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web123_2

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  1. Pour le gouvernement français le "problème" (pour avoir un deal) n'est pas Boris Johnson, mais le parlement. Je trouve assez bizarre de voir comment Johnson est accablé alors que c'est le parlement qui le met dans l'impasse (tout comme May l'a été).
  2. Ce qu'il fait est tout à fait cohérent. Mais ... (NB: qu'il soit cohérent ne signifie pas qu'il a raison !) Tout dépend sous quel angle il est évalué. Si c'est sur l'angle du brexit, plus spécifiquement trouver un accord, je suis d'accord avec toi, c'est (au premier abord) incohérent. Par contre c'est cohérent sur le plan électoral. Aujourd'hui notre vue est "brouillée". Le parlement se présente, et est présenté, comme anti-nodeal, comme allant sauver le R-U du nodeal. Il ne sert à rien d'être anti-nodeal tant qu'on n'est pas pro-deal. Le parlement n'est pas pro-deal, en tout cas ne trouve pas de majorité pour un deal, donc tous ses blablas sur sa vertueuse posture anti-nodeal est du ... blabla. La première priorité de Johnson pour avoir un deal est de changer le parlement, avec une majorité net qui le soutient sur sa ligne "brexit le 31/10 de préférence avec un deal". Le "peuple brexiter" veut un brexit rapide. Sur l'ensemble des Anglais, il y en a plus qui préfère un nodeal que voir Corbyn 1er ministre. Pour la majorité net, ça se présente bien si on en croit les sondages. Pour une majorité qui le soutient, le message des derniers jours est très clair. Ceux qui se présenteront sous les couleurs des conservateurs aux prochaines élections devront assumer la ligne Johnson. A mon avis, une fois qu'il aura une majorité solide, il acceptera un deal très proche de celui de May. Il y aura une ou deux modifs mineurs pour qu'il sauve la face. Le "peuple brexiter" sera très satisfait si le 31/10 le brexit est fait. Le brexit party ne le sera pas, mais ce n'est pas très grave. Mais Johnson disant qu'il est prêt à aller jusqu'au nodeal récupère beaucoup de voix du brexit party. Il n'a pas intérêt à un nodeal car ça va lui pourrir son "quinquennat". Boris Johnson n'a pas de forte conviction sur le brexit. Pour le référendum il a beaucoup hésité entre le remain et le leave. Son choix c'est porté sur le leave par pur calcul politicien, pour virer David Cameron. Telle est mon analyse. J'ai l'impression que c'est aussi l'analyse au niveau de l'UE. Lorsque Johnson a lancé sa première tentative pour renouveler le parlement, ils espéraient qu'il y arrive, ils espéraient le voir obtenir une majorité (car l'UE ne croit pas qu'il veut un nodeal). Si j'ai mal "lu" Johnson alors je suis con, mais je peux me réconforter en pensant que Johnson l'est aussi. Si vraiment il cherche un nodeal, ce qu'il a fait depuis qu'il est PM est excessif, inutile. Il n'avait qu'à faire comme May... Par contre sa stratégie demandait qu'il y ait des élections en octobre. Ce weekend le n°10 a encore dit tout faire pour déclencher des élections en octobre, mais les chances d'y parvenir sont très faibles. Donc Boris Johnson est très mal. C'est l'erreur (ou la prise de risque ?) de Johnson. Il a sous-estimé l'opposition. L'opposition, les oppositions, ont très bien compris que Johnson sera en position de force s'il y a des élections avant le 31/10 ou s'il y a brexit avec deal. Donc elles refuseront des élections avant le 31/10 et tout aussi sûrement un deal avant le 31/10. Même après le 31/10, pas sûr qu'elles acceptent un deal, donc il faut à Johnson, à n'importe quel PM, une majorité solide. Non. Macron a déjà dit qu'il y aura report SI évènement démocratique majeur, élections ou référendum, sinon il est contre un délai supplémentaire (donc sortie brutale dès le 31/10). Il n'est pas le seul à avoir cette position. Quand JYLD dit qu'en l'état actuel il n'y aura pas de report, il ne fait que dire ce que dit Macron et d'autres.
  3. En France, mais heureusement de moins en moins, on nous rabâche que l'Allemagne veut désespérément un accord pour "sauver son industrie automobile". Alors que ... : Ceci dit c'est pire au R-U.
  4. Ce n'est pas si sûr. Beaucoup de "commentateurs politiques" ont bien compris que Johnson est en campagne électorale depuis le premier jour, qu'il est en mode peuple contre l'establishment (dont le parlement). Un populiste n'est jamais adoubé par l'élite (les journalistes en font parti), ce qui ne veut pas dire que les journalistes sont dupes ... d'eux-même. Mais reconnaissons que les journalistes se sont déjà fait avoir. Par ex. Trump. Même avec Macron ils se sont fait avoir alors qu'il n'est pas populiste (un arriviste sans colonne vertébrale intellectuelle, une bulle médiatique, une grosse baudruche, etc). Mais que ce passera-t-il quand la campagne électorale sera officielle et que les temps de parole seront comptés ?
