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Non inultus premor

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  1. Ce qui est ironique, c'est que l'Italie fait partie du "partage nucléaire" de l'OTAN et héberge sur son sol des B-61 américaines. Donc si l'Italie considère que l'OTAN garantie sa sécurité, et à priori c'est ce qui ressort des discours officiels, alors elle n'a nul besoin que la France partage son armement nucléaire (au delà du fait que ce serait une violation du TNP).
  2. Non inultus premor

    [Rafale]

    Extrait du rapport "Préparation et emploi des forces : Air" de l'Assemblée Nationale : Les prochains standards du Rafale : ne pas baisser la garde Le développement du prochain standard du Rafale est en cours, et malgré le décalage d’une année du troisième incrément du F4, il n’y a pas pour l’heure de motif d’inquiétude. En revanche, le rapporteur appelle à ne pas baisser la garde pour la préparation des standards qui lui succèderont, c’est-à-dire des standards F5 puis F6. En effet, alors qu’une large part de l’attention médiatique et politique est accaparée par la préparation du système de combat aérien du futur, à l’horizon 2040, il importe de ne pas négliger la préparation de l’avenir « intermédiaire », c’est-à-dire à l’horizon de 2035. À cette date, le standard F4 du Rafale pourra paraître en partie obsolète face à des environnements de guerre électronique dense et des systèmes de défense sol-air encore plus performants qu’aujourd’hui, à l’instar des systèmes russes S-500. En outre, le Rafale aura à évoluer face à des avions de combat plus performants, mettant en œuvre des technologies auxquels les Européens n’auront pas forcément accès « sur étagère ». En outre, ce futur avion devra être en mesure d’emporter l’arme nucléaire – l’ASN 4G est attendu à l’horizon 2035, et potentiellement d’assurer la mission nucléaire durant plus d’une décennie. En effet, même si le calendrier du SCAF était respecté, il est peu probable que la France décide de basculer sur le futur avion de combat (Next generation fighter) la responsabilité de la composante nucléaire aéroportée dès 2040, du moins pas intégralement. C’est notamment pour cette raison qu’un standard F6 succèdera sans doute à un standard F5. Autour de Dassault Aviation, l’ensemble de la base industrielle et technologique de défense nationale sera en mesure de doter la France des meilleures technologies, qu’il s’agisse de MBDA, Thales, Safran ou Airbus, alors que commenceront à pouvoir être intégrés des éléments du futur SCAF, en particulier dans le domaine de la connectivité et des équipements d’accompagnement. Il conviendra toutefois de rester vigilant pour allouer les ressources nécessaires à la préparation de ces futurs standards, au risque d’être déclassé. Car avant de gagner la guerre à l’horizon de 2040, encore faut-il être en mesure de ne pas être vaincu en 2035... https://theatrum-belli.com/wp-content/plugins/pdfjs-viewer-shortcode/pdfjs/web/viewer.php?file=/wp-content/uploads/2021/10/l15b4601-tvi_rapport-avis.pdf&dButton=true&pButton=true&oButton=false&sButton=true#zoom=auto&pagemode=none
  3. Avec Annegret Kramp-Karrenbauer, on ne s'ennuie jamais : https://www.euractiv.fr/section/lactu-en-capitales/news/les-allemands-en-desaccord-sur-la-question-de-la-dissuasion-nucleaire-contre-la-russie/ Reste à savoir si les américains, qui sont les seuls décisionnaires de la dissuasion nucléaire partagée de l'OTAN, sont d'accord avec elle ou non.
