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  1. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi tu veux à tout prix créer une nouvelle machine alors qu'il existe dès 1935 le Somua qui était prévu à l'origine avec une tourelle biplace mais finalement construit avec une monoplace pour respecter le devis de poids. Il est tellement plus simple de partir sur des engins existants pour gagner du temps et de l'argent. L'idéal étant même de décréter en 1936 qu'on ne construit plus aucun autre char et que tous les constructeurs se concentre sur le S35 "bis" à tourelle biplace. L'AMR 35 ZT2 à canon de 25 mm restant en production pour la reconnaissance en complément, sur laquelle on aura remplacé la tourelle APX 5 monoplace par l'APX 3 biplace, celle de l'AMD 178 Panhard qui, elle aussi, doit faire l'objet d'une production de masse. On peut, bien entendu, suggérer des améliorations mais sans que ça doivent impacter la production initiale. Il faut se souvenir que la commande initiale de S35 en 1936 était de 600 exemplaires avant qu'elle soit réduite et seuls 450 seront livrés, rien que ça fait un POD intéressant avec au moins 6 DLM opérationnelles en septembre 1939 et probablement 8 en mai 1940. Même sans rien changer aux caractéristiques des blindés français, le résultat peut être impressionnant avec trois ou quatre DLM en réserve vers Laon et Mourmelon...
  2. @Benoitleg Les chars d'avant 1935 ne sont pas une réussite. S'ils sont commandés en masse, ils risquent de conforter le haut commandement sur la doctrine du char d'accompagnement de l'infanterie au détriment de la mobilité et de la rapidité, ça ne va pas faire avancer le schmilblick. Il y avait autant de chars modernes des deux côtés en mai 1940, ce n'est pas ça qui a affaibli l'arme blindée française mais les monstrueuses pertes du GA1 en Belgique, impossibles à compenser et surtout pas avec des D1. Je ne suis pas contre le recouvrement pour conserver une masse "up to date" de matériel en attendant la génération suivante mais alors il vaut mieux rationaliser. Et si c'est une question de budget ou de capacité industrielle, le B1 coûtait deux fois le prix d'un S35 et mobilisait bien plus de ressources pour être fabriqué. Pour ce que ça vaut, je reste persuadé que, côté armée de terre, une force de manœuvre uniquement à base de DLM et de DIM dans leur format de l'époque tout juste renforcées en DCA et avec des Lorraine 1939 VBCP pour les dragons portés dans les DLM et un bataillon de chars légers pour les DIM aurait été un bien meilleur investissement à tous points de vue que de créer des DCR.
  3. Le problème de la préservation, de l'élimination ou de la promotion d'un personnage clef est qu'on ne maîtrise rien du tout. Qu'en est-il de son devenir ? De ses préoccupations futures ? De ses adversaires ? De ses appuis potentiels ? De sa famille de pensée ? ... Pour Maginot, à quoi servirait plus d'argent pour l'armée (rappel : dans les années 30, elle ne parvenait pas à dépenser les budgets alloués et le Front populaire lui a voté bien plus de crédits que demandé) quand la pensée stratégique et opérationnelle reste figée ? L'apport de technologies nouvelles est également peu contrôlable car on sait pas ce qui en sera fait ni quand. Une modification d'un choix stratégique est bien plus porteur d'évolution favorable : ne pas appliquer Breda va conserver une vraie réserve qui devrait permettre un rétablissement des Alliés après le franchissement de la Meuse par les Allemands, ne pas signer l'armistice change profondément l'équilibre politique et militaire en faveur des Alliés... Un changement de méthodes et de modes de pensée est encore plus radical car entraîne la société vers une autre voie qu'on peut baliser. Mais de toute manières, l'Histoire n'est pas réductible à des équations à la Manière de "Fondation" et soit on garde les commandes autant que faire se peut et on continue l'orientation (P. D.-G. d'une société de conseil en stratégie et en innovations technologiques par exemple), soit on accepte que tout va nous échapper et peut déraper dans un sens non souhaitable (pour nous) et, en tous cas, imprévisible par essence.
