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Messages posté(e)s par Gallium

  1. https://www.lefigaro.fr/international/conflit-israel-hamas-quand-netanyahou-evoque-le-peuple-des-tenebres-et-promet-de-realiser-la-prophetie-d-isaie-20231027

     

    Dans un discours télévisé aux accents messianiques, le premier ministre israélien a évoqué le combat du «peuple de la lumière» contre le «peuple des ténèbres».

    Ses paroles ont fait gloser bon nombre de commentateurs anonymes des réseaux sociaux. «Discours belliqueux», «combat eschatologique», «guerrier illuminé». Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a prononcé un discours télévisé aux accents messianiques cette semaine, évoquant le combat du «peuple de la lumière». «Ils sont le peuple des ténèbres, et la lumière triomphe des ténèbres», a affirmé le chef de l’État hébreu ajoutant avoir «une croyance profonde dans l’éternité du peuple juif».

    Benjamin Nétanyahou promet ensuite de «réaliser la prophétie d’Isaïe» avant d’en citer une partie du texte. «Il n’y aura plus de voleurs dans vos frontières et vos portes seront glorieuses». Le premier ministre fait référence, en déformant quelque peu les mots, au verset 18 du chapitre 60 du livre d’Isaïe qui est en soi un livre prophétique à part entière. «On n'entendra plus parler de violence en ton pays, de ravages ni de ruine en ton territoire, et tu appelleras tes murs ’Salut’, et tes portes…

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  2. Il y a 9 heures, Fusilier a dit :

    Puis quoi encore? J'ai encore l'image, au moment de la force d'interposition, de l'officier français débarquant dans le port de Beyrouth et un officier israélien, plus ou moins goguenard, lui proposant de "l'aide". Comment dire, la réponse de l'officier français a été un peu raide... Et je passe sur les provocs de l'aviation sur la FINUL, au point d'armer les Mistral, si 'l'on a envoyé des Léclercs ce n'était pas pour calmer les milices... 

    Révélation

    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2006/11/17/nouvel-incident-au-liban-entre-les-militaires-francais-et-l-aviation-israelienne_835917_3218.html

    Vendredi, la défense anti-aérienne française a pris des "mesures préparatoires à une riposte" après que des avions israéliens ont survolé son quartier général. Il s'agit du troisième incident du genre, au cours des dernières semaines, entre le contingent français de la Finul et Tsahal.

     

    La semaine dernière, la France avait demandé à Israël de cesser ses patrouilles aériennes au-dessus du Liban en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. En vain. Vendredi 17 novembre, deux avions de combats F15 ont survolé la région de Tyr, tandis que deux autres avions de reconnaissance israéliens RC12 survolaient le quartier général d'un bataillon français de la Finul établi à Jabal Maroun, à l'est de Tyr.

    La défense anti-aérienne du contingent a immédiatement pris des "mesures préparatoires à une riposte", a indiqué Milos Strugar, un porte-parole de la Finul. La nervosité des militaires français est d'autant plus grande que "la Finul a observé dans la matinée quatorze violations israéliennes de l'espace territorial libanais, dont onze ont eu lieu dans la zone de déploiement du bataillon français dans le secteur central du Liban sud", a expliqué M. Strugar.

    Il s'agit du troisième incident du genre au cours des dernières semaines entre le contingent français de la Force intérimaire de l'ONU pour le Liban sud (Finul) et l'aviation israélienne. Selon le porte-parole, le commandant de la Finul, le général français Alain Pellegrini, a "fermement protesté auprès des autorités israéliennes, à la suite de ces survols, leur demandant de mettre fin à ces actions inacceptables et en violation de la résolution 1701" du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a présidé à la fin de l'offensive israélienne déclenchée cet été contre le Liban.

    "DROIT À L'AUTODÉFENSE"

    Paris avait déjà formellement protesté auprès de Tel-Aviv après qu'un poste de casques bleus français dans le sud du Liban, cible d'un simulacre d'attaque en piqué par des chasseurs-bombardiers israéliens le 31 octobre, eut été "à deux secondes" de tirer des missiles sol-air sur eux. La France avait également rappelé le survol par l'aviation israélienne, dans des conditions analogues, de deux navires français et allemand qui patrouillaient le long des côtes libanaises au nom de l'ONU.

