Kelkin

Il l'a été. Il est à la retraite maintenant, mais son CV est éloquent. Une anecdote qui revient souvent est qu'il a été à Dassault le maître de stage d'un jeune débutant dénommé Trappier, Éric.

Xi Jinping, pourfendeur du djihadisme au Xinjiang, est le meilleur soutien du très très djihadiste Pakistan. Comme quoi, parfois, l'idéologie parfois s'arrête aux frontières. La Tchétchénie est une partie constituante de la Fédération de Russie. Du coup, des djihadistes là, c'est lourd. La Syrie est un allié et un quasi-protectorat de la Russie, elle héberge une base russe sur la Méditerranée. Des djihadistes qui tentent de virer Assad pour mettre en place un gouvernement qui serait en sous-main dirigé par la Turquie ou par l'Arabie Saoudite (selon le type de djihadiste qui gagne), c'est lourd. Maintenant, le Mali, et l'Afrique de l'Ouest en général, c'est une toute autre chose. C'est dans la sphère d'influence française, donc OTAN. Des djihadistes qui y foutent le bordel, ça fait chier la France, mais à Moscou ? À Moscou, on s'en balek. En quoi ça ferait du mal à Poutine si le Sahel devient un terre de djihad qui sert de base arrière à des attentats en Europe de l'ouest ? C'est tout bénef' pour eux. Et même, dans le meilleur des cas, les pays africains des alentours feront appel à la Russie pour venir les aider à mater les djihadistes, faisant passer des pays de la sphère d'influence occidentale à la sphère d'influence russe. C'est un super bon plan et si j'était Poutine ou Lavrov j'applaudirais des deux mains.

Le Maroc part en couille en ce moment, et je ne le voit pas commander quoi que ce soit à l'Europe. Sauf peut-être s'ils se décidaient à arrêter la fuite en avant puérile et pensaient qu'acheter des trucs en France serait un moyen de se rabibocher avec l'UE sans trop perdre la face envers l'Espagne. Mais honnêtement, je n'y crois pas.

Je n'ai pas trouvé Rabat particulièrement éblouissante de compétence géopolitique ces derniers temps... Dans le même genre, le F-15 est le bébé de McDonnell-Douglas, tout comme le F/A-18 premier du nom, qui toutefois était dérivé du YF-17 de Northrop. Le SHornet avec son aérodynamique improvisée est de Boeing, par contre.

Il me semble qu'il y a aussi de la réchignance du côté de Washington, je me souviens avoir lu qu'un contrat en Asie (peut-être Singapour) avait été perdu car l'Oncle Sam avait refusé l'intégration d'un missile exigé par le client. Du coup, seuls les avions américains répondaient à l'appel d'offre, comme c'est pratique...

Ils sont bien optimistes sur l'avenir du Typhoon et du Gripen... C'est une traduction étymologiquement exacte (quoiqu'il faudrait plutôt employer "téléporteur") : "remote" = "à distance" = "télé" ; "carrier" = porteur. Un remote carrier, en tant que porteur à distance, est un téléporteur.

D'ailleurs à ce sujet il y a tout plein de mots rigolos en "-cline" qui sont intéressants : barocline, chimiocline, halocline, pycnocline, thermocline... Toutes les séparations entre deux couches d'un milieu fluide (comme l'eau, ou l'air) qui ne se mélangent pas.

En politique représentative on peut avoir un système majoritaire, qui va tendre à aller vers un duopole à l'Américaine, tous les "petits" partis étant écrasés et réduit à l'insignifiance ; ou un système proportionnel qui permet de sauvegarder le pluralisme au détriment d'une majorité franche. En Israël, ils ont choisi la deuxième approche, donc comme il n'est pas possible pour un grand parti d'obtenir tout seul une majorité, il faut faire des coalitions avec des partis plus petits, et on voit le résultat : le grand parti va s'aligner sur les positions extrémistes des petits partis marginaux qu'il courtise afin d'obtenir leur participation. Le rapport de force est en effet en faveur des petits partis (qui, ne pouvant de toute façon pas gagner tout seuls, n'ont rien à perdre à être maximalistes : soit le grand parti refuse et le petit reste dans son status quo, soit le grand accepte et c'est une victoire majeure pour le petit qui y obtient ainsi une influence qu'il n'aurait pas pu avoir).

Ça fait partie du contrat, donc ça ira plus loin; il faut qu'elles soient intégrées en 2022. Ils ont un stock de SPICE pour leurs autres avions, donc c'est logique de vouloir pouvoir les utiliser sur le Rafale aussi.

