
mehari
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Le Spike ne fait pas tant une bulle anti-drone mais permet de contre-attaquer l'opérateur. Si la localisation à partir des signaux détectés est effectivement possible, c'est quand même plus efficace que d'éliminer les drones attaquants un par un. Cependant, je ne pense pas que le Spike est le vecteur le plus adaptés. Il est surtout là parce qu'il est disponible. Je ne suis pas entièrement sûr. J'ignore ce qu'il en est pour le radar du Trophy mais celui de l'Iron Fist semble être aussi utilisé pour faire du C-UAS. Les radars doivent fonctionner si on veut que l'APS serve. Je ne pense pas que les drones élimine le besoin de réaction rapide contre un RPG à 50-100m et un FPV peut de toute façon surgir au coin de la rue ou derrière un mur à très courte portée. Une solution pleinement passive avec un temps de réaction court est compliquée. La seule différence est que pour pouvoir détecter des drones à plus longue distance, il faut émettre plus.
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@hadriel Une autre option pour la lutte C-UAS depuis les MBT, on a cette proposition israélienne (montée sur 4×4 mais pouvant probablement être adaptée): https://www.edrmagazine.eu/defea-2025-rafael-unveils-its-latest-c-uas-proposal C'est un système intégré comprenant les éléments suivants: Senseurs SIGINT pour détecter les drones en approche (ceux utilisant du un datalink RF en tout cas) et apparemment permettant de trouver leurs opérateurs Capacité de spoofing Une paire de missiles Spike pour éliminer les opérateurs détectés par le système SIGINT 4 radars (probablement ceux du Trophy) Un canon de 30×113mm Un lanceur quadruple de drones C-UAS Viper Interceptor par Spear UAV (payload 1.3kg, portée 2km) Les capacités SIGINT et spoofing sont probablement moins utiles maintenant que la fibre optique devient plus courante mais je doute qu'elle soit inutile (la fibre-optique n'est pas non plus la plus simple à mettre en œuvre) et l'usage du Spike, si il est intéressant, est probablement limité (il faut absolument que l'opérateur adverse se trouve dans un rayon de 5km et la portée de certains FPV est supérieure à ça). On pourrait cependant considérer que certaines munitions rôdeuses propulsée par turbine soient plus appropriées (Coyote Block 2, Coyote (Block 3) LE SR) par exemple. Cependant, je pense que les Viper Interceptor sont la partie la plus intéressante dans le cadre de la protection de MBT. Un nombre d'entre eux pourrait être placé sur un MBT et utiliser les radars de l'APS pour la détection et le guidage. Le problème avec ces systèmes est qu'ils restent massivement émissifs et un char cherchant à se protéger contre un FPV pourrait signaler sa position à tout le monde risquant alors d'attirer des frappes d'artillerie. On pourrait considérer qu'avec la transparence du champ de bataille qu'on voit actuellement, chercher à rester discret est futile mais je doute que ce soit vrai à ce point. Affaire à suivre, je suppose.
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Pas vraiment, du moins à en lire ce forum. On parle beaucoup de moyens ici: chars, EBRC, VBAE, etc. Et quand on parle de ces moyens, on parle avant tout d' "véhicules/engins/systèmes de cavalerie" comme si le but premier de la cavalerie était de fournir les fournir à une formation. On parle rarement de ces moyens comme étant ce qui permet de fournir une capacité à ces formations. Bref, on a l'impression que la cavalerie est plus la branche qui fournit des blindés que celle qui fourni des capacités de reconnaissance, screening, appui-feu, etc.
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Avec une exception notable, il s'agit partout de systèmes haute pression.
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Il faut se dire qu'il n'y a pas de diplôme minimum requis pour entrer à l'armée. Demander un bilinguisme, c'est réduire fortement le nombre de candidats possible pour les volontaires (et potentiellement les sous-officiers, je ne suis pas sûr dans ce cas-là). Seuls les candidats-officiers doivent avoir un niveau de bilinguisme minimal au recrutement. Quant à la formation aux deux langues façon Légion Étrangère, c'est théoriquement possible mais ça rajoute une difficulté et un coût qu'on peut éviter. L'armée demande la connaissance d'une des deux principales langues nationales au recrutement, peu importe la provenance des candidats. On est pas non plus dans un cas de figure où on prend n'importe qui comme la Légion le fait.
