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Kelkin

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Tout ce qui a été posté par Kelkin

  1. Kelkin

    Eurofighter

    Question bête, mais y aurait-il des obstacles techniques à mettre les dispositifs IRST et optroniques dans le cockpit ? Sur un nouvel avion, s'entend, puisque bien sûr il n'est pas question de réarranger les organes d'un avion existant. Je pense plutôt à des questions de problèmes optiques avec par exemple la verrière du cockpit qui pourrait peut-être filtrer des longueurs d'ondes dont l'IR a besoin, ce genres de choses.
  2. Kelkin

    Le F-35

    Le coup de Shyamalan ? Non, ce n'est pas un poisson d'avril... Mais c'est de Duffelblog, donc ça revient au même.
  3. Le coût financier est à charge des USA. Si Israël le voulait vraiment, ils pourraient avoir la paix. Mais les gouvernements Israéliens préfèrent le status quo, donc il n'y a pas de raison que ça change. Du côté Palestinien, il n'y a pas d'indépendance ou d'autonomie, juste des territoires morcelés et sous loi martiale Israélienne, avec des organisations qui se battent entre elles, encouragées dans ce sens par Israël ("diviser pour mieux régner" n'est pas nouveau, et ça marche toujours aussi bien). Il est impossible pour les Palestiniens d'avoir un état fonctionnel capable d'être un négociateur valable, donc les négociations sont impossibles, et Israël continue à faire ce qu'il veut, c'est à dire des colonies. Comme Israël dispose déjà du pouvoir absolu, la Palestine n'a rien à leur offrir en concession. Tout accord de paix entre les deux pays verrait nécessairement Israël perdre de son contrôle sans rien gagner en échange, si ce n'est une promesse de paix à laquelle ils sont peu enclins à croire. Ils sont et resterons toujours une minorité sans aucun pouvoir. Les députés arabes de la Knesset doivent se regrouper en une liste commune sans cohésion idéologique (communistes, démocrates, nationalistes...) pour obtenir à peu près 10% des sièges (13/120) pour 20% de la population. Ils ne seront jamais dans une coalition de gouvernement. Et pour ceux qui se livreraient, comme tu l'affirmes, à l'accusation de meurtre rituel, ça tombe bien, le 44ème amendement de la LF sur la Knesset permet de les faire expulser. Qu'est ce que ça peut faire qu'il y a beaucoup d'infirmiers arabes, depuis quand le lobby infirmier est-il celui qui à l'oreille du pouvoir ? C'est un peu comme dire qu'ils sont plus nombreux en proportion pour les fonctions d'éboueur ou de jardinier. Les juges et les officiers sont plus prometteurs, mais combien y en a-t-il réellement ? Et à quels échelons ?
  4. Par "certains" il faut comprendre "les gouvernements des pays occidentaux et des grandes puissances, sans exception, depuis 60 ans" donc Israël aurait tord de se priver de ses séances de tir-aux-pigeons ; tout comme il peuvent tranquillement continuer à pratiquer l'épuration ethnique de la Cisjordanie en expulsant les Palestiniens de leurs villages pour y construire des colonies juives tout à fait illégales mais de facto acceptées par la communauté internationale. Israël n'est pas une démocratie, mais une ethnocratie. On peut voir ça comme Sparte : c'est une démocratie pour les citoyens spartiates, et c'est une dictature absolue pour les hilotes. Inutile de dire qui est qui. Netanyahu lui-même veut changer la définition d'Israël pour ne plus en faire "un état juif et démocratique" mais "l'état-nation du peuple juif", on note au passage la disparition du terme "démocratique". Il faut reconnaître que c'est franc et honnête. C'est tellement pratique cette classification de "combattant irrégulier". Elle permet de dire que ces gens ne sont considérés ni comme des civils, ni comme des militaires, et donc, du coup, aucune des conventions de Genève ne s'applique à eux.