C'est plus de 500 kg sur une distance de plus de 300 km. L'idée étant d'empêcher l'exportation de missiles nucléarisables. De surcroit, ce n'est pas un véritable traité, plus un accord informel. Il n'y a pas de conséquence prévue en cas de non-respect.

Sinon participation grecque au FCAS : vu comment c'est présenté dans l'article, ça semble logique, ils disent que ce n'est pas seulement un nouvel avion mais une "plateforme de solutions" (traduction google), et de ce point de vue-là, il est normal que la Grèce souhaite pouvoir y intégrer son équipement. En plus, ils ont bossé avec Dassault sur le Neuron.

Ça me surprend toujours quand les alphabets sont mélangés. Dassault, Rafale, FCAS, et Mirage sont tous écrits en alphabet latin, au lieu d'une translitération en alphabet grec. Mais à côté de ça, notre ministre des armées devient Φλοράνς Παρλί, donc ce n'est pas un biais contre la translitération des noms étrangers en général... C'est pareil pour les textes en cyrillique, avec les noms de marques et acronymes latins repris tels quels ; alors que dans l'autre sens on parle bien de MiG et de Sukhoi ici (voire même de Soukhoï), pas de МиГ et de Сухой.

On a déjà un fil pour médire à part, il est là :

S'il s'agit d'un système anti-drone léger qui tient sur un affut de mitrailleuse 12,7, ce n'est certainement pas prévu pour intercepter des torpilles hypersoniques maneuvrant à 15g. Juste un moyen d'éviter de gaspiller un Aster sur un DJI Phantom importun.

Si le Tempest n'est pas abandonné en court de route dans un de ces revirement dont les Anglais ont le secret, ce sera sans doute un très bon appareil. Parce qu'il est construit sur une base claire avec un leadership qui n'est pas contesté toutes les deux semaines pour donner plus de workshare à des incompétents. En gros les Anglais se sont mis dans la position où ils peuvent faire le Rafale 2, tandis que nous sommes dans la position de faire l'Eurofighter 2. Et c'est pour ça qu'ils font ce qu'on avait fait jadis et qu'on devrait faire maintenant, c'est à dire faire leur avion de leur côté, sans les Allemands.

En VO, c'est "carrier operations", donc opérations de porte-avions (aircraft carrier).

"D'ici la fin de l'année", sans plus de précisions.

Mais sans le sentiment d'unité nationale.

Ah ben voilà la solution ! On commande une neuvième FREMM pour servir de patrouilleur à SPM, comme ça on pourra narguer les Canadiens en leur montrant à côté de quoi ils sont passés. Et il faudra bien ça pour remorquer leurs Type 26 en panne. Non ? Oui, mais il faudrait des travaux d'infrastructure sur place, doubler la longueur du quai... L'Adroit fait 87 mètres de long.

C'est un avion interdit d'exportation, comme le F-22. Cependant, si on fait la somme de "FY21 ENACTED" et "FY22 BUDGETED", on arrive aussi à 201. S'il est valide de les additionner, alors l'aviation de combat perd 137 avions pour en gagner 132, les ravitos perdent 32 pour en gagner 29, et les transports tactiques perdent 8 pour en gagner 7. C'est au niveau des E-8 et Global Hawk qu'il y a des pertes non compensées, puisqu'à la place ce sont des hélicoptères de secours qui sont demandés, un rôle tout à fait différent.

Ça dépend, si c'est un "ou exclusif", alors un appareil à la fois beaucoup plus cher et beaucoup moins bon garde toutes ses chances !

Ça doit dépendre beaucoup de la distance entre ce qu'ils connaissent déjà et ce qu'ils ont à apprendre.

Oui. C'est pour ça qu'un Rafale "simplifié" est une fausse bonne idée, ça représenterait des frais supplémentaires pour intégrer les variantes "low cost" des équipements standards. Et à mon avis, le Rafale F3R est le standard minimum pour avoir un intérêt quelconque, je dirais même F3R+ (viseur de casque, leurres tractés, et autres choses intégrées à la demande d'un client précédents). Après, le client prend ce qu'il veut parmi les options disponibles, mais il faut pouvoir profiter au maximum de la modularité et du côté "plug and play" de l'avion. Laisser au client la capacité de compléter plus tard avec des équipements non-retenus dans le contrat initial, mais utilisable malgré tout avec le minimum de chichis. Un peu comme l'Inde qui, au final, aura pris du AASM HAMMER. Pour faire le super-chiant, on pourrait même dire qu'il s'agit de quatre avions, non pas trois...

Je ne sais pas dans quelle mesure il faut croire des gens qui disent ne pas avoir d'espions quelquepart.

Il y a aussi des fusils de chasse avec les canons empilés verticalement : Zut, on n'est plus vendredi !