  4. Dans la cas d'un voyage dans le temps vers 1936, s'il faut emporter des documents, plutôt que de me charger de docs techniques sur des produits nouveaux qui prendront du temps à mettre en place, je me munirais de manuels : - de gestion de la qualité, - de recherche opérationnelle et - de management. Ça permettra de traiter des problèmes de qualité déficiente des moteurs ou des constructions aéronautique (Gnome & Rhône, Bloch...), de la gestion de l'approvisionnement et des sous-traitants, et de la motivation des ouvriers dans les usines, ce qui devrait permettre de faire décoller la production autrement plus vite que par n'importe quelle autre action. Ne pas oublier pour soi une petite formation de PNL (manipulation mentale d'autrui) avant de partir. Ensuite une liste des courses basée sur les technologies de l'époque, si ça existe, on l'utilise et on en pousse la mise au point et la production : - détection électro-magnétique (CsF, LMT, Sadir...) - Nieuport 161, pas de MS 406 - Amiot 340 plutôt que 350 ou Amiot 144 avec ailes de 340 (et sans le balcon...) si arrivée plus tôt - viseurs Thévenat-Alkan et pilote automatique associé - Nieuport 40 à moteur 12Y au lieu de 12X - Salmson D-6 avec cabine fermée pour observation d'artillerie et liaison - autogyre LéO 301 pour observation d'artillerie - supprimer les compagnies d'aérostation d'observation et les transformer en compagnies de ballons de protection - compresseur Planiol-Szydlowski - mitrailleuses 12,7 à bande pour les chasseurs et les bombardiers - HS 404 20 mm et Bofors 40 mm pour armement anti-aérien AdT, AdA, Marine - Somua S35 à tourelle biplace au lieu de monoplace, pas de B1 bis - Lorraine 39 VBCP, transport de troupe blindé - 4 à 6 porte-avions PA.3, 190 m, 13.500 tW, 21 appareils (chasse, torpillage, surveillance/bombardement) - pas de cuirassé autre que les Dunkerque et Strasbourg - chalands de débarquement automoteurs - vulgarisation de la radio - pistes d'aviation en dur (tarmacadam) et roulette de queue pour tous les avions - abris individuels sur chaque terrain - baraques Adrian ou Fillod pour loger les personnels sur ou à proximité des terrains - bancs d'essai moteurs d'avion - réseau de communication à ondes décimétrique - jerrycan (piquer un exemplaire à l'Allemagne) - ... à plus long terme : - essence d'aviation à 100 d'octane - réacteur SRA-01 (Rateau - Anxionnaz) - ... ou basée sur les organisations de l'époque : - commande de série longues, en particulier pour l'aviation - rationalisation à outrance : un chasseur, un bombardier moyen, un bombardier en piqué, un bombardier d'assaut, un appareil de reconnaissance photographique (le chasseur ou le bombardier moyen), un appareils d'observation ; un char moyen (S35), un char léger (H35-39) - nationalisations des industries de défense partielles et non totales (prise de participation avec minorité de blocage) - création de "shadow factories" à l'anglaise - mission aux États-Unis pour ramener les technologies et machines-outils nécessaires - recensement des ouvriers qualifiés indispensables aux industrie de défense, y compris les sous-traitants et mise en place de liste d'exemptions dans les centres de mobilisation avec procédure de mise à jour - création de centres de formation technique liés aux usines - promotion du travail des femmes en usine - CÉ-MA au sens moderne du terme coiffant les CÉ-MAdT, CÉM-AdA, CÉ-MM - centre d'expérimentation de coopération inter-armes à l'exemple de ce qui se fait au Royaume-Uni - DLM, DIM à l'exclusion des DCR - promotion de l'entraînement, de l'autonomie et de l'initiative - développement des corps francs et des unités parachutistes - organisation du commandement de l'aviation telle que préconisée par Vuillemin en septembre 1939 (CÉ-MA, CÉM-AdA, ZOA) avec toutes les forces aériennes sous sa responsabilité pleine et entière sauf