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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Et voilà l'Ukraine est quasiment à sec concernant les munitions. https://www.opex360.com/2024/03/18/faute-de-munitions-les-forces-ukrainiennes-approchent-dangereusement-du-point-de-rupture/ Faute de munitions, les forces ukrainiennes approchent dangereusement du point de rupture PAR LAURENT LAGNEAU · 18 MARS 2024 Le 15 mars, deux missiles balistiques Iskander-M, lancés depuis la Crimée, se sont abattus au même endroit, sur un quartier résidentiel d’Odessa, à quinze minutes d’intervalle. Les autorités locales ont ensuite fait état d’un bilan de vingt tués et de soixante-quinze blessés. S’il n’a aucun intérêt militaire, un tel mode opératoire vise surtout à terroriser la population civile… Laquelle n’est probablement pas au bout de ses peines, malgré les différents systèmes de défense aérienne fournis par les partenaires de l’Ukraine [Patriot, NASAMS, IRIS-T SLM, SAMP/T, Gepard, Crotale, etc.]. Les attaques russes étant incessantes et de grande ampleur [ce 18 mars, les régions de Soumy et de Kharkiv ont encore été visées par plusieurs dizaines de drones kamikazes, abattus pour la plupart, selon Kiev], les forces ukrainiennes sont désormais confrontées au risque de manquer de munitions sol-air, alors qu’elles ont déjà des difficultés pour se réapprovisionner en obus d’artillerie de 152 et de 155 mm. Ainsi, selon des confidences faites par des responsables au Washington Post, les forces ukrainiennes avaient encore récemment la capacité d’abattre quatre missiles sur cinq lancés vers une grande ville. Si rien n’est fait d’ici la fin mars, ce ratio tombera à un missile sur cinq. « Les décideurs politiques ukrainiens ont déclaré aux responsables européens et américains que les munitions de certains de leurs systèmes de défense antimissile pourraient être presque épuisées d’ici la fin mars », rapporte le Washington Post. D’où l’appel lancé par le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, à aux partenaires occidentaux de Kiev, le 2 mars dernier. « Nous avons besoin de davantage de défense aérienne de la part de nos partenaires. Nous devons renforcer le bouclier aérien ukrainien pour mieux protéger notre peuple du terrorisme russe. Davantage de systèmes de défense aérienne et davantage de missiles pour les systèmes de défense aérienne sauvent des vies », a-t-il en effet déclaré. Seulement, les États-Unis ne sont actuellement pas en mesure de fournir les missiles intercepteurs utilisés par les systèmes de défense aérienne qu’ils ont cédés à l’Ukraine, faute d’un accord au Congrès pour débloquer une aide militaire de 60 milliards de dollars au profit de Kiev. Même chose en Europe, mais pour des raisons qui tiennent davantage aux capacités de production industrielles. Un conseiller du président Zelensky, cité par le Washington Post, a dit craindre que la Russie soit en mesure d’obtenir des « gains territoriaux significatifs » si les forces ukrainiennes ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin. « Les gens ne comprennent pas à quel point le front est difficile en ce moment. […] Le moral est bas, l’élan est faible. Les jeunes hommes ont peur d’être mobilisés pour mourir, faute d’armes », a-t-il dit. Le directeur de la CIA, William J. Burns, a fait le même pronostic, lors d’une audition au Congrès, la semaine passée. « Sans l’aide américaine, les pertes territoriales [ukrainiennes] risquent d’être importantes. Le temps presse », a-t-il averti. Pour le moment, et comme l’ont confié des commandants ukrainiens à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, les unités engagées sur la ligne de front sont réduites à gérer la pénurie de munitions et d’équipements, certaines ayant juste le nécessaire pour tenir leurs positions actuelles… Quitte à se dégarnir dans certains endroits, avec le risque que les forces russes en profitent. Dans un point de situation publié le 13 mars, l’Institute for the Study of War [ISW] estime ainsi que les forces russes ont désormais l’initiative « sur l’ensemble du théâtre » et que, partant, elles seront « en mesure de déterminer le moment, le lieu et l’ampleur de leurs opérations offensives » tant qu’elles la conserveront. « Les déclarations du [commandant en chef ukrainien], le général Oleksandr Syrskyi, suggèrent qu’une intensification des opérations offensives russes dans une zone où les forces ukrainiennes n’auront pas été prioritaires pour recevoir des munitions pourrait conduire à une percée russe », conclut l’ISW. À moins que, d’ici-là, l’aide militaire occidentale – en particulier américaine – finisse par arriver.