    Les règles d'engagement de la Finul stipulent que les casques bleus ont "le droit à l'autodéfense et à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la troupe, ses installations et ses équipements", a rappelé le porte-parole onusien.

    Malgré les mises en garde de la France et le mécontentement des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU – dont les Etats-Unis, alliés d'Israël –, Tel-Aviv affirme qu'il n'est pas possible d'arrêter les survols "pour le moment". De fait, les survols du Liban par les avions de combat israéliens, qui poussent parfois leur incursion jusqu'à la capitale, Beyrouth, et au-delà, ne se sont pas arrêtés depuis la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah, le 14 août.

     

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  3. La revanche des "faucons" français sur Chirac et "l'état profond" du Quai d'Orsay dixit Macron lui même :

    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/conflit-israel-hamas-il-faut-aller-combattre-les-forces-de-l-obscurantisme-et-defendre-la-liberte-estime-le-president-du-groupe-horizons-a-l-assemblee-nationale_6142257.html

     

    Laurent Marcangeli considère ce mardi 24 octobre sur franceinfo qu'il faut "aller combattre les forces de l'obscurantisme et défendre la liberté". Le député de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons et apparentés à l'Assemblée nationale est sur la même ligne que la demande d'Emmanuel Macron de "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas. Selon lui, les membres du Hamas "veulent la destruction de l'État d'Israël [...], l'extinction de la démocratie sur le globe, ils contestent les principes démocratiques auxquels nous croyons".

    Celui qui est aussi membre de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale estime qu'il s'agit d'une "lutte" qu'il "estime être du devoir de notre pays, à savoir aller combattre les forces de l'obscurantisme et défendre la liberté". (presque du Bush dans le texte)

  4. https://www.politico.com/news/2023/10/13/blinken-warned-lawmakers-azerbaijan-may-invade-armenia-in-coming-weeks-00121500

    Secretary of State Antony Blinken warned a small group of lawmakers last week that his department is tracking the possibility that Azerbaijan could soon invade Armenia, according to two people familiar with the conversation.

    The call indicates the depth of concern in the administration about Azerbaijan’s operations against a breakaway region in the west of the country and the possibility of the conflict spreading.

    Azerbaijiani President Ilham Aliyev has previously called on Armenia to open a “corridor” along its southern border, linking mainland Azerbaijan to an exclave that borders Turkey and Iran. Aliyev has threatened to solve the issue “by force.”

    In an Oct. 3 phone call, lawmakers pressed Blinken on possible measures against Aliyev in response to his country’s invasion of the Nagorno-Karabakh region in September, the people said, who were granted anonymity to discuss the sensitive call.

    Blinken responded that the State Department was looking at avenues to hold Azerbaijan accountable and isn’t planning to renew a long-standing waiver that allows the U.S. to provide military assistance to Baku. He added that State saw a possibility that Azerbaijan would invade southern Armenia in the coming weeks.

    Still, Blinken expressed confidence about ongoing diplomatic talks between Armenia and Azerbaijan to the Democratic lawmakers, among them Reps. Nancy Pelosi and Anna Eshoo of California, and Frank Pallone of New Jersey.

    Two additional people confirmed that a briefing happened on the situation in Azerbaijan, but did not provide details.

    In a statement, the State Department declined to comment on the call, but emphasized the department’s commitment to “Armenia’s sovereignty and territorial integrity” and resolving conflict through “direct talks.”

    The decision to hold off on renewing the waiver is also telling. Every year since since 2002, the U.S. has issued the waiver, allowing it to sidestep a provision of the Freedom Support Act that bars the U.S. from providing military assistance to Azerbaijan in light of its ongoing territorial disputes with Armenia. The waiver lapsed in June and State had previously provided no explanation as to why it hadn’t yet requested a renewal

    Since the briefing, Pallone has said publicly that he’s worried Azerbaijan could invade soon. “Aliyev is moving forward with his objective to take Southern Armenia,” Pallone tweeted Wednesday, arguing that “his regime is emboldened after facing little consequences” for invading Nagorno-Karabakh.

