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mehari

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Posts posted by mehari

  1. 13 minutes ago, hadriel said:

    Oui et le CEMM se plaint du manque de modularité des frégates donc y'a un espoir que sur les futurs batiments on ait à minima une réflexion sur des espaces flexibles.

    Effectivement je disais Larinae parce que c'est ce dont va se doter l'AdT et c'est bien pour l'appui-feu proche (50km), pour une frappe plus à distance de sécurité il y a des options, faut mieux prendre des engins à ailes pliantes vu que le volume est contraint. Le Hero 1250 d'UV Vision emporte 50kg à plus de 200km, c'est pas mal. Le problème à longue portée c'est qu'il faut soit avoir une liaison de données satellitaire, soit tirer sur coordonnées GPS (avec éventuellement une reconnaissance de formes à l'arrivée).

    A noter que si on est capables d'héliporter le modules munitions rôdeuses ou même de recharger le module en le montant sur le pont, on doit pouvoir faire du replenishment at sea depuis un BRF qui resterait à distance de sécurité. Le NH90 c'est 4t sous élingue ou 2.5t en soute, ça fait déjà un paquet de munitions.

     

    C'est une option mais ça ne remplace pas un canon de 127 pour l'appui feu. Par ailleurs, les lanceurs de munitions rôdeuses sont sympa pour un navire dont les tâches seraient principalement offensives (disons un remplacement des La Fayette) mais dans le cadre du remplacement des Floréal, un ou deux UAV VTOL à voilure fixe embarqués seraient probablement plus utiles.

    Quelque chose comme le Jump 20 d'AeroVironment permettrait une facilité d'opération (c'est tout petit), une grande autonomie (14h en l'air, 185km de portée (portée de l'émetteur de communications) et même la désignation à longue distance pour des MM40 (ou même quelque chose disposant de plus de portée)

    Le remplacement des FS va certes être plus orienté combat mais ça va rester des éléments de surveillance.

     

    Ceci dit, le concept The Cube me paraît intéressant, surtout si on dispose d'espace sous le pont qui pourrait être converti pour passer d'un système de lancement pour embarcations, USV ou UUV à unsystème de stockage pour ravitaillement en zone sinistrées, un poste médical ou un sonar remorqué par exemple.

  2. 3 minutes ago, hadriel said:

    Un coup complet de 155 basique c'est 4000 euros, un GMLRS ER c'est 150 000.

    Désolé de tout le temps jouer à l'avocat du diable mais il faudrait probablement plutôt comparer avec des roquettes non-guidées, éventuellement de calibre inférieur. Les caractéristiques de l'obus de 155 HE et du GMLRS-ER sont trop différentes.

    À la rigueur, on pourrait considérer l'Excalibur du côté du 155. Et là, on monte à 112k$ (2021, version exacte inconnue).

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  3. 3 minutes ago, Conan le Barbare said:

    Le tout roquette c’est l’avenir…

    Probablement pas. Elles tapent loin mais ne permettent pas de feu soutenu et sont spatialement moins efficace que les obus rendant leur logistique plus compliquée. Il n'y a pas de réponse unique au problème.

  4. 4 minutes ago, christophe 38 said:

    vu le canon, c'est une hight target value ; à l'heure des satellites, des drones, meme à 100 km à l'interieur des terres, quelle durée de vie ?

    Surtout qu'en pratique, on n'essaie pas d'augmenter la portée uniquement pour retirer le système des lignes de front, on la recherche aussi pour frapper loin derrière les lignes adverses: centres logistiques et points de communications, infrastructures, rassemblement de troupes, etc.

    Sinon, autant prendre un mortier lourd. Ça marchera très bien.

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  5. 17 minutes ago, Scarabé said:

    Tous ces calculs ont été fait il y a plus de 100 ans lors de WW1. Si on y reviens pas il y a bien une raison  

    A l'époque on avait la grosse Berta qui tirait sur Paris à plus 100KM 

    Tu confonds la Grosse Bertha (M-Gerät) avec le Pariser Kanonen. Une portée max de 130km mais au final une utilité toute relative.

     

    Sinon, si on veut pousser, l'AGS (avec son canon de 155mm L/62) aurait eu une portée entre 140 et 190km. Mais les obus n'était pas compatibles avec les 155mm normaux et coûtaient un pont (et apparemment, le projectile LRLAP pesait 100kg à lui-seul). Les projectiles ramjet pourraient pousser à 150km mais à un coût important pour une charge finalement assez faible. On fini par atteindre un point de rendements marginaux décroissants et peut-être vaut-il mieux laisser une roquette se charger du travail...

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  6. 5 minutes ago, Fusilier said:

    En termes de feux dans la profondeur il n'y pas de réelle différence, à ce jour, entre un CAESAR 6x6 et un 8x8; sans doute un peu plus automatisé et un peu plus de munitions pour ce dernier. La pertinence de la différenciation entre artillerie divisionnaire et non divisionnaire, ne me parait pas flagrante de nos jours.  On n'est plus à l'époque des 105 de l'avant, et à l'arrière les 155 Long Tom ou Filloux (l'un étant le fils de l'autre) voir les 203, etc..  Peut-être que si l'on passe à un 155 / 62 calibres, la chose pourrait se voir de manière différente.  Les LRU, qui sont des matériels de feux dans la profondeur, c'est différent.  

