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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Il menacera, oui , mais dès qu'il y aura un problème en Italie, c'est le gouvernement qui tombera, on a l'habitude dans ce pays et il ne fera pas exception. Un pays qui a le peuple qui ne sait plus qui choisir à force que ça ne fait que se planter, qui place au pouvoir deux extrêmes que tout oppose, il y en a déjà un des deux qui a dégagé, Salvini suivra, ce n'est qu'une question de temps, même si en attendant il fera jouer ses idées qui en exciteront certains, qui en énerveront d'autres mais qui au final ne changera rien au quotidien des italiens. On se demande bien d'ailleurs ce qui peut bien conduire ce genre d'individus en Italie comme ailleurs au pouvoir avec comme seule obsession, les migrants, il n'y a presque rien d'autres!
  2. Jésus

    VHM (Véhicule Haute Mobilité)

    Bien entendu que la roue n'est pas remise en cause par ce qu'on va vanter les capacités de franchissement d'un chenillé (qui plus est spécialisé la dedans). Au Mali l'inconvénient de la roue ce sont les crevaisons qui forcent une immobilisation et une opération de maintenances qui peut parfois durer. La vieillesse de certains véhicules étant aussi une cause de casses mécaniques, plus sensibles à un mauvais terrain qu'un chenillé. Mais sinon globalement, même si lorsqu'on est derrière un véhicule à roues on se posera plus de questions pour passer et pour trouver les chemins les moins problématiques, on fait le travail du quotidien sur des pistes sans trop de problèmes avec les véhicules à roues et l'ennemi ne fait pas non plus exception de ces pistes. Le VHM ne reste pas un véhicule très blindé et ses larges chenilles sont aussi parfaites pour rouler sur notre danger numéro un dans la zone, les mines. Bien qu'on puisse se dire qu'on peut limiter ce risque en sortant des chemins classiques, bien souvent il y a des voies incontournables, surtout en zone rocheuse et ce sont souvent dans ces zones, que l'ennemi pose ses mines. En saison des pluies, c'est sûre qu'on est content qu'il y ait ce genre d'engins, mais sur sol sec, on se démerde bien avec des roues qui ont un intérêt de mobilité différent en étant moins coûteux et plus simple à traiter dans la maintenance et le dépannage. Reste ensuite que le problème du Mali, c'est que l'ennemi il n'est pas très nombreux et qu'il n'est presque pas du tout présent, on a beau tourner au sol avec nos véhicules, on ne rencontre rien sauf une mine, l'ennemi sait quand on sort et ou on va, il a ses sonnettes. Ce ne sont que par des moyens plus discrets, dans le ciel, qu'on parvient de temps en temps à trouver un petit campement et c'est en intervenant par le ciel (frappes, héliportage) qu'on fait du bilan, le dispositif terrestre intervient globalement "après coup". Cet ennemi fuit nos forces et par conséquent nous rends souvent inutile, se retournant ensuite contre l'armée malienne ou l'ONU si ce n'est les civils dans d'autres zones. C'est pour ces raisons que je trouve que notre présence au Mali doit être revu, en particulier le dispositif terrestre.
  3. Jésus

    VHM (Véhicule Haute Mobilité)

    Fort heureusement que ce véhicule spécialisé pour la haute mobilité réponde présent.
  4. Jésus

    L'Inde

    2h par semaine, le chrono commence quand le pilote touche l'échelle pour grimper dans le cockpit et s'arrête quand il a atterrit après son éjection
  5. Non, mais Depardieu a été vu le soir à la popote des flics
  6. Non mais suffisamment pour faire tomber du ciel superman
  7. On reste quand même dans un pays ou l'armée communique, ou les politiciens communiquent et ou les nouveaux programmes d'armements sont généralement fièrement mis en avant. La LPM n'oublie rien et il n'y a pas de programmes "cachés" ou "secrets" qu'on découvrirait au hasard d'une interview d'un "simple" colonel, nous ne sommes pas en Chine ou je ne sais quoi. On connait la nouvelle paire de chaussures, croyez bien qu'on ne va pas "oublier" un élément anti-char dans la communication. Au niveau anti-char de l'infanterie c'est pourtant assez "simple", il y a le MMP qui remplace le Milan et le nouvel AT4 qui sera en plusieurs versions remplaçant les anciens AT4 et l'Eryx. Je pense qu'il faisait allusion à la version anti-char améliorée de l'AT4 qui va arriver. Cette version n'a pas un pouvoir pénétrant plus important que l'ancienne en dotation mais dispose d'une allonge allant jusqu'à 600m (soit la portée de l'Eryx). Ce qui change surtout avec le nouvel AT4 ce sont les versions anti-personnels et anti-structures, ce que nous n'avions pas et ou la roquette avec charge creuse avait ses limites. La présence d'un viseur point rouge jetable (à voir si ce sera d'usage courant ou "acceptable" en urgence dans le combat) autre que les organes de visée classiques qui ne sont pas si simples que ça au delà d'une très courte portée), ainsi qu'un moyen d'aide à la visée (MAV) non jetable, qui comprend notamment un système de télémétrie (en plus du zoom) pour pouvoir effectuer avec précision des tirs allant à des distances de 600m pour la version anti-char voir 1000m pour la version anti-personnel. Une version à vision nocturne (IR) est également prévu pour ceux qui ne possèdent pas de la FIR (optique félin IR pour famas ou hk) qui se fixe également dessus après avoir intégré une mise à jour prenant en compte les spécificités de l'AT4. L'AT4 comme l'ERYX restent des armes qu'on peut qualifier de très courte portée car elles entrent dans le spectre de l'autodéfense des combattants en première ligne et non en appui direct ou indirect. Il ne faut pas juste voir la portée maximale, mais l'utilisation courante. Le MMP comme son nom l'indique fait de l'appui à distance, mais reste toujours dans une portée visuelle, même si aidée par des optiques. Le longue portée est aujourd'hui d'avantage lié à un tir au delà de la vue directe. Il n'existe pas vraiment de règles pour tout cataloguer, car l'évolution des moyens font évoluer les analyses. Idem pour le terme "blindé lourd" quand on a le VBL en tête comme blindé léger, un VAB peut vite entrer dans la catégorie "lourd", tout dépend toujours à ce que chacun pense et compare. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de programmes nouveau pour l'infanterie en dehors du MMP et du nouvel AT4. On peut adjoindre la capacité anti-véhicule/personnels de grenades à fusil et de grenades propulsés par un lanceur fixé sous l'arme, mais ça reste d'un autre niveau, en dehors de versions avec charge creuse, ça sera assez léger pour jouer dans la cours anti-char. Malgré tout, même si on y pense pas toujours et qu'elles ne sont pas souvent présentes dans les musettes, une grenade à fusil anti-char (AC-58mm) peut être très utile au niveau du fantassin, notamment en zone urbaine, ça traverse tout de même 36cm de blindage (si impact perpendiculaire), ceci tiré depuis un Famas (ou HK)! Mais la précision et la portée (en complément de la mise en place de l'alidade et d'un certain savoir faire rapide) ont leurs limites, on se rapproche quand même d'une pénétration légèrement inférieure à la roquette de l'AT4 qui a moins de 50cm de pénétration de l'acier (même si le grand tube semble plus imposant, ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans). L'AP/AV 40mm, plus souvent utilisé perce 12cm, ce qui n'est pas rien non plus, mais l'effet comme pour le reste dépend du point d'impact et de la puissance global de la charge. En tout cas, même si pour certains, la grenade à fusil semble d'une autre époque, j'estime qu'elles peuvent avoir un sérieux intérêt si elles sont distribuées en nombre, si le personnel sait l'utiliser (il faut avoir un peu un compas dans l'oeil en plus de l'entrainement). Je m'étais réjouis qu'avec l'HK416 on ait gardé cela en complément du lanceur annexe de 40mm, ce qu'il faut c'est offrir la quantité de munitions. En Afghanistan, la grenade à fusil a été bien utile dans de nombreux accrochages)