    Azerbaijan’s military incursion into that region last month prompted more than 100,000 ethnic Armenians living in the Nagorno-Karabakh to flee. Local leaders capitulated as part of a Russia-brokered surrender and agreed to dissolve their three-decades-old unrecognized state. Azerbaijani forces have since detained more than a dozen ex-leaders.

    In a Sept. 20 statement, Blinken said he was “deeply concerned by Azerbaijan’s military actions” and declared that “the use of force to resolve disputes is unacceptable.”

    But Nagorno-Karabakh is not the only territorial dispute between the two Caucasus countries. Baku has proposed a route to the Nakhichevan exclave that would cut through Armenia’s southern Syunik region, known in Azerbaijani as Zangezur, and enable road traffic to bypass Iran.

    Aliyev has said “we will be implementing the Zangezur Corridor, whether Armenia wants it or not.”

    “In Armenia, this is perceived as territorial claims and a demand for an extraterritorial corridor,” Armenian Prime Minister Nikol Pashinyan said Wednesday, in response to growing calls from Ankara and Baku to come to an agreement.

    There have long been tensions at the border: In September 2022, Azerbaijan launched an assault across the border to capture strategic high ground in the east and south of Armenia. More recently, on Sept. 1 of this year, three Armenian servicemen were killed after Azerbaijan launched “retaliatory measures” in response to an alleged drone attack.

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    In an interview on Wednesday, Hikmet Hajiyev, Aliyev’s senior foreign policy adviser, denied Azerbaijan has any claims on Armenian territory. He said that the risk of conflict was low because “the last two weeks had been the calmest weeks in the history of Armenian-Azerbaijani relations — there are no longer soldiers in the trenches staring at one another” in the wake of actions in Nagorno-Karabakh.

    “Azerbaijan restored what legally, historically and morally was ours” with its self-described “anti-terror” campaign in the region, and has no intention of pushing into de jure Armenian areas, he added.

    Eric Bazail-Eimil reported from Washington. Gabriel Gavin reported from Baku, Azerbaijan.

  5. Il y a des images très durs qui circulent où l'on voit des dizaines de véhicules civils éparpillés, et de nombreux corps de civils palestiniens au sol ne pleine rue victime ou d'une frappe israélienne, ou d'un VBEID (attaque sous faux drapeau?) l'ambassadrice de l'AP parle de 70 morts, les images avant la frappes montrent des civils sur un camion plateau suivi de nombreux VL quittant le nord de Gaza.

  6. un journaliste de reuters a été tué après des tirs à la frontière libanaise (du côté libanais), d en plein direct, deux autres journalistes blessés dont un afp

    EDIT : j'ai supprimé les tweets, rien de particulièrement choquant à l'image, mais toutefois légèrement tendancieux vis à vis de la charte , je ne juge pas cela nécessaire à la compréhension de l'information que chacun pourra à sa guise vérifier

     

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  7. Citation
    Citation

     

     

    Yoav Gallant

     

    «J'ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza"

     Pas d’électricité, pas de nourriture, pas de gaz, tout est fermé 

     Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence. »

    Un débat sur la légalité de la mesure ? Le DIH semble assez flou si on parle de la convention de Genève, et pour le droit coutumier, si je cite la base de donnée du CICR :

     

     

    Les sièges qui provoquent la famine

    L’interdiction de la famine comme méthode de guerre n’interdit pas la guerre de siège, à condition qu’elle soit destinée à atteindre un objectif militaire et non à affamer une population civile. Ceci est indiqué dans les manuels militaires de la France et de la Nouvelle-Zélande[19]. Le manuel de droit de la guerre d’Israël indique que l’interdiction de la famine «signifie à l’évidence que les habitants de la ville doivent être autorisés à quitter la ville pendant le siège»[20]. À défaut, la partie assiégeante doit autoriser le passage sans encombre de vivres et d’autres produits essentiels, conformément à la règle 55. 

    https://ihl-databases.icrc.org/fr/customary-ihl/v1/rule53#refFn_EF75F477_00010

     

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  8. il y a 2 minutes, tipi a dit :

    C’est ennuyeux (et choquant) de présenter un peuple comme érudit et de l’opposer à un peuple de sauvages. C’est le début du racisme

    C'est absolument pas contre quelqu'un ici @R force, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'un certain type de philosémitisme (type De Gaulle : "un peuple sûre de lui et dominateur") est le revers d'un certain type d'antisémitisme

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  9. il y a 7 minutes, Titus K a dit :

    Il n'y a pas 7 français portés disparus ? J'ai posté le message pour l'info des portés disparus ...