    Il n'y a pas forcément d'avantages vis à vis du 6×6 mais la rapidité de mouvement et le coût (tant financier que logistique) inférieur vis à vis d'un obusier chenillé le rendent plus intéressant en artillerie de seconde ligne (en supposant qu'il n'y ait pas de 6×6 en service) qu'un K9 par exemple.

    Cependant, si on a déjà des CAESAR 6×6 en service, soit en première ligne, soit dans des divisions plus légères, le 6×6 est probablement le meilleur choix.

    L'automatisation ne me paraît pas être un argument concluant. À ma connaissance, elle vient surtout du fait que le 8×8 est plus récent et devrait être identique sur CAESAR 6×6 Mk2. L'emport de munition est peut-être plus intéressant si on veut limiter le nombre de rendez-vous avec un véhicule de ravitaillement ou le nombre de passage à un point de ravitaillement.

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  7. 32 minutes ago, Fusilier said:

    je m'interroge fortement sur la pertinence du concept,  la masse de l'engin  passe à 32 tonnes et il est plus long / encombrant...

    Le principal intérêt que je vois c'est en artillerie de plus haut niveau (divisionnaire par exemple) pour founir les feux à longue portée. Une division lourde n'a pas besoin d'un obusier chenillé pour servir d'artillerie depuis ses arrières et l'empreinte plus faible du CAESAR 8×8 par rapport à un PzH2000 ou un K9 servant aux feux tactiques pourrait être avantageux. Tout comme la vitesse de déplacement plus élevée.

    Points bonus si l'artillerie divisionnaire dispose d'un bataillon MLRS sur le même châssis car ça simplifie alors la logistique du groupe d'artillerie.

     

    Sinon, ATMOS et PULS viennent en versions 6×6 et 8×8. On sait laquelle les danois ont pris?

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  8. 4 hours ago, collectionneur said:

    l'Arménie a t'elle déjà des accords de coopération avec l'Union Européenne ? Vu que la Russie abandonne ce pays , on peut la remplacer.

    Pour l'instant, c'est surtout sous la forme du "Comprehensive and Enhanced Partnership Agreement". Ce n'est pas un accord d'association ou un accord de libre-échange vu que l'Arménie a choisi de faire partie de l'Union Douanière Eurasiatique (après avoir négocié un accord d'association avec l'UE et annulé la signature au dernier moment).

    Ceci dit, une grande partie des produits arméniens entrant dans l'UE ne sont pas taxés (initiative Generalised Scheme of Preferences plus). C'est 66% des catégories de taxations qui sont suspendues, représentant 96% des exportations arméniennes vers l'UE. Cette dernière est d'ailleurs le premier partenaire commercial de l'Arménie (25% des exports, 17% des imports, pré-COVID).

    L'Arménie fait par ailleurs aussi partie du Partenariat oriental de l'UE.

    Enfin, l'Arménie bénéficie de sympathie au sein des pays-membres pour des raisons diverses (génocide arménien et opposition turque à sa reconnaissance, position de faiblesse vis-à-vis de ses voisins, large diaspora, pays chrétien, etc.).

    Cependant, il y a plusieurs facteurs qui jouent contre elle, parmi lesquels il faut compter le poids de l'Azerbaïdjan. Ce dernier dispose d'une masse économique plus importante, de liens commerciaux plus forts et surtout de réserves importantes de gaz qui le rendent encore plus indispensable alors que l'UE essaie de se séparer de sa dépendance à la Russie. Le pourcentage que représente le gaz azerbaïdjanais dans la consommation européenne est faible (11.3 km³ en 2023 alors que l'UE a consommé 412km³ en 2021) mais ça ne veut pas dire que la perte de ces livraisons serait sans conséquences.

    Enfin, comme le Qatar aujourd'hui, l'Azerbaïdjan s'est montré par le passé désireux de corrompre des politiciens et activistes en Europe, sans parler de sa "diplomatie du caviar". D'un autre côté, l'Azerbaïdjan, à cause du côté autoritaire de son gouvernement actuel n'est pas un partenaire politique crédible pour l'UE.

     

    Cependant, le plus gros problème arménien vis à vis de l'UE est que, à cause de sa préférence historique pour une association avec la Russie, ses liens politiques avec l'UE ne sont pas aussi larges que ceux de la Géorgie, malgré le potentiel présent.

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  9. 5 hours ago, Fusilier said:

    Ca se discute. 1° il faudrait déjà identifier, objectivement,  le coût supplémentaire, qui pourrait justifier la non qualification; si l'on joue aux cost killer; ce qui me semble être le fond de l'argumentation... :rolleyes: Attention, par ce qu'une partie du coût, ce sont les primes; et ça ça constitue un argument de recrutement, voir de fidélisation...  2° Une mission aéroportée, implique du personnel formé de manière spécifique, que ce soit mise à terre par parachute ou par poser d'assaut. Ceci pour une raison simple,  ces unités se retrouvent, pour un certain temps, coupées de leurs arrières et avec une rupture de milieu dans leur ligne de ravitaillement.  Ca demande, comment dire, une mentalité particulière en sus des capacités tactiques et de rusticité adaptées.  L'entrainement parachutiste, comme les stages commando, participent de la construction de cette capacité.  

    Note que je fais la distinction entre les opérations aéroportées et parachutistes. On peut faire de l'entraînement aéroporté sans sauter en parachute.