  8. https://www.france24.com/fr/20190805-cachemire-inde-pakistan-etat-alerte-fermeture-ecoles
  9. Attention aussi à faire la distinction entre la 7.62 otan et russe, car certains penseront rapidement à la kalash alors qu'au contraire, la 7.62 russe, même si elle offre un pouvoir de perforation plus grand, ça reste confiné à "courte" distance contrairement à la 7.62 otan qui permet d'avoir ce pouvoir de perforation sur une bien plus longue portée. Ce qui change aussi c'est la précision de la 7.62 russe qui est assez limité pour pouvoir rivaliser avec la capacité des armées de l'Otan et de leur 5.56 ou l'apport d'optiques de tir permet d'être efficace, même si a 300-400m, la balle aura perdu de sa vélocité (comme toutes les autres), mais elle n'en sera pas moins létale. Rappelons que les russes ont développés la 5.45 à la suite de la 5.56, après la guerre du Vietnam et ont sortis l'Ak74 pour l'utiliser, un fusil qui a largement été distribué dans leur armée (une armé "intérimaire" de 40 ans, toujours en service qu'ils ne remplacent qu'actuellement). C'est quand même drôle de voir très souvent ce duel entre le M-16 en 5.56 et l'AK47 en 7.62 dans une idée de savoir qui est le meilleur avec de nombreux individus qui diront vaut mieux un 7.62 (en pensant à la kalash) en oubliant que ce sont bien les russes qui ont compris et voulus imiter la 5.56 qui offraient bien des avantages et qu'actuellement l'armée russe utilise bien plus la 5.45 que la 7.62 (pourtant en occident on reste encore dans l'idée de devoir résister à la balle de 7.62 quand on se compare aux russes). La munition russe a également été décriée comme moins performante que la 5.56, car plus solide, produisant moins d'éclats, ces derniers multipliant les effets dans le corps ou en extérieur. Cela fait donc 40 ans que les russes ont déjà passés à un modèle d'armements proche du nôtre, ou le soldat d'infanterie dispose d'un petit calibre, l'arme des TP et les mitrailleuses disposent d'un 7.62x54mm (qui n'est pas le 7.62x39 de la kalash mais proche du nôtre), le tireur d'élite avec 12.7. Les russes ont largement repris ce que nous avions mis en place (pas sans raison) mais ils maintiennent aussi le traditionnel segment de la 7.62x39, bien plus pour des raisons de marché que d'utilité dans l'armée russe, en effet au vu du nombre de Kalash dans le monde (avec les énormes stocks de la guerre froide qui se sont retrouvés partout), avec les autres modèles (copies utilisant le même calibre) les russes tiennent à être force de proposition sous peine de voir très vite les chinois et d'autres prendre la relève (ce qui est pour moi déjà inéluctable). Quand on voit l'Otan et la Russie pourtant antagonistes adopter plus ou moins le même modèle, il faut se dire qu'il y a quand même une bonne raison et que ce n'est pas juste une erreur qui dure chez nous depuis 60 ans. L'erreur au contraire c'est de vouloir modifier ce principe en apportant un nouveau calibre qui n'apportera fondamentalement pas grand chose dans le feu de l'action ou il y a de nombreuses armes qui parlent. Alors je sais bien qu'aux USA on aime le stand de tir et à mes yeux c'est plus une question de spécialistes de stand de tir que de spécialistes en combat qui poussent vers ce calibre de 6.8mm qui ne fera que complexifier la logistique. Ceux qui paniquent (j'ai vu les commentaires d'opex360) et qui disent que nous français, sommes déjà "dépassé" par ce que notre nouveau fusil en 5.56 est déjà à leurs yeux classé comme d'une "autre époque", se rassurent, le 5.56 ne va pas disparaitre dans les années à venir et si les américains adoptent un nouveau calibre, ils le feront sur une longue durée et ils ne seront pas forcément meilleurs, au contraire, laissons les faire, on verra les avantages et surtout les inconvénients. Tâchons nous, de notre côté de maintenir la cohérence de la complémentarité des moyens à disposition des unités engagées. Honnêtement au niveau de l'armée française, avec ce qu'on a ou qu'on va avoir, je trouve que notre unique "couac" c'est au niveau de la Minimi 5.56, je pense qu'il serait préférable le modèle en 7.62, ce qui ne veut pas dire que l'actuel mitrailleuse légère n'apporte pas ses avantages et ses effets saturants. La Mag58 amène ce calibre, mais cette mitrailleuse est essentiellement destiné à aller sur des véhicules. Après, en réalité, lorsqu'on a besoin de traverser de la matière non humaine, le calibre 5.56 ou 7.62 ne joue pas vraiment, il faudra sortir la 12.7 pour faire ce travail là, pour percer des murs et autres. Là aussi, chassons les idées anciennes, les russes cela fait un long moment qu'ils ont adoptés ce modèle de calibre 12.7mm à la place de la 14.5mm, pourtant je vois assez souvent des personnes sur internet faire le pour et le contre des armées de l'Otan utilisant la 12.7 et de la Russie utilisant la 14.5 avec la conclusion que le plus gros gagne bien entendu... Non là aussi, sachons être sérieux, si les russes sont passés de la 14.5 à la 12.7 ce n'est pas sans raison et les 14.5mm qu'on retrouve ici ou la dans les conflits sont "anciennes" et elles ne sont pas meilleures que nos 12.7 juste par ce que c'est plus gros. On voit donc que même si le calibre peut être important, la tendance a été et est encore de rechercher l'efficacité et on préfère baisser en calibre pour l'obtenir que de jouer la carte chance pour avoir un plus gros "trou". Cela fait plus de 45 ans que les russes ont compris les désavantages de leurs Kalash en 7.62 par rapport aux armes de 5.56 de l'Otan,, près de 45 ans qu'ils ont largement opté pour du 5.45, pourtant certains continuent encore à avoir le débat du pour et du contre, honnêtement les russes sont mieux placés pour l'avoir réalisé que le tireur sportif qui compare deux armes sur un champ de tir à 25m dans une vidéo youtube. Idem pour la mitrailleuse de 14.5mm passé à la 12.7, non ce n'est pas cette dernière qui est inférieur, son calibre oui, mais un calibre ne fait pas tout, il y a avant tout le bon compromis d'efficacité, mais aussi de l'efficacité complémentaire de toutes les armes à disposition des unités au combat, cela va de la grenade à main jusqu'au missile anti-char (je pourrai même parler des moyens aériens/artillerie etc), ce sont tout ces maillons qui font la différence, il n'y a pas dans le combat qu'une simple opposition de combattants et de leurs fusils réglementaires. Par contre un vrai manque, du moins chez nous en France, c'est de disposer de lanceurs de grenades 40mm. Je sais qu'on va acquérir des kits à intégrer au besoin sur les VBMR, mais il manque une capacité débarquée. Certes les grenades à fusils et bientôt celles pouvant être tiré par l'intermédiaire d'un adaptateur sous le fusil d'assaut ça comble un peu, mais il manque la cadence et la quantité, c'est un bon moyen de défense et de saturation pour pousser l'ennemi à rompre le combat et à se planquer à défaut de le tuer.