  5. http://foreignpolicy.com/2018/03/21/nobody-knows-anything-about-china/ Tradoche rapide En tant qu'étranger en Chine, vous vous habituez à entendre les autochtones vous rétorquez que "vous ne connaissez rien à la Chine". C'est souvent une réaction réflexe à un problème moderne, ou en défense de l'un des nombreux mythes que les enfants de la Chne continentale apprennent comme étant des faits indisputable sur le monde. Mais c'est vrai. Nous ne connaissons rien à la Chine. Et les Chinois non plus ; pas même leur gouvernement. Nous ne connaissons pas la Chine parce que, de manières qui ne sont souvent pas reconnues, presque toutes les informations publiées par ou à propos du pays est non-fiable, partielle, ou déformée. La taille immense du pays, combinée avec un régime de censure toujours croissante et une paranoïa omniprésente concernant le partage d'information, handicape lourdement notre capacité à connaître la Chine. Les chiffres officiels sont lissés à maintes reprises à la fois pour des raisons de propagande et pour des ambitions carriéristes. Cela concerne autant les Chinois que les étrangers ; il peut être plus facile pour des citoyens chinois d'accéder à une information, mais chercher cette information peut avoir un coût plus élevé. Par exemple, nous ne connaissons pas les véritables nombres pour la croissance du PIB. La croissance du PIB sert depuis longtemps à juger les carrières des hauts-fonctionnaires. Le résultat est que les valeurs concernées sont déformées à chaque niveau, car les personnes qui les rapportent sont les même que celles qui ont à profiter d'une valeur forte. Si vous additionnez les PIB fournis par les provinces, la somme est 10% supérieure à la valeur fournie en dernier lieu par le gouvernement national , valeur elle-même ajustée pour atteindre des objectifs politiques. Les gouvernements de provinces ont de plus en plus avoué avoir recourt à ça ces dernières années, mais la pratique dure depuis des décennies. Nous ne connaissons pas l'étendu des prêts risqués, dissimulés de manière routinière par les banques. Nous ne connaissons pas la composition des avoirs financiers chinois. Parfois nous n'apprenons pas qu'il y a une reprise parce que la dissimulation préalable des mauvaises nouvelles la rend invisible. Nous ne connaissons pas le coefficient Gini de la Chine. Mais les données économiques sont peut-être, ironiquement, plus fiables que les autres parce qu'on se méfie beaucoup plus de leur manque de fiabilité. Le Bureau National de Statistiques chinois s'est lui-même souvent plaint de rapports truqués et essaie désormais d'obtenir les données des provinces sans passer par des intermédiaires. Il y a eu des opérations de nettoyage et des tentative de correction des erreurs, toutefois la dérive idéologique et paranoïaque du Parti peut fait faire obstacle à ces efforts. Mais ce que nous ne connaissons pas s'étend bien au delà de l'économie. Prenez n'importe quel secteur en Chine et vous trouverez des informations publiques déformées ou passées sous silence ; allez voir les autorités compétentes et elles admettrons souvent les pratiques les plus choquantes en privé. Nous ne connaissons pas la véritable taille de la population Chinoise à cause de la reluctance à inscrire à l'état civil des seconds enfants non-approuvés, ou pour le bureau de planification familiale à annoncer qu'ils ont échoué à contrôler les naissances. Nous ne savons pas où ces gens se trouvent, les cantons ruraux ayant intérêt à déclarer une population supérieure pour recevoir plus de subventions des échelons supérieurs du gouvernement, tandis que les districts urbains déclarent des chiffres plus bas pour rester sous les objectifs de contrôle de la population. La population officielle de Pékin est 21,7 millions, elle pourrait être en fait de 30 à 35 millions. Des dizaines, voire des centaines, de millions de migrants sont officiellement à la campagne mais réellement dans les villes. (Peut-être. Nous ne connaissons pas l'étendue des récentes expulsions hivernales des pauvres des métropoles.) Nous ne savons pas si ces gens respirent de l'air pur et boivent de l'eau potable parce que les données environnementales sont pleines de trous. Nous ne connaissons