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Messages posté(e)s par Ardachès

  1. Il y a 14 heures, Banzinou a dit :

    Les duels de chars ont été assez rare en Ukraine, mais j'ai fait un (court) récap' comme piqure de rappel, j'ai pas les dates

    (Je précise bien duel de chars et avec des équipages dans les véhicules, j'exclue donc et IFV et consort, ou le char qui détruit un autre char abandonné)

     

    T-80BVM (ru) vs T-64BV (ukr) = T-80BVM (ru)

    T-80BVM (ru) vs T-64BV (ukr) ) T-80BVM (ru)

    T-72B3 (ru) vs T-72M1 (ukr) = T-72B3 (ru)

    T-72 (ru) vs Leopard 2A6 (ukr) = T-72 (ru)

    T-72B3 (ru) vs T-64BV (ukr) = T-64BV (ukr)

    x2 T-80 ou T-72 (ru) vs Leopard 2A4 (ukr) = Leopard 2A4 (ukr) (précision, un T-80 endommagé qui fait que le second char quitte la colonne)

     

     

    … Tu aurais, s’il te plaît, des précisions sur la/les distances d’engagement ? Merci :smile:

     

  2. il y a 40 minutes, Titus K a dit :

    Il n'y a pas d'arbitrage, ils ne réduisent pas leurs commandes, c'est juste que ca va couter 2 milliards de moins que prévu. 

    Hum, septique je suis … Sur un développement aussi complexe qu'un bombardier, nous faire "accroire" que pour une fois le Pentagone en faisant les gros yeux "oblige" les fournisseurs a soudainement réévaluer leurs coûts et sortir du chapeau une "économie" de 2 milliards … comment dire, c'est une belle histoire, un bon "storytelling" mais je vais prendre cette information avec les pincettes de rigueur, tu ne m'en voudras pas ? 

  3. Il y a 7 heures, TarpTent a dit :

    Je vois tourner cette nouvelle en boucle aujourd’hui. À recroiser, contrôler avec un oeil très critique Ça peut n’être que de la comm’ et de la politique à la petite semaine.

    le Pentagone réduirait les prévisionnels budgétaires […] du B-21 Raider de moins 2 milliards de dollars sur les 2 prochaines années.

     

    La source Bloomberg : https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-04-08/northrop-b-21-procurement-funds-cut-for-2025-2026-as-air-force-cites-savings?utm_source=website&utm_medium=share&utm_campaign=twitter

     

     

    … Disons que l’année 2024 est un peu tendue, tu vois … Entre les classes Virginia, le sister ship du Ford et les moteurs et le « TR-3 » du F-35 faut arbitrer ! :rolleyes:

  4. A ce sujet, excellent article relatant des expériences médicales en cours relatif aux voyages interplanétaires et a la vie sur "Mars" …

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/04/02/au-medes-de-toulouse-les-missions-sur-mars-se-preparent-au-lit_6225508_1650684.html
     

    Révélation

    Au Medes de Toulouse, les missions sur Mars se préparent… au lit

    Totalement alités deux mois durant dans une clinique spatiale de l’Institut de médecine et de physiologie, des volontaires se voient imposer les effets de l’absence de gravité. Objectif : améliorer les conditions de vie des astronautes pendant leurs missions de longue durée.

    Par Olivier Donnars (Toulouse, envoyé spécial) - Publié le 02 avril 2024 à 06h00, modifié le 02 avril 2024 à 11h49

    ed69f5a_1711655698297-od-clinique-spatia

    Un volontaire, Enzo, participe alité à sa séance quotidienne de vélo sur centrifugeuse. Au Medes, à Toulouse, le 13 mars 2024. OLIVIER DONNARS / LE PICTORIUM

    Allongé sur son lit, le corps bardé d’électrodes, un homme pédale sur un vélo de fitness. Enzo (les noms des participants n’ont pas été communiqués) enchaîne des séries de pédalage, entrecoupées de moments de récupération. Dans son casque-micro, il écoute les instructions d’un médecin et d’un infirmier qui veillent à ses constantes physiologiques derrière leur poste de contrôle. Enzo en oublie presque que la centrifugeuse sur laquelle il est harnaché tourne à environ trente tours par minute et qu’il endure des accélérations de plus de 2 g, soit deux fois son poids.

