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Messages posté(e)s par Umbria

  1. Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

    Non. Du moins n'ai-je jamais vu autant de scènes tragiques répétitives (1 char explose, puis un autre juste à côté, etc...) côté ukrainien. On en a vu des dizaines côté russe.

    La contre-offensive ukraine, tu connais ?:biggrin:

    Les assauts mécanisés sont un bordel sans non dans cette guerre, ni les ukrainiens, ni les russes s'en echappent.

  2. Il y a 2 heures, Delbareth a dit :

    Quoi qu'il en soit, est-ce que vous savez si le tube est le facteur limitant dans la fabrication de nouveaux César ?

    En gros, peut-on "facilement" les rapatrier, changer les tubes et les renvoyer, ou est-ce que ça décalerait de x mois tous les programmes de livraisons (y compris peut-être pour l'Ukraine d'ailleurs) ?

    La chose la plus facile serait de taper dans les stocks de tubes de l'armée francaise. Mais ça ne m'étonnerai pas que les ukrainiens aient reçus quelques tubes additionnels avec les CAESAR... 

    Ça doit être compliqué pour un officier ukrainien de correctement planifier l'usure de son canon (:rolleyes::rolleyes:). Les conditions météorologiques sont hasardeuses, les obus proviennent des quatre coins du monde donc affectent le tube de différentes façons, certains équipements ont une décennie derrière eux, pas sur que les artilleurs aient même les outils adéquats pour pratiquer comme il se doit une maintenance au standard occidental (huile de coco pour liser les rayures + masque à l'Aloe vera pour protéger contre l'humidité)...

    Pour autant ce n'est pas quelque chose de si exceptionnel. L'USMC a perdu plusieurs canons en Iraq contre l'état islamique ; conditions difficiles en plus d'une utilisation intense.

    https://www.thedrive.com/the-war-zone/15733/marines-burned-out-two-howitzer-barrels-during-the-raqqa-offensive

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  3. il y a 31 minutes, BPCs a dit :

    En tout cas, c'est,  il me semble, la première fois qu'émerge publiquement l'idée que même si l'Ukraine reprend tous les territoires de 2014, ce ne sera pas forcément une bonne affaire.

     

    Pas vraiment,  Arestovitch le répète depuis très longtemps, ce qui a dû jouer dans son evincement du gouvernement ukrainien. Ça revient aussi souvent dans les interviews sur le front... Tchassiv Yar, Kramatorsk, Bakhmut... les soldats ukrainiens se plaignent souvent de ma difficulté de coopérer avec certaines populations locales.

     

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  4. https://t.me/remylind21/10882

    Vidéo du groupe de chasse FPV russe Sudoplatov qui compile une journée assez... agitée. Ils couvrent un assaut ukrainien quelque part en ukraine, difficile à dire où. 10 véhicules ont été perdus sous la pluie de VT-40.

    00:10 – T72

    00:27 – Leopard

    00:52 – BMP-1

    01:10 - BMP-1

    01:14 - BMP-1

    01:19 – BTR-3

    01:27 - СV-90

    02:27 – BTR-3

    02:39 – BTR-3

    02:50 - BMP-1

    03:10 - BMP-1

    GBpIMjCWUAAcwy8?format=jpg&name=large

     

    GBpIMjCWgAEM0dV?format=jpg&name=medium

    Kupiansk ? Je ne savais pas que Sudoplatov était sur ce front.

  5. il y a une heure, g4lly a dit :

    Pourtant les russes on intensivement utilisé leur hélico pour enrayer l'offensive ukrainienne ... et les machin tirait relativement près de la ligne de contact. Les munitions porte au mieux à 8km - peut être 10 dans de très bonne condition - . D'ailleurs ca a été compliqué pour la DCA ukrainienne ... de choisir d'approcher pour menacer les hélicos et s'exposer aux drones ... ou de rester en retrait et faire de la défense de zone la ou les unités se forment.

    il y a meme des tirs de Vikhr qui atteignaient les 14 km. 

    la page wikipedia qui liste les appareils perdus en ukraine donne seulement 3 Ka-52 perdus a Zaporijia  entre Juin et Septembre. L'utilisation de ATGMs loutds longue portée est la principale raison qui explique leur survie sur le champs de bataille... ce que les ukrainiens n'ont pas ; le principal ATGM des ukrainien est le 9K114 Kokon, un moustique comparé au Vikhr.

     

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  6. Il y a 2 heures, Ardachès a dit :

    … Si un F-16 peut larguer des bombes guidées à plus de 20 km de la ligne de front un Super-Tucano le fera de là même façon tout en sachant que l’utilisation de ce vecteur aura pour lui une machine plus simple à mettre en œuvre et surtout nettement moins onéreuse en entretien.