  10. Oui tout à fait, cette stratégie de la capture de zone désertée est typiquement ce qui a donné les "victoires" à Damas. C'est très certainement une stratégie russe, qui ne voit le conflit syrien que sur un aspect de victoires militaires et qui se contrefout du peuple et des migrants (surtout qu'en plus ça fout le bordel en Europe, ça favorise le nationalisme facteur d'affaiblissement du bloc occidental). Pour les russes, peu importe que la Syrie perde la moitié de ses habitants, ce qui compte c'est qu'Assad contrôle l'autre moitié. On a alors vu depuis le début de l'intervention russe, la même stratégie de siège, de bombardements plus ou moins intensifs (selon les moyens à disposition), de migrations subites ou négociées, ensuite l'armée syrienne entre presque sans combattre (sauf quelques irréductibles) et se féliciter non pas d'avoir libéré une population prisonnière de terroristes mais d'avoir juste pris le contrôle d'une zone, une ruine sans âmes qu'on aimerait bien voir les médias d'état ou russe filmer ce que cette libération à amener, leurs absences et leurs silences ne sont pas un hasard, ils ne vont quand même pas montrer qu'après leur passage ils n'apportent...rien et que leurs seuls projets c'est d'exproprier les anciens proprio pour tout raser pour que ces "opposants" ne reviennent plus. Là récemment, les turcs veulent à nouveau créer une zone "tampon" avec la Syrie. Un prétexte pour entrer chez les kurdes, mais aussi dans la région d'Idleb, un passe droit pour Damas et Moscou d'intervenir du moment qu'ils respectent cette zone. Les turcs semblent ne pas pouvoir/vouloir prendre sérieusement sous son aile (de manière pacifique et négociée) les rebelles armés (HTS) contrôlant cette région, ils se retrouvent donc à empêcher via ses postes de contrôles (rappelons qu'il y a un an, je crois, c'est la Turquie qui a fait reculer une offensive qui était imminente) aux "frontières" de la province une attaque pour le profit d'un groupe rebelle qui ne lui est pas fidèle ou allié. Ils se regardent de travers, le HTS ne veut pas se soumettre aux turcs comme d'autres groupes l'ont fait au Nord d'Alep, Ankara pourrait aussi jouer du bluff pour que ça cède ou alors ils se sont résignés à ce que Damas et Moscou l'affaiblisse (et profite en même temps de reprendre du terrain) pour qu'ensuite devant le flux très certain de réfugiés et de drames, les turcs viennent jouer les faiseurs de paix en s'imposant face à HTS et en acquérant des alliés locaux capables de tenir la zone. Autre élément à prendre en compte, c'est que les iraniens ne sont plus aussi présents et actifs en Syrie qu'avant. Les russes veulent limiter leur rôle pour se préserver d'actions émanant d'Israël (voir des USA) et d'un possible emballement régional qui dépasserait le simple "traitement" de rebelles anti-Assad. Moscou cherche à dégager les acteurs extérieurs du pays, que ce soit Israël, la Turquie, les USA, l'Iran, les russes veulent être seul et ils craignent par dessus tout, une situation d'un conflit et de tensions permanentes qui remettraient en question leur "victoire" (à savoir la préservation du régime d'Assad) sur la durée.
  11. Est-ce vraiment seulement le "roi" qui est feignant en France? Croyez moi que si on devrait faire en France ce que les allemands ont fait, les revendications des gilets jaunes et autres seraient du pipi de chat à côté. Alors c'est bien beau de voir leurs chiffres de ceci ou cela, qu'on se dit qu'ils ont le plein emploi (pour une population déclinante il est facile d'avoir un taux de chômage bas, même en détruisant des emplois), mais on ne peut pas tout transposer à nous, l'Allemagne a dût avaler la réunification, ce qui a permis d'avoir une main d'oeuvre pas cher pour l'industrie (50% de son PIB dépend des exportations) en plus des étrangers qui viennent de partout. Mais la réalité c'est que cette allemande qui a fait les bons choix, ben elle est vite perturbée dès lors que ça ne peut plus vendre aux autres. On parle aujourd'hui d'une vague de rupture de contrats d'intérim, de chômage partiel, de plans de "redressement" etc alors que techniquement il n'y a pas vraiment de crise globale, juste une conjoncture défavorable à l'exportation. Le succès allemand c'est presque uniquement cela, de l'export et encore de l'export. On parle aujourd'hui d'une Allemagne qui risque d'entrer en récession en automne alors que viendra le BREXIT, que la Chine c'est plus trop ça, que Trump créer un protectionnisme qui a un effet mondial (dont la Chine en premier lieu). Le modèle allemand a ses limites, on a tant voulu avoir ses chiffres (enfin juste ceux qu'on enviaient comme l'excédent commercial, la croissance, le chômage, les autres on n'en parlait pas) qu'aujourd'hui on se frotte un peu les yeux. Aujourd'hui l'Allemagne se porte plus mal que la France, pourtant l'image de l'Allemagne qui réussit, qui est un exemple, semble encore hanter les esprits.
  12. Je suis d'accord avec cela, le Brexit est une chance pour l'influence française (ça dépasse le cas Macron). Comme dans tout, il y a des hauts et des bas, nous avions connus l'Europe "Allemande" qui par son poids économiques imposaient son modèle, désormais à Berlin ça ne va plus aussi bien que ça et l'Europe cherche avant tout un renouveau qui dépasse l'aspect économique. Même si on se dit qu'il faut un deal (sur le Brexit) pour limiter la casse économique, je pense personnellement qu'il est nécessaire d'avoir un no deal afin que les malheurs du RU finiront par profiter à d'autres et surtout par mettre un frein au populisme anti-européen qui dit sans cesse que tous nos problèmes viennent de l'UE (l'opium qu'on vend au peuple). D'ailleurs souvenez vous d'il y a 3 ans, tous les nationalistes et autres en Europe disaient "vive le Brexit", qu'il faut "s'inspirer", qu'il faut suivre le "mouvement", que les britanniques se sont "réveillés", qu'ils avaient "compris" ce qu'il fallait faire. Aujourd'hui on remarque déjà bien des changements, le slogan de sortie européenne disparait des programmes, on se dit juste contestataire de la politique européenne et on a le migrant comme obsession, lui qui est le problème à tous nos maux. C'est en voyant cela, en anticipant aussi les problèmes que subiront les anglais à divers niveaux, qu'on entrevoit inexorablement une possibilité de transformer l'UE y compris via des partis nationalistes, là ou il y a encore 2-3 ans on ne pensait qu'à vouloir voir l'UE disparaitre.