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Ça dépend de l'unité je suppose. La plupart des unités son unilingue et un petit nombre sont bilingues (SFG, CHaCH, 6CIS, etc.). En théorie, tous les officiers sont aussi bilingues, en particulier à haut niveau où les exigences de bilinguisme sont plus prononcées. Dans ce cas-ci, plus ou moins la moitié des unités qui seraient formée dans le cadre de CaMo sont unilingues néerlandophones. L'usage de l'anglais dans la formation paraît du coup plus indiqué.
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C'est la tourelle du Stryker. Elle est notoirement foireuse. Sinon, on peut envisager de ressortir le MRAAS mais ça veut dire un nouveau calibre incompatible avec le reste (105CT plutôt que 105 OTAN).
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Il faut une combinaison je pense. Le combat urbain ne va pas disparaître et dans ce contexte, un FPV qui débarque au coin de la rue ou un RPG par la fenêtre, c'est pas très différent (surtout qu'un FPV peut utiliser plein de trucs pour se mettre à couvert). Personnellement, je pense que les Suédois/Sud-Africains avaient un concept avec le LEDS-150 et les Mongoose-1/3. Ça donne un lanceur multiple avec plusieurs types de projectiles: un non guidé pour la défense contre les projectiles proches (<20m) et un autre, guidé, à une distance plus large (portée max de 300m). Il faut voir si ça vaut le coup en terme de prix par contre. Sinon, dernière option, on peut essayer de voir si des lance-grenade de 40mm (×46, ×51 ou ×53mm en fonction de ce qui marche) peuvent fournir ce dont on a besoin. C'est pas idéal pour de la défense de zone mais pour un truc localisé (à 100-200m), ça pourrait peut-être marcher. Une boîte sud-africaine (Centauri) à l'air de proposer quelque chose avec un lanceur sextuple de 40×51mm pour ce rôle.
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Outre la portée lors des lancements à basse altitude mentionnée par @clem200, il y a aussi une question de coût et de modularité/flexibilité. Avec son mode de guidage multi-mode, un SmartGlider a la garantie d'être cher par rapport à une bombe planante plus simple (SDB I ou JDAM-ER) ou même une bête bombe guidée (Paveway ou JDAM). Alors certes, une AASM avec son booster n'est pas non plus bon marché (surtout comparée aux bombes guidées US qui bénéficie en plus de séries de production beaucoup plus larges) et il est difficile faire une prédiction sur ce que la différence va donner mais c'est là que la modularité entre en jeu. Une AASM n'est pas obligée d'utiliser un booster si on en a pas besoin et on peut changer le guidage en fonction des besoins de la mission ce qui peut rendre un tir beaucoup moins cher alors qu'un SmartGlider emportera toujours son guidage multi-mode, même pour un tir sur coordonnée GPS. Disposer de système bon marché est très important. Ça semble d'ailleurs être l'obsession US pour l'instant où ils modifient plein de trucs et lancent des projets de développement d'effecteurs pas cher. Un exemple assez pertinent pour cette discussion est probablement la PJDAM: une JDAM-ER de 250kg à laquelle on a collé un turbo réacteur bon marché. C'est moins perfectionné qu'un JASSM et ça tape moins dur mais c'est aussi vachement moins cher.
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Et une fois acheté, ça a plus de sens de continuer à acheter le système en usage que de changer radicalement: le personnel est déjà formé à l'usage et la maintenance, l'infrastructure est disponible, la doctrine est en place, etc. Mais on a aussi un cercle vicieux: l'achat de SAMP/T n'est pas forcément séduisant parce que les capacités de production ne sont pas suffisantes mais les capacités de production n'augmenteront pas si on a pas de demande.
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Ça ne rentre pas sur l'Europuls (~5m max). On ne sait pas vraiment ce que le Foudre utilise mais si c'est bien un pod (au dimmensions du) MLRS (et c'est plus que probable), on a une limite de 4m.