rien à la politique de haut niveau en Chine. Au mieux, nous pouvons faires, comme moi, des hypothèses éclairées. Nous ne connaissons pas comment fonctionnent les politiques internes du Zhongnanhai, l'équivalent chinois du Kremlin. Les politiciens chinois n'écrivent pas leurs mémoires pleines de révélations ; les journalistes chinois ne peuvent pas écrire des ouvrages comme Le Feu et la Fureur, What it Takes, ou même Game Change. Nous ne savons pas si Xi Jinping cherche véritablement la prospérité et la puissance de la Chine, ou bien seulement la sienne. Nous ne savons pas si les hauts fonctionnaires ciblés dans les campagnes "anti-corruption" étaient réellement plus corrompus, lascifs, ou déloyaux que la moyenne ; ou s'ils étaient tout simplement des adversaires politique de Xi. Nous ne connaissons pas l'étendue du factionnalisme au sein du Parti Communiste Chinois, quoique nous savons combien de fois son existence est condamnée... par Xi et sa faction. Nous ne savons même pas si les hauts-fonctionnaires qui chantent les louanges de Xi croient réellement ce qu'ils disent, ou si plus simplement ils sont motivées par la peur ou l'arrivisme. Nous ne savons pas ce que les gens pensent. Nous ne savons pas si les personnes interviewées soutiennent vraiment leur gouvernement ou bien fournissent des réponses prudentes aux questions posées par un étranger dans un pays répressif. Nous ne savons pas pourquoi les Chinois disent aux instituts de sondages qu'ils font plus confiance aux autres que dans n'importe quel autre pays du monde, alors qu'en pratique la paranoïa au sujet des intentions des autres est si répandue que les personnes âgées ne reçoivent pas d'assistance dans les rues de peur que ce soit des escrocs, et que des enfants comme la petite Wang Yue sont abandonnés à leur sort quand une voiture les renverse. Nous ne connaissons pas le véritable budget de la défense. Nous ne connaissons les conditions de vie quotidienne dans l'armée chinoise car les restrictions placés sur la couverture des actualités militaires et sur la parole des soldats sont encore plus strictes que pour les civils. Nous ne connaissons pas la qualité réelle des écoles chinoises parce que les statistiques qui circulent, fournies par le PISA, et qui placent la Chine au premier rang mondial, furent prisent à une étude portant sur un petit groupe de grandes écoles à Shanghai. Dès que l'étude fut étendue à Pékin et des provinces riches, les résultats chutèrent brusquement. (La complaisance de PISA à accepter un échantillon aussi peu représentatif est typique de la naïveté et de la docilité de nombreuses ONGs étrangères, tout particulièrement dans l'éducation, dès qu'il s'agit de la Chine; j'ai vu de nombreux éducateurs se laisser berner par un Potemkinisme évident, allant jusqu'à croire que le Beijing No. 4 High School (un établissement prestigieux, comparable à Eton College) était un "lycée publique typique de la Chine".) Nous ne connaissons pas l'étendue de l'effondrement de l'éducation rurale. Nous ne connaissons pas les véritables statistiques d'alphabétisation, entre autre parce que la façon de la mesurer diffère entre les villes et les campagnes (une astuce fréquente pour de nombreux indicateurs). Nous ne connaissons pas les véritables statistiques criminelles, tout particulièrement dans les villes, qui pourraient ne représentait de 2,5% du total réel. Nous ne connaissons pas le bilan des victimes de l'insurrection Ouïghour dans le Xinjiang, où les hauts-fonctionnaires locaux, d'après les dires d'un expert gouvernemental sur le terrorisme, "tordent les chiffres autant que durant le Grand Bon en Avant"; et nous ne savons pas non plus combien de gens sont actuellement détenus dans des "camps de rééducation". (Au passage, nous ne savons pas combien de personnes périrent dans le Grand Bon en Avant, entassés dans des tranchées dans les villages ou abandonnés dans les prairies désertées : les 16,5 millions jadis officiellement reconnus, ou les 45 millions estimés par certains historiens.) Et nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Ce sont les inconnues connues, mais les inconnues inconnues sont tout aussi angoissantes. Les plus grands scoops, ceux qui vont secouer ou transformer la Chine et le monde, échappent peut-être en ce moment même à notre sagacité. Les reporters étrangers sont restreint à quelques cités, surtout Pékin, Shanghai, et Shenzhen ; ils sont suivis et harcelés quand ils voyagent ailleurs dans le pays et trouvent tout particulièrement difficile d'atteindre la campagne. (D'après les chiffres officiels de la population, Pékin et Shanghai, souvent décris comme la normale de la nouvelle Chine, abritent moins de 4 pourcent des habitants du pays.) La situation pour les journalistes chinois est encore pire ; une capacité très limitée à mener du journalisme d'investigation dans les années 2000 a été presque anéantie par des autorités déterminées à ce qu'il n'y ait aucune forme de supervision en dehors du Parti. La peur prend les gens à la gorge ; ceux qui donnaient des noms s'expriment maintenant de manière anonymes, là où beaucoup d'autres ne parlent pas du tout. Nos sources d'informations, qui n'ont jamais été plus qu'un ruisselet ténu, se sont asséchées presque totalement sous un régime de censure de plus en plus serrée. La plateforme de média social Weibo fut jadis une fenêtre sur les doléances et les scandales des provinces, elle est maintenant massivement censurée. Des groupes de discussions privés sur WeChat, un service de messagerie à la croissance fulgurante, l'a remplacée ; mais l'année dernière ils furent à leur tour soumis à la censure de masse. Tout cela rend d'autant plus impressionnant le travail de ceux qui arrivent à extraire des données économiques ou politiques crédibles, comme le maître chercheur Adrian Zenz. Et tandis que le gouvernement ferme toute source d'information échappant à son contrôle, nous ne pouvons que nous demander ce qu'il connait lui-même. Les hauts-fonctionnaires locaux ont toujours demandé d'énormes quantités de données ; il n'est pas inhabituel de recevoir des demandes telles que "faites la liste de quiconque assiste à des cérémonies religieuses dans votre district, et où". Mais le système a toujours déformé l'information qu'il envoie, même en interne, et peut-être plus encore maintenant que Xi a établi une dictature absolue. Li Keqiang, le Premier Ministre chinois (de plus en plus insignifiant, d'après nous) s'était plaint à des diplomates américains en 2017 de son incapacité à obtenir des informations économiques de base sur la province dont il était alors le dirigeant, et de son besoin d'envoyer des amis et des collègues dans des voyages de renseignement discrets. La solution du gouvernement est de mettre de plus en plus sa foi dans le "big data", croyant qu'en passant outre les fonctionnaires de plus bas niveau il est possible d'obtenir les informations directement à leur source. D'immenses quantités d'argent sont investies dans le "big data", y compris des efforts de police prédictive et la surveillance à grande échelle des dissidents. Le gouvernement exige des firmes chinoises, et des firmes étrangères présentes en Chine, qu'elles conservent et fournissent des données à grande échelle. Mais "big data" est aussi enclin aux distortions systématiques, à la confiance déplacée, et à la plus ancienne règle informatique : si on rentre n'importe quoi, on obtient n'importe quoi. Comme l'économiste Josia Stamp le rappelait d'une autre puissance essayant de contrôler un immense territoire pas des moyens oppressifs, "le Gouvernement des Indes Britanniques est très friand de statistiques. Il les collecte, les additionne, les élève à la nième puissance, en prend la racine cubique, et prépare de merveilleux diagrammes. Mais il ne faut jamais oublier que chacun de ces chiffre vient en premier lieu du chowty dar, le veilleur du village, qui écrit ce qu'il veut." Est-ce que la technologie va permettre, aujourd'hui, au gouvernement chinois de faire mieux ? Nous ne le savons pas.
  6. Kelkin