    Si les Ukrainiens doivent reprendre la maîtrise d’une partie de leur espace aérien il vaut mieux les former rapidement à utiliser une machine -assez- simple et peu coûteuse en bénéficiant d’une avionique de pointe et d’une sécurité active (leurres) et passive (Martin-Baker) qui augmente la survie de l’équipage sur le champ de bataille.

    Encore une fois la maîtrise du pilotage et des règles d’engagement d’un F-16 sont trop longues … il faut pouvoir réduire la boucle et la solution d’Embraer devrait être étudiée.

    20km de portée.... c'est très relative.  Ça dépend de l'altitude et de la vitesse de l'avion.  Pendant la seconde guerre mondiale, les livraisons se faisaient à 7000-8000 mètres d'altitude et à seulement 2000-3000 mètres de la cible. 

    Quand le marketing dit 20km pour une JDAM... cad  20km quand larguée à 10000 mètres d'altitude à Mach 1.5, pas par un Super tucano qui dépasse à peine les 500km/h.  

    Tout ça pour dire que tu n'atteindra jamais 20km avec un Tucano. Peut être 10km... la JDAM reste une bombe guidée à chute libre, il n'y a rien de magique qui lui donnerait quelques km en plus.

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  7. il y a 9 minutes, g4lly a dit :

    Unifitsirovannyi Modul Planirovaniya i Korrektsii ... unified gliding and correction module.

    C'est le même principe que le "JDAM-ER" ... voilure déployable central, pilotage GPS ...

    Seul les première variante n'avait pas de systeme de correction, probablement le temps de tester la solution aéro. Le second batch à recu une correction inertielle basique, et à partir du troisième batch ça s'est ajouté au recalage GPS. La précision finale est "décamétrique".

    Les dernier batch bénéficie d'un pulsoréacteur basique. La portée et sensée être d'au mieux 100km.

    Exactement. D'ailleurs on a vu une utilisation tactique des UMPK à rabotine, avec des attaques contre des tranchées. C'est pas du CAS mais ça reste tactique. 

    Je crois que les US ont un programme pour re-développer les JDAM-ER, qui n'ont pas eut de succès commercial.

    D'ailleurs, on remarque de plus en plus de drop 4x500kg. Je n'aimerai pas être celui qui reçoit ce payload

    GBlEFQkXwAANTOh?format=png&name=900x900

  8. il y a 39 minutes, Pol a dit :

    Le CAS ce n'est pas pas d'avoir les avions au plus proche de l'ennemi, c'est d'entreprendre une action aérienne au plus proche des troupes amies.

    Si par le passé, les moyens amenaient à des méthodes qui étaient obligatoirement de proximité, aujourd'hui ce n'est plus forcément le cas. Oui du CAS peut se faire avec un Rafale (ou autres) qui va balancer une bombe à 50km de distance sur la base d'une désignation d'un opérateur au sol. Alors forcément en fonction de la menace, dans certains conflits on ne pourra pas utiliser des drones, des hélicos ou certains avions comme on le ferait face à un ennemi dont on sait qu'il n'a pas de moyens anti-aérien.

    Rappelons une chose, dans la supériorité aérienne à l'occidentale, en amont de tout, il y a toujours la recherche et la neutralisation des principales menaces anti-aériennes, ce n'est pas qu'on engage les avions en laissant l'adversaire faire ce qu'il veut avec ses avions, ses systèmes sol-air. Il y a tout une panoplie de moyens qui permettent de rechercher, détecter, identifier, leurrer, frapper avec précision ces éléments néfastes à la supériorité aérienne, tout cela se fera toujours avant des actions CAS.

    Les évolutions et le développement de l'aviation en occident suit cette logique. La Russie n'en déplaise à certains a un train de retard. Son aviation reste d'une autre époque et c'est bien pour ces raisons qu'elle ne lui sert pas à grand chose. Elle n'a pas d'options pour le CAS que d'avoir des avions qui vont s'exposer à proximité de l'ennemi, elle est également loin d'être dans une configuration ou les troupes au sol ont des JTAC et des procédures d'appuis aérien comme on en a chez nous. Chez eux un CAS c'est encore un pilote d'aéronef qui fait une action à sa sauce en fonction de ce qu'il voit et comprend de la situation (parfois aidé d'une liaison radio).

