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Brian McNewbie

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Tout ce qui a été posté par Brian McNewbie

  1. Je suis confus par le ton que tu emploies. Il n'est pas surprenant ou scandaleux qu'un tank soit battu par les armes conçues précisément dans ce but, dans les circonstances qui leur sont favorables. L'invulnerabilité n'existe pas. Ça n'est un problème majeur que si on l'oublie. On ne peut tout simplement pas tout surblinder jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun défaut dans la cuirasse - toit, flancs, zones internes sensibles, etc. sinon on fabrique un bunker, pas un char. La protection est affaire de choix. Ils répondent aux enjeux qu'on considère principaux au moment où on fait ces choix. Pour la question des munitions en caisse, la philosophie derrière est de dire que si le blindage frontal est vaincu, peu importe que les munitions explosent, de toute manière le véhicule et son équipage sont considérés perdus. Pour la nuque de tourelle, on se dit que le char faisant la plupart du temps face à la menace (guerre froide, missiles peu manoeuvrants, etc.) elle est protégée par le fait d'être derrière les protections frontales de la tourelle. Les choix qui ont conduit au Leo2A4 ne tiennent pas compte du contexte contre-insurrectionel ou des menaces actuelles. Couplé avec la question de l'emploi - positionnement, mission, manœuvre etc. - pas besoin d'imaginer des modifications turques pour comprendre pourquoi on a ce genre de résultats.
  2. Il y a quand même des astuces possibles. Sur Leclerc à ma connaissance il y a un réservoir devant le barillet, par exemple. N'importe quel missile ne passe pas le blindage frontal d'un MBT moderne. Et les missiles "potables" sont conçus exprès pour en l'occurrence, il n'est donc pas très surprenant que le résultat doit un blindage frontal de MBT pas très récent vaincu. Ceci étant dit, on oblige personne à stationner ses chars en rase campagne dans l'attente d'un Kornet en pleine poire. On parle de chars, pas de bunkers : la manœuvre fait partie intégrante de la protection du char.
  3. Brian McNewbie

    CVN classe Gerald FORD

    Personne ne te dit que le système ne stresse pas plus les avions. On te dit que les phénomènes en jeu sont classiques du catapultage et que leurs problèmes ne sont pas liés à de l'amateurisme mais au fait que, catapulter des avions, en fait c'est jamais simple, et ils cherchent à faire quelque chose de plutôt compliqué - grosses masses, grosse puissance, nouveaux systèmes, etc.
  4. Une seconde fois : la comparaison requiert d'être faite "toute chose égale par ailleurs", d'où le fait que je ne parle pas du reste... Pendant la comparaison. Oui on peut en partie prévoir les pics de consommation. Oui on peut en partie prévoir le vent ou le soleil. Mais c'est insuffisant, "en partie". Et quand bien même on les prévoirait parfaitement, si tu sais que tu vas avoir une periode où tu devras manger plusieurs pics sans recharger assez tes batteries entre temps, tu devras faire appel à l'extérieur, d'autres moyens de production donc... Des moyens qui ne seraient pas intervenus si tu avais exploité une turbine à gaz ou n'importe quoi de pilotable. On retrouve le surdimensionnement, encore. C'est fou, on dirait presque que c'est cohérent. Mais plutôt que de répéter ce que j'ai déjà dit, regarde sur les 5 derniers jours le comportement du solaire et eolien en France sur le site de RTE, et explique moi comment avec batteries ça aurait permis d'encaisser la grosse surconso du lundi et mardi sans être complètement surdimensionné (on a une idée de la puissance que vent et solaire installés peuvent donner sur les deux derniers jours, mais c'est le plat du début de semaine qui faut multiplier jusqu'à absorber le surconso, le surdimensionnement devient parfaitement lisible quand on imagine multiplier autant la bosse des derniers jours). Ce n'est pas de la rocket science. Reprend l'analogie avec les 40 euros par jour et simule des situations. Qu'est ce qu'il se passe si malgré la - faible - possibilité de stockage tu enchaines plusieurs jours où je te donne que 5 euros alors que tu mènes un train de vie à 45 ?
  5. Brian McNewbie