     

    On peut aussi partir dans l'autre sens et peser fortement du côté parachutiste en faisant en sorte que tous le monde soit qualifié mais aussi que tout le monde soit parachutable. On adapte le VBL/VBAE pour le parachutage, on vire le CAESAR (trop lourd en version Mk2 en tout cas) et le Jaguar et on remplace par un HMT 600 105mm et un Sphinx/Stormer/autre truc suffisamment léger pour être largué d'un avion.

  10. 17 minutes ago, Fusilier said:

    Le RAP fournit des MIstral, des 20 mm, des 120 mm, des 155, leur GC doit avoir une spécialisation, comme le GC de la compagnie de transmission de brigade.

    Comme je dis, à part le CAESAR, le RAP a une qualification justifiable para vu que ces batteries peuvent se déployer en parachute à cause des doubles dotations. Quand on repassera à des batteries fixes uniquement dotées en CAESAR, cette qualification pour les batteries de tirs sera plus difficile à expliquer (et j'avais oublié la batterie AA).

    22 minutes ago, Fusilier said:

    Le RHP, dans le temps, était monté sur Panhard, facilement transportable en poser d'assaut; à voir ce que cella devient avec le AMX10 ou le Guepard. Mais, ils peuvent toujours fournir un échelon sur VBL par poser d'assaut.  Pareil pour le Génie. 

    Le posé d'assaut ne justifie pas la qualification par parachute. Seul le fait de parachuter personnel et équipement le fait. En théorie, on pourrait parachuter les VBL et les Panhard (il y a plusieurs exemples de trucs dans cette gamme de masse était parachutable) mais je pense que l'AMX-10RC dans sa configuration actuelle (et à fortiori le Jaguar) sera trop lourd.

    Dans ces conditions, qualifier les équipages VBL se justifie si on les parachute mais, à moins d'avoir des doubles dotations, pas les équipages 10RC.

    Pour le génie, ça dépend de la section et de l'équipement déployé.

  11. On 2/26/2023 at 7:45 PM, Rescator said:

    oui ça s'appelait le CRAB à 12 tonnes mais il faisait de l'ombre au Jaguar

    J'avais plutôt en tête un châssis 6×6 ou chenillé parce qu'il me semblait qu'on avait dit que le châssis du CRAB ne pourrait pas encaisser le recul plus important du 40CT.

  12. 7 minutes ago, Fanch said:

    Dans le cadre de SCORPION, un Echelon de Découverte doit être mis en place

    C'est pas le passage d'un ERI sous la responsabilité des brigades? Compte tenu du fait qu'un autre ERI disparaît, ça fini par causer une perte d'éléments de reconnaissance...

    9 minutes ago, Fanch said:

    Que l'on conteste le fait que l'ENSEMBLE de la BP soit qualifiée TAP (parce que les 10RC et les Caesar ne tombent pas du ciel) je le comprends très bien. Le saut étant une capacité opérationnelle, limiter celle-ci aux unités susceptibles de l'utiliser je n'y vois pas d'inconvénient.

    Je crois que pour le 35RAP, ça se justifie à cause de la double dotation. Les CAESAR ne sont pas parachutés mais si toutes les batteries CAESARs peuvent se voir attribuer des Mortiers de 120, ils peuvent aussi tous sauter. Si on fait passer les mortiers lourds en éléments de mêlée, il n'y a plus de raison de faire qualifier les batteries de tir (tant qu'elles restent sur CAESAR). Les BAS doivent le rester cependant.

    Pour le 1RHP, les équipages 10RC sont vraiment qualifiés para?

  13. 1 hour ago, FoxZz° said:

    C'est globalement ce que j'avais proposé dans mon premier message avec les régiments de mélée interarmes, le soucis, comme ça a été soulevé, c'est que dans les faits c'est difficile de soutenir des véhicules de cavalerie sur autant d'emprises car ils ont besoin d'une logistique et d'un environnement particuliers (simulateurs, etc). Alors peut être que ça serait plus facile à faire avec le Jaguar du fait de la communalité entre Jaguar et Griffon.

    L'éternel problème. On peut soit accepter le coût, continuer comme maintenant ou essayer des entre deux. Je maintiens que grouper les régiments par deux sur les bases serait une solution (qui aiderait aussi pour tous les autres systèmes présents en petit nombre comme les mortiers lourds). Alternativement, on pourrait aussi essayer de grouper les 4e Compagnies (Jaguars) de chaque RI sur une seule base mais j'ignore si c'est réellement faisable.

  14. 11 hours ago, Fusilier said:

    Si l'on a fait le choix de créer des GCP par régiment, c'est aussi pour éviter de dépouiller les régiments, ces commandos ont un rôle pour la brigade, mais il peuvent être détachés. Je pense que lors des manips comme celle en cours, 700 paras largués, les commandos font office de précurseurs, marqueurs. Il y a peut-être des FS dans le coup, 13 etc,  arrivés bien avant  forces avancées pour la réco stratégique etc  Comme les Commandos Marine dans les opé amphibies. 

    J'allais suggérer de transformer les GCP en Force Recon Coy comme le font les Marines.

