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web123_2

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  1. Durant la période transitoire (jusqu'en 2020/2021, j'ai oublié) pour le reste du R-U. _____________________________ Résumé : Il veut pas d'élection, mais il les cherche. Édit : Johnson a encore principalement fait un discours électoral et très peu parlé du brexit.
  2. Et bien maintient le. De toute manière il semble que pour toi l'UE est limite machiavélique. Juste en passant, c'est bien à cause du backstop (qui n'a rien de maléfique, c'est juste une nécessité, de plus approuvé par l'Irlande du Nord) que l'expression "petite Angleterre Bretagne (*)" est parfois utilisée. L'Irlande du Nord sera à part et plus totalement dans le R-U. Les accords commerciaux entre la petite Angleterre Bretagne et le reste du monde sont possibles. Si l'Irlande du Nord est totalement dans le R-U alors il faut une frontière physique. Il n'y a pas le choix. Mais peut-être as-tu la solution que Boris Johnson cherche depuis des semaines et que même son gouvernement n'arrive pas à trouver ? (*) Édit : ignare !
  3. Y a pas vraiment de source, j'ai fait une recherche à l'arrache. Tu peux utiliser la recherche inversée de google. https://www.google.fr/search?tbs=sbi:AMhZZitQT1AxENNl_1orTcHJZt5A0-MvwKQUMXtxTdl7cpR-uOLlpW_1fYNvb1zKTb49Vu7pl4qWWJtErQ69ONN72pB60tSz6cQTScn-Zy91wM60fsk7hR5-3fnqmK9GBPRbDWjKbhaIFwq9VbS-5oyBBMtvABwSyrFVMtDRhDcz03dZu5wDH9TIGuO5rDrrSyVVy0VAsltn82hxe-DfTWGQrtD1_1KbtDumEGvbJUbnMuEg_1zJpLqMCrQRyNpNCFIsko6qnXGG5Uc2xLwQsDdWqF332UofdF5DfNf1JLXYKWvMl76ZS9SY3Tw7l8JhbMik9hlO0p0eHqWWJi9EtAbJ8T1iX6wGLaEvSw&sa=X&ved=0ahUKEwjL9pLvw7LkAhU1AGMBHboKD_4Q9Q8ILSgA Je sais que ça vient de là, mais faut être abonné, c'est pour ça que je ne l'ai pas dit (édit : je ne suis pas abonné). ___________________ Pour plusieurs observateurs de la vie politique anglaise on se dirige vers des élections générales. Juste un échantillon : Les élections, à confirmer car c'est un peu compliqué, pourrait avoir lieu avant le 31/10 mais peut-être pas avant le conseil européen. Y a peut-être à prévoir un petit délais technique.
  4. Non. De gauche à droite le contrôle douanier de l'UE : - situation actuelle - brexit avec backstop - brexit sans backstop
  5. Thread : Boris Johnson pense qu'il ne peut pas peser sur les négociations avec l'UE tant qu'il a le parlement dans les pattes. Je vais peut-être allé à contre courant, mais si Johnson arrive à lancer des nouvelles élections avant le 31/10, que son pouvoir est renforcé, je pense que c'est une bonne nouvelle pour avoir un accord. Je ne dis pas que l'UE va céder aux caprices délirants de Johnson sur le backstop. Johnson veut principalement être 1er ministre pour 5 ans. S'il passe le brexit avec succès, c'est "bingo". Le nodeal, à mon avis, ne lui permettra pas de rester durablement au pouvoir. Donc il cherchera un accord quitte à retourner sa veste. Dans 2 ou 3 ans ça sera oublié. Peut-être même que ça sera oublié bien plus vite, les anglais ont hâte que le brexit soit du passé.
  6. Ta remarque est représentative de l'état d'esprit anglais. Ils croient qu'éviter un nodeal ne dépend que d'eux, voire que le brexit n'est qu'une affaire anglaise. Non, il n'y a qu'une façon d'éviter le nodeal (hors report qui n'est évidemment que temporaire et au maximum pour 2 ans), c'est d'avoir un deal. Deal qui doit être approuvé à l'unanimité (UE28 ou UE27+UK). Et je rappelle qu'un report, qui ne peut être qu'à l'initiative du R-U, n'est pas automatique, il doit être approuvé à l'unanimité également. Il suffit qu'un état sur 28 en est "plein le cul" du brexit, fasse preuve de mauvaise volonté, pour avoir un nodeal le 31/10.