  13. Tu pouvais carrément dire qu'il s'agissait de la prise d'une décharge (même si je pense qu'il y a un peu un mix de plusieurs situations dans cette vidéo) Franchement, on ne peut pas appeler ça un poste de combat. C'est mal fait, mal défendu, on a l'impression qu'ils sont là juste pour camper provisoirement et qu'ils se tirent au premier coup de feu. Et tout ces déchets, je veux bien qu'ils se disent "en guerre", qu'ils se disent "nous ne sommes pas chez nous, on s'en fout" mais quand même, généralement le poste de combat, surtout celui qui dure plus que quelques heures, ben tu le fais bien et tu dois te sentir bien, que ce soit pour faciliter l'observation, pour faciliter sa discrétion, pour faciliter sa défense avec une bonne couverture. Il y a un réel "m'enfoutisme" chez les saoudiens, un réel manque de compétences et de savoir-faire qui explique beaucoup de choses. Faut-il apprendre à enterrer les déchets? Faut-il leur apprendre comment utiliser un baril pour brûler de temps en temps ce qui peut brûler quand on est en capacité de le faire? Quand je vois ces sacs à terre pleins de gros cailloux, que je vois ces assemblages de pierres (un chateau de cartes et un nid à éclats), quand je vois l'optimisation de l'espace, il ne faut pas être surpris. Bref, on voit ici (mais je l'ai déjà vu sur d'autres vidéos) que les saoudiens ne savent pas réaliser correctement un poste de combat, qu'ils ne savent pas non plus le défendre (alors qu'il n'y a pas besoin d'être un grand combattant pour savoir que même si l'attaquant arrose, il est en position de faiblesse, car il devra s'exposer s'il veut conquérir et qu'il n'a pas non plus des munitions pour durer, contrairement (logiquement) aux défenseurs qui devraient avoir du "stock" (si c'est bien réfléchit). Quand on établit un poste en hauteur, faut déboiser et retirer tous les buissons et autres dans les montées, il ne faut pas avoir de masques dans les 100m au moins, aujourd'hui avec de petites tronçonneuses c'est plus facile et rapide qu'avant ou ça se faisait à la hache et à la scie. Tenir une hauteur au milieu de collines plus hautes que vous est un non sens, soit vous tenez toutes les collines, soit aucune et si vous êtes en haut d'une colline recouvertes d'arbres, l'intérêt est nul car vous ne voyez rien et l'ennemi peut s'approcher furtivement. Enfin, il y a beaucoup à dire sur l'établissement de bon postes de combats, cela nécessite du savoir et de l'investissement humain qui dépasse la simple édification de "protections". Bien que je vois un peu plus grand que la simple tenue d'un poste de combat pour une petite équipe, ce travail de profondeur tactique sur les positions défensives est vraiment mal faîtes dans de nombreuses armées.
  14. Je pense que l'idée du drone mule c'est d'avoir un engin accompagnant un groupe dans le combat, épargnant aux soldats de s'en préoccuper (d'où aussi la volonté qu'il soit "autonome"). Nous ne sommes pas vraiment dans une perspective de "trajets" ou de "logistiques" de longues distances ou par le passé, le manque de véhicules ou d'animaux poussaient les soldats à prendre des charrettes à bras, à devoir utiliser des vélos. Aujourd'hui nous ne sommes pas dans ce concept, les véhicules il y en a pour tous les combattants et le véhicule reste la première mule pour effectuer les longs trajets. Par contre une fois débarqué, on cherche à ce que le soldat ne soit par surchargé mais qu'il puisse un minimum durer en s'éloignant du véhicule principal, d'ou la volonté d'avoir un porte bagage/munition pour que le soldat s'économise. Bien sûre que c'est un peu difficile à concevoir, par ce que c'est une chose nouvelle qu'on insère, c'est aussi un bon moyen pour faire face au "poids" d'un ou plusieurs blessés, mieux vaut un drone mule autonome que 2-3 collègues qui doivent se mettre hors combat pour faire l'évacuation. Nous ne sommes pas dans une abondance de ressources humaines et nous cherchons à optimiser ce qu'on a.
  15. Au passage, elle est ou la rubrique des ventes immobilières?
  16. En Asie centrale, la Chine prend clairement l'ascendant sur la Russie en terme d'influence. Moscou depuis 1991 s'est désintéressé de sa partie asiatique, toute l'économie partait sur Moscou et les villes (je dis bien les villes) de l'Ouest. Partout ailleurs, s'il n'y avait pas de pétrole, de gaz ou des ressources minières, il n'y avait rien qui se développait sérieusement et les populations migraient et désertaient l'immensité pour atterrir dans des villes. Bien que conscient de phénomène, bien que des mesures incitatives (on offre des terres etc...) aient été faîtes, le pouvoir ne s'en préoccupait pas tant que ça. L'extrême Orient russe se développait par contre sous l'impulsion des chinois, tant est si bien que la bas toute la partie "commerce" semble tomber dans les bras de chinois et ces derniers semblent conquérir également l'économie locale, si ce n'est qu'ils viennent migrer sur place. Le Kremlin n'a que très récemment tenter de redonner un intérêt à l'extrême Orient, se saisissant naïvement de l'opportunité chinoise pour amener l'argent que les russes ne peuvent ou ne veulent pas amener sur zone. Le pouvoir russe obnubilé par sa frontière ouest, semble être dans une idée que le danger à venir pour la Russie ne peut venir que de là, pense que la Chine n'est qu'un partenaire à qui on vend du gaz pour obtenir du cash et qui "compense" la perte d'investissement de l'occident. Bref du côté du Kremlin on voit la Chine comme étant utile dans un jeu de bras de fer avec l'occident avant tout. Je pense que les russes sont un peu un genou à terre et se laissent emporter par la puissance économique de la Chine en pensant que cette dernière à la même mentalité qu'eux, que la stratégie chinoise préserve les intérêts russes et aurait pour objectif, faire chier et s'opposer à l'occident pour réduire son influence et sa force. Mais cette perspective russe est mauvaise, il est préférable d'observer l'attitude chinoise vis à vis de la Russie pour mieux comprendre la relation bilatérale que de vouloir regarder l'attitude russe envers la Chine qui reste essentiellement sur une idée, un espoir, de front commun contre l'occident ou toutes les déclarations, les manoeuvres initiées par les russes tournent dans cette idée là. Les pays d'Asie centrale sont déjà en voie d'être pris dans la sphère d'influence chinoise au détriment des russes. L'un amène des milliards, du travail immédiat (même s'ils ne comprennent pas bien la facture qu'ils vont trainer), quand la Russie n'a plus qu'un vieux souvenir de l'URSS avec le faux sentiment de dormir sur ses lauriers (un peu comme nous dans l'Afrique post-coloniale). La nouvelle route de la soie c'est au delà d'une réalité (les travaux en cours), un rêve et un espoir pour la Chine, car nul ne sait vraiment si ça apportera ce qu'on espère. On le voit bien, la Chine évolue, le nationalisme évolue, les risques sécuritaires évoluent mais la route de la soie reste encore basée sur un modèle expansionniste d'une Chine exportatrice ou elle tiendrait le monde économiquement sans que personnes ne remettent en cause cette montée en puissance. Hors actuellement, il y a des barrières qui se mettent en place, il y a des comportements chinois qui agacent et cette volonté de "dominer" le monde économiquement sur le dos de tout le monde en lui imposant une dépendance (dette) ben ça coince de plus en plus et le sentiment anti-chinois se développe de plus en plus. Viendra un jour ou les chinois ne pourront plus faire passer cette domination douce à coup de milliards à tout le monde, ou elle cherchera à défendre ce qu'elle a investit car viendra un jour ou les chinois n'auront plus cette aisance financière lui permettant d'accepter de perdre. La Chine a des ambitions qui dépassent l'aspect économique et ces ambitions changeront la donne sur ses relations, la Chine va un jour ou l'autre mettre en marche son outil militaire pour s'assurer et pour s'imposer, à ce moment on verra comment la Russie va réagir
  17. Ou sont les live de Sputnik et RT pour dénoncer les violences policières et soutenir les revendications des manifestants à Hong Kong? Quoi, ils sont tous pris pour filmer la répression à Moscou? Ah non on me signale qu'ils sont tous en France à filmer 18 gilets jaunes sur un rond point. Oh moins on peut comprendre le pourquoi du comment les chinois restent assez silencieux sur ce genre de protestations populaires (car ils craignent que ça se passe chez eux et Hong Kong fait craindre aux chinois une contagion (rejet du pouvoir)), par contre les russes étalent quand même une mauvaise foi sélective avec leur propagande. Je dis ça, je dis rien. L'insoumission manifeste de Hong Kong à subir le diktat de Pékin dépasse cette région. La peur de voir des revendications émerger de Macao, du Tibet du Xinjang et autres régions soumises depuis des années à une politique de fermeté pour chinoiser tout ça par divers moyens, mais aussi de Taïwan qui semble être la prochaine sur la liste à "devoir" y passer avant que ça ne s'attaque à l'étranger proche...