  15. 13 minutes ago, Fusilier said:

    Pour commencer, ils sont plutôt 8500, 10 000 c'est avec les 1500 réservistes . Si t'enlèves le 1er RTP,  dont les missions de livraisons par air, l'armement des transits par air, en France ou déployés servent à l'ensemble des armées y compris les forces spéciales.  On est plutôt autour de 8000. (le 14e logistique bien que nommé parachutiste, il ne dépend pas de la brigade et il ne comporte qu'une compagnie aéroportée)

    Il faut ajouter une partie du 3 RMAT non? Et l'unité responsable des communications de la brigade venant du COM SIC. Et les médecins en provenance de je ne sais plus où. Mais ça ne fait probablement pas 10000.

    Il n'empêche, 8500, c'est énorme.

     

    19 minutes ago, Fusilier said:

    Ils fournissent 200 commandos qui ne travaillent pas exclusivement pour la brigade.

    Si les GCP (et je suppose que c'est pareil pour les GCM) passent leur temps à servir d'autres commandement que celui de la brigade, ne vaudrait-il pas mieux les mettre ailleurs (i.e. un régiment commando dont le but serait de fournir des pelotons et compagnies commando aux formations en déploiement)?

     

    31 minutes ago, Fusilier said:

    On peut toujours faire à l'anglaise et supprimer l'artillerie, les cav et le génie.

    La 16 AAB dispose d'artillerie (7th Para RHA), génie (23 Para RE) et logistique (13 Air Assault RLC, 16 RAMC). Pendant très longtemps, c'était d'ailleurs la seule brigade (avec la 3 Commando, d'une certaine manière) à en avoir en propre plutôt que saupoudré dans des commandements aléatoires aux 4 coins de l'organigramme. Pour la cavalerie, c'est plus compliqué vu qu'ils ont le 1 Royal Irish qui est un "light recce strike infantry battalion" ce qui sonne comme un rôle de cavalerie mais est explicitement un bataillon d'infanterie donc je ne sais pas ce qu'ils font.

  16. 9 minutes ago, Aisym said:

    Le 10RC (comme le Jaguar) et le Caesar ne sont pas parachutables. En cas de besoin on peut affecter des Caesar/10RC d'une brigade médiane. L'idée c'est de garder que les éléments parachutables pour recentrer la 11eme BP sur son coeur de métier et libérer des ressources pour les autres unités. Même deux Serval par A400M c'est ridiculement faible. Rien que pour une  compagnie il faut dans les 10 A400M pour les trimbaler. Sachant que contrairement au VBL il ne sera pas parachutable. Je préfère larguer des hommes en plus, des munitions, des véhicules de reconnaissance plutôt que des MRAP avec des doucettes (et encore, même pas sûr que le tourelleau rentre)Tout ça pour qu'en cas de déploiement en tant qu'infanterie motorisée ils soient moins protégés qu'en Griffon...

    Globalement nos brigades "légères" sont une arnaque. Actuellement c'est juste des brigades médianes sans régiment VBCI et avec une spécialisation dans une milieu particulier. La 27eme BIM pourrait très bien devenir une brigade médiane, ou alors une vraie brigade de montagne/neige avec BvS10 (quitte à rajouter des Griffons en double dotation, avec 1700 unités prévues on peut se le permettre).

    On a pas besoin d'un 10RC ou d'un CAESAR parachutable. On a besoin d'un véhicule qu'on peut amener facilement sur zone. Le prototype de ce genre d'action implique plutôt le déploiement par parachute d'un élément d'infanterie et ensuite la saisie d'une bande de terre permettant l’atterrissage d'un A400M. À ce moment là, plus d'infanterie, des véhicules légers et les appuis peuvent arriver.

    Quant au Serval, il faut arrêter de vouloir le parachuter ou de faire une fixette dessus. Ce n'est pas le but. Il est là pour fournir une protection et mobilité aux unités légères dans les cas où elles ne se déploient pas en sautant d'un avion, ce qui est 90% du temps.

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  17. 17 minutes ago, hadriel said:

    Oui mais du coup la brigade n'a plus aucun intérêt si elle ne parachute pas. Même en aéromobile on peut se servir de CAESAR et 10RC/Jaguar.

    Pour le CAESAR, il a été débattu plusieurs fois de l'utilisation d'un 105mm (tracté ou posé sur un véhicule léger). On notera cependant que l'artillerie aéroportée italienne utilise des mortiers de 120mm (2 batteries) et des 105mm légers (Oto Merala Mod 56, 1 batterie), en plus des mortiers de 120 normalement emportés par les compagnies d'appui des régiments d'infanterie.

    Pour ce qui est des 10RC/Jaguars, lorsqu'on est aéroporté, les moyens sont limités et le peu d'appui feu disponible est d'autant plus précieux. Tous les pays ne le font pas (ou plus) mais l'envoi d'armure en support des parachutistes est quelque chose qui se fait. On a l'exemple notamment du Sheridan et maintenant du MPF aux US, du Centauro en Italie, des Wiesel/LuWa en Allemagne et bien sûr de la famille des BMD en Russie et des ZBD-03 en Chine.

    Par le passé, les Britanniques disposaient aussi d'un escadron blindé parachutiste. Le Jaguar ne me paraît pas forcément idéal pour les opérations aéroportées à cause de sa masse mais il fait l'affaire. Dans un monde parfait en revanche, on aurait un successeur à la Sagaie entre 10 et 15 tonnes avec une tourelle de 40CT et des missiles ou un Stormer avec la même tourelle.