  7. Plus d'info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_50_du_traité_sur_l'Union_européenne Tu n'es fait avoir, pour le dire familièrement, par l'ambiance médiatique. Le parlement anglais fait de l'enculage de mouche. Ça exaspérait passablement Theresa May qui a répété 1000 fois que la seul façon d'éviter un nodeal est de signer un deal.
  8. Un rapport récent du gouvernement anglais indique qu'il n'y a pas de bonne alternative au backstop actuellement : https://www.theguardian.com/politics/2019/sep/02/irish-border-after-brexit-all-ideas-beset-by-issues
  9. Y a une erreur. Johnson (ou le parlement du R-U ou n'importe qui et n'importe de quoi du R-U) n'a rien à signer pour une sortie sans accord. C'est option par défaut (de deal). ? Supprime le backstop, c'est en gros toujours le même problème de fond. Le R-U ne peut pas être la passerelle entre 2 marchés sans contrôle de ces deux marchés (et donc de l'UE). Le problème est connu depuis le début. C'est un choix du R-U d'être le plus autonome possible de l'UE. C'est un choix de Theresa May (brexit means brexit) de prendre la direction d'un hard brexit. Je ne l'accuse pas, elle n'avait pas vraiment le choix ("take back control" était très populaire - c-à-d quittons toutes les instances de décision/contrôle de l'UE). Juncker et Tusk l'ont martelé, la France aussi et d'autres, rester dans l'UE est le meilleur deal. Si le R-U revient dans l'UE, il va perdre plus que "quelques plumes au passage". Actuellement le R-U a des privilèges dans l'UE par rapport à d'autres états membre (pensons entre autre à "I want my money back" de Thatcher), il va les perdre et ne les retrouvera pas. Ça c'est le "coup de génie" des négociations en 2 phases.
  10. Je veux bien entendre que ce que je propose n'a pas de lien, mais ce que tu proposes n'a pas de lien non plus. Qu'importe, le message doit être : vous y perdez, lourdement ! Pour les taxes, méfiance, c'est l'UE qui va la payer, pas le R-U. Les taxes donnent seulement un avantage compétitif aux autres. Ok c'est déjà ça.
  11. L'UE l'a déjà dit, mais à mon avis c'est trop peu. Imaginez une pays qui a déjà des accords et qui ne rembourse pas, on fait quoi ? NB: J'suis pas un spécialiste. Macron a dit que c'est un défaut de payement (évidemment). La France et d'autres pays membres de l'UE doivent prêter au R-U (une dette est tournante, on emprunte pour rembourser). Il faut voir si les pays de l'UE peuvent refuser à leurs banques de prêter au R-U. D'autres continueront de prêter, mais forcément les taux vont gripper.
  12. Les marchés ne réagiront pas si le R-U respecte les marchés (et ça semble le cas). Mais clairement l'UE ne voudra pas que ça fasse école. La réponse ne sera pas "équilibrée", elle devra être dissuasive envers ceux qui veulent imiter le R-U même si à court terme l'UE y perd. Par la suite les marchés réagiront. Je ne peux pas te donner tort. Mais même pour les brexiters les membres de l'UE sont vus comme des alliés, des amis, et ils en attendront une solidarité. Juste pour donner un exemple, la Grèce. Qui a le plus aidé la Grèce durant la crise ? L'UE. C'est pourtant l'UE qui s'en ait pris plein la gueule durant la crise. Je veux bien entendre que l'UE n'en a pas fait assez, mais elle a aidé. Oui la Grèce était fautive, mais les Grecs attendaient plus de solidarité. Je n'en fais pas reproche aux Grecs, j'entends leur souffrance, et ça a été violent chez eux, je ne fais que le rappeler. Ils n'ont pas eu la solidarité qu'ils estimaient mérité, ils ont tiré à boulet rouge sur l'UE. Je change d'avis. À mon avis les marchés vont réagir. Si le R-U ne rembourse pas, ce n'est pas pour mettre l'argent de côté (politiquement intenable), mais pour le dépenser. Après le R-U peut être contraint de rembourser et ses finances, dont sa capacité à rembourser les marchés, seront impactées.
