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Tout ce qui a été posté par Beachcomber

  1. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Je vais sans doute dire des conneries, mais je me lance néanmoins : Et si c’était un bon canon ? Ses concepteurs, après le test de 2013 sur cibles banshees, le décrivent fiable et plus efficace qu’un oerlikon ... notamment parce que basique et bénéficiant de peu de déport (sais pas ce que c’est mais j’imagine un peu) et d’une excellente conduite de tir ... malgré l’absence d’une munition dédiée (10 coups maxi de mémoire - pas de précision sur la cible traitée). J’imagine que ses concepteurs l’ont travaillé comme une arme d’emploi global (transport de cargo si on lit la brochure) avec choix laissé à l’utilisateur d’adapter le cargo à la cible. On peut imaginer qu’ils ont privilégié l’emploi le plus immédiat (blindé terre), privilégiant ensuite le co-développement (autrement dit le co-financement) pour des emplois ultérieurs. Ca en ferait pour l’occasion pas le meilleur système terrien, ni anti-aérien, ni anti-missile, ni navale : juste un outils polyvalent, léger, pas cher d’entretien dont les utilisateurs bénéficieraient des avancées dans d’autres domaines, avec pourquoi pas des cargos AA, chaff, thermiques, fumigènes, caoutchouc, naval, etc., etc.... Et du coup ça me rappelle les critiques sur le rafale navalisé au moment de sa désignation : pas marin, ni fiabilisé, moins bon qu’un F18..... et si on laissait sa chance au produit ? Il ne remplacera pas un calibre plus imposant, c’est certain, mais on peut toujours réfléchir autour une fois qu’il est là...
  2. J’ai juste une question : On ne connaît pas encore le design définitif de ces coques, jusque que OCEA est sorti du jeu donc pas d’alu, donc potentiellement des navires de combat (c’est déjà un bon point). Peut-on imaginer d’ici 2030 un changement de doctrine avec déplacement du 40mm sur hangar et qqchose de plus pêchu devant ? Nonobstant le coté « pénétrant » de certaines solutions ça ne semble pas incompatible avec une organisation industrielle sur plusieurs chantiers et un assemblage final sous responsabilité NG ?
  3. Je dis pas le contraire, bien au contraire : les armes se généralisent sur les bateaux de pêche dans certaines régions où dans certaines circonstances. Pour l’instant ça reste essentiellement des armes de poing / fusils de chasse / armes de projection artisanales. On va sans doute voir fleurir les kalashnikovs dans un avenir proche, mais on n’a encore jamais vu de chalutier lance missile ;-) Je disais il y a quelques années il me semble, et je le pense toujours, que les zones grises (delta du Niger par exemple) allaient voir se développer des écosystèmes à base de pêcheurs armés, pirates, terroristes islamiques, marines locales plus ou moins disposées, barbouzes en tout genre et milices privées : là on peut facilement imaginer des armes lourdes (mitrailleuses, missiles antichars ou autres) sur des navires « civiles » à but hostile. Le déni d’accès reste une politique efficace en nombreux points du globe.
  4. Juste pour faire avancer le débat : Aujourd’hui les cargos dans leur immense majorité c’est pavillon complaisant, 3 à 4 nationalités à bord avec des contrats et des conditions d’embarquement differents (durée d’embarquement, clauses maladie, accident du travail, congés payés, etc.) C’est pas prêt de changer puisque le but est de tirer tout le monde vers le bas et de limiter au maximum la cohésion d’équipe potentiellement synonyme de revendications voir de grève... Les seules nationalités à pouvoir armer totalement les cargos (officiers / équipages) sont Phiilippines et Inde, et dans une moindre mesure Ukraine, Pologne et Chine (qui développe sa marmar depuis une vingtaine d’année maintenant et qui commence à avoir des résultats, avec pour ce pays une réelle volonté d’homogénéiser ses équipages). Le seul pavillon a n’être jamais piraté est israélien : tout le monde sait qu’il y a des armes à bord et que les gars savent s’en servir. L’utilisation d’un cargo comme arme de guerre n’est donc pas pour demain... Concernant la pêche, même si les polynationalités se développent, le fait d’être assis sur son beafsteack (système de la part) soude les hommes et peut entraîner des réactions violentes à des contrôles de type AEM - où simplement face à des concurrents ressentis comme illégitimes. Je ne pense pas que ça aille plus loin que ça ni qu’on voit embarquer autre chose que des armes de poing sur ces bateaux. Ce n’est que mon avis. Enfin le terrorisme : toujours possible, surtout dans notre pays, il devrait viser surtout des ports de commerce dont l’armée est quasi-totalement absente (1 PGM avec sa pilotine armée de mitrailleuse et 2 où 3 zozos). Bref rien pour stopper un cargo lancé effectivement...