  18. Il y a en ce moment une crise dans le parti de Poutine ou de nombreux candidats se souhaitent se défaire de l'étiquette Russie Unie et c'est ce qui pousse le Kremlin à faire des mesures pour placer des pions qui lui sont favorables. En fait il y a en Russie un certain climat de défiance envers la politique en place, malgré ce que peut dire la propagande et ses sympathisants. C'est sûre quand sans arrêt on dit au peuple russe que tout va bien dans le pays et que ce dernier constate que sa situation se dégrade, on a beau lui dire qu'il n'a pas à se plaindre, qu'au début des années 2000 c'était pire, ça ne change rien, la situation se dégrade. Quand également on revote pour Poutine par ce qu'en fait il n'y a pas le choix ou alors les choix qu'on laisse, que le Kremlin laisse se présenter n'attirent pas, qu'immédiatement après en pleine coupe du monde, en pleine vacance, on dit qu'il va payer plus de taxes, que l'âge de la retraite augmente de 5 ans pour toucher les limites de l'espérance de vie, ben le peuple se sent un peu con. Mais le pouvoir russe a de la chance par rapport à des pays comme la France, la protestation, la manifestation n'est pas dans les moeurs et elle est souvent interdite quand il y a un risque pour le pouvoir. Souvent ça laisse passer une première manifestation pour mesurer l'ampleur et dès que ça dépasse quelques milliers, on va vite sévir derrière. Car si en France avoir 20 000 manifestants ça semble presque une normalité du quotidien, en Russie c'est un événement que craint le pouvoir car ça risque de réveiller un peuple qu'on laisse volontairement dans une certaine léthargie qu'on vante comme une "résilience" alors que c'est le système répressif qui veut ça. Le système poutinien a soigneusement pris le soin d'éviter l'opposition réactionnaire et qui conteste son pouvoir, son choix et sa main mise sur tout. Navalny est l'un de ces opposants que le Kremlin n'aime pas et cherche à minorer l'importance et surtout son message. C'est la vraie opposition au pouvoir russe, une opposition essentiellement jeune. Le Kremlin a cependant laisser proliférer une opposition douce car collaboratrice (du moment qu'ils ne perturbent pas le pouvoir en place). Il s'agit des communistes, mais aussi de plus en plus de groupes ultranationalistes. La situation fait qu'aujourd'hui, pour les russes, l'opposition c'est un peu deux autres extrêmes et que Poutine fait figure de stabilité. Il n'y a pas en Russie des oppositions comme chez nous qui peuvent s'exprimer, manifester et dire ce qu'elle veut, chez eux on emprisonne, on empêche de se présenter aux élections, les médias nationaux font la campagne de Poutine et les médias légèrement indépendant sous sans cesse soumis à des pressions, des perquisitions, quand ils ne sont pas forcés de fermer si ce ne sont des journalistes abattus quand ils mettent un peut trop le nez dans les affaires de l'élite aux commandes. Il y a une réelle oppression en Russie de la contestation au pouvoir, couplé à un système faisant presque passer Poutine pour un dieu sur lequel tout le pays repose, la Russie c'est Poutine, sans Poutine la Russie est perdue. Tout le problème de ce système Poutinien, c'est qu'il n'y a pas d'alternative, le danger politique en Russie c'est aussi ce qui semble aujourd'hui l'assurance de sa stabilité. Vous n'avez pas d'alternative sérieuse à poutine, non pas que Poutine soit le meilleur, que tout le monde l'aime, mais que c'est le Kremlin qui choisit les candidats de ses oppositions. Poutine désignera lui même son successeur et il gagnera, il sera un an plus tard accusé de corruption dans une affaire nationale qui le poussera à démissionner très rapidement pour organiser de nouvelles élections ou Poutine reviendra "stabiliser" le sommet de l'état, lui qui a les mains propres, qui ne fait pas de vagues, mais promis, tout cela c'est du hasard. Par contre si rien ne va et le jour ou l'icône Poutine sera forcé de céder sa place (mort, maladie, faiblesse, âge etc...), la Russie risque de s'enfoncer dans un défi politique qui verrait des ultranationalistes affronter des communistes, n'est-ce pas un peu ce qui se passe en Europe? L'extrême droite contre l'extrême gauche, simple coïncidence? La différence c'est que chez nous il y a beaucoup d'alternatives, en Russie il n'y en aura pas et je fais partie de ceux qui pensent qu'après Poutine, on va se frotter les yeux sur ce qui va arriver, mais ce qui va arriver sera une conséquence du système Poutinien
  19. La réalité d'aujourd'hui, oui justement, pas la réalité imaginée! Le comportement impérialiste des USA n'est pas propre à ce pays, mais propre à sa puissance, comme je l'ai dis, observez l'Histoire, attendez le futur, vous verrez la même chose avec d'autres pays. Quand on est fort, on s'impose, nous français l'avons fait dans le passé, d'autres l'ont fait, d'autres le feront. Cette tendance à surjouer l'impérialisme des USA en pensant que ce serait un cas spécifique, à part, c'est une belle connerie, comme si nous ne voyons pas déjà les tendances impérialistes de la Chine qui s'étendent à mesure qu'elle prend de l'importance, comme si nous ne voyons pas un impérialisme résistant d'une Russie se pensant encore l'URSS ou même chez nous, en France ou en GB avec certains qui ont encore l'empire en tête. Il n'y a rien d'anormal à ce que les USA soient impérialistes et il n'y a rien d'anormal à ceux qui rêvent également de pouvoir de les détester pour mieux cacher une jalousie et une envie de pouvoir faire ce qu'ils font. Cette manière à faire passer tous les alliés des USA comme des vassaux est également une tendance très forte de cette anti-américanisme qui s'imaginent que la seule liberté et la seule indépendance d'une nation au 21e siècle c'est d'être contre les USA. Ce n'est pas par ce que nous ne sommes pas aussi puissant que les USA que nous sommes soumis. Votre "impôt" finançant les guerres américaines, c'est votre délire et non une réalité. Personnes n'est obligé de suivre les américains dans leurs guerres, par contre il est bon de rappeler l'implication américaine permanente dans la sécurité des "faibles" qui ponctionnent un budget des centaines de fois plus importants que ce qu'on leur amène. Ce n'est pas par ce que les USA sont beaucoup plus gros que nous que notre alliance doit aller à sens unique, oui effectivement, parfois, il faut savoir rendre la pareille et si en temps de paix ça passe par des achats