    CVN classe Gerald FORD

    J'ai l'impression que tu veux à tout prix y voir quelque chose quand on te dit que ce n'est probablement pas ça, en tout cas ce n'est pas évident. Ce dont j'ai parlé plus haut, c'est lié à la résonance et c'est lié aux interactions avion-sabot... Et c'est pareil que la catapulte soit entraînée par vapeur, les interactions EM ou ma tante qui pédale. Sur ce point tu as confirmation de Pascal. Le problème - et sa solution a priori - ne se situe pas dans la physique de première année de licence, et lancer au hasard des mots comme résonance ou boucle de rétroaction n'y change pas grand chose.
  6. Mais cette puissance installée avec marge si grosse fut elle, pour l'avoir avec cette solution tu dois ENCORE surdimensionner, c'est ce que j'essaie d'illustrer. L'ajout de batteries ne change que très peu ce problème lié à la moindre prévisibilité de ta production. bien sûr qu'en réalité tu peux mixer les solutions ou acheter au voisin : l'exemple est tel qu'il est pour que la comparaison soit possible. Il est vrai pour X MW et permet de prédire dans quel cas on aura davantage recours à l'achat à l'étranger par exemple, justement. L'article parle du coût au kWh... Quand on s'en sert pour répondre aux variations de conso. Mais quand bien même il parlerait du coût sans présumer de l'usage, le problème du moyennage reste là, c'est mathématique. On peut le voir autrement : si je te donne en moyenne 40 euros par jour toute l'année, mais que ça peut varier du simple au quintuple selon des cycles horaires, quotidiens, hebdomadaires, mensuels, saisonniers, sans avoir le droit de stocker plus de quelques euros pendant seulement quelques jours, est-ce que tu peux te contenter de ce revenu pour financer un train de vie de 40 euros par jour en moyenne qui lui-même a ses propres variations ? Ou est-ce que ça texpose à devoir emprunter y compris quand ce n'est pas arrangeant ? Pourtant si on se contente d'une comparaison comptable, c'est équivalent à un salaire de 1200 euros stable. Je n'ai pas l'impression de traiter d'un truc inabordable mais je m'y prends certainement mal, mes excuses si je ne suis toujours pas clair.
  7. En vrac, je n'ai pas contacté l'ADEME mais je les ai cité précédemment, mais ce n'est pas directement la question du moyennage que je leur reprochais puisqu'ils essaient de composer avec. Quand je parle de gestion du réseau, ce n'est pas simplement pousser le potar" comme on appuierai sur l'accélérateur : on doit transporter l'électricité, donc l'emmener d'un endroit à un autre en passant par des lignes, du point où la puissance est disponible jusqu'au point où elle est consommée. Et ce, à chaque instant sur tout le territoire de sorte qu'en moyenne ET localement, Pproduite = Pconsommée. Ce n'est pas simple, il y a des gens qui travaillent dans des postes d'aiguillage etc. Et c'est en partie pour ça que passer de l'info horaire à l'info minute est très coûteux tant en collecte (qui doit s'affiner d'autant géographiquement) qu'en traitement (si tu mets 10 min à sortir un résultat horaire, c'est pas comme mettre 10 min à sortir un résultat minute). Et tout ça, ce sont des enjeux qui entrent dans le concept de smart grid, ce n'est pas gratuit du tout, et l'ADEME tend à le considérer comme acquis sans émettre ne serait-ce que l'hypothèse que davantage de production non pilotée puisse compliquer la donne. Globalement l'ADEME a tendance à remplir sa mission, c'est à dire à être très optimiste pour montrer ce qui est "possible sur papier" avec le renouvelable. Il faut en être conscient et ne pas essayer d'y voir davantage, ce ne sont pas nécessairement des road maps réalistes et mesurées. L'histoire du coefficient de 1.2 n'est pas importante, c'était pour palier à une réponse de type "oui mais si la turbine tombe en rade" et parce qu'on prend en effet toujours des marges de ce type. Mais la valeur exacte, je l'ai sortie du foin, il ne faut pas la retenir. Les pics hivernaux sont en effet les plus hauts, mais pour autant il faut savoir gérer ce qu'il se passe en été également. Par exemple, dans la nuit de lundi à mardi, vers le matin on a eu besoin de bien plus de puissance que les matins précédents, et le soleil + vent n'avaient quasiment pas généré les jours précédents, donc si on avait dû compter sur des batteries couplées à ces deux modes de production ça n'aurait pu bien se passer qu'en ayant au préalable installé un parc plusieurs fois plus important que nécessaire "en moyenne". Les pics hivernaux sont un critère dimensionnant mais pas le seul - on pourrait brutalement installer en nominal nucléaire ou gaz ou charbon ou fioul autant ou davantage que le max attendu en hiver, mais ce serait "légèrement" coûteux, donc on a pleins d'autres critères pour coller au plus près à la consommation et donc y répondre sans se ruiner. Et c'est tout simplement RTE qui me donne ces graphs : https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-consommation
  8. Brian McNewbie