  5. Ça dépend. L'UE ne peut pas être contre un report d'une poignée de semaines si ça règle cette grave crise. Même si on considère qu'un nodeal n'est pas vraiment grave globalement pour l'UE, établir une frontière douanière Irlande / Irlande du Nord est un cauchemar pour des années voire des décennies que tout le monde veut s'épargner. S'il y a des élections (ou référendum) en novembre/décembre, j'suis sûr qu'il y aura report. S'il ne se passe rien, à mon avis il n'y aura pas de délai, ou qu'un délai type 15 jours en forme d'ultimatum. Il est très probable qu'il y aura des élections, donc la question est que fera l'UE après les élections (qui peuvent encore être en octobre même si c'est peu probable). S'il n'y a pas de majorité claire, et donc pas de majorité pour valider un deal (à cause de politiques politiciennes), ça sera dans les semaines qui suivent un nodeal. Je crois et j'espère que l'UE fera un "marquage à la culotte". Pas de délai de 3 mois pour faire des élections, réfléchir, négocier puis valider. Un tout petit plus que nécessaire pour chaque étape. 7 jours pour lancer des élections. Délai jusqu'à j+2 après les élections pour évaluer les résultats. Etc. À chaque étape ce sera "fait le ou nodeal". Tout retard, même de 24h, à cause de tergiversations devra être sanctionné d'un nodeal. Il en va de la crédibilité de la parole de l'UE.
  6. The (very) special relationship : Boris Johnson est encensé par Trump et son administration. Mais ça empêche pas les canadiens de se foutrent de lui : https://www.theglobeandmail.com/amp/opinion/editorials/article-how-bad-is-boris-johnson-we-cant-even-find-the-words/ Édit : Hugh Schofield (BBC à Paris) : "si quelqu'un dit qu'il sait ce qu'il se passe, il ment"
  7. Le piège duquel n'arrive pas à sortir les conservateurs : - pour faire le brexit il faut une majorité solide, donc de nouvelles élections - Pour avoir une majorité solide il faut avoir fait le brexit C'est le problème que doit régler Bojo. Il le sait depuis le début, et c'est pour ça que depuis le début il est en campagne électorale. Ce qu'il fait, dans les grandes lignes hein, est cohérent et logique. Ou pas. Si Johnson "gagne" (ou perd, on ne sait plus) sa motion de censure, derrière il y a des élections avant le 31/10, il peut les gagner et ainsi annuler la loi. S'il n'obtient pas d'élection avant le 31/10, à sa place je démissionne. Sa stratégie depuis le début est d'avoir des élections pour faire le brexit. Si lundi il se confirme qu'il n'y a plus de possibilité d'élection avant le 31/10, sa stratégie est morte, il a donc perdu, normal qu'il démission. En tout cas, s'il en fait la menace, cette dernière peut avoir une certaine crédibilité.
  8. D'un "insider". Quelqu'un demandait à Boris Johnson s'il n'allait pas respecter sa promesse ou s'il allait enfreindre la loi. Réponse : ni l'un ni l'autre. Conclusion actuelle : un autre, mais pas le PM(!), fera la demande.
  9. Le merdier que sera la frontière Irlande / Irlande du Nord :
  10. La société ? On est un des pays avec le plus de transferts sociaux, on est même très probablement premier. Y a des pays tout aussi individualiste que la France avec un fort sentiment d'appartenance. Dans le pessimisme des Français, j'me dis que les médias doivent avoir un rôle important. Il y avait une grosse étude américaine qui démontrait que les médias américains ont de plus en plus une tonalité négative. Ça a commencé au début des années 80 et ça continue encore. Je remarque un truc avec les médias français quasi systématique. Quand le gouvernement présente une réforme, elle est globalement bien reçue par les Français (le gouvernement ne fait pas de réforme pour faire chier les Français). Quand les médias s'emparent du sujet, les Français ont une vue plus négative de la réforme. Dernière exemple qu'on a en cours, c'est la réforme des retraites. Plus les médias en parleront, plus le gouvernement aura du mal. Et là il se lance des débats à la con, comme quelle sera la valeur du point, qui brouille la compréhension. Débat sans intérêt, les dépenses des retraites sont sur la durée également aux cotisations (pour des raisons évidentes). Il n'est pas question de changer les cotisations. Remarquez aussi le gros hic, les médias ne parlent pas des cotisations. Ils font comme si l'argent tombait du ciel, il serait infini. Forcément ça ne peut que provoquer de la défiance chez les Français. Parce que là ils ne passent pas pour des c... ? J'avais vu passé un tweet. Un média américain disait : "L'Inde va devoir coloniser le R-U pour y remettre de l'ordre.