  18. 2 minutes ago, Rescator said:

    je suis d'accord avec tout ça et je fais miens ces arguments. Le pb est qu'à effectif de la FOT inchangé, c'est forcément l'infanterie qui trinque et les paras seraient les premiers touchés. Aucune armée européenne comparable à la notre n'aligne quatre régiments de paras et quatre autres régiments paras (cav, art, génie, soutien). Si toute armée "complète" se doit d'avoir une composante d'assaut par air, 8 unités paras ne peut pas se justifier alors que les trous sont béants ailleurs. Je n'ai rien contre les paras mais à l'heure des choix déchirants, on ne peut pas avoir la main qui tremble. 

    La plus proche serait l'Italie je crois, avec 7 unités dans leur brigade aéroportée (3 inf, 1 cav, 1 log, 1 art, 1 génie) suivi des britanniques avec 2 inf aéroportée et 1 inf aéromobile plus appuis (mais leur organisation est byzantine et difficile à débattre). Cependant, dans ces cas-ci, les unités sont aussi beaucoup plus petites. Un RI Italien, c'est 3 compagnies, pas 4 ou 5.

    Je dirais, plutôt que de supprimer RI, il faudrait supprimer 1 RI et 1 compagnie d'infanterie par RI restant ce qui supprime moins de force (passage à 9 CI, 3 CA, 3 CCL au lieu de 8-10 CI, 2 CA et 2 CCL) mais permet de densifier les appuis et le commandement.

    Les Italiens ont aussi un régiment héliporté dédié.

    On notera que la structure à 2 larges régiments aéroporté est celle actuellement utilisée par les allemands mais il me semble qu'ils vont faire machine arrière de ce côté.

  19. 22 minutes ago, hadriel said:

    C'est parfait ça, 9 pax dans 5mx2m. Ca correspond à nos groupes moins le tireur du véhicule.

    En y réfléchissant un peu, ça risque d'être plus compliqué que ça. En théorie, on pourrait mettre chaque groupe sur un véhicule, plus le groupe d'appui et le groupe de commandement sur le 4e. Sauf que la panoplie d'équipement du groupe d'appui demande plus de place sur le véhicule et y caser 3 personnes en plus pourrait être difficile. Une solution alternative serait d'avoir les mêmes 3 véhicules pour les groupes de combat plus un véhicule pour le groupe d'appui et le second de peloton et un 5e véhicule pour le chef de peloton, son opérateur radio/opérateur système et les 4 personnels qui normalement remplissent le rôle de tireur Serval à qui on pourrait donner le rôle de groupe de renfort pour ajouter de la masse ou de seconde moitié du groupe d'appui avec par exemple des mitrailleuses ou un mortier léger de 60mm. En sachant qu'on ne considère plus les conducteurs de véhicule comme un rôle dédié (le véhicule plus léger et ouvert rendant ça plus aisé), on a 3 groupes de combat de 9 personnes, un groupe d'appui de 6-10 et un groupe de commandement de 3 + 0-4 personnes en renfort.

    Il faudrait donc 5 véhicules par peloton. Ça aussi l'avantage de séparer le groupe de commandement en deux véhicules, ce qui évite la décapitation du peloton en cas de perte du véhicule du chef de peloton. Chaque A400M pourrait alors emporter les véhicules d'un peloton plus un véhicule pour le commandement de la compagnie.

  20. 3 hours ago, BPCs said:

    La question de l'appui-feu à courte portée va peut-être aussi se reposer ?

    Elle se pose mais en attendant, je reste coincé avec ce qu'on a plutôt que ce que je pense qu'il faut. Sinon, je pourrais faire un plan qui balance pas mal de chose par la fenêtre, dont 90% du Griffon et la totalité du Jaguar et serait impayable à cause d'une multiplication des moyens spécifiques à chaque brigade (sans compter le remplacement intégral de certaines flottes).

    Donc en attendant, c'est VBC I 25mm plutôt que CV9040CT ou VBCI 2 40CT, MEPAC plutôt qu'AMOS/NEMO et Jaguar plutôt que VBCI/Vextra 105 et Stormer 40CT.

     

    3 hours ago, hadriel said:

    Ca me semble un point de passage obligé, financièrement mettre du MMP dans chaque section c'est aussi un problème en plus du poids. Alors que le NLAW n'ayant pas de guidage on doit pouvoir développer un version francisée pour pas trop cher.

    Il y a des cas où la CLU légère pourrait être utile. Notamment, dans tous ceux où un véhicule dispose de missiles en tourelle et personnel débarqué, ceux-ci pouvant alors puiser dans la réserve de missiles du porteur. Les Stryker allant mettre du Javelin en RWS, ce genre de cas de figure va se présenter chez eux. On peut aussi imaginer ça sur les VBAE. Cependant, le MMP, avec sa capacité BLOS rend ce genre de raisonnement plus compliqué. Il est plus aisé dans ce cas-ci pour la patrouille débarquée de désigner une cible au porteur pour un engagement à distance. La CLU débarquée ne devenant à nouveau utile que si on considère que la patrouille débarquée doit s'éloigner significativement de son porteur.