  13. %3 Édit: Il y a eu comme un problème et j'ai la flemme de tout retaper. Généralement on peut penser que l'UE n'a pas de position de fermeté sur la politique étrangère. Là on n'est pas sur de la politique étrangère (tant que le R-U n'a pas quitté l'UE, c'est sûr), mais politique intérieure. Le blame game peut jouer très fort contre l'UE. Un petit exemple. Nodeal, gestion derrière merdique, de gros problèmes. Pour un brexiter un nodeal n'est pas idéal, mais il n'est pas grave. Il faudra un coupable, ça ne sera pas son(ses) leaders brexiter(s). Imaginons, alors que c'est le merdier, que Johnson refuse de payer la dette du R-U. Bien possible que beaucoup de brexiter donnent raison à Johnson. L'UE n'aura d'autre choix que d'appliquer des sanctions, de le faire payer, ça ne va pas aider pour avoir des bonnes relations.
  14. Intéressant : Y a du "on veut juste une petite modification pour sauver la face". On peut tout aussi y voir du blame game (l'UE fait preuve de mauvaise volonté).
  15. Au G7 le brexit n'a pas été abordé (sauf entre Johnson et Trump). Mais on y a vu que Johnson ne cherchait pas un accord avec les USA à tout prix. Il a exposé des exigences et Trump a répondu en gros : "ça sera un accord formidable". Traduction : "cause toujours". Il a dit qu'il fallait au moins un an pour trouver un accord, donc qu'il n'a pas va pas se coucher devant les USA. Donc la date du 1er novembre (2019) est du bullshit, de la foutaise en français. Globalement, et peut-être en tout sauf le brexit, il était aligné sur les Européens et pas les USA. Plutôt raisonnable le mec ? Je reste convaincu qu'il ne veut pas d'un nodeal. Mais il a tellement agité la menace d'un nodeal qu'il est difficile de trouver une sortie avec accord. Peut-être trouvera-t-on des motifs pour qu'il sauve la face après des élections qui assureront son siège de 1er ministre. J'oublie pas qu'il est champion du R-U de retournement de veste (et là-bas le niveau est haut). Idéalement, il faudrait que l'opposition le fasse tomber pour qu'il revienne plus fort... C'est pas gagné.
  16. Faut pas se faire avoir par la forme de Merkel (rien de physique ici) ni les médias français et anglais qui cherchent en permanence à faire croire qu'il y a un gouffre entre Macron et Merkel (en tout cas sur ce sujet il n'y en a pas, ni gouffre, ni trou de souris, ni trou d'épingle). Un petit thread sur la sortie de Merkel : Si Bojo trouve une solution miracle en 3 semaines qui répond aux demandes de Bojo et respecte le marché unique, personne ne la refusera, ni Macron. De toute manière on en a fait 10 fois trop ici. Imaginons que Merkel est prête à se mettre à genoux pour faire les 4 volontés de Bojo (rien de sexuel ici). Donc que l'UE est divisée. Dans ce cas ça ne fait que renforcer l'option par défaut : le nodeal. Et c'est évidemment pareil pour le R-U comme on le voit.
  17. Il me revient cette vidéo qui donne une bonne illustration sur l'euroscepticisme médiatico-politique. C'était un ou deux jours après le référendum sur le brexit (donc pas de hors sujet, ouf), Macron était toujours ministre : Pour le monde médiatique, Hollande et son gouvernement étaient pro-européens. Ils ne l'étaient pas (sauf dans les discours). Écoutez l'introduction à partir de 6:43 (normalement doit être déjà calé). Hollande c'était de l'euro-je-m'en-fous. Globalement je n'accable pas Hollande, sauf sur l'Europe où il n'a rien branlé. Sarkozy c'était pas vraiment mieux. On a donc une échelle décalée. Un eurosceptique (tiède) est considéré comme pro-européen. Nos partis de gouvernement traditionnels, le PS et LR, sont considérés pro-européens alors qu'ils ne le sont pas. Au mieux c'est du pro-européen très très tiède. C'est normal, en leur sein ils ont autant d'eurosceptiques (voire plus dans la défiance) que de pro-européens.