l'observation d'artillerie - patrouille à deux avions plutôt qu'à trois - mission en Grande-Bretagne pour création d'un réseau de guet aérien centralisé - réseau de communications téléphoniques dédié aux armées - ré-étoffer avec des mathématiciens le centre de décryptage au sein du 2e bureau - corps d'auxiliaires féminins aux armées (radar, téléphonie, décryptage, convoyage d'avions...) - renforcement de la formation d'équipages et de spécialistes pour l'AdA - aviation populaire plus largement dotée et faisant largement appel au vol à voile - intégration automatique des pilotes privés dans l'AdA ou dans l'aviation d'observation de l'artillerie - ... Et bien sûr, la liste des décideurs, avec leurs penchants et leurs préventions pour servir à chacun un discours adapté, et la liste des gens à dégager, à commencer par les arrivistes et défaitistes comme Pétain, Laval... et tous les officiers supérieurs de plus de soixante ans, Gamelin en tête qu'il serait bon de remplacer par Doumenc par exemple et promotion généralisée des officiers coloniaux. Enfin une liste d'intellectuels, de penseurs et de politiques qui pourraient faire évoluer la pensée politique et sociale, ainsi que la liste des problèmes et enjeux de l'époque qui vont avec (relation de travail, salaires, protection sociale, décolonisation, développement du tiers-monde, démographie, maintien de la paix, pollution...) Voilà, y'a de quoi faire sans perturber la trame temporelle avec des connaissances techniques anachroniques. La seule exception qui pourrait être faite est dans le domaine de la santé pour accélérer le progrès médical. Et encore, il y a matière à procéder de la même manière en identifiant les champs importants à l'étude à l'époque (antibiotiques, typhus...) et en stimulant ces recherches.
  5. Bof, ce n'était pas une réussite, autant rester sur une valeur sûre : le Hotchkiss H35 / H39 ; pour la cavalerie, il y a l'AMR 35 qui est très bien, autant privilégier la montée en production de ce qui marche plutôt que l'excellence technologique qui n'est pas forcement la panacée s'il y en a "top peu, trop tard". De la même manière qu'il faut privilégier le SOMUA S35 comme char standard des GU blindées par rapport au B1 bis, beaucoup plus efficace que ce dernier sauf en ce qui concerne le blindage. C'est vrai que les compétences de celui qui y va sont importantes. Si tu n'es pas ingénieur, tu peux avoir du mal à expliquer certains concepts et il vaut mieux préparer les innovations à partager avec un "sachant" qui te donnera des dossiers "clef en main" (papier ou tablette). Il faudrait aussi identifier préalablement les "cibles" à approcher (ingénieurs, industriels, politiques, militaires...) en fonction des thèmes. Pour l'approche des politiques, chacun peut choisir sa méthode en fonction de ses capacités relationnelles, sachant que les hommes politiques étaient bien plus faciles à aborder que maintenant. Et puis la bonne aisance orale et politique, il est plus facile de l'avoir derrière un clavier que dans la vraie vie... Sinon j'aurais eu moins de mal tout au long de ma carrière . Espionnage au profit d'une puissance étrangère, sinon ça ne vaut rien, il faudrait pouvoir le prouver (j'ai aussi fait un peu de droit ). Avec la méthode classique de : « Si vous m'embêtez, le dossier sort dans la presse demain. » Après, un tel déplacement comporte de réels risques qu'il convient en effet de mesurer et de limiter au maximum. À trop fanfaronner on pourrait bien avoir quelques retours de bâton mais c'est plus l'idée que je présente que la méthode. Le Huff-Duff, je n'y pensais plus. Encore un effet de la mémoire de celui qui se retrouve dans cette position, on ne peut pas se souvenir de tout. L'idée est de retrouver les équipements, techniques ou personnes clefs avec les documents ou les contacts de l'époque, se refaire un réseau en quelque sorte.