    Un NLAW francisé avec un système de guidage pourrait être possible mais je poserais l'argument que ça irait à l'encontre du principe même du NLAW: son guidage PLOS très simple le rend aussi très bon marché. Ajouter un guidage IR par exemple augmenterait significativement le coût. Par ailleurs, la portée de ce système est assez restreinte. Ça pourrait être attribué au guidage (le temps de trajet fait que la cible a plus de temps pour changer de trajectoire et défaire le PLOS) mais je doute qu'ils aient dimensionné la motorisation pour offrir beaucoup plus que ce que le guidage permet. Plus, il faut que Saab soit d'accord.

    Je me dirigerais par conséquent plus vers quelque chose du style du Spike-SR, potentiellement en se basant sur l'Enforcer vu que c'est un système MBDA. Le guidage de ce côté est SALH ce qui le rend adapté au rôle de munition de précision prévu par les allemands mais plus problématique pour l'anti-char (vu que le laser serait rapidement détecté par la cible). On pourrait prendre le guidage du MMP, éliminer la partie lumière visible, miniaturiser la partie IR si nécessaire et placer ça sur un Enforcer. Quelqu'un devrait faire une HEAT tandem en 90mm (de côté là, ça peut être vous ou les allemands) pour y être intégré et il faudrait programmer une trajectoire d'attaque par le haut pour compenser le faible diamètre.

    C'est plus cher que le NLAW mais aussi plus capable et l'appartenance à MBDA aide le montage industriel.

     

    3 hours ago, hadriel said:

    Oui une double dotation avec un véhicule dédié pour l'aéromobile comme l'ISV de l'US Army serait une bonne idée. Il faudrait en caser au moins 4 par A400, ça permettrait de l'aéromobile en posant les troupes à distance de sécurité du front.

    En fouillant un peu, je me rends compte qu'on peut caser 6 Fox RRV (5.1×1.8m pour 2700kg kerb weight) dans un A400M (soute 17.7×4m). C'est un peu juste mais ça passe. Pour amener les véhicules d'un détachement précédemment parachuté, ça devrait être assez efficace (2 A400M emportant grosso-modo les véhicules de 3 pelotons d'infanterie).

     

    40 minutes ago, Rescator said:

    Pour les lourds, la capacité montagne/arctique, ALAT, logistique, TN, je réfléchis encore.

    Pour l'ALAT, on pourrait transférer la 4e BAC à la FOT. Je ne sais pas si je toucherais aux effectifs mais créer un régiment héliporté spécialisé pourrait être intéressant. Cependant, la guerre en Ukraine mets en doute l'utilité des hélicoptères, même si je ne les supprimerais pas complètement non plus. L'ALAT pourrait aussi être responsable de drones MALE pour la FOT, comme le font les US avec leurs MQ-1C actuellement mais il me semble que pour l'instant, il soit prévu que ce soit la responsabilité du COM RENS.

    Faire de la FOT un Corps dépourvu des éléments d'entraînement dont il dispose actuellement pourrait aussi être une idée.

    43 minutes ago, Rescator said:

    transformation des régiments de CLB en régiments RSTA avec un mélange à affiner de Jaguar, VBL/VBAE, drones, radars Murin et équipes HUMINT/TE

    On pourrait équiper les VBAE de reconnaissance d'un mat avec un radar ou un système optronique avec en plus une version sans mat mais avec un drone. Il faudrait un mix de ces capacités au sein de chaque peloton de reconnaissance avec la capacité de former plusieurs patrouilles multifonctions par peloton. On pourrait aussi imaginer que l'antenne du mat radar soit détachable et puisse être installée sur un trépied pour faire un système MURIN comme l'actuel lorsque la patrouille forme un poste d'observation fixe. Il faudrait aussi ajouter des MEPAC aux escadrons pour permettre de la reconnaissance par le feu.

    Remplace alors les équipes Murin par des éléments SIGINT/EW. Pour les drones, la temptation d'en faire des éléments SpyRanger est grande mais je pense qu'utiliser quelque chose de plus gros serait avantageux.

    Enfin, disposer d'éclaireurs à pied/Scout Snipers pourrait être intéressant, indépendamment de la capacité HUMINT. Dans un peloton spécialisé à disposition du QG par exemple.

    Ça impliquerait de retirer la plupart des éléments de collecte d'information des RA à qui il ne resterait que les observateurs de feu (qui doivent de toute façon être attachés aux différentes compagnies) et les capteurs de contre-batterie. À ce sujet, il y a quoi en France en dessous du COBRA utilisé par le 1RA, outre le SL2A?

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  21. On 2/26/2023 at 9:13 AM, rodac said:

    Il arrive parfois aussi qu’un engin téléguidé ou un télémanipulateur soit appelé « robot.

    A la lumière de ce que vous dites: engin terrestre autonome, engin naval autonome et drone (engin aérien autonome pour rester français ).

    Encore que les drones sont plutôt « «sans pilote » à bord et plus rarement autonomes.

    Anecdotiquement , dans un journal télévisé, j’ai vu une infographie illustrant un engin autonome sous-marin simplement représenté par un drone évoluant dans l’eau.

    Effectivement, "sans pilote" est plus approprié. Le degré d'autonomie étant variable (complètement autonome, non piloté mais supervisé (trajectoire automatiquement établie mais contrôle manuel sur les moyens d'observation par exemple), complètement téléguidé, etc.).