d'armes, en temps de guerre la contribution directe est une bien plus grosse aide marquant les esprits, tissant des liens pour qu'un jour on se souvienne. L'histoire des boys en 1917 rappelant La Fayette c'est un truc concret et pas seulement une image, entre alliés on se remercie ainsi et si vous pensez sérieusement un seul instant avoir des alliés en ne faisant que recevoir sans rien offrir, vous finirez qu'avec des ennemis et je vois que c'est ce que vous semblez vouloir avec eux. Au Sahel, les américains étaient présents depuis le début, ils ont amenés les moyens qui faisaient défauts et nous n'avons jamais demandés plus non plus. Il est également naturel et normal pour nous d'intervenir à leur côté en Irak/Syrie, on maintient les liens, on maintient la réciprocité et on arrête de dire qu'on serait toujours des soumis et que l'aide vient toujours de nous pour des guerres qui sont toujours celles des USA. En Europe, face à la Russie, ce sont les pays de l'Est qui veulent l'aide des américains et ce sont les américains qui amènent des brigades en Pologne ou ailleurs, ils peuvent dire "ah non ce n'est pas notre problème" pourtant ils le font et les pays bénéficiant de cette aide, à défaut de pouvoir contribuer dans une opération militaire, achètent des armes ou payeront une présence américaine qu'ils ont voulus. J'espère que vous n'êtes pas hypocrite en disant par exemple que les états africains devraient payer pour notre présence, vous deviendrez encore plus américain que les américains. En fait il n'y a rien de révolutionnaire, rien de nouveau, les alliances ont toujours été une affaire de je te donne et tu me donnes, je t'aide un jour tu m'aidera un autre jour en gardant une sorte de "dette" à régler. Alors cette hystérie contre l'allié américain ou tout semble prétexte à tout foutre en l'air, c'est du n'importe quoi. Dans le monde actuel, être l'allié des américains n'est pas un fardeau. En 2003, même si nous avions raison, la réaction américaine contre l'allié français était logique, pour eux la dette de 1944 n'a pas été remboursée (alors même que nous étions au premier rang pour frapper AQ en Afgha). Mais leur propre échec, la révélation de leur propre mensonge a fait oublier cela et nous revoilà repartit de zéro pour le quotidien. Mais il faut savoir qu'en dehors des petites aides quotidiennes, nous avons encore une grosse dette à rembourser de la 2e GM, comme eux ils en avaient avec notre aide à la révolution qu'ils ont réglés à la 1ère GM. On peut dire ce qu'on veut, trouver prétexte ou l'on ne leur doit plus rien, mais en terme de poids et d'implication cet épisode de la 2e GM n'est pas anodin, on s'est fusillé tout seul en Europe et l'implication américaine a été massif même s'ils ne voulaient plus payer pour l'Europe au début (la dette de la grande guerre devait servir à tourner la "redevance" américaine à l'Europe). Quoi qu'il en soit arrêtons de faire comme si nous ne serions pas indépendants par ce qu'on est membre de l'Otan et donc allié des USA. Ce ne sont pas les USA qui ont poussés la France à intervenir au Mali, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en RCA. Ce sont nous qui avons poussés les américains à agir en Yougoslavie, en Libye et qui aujourd'hui poussons les américains à se placer face aux russes. Vouloir tout voir sous le prisme que tout cela est et serait les intérêts des seuls américains ou que nous en serions des victimes, des vassaux exécutant des ordres, c'est de la manipulation idéologique. Je ne défends absolument pas les américains, je l'ai indiqué dans mon autre commentaire, si demain on a un pouvoir en France qui relève notre pays pour qu'on puisse faire sans eux en Europe, qu'on ait des moyens équilibrant la balance, ce serait très bien. Mais actuellement ce n'est pas le cas, ce ne sera pas le cas pour un futur proche et pour l'heure on est bien content d'avoir des ravitailleurs, des avions de transports, des drones américains au Sahel, on est bien content de voir les américains amener de l'argent chez les alliés africains, faire des dons, financer une large partie des missions de casques bleus, devenus nos auxiliaires à nous français pour combler nos manques et notre non volonté à maintenir une présence. Regardez bien, partout ou nous, français, intervenons, par manque de moyens, nous y avons laissé une force de l'ONU, Liban, Côte d'Ivoire, RCA, Mali, nous faisons sans arrêt cela et soyez en certains que sans l'allié américain, pas grand chose serait passé. Ce genre de choses indirects, nous ne le voyons pas, pourtant ça compte beaucoup.
  20. Une alliance a toujours été une entente contraignante de deux pays ayant des (pas tous) intérêts communs. Ce n'est pas par ce qu'on découvre que nous avons des intérêts divergents ou qu'on se plaint de la contrainte et des clauses de l'alliance (Otan) qu'il faut se dire que nous n'avons pas à être allié avec eux. En réfléchissant ainsi, on ne sera l'allié de personnes, on sera seul contre tous. En réalité, ce que je constate fortement sur internet, c'est un "courant" anti-américain qui cherche clairement à pousser une fracture des deux côtés de l'atlantique. Les gens, les organisations, les états qui agissent pour cela ne le font pas sans raison. 1)Il y a ceux qui rêvent de nous affaiblir et qui sont généralement des étrangers, ils veulent voir les occidentaux affaiblis, divisés, mieux même qu'ils se bouffent entre eux. Ces étrangers qui se réjouissent de tout ce qui peut créer des fractures dans l'Otan (Turquie etc..) dans l'UE (Brexit, montée du populisme...) et dans une politique isolationniste américaine remettant tous les fondements en cause (Trump), qui se font le plaisir d'imaginer le chaos après chaque attentats terroristes ou encore des problèmes des gilets jaunes, ces étrangers là sont à mes yeux des ennemis qui attendent dans notre dos le moment opportun de planter un couteau pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, par idéologie et certains par plaisir tant ils sont gangrené par la haine. 