  4. Le lancement d'un satellite Syracuse a eu lieu hier https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/24/paris-lance-un-satellite-militaire-derniere-generation_6099685_3210.html
  5. Le F-35: pas si bon marché https://www.laliberte.ch/news/suisse/le-f-35-pas-si-bon-marche-622833?up=true
  6. Publication d'une étude de l'Ecole de Guerre Economique : « Comment les Etats-Unis contribuent-ils à affaiblir l’économie française », MSIE36, octobre 2021 https://www.ege.fr/sites/ege.fr/files/media_files/rapport_alerte_usa_2021.pdf
  7. Voilà, c'est exactement ce qui est reproché au F-35 sur ce forum. Il ne s'agit pas de dire que le F-35 est un mauvais avion mais simplement de constater que le programme F-35 a connu de nombreux retards et dépassements budgétaires. Et au moment où j'écris ces lignes, le F-35 n'a toujours pas atteint l'ensemble des capacités opérationnelles prévues et il ne les atteindra pas avant plusieurs années. D'où le scepticisme lorsque quelqu'un prétend que le F-35 surclasse tous ce qui existe alors qu'il n'est pas encore au point et a un certain nombre de défauts à corriger.
  8. Pas les responsables militaires. Les responsables politiques en revanche... Tu penses que Sanna MARIN sait différencier un F/A-18 hornet d'un F/A-18EF super hornet d'un rafale d'un gripen....
  9. J'avais mis le mot interopérable entre guillemets. Bien sûr que le Rafale et l'Eurofighter sont parfaitement interopérable que ce soit avec le F-35 ou d'autres avions. Cela a été démontré par les exercices trilatérales Fr/Uk/Us ou encore avec l'Égypte qui fait travailler ensemble des Rafales et des Sukhoi et des F16 Mais dans la perception de beaucoup de pays européens, interopérabilité = acheter US.
  10. La raison de ce comportement est connue : la plupart des pays de l'UE considèrent que l'OTAN constitue la pierre angulaire de leur sécurité. Et la norme au sein de l'OTAN, c'est d'acheter US pour être "interopérable".
  11. Je rebondis la dessus : la commission défense de l'Assemblée Nationale vient de publier un rapport sur les marchés publics européens de défense. Ce passage du rapport résume bien les choses : « En conclusion, il se trouve dans l’Union européenne des États-membres exigeant des offsets qui, par ailleurs, se fournissent quasi exclusivement auprès de leur allié américain qui, lui, ne transfère jamais sa technologie et ses compétences ».
  12. La fondation Konrad-Adenauer a publié une étude intitulé « Ensemble ou seuls ? La sécurité de l'Allemagne ». En voici un extrait traduit concernant la relation avec les partenaires de l'Allemagne (parmi lesquels la France) : https://www.kas.de/fr/titre-unique/-/content/gemeinsam-oder-allein-deutschlands-sicherheit-1
  13. Dans la présentation du plan "France 2030", Emmanuel Macron a dit que les petits lanceurs spatiaux réutilisables était un objectif atteignable en 2026. On a déjà des projets en cours de développement ? Car 2026 c'est bientôt. https://mobile.twitter.com/emmanuelmacron/status/1447913442522767376
  14. Dans le cadre du plan d'investissement "France 2030", le Président de la République souhaite investir dans des réacteurs nucléaires de petites tailles innovants. https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/live/2021/10/12/france-2030-suivez-en-direct-le-discours-d-emmanuel-macron-sur-le-plan-d-investissement_6097998_6059010.html
  15. Non inultus premor