    Ses pieds, positionnés à l’extérieur de la centrifugeuse, dite à « bras court », subissent une accélération plus importante que sa tête. « Je sens le sang affluer vers mes pieds et mon cœur bondir dans la poitrine, redoublant d’effort pour faire revenir le sang vers le haut de mon corps », reconnaît-il. Cet homme de 28 ans n’a pas l’habitude d’efforts aussi intenses, surtout en restant constamment allongé. Mais ces séances quotidiennes pourraient s’avérer essentielles pour limiter les effets délétères d’un séjour prolongé dans l’espace. Lui-même n’y est jamais allé – et n’ira jamais – et, pourtant, depuis un mois, il éprouve sur Terre les mêmes effets physiologiques qu’a vécus Thomas Pesquet en impesanteur dans la Station spatiale internationale (ISS).

    Conséquences sur l’organisme

    Depuis début février, à l’Institut de médecine et de physiologie spatiales (Medes), pour Enzo, le milieu spatial se limite à un lit. Avec onze autres volontaires, il participe au deuxième volet d’une étude clinique pour le compte du Centre national d’études spatiales (CNES) et de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont la première partie avait été menée en 2023. L’expérience dure au total trois mois, dont deux pendant lesquels les douze participants vivent constamment couchés, la tête un peu plus basse que leurs pieds, sur un lit incliné à − 6 degrés. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre sans se lever, à prendre leurs repas et leurs douches totalement allongés, avec interdiction absolue de se verticaliser.

    Ce modèle d’alitement appelé bedrest (« repos au lit ») a été mis au point dans les années 1970 pour étudier au sol les effets de la microgravité et est rapidement devenu le modèle de référence en recherche clinique spatiale. « Les fluides descendent vers la tête et le thorax, et c’est exactement ce qui se passe quand on est en impesanteur, détaille Rebecca Billette de Villemeur, responsable médicale au Medes. Le corps humain continue à fonctionner comme s’il devait toujours lutter contre la gravité, en remontant le sang vers le cœur et le cerveau. » Ce qui n’est pas sans conséquences sur l’organisme. « En l’absence de pesanteur, les muscles des astronautes fondent, leurs os perdent de leur densité et leur cœur, moins sollicité, est plus sensible à l’effort, poursuit la médecin. De retour sur Terre, le sang redescend vers les pieds. Le cerveau et le cœur ne sont alors plus assez irrigués, conduisant à une hypotension dite “orthostatique”. » La spécialiste évoque d’autres risques pouvant survenir au retour : problèmes d’acuité visuelle, d’obésité, de dysfonctionnement du système immunitaire et même de diabète de type II.

    Pour limiter les dysfonctionnements physiologiques, les astronautes de l’ISS pédalent au minimum deux heures tous les jours. Un moyen de prévention appelé “contre-mesure” pour solliciter leur système cardio-vasculaire. « L’exercice physique limite certains effets pour des missions n’excédant pas six mois, admet Angelique Van Ombergen, responsable des sciences de la vie à l’ESA. Mais cette contre-mesure seule ne suffira pas pour des missions de plus longue durée. »

    « La centrifugation est prometteuse »

    Les agences spatiales voient en effet désormais beaucoup plus loin : en direction de la Planète rouge. « Sur Mars, les astronautes seront exposés aux radiations et effectueront des tâches très physiques, poursuit-elle. Nous ne savons pas ce que leur corps endurera, donc il faut trouver des contre-mesures complémentaires au vélo. » C’est l’objectif de l’essai Brace (Bed Rest With Artificial Gravity and Cycling Exercise, ou « alitement avec gravité artificielle et exercice de cyclisme »), auquel participent les douze volontaires.

    La centrifugeuse recrée une gravité artificielle en renvoyant les fluides vers le bas du corps. « Elle améliore le fonctionnement du système cardio-vasculaire, mais le corps humain ne le tolère qu’à des vitesses très faibles et sur des durées courtes, note Marie-Pierre Bareille, responsable de l’essai Brace. On l’associe donc au vélo pour permettre d’appliquer une contre-mesure plus forte et plus efficace. » Pour en comparer les effets, les participants ont été répartis aléatoirement en trois groupes : l’un pédale quotidiennement une demi-heure en tournoyant sur la centrifugeuse ; l’autre ne fait que du vélo ; le dernier, le groupe contrôle, reste allongé sans faire aucun exercice physique. Les deux premiers groupes suivent les mêmes exercices sur vélo que les astronautes dans l’ISS : des séries fractionnées de deux minutes d’intensités croissantes, adaptées aux capacités physiques de chaque volontaire.