  6. Je suis ingénieur, je n'ai pas besoin d'emmener des plans pour transporter les données techniques dont j'ai besoin. Voir les développements antérieurs que j'ai écrit sur le thème sans jamais me référer à une documentation puisque je m'étais imposé de ne pas me préparer pour rédiger mes épisodes, histoire d'être dans la situation proposée. En fait, il faudra monter une équipe et la nourrir de données, s'ils sont bons, ils sauront faire. C'est ce que je propose avec Alan Turring en lui donnant les principe de l'ordinateur (unité arithmétique et logique, registres, mémoire centrale, mémoire de masse, organes d'entrée-sortie, langage assembleur, compilateurs...), avec l'équipe de Bletchley Park, ils auront vite fait de produire les plans d'une machine opérationnelle. Bien sûr, arriver avec tout son programme (politique, économique, militaire, social, environnemental...) prêt à l'emploi sur sa tablette et son imprimante portable (prévoir un bon jeu de cartouches d'encres mais comme on peut aller en rechercher, autant partir les mains dans les poches et surtout ne pas oublier qu'on sera (qu'on était) en 110 V et non en 220 V) va permettre de gagner du temps mais comme justement on joue avec lui, on peut se permettre d'en gaspiller. En fait le voyage contrôlé dans le temps n'a d'autre intérêt que scientifique puisqu'on peut à loisir aller et venir quand on veut et donc faire une série d'essais-erreurs qu'on corrigera jusqu'à atteindre le but visé. Ça permettrait de trouver les lois de l'Histoire ! Exemple : je sauve Alexandre 1er, Louis Barthou et Alphonse Georges et je regarde si les choses tournent mieux en Europe centrale et si l'armée est mieux dirigée. Georges ne change pas les fondamentaux ? Je reviens à Marseille, je le laisse se faire blesser tout en sauvant Barthou, je m'arrange pour promouvoir Doumenc et je compare... C'est un jeu amusant mais un peu futile. Je préfère l'exercice proposé par @alexandreVBCI qui nous met dans une situation très inconfortable sans aucun filet de sécurité. Bof, les avions, chars, DCA, radar... étaient là et n'ont pas permis de changer la doctrine. On a continué à fabriquer le B1 bis malgré le S35 et on a crée les DCR alors que les DLM existaient depuis plusieurs années... Il faut se faire une place au soleil en montrant qu'on sait des choses plutôt qu'en apportant des technologies ou des engins nouveaux. Aller voir les membres du Conseil supérieur de la guerre et leur parler de l'exercice de 1938 où Prételat leur a mis la pâté en passant par les Ardennes a plus de chances de provoquer des réactions que de leur donner un avion à réaction dont ils ne se serviront pas mieux que ceux à hélice. Une fois qu'ils ont compris que je sais des choses qui sont sensées être confidentielles et que je peux les analyser et montrer les limites de leur pensée, ils ne vont pas être contents mais ils seront forcés de m'écouter (tant qu'on n'est pas en guerre, je ne risque pas le poteau). S'ils ne veulent pas, je leur fait savoir que vais en voir d'autres en faisant bien comprendre que les premiers sont des ânes, ils seraient discrédités auprès de tout le monde, ils vont encore moins aimer, c'est une technique qui marche bien, ils auront vite fait de se raccrocher aux branches suivant le bon principe : « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en être l'organisateur ».
  7. Le coup de la Loterie nationale ne va malheureusement pas marcher car on ne peut choisir son numéro, il ne sert donc à rien de connaître le résultat du tirage sauf à aller à l'imprimerie et subtiliser le billet gagnant. Il faut donc se rabattre sur autre chose. Je ne vois que la spéculation boursière en connaissant les évolutions des cours, ce qui est beaucoup plus simple. On part avec quelques napoléons qu'on revendra pour obtenir un peu d'argent de poche et on boursicote à découvert, c'est licite à cette époque, donc pas besoin de mise de fond, il suffit de bien présenter. Pour cela, on veillera à partir avec un costume classique de bonne facture, l'habit fait le moine.