    Libre a toi de penser que Tertrais est un tombereau de merde 

    Disons que Tertrais est plutôt un "neocon" assez atlantiste, si c'est à ça que @13RDPfait allusion, et effectivement, si la France devait entrer en guerre à chaque fois qu'un français se fait descendre... (peut être que des termes plus courtois auraient été mieux pour expliquer cela)

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  10. https://www.lorientlejour.com/article/1351746/pourquoi-lattaque-du-hamas-contre-israel-pourrait-changer-la-donne-dans-la-region.html

    Révélation

    L'offensive est incomparable avec les précédents affrontements opposant Israël et le mouvement islamiste. 

    OLJ / Par Anthony SAMRANI, le 07 octobre 2023 à 13h02

    Read this article in English

     

     

     

     

    De la fumée après des tirs israéliens sur Gaza, le 7 octobre 2023. Photo Mohammed Salem/REUTERS

    La comparaison est dans toutes les têtes depuis ce matin. Au lendemain du 50ème anniversaire de la guerre d’Octobre 1973, le Hamas a lancé une offensive surprise sur Israël.

    Plusieurs éléments donnent à cette attaque un caractère, sinon inédit, incomparable avec les dernières confrontations entre le Hamas et Israël.

    Le premier c’est qu’elle révèle les failles du renseignement israélien qui semble complètement dépassé, au moins dans un premier temps. C’est la première fois depuis des décennies que l’État hébreu renvoie un tel sentiment de fragilité.

    Le deuxième élément, qui renforce d’ailleurs ce sentiment, ce sont les informations qui font état d’une infiltration de plusieurs dizaines de combattants du Hamas en territoire israélien qui auraient pris des civils en otages. Les images qui circulent depuis ce matin, montrant notamment un journaliste gazaoui côté israélien ou encore des civils prenant la fuite, vont marquer les esprits. Le mythe de la forteresse impénétrable a pris un sérieux coup.

    Le troisième élément, c’est qu’en seulement quelques heures, les premiers bilans font état d’au moins 40 morts et plus de 500 blessés côté israélien.

    Notre couverture en direct ici :

    Plus de 200 tués, des centaines de blessés : nous suivons en DIRECT l'offensive du Hamas contre Israël

    Si la comparaison avec 1973 semble pour le moment exagérée, il est probable que cette offensive ait des conséquences qui dépassent la question gazaouie. Et pour cause : elle s’inscrit dans un contexte régional de renforcement de l’axe Hamas-Hezbollah-Téhéran et d’une potentielle normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite.

    L’attaque a été probablement préparée et coordonnée depuis des mois avec le Hezbollah et l’Iran. Au nom de « l’unité des fronts », le Hamas et le Hezbollah ont largement renforcé leur lien ces deux dernières années. Une partie des dirigeants du Hamas ont trouvé refuge au Liban et le chef du bureau politique du mouvement, Ismail Haniyeh se rend régulièrement au Liban notamment pour s'entretenir avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. En avril dernier, plusieurs roquettes ont été lancées contre Israël depuis le Sud Liban dans une attaque imputée au Hamas.

    Est-ce que le Hezbollah peut participer à l'offensive actuelle ? C’est la grande question de cette confrontation. Le parti de Dieu s’est pour l'instant contenté d’un communiqué de soutien. On peut par ailleurs estimer que s’il avait vraiment voulu créer l’effet de surprise, le Hezbollah aurait lancé une attaque au même moment que le Hamas. Le parti chiite a avalisé l’année dernière la signature d’un accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël. Il n’a plus été en confrontation directe avec l’Etat hébreu depuis 2006 et le contexte libanais et régional ne lui sont pas favorables. Mais le simple fait que la question de sa participation à l’offensive se pose change une partie de l’équation.