    Cela suffira-t-il à limiter les effets de l’alitement ? Les investigateurs de l’étude sont relativement confiants. « La centrifugation est prometteuse car elle a un impact sur tous les systèmes physiologiques », indique Guillemette Gauquelin-Koch, responsable des sciences de la vie et de la médecine spatiale au CNES. Tous les volontaires sont scrupuleusement scrutés sur près de deux cents paramètres évaluant le métabolisme et le fonctionnement de nombreux organes : muscles, os, cœur, nerfs, vision, cerveau… Les données recueillies par le Medes seront ensuite analysées par quatorze équipes scientifiques européennes sélectionnées par l’ESA.

    Bonnet à électrodes

    L’une de ces équipes est ce jour-là présente au Medes. Deux chercheurs allemands, Constance Badali et Stefan Schneider, de l’Institut du mouvement et des neurosciences à Cologne, supervisent le projet SpaceBike du Centre aérospatial allemand. Un volontaire du groupe vélo pédale, les cuisses bardées de capteurs vert fluorescent enregistrant son activité musculaire, la tête équipée d’un bonnet à électrodes scrutant son activité cérébrale. Les deux scientifiques cherchent à savoir si la microgravité affecte la transmission du signal entre le cerveau et les muscles durant l’effort. Mais ce qui préoccupe le plus les chercheurs concerne la perte osseuse.

    « En six mois de vol, les astronautes perdent entre 3 % et 30 % de leur densité osseuse, parfois de manière irréversible, et cette perte est proportionnelle à la durée du vol, s’inquiète Guillemette Gauquelin-Koch. Qu’en sera-t-il pour des vols habités vers Mars ? » Les volontaires passent régulièrement un scanner pour contrôler leur densité osseuse. Ce suivi médical n’aura pas seulement des retombées dans le domaine spatial. « Nous prenons des personnes en forme et nous les rendons sédentaires en les couchant deux mois dans un lit, c’est donc un excellent modèle pour étudier la sédentarité, l’inactivité physique et mieux comprendre l’ostéoporose, souligne Marie-Pierre Bareille. Ce que nous faisons ici, c’est vraiment de la recherche fondamentale ! »

    Les résultats définitifs sont encore attendus, mais recréer une gravité artificielle pour préserver la santé des équipages suscite beaucoup d’espoir. Reste un défi de taille : comment embarquer un appareillage aussi encombrant qu’une centrifugeuse ? « Un tel équipement engendre des forces et des vibrations difficiles à gérer dans un vaisseau spatial, fait remarquer Angelique Van Ombergen. Il équipera surtout l’habitat des futures missions à la surface de la Lune ou de Mars. » Si la médecine avance, les défis technologiques restent entiers.

     

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  5. Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

    Je le remets ici en clair : "Le but de SpaceX est de construire les technologies nécessaires afin de permettre à la vie d’être multiplanétaire".
    (des fois que certains penseraient que ça se limitera à un Starship et une constellation de satellites…)

    … Voilà ! Tout est dit dans cette phrase … Que les Dieux me prêtent vie pour vivre ça :happy: 

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  6. Il y a 13 heures, Bechar06 a dit :

    Vade retro Satanas ! le BR 941s est mon fétiche ! ... Mais oui, tu as en partie raison, mais les risques aérodynamiques étaient moindres qu'avec ce prétendu "hélico" convertible en avion. Les moteurs restaient en place, seules les boites des moteurs étaient reliées entre elles. Et ne bougeaient de manière importante que les volets hyper sustentateurs ... Et comme chacun de cette époque sait : "les Breguet ne se cassent jamais la gueule" 

    La complexité relative - et la maintenance associée - du Br941s l'a fait abandonner assez vite. Aujourd'hui avec des CDVE et autres FADEC  le Br941s en serait physiquement simplifié , fiabilisé, à maintenance plus réduite... On verra ce que donnera le RACER, solution partant de l'hélico

    … Merci pour la découverte de cet avion. Encore un précurseur victime d’une conception en avance sur son temps.

    Petite anecdote « délicieuse » sur la page Wiki :

    Citation

    Au cours de la tournée de démonstrations aux États-Unis, l'appareil est accidenté par la bévue d'un pilote d'essais militaire américain qui met les hélices en "reverse" en pleine phase d'atterrissage. L'appareil très endommagé sera réparé chez Mac Donnell Douglas, ce qui permet aux ingénieurs américains de l'examiner sous toutes les coutures, et de développer leurs propres ADAC.