    L'Inde

    Donc, toutes variantes confondues, ça nous fait une moyenne de 1 881 410,26 par an et par Mirage 2000, soit 9 407,05 à l'heure de vol. Pour le Rafale, 2 727 710,84 par an et par appareil, soit 10 910,84 à l'heure de vol. Combien d'heures faisaient les Mirage F1 en 2014? Ils coûtèrent 882 608,70 par appareil pour la moitié de l'année (ayant été retirés du service en juillet), donc une valeur assez proche des Mirage 2000 s'ils ont fait 100 heures de vol sur leur dernier semestre.
  7. La Constitution parle là de la décision d'intervenir à l'étranger, mais pas des modalités de cette intervention, qui restent du ressort de l'état-major et du "chef suprême des armées" c'est à dire le Président. La décision d'intervenir en Syrie a été prise il y a longtemps, puisque l'on bombarde du barbu là-bas. L'ordre de bataille pour ladite intervention est changeant, et il n'y a pas besoin d'obtenir l'aval du Parlement chaque fois qu'un Rafale vient en remplacer un autre. De plus, on a déjà des forces spéciales au sol, le truc c'est que les forces spéciales sont spéciales, et donc ne sont pas considérées comme étant des troupes régulières. Enfin bref, l'autorisation du Parlement, on l'a déjà. Ce que les Américains faisaient pour protéger Rojava des attaques turques jusqu'à présent, c'était simplement annoncer officiellement la présence de forces spéciales américaines à tels et tels endroits, au lieu de les maintenir dans la clandestinité. Il les faisait même circuler avec des grands drapeaux américains bien visible histoire de dire à Erdogan, "aucune excuse si vous tirez, pourrez pas prétendre l'ignorance, on prendra ça pour une attaque contre nous". Or les Américains n'avaient aucune présence à Afrine, car cette zone n'était pas en contact avec Daesh. Il est possible que la France fasse tout simplement la même chose. Un déploiement de troupes régulières serait assez surprenant, ce serait beaucoup plus complexe à gérer politiquement, diplomatiquement, et aussi logistiquement.
  8. Ben oui, mais on le savait déjà. S'il avait pris l'avion, il n'aurait pas été au volant de l'Espace Un référendum et tout part en vrille, Toute notre bande de joyeux drilles, Se retrouve contrainte de fuir en exile Et sur le coup on a l'air débile Et ça continue encore et encore Tu crois que j'ai bu, d'accord, d'accord... L'indépendance de la Catalogne C'était un beau rêve porté par la grogne Y en a marre des impôts et du castillan C'est pour ça qu'on veut être indépendant Et ça continue encore et encore Tu crois que j'ai bu, d'accord, d'accord... Une déclaration unilatérale, Ça ne pourrais pas faire autant de mal! Rien n'est préparé, il faut l'avouer Qui aurai prédit que c'est compliqué ? Y a Madrid qui veut m'arrêter Et les Teutons qui m'ont capturé Il y toujours quelque chose qui casse Quand je suis au volant de l'Espace Fallait personne devant... personne Faudrait pas qu'ils arrivent à me rattraper Faudrait pas qu'ils arrivent à me coincer comme ça Faudrait pas qu'ils arrivent je suis recherché
  9. Si. L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. L'état de droit, quèsaco ? Si le TUE ne le précise pas, non plus qu'il ne défini la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l'égalité ou les droits de l'homme, il y a d'autres documents pour ça. D'abord, on a la Commission de Venise, un organe du Conseil de l'Europe. Mais aussi, la Commission Européenne (qui a entre autre le rôle de faire respecter les traités) a elle-même mis au point ses définitions. Voici quelques résumés : https://ec.europa.eu/neighbourhood-enlargement/policy/policy-highlights/rule-of-law_en http://europa.eu/rapid/press-release_IP-14-237_en.htm Donc, comment définissent-ils l'état de droit ? Et aussi : La justice indépendante est un élément nécessaire de l'état de droit, et l'article 2 garantit le respect de l'état de droit. Pour la foule, peut-être, mais pour la bureaucratie, c'est différent. De la même façon qu'un tribunal ne se résume pas aux jurés, mais qu'il y a aussi des procureurs, des avocats et des juges afin d'essayer d'empêcher l'arbitraire et l'émotionnel de prendre le pas sur la recherche de la « vérité désincarnée » dans l'affaire qui est jugée. J'encourage les indépendantistes catalans à avancer des arguments techniques vérifiables pour démontrer que l'Espagne ne respecte pas l'indépendance de la justice, ce qui en ferait un pays sortant de l'état de droit et donc éligible pour les actions prévues par l'article 7. Le simple fait qu'ils ne s'en donnent pas la peine est une démonstration criante que soit ils sont complètement ignares dans ce domaine (malgré le foin médiatique fait sur la Pologne), soit ils ont bien conscience qu'ils n'auraient pas gain de cause.
  10. Toujours est-il que personne n'a eu l'idée d'invoquer l'article 7 du Traité sur l'Union Européenne contre l'Espagne, alors que contre la Pologne et la Hongrie, oui. Donc faut croire que les perceptions sont trompeuses.
  11. Kelkin