  18. Discussions, pas négociation. En passant, à C dans l'air ils font comme si cet accord de retrait est tout le brexit complet. C'est faux, le R-U peut accepter l'accord de retrait et négocier les futurs relations, négociation qui peut aboutir à un no-deal si Johnson le veut ou au retour dans l'UE si son successeur le demande. Les discussions sur les futurs relations sont pour la période de transition (où là il y a négociation). Le backstop dépend des futurs relations, peut-être qu'il n'existera jamais. Tu critiques le manque de sérieux, là moi pas vraiment. Qu'ils oublient des choses me dérange certes, mais ça ne m'énerve pas vraiment. J'aimerai que tu m'expliques un truc si le plateau de C dans l'air est pro-européen. Pourquoi la faute de la "rupture" de discussion entre le R-U et l'UE est portée sur l'UE (trop ferme selon le plateau) ? C'est ça être pro-européen ? Comment se fait-il qu'ils défendent plus la position du R-U (qui aurait raison de refuser le backstop) que la position de l'UE (qui a tort d'imposer le backstop et devrait le laisser tomber) ? Au jeu du "blame game", sur C dans l'air, en France, avec un plateau 100 % pro-européen selon toi, le R-U gagne (c-à-d que le blame est mis principalement sur l'UE). Pour des pro-européens tu trouves ça normal ? Mais la suite de ton propos montre bien ton biais, qu'on a chez les journalistes aussi, suffit de pas vouloir "détruire" l'UE pour être pro-européen. T'as dit que t'es eurosceptique, je ne me suis pas dit que tu voulais que la France quitte l'UE (c'est peut-être le cas). C'est pareil pour les journalistes, ils peuvent être eurosceptiques sans vouloir que la France quitte l'UE. Les gens sont libres d'être eurosceptiques et même anti-européens. Mais faut l'assumer. Pour le brexit le R-U dit que l'UE est la source de tous leurs maux, mais après demande toujours l'accès au marché unique, le passeport financier, d'être présent dans les projets européens comme Galiléo, d'avoir accès au budget européen de la défense, etc. J'ai dit la pensée, j'ai pas dit le programme. J'ai dit aussi que les journalistes, en majorité, ne sont pas nationalistes, donc ils ne veulent pas la sortie de l'UE. Et ? Est-ce que je dis que les Auvergnats qui critiquent la politique française demandent l'indépendance de l'Auvergne ? Eurosceptique ou eurocritique, c'est pas "je veux me barrer de l'UE". J'ai dit dans les médias. Que les médias ne soient pas en phase avec les Français, ça arrive souvent. Dernièrement, les médias "matraquent" (ahah) les forces de l'ordre en rabâchant sur les dites "violences policières". Dernier sondage, une grande majorité de Français fait confiance aux forces de l'ordre et les trouve efficace (par rapport au même sondage précédent, toutes les indicateurs augmentent). Y a une demande d'ordre que les journalistes ratent complètement. Ils s'étonnent que le 1er ministre et le PR soutiennent le ministre de l'intérieur, assume une doctrine plus dure, alors que non, ça n'a rien d'étonnant. J'étais énervé.
  19. Ok, tu m'as à moité mouché. Mais là c'est "qui protège plus". On l'a dans "Vouloir affaiblir l’Europe, c’est laisser la France seule face aux menaces du monde actuel". Donc dès maintenant l'Europe protège. Ils sont plusieurs journalistes permanent chez les anglais. Ouaip, il y avait un eurosceptique, pour le moins. _______________________________ Blame game : https://www.theguardian.com/politics/2019/aug/06/michael-gove-accuses-eu-of-refusing-to-negotiate-new-deal On va en bouffer jusqu'au 31/10, et après si no-deal.