  5. Tout à fait mais je ne pense pas du même type : leur propulsion principale est mécanique (diesel / embrayeur-réducteur / ligne d’arbre / hélice), et il y a possibilité de propulser le navire à faible vitesse (jusqu’à 7,5 nds) grâce aux GE qui alimentent 2 moteurs électriques (dans doute embrayables au niveau du réducteur, mais je n’ai pas les détails). C’est donc une solution hybride, mais qui ne permet pas de disposer de la puissance des moteurs de propulsion pour faire de l’électricité. Pour les POM c’est peut-être la même chose mais je serais surpris : quand un chantier precise diesel-électrique ça sous-entend 2 GEP (ou plus en fonction des besoins de puissance) qui produisent de l’électricité (en haute tension) raccordée aux barres des Moteurs Électriques de Propulsion - en gros comme la propulsion silencieuse des FREMM. L’avantage c’est qu’en vitesse économique on peut se contenter d’1 seul GEP (qui tourne à son régime optimal / meilleur rendement / pas d’encrassement) pour faire fonctionner les 2 MEP. Ça divise les heures de fonctionnement par 2 (moins de maintenance), ça permet d’intervenir sur l’autre, ça permet de libérer de la puissance électrique : en fractionnant les barres (ça coute 2 coupleurs et 1 transfo, donc investissement limité), on dispose de la moitié de la puissance de propulsion pour faire autre chose - en investissant dans un deuxième transfo de la totalité de la puissance propulsive... L’autre avantage c’est le bruit rayonné : une propulsion classique est boulonnée à la coque après lignage, donc transmet les bruits et vibrations du moteur dans l’eau - un GEP est boulonnée ligné à un IPN fixé par silent blocs à la coque / pas de transmission de bruits ni vibrations (beaucoup moins en tous cas). Ensuite il y a 2 choix de MEP : silencieux comme sur FREMM (parce qu’étudiés pour), ou basiques civiles mais moins chers et donc fatalement plus bruyants (mais beaucoup moins qu’une ligne d’arbre civile classique). Le dernier avantage est pour le compartimentage : un GEP de place où on veut, la transmission de puissance se faisant par câble électrique, donc moins contraignant qu’une ligne d’arbre. Enfin mais c’est pas mon fort, l’hélice : instinctivement je dirai que si on est libéré de la contrainte d’inverseur ou HPV on devrait pouvoir disposer d’une hélice plus efficace et plus silencieuse en marche avant ... si quelqu’un est plus calé je suis preneur ;-)
  6. Il y a une chose intéressante a noter sur cette plaquette descriptive, c’est la propulsion hybride diesel électrique. C’est intéressant parce que c’est une évolution par rapport aux PLG et que c’est un changement de paradigme dans l’approche du problème : la DGA a choisi une propulsion plus chère à l’achat mais plus économique sur le long terme, et qui permet plus de modularité au canot, comme plus de disponibilité avec la possibilité de faire de la maintenance relativement lourde à bord comme de continuer une mission en mode dégradé (a vitesse économique sur 1 moteur). Rien qu’en AEM ce navire pourrait permettre, avec ses 2 Groupes Électrogènes de Propulsion (GEP) d’assister une île dévastée par un cyclone, par exemple, en fournissant eau douce et électricité juste en embarquant un module de desalinization conteneurisé et en tirant des rallonges et des tuyaux. Cette réserve de place et d’énergie laisse envisager d’autres possibilités bien sur, d’autant que les éventuels retours (qui devraient être positifs si les choses sont bien faites) sur la discretions acoustique du canot laissent présager une volonté de généraliser ce type de propulsion sur les coques en devenir : sur un navire avec plateforme libre arrière, on peut envisager beaucoup de solutions conteneurisées comme les sonar Captas 1 déjà testés entre autres.