    CVN classe Gerald FORD

    Ca n'a rien de sidérant, mécaniquement parlant. Tout choc ou accélération brutale sollicite les fréquences propres du mobile, et ces fréquences propres dépendent de la géométrie, des matériaux de structure et de la répartition des masses du mobile, qui change avec chaque configuration de l'avion. Ce n'est pas (uniquement) une question de masse totale. Et ce n'est pas la catapulte elle-même ou les brins qui feraient vibreur non plus. La difficulté augmente encore quand on considère que les écoulements fluides de l'air le long du fuselage génèrent aussi, via plusieurs phénomènes - vortex, cavitation, etc. - des vibrations qui vont interagir avec celles du catapultage selon des lois pas forcément intuitives ou simples. Le problème existe de manière similaire avec des catapultes à vapeur. Simplement, les EMALS n'ont pas le même comportement que ces dernières, le "coup de bélier" n'est pas le même, et elles ne trimballent pas la même masse à la même vitesse non plus.
  9. J'ai abordé l'ADEME en parlant de calculs hors sol, pas particulièrement sur ce point-ci ; en l'occurrence ils déplacent le problème en faisant des hypothèses surprenantes sur la finesse de gestion du réseau et surtout sans en intégrer les coûts. Ca ne l'est pas, ni par l'ADEME ni par quiconque, pour une raison simple : on a pour le moment ni les moyens de collecter et stocker, ni les moyens de traiter, une telle masse de données concernant l'ensemble du territoire, au niveau de RTE / EDF. Un pas horaire donne cependant déjà des indications intéressantes... si on ne leur fait pas dire plus que ce qu'elles sont. Non. Mon raisonnement simule le remplacement pièce pour pièce des capacités thermiques utilisées en plus des solutions que tu cites, par le couple ENR+Li-ion puisque c'est la comparaison faite dans l'article critiqué. Si ce dernier avait intégré des capacités STEP (et leur coût) à son calcul, j'aurais fait de même. Non. Il y a des pics et des creux tout le temps. A moins qu'on soit en hiver en France métropolitaine cette semaine ? La consommation est un signal compliqué avec de hautes et de basses fréquences, pas mal de contributions ponctuelles imprévisibles, et en aucun cas ces phénomènes ne sont bornés à l'hiver ou aux périodes froides. Par contre, il se trouve que les max annuels ont lieu en hiver, quand le chauffage est une part non négligeable de la consommation qui offset le signal total vers le haut. Je connais peu, la dernière fois que je m'y suis penché les sels fondus étaient très corrosifs ce qui compliquait pas mal les applications réelles hors preuve de concept, c'est résolu donc ?
  10. Je reprends mon exemple : il est 18h, pic de consommation proche de la valeur cible qui a dimensionné le parc de solutions installées pour répondre aux pics quotidiens. Si ces solutions sont aussi flexibles qu'une turbine à gaz, on aura installé admettons 1.2xPpic, pour tenir compte des aléas de maintenance. Si on a préféré du ENR+Li-ion et qu'on a également 1.2 Ppic en puissance moyenne dispo à l'année, mais que pas de bol la veille il y a aussi eu un gros pic et qu'entre temps il y a eu peu de vent / soleil - typiquement en hiver avec en plus pics maximaux - on fait quoi ? Si on a par exemple seulement 0.3 Ppic stocké+produit au moment du pic ? On met qui dans le noir ? On devra donc se débrouiller pour que même dans le cas le plus défavorable on ait de quoi répondre à la consommation, et donc largement surdimensionner le parc ENR+Li-ion par rapport à un parc alternatif pilotable. C'est cette réalité qui disparait complètement dès qu'on se contente de manipuler des grosses moyennes qui tachent. Même si on prétend tenir compte de tous les coûts.
  11. là où je veux en venir, c'est que pour fonctionner ainsi de manière stable, il faut mécaniquement surdimensionner le parc de couple éolien/solaire - batteries afin d'être sûr de ne pas tomber le mauvais jour avec moins de réserves que prévu, et c'est encore un surinvestissement non pris en compte dans le calcul présenté. Bref, les batteries lissent sur des périodes très courtes et commencent à être abordables sur le papier, mais la concurrence avec ce qui est actuellement installé n'existe que par la magie des indicateurs partiels et qui écrasent des enjeux majeurs.