  20. Ce n'est pas la bonne raison. L'UE pourrait dès "aujourd'hui" négocier ses futurs relations avec le R-U (mais évidemment pas signer d'accord qui s'applique avant la sortie du R-U de l'UE). L'UE ne le peut pas car c'est imposé par l'article 50. Ce n'est pas pour punir le R-U (d'ailleurs ça applique à tout pays qui quitte l'UE) c'est car il ne faut pas que les négociations sur les futurs relations soient un préalable à la sortie de l'UE (NB: on a vu May essayé de le faire, d'où des mois (plus d'un an?) avant le déclenchement de l'article 50). Il est différent de négocier une sortie (puis les futurs relations) et négocier un changement de relations. Pour les relations futurs dans le premier cas c'est comme négocier avec un pays tiers, dans le second comme négocier avec un état membre de l'UE. Dans un premier temps, certains pays, notamment l'Allemagne, ne voulaient pas de l'article 50 pour aller dans un "marchandage" jusqu'à satisfaire le R-U pour qu'il reste dans l'UE. Certains pays, notamment la France, était totalement contre la démarche Allemande. La France trouvait déjà que l'UE avait déjà beaucoup trop cédé à cause du référendum. Macron avait même dit, en gros : "je me demande si le remain n'aurait pas été plus difficile à gérer pour l'UE" (C'était quand il était ministre). Si l'UE fait des cadeaux à cause d'un référendum, d'autres feront des référendums et ils le feront d'autant plus que les cadeaux sont gros et nombreux. Les négociations entre Cameron et l'UE en premier pour éviter un référendum puis pour que Cameron soutienne le remain est politiquement une terrible erreur. C'est pour moi le pire de l'UE (négocier en coulisse au-lieu de parler fort). Je m'inscris complètement en faux. L'euroscepticisme est "mainstream" dans les médias français. Ce n'est pas car ils ne sont pas nationalistes qu'ils sont forcément pro-européens. Globalement l'Europe ennuie les journalistes (sauf pour les conneries genres : rupture dans le couple francoallemand, Macron dit "faut aller vite", Merkel dit "faut pas traîner"). De toute manière pour moi on est entré dans l'ère du journalisme populiste (qui sévit depuis longtemps dans d'autres pays). Faut taper sur les politiques, les élites de façons générale, ils ne sont jamais satisfaisants (ça vaut aussi bien pour le national que pour l'européen). Ces tocards de journaliste oublient qu'ils font parti de l'élite, c'est totalement contreproductif et sans surprise la confiance envers les médias chute (je n'ai plus en tête les derniers chiffres, mais c'est terrible). Quelques exemple de l'euroscepticisme des journalistes. Quand Macron fait une campagne présidentielle pro-européenne, que disent les journalistes ? Ça ne marchera jamais. À chaque fois que Macron propose un truc au niveau européen, que disent les journalistes ? Ça ne marchera jamais. Macron ne veut pas du spitzenkandidat, quasi tous les journalistes se foutent de sa gueule. Ils sont intarissables pour trouver des raisons pour que ça ne marche pas. J'appelle ça de l'euroscepticisme. En pleine campagne européenne, voici la couverture du Point : Après les élections, on voit que Salvini ne pèse rien, du moins il a été complètement cornerisé. Les journalistes disaient que le mouvement de Macron sera anecdotique, après les élections on voit qu'il pèse vraiment. On a les premières nominations, c'est très Macron compatible. L'homme fort de l'Europe, c'est évidemment à relativiser, ce n'est pas le patron non plus, c'est Macron. Mais dans cette ère de journaliste populiste, ce n'est pas facile à reconnaître. Oui certains le font, mais en gros quand ils n'ont plus le choix. La "pensée unique", c'est celle de Florian Philippot, elle est dans la tête des journalistes et martelé en permanence : Europe impuissante, Europe technocrate, Europe déconnecté des citoyens, Europe peu démocratique, Europe qui ne décide pas, etc. On entend encore régulièrement des choses aberrantes comme : "il faut que l'Europe protège". On ne serait pas dans l'Europe, Trump aurait déjà taxé les vins français (après avoir taxé les voitures allemandes). L'Europe protège, mais les médias le disent quasiment jamais. Évidemment que je peux entendre qu'elle ne protège pas assez (cf pour donner un ex. l'épisode de l'acier chinois où l'Europe a mis des mois pour réagir), mais c'est une réalité, elle protège. Mieux