  7. « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console » : les River Class anglais sont équipés de 30mm et n’ont pas de hangar ;-) En revanche ils ont une grue de 25T et ça c’est plutôt bien vu pour opérer du flottant ou du sous-marin ... Si on regarde l’actualité militaire du moment, les drones armés (a l’occidentale - US surtout), les drones low-cost sacrifiables (à la turque) et les munitions rôdeuses (israéliennes) sont les « game changer » des conflits terrestres en cours. Il n’y a aucune raison pour que ce soit différent en mer, et il n’y a aucune parade crédible établie non plus dans aucune force armée actuellement. En France la solution Rapid-Fire / Mistral semble être la seule solution souveraine rapidement envisageable, à terre comme en mer, sous réserve de développer une munition adéquate au canon et de trouver un système de capteurs (radar / optronique) et la conduite de tir qui va avec pour faire de la défense AA de proximité. Thales développant la gamme Groundmaster et poussant son NS50 pour patrouilleurs, étant partenaire du programme Scorpion (avec un châssis bientôt opérationnel pour le 40mm), est logiquement en lice pour développer une solution dont on n’aura pas à rougir si on se compare aux autres forces armées. Ça me semble donc tout à fait logique de développer ce couple sur les nouveaux patrouilleurs, notamment sur ceux basés à Brest et Cherbourg. D’autant que la transformation du dernier F70 en patrouilleur porte drones expérimental laisse à penser que le système d’arme principal de ces patrouilleurs ne sera pas le couple 40CTA / Mistral d’autodéfense... En revanche j’ai lu dans ce forum qu’il restait 2 canons de 76 disponibles, et dans un article dont je n’ai pas le temps de retrouver le lien qu’on envisagerait 4 à 8 exocets pour les patrouilleurs (!?!) : une variante « sévèrement burnée » des futures coques reste donc tout à fait envisageable et illustrerait parfaitement le concept du flotteur unique / équipements et rôles différents. En revanche ça ne ressemblerait plus vraiment à l’idée que je me fais d’un patrouilleur (sans parler de l’équipage nécessaire), et je m’interrogerais alors sur la pertinence d’un compartimentage de base pour un emploi guerrier, mais c’est un autre débat...
  8. De ce que j’ai compris de la com ministérielle, des infos disponibles sur la classe et des retours des précédentes constructions SOCARENAM (a savoir PLG, vedettes Douanes, Genmar ou navires de servitude - SIRIUS il me semble pour le port d’Ostende et bateau pompe pour les marins pompiers de Marseille), ces coques très classiques auront recours à toutes les innovations du moment : automatisme poussé pour la tranche machine, télésurveillance pour la partie sécurité / emménagements, sondeur multi faisceaux, FiFi, système optique complet TV / IR, système de communication au top et sans doute intercepteur GSM voir radar 3D !?! Bien sûr cette technologie n'a pas un but guerrier à la base, et je dirais plutôt une volonté d’économiser du personnel à bord comme des moyens dans d’autres administrations régaliennes, mais on peut souligner qu’en embarquant un hydrographe, un douanier, un inspecteur AffMar, un pompier et un gendarme ce navire pourra faire de l’hydrographie pour le SHOM, de la lutte incendie, du contrôle migratoire / traffics / pêche, de l’enquête OPJ et de l’antiterrorisme avec seulement 5 passagers de plus dans la même mission ! Ça promet des surprises dans les programmes de renouvellement des moyens maritimes chez certains collègues :-) Sans vouloir être sarcastique ça permet quand même d’être plus efficace au niveau AEM, et même dans un rôle plus militaire de détecter plus facilement des structures ou mobiles sous-marins (dronisés ou pas) comme surfaces ou aériens. Donc en embarquant des nageurs de combat, des fusiliers, des spécialistes du génie ou de la lutte anti drones on doit pouvoir contrôler une zone assez vaste sans avoir à déplacer une coque de métropole.
  9. Beachcomber

    Marine Britannique

    Je suis pas forcément d’accord avec toi sur le principe de l’innovation : sans parler des systèmes d’armes que je ne connais pas, il me semble que le concept FLF était ultra novateur et qu’il a déclassé toutes les générations de frégates précédentes. Depuis il y a la propulsion électrique silencieuse des FREMM, le mat PSIM des Gowind ou l’étrave inversée des FTI, et je ne parle pas des drones... Globalement le marin étant très conservateur, c’est compliqué de bousculer un dessin sensé être polyvalent et évolutif, mais mis à part les FTI taillées pour l’export et donc pour lequel la propulsion électrique a été jugée sans doute trop chère et trop complexe à gérer pour une marine sans compétence pointue en électricité / électronique de puissance / chaînes de régulation numérique, les innovations pertinentes des générations précédentes se retrouvent à chaque nouvelle génération (comme la propulsion électrique des BRF). Après la question du sous-armement des frégates (européennes notamment) est la conséquence à mon sens d’un arbitrage economico-strategique : hormis les puissances à volonté impérialiste qui doivent être en mesure d’intervenir loin / longtemps (donc USA, Russie, Chine pour être clair), les marines locales / régionales / d’autodéfense peuvent se contenter d’un stock à bord moins important et de retour à terre plus fréquents : en temps de paix, ça fait moins d’armes à entretenir (d’où économies non négligeables), et en temps de conflit on gonfle les stocks à terre, voir on lève les options sur les emplacements « réservés ». C’est dommage à mon sens parce que des lanceurs vides ne coûtent pas forcément beaucoup plus cher à entretenir, mais si ça convient au client je n’ai rien à redire étant moi-même peu compétent en tactique militaire navale. Je constate néanmoins que les stratégies de dénis d’accès actuelles ne sont qu’une version modernisée des stratégies de blocus / contre-blocus existant depuis des centaines d’années, donc que finalement le rôle d’une marine a assez peu changé : garder ses lignes, couper celles de l’adversaire.