    Pourquoi je ne peux m’empêcher de penser que cette « erreur » n’en n’était pas une ? :dry:

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  7. Il y a 4 heures, Titus K a dit :

    Les futurs SSBN "District of Columbia" américains vont adopter des barres en X assez similaires a celles de Naval Group sur les SNA Barracuda et peut être SNLE3G... J'entend par là que seulement la partie arrière des barres est mobile ( flap ou aileron ? ) --> Cocorico ?

    Alors que à l'inverse les sous-marins Japonais, Néerlandais et Australiens qui ont aussi des barres en X ont en revanche l'intégralité de chaque barre mobile.

    Je pensais que c'était grâce à la vitesse supérieure des SNA que les petites surfaces de controle suffisaient...  Mais non puisque le futur SSK barracuda Orka des pays-bas adopte également ce design (parenté design Suffren) mais un aussi Scorpène présenté en salon il y a quelques années. 

     

    Exemples Français (Barracuda/Orka/Scorpène/SNLE3G) et Américain (SSBN)  -->

      Masquer le contenu

    District of Columbia 

    SSBN-AFT.jpeg

     

    SNA Barracuda 

    2021_11_26-transfert_du_duguay_trouin-07jcm-tourville-13.jpg?itok=P2OxQ_kZ11-76714.jpg

     

    SSK Blacksword Barracuda "Orka"

    barracuda%20nl.jpg?itok=dGr0_j0v

     

    Scorpène (evolved?) :

    DCNS_Scorpene_2000_Evolution_3.jpg

     

    SNLE3G ?

    SNLE-3G-06.jpg


    Exemples de SSKs Japonais, Néerlandais et Australiens (Suédois) -->

      Masquer le contenu

    Taigei

    2027-x-3604-japan-maritime-self-defense-

     

    Walrus :

    3ddbb5bae90a9215b245fda898b9e3f5_XL.jpg

     

    Collins 

    1357207811.jpeg

    … Franchement, même si les images sont belles, ou tout du moins impressionnantes… il n’empêche que je trouve qu’elles offrent bien trop de détails et notamment sur le Suffren (ou le Dougay-Trouin) !

    On distingue nettement la qualité de la conception… c’est magnifique mais ça aurait dû être flouté.

  8. Il y a 2 heures, Scarabé a dit :

    Construits  entre 72 et 75 

    Mais depuis c'est surtout la taille des navires qui a changé.

    A Baltimore Ils ont pleins de tunnels pour traverser la zone portuaire. En comparaison le tunnel du vieux port à Marseille c'est de la gnognote. Je pense pas que la circulation des véhicules soit très impactés. Faut surtout couper la ferraille pour réouvrir le traffics portuaires.

    J'ai vu que dans moins de 10 jours ils ont prevu d'ouvrir le passage aux navires de moins 150 M       

    Le premier couloir de 80 m est déja ouvert   

    https://www.actu-transport-logistique.fr/lantenne/actualite/transport-maritime/pont-de-baltimore-ouverture-dun-couloir-de-navigation-parmi-les-decombres-898632.php

     

    On n'est pas en France ni en Italie apres l'effondrement du pont de Genes 

    … En regardant quelques "live" je suis surpris de ne voir qu'une dizaine d'ouvriers et juste (au vu des images) 2 gars au bout d'une nacelle découper à la torche un pilier … Franchement, je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas 300 avec ces mêmes torches … Là, même si on ne voit pas tout, ça va durer la vie des rats pour tout déblayer ! Même les grues qu'ils ont fait venir paraissent ridicules.

    Y'a manifestement quelque chose qui m'échappe :mellow:

  9. il y a 39 minutes, KnewEdge a dit :

    D'après le dernier bulletin de l'AGASM elle est à l'impression et les envois devraient avoir lieu à la mi-avril. Perso j'ai reçu il y a une semaine ou deux un sms de l'éditeur qui me demandait mon adresse email pour l'envoi en Mondial Relay; ça m'étonne que l'AGASM ait transmis mon téléphone et pas l'email, mais bon pourquoi pas... On devrait s'approcher du dénouement.

    … Un petit retour sur la qualité de cette parution ? Ça vaut le coup ? 

  10. il y a 9 minutes, christophe 38 a dit :

    Malheureusement, les risques et les enjeux économiques ont certainement dicté ce choix.