  11. J'avais oublié que Chirac avait autant remonté (c'était l'époque où il ne foutait rien...).
  12. Le problème est que si tu les mets des années en arrière, ils seront encore moins contents (globalement). Le gros paradoxe français : Ils ne sont pas moins heureux qu'avant (là la France est classée haut), ou qu'à la marge, mais de plus en plus mécontents des politiques (la France est classée bas). Par contre le sentiment d'appartenance (à la Nation ou un groupe) est de plus en plus faible. Puis il y a un autre truc "bizarre". Les plus véhéments contre le pouvoir sont souvent des pro-Poutine, des gens qui ne voudraient pas vivre en Russie. C'est une situation assez tordue. Les gens ne sont pas contents des politiques français, mais ils ne veulent pas aller ailleurs. En plus on est dans l'UE, on peut aller librement dans 26/27 autres pays. Y a rien de significatif de ce côté. Édit : y a aussi un autre paradoxe. Les Français trouvent leurs politiques mauvais, que le pays va à vau-l'eau, mais ils trouvent aussi que tous les autres pays ne sont pas mieux. Le rapport aux autres s'est terriblement dégradé (d'où la méfiance pour l'accord du CETA, alors que bon, c'est le Canada, c'est pas un pays du tiers monde). C'est horriblement compliqué à analyser, beaucoup s'y casse les dents. Ils le peuvent. Le R-U peut unilatéralement annuler le brexit. Décision de la cour européenne de justice sortie il y a quelques semaines. Finalement c'est bien, ils ont l'entière responsabilité de ce qui va arriver.
  13. Faut espérer, parce que c'est pas gagné : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/06/brexit-la-justice-accorde-un-repit-a-boris-johnson_5507272_3210.html
  14. Ils aiment l'image de leur PR à l'étranger (normal, premier puissance mondiale, etc). Pour moi au G7 Trump s'est beaucoup forcé pour être un digne PR dont les américains sont fières. Trump avait peut-être aussi en tête qu'il y a une poignée de jour Joe Biden gagnait la présidentielle dans un sondage (ce qui l'avait rendu furieux). ____________________________________________ BREAKING ! Je vous révèle la botte secrète de Boris Johnson : https://www.theguardian.com/politics/live/2019/sep/06/brexit-boris-johnson-news-latest-eu-labour-confirms-it-will-not-vote-on-monday-night-for-early-election-live-newsbior?page=with:block-5d7257ba8f082514879ef211#block-5d7257ba8f082514879ef211
  15. C'est ainsi aux USA, les Américains aiment leur PR. J'suis pas historien, mais à part de Gaulle, bien possible qu'aucun PR français ait été plus populaire en France qu'un PR américain aux USA. Ça reste bien globalement pour un PR jugé cliniquement mort en début d'année et qui allait plus rien faire selon les journalistes politiques. En général en France lorsque la popularité d'un PR baisse, elle ne remonte que marginalement après, au mieux. Macron a cette caractéristique remarquable de ne pas respecter cette "tradition" (constaté déjà 2 fois). Les journalistes ont tellement intégré cette "tradition" que lorsque Macron baisse ils le massacrent (vu qu'il est foutu, autant y aller de bon cœur). Erreur.
  16. Intéressant, demander le véto d'un pays. Je n'y crois pas vraiment. Je reste convaincu que Johnson veut un deal. C'est pour ça qu'il se démène pour renouveler le parlement, celui-ci ne permet pas de passer un deal. Si Johnson voulait un nodeal, il n'a rien à faire, le parlement s'en charge très bien. J'ai parfois tendance à l'oublier. S'il y a un délai supplémentaire et des élections en novembre, le gagnant est le brexit party, voire grand gagnant s'il remporte les élections. Or il veut un nodeal. Délai (et donc élections en novembre) ou pas, c'est probablement nodeal.
  17. Exactement. Un autre : J'en ai d'autres dans mon fichier des traîtres à la nation. Damned, et maintenant les sondeurs sont à la solde de Macron ! http://www.lefigaro.fr/politique/forte-remontee-de-la-cote-de-confiance-d-emmanuel-macron-20190905 Dictature ! Soyons pratique. Les filles on les tond, mais pour les mecs on fait quoi ? ____________________________________________________________________________ Donc jusqu'au 31/10 on garde le même parlement (que celui de May) qui n'est jamais d'accord pas validé un deal. L'opposition fait tout pour avoir un délai supplémentaire. Que va faire Johnson ? Je lui conseille de démissionner assez vite et de refourguer le bébé à un autre.
  18. Non. Faut pas se laisser piéger par les journalistes français, leur vieux logiciel, et leur obsession de la polémique à 2 sous.
  19. Pas très lié au Brexit, mais un peu quand même :
  20. J'approuve, ça évite d'insulter le 1er ministre par erreur.
  21. Sont sympathiques les gilets jaunes anglais :
  22. L'adresse à la nation de Boris Johnson : C'est aussi passé à la télé. Comme prévu, les journalistes trouvent ça nul. Qu'en pensent les Anglais ? J'en sais rien. Pas facile d'être aux responsabilités :
  23. Vous ne devinerez jamais le projet des travaillistes s'ils sont au pouvoir. Je déconne, vous avez deviné, ils veulent négocier un autre accord de retrait. C'est sans fin.
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