  8. Choisir sa date d'arrivée est beaucoup plus confortable que de se retrouver plongé dans l'Histoire sans préparation. Il est inutile d'emporter tablette, DVD ou autre, tout au plus un pense-bête pour soi pour ne rien oublier, quelques feuilles A4 devraient suffire, et surtout pas de le présenter à qui que ce soit, mieux vaut rester aux commandes le plus longtemps possible. Deux périodes sont intéressantes : juste avant les deux guerres mondiales. Éviter la première serait bénéfique pour l'humanité sous réserve de réussir les États-Unis d'Europe chers à Victor Hugo. Mais c'est probablement trop tôt et puis il faudrait bien potasser le sujet avant de partir car changer la marche du monde et la marche à la guerre sera très difficile. Dernier problème, la Loterie Nationale n'existe pas et il faudra trouver un moyen de gagner de l'argent avant de faire quoi que ce soit, le pétrole probablement ou le canal de Panama en faisant en sorte que Ferdinand de Lesseps soit écarté au profit de Gustave Eiffel donc vers 1880. Une voie plus sûre est de parvenir un peu avant la seconde guerre mondiale, en 1935 pour pouvoir influer sur la remilitarisation de la Rhénanie et la crise des Sudètes. La très bonne idée de la Loterie Nationale permettant de se faire une cagnotte de départ puis on se focalisera sur le pétrole d'Algérie et de Libye pour se créer un empire industriel à base des technologies et services à venir qu'on aura emportés dans sa besace. On aura identifié quelques industriels ou chefs d'entreprise prometteurs, pas forcement les plus puissants du moment, au contraire, je pense plutôt à des gens comme Ferdinand Fillod qui seront trop heureux de lancer en grand leurs idées et de participer à la construction d'un nouveau groupe de pointe. Le premier point sera de convaincre les décideurs de choisir les bons armements, bien sûr, 1935 permet de lancer en production les Somua S35 (à tourelle biplace, of course), Nieuport 161, porte-avions légers dérivés du Commandant Teste, radio pour tous, détection électromagnétique (radar), détection ASDIC, renouveau de la cryptologie, pistes en dur sur les terrains d'aviation, les armes réellement nouvelles attendront un peu. Mais plus important sera de modifier la pensée aussi bien au niveau politique que militaire : attitude de fermeté vis-à-vis de l'Allemagne avec intervention même sans les Anglais lors de la remilitarisation de la Rhénanie, raffermissement des alliances avec les pays de l'Est et avec l'URSS, intervention en Espagne, de préférence en amont du coup d'état, sans oublier le rajeunissement des cadres et de la pensée de l'armée, création d'une armée de choc à base de DLM et DIM (six ou huit de chaque) en oubliant les DCR, indépendance réelle de l'AdA mais mise en place d'une coopération efficace, création d'un poste de Chef d'état-major des armées (j'y verrais bien Aimé Doumencq), révision des doctrines et promotion de la pensée autonome et de l'audace (c'est le plus dur). Influer aussi sur le programme du Front Populaire pour en gommer les travers les plus criants. Le troisième axe sera de développer les capacités industrielles (usines, personnel et réseau de sous-traitance) permettant de produire le réarmement en temps utile. Enfin, profiter des crises de la Rhénanie, de l'Éthiopie, de la Chine pour proposer une organisation plus puissante que la Société des Nations avec création de l'Organisation mondiale de la santé... Une fois tout ceci en place, on peut commencer à travailler sur les enjeux de la construction européenne, la décolonisation, la mondialisation et l'environnement. La décolonisation sera vue sous l'angle du transfert progressif de pouvoirs avec la mise en place d'infrastructures et d'organismes locaux permettant une prise en main par les élites locales au fur et à mesure du retrait français. En parallèle, développement d'un groupe industriel de technologies de pointe à intégration horizontale : automobile, aéronautique, missiles et fusées, nucléaire, santé, ordinateurs, logiciels... Une autre solution serait de débarquer en Californie avant la ruée vers l'or et de se constituer la première fortune mondiale puis d'instaurer une fondation dévolue à la construction d'organisations supra nationales, la maîtrise démographique, la lutte contre la pollution et, en particulier, le changement climatique. Si on arrive vers 1750, on a le temps de monter en puissance pour influer sur la Révolution française et de peser sur les destins de la Louisiane, du Québec, de l'Inde et de la Chine et y promouvoir une colonisation la plus douce possible préparant un avenir plus francophone qu'anglophone (on ne se refait pas...) L'objectif étant de contrer les visées impérialistes des autres puissances européennes en préparant la reprise en mains locale du pouvoir le plus vite possible. La Révolution française ne devrait pas être supprimée mais adoucie autant que faire se peut pour garder les avancées sans en avoir les excès (vaste programme...) Ici aussi, l'introduction de nouvelles techniques permettra de se construire un empire industriel qui permettra de peser très lourd. Les ressources pétrolières de la Pennsylvanie en seront une contribution majeure, faudrait aussi racheter le Texas à l'Espagne. Donner rapidement l'indépendance à la Nouvelle France ou au moins une autonomie importante permettra de faire pièce aux visées expansionnistes des jeunes États-Unis d'Amérique plus facilement que depuis la métropole. La puissance industrielle permettra de promouvoir l'abolition de l'esclavage et de faire pression sur les empires espagnol, portugais et néerlandais pour que leurs possessions accèdent aussi à l'indépendance. Ensuite, on voit...