    C'est tout le problème d'une aviation comme celle de la Russie qui n'a pas pleinement développé des bombes guidées avec tout l'environnement nécessaire à sa pleine exploitation. Sans cela le CAS ne peut pas se faire autrement qu'à l'ancienne avec les risques inhérents, ce qui amène à ne pas utiliser l'aviation . Non les bombes bricolées qui vont planer ne sont pas guidées (et ne sont pas analogue aux JDAM contrairement à l'imaginaire de nombreux internautes) et ne servent pas à faire du CAS, les missiles balancés par un Tu-22 non plus. Ce n'est pas parce qu'on trouve des bombes guidées russes sur wikipédia ou exposées à des salons d'exposition d'armements que ça veut dire que l'armée de l'air russe en a dans son inventaire (autre qu'anecdotique) et qu'elle a ses vecteurs ainsi que le reste qui va avec.

    Bien avant ce conflit, nombre de personnes prétendaient que les bombes guidées ce n'était pas un truc pour les "grosses" guerres, qu'il est préférable de balancer une masse de bombes lisses plutôt que quelques bombes guidées. Pourtant ce conflit montre bien que si vous n'avez pas les bombes guidées (et tout le système qui gravite autour pour son efficacité d'emploi) ben vos bombes lisses elles ne servent à rien car vous devez exposer considérablement vos aéronefs à ce qui représente la plus grosse masse sol-air du champ de bataille, celle qui se trouve à courte et moyenne portée.

    Comme je le disais plus haut, une aviation moderne à l'occidentale cherchera à neutraliser les systèmes sol-air (bien plus rares) à longue portée avant d'engager plus sereinement ses avions. Prenons la situation ukrainienne actuelle, c'est à dire celle d'une ligne de front fixe ou les deux acteurs s'affrontent. Sur cette ligne de front la disposition des systèmes sol-air suit la même logique que leurs caractéristiques, on retrouvera la courte portée (manpad..) au devant de la ligne, la moyenne portée se trouvera au moins à distance de l'artillerie adverse et la longue portée encore plus loin en profondeur. On se retrouvera donc par exemple avec un système moyenne portée permettant une interception à 40km qui sera en vérité à 25km ou plus derrière la ligne de front, qui va donc en vérité plus efficace sur une une pénétration de l'aviation et beaucoup moins sur l'interception dans la profondeur du territoire ennemi. C'est pour ces raisons que l'essentiel des interceptions se font à proximité du front, les systèmes sol-air sont en retraits pour qu'ils soient protégés (c'est encore plus vrai dans un scénario ou les drones se baladent partout).

    Donc dans cette situation, les aéronefs des uns et des autres ont quand même une certaine profondeur de manoeuvre en "zone amie", c'est pour ces raisons que les russes utilisent des bombes planantes, ce n'est pas qu'ils font du CAS, ce n'est pas qu'ils ont trouvés du jour au lendemain un moyen de transformer des bombes non guidées en bombes guidées, c'est qu'ils ont trouvé un moyen d'envoyer des bombes à distance de sécurité. Maintenant comprenez qu'une aviation qui disposerait de bombes guidées avec tout le système qui va avec pour l'optimiser, peut se permettre de tirer cela à 20km de la ligne de front en étant dans une sécurité relative. Ainsi un CAS peut se faire bien plus facilement et efficacement, ainsi les tranchées adverses peuvent être identifiées et frappées par l'aviation. Des bombes de 250kg qui tombent là ou il faut vont bien évidemment avoir un impact plus important que des obus d'artillerie, vous pouvez envisager des avancées et des ouvertures bien plus facilement.

    Les F-16 que l'Ukraine va recevoir ce n'est pas juste des avions qui vont remplacer du Mig-29/ Su-24 , c'est un vecteur capable de balancer des bombes guidées, donc cela amènera une capacité nouvelle sur laquelle ils pourront envisager des frappes plus intéressantes notamment pour le CAS

     

     

    les UMPKs sont guidés via GPS tout comme les JDAMs. 

    Les kits JDAMs peuvent être modifiés pour le guidage laser mais les ukrainiens ont ils cet équipement ? l'utilisation de ce kit en Ukraine ne sera pas nouveau, les Mig-29s avaient été modifiés pour emporter ces bombes mais le RETEX soulignait que l'efficacité était réduite car le guidage GPS était trop sensible à la guerre électronique russe. D'ailleurs les JDAMs ne sont pas planantes... donc bonjour le SAM et les Sukhoi russes. Je suis perplexe sur le changement que vont amener les F-16s sur le champs de bataille..