    … Je ne vais pas trop spéculer pas sur la nationalité des victimes et l'arrêt des recherches … Pour autant, quand on regarde les images sonar, la masse des d'amas de métaux fait que ça ne va pas être une partie de plaisir pour qu'un jour ils puissent, non seulement relancer - rapidement - le traffic mais aussi commencer la reconstruction du pont.

  11. @christophe 38 il semblerait, comme tu le pressentais, que les autorités ont abandonné l'idée de retrouver les 4 dernières victimes. Ils font état d'un trop grand danger (multiples morceaux de poutrelles intriqués) et d'une eau bien trop turbide sans risquer un grave accident. 

    Le chantier pour retirer l'ensemble du pont effondré les restes du tablier et le porte-conteneur va être un véritable tour de force d'ingénierie.

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  12. … Après avoir visionné quelques vidéos on comprend pourquoi SpaceX ne se « presse » pas trop pour ériger ses 2 autres tours de lancement.

    Effectivement, encore beaucoup d’interventions, vérifications et de réparations sur Mechazilla. On peu aisément le comprendre, les 33 Raptor ne sont pas avare en son et lumière.

    Il s’agit bien, pour cette tour, d’un prototype et à chaque lancement, les ingénieurs engrangent des enseignements et doivent corriger « en temps réel » le design des petites sœurs.

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  13. il y a 48 minutes, Fred974 a dit :

    C'est extrêmement bien fait.  En survolant le site, seul son adresse fait tiquer ainsi que le flou dans les mentions légales. Du travail de professionnel, pas d'amateurisme ici. 

    Je me pose la question de savoir si c'est un site isolé ou s'il est intégré à une opération plus large.

    … Un site, aussi bien développé soit-il, émanant du gouvernement - soi disant - du moment que les mentions légales n’apparaissent pas … faut le fuir immédiatement !

  14. … Un article du Monde sur l'impact économique entre autre …

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/26/a-baltimore-le-cargo-dali-provoque-l-effondrement-spectaculaire-et-accidentel-du-pont-francis-scott-key_6224319_3210.html

    Révélation


    La structure d’acier plonge dans les eaux de la rivière Patapsco, dans le sud-est de Baltimore (Maryland). Les Etats-Unis se sont réveillés, mardi 26 mars, avec les images stupéfiantes d’une collision rare, capturées par les caméras : celle qui est survenue dans la nuit entre un cargo de 300 mètres de long, le Dali, et le pont Francis-Scott-Key, qui, sous le choc, s’est effondré en son milieu.

    Très rapidement, les autorités ont coupé court aux spéculations sur l’origine de la catastrophe. « L’enquête préliminaire indique un accident, a précisé le gouverneur du Maryland, le démocrate Wes Moore. Nous n’avons vu aucune preuve crédible d’une attaque terroriste. » Tandis que les autorités déclaraient un état d’urgence, une enquête était ouverte sur-le-champ. Elle doit à la fois déterminer les problèmes mécaniques ou humains à bord du Dali et examiner les éventuelles fragilités structurelles du pont.

    La priorité absolue, dans les premières heures, a consisté à rechercher six disparus, des ouvriers travaillant à réparer les nids-de-poule dans le bitume, sur la structure à quatre voies. Au total, huit personnes ont été hospitalisées. Des équipes de plongeurs et des hélicoptères étaient mobilisés pour tenter de sauver des victimes dans les flots. Le bilan humain aurait pu être bien plus catastrophique. La collision a eu lieu de nuit, à un moment où le trafic routier est faible. En outre, de nombreux véhicules ont pu être arrêtés avant qu’ils ne s’aventurent sur le pont, dès lors que l’alerte a été donnée par l’équipage.

    Panne électrique

    Le cargo est enregistré sous pavillon singapourien. Il a quitté le port de Baltimore à 1 heure, en partance pour Colombo, au Sri Lanka. Une demi-heure plus tard, il a heurté le pont, après avoir subi, selon les premières indications, une panne électrique. L’équipage a lancé un appel de détresse immédiat. Les images montrent clairement qu’à l’approche du pont le Dali n’était pas capable de redresser sa trajectoire. Les lumières à bord se sont éteintes et rallumées à plusieurs reprises, en peu de temps. Le porte-conteneurs a heurté un pilier central, qui a cédé quelques instants plus tard, provoquant l’effondrement d’une grande partie de la structure en acier, de part et d’autre. Les 22 membres de l’équipage du Dali sont indemnes.