2)De l'autre côté il y a des français qui ont un anti-américanisme qui se veut "construit" dans une idéologie de grandeur et de fierté nationale. Par nostalgie (généralement avec eux on a droit à De Gaulle très rapidement) ou par ambition, on veut voir une France forte, puissante, indépendante qui n'a pas besoin des USA (il y a aussi une certaine jalousie envers eux mais qu'on cache), qui ne suit pas les USA et qui même imposerait aux USA ses choix. Moi même d'une certaine manière je peux parfois m'identifier à ces gens là. *Sur internet surtout, on remarque que ces deux groupes de courants se croisent et se mélangent et qu'on a parfois du mal à faire la distinction. Ils finissent bien souvent par soutenir ceux qui s'opposent aux USA comme étant des pays modèles, la Russie est sans doute en pole position. C'est pour cela qu'aujourd'hui, vous ne trouverez pas un seul anti-américain qui n'éprouve un amour ou de la sympathie envers la Russie, le courant de pensée, les références idéologiques, surtout grâce à internet se rassemblent et convergent, c'est très intéressant à étudier pour comprendre l'influence collective, les discours se répétant tellement qu'on pourrait penser avoir en face de soit un robot aux réponses automatiques et préprogrammées. Cette pensée anti-américaine pour laquelle je me suis attardée semble tellement présente un peu partout qu'il est nécessaire de bien l'étudier et ne pas simplement suivre le mouvement en pensant qu'on suit une tendance naturelle, car moi je vous le dis, ce rejet des américains peut parfois se justifier sur certains sujets, mais il a une proportion qui dépasse souvent la raison. Car effectivement, cette tendance au rejet qui pousse certains au dégoût, à la haine, fait que le courant nationale devient destructeur et non constructeur. On veut tout casser, casser nos alliances, casser l'UE, casser notre modèle politique, casser les riches, casser le modèle économique, bref quand on voit le nationalisme aujourd'hui, putain merde quoi, on creuse sa tombe en pensant chercher un trésor. Il n'y a tout simplement plus un nationalisme réaliste et constructif de la grandeur de la France, il n'y a pas de cohérence à vouloir tout quitter, tout casser, tout bloquer en criant cocorico pour qu'au final on se retrouve plus faible qu'avant. Il faut donc avoir une politique lucide sur ce que nous sommes, sur ce que nous pouvons faire, sur ce que nous devons faire. Avant de se dire que tel ou tel intérêt ne mérite pas d'avoir les USA comme alliés, demandons nous ce que nous avons à gagner à en faire un ennemi (car faut pas croire que sortir de l'Otan du jour au lendemain sera sans effets). Restons lucide sur ce que sont les USA, sur ce qu'ils peuvent apporter de bien et de mauvais, car une relation entre deux pays, ce n'est pas seulement une relation militaire. Les USA ont une capacité de nuisance économique qu'on peut critiquer, mais qui doit être comprise et prise en compte, une nuisance qu'on doit éviter car nous avons beaucoup plus à perdre qu'à gagner en jouant à celui qui "résiste" par fierté . Un bon politicien doit pouvoir gagner mais doit aussi éviter de perdre, il faut être subtil, la malhonnêteté, les coups tordus sont légions pour y arriver. Il faut savoir faire plaisir en offrant un petit cadeau, en faisant un petit geste pour éviter de perdre cent fois plus, mais certains ne comprennent pas cela, certains y voient de la soumission, de la perte d'indépendance, car pour eux, nous serions en position dominante vis à vis d'eux et il est hors de question de donner ou concéder quoi que ce soit. Encore une fois, une idéologie destructrice qui pense que la seule grandeur d'un pays s'inscrit dans l'opposition et le rapport de force à l'autre, ou c'est nous qui faisons plier les autres (faut pas compter d'autres alliés avec ce genre de mentalité). On critique la manière de faire des américains, pourtant on veut les imiter, ce qui démontre bien que la nature de domination américaine n'est pas propre aux américains, que ce soit nous dans le passé, ou les chinois dans le futur, c'était et ce sera pareil, le rapport du fort au faible. On peut regretter de ne pas être le fort mais il faut savoir s'adapter au monde réel et que si ce monde là, on ne l'aime pas, il ne faut pas le détruire car on s'en mordra les doigts et ce sont ceux derrière dans notre dos avec un couteau qui en profiteront, mais il faut le reconstruire intelligemment. Nos liens avec les USA sont ce qu'ils sont, c'est à dire très forts. Si l'affaiblissement des USA est d'intérêt à ce que nous soyons plus fort, commençons déjà aujourd'hui par être nous mêmes plus forts car faut pas croire qu'en sortant de l'Otan on sera plus fort et ce ne sont pas les contraintes de cette alliance qui doit nous faire oublier ses avantages. Une politique nationaliste réaliste doit être européenne et otanienne dans un premier temps, ça peut sembler con à ceux qui veulent tout détruire en pensant trouver de meilleures pierres pour reconstruire, pourtant c'est vrai. On doit par contre fortement développer notre outil militaire, pour avoir l'indépendance à tous les niveaux et pour avoir la force de faire sans les américains, voir de proposer à d'autres pays, notamment européens, une alternative française. Pour se faire la conscription est nécessaire, on doit avoir de la masse. Je suis convaincu que si la France se lancerait dans un tel élan militaire (on peut imaginer 3,5-4% du PIB) qu'après quelques années, il y aurait un effet contaminant chez nos voisins. Cette montée en puissance militaire en Europe marginaliserait les américains d'autant plus que même si on en fait des tonnes avec la Russie, son armée n'est plus ce qu'elle était (ses budgets ont fortement réduits ces derniers temps) et Poutine finira par prendre sa retraite (Trump n'est pas non plus celui qui va diriger les USA pour 20 ans) en comprenant peut-être qu'il y a plus à s'inquiéter de sa frontière asiatique qu'européenne. Ce n'est qu'après quelques années cette remontée en puissance militaire qu'on sera en position de revoir l'Otan et le lien militaire transatlantique, qu'on pourrait avoir une alternative européenne pour les européens avec un partenariat élargie à l'Otan ou à un monde anglo-saxon (avec le Brexit on peut s'interroger). Je ne pense pas une seule seconde que si demain, la France sortirait de l'Otan par fierté souverainiste, que notre pays rayonnera plus à travers le monde et cette tendance des nationalistes à voir en la Russie une sorte "d'alternative" aux USA, montre bien que l'ambition est de limiter la casse pour ne pas être trop faible seul alors que justement, il faudrait en sortir "grandit", c'est subtil comme ça, mais à mes yeux c'est bien deux perspectives différentes. Le lien transatlantique doit être maintenu, mais un équilibre doit se faire, il ne faut pas couper ce lien.