vaut être dedans que dehors par mauvais temps. Un journaliste français vraiment pro-européen (et pas que anti-nationaliste), qui s'intéresse à l'Europe, c'est rarissime. C'est simple en France il n'y a que Quatremer. Comment un journaliste appelle un pro-européen ? Un euro-béat. Pour la nomination de Von Der Leyen, le 20h de France 2 fait un sujet d'une minute. Et le pire n'est pas là, pour lancer le sujet : "en bref à l'étranger". Et le présentateur n'a rien trouvé à redire, il trouve ça normal. TF1 n'a même rien dit. C'est comme si le journal régional de France 3 disait : "en bref à l'étranger, Macron devient président de la république française". France Télévision n'a qu'un journaliste permanent à Bruxelles (et il parait que le poste va être supprimé). TF1 zéro (et évidemment 0 pour BFM et LCI). Pour moi c'est une honte. Qu'un journaliste du plateau de C dans l'air ne sache pas telle ou telle chose, disons que ça arrive. Mais ce que je trouve affligeant sont les incohérences de raisonnement. Entendre des journalistes, comme Bellanger, dire qu'il faut absolument que l'UE trouve un accord avec le R-U car l'UE a trop à perdre sans souligner que le R-U a bien plus à perdre, donc que c'est avant tout au R-U de chercher un accord, je trouve ça aberrant. Quand j'entends l'autre (la femme, j'ai oublié son nom) dire que l'UE doit abandonner le backstop et faire un accord de libre échange et en plus en argumentant que l'UE a des accords de libre-échange avec l'Ukraine et la Turquie, je trouve ça délirant. On a une frontière physique avec l'Ukraine et la Turquie. Quand cette même personne dit que l'UE est trop ferme après que Johnson ait dit qu'il n'y aura pas de discussion tant que le backstop n'est pas abandonné, qu'il n'a pas de plan, que le brexit se fera le 31/10 coûte que coûte (donc il n'y a pas le temps pour un nouveau plan), c'est de la folie mentale. Et sur le plateau personne ne trouve à redire. Mon fou rire de l'émission. Bellanger : "je ne vais pas faire du Boris bashing, c'est trop facile". Parce que ça c'est pas du Boris bashing ?
  21. Les Écossais vont-ils allés aussi loin ? Sortir du R-U en bonne intelligence avec le R-U, oui il y aura une majorité. Faut voir comment l'UE va réagir. Mais sortir du R-U sans monnaie, sans savoir s'ils vont pouvoir rapidement intégrer l'UE, etc, c'est une autre histoire.
  22. Donc le scénario le plus probablement, aujourd'hui hein, élection en novembre. Johnson fait comme May (comme Cameron avec son référendum) : il privilégie son parti au détriment du R-U.
  23. L'UE considère maintenant que Boris Johnson ne bluffe pas : https://www.theguardian.com/politics/2019/aug/05/no-deal-brexit-is-boris-johnsons-central-scenario-eu-told deep.com => Je croyais qu'il bluffait, mais c'est de plus en plus difficile à défendre. Reste que Johnson est un pro du retournage de veste, c'est maigre. D'autres ici on eu plus nez. Donc en gros on va probablement rentrer dans un "blame game". Je conseille à l'UE d'y prêter très attention. J'ai regardé le "C dans l'air" de samedi, à ce jeu le R-U a de l'avance : Écoutez notamment à la fin où il est dit que l'UE est trop ferme, qu'elle doit négocier, etc. Y a même des arguments stupides comme "l'UE a bien fait un accord de libre échange avec la Turquie". Que je sache, si on veut faire de même avec le R-U, ni plus ni moins, il faut une frontière... Les commentateurs oublient de dire que l'accord de retrait actuel n'interdit en rien un accord de libre échange après avec un transition douce. Avertissement : Cette émission est peu intéressante.
  24. Un sondage très très intéressant : Selon ce sondage, le meilleur scénario d'élection pour les Tories est après le 31/10 sur un no-deal. Après le no-deal "réel" (et pas hypothétique comme pour ce sondage) ça serait peut-être une autre histoire, mais voila. À un moment il était envisagé que l'Euro soit "international" à l'instar du dollar, c'était au début de l'Euro. Ça ne s'est pas fait car trop de "sympathie transatlantique". Macron l'a évoqué une fois donc ça doit être possible (même si pas évident). Par contre je doute qu'aujourd'hui il y ait assez de volonté politique (sinon ça serait évoqué notamment par rapport à l'Iran). Je dis ça mais je n'y connais rien, ce sont des trucs qui me dépassent.
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