    Une mobilisation exceptionnelle a été déclenchée, conjuguant les moyens de la ville, de l’Etat et des administrations fédérales. Informé dès l’aube, Joe Biden s’est entretenu avec l’ensemble des élus, du maire de la ville au gouverneur, en passant par les sénateurs. Dans une allocution prononcée à la mi-journée, le président s’est engagé à leur fournir « tous les moyens fédéraux dont ils ont besoin » pour reconstruire le pont dans les meilleurs délais, sans attendre d’éventuels recours en justice contre la société propriétaire du navire, Synergy Marine Group.

    « Nous sommes avec vous, nous allons rester avec vous aussi longtemps que nécessaire », a dit Joe Biden à l’adresse des habitants, en attendant de se rendre sur place. Le 30 janvier 2023, le président s’était déplacé à Baltimore pour inaugurer le chantier de reconstruction du tunnel de la ville et du corridor ferroviaire, dans le cadre de la promotion du plan d’investissement massif dans les infrastructures (1 200 milliards de dollars, soit 1 107 dollars environ), voté au Congrès. Un projet local gigantesque, avec 20 000 emplois à la clé.

    Une infrastructure très importante sur la Côte est

    Les autorités se refusaient, mardi matin, à se projeter dans un avenir proche, même s’il est évident qu’il faudra des jours, voire des semaines, avant de dégager les structures effondrées. La reconstruction du pont, elle, sera encore une autre affaire, de long terme, qui pose des questions importantes d’engorgement routier, sur cet axe côtier nord-sud traditionnellement très encombré. Il existe encore deux autres routes à Baltimore pour circuler vers le nord.

    Inauguré en 1977 pour soulager le trafic passant par le tunnel de Baltimore, le pont Francis-Scott-Key était une fierté d’acier, avec ses 2,5 kilomètres de long permettant de contourner l’agglomération et de rouler en direction de la baie de Chesapeake. Il est situé à environ 55 kilomètres de Washington. Près de 35 000 personnes l’empruntent chaque jour. « Depuis quarante-sept ans, c’est tout ce que l’on connaît », a résumé le gouverneur, le démocrate Wes Moore. « Notre Etat est sous le choc ce matin », a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse dans la matinée.

    Le port de Baltimore est une infrastructure très importante sur la Côte est, notamment pour l’importation de charbon et de voitures neuves, un marché sous forte tension aux Etats-Unis depuis la crise liée au Covid-19 et les problèmes rencontrés dans les chaînes d’approvisionnement. En 2023, 52,3 millions de tonnes de marchandises étrangères – pour une valeur totale de 80 milliards de dollars – sont entrées aux Etats-Unis par ce « hub ». Selon un communiqué du gouverneur, publié fin février, le port emploie près de 15 000 personnes et près de 140 000 dans des activités qui lui sont liées. Une paralysie prolongée aurait des conséquences dévastatrices pour le poumon économique du Maryland.

     

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  15. il y a 3 minutes, christophe 38 a dit :

    à condition que les personnes à l'intérieur aient eu la bonne idée de rester dedans... pour que la récuperation soit la plus courte possible...

    parce que, dans ce que tu écris, je comprends que tant que les corps ne sont pas récupérés, les travaux ne commenceront pas .... il faut donc qu'il n'y ait pas de difficultés pour les trouver....

     

     

    … Peu importe comment tu prends cette évidence, il faut de toute les manières récupérer les dépouilles et les véhicules avant de lancer le chantier pour ré-ouvrir l'accès au port le plus rapidement possible … 

  16. Il y a 4 heures, christophe 38 a dit :

    les voitures, ce n'est pas le plus urgent...

    les corps qui trempent... ne seront pas réanimés... plus d'urgence de ce coté là non plus.

     

    … Pas d'opération pour désengager le navire et commencer a étudier l'enlèvement de la structure sans avoir préalablement récupéré les véhicules et évidemment les victimes … D'ou l'intérêt, ne serait-ce que par respect, de s'en occuper en premier !

  17. … Il explique que le navire a perdu au moins 2 fois sa propulsion … Après la première perte, il récupère la barre et c'est en voulant faire marche AR - hélas à faible vitesse - que le mouvement de l'hélice a fait pivoter la proue vers la pile !

    Citation

    Avec une seule hélice avec un "pas à droite", en marche avant, les filets d'eau ont tendance à attirer l'arrière vers la droite. Mais quand on bat en arrière très fort (vous allez comprendre ensuite), le cul part à gauche, et l'avant du navire vers la droite.

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