    Conséquences 

    En octobre 1973, Israël avait repris le dessus dans la confrontation et fini par enregistrer une victoire militaire. Si un tel scénario devrait logiquement se reproduire, les premières images de la défaillance israélienne risquent de rester dans toutes les têtes, donnant au Hamas l’occasion de revendiquer une « victoire » historique.

    Lire aussi

    Il y a 50 ans, pourquoi Sadate et Assad ont attaqué Israël

    Celle-ci devrait avoir des conséquences à plusieurs niveaux. Premièrement elle risque de renforcer encore le Hamas au détriment de l’Autorité palestinienne. Le mouvement islamiste veut se présenter comme le seul susceptible d’occuper l’espace local de la représentation palestinienne face à un Fateh en fin de vie. Si le Hamas devrait enregistrer de très lourdes pertes avec la réponse israélienne, le plus important est ailleurs pour le mouvement. Il s’agit de profiter du contexte palestinien et régional pour « éliminer » le Fateh de l’équation. Ces événements ne peuvent d’ailleurs pas être complètement déconnectés de ce qui se passe depuis plusieurs semaines dans le camp de Aïn el-Heloué, au Liban, où des factions proches du Hamas mènent une guerre d’élimination contre le Fateh.

    A l’issue de cette attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis que le « Hamas paiera un prix sans précédent ». Le leader israélien risque toutefois d’être affaibli par la déroute des renseignements et de l’appareil sécuritaire de son pays. A la tête d’une coalition d'extrême droite, Benjamin Netanyahu va subir une énorme pression de la part des franges les plus radicales de son gouvernement. Comment répondre à une telle attaque ? L'armée israélienne peut-elle lancer une offensive terrestre contre Gaza et occuper à nouveau ce territoire qu’elle avait quitté en 2005 ? Là aussi, la réponse israélienne aura des conséquences bien au-delà de Gaza, non seulement sur la poursuite de la colonisation de la Cisjordanie mais aussi dans le processus de normalisation.

    La troisième conséquence possible est d'ordre régional. L'Arabie saoudite a appelé « à l'arrêt immédiat de l'escalade » et a semblé attribuer la responsabilité de l'offensive à la politique israélienne. Ce nouveau conflit va-t-il torpiller le processus de normalisation ? C’est en tout cas probablement l’un des objectifs de l’attaque et l’une des explications de son timing.

    Il est encore trop tôt pour répondre à ces questions mais l’on peut d’ores et déjà dire que la normalisation s’éloigne. Il sera plus difficile pour l’Arabie saoudite de signer un accord de paix avec Israël dans ce contexte d’autant que l’Etat hébreu ne ferait clairement aucune concession envers les Palestiniens. Voilà le principal message de l'attaque : Téhéran fait comprendre à Riyad que la paix avec Israël aura un prix élevé. 

     

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  11. https://x.com/EuromaidanPress/status/1709222607143243832?s=20

     

    Faut avouer que la lutte anti drone avec un projecteur de recherche, ça a un côté assez rétro et presque "satisfaisant" ( si si, je vous jure, essayez de luttez contre les moustiques comme les anglais en 1940 : détection acoustique et lampe torche, ben je trouve ça efficace)

    C'est un nouvel exemple d'innovation par le bas dans cette guerre.

  12. Confirmé dépêche AP

     

    BREAKING: The U.S. military has shot down a Turkish drone that had come in too close to U.S. troops on the ground in Hasakah, Syria, a U.S. official said.

    Les États-Unis ont abattu le drone turc après qu'il est descendu trop près des troupes américaines en Syrie

    L'armée américaine a abattu un drone turc qui était arrivé trop près des troupes américaines sur le terrain à Hassaké, en Syrie.

    Par Associated Press

    -

    Oct. 5, 2023, à 12 h 48

    Les États-Unis ont abattu le drone turc après qu'il est descendu trop près des troupes américaines en Syrie

    Plus

    WASHINGTON (AP) - Les États-Unis ont abattu jeudi un drone turc qui était devenu trop proche des troupes américaines sur le terrain à Hassakach, en Syrie, a déclaré un responsable américain à l'Associated Press.