  10. Beachcomber

    Marine Britannique

    Sans prétendre connaître les tenants et aboutissants des arbitrages réalisés par les gouvernements successifs, je peux modestement essayer d’amener quelques éléments de réponse communs à tous les armateurs du monde (civiles, militaires, pêche, plaisance / yachting) : On évalue souvent mal 2 notions pourtant bien distinctes que sont les coûts d’acquisition et les coûts de possession. Les premiers résultent d’une facture qu’un industriel présente, les seconds impliquent un environnement bien plus vaste et compliqué à gérer. Les coûts d’entretien déjà, rien que sur la coque (et là je ne parle pas des armes, de leur MCO, stockage et mises à jour voir remplacement), représentent à la grosse 10% du coût de la coque neuve tous les ans sur la durée de vie du navire (beaucoup moins les premières années, surtout si un équipage de qualité limite la casse - fortunes de mer - et fait le job à bord). Les coûts de fonctionnement englobent les salaires et les fluides (gas-oil, huile, traitement des eaux usées / huiles polluées) et tous les frais annexes (nourriture, blanchisseries, frais de relève, etc.) Les coûts de structures englobent aussi bien les coûts inhérents aux quais à construire (ou à louer / payer) qu’aux frais de gardiennage (dimensionnement des arsenaux et des moyens de protection pour une marine). Les coûts d’armement (au sens civil du terme) englobent le foncier, les frais administratifs (du salaire des secrétaires jusqu’aux taxes locales), le fonctionnement du service technique / service commercial / etc. (selon la nature de l’armement choisi) et pour la MN les frais de recrutement / formation / maladies / reconversion / pensions... Tout ça pour dire que changer le curseur du nombre de coques peut impliquer un basculement important des équilibres financiers en jeu, et que forcément ça fait peur aux décideurs (politiques dans le cadre de la MN - surtout en temps de paix). Pour l’anecdote le financement des FREMM devait être partiellement abondé par la diminution du nombre de marins à bord : certains ont dû faire une règle de 3 en oubliant que les F70 ont été conçues dans les années 70 à une époque où la conscription permettait le concept « 1 vanne - 1 matelot » avec une main-d’oeuvre gratuite autour d’un noyau de professionnels. La réalité des FREMM a montré qu’un équipage trop restreint ne permettait pas un fonctionnement correct du bâtiment, et que le matelot de base avait quasiment disparu des coques modernes pour laisser place à des professionnels bien plus formés et bien mieux payés. D’autre part le grand challenge des marines occidentales n’est plus d’aligner des flotteurs avec des armes potentiellement supérieures à l’adversaire dessus, mais bien d’attirer et de fidéliser des jeunes pour en faire des marins compétents et enthousiastes à l’idée de faire carrière : c’est toujours l’humain qui fait la force d’une marine, et ce n’est pas un hazard, de mon point de vue, si le précédent CEMM était issu de la branche RH de la Royale (avec la mise en place des doubles équipages en point d’orgue de son action, qui marquera durablement l’institution à mon avis). Pour toutes ces raisons, et d’autres que je ne maîtrise pas comme le coût des armes embarquées, il est compliqué a un décideur de « favoriser » un programme sachant que pour le faire à iso-budget il va devoir léser (pour être poli) le voisin du tour de table. Les marines européennes sont donc « condamnées » hors période de crise à être des opérateurs de démonstrateurs technologiques qu’on espère pensés aux mieux afin d’en faire une force cohérente, avec l’idée d’une montée en nombre en cas de besoin. L’avantage d’une marine, c’est que c’est compliqué à développer comme aguerrir discrètement, donc normalement on a le temps de voir un adversaire potentiel monter en puissance (comme c’est le cas de la Chine actuellement, mais dont la cible n’est pas l’Europe pour l’instant).
  11. Beachcomber

    Marine Grecque

    C’est pourquoi je pense que les négociations sont ponctuellement arrêtées : les grecs demandent trop (à mon avis, étant donné leur solvabilité), les français vendent trop cher... une fois que les esprits seront revenus à la raison le deal se fera
  12. Beachcomber

    Marine Grecque

    C’est clair, mais je vois mal les allemands et leurs 3 millions de turcs se fâcher avec Erdogan, ni l’Italie anti Haftar en Lybie faire de même, et je ne pense pas que l’Espagne ait trop envie de financer la Grèce en ce moment. Du coup en fournisseurs européens il reste les états du nord (les frugaux), dont on peut admirer la constance dans le désintérêt pour tout ce qui se passe en Méditerranée... ça serait dommage pour les grecs de se fâcher avec un de leurs seuls soutient fiable et constant des 10 dernières années à mon avis.