    L'aviation russe a effectivement vidé tout son stock de missiles air-sol tactiques dans les premiers mois de la guerre et semble avoir abandonné l'idée de le remplir à nouveau. Les Kh-29 et 59 furent gaspillés comme missile de croisière lors des premiers semaines contre aerodromes et site SAMs. Les UMPK ne permettent pas de faire du CAS effectivement, à voir si le deploiement du missile GROM va porter ses fruits comme nouveau outil de CAS.  A voir si ce système qui fait ses timides débuts cet hiver va changer quelque chose. Il doit normalement être une version plus cheap du KH-38 supersonique, partageant certains composants comme la charge explosive. 

     

     

  9. Il y a 2 heures, Vince88370 a dit :

    Faut comparer se qui est comparable. Il y en a un qui fait autours des 30 t blindé sur 360° pour résister à du 30 mm et l'autre fait moins de 20 t blindé uniquement sur l'arc frontale pour résister à du 20 mm, le rester de la caisse c'est du 7.62 donc forcément un Bradley sera mieux blindé.

    Les Russes ont toujours cherché à avoir des véhicules assez bas et léger pour améliorer la dissimulation et la maniabilité.  Les Russes ont toujours vu les soldats comme de la chair à canon, ils préféraient largement le nombre à la qualité du blindage...

     

     

    Oula..

    Si il y a bien une chose qui fait defaut au Bradley, c'est son blindage :biggrin:

    M2 - 25mm d'aluminium sur toute la caisse + 2x plaques de 6.5mm  en acier  sur les flancs en blindage espacé -> Sensé résisté à du 14.5mm... mais on peut douter de ça. La partie front devrait à peine résister à d'une 12.7mm. On parle de plaques d'aluminium, donc l'épaisseur n'est pas équivalente à celle d'une plaque d'acier en terme de protection.

    M2A1 - même blindage de caisse, mais la protection latérale est augmenté avec une plaque en acier additionnel attachée à l'extérieur 

    M2A2 et M2A3 - pas de changement de protection mais possibilité de monter de l'ERA sur certaines surfaces du véhicule. Toutefois quelques remarques:

    1-Il est pas sur que l'ERA soit sensible à des obus de 30mm. Cest quelque chose qui n'est pas souhaitable sinon tu perd toute ta protection frontale avec une rafale d'autocannon. 

    2-l'Installation de la protection ERA BRAT n'est pas automatique. C'est même assez rare de voir de l'ERA sur Bradley.

    BradInUkieTop1.jpg?auto=webp

     

    JMJTFRFEQ5I27O6SQL6DAPVUSI.jpg

    Seulement certains très récents blindés de la 47e en ont reçu. Par exemple les deux Bradley capturés a Avdeeka par les russes en ont :

    f1e0faf261d1a5fdefd3ccb445066ae8

     

    Le top du top du Bradley est donc de l'electronique en conserve en aluminium. comparaison un BMP-3 c'est 60mm de blindage en acier sur le front, et 43mm sur les côtés + l'ERA qui apparaît de temps en temps sur certaines unités. 

    Mais le plus amusant est pas que tu défend une position indéfendable que meme les officiers américains critiquaient à l'époque de desert storm... mais le petit commentaire : "Les Russes ont toujours vu les soldats comme de la chair à canon, ils préféraient largement le nombre à la qualité du blindage..."

    A la limite de l'indécence :biggrin: 

    Sinon,

     

    BMP-2 ou BMP-3 survit une rencontre avec un Bradley 

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  10. il y a 11 minutes, hadriel a dit :

    Ca voudrait dire que les russes n'ont plus de radars de contre-batterie, ou que tous leurs tubes sont dégradés au point de ne plus être assez précis. Ca m'étonnerait dans les deux cas.

    Les radars de contre batteries peuvent donner azimuth aux drones de reconnaissance qui eux même guident les drones suicides... avec des HIMARS dans le coin je peux comprendre les russes qui ne veulent pas user de leur artillerie pour une pièce enemie.

  11. Il y a 2 heures, Kerguilian a dit :

    Je pense plutôt à un problème d'emploi. Le CAESAR est mobile, son utilisation est différente d'une pièce statique. Le but c'est de faire tirer une pièce 3-4 coups, la décrocher pendant qu'une autre pièce prends le relais, qui à son tour décroche etc.. C'est le principe d'utilisation d'une section de tir à 4 pièces espacées de plusieurs centaines de mètres pour éviter la contrebatterie. Le soucis c'est que des CAESAR y en a pas 50 donc bon ils les utilisent peut-être à l'unité pour un objectif, ce qui retarde le délai de décrochage sur sa nouvelle position.

    L'officier met en valeur le problème de mise en opération du CAESAR dans cette guerre de position.  