    Il est intéressant de noter que les premiers drones étaient purement autonome, à cause des limitations technologiques de l'époque. Le trajet et l'observation étaient préprogrammés et le résultat n'était connu qu'au développement des images collectées, plusieurs heures plus tard.

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  22. 20 minutes ago, rodac said:

    On parle pourtant de drone naval voire sous-marin alors pourquoi pas de drone terrestre ? Peut-être associe-t-on systématiquement à tort le drone au ciel.

    Ou peut-être que le terme "drone naval" est utilisé par des gens qui ne parlent pas un français (ou anglais d'ailleurs) correct. La terminologie appropriée pour un "drone naval" ou "drone sous-marin", c'est "engin de surface (ou navire) autonome" et  "engin sous-marin autonome" (USV et UUV (ou AUV)).

    Le terme drone sous-marin est parfois utilisé (par les anglophones) mais il est complètement abusif (mais qu'attendre d'autre de la part de gens utilisant les mêmes unités pour masse et force?) étant donné qu'un drone est explicitement un engin volant. Et "drone naval", ce n'est pas un engin qui flotte mais un drone aéronaval.

    Dictionnaire Le Robert: "Petit avion sans équipage embarqué, télécommandé ou programmé."

    Oxford Dictionary: "an aircraft without a pilot, controlled from the ground, used for taking photographs, dropping bombs, delivering goods, etc."

    Et si dire "engin autonome" est trop ennuyant, ça tombe bien, il y a un mot pour ça. C'est "robot" (note que la plupart des applications militaires tomberont dans la sous-catégorie "robot mobile").

  23. 6 minutes ago, hadriel said:

    Effectivement ça se débat. Reste que si on veut faire de la BP une brigade de techno-guérilla/combat lacunaire capable de freiner une armée de blindés, il est plus important d'avoir un max de pions avec capacité antichar que des groupes de combat à 8. D'ailleurs il faudrait renforcer les capacité AC des groupes comme le réclamait la BP récemment, avec un équivalent du NLAW, histoire de pouvoir taper des cibles plus blindées et plus loin.

    Les US se permettent la dispersion des Javelins au niveau du peloton voire de l'escouade suivant le type d'unités. Les Brits de leur côté mettent des NLAW au niveau de leurs sections. On pourrait imaginer que les AT4 des équipes d'appuis soient remplacés par des ATGM, avec la possibilité de disperser au niveau de l'équipe de combat si nécessaire (en entraînant tout le monde à l'usage).

    Le problème, c'est le choix de vecteur. Le Javelin est largement considéré comme une ancre pour l'escouade, limitant les capacités de progression à pied, raison pour laquelle il est relégué au niveau du peloton dans les unités d'infanterie alors que les Stryker le positionne aux escouades: le missile et sa CLU passe 90% du temps dans le véhicule et n'est sorti que si il le faut absolument.

    Le MMP est encore plus lourd. Si le missile est plus léger que celui du Javelin, le lanceur avec sa CLU et son trépied est remarquablement lourd. Heureusement, le tireur MMP n'a pas besoin d'être aussi mobile vu la capacité BLOS mais quand même...

    La solution serait de faire une CLU "dépouillée" pour MMP, utilisable à l'épaule. Ça demanderait d'abandonner les capacités BLOS du missile et le limiterait à du LOBL. Une CLU légère pourrait aussi être limitée en portée (disons [2.5-3] km) pour encore gagner de la masse. Cependant, utiliser un missile du calibre du MMP de cette façon serait du gâchis: les composants fibre-optiques serait inutiles et la caméra TV serait d'un usage assez limité (sauf si il est prévu de faire de la corrélation entre les images en lumière visible et IR mais je ne suis pas au courant de ce genre de choses).

    Une solution alternative serait de coupler la CLU dépouillée à un système de communication et à la fibre optique du missile. Dans ce cas, on pourrait s'arranger pour récupérer les informations fournies par un NX-70 de peloton ou un drone de compagnie. Ça permettrait de tirer jusqu'au 5km offerts par le missile sur désignation par drone ou en LOBL jusqu'à 2.5-3km. Mais ça ne fait qu'alléger le problème: même avec une CLU allégée, un MMP reste un missile très lourd.

    L'autre possibilité serait d'ajouter un nouveau missile à la panoplie du RI via un missile anti-char pesant dans les 10-12kg, prêt à tirer. Ce missile, plus léger, ne serait pas autant un frein pour la progression de l'équipe ou du peloton. Dans cette catégorie, on trouve le très basique NLAW mais aussi le plus capable Spike-SR. L'Enforcer de MBDA devrait aussi recevoir une version anti-char (même si le diamètre de 90mm est plus limitant, sans parler du guidage laser mais cette partie là peut être modifiée). Les deux options ont leurs propres avantages et inconvénients mais ce sont des pistes. Dans les deux cas, on est cependant pas sur du système sur étagère Française, ce qui est malheureusement parfois un frein.

    Ceci dit, il y a d'autres solutions à l'augmentation de la capacité AT que la création de plus de RC. L'Ukraine a aussi montré que disposer d'un volume de fantassin est également utile.

    1 hour ago, hadriel said:

    Accessoirement, le Serval est peut-être même un peu gros pour un emploi aéromobile, on passe de 3 VAB à 2 Serval par A400M, mais pour les autres opérations c'est pas pénalisant et le gain en protection est significatif.