  12. Justement, pas tel que je le comprends. Ce qui est compétitif éventuellement pour cette application, c'est le coût de l'installation tel qu'évalué par leur critère : "LCOE measures the all-in expense of producing a MWh of electricity from a new project, taking into account the costs of development, construction and equipment, financing, feedstock, operation and maintenance." Mais a priori on a bien le gros problème de moyennage dans la comparaison brut de deux valeurs de cet indicateur, qui en plus ignore totalement la réalité de la distribution et du marché. Il est aisé de comprendre pourquoi leur affirmation va trop loin : il est 18h, pic de consommation, le pays/ la région a besoin de puissance. On peut allumer une turbine à gaz, ou... Quoi ? Interroger toutes les batteries du réseau, pour savoir lesquelles sont chargées ou non, et espérer qu'il y a eu assez de surproduction les heures précédentes - le pic de l'exemple est quotidien - pour stocker de quoi amortir le pic ?
  13. Nous sommes donc d'accord, et il est dès lors largement abusif de la part de l'article de clamer que les ENR couplées à des batteries sont déjà concurrentielles vis à vis des énergies fossiles. Le calcul est purement comptable mais fait fi des enjeux techniques, rendant le résultat déconnecté de la réalité. L'ADEME et Negawatt nous en font aussi dans leur genre, mais cette version là est plus insidieuse. Pour ce qui est des prix, le système n'est pas vécu tout à fait pareil que les autres modes de production : on peut éteindre les centrales à gaz / pétrole / charbon ou "débrayer" un réacteur, ce n'est pas le cas des ENR - qui à l'inverse peuvent même surproduire quand on en a le moins besoin - d'où les phases de vente à prix négatif qu'on peut voir en Allemagne par exemple. Au mieux l'adjonction de batteries limite un peu ce problème, dans l'éventualité où quelques heures maximum après la surproduction on tombe effectivement sur un pic de demande, mais ça implique un management très fin du réseau s'il faut piloter chaque batterie ainsi. Et cette gestion fine n'est pas gratuite....
  14. Je vois surtout un gros soucis de moyennage dans l'article et le rapport sur lequel il repose. A moins que je me trompe, dans les calculs, tout se passe comme si les éoliennes / panneaux solaires fonctionnaient à leur charge moyenne annuelle et qu'en parallèle on fasse cycler les batteries sur un ordre de grandeur de quelques heures par cycle. Avant toute chose, ça ne peut prétendre répondre qu'à la variabilité de production à l'échelle du cycle de batterie, or le vent et le soleil ne sont pas capricieux qu'à l'échelle horaire : ils sont également changeants d'un jour à l'autre, d'une saison à l'autre, etc. Mais au delà de ça, le rechargement de batteries à un moment ou un autre sous-entend au moins une situation parmi deux possibles : soit la ressource est disponible pour un chargement correspondant à la moyenne annuelle, saisonnière ou ce qu'on veut et on décide d'envoyer moins sur le réseau pour stocker, auquel cas on ne produit jamais à cette puissance moyenne théorique du point de vue du réseau, soit on charge quand la ressource permet une production supérieure à la moyenne, et... bah c'est ni prédictible ni nécessairement arrangeant, du coup, parce que la "surproduction" par rapport à la moyenne ne colle pas forcément au temps caractéristique qui a dimensionné les batteries. Et il me semble que les calculs ne tiennent pas du tout compte de ça. Je vois le même soucis que quand on se contente de multiplier une puissance installée par un facteur de charge annuel moyen et qu'on dit "c'est tout bon, c'est égal à la demande annuelle", même si mieux dissimulé ; dans les deux cas on esquive sans en avoir l'air l'enjeu du solaire / éolien, la variabilité de la disponibilité de la ressource à différentes échelles de temps. Et tout ça, c'est sans se demander comment ça se passe d'un point de vue géographique cette fois, qui échange avec qui à quels prix etc.
  15. Pleins de choses dans cet article. Le Scarabée commence à prendre forme, c'est une bonne chose que Arquus pousse son concept et ne se contente pas d'attendre à côté de sa maquette en bois.
  16. Très - trop ? - ambitieux de faire un tel bond sur tous les plans, à la fois portée, précision, mobilité, protection... Ça sent l'usine à gaz à l'Américaine, pas particulièrement le projet sobre et maîtrisé dès le départ.