    Il préfère un M777 camouflé et protégé par des grillages, capable de tirer d'importantes quantités d'obus par jours sur une position sans difficulté mise à part l'occasionelle pause pour éviter de se faire remarquer par le drone au dessus...

    ...plutôt que d'avoir à gérer un CAESAR qui doit constamment se relocaliser après avoir tiré 5 obus, avec le risque qu'il se fasse spotter par un drone à 60 km/h sur l'autoroute en changeant de position.

    Ça n'a rien de sorcier... Le CAESAR est plus compliqué à utilisé mais donne des résultats bien plus satisfaisants. Le M777 a des perfs plus merdiques mais bien plus facile à utiliser.

     

    Par contre comme ça a été dit précédemment, certains facteurs sont très bullshit et puent le frenchbashing... 300 obus par jours :biggrin: je crois que meme au tout debut de la guerre avec les stocks de la guerre froide, les artilleurs ukrainiens ne tiraient pas autant:bloblaugh: . On remarque aussi que beaucoup des supposés problème du CAESAR seraient facilement résolus si ils l'utilisaient comme n'importe quel SPG... camouflé, sort des bois pour tirer puis repars vite dans son trou.

     

     

     

     

  12. il y a 7 minutes, Banzinou a dit :

    Tu me fais penser au mec de Rosatom lors de la visite de l'AIEA à la centrale Zaporijjia après les bombardements et qui explique que la roquette de BM-27 a fait un 180 degrés dans le sol et donc voilà pourquoi elle est orientée côté russe.

     

     

     

    Très évasif tout ça... je ne fais que demander si tu as une preuve de l'origine de la carcasse d'un missile utilisé par les ukrainiens et les russes. 

  13. il y a 16 minutes, Banzinou a dit :

    La semaine dernière déjà, sur Kherson, source -> https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1732104846038172106

    fp6n.jpg

    zdmc.jpg

     

    Numéro également présent sur un S-300 à Kharkiv

    5d44.jpg

     

    ça avait été déjà souligné par gouverneur de Mikolaiv en juillet 2022, notamment lorsque les russes étaient encore présents à Kherson et était dangereusement proche de Mikolaïv et qu'on voyait apparaître des "vieilles" batteries de S-300PMU montées sur MAZ-7310 assez proches des zones d'opération

     

     

    Et où est la preuve de l'origine russe du missile ? Tout ce que je vois c'est la preuve qu'un S-300 s'est craché dans une ville, pas la preuve de l'envoyeur. Ça n'a rien d'étonnant de voir un missile anti-air se crasher vu comment les raids aériens sont intenses. 

    EDIT: Je viens de voir que l'accident du S-300 qui s'est crashé en Pologne avait fait deux morts. Mes excuses aux lecteurs polonais d'avoir dit "avec de la chance ils tombent en Pologne" dans mon precedent message.

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  14. Il y a 11 heures, Rivelo a dit :

    Je ne vois pas en quoi cette explication est plus plausible que la thèse officielle. L'usage de missiles anti-aérien des systèmes S200/S300 reconvertis en missiles sol-sol est avéré dans les deux camps.

    Ah bon ? Mise à part les commentaires de l'état ukrainien, as tu seulement une preuve de cette utilisation par les russes ?  Parce que je peux te refiler 30 minutes de clips de S-300 ukrainiens qui se crachent sur des bâtiments ou au sol quand ils ont de la chance...

     

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  15. Il y a 5 heures, Rivelo a dit :

    Attaque cette nuit sur Kiev avec des missile 48N6 (faisant partie du système S400) d'après les Ukrainiens : https://information.tv5monde.com/international/une-attaque-russe-dampleur-sur-kiev-fait-53-blesses-lukraine-en-quete-daide-2682703

    Est-ce que quelqu'un comprend la raison pour laquelle les russes auraient utilisé ces missiles en les détournant de leur utilisation normale ? C'est un ersatz de Kinjal (je comprends que le missile intercepteur 48N6 est hypersonique) ? Ou alors un bricolage (comme ceux fait par l'Ukraine avec les S200) pour palier le manque d'Iskander ? Ou une nouvelle tactique pour essayer de feinter les Patriot vu que les Kinjal n'ont pas réussi à en venir à bout ???

    C'est bizarre quand même cette news... :huh:

    C'est juste du bullshit. Les ukrainiens ont créé ce narratif mettant en scène des attaques de missiles sol air sur les installations ukrainiens pour pouvoir se cacher derrière quand un S-300 ukr se fracasse dans un immeuble résidentiel ou encore pire, sur le tracteur d'un voisin polonais...