    La Composante Air belge

    Si le F-35 pouvait devenir suffisamment toxique politiquement pour qu'il soit écarté d'office, recentrant la compétition sur le Rafale, le Typhoon, et peut-être le Super Hornet histoire de ne pas claquer la porte aux américains, ce serait très intéressant. Mais bon, je n'ai jamais cru au Père Noël.
  12. Kelkin

    L'Inde

    Plus précisément: 36 EH + 4 TH en 1982 8 EH + 1 TH en 1986 2 EH + 8 TH en 2004 Wikipédia français mentionne neuf crashs, six sur des monoplaces EH, et trois sur des biplaces TH, dont deux de ces derniers en 2012, après signature du contrat de modernisation. Il devait alors rester 52 appareils lors de la signature de ce contrat, donc un autre appareil a été perdu, abandonné, ou cannibalisé je suppose. Cependant, ils disent aussi que le septième crash listé correspond au quatrième, ce qui ne tient pas debout chronologiquement parlant. Wikipedia anglais leur donne 42 monoplaces et 9 biplaces, ce qui correspondrait à quatre perte de chaque. Donc tout ça n'est pas très clair.
  13. Et alors ? En quoi cela implique-t-il quoi que ce soit ? Faudrait-il que l'Inde achète des avions chinois parce que les deux sont en Asie ? La Suisse s'est bâtie sa politique étrangère sur le principe de neutralité, pas de préférence pour les uns ou les autres. C'est d'ailleurs pour cela que c'est l'un des rares pays d'Europe continentale où le Rafale me semble avoir des chances sérieuses, au lieu de se jeter dans le marécage OTAN=Amérique=F-35 comme les autres. Être en Europe, c'est géographique. Être dans l'UE, c'est politique. Acheter des avions de chasse, c'est un choix politique.
  14. La Suisse n'est pas dans l'Union Européenne, donc, bof.
  15. Kelkin

    Avion de combat Franco Allemand

    Tiens, t'as traduit une blague que les Anglo-Saxons racontent au sujet des Français.
  16. Kelkin

    Avion de combat Franco Allemand

    L'Europe indépendante et forte, ça intéresse un seul pays parmi les 28, et encore, même pas tout le temps. Les autres n'en veulent pas, pour diverses raisons.
  17. Kelkin

    La Composante Air belge

    Peut-être, mais je ne trouve pas cela si impartial que ça d'affirmer que le Rafale n'est pas mieux que le F-16. En faisant ça, elle adopte l'argumentaire américain du "y a que nous qui faisons du 5ème génération, tout le reste c'est du caca" et elle écarte d'office toute possibilité pour la Belgique de choisir l'avion français. On se retrouve dans une situation où l'impartialité consiste à écarter un avion parce qu'il est cher, et l'autre parce qu'il est obsolète. Hors, si on se place sur cette dialectique là, l'avion cher va devenir moins cher plus tard (promesse LM), tandis que l'avion obsolète ne va faire que vieillir. En guise d'impartialité, elle défend le choix du F-35 mais plus tard.
  18. Kelkin

    La Composante Air belge

    Oh là, c'est une déclaration de guerre qu'elle nous fait, cette bonne dame.
  19. Russie, Chine, Corée du Nord, Syrie, Iran, Turquie, Arabie Saoudite, et Israël correspondent au profil géographique et opérationnel décrit. Il est très diplomatique de ne pas donner de noms, tout spécialement pour les derniers à mon avis. Et là, il est clair pour moi que c'est une critique de Donald Trump et son America First, ainsi que de David Cameron/Theresa May et leur Brexit.
  20. Kelkin

    La Composante Air belge

    On pourrait relancer l'Union de l'Europe Occidentale. Peut-être sans le Royaume Uni cette fois, because Brexit. En plus petit et avec des bretelles, c'est à dire sans obligation de rejoindre histoire de pas se coller des boulets, mais allant plus loin que l'original. Allemagne, Benelux, Espagne, France, Grèce, Italie, Portugal, ça ferait un bloc solide représentant un ensemble assez cohérent de moyens (technologiques, financiers, humains) et de besoins (protection des frontières maritimes méditerranéennes et atlantiques, projection en Afrique et au Proche-Orient). On ne pourra pas faire un transfert de compétences immédiat, c'est inenvisageable politiquement et techniquement. Il faut d'abord avoir ce que l'on pourrait appeler des "critères de convergences" pour reprendre le jargon européen, c'est à dire travailler via une nouvelle institution ("UEO 2.0") à établir progressivement une communauté pour les doctrines, le matériel et la politique étrangère. Une fois que les vues nationales coïncideront sur ces sujets (et on en est encore très loin), alors l'étape suivante sera possible. Mais pas avant. Il n'y aura jamais un coup de baguette magique permettant une transition brusque entre 27 états souverains et une fédération. Si on attend que cette transition arrive pour s'harmoniser, ça ne viendra jamais, il faut au contraire s'harmoniser pour rendre la transition envisageable.
  21. Kelkin