  17. Se baser sur UNE expérience de combat est également illusoire. A fortiori quand celle ci est au moins autant impactée par la qualité du matériel que ses conditions d'emploi et la qualité de ses équipages. Le Leopard 2 n'est pas davantage "une sacrée daube" qu'un autre char occidental de sa génération, jusqu'à preuve - technique - du contraire. D'autant que vu le nombre de variantes en service à travers le monde, il est relativement absurde de tout mettre dans le même sac.
  18. @c seven Je ne fais aucune hypothèse sur la sincérité de Courtillot ; indépendamment d'elle, je t'ai proposé différents contenus qui attestent de l'empilement d'erreurs que représente sa conférence. Qu'il les fasse à dessein ou non m'intéresse peu. Maintenant, on amène pas à la source l'âne qui n'a pas soif, si tu préfères t'en remettre à ton instinct plutôt qu'aux travaux de milliers de spécialistes c'est toi qui voit. Mais dis toi bien que ce n'est pas l'instinct qui fait voler le Rafale, qui développe des AESA à faces planes, ou qui pénètre 1m+ de blindage à plusieurs kilomètres de distance, et que la climatologie n'est pas différente de ces physiques là en terme de méthode et d'outils. @DrWho La 2e partie de chaque rapport du GIEC concerne les impacts économiques et sociaux du changement climatique, je t'invite à les consulter.
  19. Pour être sûr de bien comprendre : Aujourd'hui plus de 95% des travaux de climatologie attestent ou sont cohérents avec la thèse de l'origine principalement anthropique du changement climatique (voir page précédente), mais sur le sujet tu considères plus pertinent de croire sur parole une vidéo Youtube d'un non-climatologue qui n'apporte aucune source ou référence solide et non dévoyée pour appuyer ses propos ? Ou même simplement de remettre en question des résultats étayés par des expériences et mesures issues de plusieurs champs de la physique ? Cette vidéo est un tel classique que oui, je l'ai déjà vue et pas qu'une fois. Pire : elle ne contient aucun argument qui n'ait pas été invalidé il y a dix (10 !) ans au bas mot. Les ressources que j'ai indiqué page précédente et celle qui suit contiennent ces réponses et explications : https://www.skepticalscience.com/argument.php Et si tu préfères le format vidéo, il existe par exemple cette critique point par point de la conférence de Courtillot : J'insiste lourdement : il n'est pas "malin" ou "prudent" de dire qu'on ne sait pas si l'Homme est le principal responsable du changement climatique ; c'est simplement de la négation des résultats scientifiques, de même qu'il n'est ni malin ni prudent de dire que la Terre est peut être plate ou que Lamarck a peut-ête raison sur Darwin. Je sais que ça pique de se rendre compte qu'on a eu tort de penser ce qu'on a pensé pendant longtemps, c'est un phénomène connu [1][2], pour autant quand les preuves sont accablantes il est pertinent de se forcer à les accepter.
  20. Ce serait vraiment chouette qu'en 2019 on ne lise plus des âneries pareilles. Voir les pages précédentes... ou l'extrême majorité des travaux de climatologie - parce que oui, il y a des milliers de spécialistes de la question qui se cassent le cul à évaluer ce genre de chose et ont émis des dizaines de milliers d'études cohérentes, du coup c'est un peu dommage de passer à côté.
  21. Brian McNewbie

    US Air Force

    Le fait que ça ne colle pas du tout pour le B-21 aurait dû être un signe que c'était pas la peine de le faire pour les autres, et qu'il y avait d'autres trucs inclus...
  22. Le raisonnement était déjà remis en cause avant, par l'impasse totale qu'il fait sur les enjeux de distribution et infrastructures. Et non ce n'est pas négligeable, pour faire un parallèle sans la question de la distribution et logistique associée la faim dans le monde n'existerait plus depuis le courant des années 90, en réalité on en est loin et de nombreuses solutions à tous niveaux restent à développer... Précisément à cause de la distribution. On notera que ne pas regarder cet aspect est aussi une des astuces de l'ADEME pour continuer à clamer que ses projections hypothétiques ne sont pas totalement déconnectées de la réalité.
  23. Moi si : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=40EBB16D41D3FB85CA5FAD47AE427FE0.tplgfr32s_1?idSectionTA=LEGISCTA000006136044&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20100810
  24. Est-on obligé de savoir de quoi on parle pour en parler ? La réponse est bien entendu non, sinon les cafés du commerce seraient vides. Mais bon, déjà que quand tout le monde a une idée précise du sujet on s'en écarte rapidement, alors si chacun parle d'un truc différent dès le départ...
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