    Un missile sol air utilisé en sol sol ressemble plus a une banale roquette qu'un  missile de croisière. Ça n'a absolument aucune valeur ajoutée de les utiliser ainsi quand, en parallèle, tu as une production de drone Géran qui marche à plein régime. Les missiles sol air ont pas les bons guidages, et encore moins les bonnes surfaces de maneuvres pour servir dans des attaques comme celles ci.

     

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  16. il y a 37 minutes, herciv a dit :

    C'est typiquement le genre de commentateurs que je ne lirais pas parce qu'il ne donne pas accès à ses données géo-localisées. Et pour cause. En fait il n'y en a pas. Bref même si ces avancées existent elles peuvent tout aussi bien être de la spéculation. On ne peut pas savoir.

    Military summury publie ses sources vidéos et ça change tout.

    Military summary prend les informations de suriyak map qui lui même se base sur les sources que je t'ai donné. Aucuns des deux n'a de contact direct (même suriyak qui aime faire croire le contraire), ils font leur mapping avec les messages des TL russes qui reçoivent les nouvelles du front, et qui sont des fois directement sur le front comme ZSOfront qui est un soldat déployé par exemple.

     

  17. il y a une heure, herciv a dit :

    Pendant ce temps là sur le terrain ca ne s'arrange pas mais pas de trace d'un effondrement. Les avancés russes existent mais ne sont pas énormes.

     

    Bonne vidéo mais mes sources sur TL donnent une situation différente au sud de Avdeevka.

    Le mapping de la ituation d'Avdeevka sud de https://t.me/negumanitarnaya_pomosch_Z qui a été le premier à annoncer la percée hier. Avancée impressionnante, la carte confirme également que la Carrière n'est pas encore occupée.  Je suis moins sûr que le reste du village ne soit pas coloré, des rapports dignes de confiance disent qu'il est presque nettoyé.

    spacer.png

    Ca va de pair avec une autre source russe zvofront qui indiquait hier comment le village au sud du centre industriel etait quasiment capturé mais que ce n'était pas encore le cas pour la carrière. 

    MilitarySummary se base sur Suriyak map qui n'est pas une mauvaise source mais qui a des fois tendance à colorier trop facilement des zones qui n'ont pas été encore capturées. 

    --> de son côté deepstateUA ne confirme rien mais ils sont des fois lents à la détente..  

     

    C'est finito pour Avdeevka si les russes arrivent à solidifier leur entrée par le sud ; les russes ont un sens faute en combat urbain (mariupol, Bakhmut, Poposna, Severodonestk) et je doute qu'il y ait d'ailleurs un contingent ukrainien significatif dans la ville... la majorité devait défendre les tranchées en dehors de l'agglomération, alors qu'il n'y a pas grand chose à défendre / à fortifier à l'intérieur.

     

     

  18. il y a 16 minutes, Sammy a dit :

    Le problême démographique me semble le plus prégnant des deux côtés mais pour des raisons différentes. Côté ukrainien, on peut estimer qu'il reste 25 millions d'habitants dans les régions controlées.Militairement ce n'est pas encore un souci quantitatif, la mobilisation à flux continu compensant les pertes mais qualitativement ça devient problématique,l'armée de 2022 est décimée dans des proportions que nous connaitrons plus tard, les volontaires de la première heure sont au front ou n'y sont plus et les remplaçants d'aujourd'hui sont des mobilisés qui n'ont que peu de motivation de se faire trouer la peau pour récupérer des régions habitées par des hostiles ou des lâches selon la doxa des autorités.

    Côté russe, après la première mobilisation les nouveaux arrivants sont des volontaires surpayés et abreuvés de primes dès qu'ils détruisent un équipement encore plus s'il est occidental. Le souci est à l'arrière la production industrielle a fortement augmenté et la part militaire y est prépondérante mais il faut de la main d'oeuvre et le pays en manque.

    Du point de vue opérationnel, je ne vois pas comment les russes pourraient franchir le Dniepr, en revanche prendre tout ce qui est à l'Est c'est improbable mais pas impossible. Quant à ce qui leur reste à "récupérer" du Donbass (Kramatorsk et Slaviansk avec le chapelet de petites villes entre la ligne de front et ces villes), il est improbable qu'ils n'y arrivent pas.