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L'idiotie de la chose est débattable. Personnellement, même si je ne suis pas forcément d'accord avec le choix de ces blindés à roues, le choix d'une force médiane peut se justifier. En même temps, c'était surtout censé être des canons d'assaut. Si on voulait vraiment un tank destroyer, il aurait fallu prendre autre chose.
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C'est un peu le problème, n'est-ce pas? Je ne suis cependant pas sûr que ça qu'une tourelle AA correctement conçue soit plus difficile à intégrer sur les VBCI actuels que la Skyranger 30. La cadence de tir est la principale question mais, si je ne me trompe pas, elle est avant tout un facteur contre les cibles les plus complexes (jets et missiles supersoniques, éventuellement les missiles de croisière hautement subsoniques). En LAD et pour lutter contre le grand nombre de munitions rôdeuses et autres OWA-UAV, ça devrait probablement aller. Et 200 c/min n'est pas si éloigné de la cadence de tir d'un autre AA en 40mm... Le vrai problème, ce sont les munitions qui ne sont pour l'instant pas vraiment adaptées. Le 40CT a été conçu comme un système anti-surface avec assez peu d'attention portée à ce qu'on pourrait en faire d'autre (ce n'est pas sans rappeler la situation SYLVER). Et maintenant, on se retrouve à essayer de résoudre ce problème. Il est intéressant de noter qu'à deux exception près (et encore pas vraiment), les calibres d'IFV modernes sont tous dérivés de canons aériens ou anti-aériens: 20×110mm: canon anti-aérien HS.404 20×139mm: canon anti-aérien HS.820 (par après Oerlikon KAD) 25×137mm: première exception vu qu'il semble avoir été développé originellement pour le Bradley mais le besoin anti-aérien était présent d'emblée dans les demandes et un canon aérien (GAU-12) est entré en service plus ou moins au même moment ce qui semble indiqué au moins un développement concurrent 30×165mm: la seconde (potentielle) exception vu que le calibre semble avoir été conçu pour le 2A42 du BMP-2 mais il faut noter que l'AK-630 est entré en service avant le 2A42 ce qui indiquerait que le 2A42 réutilise le calibre de ce dernier ou du moins que les développements étaient concurrents. Dans tous les cas, le BMP-2 étaient pleinement conçu pour pouvoir engager des cibles aériennes 30×170mm: canon anti-aérien HS.831 (par après Oerlikon KCB) 30×173mm: canon aérien Oerlikon KCA (le seul canon aérien dans la liste semble-t'il) 35×228mm: canon anti-aérien Oerlikon KDA 40×365mm: canon anti-aérien Bofors 40mm L/70 Il faut cependant noter que la mission anti-aérienne était considérée beaucoup plus importante au temps de la Guerre Froide. En particulier après l'invention de l'hélicoptère d'attaque. Il est fort possible que la domination aérienne OTAN et le focus sur les opérations expéditionnaires (sans compter le dédain apparent de la marine française pour les CIWS) a fait que ce besoin a été mis de côté jusqu'à ce que la menace drone se fasse plus évidente. Oups.
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Ton interprétation du char léger semble se limiter à "ça doit être un MBT mais plus léger" sans réellement exposer les compromis qui doivent être faits pour obtenir ce char plus léger. Par définition, un char léger ne peut pas être aussi protégé qu'un MBT et, par définition, il est difficile de l'armer de façon similaire. En partie. Si un char se définit comme étant un véhicule de combat blindé, il doit par définition être capable d'engager les blindés adverses dont des chars. Ça ne veut pas nécessairement dire que ça doit être fait avec un APFSDS frontalement par contre. Un 105mm moderne est capable de percer beaucoup (560mm dans le cas d'un canon Cockerill, ce qui est mieux que les premiers 120mm) et, quand c'est insuffisant, il y a des alternatives comme l'usage d'ATGM (par canon comme en Chine ou monté sur la tourelle comme en Inde). Alternativement, l'incapacité à éliminer ces MBT peut être accepté en considérant que le char léger est destiné à opérer là où le déploiement de MBT est compliqué, improbable ou impossible (tant pour le pays opérateur que pour l'adversaire).