    [Classe Seawolf]

    Un ingénieur de l'US Navy accusé d'avoir tenté de vendre des informations secrètes sur les sous-marins nucléaires à un pays étranger : https://www.nytimes.com/2021/10/10/us/politics/espionage-nuclear-submarine-fbi.html
  16. Ce qui est ironique, c'est que lorsqu'il s'agit du F-35, les articles de presse et autres rapports du GAO pointant les problèmes de délais/surcoût/défauts du programme sont quasi systématiquement discrédités par @jackjack et ses compères américains du forum. En revanche, lorsqu'il s'agit de taper sur une industrie française (en l'occurrence Naval Group), n'importe quel article de presse à charge fait office de vérité absolue.
  17. Concrètement, ça va donner quoi comme alliance entre la France et l'Australie ? Pour rappel, l'accord intergouvernemental qui lie nos deux pays jusqu'en 2047 (accord entré en vigueur en 2017 pour une durée initiale de 30 ans) a pour but une coopération destinée à assister l’Australie dans la création de sa propre industrie navale. Cet accord est toujours en vigueur et n'a pas été dénoncé par l'Australie pour l'instant. Mais comme le contrat avec Naval Group pour la construction des sous-marins a pris fin, cet accord est vidé de sa substance et n'a plus aucune raison d'être. Comment la France peut-elle coopérer pour vous aider à vous doter d'une industrie navale alors que vous vous fournissez auprès des américains et britanniques ? Ça n'a pas de sens. Si l'Australie souhaite conserver une alliance avec la France, il faudra proposer un nouveau partenariat intergouvernemental. Et comme la France n'a plus aucune confiance en l'Australie...
  18. Comme indiqué par @Hirondelle, je ne pense pas que la répartition de notre approvisionnement en uranium soit publié publiquement. Cependant, la « World Nuclear Association » publie des stats sur le production mondiale d'uranium, ce qui peut donner une idée de la répartition : En 2020, le Kazakhstan représente près de 40% de la production mondiale, l'Australie environ 13% et le Canada environ 8%. Voici un lien vers un tableau qui récapitule la production mondiale sur la période 2010-2020 : https://world-nuclear.org/information-library/facts-and-figures/uranium-production-figures.aspx
  19. Ca relève plus de idée reçue que de la réalité. La COMIKAK (filiale d'ORANO, ex-AREVA) a mis fin à l'exploitation des mines d'uranium au Niger en mars 2021. Sachant que cette exploitation n'était plus rentable depuis de nombreuses années : voici un extrait d'un article de libération datant de 2013 : « D'après nos informations, Areva aurait décidé de fermer la Cominak, l'une des deux sociétés d'exploitation installée à Arlit (Nord-Niger), dans les deux ou trois ans qui viennent. De source concordante, la fin de l'autre société, la Somaïr, serait quant à elle programmée «d'ici six à huit ans», soit à la fin de cette décennie [...] En plus de l'insécurité grandissante qui règne dans la région, la faible rentabilité du site d'Arlit pourrait néanmoins être à l'origine d'une décision qui, si elle se confirmait, marquerait un tournant pour le nucléaire français ». Bref, ça fait longtemps que l'uranium au Niger n'a plus rien de stratégique. La France s'approvisionne essentiellement auprès de l'Australie, du Canada et du Kazakhstan A part ça, je suis d'accord avec le reste de ton message.
  20. Le chef de l’Etat a qualifié jeudi de « honte » les accusations d’« abandon » du Mali par la France, portées par le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga à la tribune de l’ONU. « J’ai été choqué. Ces propos sont inacceptables […] Alors qu’hier nous avons présidé à l’hommage national au sergent Maxime Blasco (tué au combat au Mali), c’est inadmissible. C’est une honte et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat en répondant à RFI en marge du dîner de clôture de la saison Africa 2020 à l’Elysée. « Je sais que les Maliens ne pensent pas ça », a estimé Emmanuel Macron, en soulignant que « la légitimité du gouvernement actuel », issu de deux coups d’Etat depuis 2020, était « démocratiquement nulle ». https://www.nouvelobs.com/monde/20211001.OBS49337/macron-qualifie-de-honte-les-propos-du-premier-ministre-sur-un-abandon-par-la-france.html
  21. Résumé de l'audition de Jean-Yves LE DRIAN au sénat le 29/09/2021 : En décembre 2016 : signature d’un accord intergouvernemental avec le 1er ministre australien de l'époque, M. Turnbull. Cet accord intergouvernemental posait le cadre d’une coopération destinée à assister l’Australie dans la création de sa propre industrie navale. Cet accord est entré en vigueur en 2017, conclu pour une période initiale de 30 ans renouvelable. Ce programme avait vocation à se dérouler dans le cadre d’un partenariat industriel franco-américain, Naval Group s’étant associé avec Lockheed Martin, chargé du système de combat du sous-marin. Il s’agissait donc dès le départ d’une forme de partenariat industriel avec les Etas Unis qui venait appuyer le partenariat stratégique bilatéral franco-australien. Nous avons donc entretenu depuis 2016 des contacts réguliers au niveau politique avec les américains à ce sujet. A ce jour, l'accord inter-gouvernementale n'a pas été dénoncé par