  13. Beachcomber

    Marine Grecque

    Le marché naval (civil en tous cas, mais le militaire doit être similaire si les intervenants sont dans le même camp) s’apparente peu ou prou au marché automobile : le client qui fait un gros chèque veut du toute option personnalisé, ce qui est aussi le but du vendeur qui améliore sa marge et vend du rêve... Ensuite intervient le financeur, qui pour l’occasion est le même c’est à dire l’Etat français, donc les contribuables. Si le financement est bancal, l’intérêt du vendeur est donc de proposer un produit standard sur étagère, moins cher à produire et plus facile à refourguer en cas de défaut de paiement ou d’annulation de commande. Dans l’histoire des FDI grecques, je ne vois pas l’intérêt pour l’Etat de financer des CIWS us sur hangar (avec les lignes de code qui vont bien), alors que la probabilité est forte de voir le produit incorporé à la MN en cas de défaut de l’Etat grec (et tous les économistes prévoient un drame mondial depuis quelques années) alors même qu’on cherche à développer un système souverain avec le Rapid Fire (l’option ciws n’est qu’un exemple parmi d’autres options demandées par la marine hellénique). Après le client est roi et les grecs doivent pas apprécier se faire traiter en « clochards », ce qui est compréhensible, ni se faire imposer des solutions qui intéressent surtout la France... Du coup les négociations sont (de mon point de vue) ponctuellement à l’arrêt, le temps que tout le monde reprenne ses esprits et revoit sa copie. Cependant les besoins, alliances et intérêts étant là, je n’imagine pas que le deal ne fasse pas.
  14. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Lors de la 1ere guerre du Golfe, afin de calmer les tendances populistes des gouvernements locaux tentés de suivre leur opinion publique pro- Saddam, les coalisés ont positionné au moins 1 sous-marin devant chaque port du Maghreb (même les SNLE côté français ont été mis à contribution) avec comme consigne de couler tout navire entrant/sortant en cas de blocus décidé par la coalition : le résultat est qu’aucun gouvernement menacé n’a bougé un orteil, et que 30 ans plus tard certains pays alors concernés se sont équipés soit de frégates ASM, soit de force sous-marine conventionnelle (donc à vocation ASM), soit les 2 pour éviter de se faire tordre le bras à nouveau.... Les seules questions qui vaillent sont donc : - la Lybie a-t’elle les moyens d’éviter un blocus ? - la Turquie a-t’elle les moyens d’empêcher un blocus de la Lybie ? J’en rajoute une troisième : quelle est l’espérance de vie d’une flotille turque en cas de décision politique française de la couler ? Je suis même prêt à considérer (parce que ça arrange certains argumentaires) qu’il n’y a actuellement aucun SNA devant la côte Lybienne malgré les suivis navals et satellitaires des bateaux turcs - qu’une majorité de rafales et MRTT soient cloués au sol par le COVID...
  15. Je pense que tu as en grande partie raison, puisque tu as l’expérience de l’institution et le même discours depuis que je te lis. Néanmoins il me semble que la dissuasion nucléaire laisse à penser à nos décideurs qu’on n’aura pas à reconquérir souverainement un territoire national envahi (genre Malouines). C’est peut-être éhonté de nos jours, et c’est sans aucun doute un excès de confiance, mais c’est un fait avéré qu’il n’y a eu aucune tentative d’annexion depuis qu’on a la bombe de manière souveraine (ce qui n’est pas le cas des britanniques). Pour ce qui est de notre zone d’action privilégiée, l’Afrique, la notion de côte défendue n’implique pas non plus les mêmes contraintes que face à un adversaire technologiquement ou militairement plus costaud (du moins lors du plageage)...