     

    Le front évolue, les forces aussi. Je me souviendrai toujours de ce commentaire écrit dans un livre sur la grande guerre 14-18 par J.Lopez si je me souviens bien, où il explique brièvement comment, à peine 3 mois avant l'armistice, très peu de gens pensaient que la guerre allait se terminer. Un siecle plus tard, qui envisageait en 2022 que Kherson allait être libérée par les ukrainiens tout comme Kupiansk ? il faut toujours garder en tête que 1- personne ne connaît l'état des forces militaires engagées mise à part quelques officiers qui ont la totalite des informations. Tout n'est que propagande même ce qui est montré par les OSINTs qui se sont trompés depuis le début du conflit. 2-le futur reste imprévisible et la guerre est avant tout une question d'opportunités...

    C'est sur que pour l'instant, très peu d'opportunités semblent s'offrir aux ukrainiens et eux même acceptent de battre en retraite comme on peut le voir sur tout les fronts.

     

     

     

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  19. Il y a 6 heures, Coriace a dit :

    Je pense surtout que les Ukrainiens qui se savent dans un temps faible s'economisent. Ils peuvent se permettre de perdre du territoire si ça leur permets d'infliger aux Russes des pertes très supérieures, et avec les nuits plus longues et leur supériorité en armement nocturne je pense que le contexte est favorable à la défensive. 

    Ah bon ? Les russes ont des drones FPV avec caméra thermique. Le commentaire initial insinue que ces outils sont apparus récemment, mais les premières vidéos date de septembre 2023, pendant la contre-offensive.. et ça existait déjà avant sur les drones lourds bombardiers ; toute la difficulté été dans le développement/ acquisition de caméras suffisamment bonnes pour pouvoir être utilisées, mais aussi bon marché pour être utilisées sur des drones suicides. Les ukrainiens sont encore au stade de drone bombardiers nocturne comme le Baba Yaga, et n'ont pas encore mit en service des drones suicides à guidage thermique.

     

     

    Même chose avec les drones Lancet, et les drones ZALA... 

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  20. La bataille de Avdeevka pousse les ukrainiens à redéployer certaines forces, laissant certains secteurs sans résistance significative.

    Déjà, Rabotine : les russes ont repris le système de tranchées qu'ils avaient perdu deux mois plus tôt.

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    Mais le plus surprenant est l'effondrement du front Nord de Bakhmut. Ils ont non seulement repris le territoire perdu pendant la contre offensive, mais ont aussi capturé le système de tranchées au Nord de Khromove qui, à l'époque de la bataille de Bahkmut, avait résisté au assauts de Wagner. 

     

     

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    La vidéo montre comment les russes ont fait face à très peu de résistance. J'imagine que les ukrainiens aimeraient beaucoup abandonner cette zone, et se replier derrière le canal à l'ouest, mais cela signifierait abandonner Ivanivkse, une place forte qui a été fortifiée pendant un an.

    Évidemment à voir si les forces russes présentes sont assez conséquentes pour pousser rapidement sur le canal en suivant la route 0506...

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  21. il y a une heure, herciv a dit :

    C'est même pas certain que çà soit dans la manœuvre. Le terrain était truffé de mines sur plusieurs épaisseurs et forçait les ukrainiens à ne pas pouvoir manœuvrer justement. Le moindre char explosé bloquant la manœuvre des autres

    Et c'est sans parler des drones. Il faut deux ou trois drone pour casser un léopard, un ou deux pour un Bradley. ET les russes en ont des milliers.

    ET puis l'artillerie très supérieur en nombre harcelait aussi les colonnes et les regroupements trop visible des colonnes devant monter à l’assaut.

     

    C'est la notion même de manœuvre qu'il faut examiner de prêt dans ces conditions puisque de toute façon toutes les concentrations sont vues très longtemps avant le déclenchement d'une attaque. La seule manière d'y parvenir c'était de nettoyer le ciel des drones pour limiter les observations. On a donné des moyens de guerre électronique aérien aux Ukrainiens ? non. Donc bizarrement ce sont les percées d'infanterie à pied qui fonctionnait le mieux.

    La guerre de fortification qu'avait mené jusqu'à là  les ukrainiens leur a très bien réussi. J'espère qu'ils ont eu le temps d'en remonter d'autres. Il ne faut pas rêver les percées comme à Koupiansk l'année dernière sont inespérés et difficilement reproductible tant les russes savent se retrancher et alimenter leur front avec des munitions bien plus nombreuses que par l'OTAN. Ils ont intérêt à bâtir leur ligne Maginot.