    Le fonctionnaire a déclaré que le drone volait de manière « non sûre» et « non coordonnée». Typiquement, les armées américaines et turques, qui sont des alliés de l'OTAN, travaillent en étroite coordination dans la conduite des manœuvres aériennes. Le fonctionnaire a parlé sous le sceau de l'anonymat pour discuter de l'incident avant une annonce.

    Les États-Unis ont environ 900 soldats en Syrie qui effectuent des missions pour contrer les militants du groupe de l'État islamique.

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  13. Il y a 2 heures, HK a dit :

    Il semble que Naval Group travaille sur un CIWS modulaire à base de missiles et roquettes guidées… affaire à suivre.

    On entrevoit des roquettes TDA et un missile ou un leurre?

    https://defencereview.gr/naval-group-erchetai-to-galliko-antipyrayliko-s/

    IMG-1514.jpg

    "Un projet original : le JAVELOT
    Un projet antiaérien inhabituel fut examiné au début des années 70, proposé par la société Thomson-CSF : le « Javelot ».
    Le Javelot était défini comme étant une arme multitube tirant des roquettes de 40 mm, chacune d’une masse unitaire de l’ordre de
    un kilogramme et dont la dispersion était pré-organisée (chacune étant tirée dans une direction différente des autres).
    Les projectiles étaient encartouchés, lancés à grande vitesse (V0 = 1.100 m/s), stabilisés par empennage et disposaient d’une
    propulsion additionnelle (portée de 2.000 mètres atteinte en 2,8 secondes). Leur charge militaire était de 400 grammes ; elle
    pouvait être déclenchée à l’impact ou par une fusée de proximité.
    Le tir s’effectuait par salves de huit roquettes, répétées dans le temps (départ successif de salves).
    Ce programme dont le coût était relativement important (environ 100 MF) fut financé par les États-Unis au titre d’échanges franco-
    américains; il donna lieu à un développement exploratoire et à la réalisation d’une maquette probatoire du lanceur.
    Quoique des tirs d’essais aient démontré la faisabilité d’un tel système et qu’une version à 64 tubes ait été élaborée, le programme
    n’eut pas de suite opérationnelle."

    amx30-javelot-02.jpg

     

    https://artillerie.asso.fr/docs/DSA100/Tome 4 - PDF 30092015.pdf

     

     

    avec ici l'avantage d'une roquette guidée

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  14. Il y a 6 heures, ksimodo a dit :

    Gallium, tu as oublié que le 66 serait catalan, le 64 basque, et les bretons bretons :bloblaugh:

    Révélation

    et oui, c'est toute la difficulté de la confrontation entre les deux principes sur lequel se fonde l'ONU : Uti possidetis juris et droit des peuples à disposer d'eux mêmes

    La question c'est où tracer la ligne... Et aussi jusqu'où remonter ? 100 ans, 200 ans etc... (Israël utilise la Bible comme cadastre).  Je ne suis pas persuadé qu'un référendum en Bretagne donnerait l'indépendance majoritaire... (même en Corse...)  Alors que tu vois,je considère déjà que la Nouvelle Calédonie a la légitimité pour devenir indépendante (ce qui ne veut pas dire que ce soit une bonne solution d'ailleurs)... Les conditions de sa colonisation n'ayant aucun rapport avec la Bretagne, les Kanaks étant majoritairement pour l'indépendance, mais encore un fois la problématique est jusqu'où remonter ? Les conditions autours du double corps électoral calédoniens découlent de ça...

    Donc c'est vrai que selon les situations, la réponse ne sera pas la même, l'identité d'un territoire et d'un peuple n'est pas une chose abstraite, c'est le fruit d'une histoire : en Polynésie, tous les habitants de Tahiti sont devenus citoyens de plein droit dès le début de la prise de possession, en NC (pour reprendre le même exemple), c'est un processus colonial de peuplement et de mise en exploitation du territoire qui s'est fondé sur des déportations, des réserves, comparables aux États-Unis, et avec un véritable apartheid légal et géographique, forcément, les revendication ne sont pas les mêmes 150 ans plus tard...

     

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