  2. Renaissance remonte dans les sondages grace a l'Ukraine : https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/sondage-exclusif-europeennes-2024-lukraine-commence-a-peser-sur-la-campagne-2083394
  3. Non. Plutôt que tant qu'il n'a pas envoyé un quelconque objet mortel dans la gueule des français c'est qu'on peut encore discuter. C'est bète à dire je le conçoit mais j'ai quand même l'impression qu'il n'a pas encore fermé la porte.
  4. A mais je crois qu'envoyer trois rafales n'aurait servi à rien. C'est pas ce qu'ils demandent. Ce qu'ils demandent c'est d'avoir une protection efficace et donne donc en échanges d'une grosse protection, ils fournissent eux-même un contingent. Je pense que le deal est à peu prêt celui-là.
  5. Donc si il ne prend pas l'initiative de taper c'est plutôt bon signe en fait. Bon eh bien au moins si il balance un truc sur Toulon je serais aux premières loges
  6. J'ai un affreux doute : Et si les concentrations de troupes russes actuellement sur le nord de L'Ukraine n'étaient pas finalement destinées aux pays baltes ?
  7. C'est pour çà que Poutine a choisi une mauvaise stratégie en faisant parler de lui en Moldavie. Il a montré que les petits pays étaient sur la liste après l'Ukraine. Comme je l'ai déjà dit avoir l'impression de vivre dans un petit pays donc attaquable et non défendable par les US ou l'Allemagne va faire que les gens vont tout de suite se sentir concerné par cette guerre. Tu remarqueras que ce sentiment de la guerre qui se rapproche est déjà en Suède en Norvège ou en Finlande, même aux Pays-Bas. Il n'a pas encore atteint l'Italie ou L'Espagne qui espère encore passer entre les gouttes. Bref tous le monde va devoir se réveiller. Certains ont de l'avance et voteront la guerre, d'autres ont du retard mais seront vite concernés quand ils regarderont leurs assiettes et les renoncements qui arriveront les uns après les autres
  8. Non je lis çà très différemment de toi. Derrière les contingents européen c'est ce que l'Europe garantit à l'Ukraine, entre les contingents européens et le front c'est l'espace de négociation entre VP et VZ. Evidemment il faut que VZ soit dans une très mauvaise posture pour négocier sur de telle base. Mais c'est probablement de cette manière qu'il va falloir envisager la suite.
  9. Le fait est que l'attaque des troupes française aura forcément un effet sidérant partout en Europe. Ca sera la marque que Poutine n'entend pas vivre en paix avec le reste de L'Europe. Après chacun réagira en fonction de sa population. Certain diront que les français ont ce qu'ils méritent d'autre que les véritables intentions de Poutine sont claires. Parce que avoir un espace de négociation et ne pas l'utiliser pour capitaliser sur une victoire sera quand même un message clair et net sur ses intentions européennes. Pas sûr que les parlements nationaux et européens ne vote pas le soutien des contingents envoyés en Ukraine dans ces conditions. La France aura laissé à Poutine plus d'une occasion de négocier.
  10. On pourra jouer du déni mais seulement pour faire comprendre au français et aux européens par mithridatisation que la guerre arrive. Mais honnêtement si Poutine ne veut pas négocier il ne prendra pas de gants pour nous le faire comprendre. Je ne vois pas pourquoi il laisserai mithridatiser la population européenne si il veut la guerre. Je ne crois donc toujours pas à une stratégie du piéton imprudent. D'abord on s'installe loin du front pas pour éviter les balles perdu mais pour faire comprendre à Poutine son espace de négociation et ensuite c'est "tirer les premiers messieurs les russes", phrase dont je n'avais pas compris le sens jusqu'à maintenant.
  11. Macron n'aurait pas parlé de lui laisser l'initiative si la porte n'était pas toujours ouverte. Mais oui savoir si il va saisir la balle au bond relève de la divination. Il faudrait qu'il soit persuader d'avoir plus à perdre qu'à gagner. De notre côté je pense que nous n'avons pas le choix. On doit faire en sorte que le combat se passe en Ukraine.