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Ou simplement un 40CT. Histoire de pousser la logique d'usage du système jusqu'au bout. Mais pour ça, il faudrait peut-être qu'on se bouge un peu et finisse les développements AA du machin.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'aime bien l'EVA M2. Même concept mais plus léger (proche du CAESAR Mk2) https://kotadef.sk/projekty/bia-eng/?lang=en -
Il faut d'abord que le Chinois soit sûr qu'il s'agisse d'un Rafale français. Pour ce faire, il faut penser à désactiver SPECTRA, allumer les transpondeurs et diffuser la Marseillaise en clair sur toute les fréquences avant le tir.
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Le TP400 est in fine une turbine. Pour ce que je propose, il suffit de modifier l'arbre de sortie du TP400, enlever les hélices et mettre un arbre de transmission à la place. La grosse majorité du TP400 n'est pas affecté.
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Une idée pourrait aussi être d'utiliser un moteur pour alimenter plusieurs hélices. C'est pas vraiment orthodoxe et ça rajoute en complexité mais ça peut marcher. J'ignore ce que ça donnerait en terme de poussée et lift généré par rapport à la solution classique cependant
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Je crois que si on a un Arsenal Vehicle (AV), il serait plutôt employé au niveau du bataillon avec des munitions rôdeuses à plus longue portée et disposant de capacité anti-char. Dans un peloton dédié, par exemple, chargé de lancer, contrôler et éventuellement récupérer et préparer au relancement des munitions formant un écran volant autour et en avant du bataillon. Le truc n'a même pas besoin d'être très lourd: un 4×4 (ou un 6×6 léger si il faut) avec un flatbed et une cabine suffisamment large pourrait faire l'affaire. En exemple, on peut prendre ce véhicule chinois basé sur le CTL-181A (mais en utilisant des munitions plus large pour plus de portée et une meilleure charge). Personnellement, je pense qu'un peloton de ce genre pourrait remplacer le peloton anti-char mais je ne suis pas sûr que tout le monde sera de cet avis. À noter que tout ceci (tant les AV que le montage de munitions rôdeuses sur APC) est très vulnérable au brouillage. Le C2 va être un défi.
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mehari a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Vu que les US n'ont pas droit à appellation dans l'UE, c'est pas mon problème -
C'est juste une marque des capacités d'un équipage par rapport à un autre au sein de la Marine Nationale. Ça ne donne aucune indication sur les capacités réelles des équipages et navires par rapport aux autres marines.
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Pays-Bas
mehari a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Parce qu'à mon sens, les Tchèques n'ont rien fait de mal -
Mon idée n'était pas tant l'Arsenal Vehicle que de simplement utiliser le véhicule pour porter des armements BLOS à destination du peloton. Ça permet au peloton de disposer de plus d'armement sans avoir à le transporter à pied et au véhicule de faire un peu d'appui sans s'exposer. Les quantités d'armement embarquées ne doivent pas être énorme non plus. Si on colle un MCL de SPEAR au flancs et des MMP au RWS de chaque Griffon, on pourrait avoir 4 missile et 16 munitions rôdeuses à destination des pelotons. Ça n'en fait pas des unités anti-char mais ça donne des options. La capacité BLOS est limitée dans ce cas. Les US sont en train de travailler sur une variante du Coyote (Coyote LE SR) lancée via les tubes TOW des Bradley. On ignore les capacités pour l'instant mais on peut voir ce que ça donne.
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C'est dicté par la portée des armements utilisés et de la distance à laquelle on désire frapper, je suppose. Avec 5.5km de portée, ça voudrait dire que si on voulait engager un MBT 3km devant l'infanterie débarquée, il faudrait un APC 2km derrière (avec un peu de marge) mais c'est probablement conditionné par le terrain. Pour les munitions rôdeuses, avec une portée de 10km et un potentiel handover au peloton d'infanterie, c'est beaucoup moins limitant. Ceci dit, au moins en ce qui concerne le MMP, on pourrait aussi se demander si disposer d'un UGV évoluant quelque part entre l'APC et le peloton débarqué ne serait pas aussi une idée. Je ne crois cependant pas que la technologie soit tout à fait prête pour ça.