l'Australie. L'Australie a uniquement dénoncé le contrat avec Naval Group. Le contrat cadre entre Naval Group et le gouvernement australien avait été signé en février 2019. La 1ere phase de ce programme FSP (futur submarine program) avait été mis en œuvre « à la satisfaction de notre partenaire australien ». Comme tous les programmes industriels d’une ampleur telle que celui des FSP, des défis ont été rencontrées, accentués pendant l’année 2020 par la pandémie de la Covid-19, mais ces défis ont été systématiquement surmontés. Suite à la rencontre du Président de la république avec le 1er ministre australien à Paris le 15 juin dernier, les australiens, sans contester le déroulement satisfaisant du projet sur le plan industriel et en reconnaissant même officiellement et publiquement à la presse que le programme FSP était bien mis sur les rails, ont fait part de l’évolution de leur analyse du contexte stratégique asiatique en lien avec la croissance des tensions avec la Chine. Ils ont indiqué s’interroger sur l’impact de cette analyse évolutive sur les besoins de leurs forces armées mais sans remettre en cause le programme d’une part et sans soulever la question du mode de propulsion d’autre part. Ni sans mentionner un projet quelconque d’accord tripartite. Une réunion ministérielle franco-australienne en format 2 + 2 a eu lieu le 30 août 2021. Le format 2 + 2 a été crée dans le cadre du programme AFINITI (Australie France Initiative). AFINITI est un partenariat stratégique globale avec des déclinaisons sur différents domaines pas seulement en lien avec la défense, avec des programmes liées à la formation, à la lutte contre le terrorisme, au spatial, à la préservation de la diversité, à la résilience des récifs coraliens, aux métaux critiques/terre rares, à la coopération sur les technologies à basse émission Co2... Cette réunion ministérielle du 30 août a permis une déclaration conjointe qui dit : « les 2 parties se sont engagées à approfondir la coopération dans le domaine des industries de défense et à améliorer leur capacité de pointe dans la région et les ministres ont souligné l’importance du FSP ». Cette déclaration commune a été faite 15 jours avant l'annonce du pacte AUKUS. Naval group recevait le 15 septembre, c’est-à-dire le jour même de l’annonce trilatérale, la confirmation de la satisfaction de la revue stratégique des autorités australiennes, ouvrant la possibilité d’une signature rapide du contrat pour la 2e phase du programme FSP, qui avait été négocié au cours de l’été. A aucun moment avant le 15 septembre les australiens ne nous ont ouvertement exprimé leur souhait d’abandonner le programme de classe Attack, ni de mettre un terme à notre partenariat au profit du pacte tripartie annoncé. Les australiens n’ont pas non plus exprimé le besoin de recourir à la technologie de la propulsion nucléaire alors que nous les avons interrogés spécifiquement sur leur réflexion possible sur le recours à une telle option. Les australiens n’ont pas répondu ni exprimé le besoin à ce sujet. Et il va sans dire que les australiens n’ont jamais fait état de discussion avec d’autres partenaires que la France. Nous avions pris l’initiative de soulever auprès de nos partenaires américains à très haut niveau politique l’importance que nous attachions à ce partenariat stratégique, qui était un partenariat franco-américain avec l’Australie, compte tenu du rôle joué par Lockheed Martin, et nous ne recevions que des réponses dilatoires : « nous allons regarder », des réponses trompeuses : « c’est une question bilatérale franco-australienne ». A quelques heures de l’annonce et alertés par des fuites dans les journaux, nous avons sollicité les autorités américaines sur la véracité des faits allégués par la presse. Nos interlocuteurs américains ont à ce moment-là seulement confirmé ces informations. Une telle rupture de confiance appelle un examen et une remise à plat de nos coopérations avec l'Australie. L’ambassadeur en Australie n’est pas rentré. Il rentrera, mais pour l’instant nous poursuivons avec lui les consultations pour clarifier l’évolution que nous souhaitons donner à notre relation bilatérale avec l’Australie, que nous allons entièrement passer en revu à la lumière de ce choix d’une intégration complète dans l’outil de défense américain, c’est-à-dire d’une perte totale de souveraineté.
  22. Audition au Sénat du ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur l'annulation du contrat australien : https://www.youtube.com/watch?v=mudYm4Incmc
  23. Non inultus premor

    Marine Grecque

    J'ai mal interprété ton précédent message. Mes excuses. A mon avis, en France, ça fait un bon moment que plus personne ne croit en l'OTAN. Pour paraphraser le président français, l'OTAN est en état de « mort cérébral ». Peut-être que la Grèce pense la même chose.
  24. Non inultus premor

    Marine Grecque

    Le traité de l'OTAN ne prévoit pas ce cas. Néanmoins, au vu de la rédaction de l'article 5, on peut penser que l'OTAN prendrait le partie du pays attaqué. « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord. Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales ».
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