kursk-II-2-reactor-vessel-delivered
Intérêt de la nouvelle : Rosatom commence à utiliser son nouvel alliage permettant de fabriquer des cuves avec une durée de vie de 100 ans.
Si on résume, Rosatom dispose maintenant de deux technologies pour allonger la durée de vie des réacteurs :
- sur les réacteurs existant, régénération de la cuve par recuit. Technique utilisée sur un réacteur arménien il y a quelques semaines
- à la construction, utilisation d'un nouvel alliage ayant une meilleure résistance au flux de neutronsPouvoir garantir des cuves 80 ou 100 ans est quand même un puissant argument de vente pour les nouvelles constructions.
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A ce propos d'indépendance, j'ai justement vu ce petit rappel historique :
Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
dans Economie et défense
Posté(e)
Il y a de toute façon un problème de calendrier. La date de disponibilité effective de ces SMR, 2035-2040, à échelle industrielle, est un peu trop lointaine pour que cela remplace tous les réacteurs actuels (en supposant que ce soit une bonne solution technique, ce dont je doute beaucoup pour le système énergétique français, en dehors de quelques DOM/TOM).
En fait, je ne vois pas d'option alternative à la construction des EPR (en version 2 si on veut), c'est tout ce qu'on a sur étagère.
On ne va quand même pas acheter des réacteurs chinois ou russes.