  16. Pas de 127, des PHA aux normes civiles peu défendus, pas d’unités spécialisées dans l’assaut de plage (hors commandos / fusiliers), pas de vedettes blindées d’appui feu... ce ne sont plus des incohérences mais ça ressemble beaucoup à un choix assumé de ne pas developper un savoir-faire souverain de prise de force de côte hostile défendue. De mon point de vue c’est une resultante de la doctrine de dissuasion : on travaille l’amphibie parce que c’est vaste domaine et que le jeu des alliances nous y oblige, mais sans en développer toutes les facettes pour des raisons budgétaires. « Quand à la "gourmandes en spécialités et inadaptées aux problématiques à venir", il va falloiré clairer les lanternes sur deux points. En quoi c’est le cas, et en quoi les FDI seraient différentes. » - true-cricket Desolé je maîtrise pas les multiples citations. De mon point de vue la MN a fait le choix de frégates combattantes au top niveau dans tous les domaines de lutte (AA / ASM / surface) mais restreint dans le seul but d’intervenir souverainement avec un PA, et hors PA peu de solutions. Pour cela elle a privilégié le 76 en arme d’autodéfense AA, en choisissant d’ailleurs une conduite de tir adaptée à ses frégates (c’est vrai pour les FREMM / FREDA, je n’en sais rien pour les FDI). Elle maintient visiblement le cap avec la navalisation du Rapid Fire comme solution souveraine pour ses unités moins combattantes. Concernant les FDI, elle anticipe les menaces à venir (et les solutions) avec un radar plaque et la prochaine génération d’Aster 30 qui pourrait faire de l’anti-balistique. Les FREMM AVT avaient pour but d’allonger une série pour faire baisser les coûts : moins performantes en ASM que leurs aînées, elles auraient eu l’inconvénient en AA d’être moins facilement évolutives que des FDI (et sans avoir de 76), et auraient bloqué politiquement tout nouveau projet. A 1 G€ l’unité, avec en permanence à bord des spécialistes ASM, AA, torpilles, Aster, exocet, etc. je doute de l’économie sur le long terme à leur faire faire des missions aujourd’hui réalisées par des FLF (qui finiront leur carrière en PHM). Je maintien donc qu’un PHM NG, SI (et là je reconnais qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras) la volonté politique et opérationnelle (doctrinale si vous préférez) va au bout des choses, peut faire différemment mais moins cher en ouvrant vers de nouvelles perspectives (par là j’entends drones, lasers, canons et autres armes électromagnétiques, etc.). Pour finir il me semble que la Royal Navy s’est effondrée dès lors qu’elle a abandonné ses PA, et recommence seulement sa remontée en puissance : les PA et leur escorte sont structurants pour une marine - cet impératif semble compris par nos décideurs mais aller au-delà demande une prise de risque où les enjeux industriels et d’innovation comptent autant que le seul avis des utilisateurs.
  17. N’en déplaise aux thuriféraires du 127 (et Dieu sait qu’il y en a sur le forum :-) l’EMM a visiblement tranché en faveur de ses rafales et des hélicoptères de l’ALAT pour faire de l’AVT : c’est d’autant plus respectable que ça a fait ses preuves ;-) En parallèle il développe le MDCN, actuellement utilisé comme pis-aller diplomatique en cas d’absence du CdG mais qui aura une véritable utilité militaire à l’issue des programmes FDI et Suffren, où les salves pourront atteindre une quantité autre que psychologique. Sinon pour de l’AVT les drones armés semblent donner toute satisfaction au Sahel, il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement sur/depuis les flots ;-) Enfin la question de l’interception de frégates turques est purement politique : pour le coup je pense qu’un BSAH aurait suffit si l’ordre formel avait été donné, et je n’imagine pas la Turquie donner l’ordre de couler un bâtiment francais (la réciproque est également valable de mon point de vue - c’est celui qui est le plus décidé qui l’emporte). Apres mon analyse ne remet pas en cause l’utilité d’un 127 dans une flotte : tout n’est, comme toujours, qu’affaire de choix... Les italiens comme les égyptiens n’ont pas le CdG, ils font d’autres choix.
  18. De mon point de vue l’arrêt du programme FREMM est sans doute la meilleure chose qui soit arrivé à la MN : les suivantes, généralistes ou AVT comme on les désignait, restaient onéreuses, gourmandes en spécialités et inadaptées aux problématiques à venir. D’ailleurs les italiens s’en séparent... Elles auraient eu de plus l’inconvénient de saborder un 2eme rang sérieux, puisqu’on entend plus parler de « navires moins chers que l’Adroit » qui aurait « son pavillon comme arme principal », qui étaient les discours de l’époque. La MN garde donc des frégates complètes (FREDA, FDI) ou spécialisées top niveau (FDA, FREMM) pour sécuriser Brest et Toulon, former et s’entraîner en interallié et escorter un GAN amphibie : ça occupe déjà beaucoup et je ne pense pas qu’une ou deux frégates de plus permettent d’en faire beaucoup plus. Sur les crises du moment (Ormuz, Somalie, Yémen, Syrie, Lybie, Golfe de Guinée), à part face à l’Iran où du serieux est requis, il me semble qu’une frégate lourde obligée de tirer des missiles à 1 million d’euros pour contrer une menace à quelques dizaines de milliers d’euros soit déjà presque synonyme de combat perdu d’avance (ce n’est que mon point de vue). Du coup l’avancée technologique et conceptuelle de plateforme performante adaptative permis par les FDI laisse présager un 2eme rang astucieux, mélange d’Adroit, River Class et PPA qui pourrait avantageusement compléter un 1er rang costaud mais limité sans pour autant tomber dans le travers de l’EPC qui ressemble furieusement à une mini-fregate en moins cher. J’imagine une grosse baille conçue aux normes BV mili, avec rampe et espace multi-mission contigu, sous plateforme helo et grand hangar avec grue de 10 / 12T pour opérer toute forme de drones et véhicules aériens / surfaces / sous-marins. Une auto-defense sur étagère (40mm/Mistral/MMP voir ANL) et des capteurs idem (Terma/ bluewatcher ?) doivent permettre d’économiser sur le coût du programme comme sur les spécialistes à embarquer, et l’espace disponible comme la propulsion diesel-électrique permettent d’embarquer à la demande comme de faire évoluer le flotteur en fonction des expérimentations à venir (laser, arme electo-magnetique). Quand on constate l’efficacité de l’intervention turque en Lybie en dépit des alliés du maréchal Haftar, on se dit que quelques hommes aguerris soutenus par par une technologie peu onéreuse et niveleuse peuvent faire toute la différence dans les conflits à venir.