    L'Inde

    Pas dans ce contexte là, vérification faite, c'est Société Européenne.
  22. Kelkin

    L'Inde

    C'est un résumé un peu trop rapide ; les 57 avions sont pour l'aéronavale indienne, pas pour sa force aérienne. Et l'enveloppe budgétaire pour la marine ne dépasse pas 9 milliards de dollar pour les 57 avions ; ils n'accepteront probablement pas de payer près du double. Les 16 milliards pour la force aérienne sont censés couvrir plus d'une centaine d'avions. Puis il y a les bêtises et approximations des journalistes, par exemple ça : France's Dassault Systemes SE's Rafale Moi il me semblait que c'était Dassault Aviation qui faisait des avions... (Et puis c'est quoi, une SE ?)
  23. Faudrait pas oublier le travail de l'Abbé Grégoire. Sous la troisième république, l'école (devenue laïque, publique, et obligatoire) s'est mise à réprimer et punir l'emploi de "patois" par les enfants, ce qui a fortement contribué à réduire le nombre de locuteur. Des auteurs comme Pierre-Jakez Hélias (Le cheval d'orgueil) ou Roger Barthe (Lo silenci de la vergonha) ont écris à ce sujet. En 1975, la page est tournée avec la Loi Haby qui encourage l'enseignement des langues régionales et on voit arriver des classes bilingues comme les fameuses écoles Diwan en Bretagne. S'il n'y avait pas eu un véritable effort de suppression des langues régionales, elles se porteraient très certainement mieux aujourd'hui.
  24. Les appareils resteraient des appareils d'état dont l'opération, la gestion et la maintenance resterait confiées à l'armée de l'air indonésienne. En cas de crise quelconque, il est évident que cette utilisation comme avion de fret serait interrompue. Mais entre temps, ce n'est pas si bête : ça permet de rentabiliser les heures de vol des pilotes tout en les familiarisant avec les différents aérodromes du pays, ce qui peut être utile. De plus ils sont disponibles tout de suite, les travaux prendraient un certain temps et l'Indonésie ne pourrait probablement pas les financer tous simultanément. Je ne vais pas chercher à inventorier tous les aéroports et aérodromes d'Indonésie, mais je suppose que pour certaines îles, les travaux pour accueillir un B747F ne serait pas seulement une question de coût. Il peut aussi y avoir des obstacles techniques comme juridiques, par exemple le Jumbo a besoin d'une piste deux à trois fois plus longue que celle suffisante pour l'Atlas, donc s'il faut agrandir la piste en l'étendant sur la mer ou en expropriant tout pleins de gens, ça peut faire s'envoler les coûts, à défaut des avions, et bloquer les travaux pendant de longues années. Oui, mais ce ne sont pas de 747F dont l'article parlait. Le 707 fut conçu dans les années 1950, et les pistes en tarmac ne s'étaient pas encore généralisées autant. Plus aucune compagnie civile n'utilise le 707, seuls restent en service ses dérivés militaires (E-3, E-6, E-8...). Le 737, de dix ans plus récent, n'offrait son "gravel kit" qu'en option, pas en équipement de série ; cette option fut adoptée seulement par des compagnie canadienne ou alaskaine. Le 747, conçu peu après, n'a jamais eu une telle option. En tant que très grand avion, il a toujours été destiné aux aéroports les plus importants, comme l'A380.
  25. Kelkin

    PARIKRAMA Story

    Le nouveau: https://www.strategicfront.org/forums/ Les anciens: http://indiandefence.com/forums/ https://defence.pk/pdf/forums/
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