    Il y a la possibilité de faire de la double dotation. Se déployer en 4×4 non- ou tout juste protégé pour les opérations aéroportées et en Serval pour toutes les autres.

    2 hours ago, hadriel said:

    Comme ils ne sont pas sensés être aéromobiles emporter 1 Jaguar plutôt que 3 VBAE par A400M n'est pas un soucis (il faudrait passer les pelotons des RC de la BP à 3 VBAE pour être cohérent avec ça d'ailleurs). Le garder sur Jaguar plutôt que VBAE ca monte la masse max des véhicules 17t à 25t, mais est-ce que ça interdit beaucoup de routes de montagne et de ponts?

    Indépendamment des ponts et routes, il y a le problème du terrain lui-même. Un véhicule de cavalerie limité aux routes, c'est un véhicule de cavalerie assez peu utile, surtout dans les zones disposant de peu d'infrastructure. Les alpins faisant aussi usage de systèmes comme le BvS10, je doute que le Jaguar puisse les suivre.

    Pour ces deux brigades, je me demande si une version moderne du CVR(T), ou même du Stormer (avec le canon de 40CT qui va bien), n'aurait pas été un meilleur choix que le Jaguar. Continuer avec une Sagaie modernisée pourrait aussi être possible mais la propulsion à roue donne moins d'avantages à masse égale.

    En supposant un Stormer de 12.5t et un Scarabee de 8, on peut faire rentrer 2 Stormer et un VBAE ou 1 Stormer et 2 VBAE dans un A400M (ce sera peut-être un tout petit peu juste en longueur cependant). Il faudrait alors 2 vols pour expédier 3 binômes VBAE-Stormer.

    Trop tard cependant.

  24. @hadriel Je continue ici vu qu'il me semble avoir eu des problèmes avec mon message précédent

    En France, on pourrait alors structurer le RI comme suit

    • Compagnie de commandement et logistique
      • Section de commandement
      • Peloton de ravitaillement
      • Peloton de maintenance
      • Peloton médical
    • 3 compagnies d'infanterie (Griffon)
      • 3 pelotons d'infanterie
      • 1 peloton d'appui (81mm, MMP, équipe UAV de compagnie)
    • Compagnie blindée légère (Jaguars)
    • Compagnie d'appui
      • Peloton de reconnaissance (sur VBAE, comprend aussi les snipers)
      • Peloton de munitions rôdeuses
      • Peloton de mortier (MEPAC)
      • Peloton anti-aérien
      • Peloton de pionniers (si on veut faire un truc de ce genre)

    Le Régiment de cavalerie passerait alors d'un rôle de combat à un rôle plus concentré sur la reconnaissance et la sécurité de la formation. On pourrait imaginer quelque chose d'inspiré par les régiments de cavalerie blindée américains:

    • Compagnie de commandement et logistique
      • Les trucs habituels
    • 3 escadrons de cavalerie
      • 2 pelotons de reconnaissance (VBAE avec moyens de reconnaissance divers (mât optroniques, mât radar, drones)
      • 2 pelotons blindés légers (Jaguars)
      • Peloton d'appui (MEPAC, UAV)
    • Compagnie d'appui
      • Peloton de munitions rôdeuses
      • Peloton d'éclaireurs à pieds/snipers (peut-être un peloton sniper et un peloton d'éclaireurs?)
      • Peloton anti-aérien

    On pourrait aussi ajouter un peloton EW dans la compagnie d'appui ou même une compagnie de renseignement à l'américaine (pour grouper les principaux éléments de collecte d'information de la brigade sous la même coupe) ou considérer que ces éléments doivent être indépendants.

    Lors de l'organisation en GTIA, chaque Régiment d'Infanterie récupère un escadron de cavalerie, celui-ci venant s'insérer dans la structure du régiment et avalant le peloton de reconnaissance du régiment. Chaque régiment recevrait aussi une batterie CAESAR et un élément composite du génie (selon les besoins).

    Par brigade médiane, on aurait alors un besoin de

    • 63 à 78 Jaguars (suivant la structure choisie pour les compagnies blindées légères (3 à 4 pelotons de 4 Jaguars + 1 ou 2 dans le QG))
    • 18 à 24 CAESARs (suivant la structure choisie pour les batteries)
    • 18 à 24 MEPACs (suivant la structure choisie pour les pelotons de mortiers (4 ou 6 mortiers par peloton))
    • Un paquet de Griffons
    • Un paquet de VBAEs
    • Au moins une vingtaine de véhicules anti-aériens à déterminer (3-4 par régiment de mêlée + des éléments de brigade).

    Dans mon scénario, on perd 2 RC, 3 RI (1 para, 2 blindés) mais aussi un paquet de compagnies d'infanterie vu que je table sur des RI à 3 compagnies plutôt que 4.  Les régiments et brigades étant plus petits, leurs appuis logistiques, transmissions et génie sont probablement aussi à redimensionner. À utiliser pour créer de nouveaux appuis ou même une brigade additionnelle si on a de quoi.

    Pour ce qui est de quoi faire avec les VBCI excédentaires, je crois que les mettre en réserve ne serait pas non plus la pire idée du monde. Enfin, dernière remarque, les 2 brigades légères sont celles qui ont la plus grosse proportion d'infanterie à cause de leur mode d'opération. Pourquoi vouloir passer la BIM et la BP à 2 RC + 2 RI?

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