  19. La cause des retards existants en ce moment dans la réparation / construction navale est banalement beaucoup plus simple : les navires ne se déplaçant pas jusqu’aux ateliers des différents intervenants, c’est aux techniciens de se déplacer jusqu’aux navires :D Aujourd’hui ces déplacements doivent respecter les normes Covid exigibles à tous : nombre restreint de personnes par véhicules, pas d’hôtels ni de restaurants, circuits logistiques / fournisseurs compliqués et délais non respectés,, etc., etc. Si tu veux tenir les coûts tu retardes, si tu veux tenir les délais les coûts s’envolent. D’autant que les bateaux n’ont jamais réellement cessé de naviguer et que tout le monde a 2 ou 3 mois de retard sur les plannings...
  20. Un passage à Brest sur les boucles d’écoute des SNLE ? La propulsion des BRF étant diesel-électrique, vraisemblablement aux normes civiles avec matériel civil, il peut être intéressant de comparer les bruits rayonnés de ces navires avec leurs prédécesseurs et / ou ceux des FREMM : ça permet de placer un curseur quand au ratio coût / efficacité des solutions diesel- electriques civiles ou militaires et de préparer intelligemment les futurs programmes, leurs solutions de propulsion, les points « chauds » à travailler plus sérieusement (pompes, ventilateurs, etc.)... Ce type de propulsion étant « nouveau » sur navires de surface, et en phase de généralisation sur tout une gamme de navires civils (donc baisse des coûts), je ferais ces études si j’étais à la tête des programmes de la Marine. C’est d’autant plus pertinent de le faire sur le premier de la série que ça simplifie les correctifs sur les sister-ships en cas de gros souci (et ça permet d’en contrôler l’efficacité).
  21. Pour compléter ce qui a justement été déjà dit, je préciserais 2 choses : - la cape doit permettre de soulager les structures et soudures du navire, notamment au niveau de l’étrave puisque c’est là que les membrures (squelette du canot) risquent le plus d’entrer en résonance suite aux vibrations engendrées par les chocs - mais pas que puisque tout le navire va entrer en torsion et subir le cisaillement au moment de chevaucher la vague - tout ça permet de préserver au mieux l’intégrité de la coque - le régime moteur adapté, donc réduit au minimum possible, permet de garder une réserve de puissance au cas où (vague scélérate ou simplement plus grosse que les autres), mais surtout évite le stop par survitesse au moment où l’hélice sort de l’eau (plus de couple résistant, donc augmentation mathématique de la vitesse de rotation) - la perte de propulsion est la pire chose qui soit dans le gros temps, c’est pourquoi les mécanos sont particulièrement sollicités autour des fondamentaux : caisses pleines (pas de désamorçage des pompes), circuits de réfrigérations en bon fonctionnement (risque de désamorcer une pompe quand la prise d’eau de mer avale de l’air), filtres combustible à changer régulièrement (la merde au fond des caisses brasse et est aspirée dans les tuyauteries) Bref dans ces cas là la vitesse fond est secondaire...