  21. La Syrie ne peut plus revenir en arrière comme si de rien était après cette guerre (qui n'est pas terminée). L'erreur des soutiens et des partisans d'Assad, si ce n'est lui même, c'est de penser qu'ils peuvent "restaurer" la Syrie d'hier et continuer comme avant, les mêmes aux pouvoirs, les mêmes dans la rue. La fracture en Syrie elle a bien eût lieu, on ne parle pas juste de quelques milliers de rebelles qui tiendraient des régions et qu'il faut chasser pour retrouver la paix, non ce sont des millions de syriens qui sont devenus indésirables par ce qu'ayant été directement ou indirectement lié à une opposition au pouvoir. Ces gens là sont et seront fichés à vie comme des ennemis ou potentiels ennemis politiques, si ce n'est militaire. Des millions qui ont déjà été déplacés et qu'une réconciliation nationale tant vanté ou espéré par certains ne prendrait en réalité qu'une forme de réconciliation territoriale ou il y aurait une épée de Damoclès permanente auprès des anciens "anti-Assad" dans une répression permanente, une pression policière et bien entendu un pouvoir favorisant ses "fidèles" au détriment des autres. C'est pour cela que j'estime impossible une Syrie unifiée avec Assad, il faut un changement politique pour qu'il y ait une acceptation de tout le peuple syrien et non comme aujourd'hui l'acceptation que la Syrie perde la moitié de sa population du moment que ceux qui restent soient fidèles au pouvoir en place. Alors c'est toujours bien de montrer la population de Lattaquié ou de Damas pour valoriser le soutien populaire d'Assad, mais on oublie beaucoup de monde la dedans, on oublie aussi ceux qui se taisent mais qui ont au fond d'eux la haine. Car quand on regarde un peu la propagande du camp Assad, on se voit toujours comme des "libérateurs" chassant des "terroristes" qui occuperaient des régions attendant avec une population attendant d'être délivrées du mal avec au bout la réconciliation nationale portée par Assad, son représentant. C'est un peu simplisme, mais globalement c'est ça. Dans la réalité comment ça se passe? L'armée syrienne est-elle accueillie dans la joie comme des libérateurs par les habitants? La propagande d'état filmera des scènes de liesses à damas pour représenter la prise d'un village à 600km de là, mais jamais vous ne voyez un accueil triomphal de l'armée syrienne. Chaque victoires ont été le fruit d'un exode massif de tout ce qui vit, parfois c'est carrément négocié, on affrète des bus pour dégager tout le monde, femmes, enfants et on débarque dans des quartiers, des villes, des villages déserts. Il y avait des caméras pour filmer la joie des soldats syriens (enfin s'ils l'étaient bien) pour la reprise de Palmyre, d'Alep Est et autres, mais ou sont les caméras pour faire un bilan aujourd'hui de ces zones, elles n'y sont pas conviées, car la vie ne reprend pas, ça reste des zones vides, des ruines sans âmes. Beaucoup ont été regroupés dans la région d'Idlib et soyons honnêtes, la reprise de cette région ne se fera pas sans qu'il y ait des centaines de milliers de déplacés. La Turquie le sait bien, les troupes syriennes ne viennent pas libérer une population du terrorisme, elle vient libérer un territoire de tous ceux qui ne soutiennent pas Assad. Et ce n'est pas par ce qu'autour de l'Euphrate, les kurdes ne sont pas également accueillies en libérateurs, que cela indique que ces populations attendent d'être "libérées" par Assad. Les turcs, qu'on aime ou non, restent tout de même la seule alternative acceptable à cette opposition par rapport aux kurdes et à Damas. Autre gros problème de la Syrie, c'est son économie, elle n'a rien et encore moins les moyens de se reconstruire. Ceux qui s'imaginent la Russie ou l'Iran tirer profit de cette Syrie se trompent, bien au contraire, pour pouvoir maintenir cette Syrie (sous la domination d'Assad) ils vont devoir payer et donner énormément sous peine de voir une situation économique et sociale se détériorer à nouveau et qui finira par encore une fois alimenter une opposition (qui n'aura pas de mal pour s'armer). L'Iran et la Russie ont gagnés provisoirement le maintien de leurs acquis politico-militaire, mais ils n'ont aucunement gagnés la paix, la stabilité et le retour d'une Syrie forte, donc d'un allié de poids dans la région et on se demande ce qu'ils comptent faire en dehors de vouloir faire de la Syrie un champ de manoeuvre militaire géostratégique. Mais ça bougera encore dans ce pays et ce n'est pas forcément ceux qu'on pense aujourd'hui être les gagnants, qui le resteront, d'autant plus avec cette tension grandissante avec Téhéran et l'imprévisible Turquie
  22. Jésus

    40 CTA

    J'avoue que ce n'est pas fameux, surtout quand on sait qu'il y a 4 systèmes, que les conditions météo sont bonnes et que c'était l'entraînement, donc que tout était prêt et tranquillement à attendre le drone. Je pense que le canon anti-aérien doit être d'un petit calibre et doit se concentrer sur de petites cibles de proximité, les missiles doivent traiter tout le reste.
  23. Il est toujours plus facile de critiquer en disant quoi faire quand on est un opposant du pouvoir que de décider et assumer ses décisions quand on est au pouvoir. Johnson comme n'importe quel autre "bon opposant" qui se retrouve au pouvoir, connaitra pas mal de désillusions sur ce qu'il peut faire ou ne peut pas faire. L'UE, bouc émissaire de tous les maux du RU, ses partisans qui pensent toujours imposer et faire plier Bruxelles ne comprennent pas que ce ne sont pas eux qui sont en position de force. Ils se lanceront sans doute dans un hard Brexit par fierté, par orgueil et par ce qu'ils veulent encore croire à une idée, si ce n'est à l'espérance nostalgique de faire revivre une GB d'hier, celle d'un empire, alors que non, cela ne pourra pas se faire, les temps ont changés. Pire que cela, le Brexit, plutôt que d'être le début du démantèlement de toute l'UE (comme tous les populistes s'excitaient il y a 3 ans en disant "à qui le tour? prenons au plus vite le train en marche" on voit aujourd'hui pas mal d'entre eux faire machine arrière), ce serait le démantèlement du RU. Certains minimisent ce risque, mais je pense qu'en Irlande du Nord, en Ecosse, la possibilité d'une fracture est importante
  24. Le véhicule a été coincé dans une ornière et les houtis tournent cela comme une victoire, voir une capture? Je l'avais dis sur un autre sujet, il y a effectivement une instrumentalisation évidente à leurs avantages de véhicules accidentés/pannes abandonnés par ceux d'en face. Quand à l'armement qu'ils exposent, reste à savoir si les occupants ont mis en place la politique de neutralisation avant abandon, sinon la mitrailleuse n'est là que pour la photo. Quant aux impacts de balles, je suppose que ces tirs sont ceux de "sécurité" à l'approche final du véhicule, les tirs sont bien trop groupés pour localisés sur le parebrise pour confirmer une petite rafale à une dizaine de mètres pour être sûre qu'il n'y a plus personnes. Si les Houthis infligent sans aucun doute des pertes, je constate quand même que beaucoup de leurs vidéos de propagande de véhicules blindés adverses détruits sont le résultat d'un problème technique (pannes/blocages comme ici dans une ornière). En face ils ne doivent pas avoir des moyens et des procédures de dépannages, un problème et ça se casse illico
  25. Porochenko était un peu extrême sur certains points, mais Zelensky n'a pas été élu pour diriger l'Ukraine dans les bras des russes. Je pense que le premier point pour lequel il a été élu, c'est de foutre un coup de pied et de balai dans le "système" politique ukrainien largement corrompu (comme un peu partout dans ces pays). Son opposant était Porochenko et naturellement il jouait de l'opposition pour capter un électorat (dont les russophones). Ses deux principaux thèmes de campagne c'est de mettre un terme à la guerre au Donbass et mettre fin à la corruption. Mais dans la géopolitique du pays, ça ne change pas, ce n'est pas un président pro-russe comme l'Ukraine pouvait en avoir, l'Ukraine glisse vers l'UE et l'Otan et Zelensky garde cette tendance comme priorité, n'a rien remis en cause. Ce n'est pas parce qu'il ne cherche pas à imposer un brusque changement culturel ou qu'il se dit ouvert à un dialogue avec Moscou, que ça en fait un pro-russe, c'est un peu cela que je voulais dire. La Russie ne risque pas de retrouver un système politique lui étant favorable chez son voisin. Pour Zelensky, il y a comme partout un monde entre la position et les volontés d'un candidat et l'exercice du pouvoir. Je pense qu'il va vite comprendre que du côté russe, la paix au Donbass ne passera pas par un "consensus" qui laisserait le Donbass dans l'Ukraine de la même manière que pour la Crimée (Zelensky dit qu'elle doit revenir à l'Ukraine), face aux russes, il ne trouvera pas un une bonne oreille et des mains à serrer alors qu'ailleurs (entendez à l'Ouest) il y en aura, cette realpolitik s'imposera naturellement, même si je pense qu'elle était parfaitement comprise par le nouveau président.
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