     

    Quand je parle de maneuvre et d'exécution, je vise principalement à l'échelle opérationnelle et non pas tactique. Pour moi, le problème était la concentration des forces, et surtout l'acharnement des ukrainiens sur certaines positions sans vouloir modifier la répartition des brigades après quelques semaines de contacts. Il faut le souligner : la contre offensive a duré grossièrement 4 mois, et il n'y a jamais eut d'adaptation significative vis à vis des premiers contacts avec les défenses russes. Les ukrainiens ont attaqué sur le front sud dans 4 secteurs : P'yatykhatky, Rabotyne, Staromlynivka, et Novodonets'ke/Novomaiors'ke. Plusieurs brigades étaient mobilisées par secteurs et ont continue a mettre la pression jusqu'à Septembre, des brigades qui auraient pu servir autre part. Ce n'est très certainement pas une question de logistique puisque quelques mois plus tard, les ukrainiens furent capable de déplacer des éléments de la 47e à Avdeevka en 2-3 semaines. 

    Pour ce qui est des défaillances tactiques, il ne faut pas tomber dans piège ontologique des ukrainiens et américains : ils avaient tous connaissance des mines, ils avaient tous connaissance des drones et ils avaient tous connaissance de l'artillerie:

    - pour les mines, ils avaient deja du matos soviétique et ont reçu le top du top occidental + ils avaient pratiqué le deminage "à la main" dans certains secteurs notamment P'yatykhatky et lors de la bataille de Novodonetsk. On a vu aussi beaucoup d'innovations technologiques pour déminer les champs.

    - l'artillerie russe à très vite été mise en silence. On parlait à l'époque d'attrition des tubes notamment grâce aux HIMARS qui pouvaient faire des attaques coordonnées sur différentes positions. 

    - Le seul problème qui ne pouvait pas être résolu était celui des drones. Les ukrainiens avaient des brouilleurs mais pas assez pour tout couvrir 24/7. Pour cela il n'y a pas beaucoup de choix et juste accepter les pertes qui en résultent, bien qu'ils n'ont pas fait beaucoup d'efforts non plus ; très peu, si ce n'est aucuns cope cages sur les léopard ou Bradley...

     

    EDIT: 

    Un énième problème devait aussi être les bombes UMPK. Il en pleuvait une dizaine part jour sur Orikhiv et les villages voisinants, compliquant toutes formes de concentrations de forces.

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  22. Il y a 18 heures, Shorr kan a dit :

     

    Attendre n'aurait pas été synonyme de ne rien faire, notamment en imposant aux russes une attrition difficilement supportable dans le temps.

    Aussi et avant de lancer une offensive, il y avait un travail préparatoire à faire en neutralisant un maximum de pièces d'artilleries adverse; artillerie qui est l'élément clef de tout le dispositif russe sur le front.

     

    C'est facile de parler d'attrition, mais c'est plus compliqué à mettre en place sur le front, d'autant plus quand la guerre se joue sur le territoire de celui qui appelle à l'usure.

    L'attrition implique de laisser à l'ennemi une marge d'initiative pour engager ses forces, alors que pour soi, il doit y avoir une restriction des manœuvres et des effectifs mobilisés. C'est une méthode très dangereuse qui peut très vite tourner contre soi-même.

     

    L'exemple typique est celui de Bakhmut. À force de ne faire que se défendre et de ne pas lancer de contre-attaques, les Ukrainiens ont perdu Bakhmut et les villages alentours. À l'époque, la chute de Soledar avait été vue comme une défaite politique pour le haut commandement ukrainien qui n'avait pas réagi en conséquence : il avait préféré abandonner la ville minière et replier les troupes dans un réseau de tranchées au nord de Blahodatne. À force de ne défendre que les zones fortes de la ville (station de train, site industriel AZOM, quartier administratif), les Ukrainiens ont fini par se faire piéger dans Bakhmut et ont subi eux-mêmes un ratio de pertes défavorable dû à l'artillerie russe et aux lignes de logistiques harcelées. On peut dire que la défaite ukrainienne de cet été est d'ailleurs partiellement due à cette bataille, qui a obligé Zelensky à attendre 2-3 mois de plus que prévu pour régénérer les unités épuisées.

     

    Pointer du doigt la responsabilité de l'Ukraine ou de l'OTAN dans l'échec de la contre-offensive est tâche aisée après que la dite opération fut terminée. Pour autant l'Ukraine a eut largement assez de temps pour se préparer, se fournir en équipement (ils en avaient même tellement assez qu'ils ont avaient envoyé des CV-90 et STRV-122 à Kupiansk :biggrin:) et entraîner les soldats aux quatre coins de l'occident. Des fois, le problème n'est pas dans la préparation mais dans l'exécution de la tâche : la fameuse Maxime dit que "Aucun plan de bataille ne survit au premier contact avec l'adversaire"... c'est dans la maneuvre que les ukrainiens se sont plantés, pas dans la planification.

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