  22. EPC : pourquoi c’est une bonne idée ! European : collaboration industrielle et opérationnelle, c’est toujours mieux qu’une guerre fratricide Patrol : 2eme rang assumé Corvette : navire armé De mon point de vue c’est la concrétisation de 2 concepts : - adaptation d’un flotteur et de son armement à un besoin - adaptation par l’Europe du Sud du concept F125 allemand Pour le flotteur, à 3/4000 tonnes sans le compartimentage d’une frégate, on est large et on y case presque tout ce qu’on veut. Les volumes sont là, et à quelques tuyaux et fils près on en fait un gros patrouilleur endurant peu armé (France, Italie, Espagne) ou une corvette type Gowind pour moins cher qu’une frégate (Grèce), avec l’avantage que les études de montée en gamme sont déjà financées (pour les patrouilleurs). Le projet ne peut être un succès que si chaque participant ne cherche pas à ramener l’activité à lui, pour le reste les séries permettent quoi qu’on en dise des économies d’échelle : même en chaudronnerie, quand on fait le gabarit d’une tôle formée il est plus vite amorti si on plie 15 tôles à suivre plutôt qu’une tous les ans pendant 5 ans... Je vois la France défendre plutôt la motorisation, le concept PSIM de Naval Group, et les produits Thales et MBDA bien sûr (et sans doute l’assemblage final des blocs prééquipés pour ses coques). Concernant le principe allemand F125, ça y ressemble beaucoup en plus compact (mais les zones d’emploi sont moins éloignées) : présence, escorte, déploiement de forces spéciales. Nos challengers du moment (Russie, Chine, Iran et affiliés, islam sunnite politisé et affiliés) ont choisi pour lutter contre l’Occident la stratégie du dénis d’accès et / ou des zones grises. Si on met de côté la Chine et la mer baltique (ce sont d’autres problématiques), l’Europe délaissée par les US (c’est de plus en plus vrai) devra gérer Ormuz, Bab el Mandeb, la Somalie, la Méditerranée Orientale, le Golf de Guinée... c’est tout simplement impossible (ou ruineux) avec un format concentré sur les quelques frégates top niveau que chaque pays tente de préserver. Faute d’y garder une présence militaire garante d’un libre accès, l’Europe s’en fera exclure politiquement puis économiquement. De mon point de vue donc, une classe EPC standardisée (grosse autonomie, artillerie, autodéfense AA voir sonar de coque pour les plus fous - bref le concept FLF en moins cher et plus évolutif) a toute sa place dans un dispositif européen de contrôle et d’escorte.
  23. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Le général Lecointre dit aussi : « Il est extrêmement inquiétant de constater que l’attaque d’installations de la compagnie pétrolière Aramco en Arabie saoudite a possiblement été exécutée avec des drones assemblés à partir de pièces qui peuvent être achetées sur internet – drones qui ont mené une attaque sur plusieurs centaines de kilomètres, avec une précision impressionnante. Le fait que ces technologies soient de plus en plus fréquemment utilisées nous conduit à revoir nos moyens de défense et de protection » Compte tenu de son constat de manque de frégates, il semble logique que l’EMA souhaite allonger la série des FDI, quitte à l’adapter à de nouvelles menaces. Face à ce type de menaces émergentes (et low-cost), pensez-vous que les solutions passent par plus de moyens éprouvés (Aster, Mistral), par la mise en place de moyens en développement (brouilleurs directionnels, Rapid Fire), ou par le développement accéléré de nouvelles solutions encore au stade des études (lasers, autres) ? Il me semble logique de penser que ce sera sans doute un mix de tout ça, et que nous travaillons aussi à des solutions agressives mariant solutions high-tech / low-cost qui combineraient plateformes diverses (drones, ballons, aéronefs, satellites), capteurs variés (observation, désignation, transmission) et effecteurs adaptés (missiles, roquettes, obus, bombes, lasers)... mais mes connaissances s’arrêtent à de la prospective. Quelqu’un aurait des infos à partager ?
  24. C’est vrai, mais surtout les supply étant globalement « généralistes » ils doivent pouvoir faire du remorquage et du relevage d’ancre (pour le déplacement des plateformes ancrées) - à l’instar des BSA pour le remorquage - c’est ce qui impose leur design de gros remorqueurs dont ils sont finalement issus. Par contre même s’il est vrai que ça bouge moins aux 2/3 arrière, on apprécie les passerelles avant qui vibrent beaucoup moins que celles montées sur les moteurs : ça fait des économies d’allumettes pour limiter les désagréments des végrages qui entrent en résonance ;-) Sur supply ça change rien : les moteurs sont sous le château. D’une manière générale, au commerce, on distingue les navires de service des navires à passagers et des cargos (tous types de transport maritime). Sur cargos, à part les rouliers, je vois pas trop lesquels sont construits en château avant...
  25. Sur navires civils, la cohérence c’est le moindre coût et l’efficacité, donc passerelle arrière autant que possible. Les passerelles avant s’imposent sur les porte-conteneurs géants pour des problèmes de visibilité sur l’avant et de respect des règles OMI, mais posent le problème de la dissociation entre blocs emménagements et blocs machines. Il reste des cabines pour les mécanos d’astreinte au dessus du Pc machine, mais pour les autres c’est 200m de ballade sur le pont en cas de pépin... Pour sécuriser le transit par temps mouvementé, les normes imposent un passage abrité (galerie technique) qui peut nécessiter du cloisonnement / portes étanches, comme des volumes conséquents qui diminuent ou compliquent la gestion de l’espace cargo. De plus, même si on s’y fait assez vite, la gestion en passerelle avant est assez peu naturelle pour un marin au commerce, et nécessite de passer son temps à regarder son cul à la moindre évolution en milieu contraint, et ça fait perdre du temps et de la concentration pour faire autre chose. Donc par pragmatisme, économie de moyens et de personnel, les cargos sont ultra majoritairement passerelle arrière.
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