  12. Je ne pense pas que çà soit le scénario pour ma part. Pour moi c'est négo ou guerre. Il n'y aura pas de graduation entre les deux. Pour l'instant je ne vois rien qui indique autre chose. Je rappel que l'Ukraine n'est pas le seul lieu ou l'Europe est challengé en ce moment. La mer rouge va rapidement s'imposer comme un gros souci pour nos matières premières et notre énergie. A minima france vs russie mais très vite france + pays baltes vs russie puis france+PB+ tous ceux qui ne veulent plus de lignes rouges vs russie.
  13. Notre représentation nationale est éclairée par des pro dont le métier est de bâtir des scénarios crédibles d'engagement. Manifestement le Pres a fait son choix sur un scénario. Ce choix inclu la volonté d'amener VP à la table des négociations. Il inclu aussi le risque que VP attaque nos forces. Mais avant d'en arriver là il est déjà clair que la France se positionne en tant que nation cadre (vocabulaire OTAN) si engagement il doit y avoir. Ca veut dire que le contingent Français devra être d'une taille conséquente et supérieur à tous les autres, qu'il devra être inter-arme et qu'il devra être en mesure de prendre en charge d'autres contingents plus ou moins hétéroclite. Plutôt moins que plus compte tenu des standards OTAN qui s'appliqueront de facto. La France est la seule nation autre que les US à pouvoir prendre ce chapeau actuellement. En assumant ce rôle elle montre la voie. Oui il y a un risque de combat mais il y a une dynamique européenne qui se met doucement en place qui est porteuse d'espoir. VP peut encore choisir la négociation.
  14. exact encore. VP a intérêt à capitaliser. Va-t'il le faire en négociant ? Ou taper sur les français et risquer de perdre plus qu'il n'a gagné (Crimée, flotte de la mer noire, sous-marins de Mourmansk ...
  15. Déjà la revalorisation des soldes çà peut aider. Ensuite l'actualité Ukrainienne n'est pas très loin de la pensée des gens. D'ailleur si un modo pouvait nous dire les chiffres de fréquentation depuis le début du conflit çà serait un indicateur intéressant.
  16. Exactement c'est le deal. Constat de on ne peut pas aller plus loin donc pourquoi continuer à se battre.
  17. Oulà tu es loin de comprendre comment un CEMA intervient alors quand il est interrogé par le PRES. Il ne cache rien. Encore une fois "on n'est pas prêt" est une marque d'incompétence. "On sera prêt à telle ou telle condition" reste acceptable mais le plus probable est "on est prêt pour telle ou telle intervention " et le président fait son choix.
  18. C'est cette partie maritime qui m'interroge encore. Oui à la notion d'interdiction des sous-marins mais je pense encore plus à la flotte pétrolière des russes. D'autre part concernant l'Atlantique les USA ont déjà indiqué qu'ils étaient de la partie.
  19. C'est une autre façon de le dire. Mais globalement oui. Pour Macron pour l'instant il est le premier à ne pas se coucher et il commence à avoir de l'effet sur les autres.
  20. L'alternative à "on est prêt" n'est pas "on n'est pas prêt " mais "on sera prêt à telle et telle condition" (temps, morale, planning, formation, moyen). Ce n'est pas ce qui a été dit. D'autre part on ne connait pas les conditions de déploiement de ces troupes. Donc avant de commenter si on est d'accord avec le CEMA il va falloir en savoir plus.
  21. Mais certe il va falloir remonter la pente industrielle et recrutement mais il faut prendre en compte que Macron a enclencher une dynamique européenne. Bref on n'y irait pas seul. Tous les pays frontaliers doivent se poser des questions savoir si Poutine va les bouffer après l'Ukraine. Encore une fois refuser d'aider les petits pays alimente les arguments de Macron. Même les Pays-Bas s'en sont rendu comptent. Alors après qui enverra vraiment des troupes est une autre histoire mais il ne faut pas penser que mon analyse de la situation n'est pas faire dans les chancelleries. Clairement Macron met un marché dans les mains de VP. Je pense que tout le monde en a conscience. Je pense également que si tout le monde ne veut pas envoyer des troupes alors il y aura des financements d'organisés.
  22. C'est sûr que mon syndrome de Stockolm le concernant est plutôt léger ...
  23. Tu dis çà comme si Poutine n'avait pas déjà compris le message. Tkt en ce moment il pense à Macron tous les jours ..
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