  9. Non, en effet, j'ai confondu deux armes anti-char : le fusil Boys et le PIAT. C'est ce dernier qui a une origine commune avec le Hedgehog. J'imagine que j'aurais rectifié lors de mes conversations avec les responsables puisqu'il s'agit d'envoyer une salve d'une vingtaine de charge en avant du chasseur tant que le sous-marin est dans le champ de l'asdic. Encore un exemple des tours que peut jouer la mémoire...
  10. @collectionneur Oui, bien sûr, la course technologique est lancée mais ce n'est peut-être pas sur ce plan que la guerre va se gagner. À suivre... Les bazooka dans le désert, trop courte portée, il y a mieux à faire. Mars Attacks Juillet - Les convois Il faut une couverture aérienne de l'Atlantique nord le plus tôt possible. La France avait construit une série d'une quarantaine de navires pièges, avisos de la classe Amiens, dont l'un, le Bapeaume, avait été utilisé par le lieutenant de vaisseau Teste pour faire des essais de décollage à la mer avant la transformation du Béarn en porte-avion. Il doit y avoir quatre ou cinq de ces navires en possession des Anglais, ils filent près de vingt nœuds, de mémoire, et ont une longueur de quatre-vingt mètres pour une dizaine au maître-bau (largeur), de quoi faire un mini porte-avion d'escorte (PAE) tout-à-fait acceptable à peu de frais, la passerelle étant réduite à sa plus simple expression, elle sera facile à déporter sur tribord de même que la cheminée. On débarque l'artillerie et on la remplace par deux Pom-pom doubles, on embarque deux ou trois Fairey Swordfish et un ou deux Hawker Hurricane et une couverture permanente peut être assurée sauf les jours de trop mauvais temps, bien sûr. Les Hurricane devront amerrir car je doute que les pilotes puissent facilement apponter sur une si petite plate-forme mais ils ne seraient utilisés qu'en cas de menace aérienne, on peut aussi mettre un mixe de Hurricane et Gloster Gladiator ou bien encore des Grumman F4F Martlet (Wildcat) qui sont adaptés aux petits porte-avions et ont une capacité de bombardement. La conversion ne devrait prendre qu'une ou deux semaine si on se contente de mettre un pont continu, auquel cas il n'y aurait qu'un avion sur le pont et deux ou trois en caisse dans les cales, et la construction de nouveaux navires à peine un mois avec cette fois un ascenseur. L'objectif est de doter chaque convoi de deux PAE dont les appareils patrouilleront à distance du convoi pour rechercher des U-Boot et d'intervenir en soutien des escorteurs en cas d'attaque du convoi. Le revers de la médaille est que la détection d'un Swordfish indiquera presque à coup sûr à la Kriegsmarine la proximité d'un convoi mais on n'a rien sans rien. Il faudra mettre en place des tactiques pour leurrer l'ennemi, en choisissant des routes de patrouille qui l'induisent en erreur quand à la position probable du convoi d'origine. Les Britanniques sont excellents en recherche opérationnelle, ils sauront trouver la solution. Deux ou trois destroyers et deux ou trois Flower, un croiseur léger si possible et vogue la galère. L'Amirauté, soutien de Churchill aidant, accepte la transformation de trois des avisos de la classe Amiens en sa possession et leur rétrocession aux FNFL. Elle fera aussi étudier les plans d'un navire extrapolé (un peu plus long et large (120 x 15 m), échantillonnage marine marchande, moteur diesel, hangar continu pour huit appareils avec un ascenseur latéral en face de l'îlot). Je suivrai à la culotte cette classe car j'ai comme idée qu'elle pourrait être utile en Extrême-Orient, trois ou quatre unités pourront fournir un soutien aérien notable pour la Force Z. J'obtiens aussi pour qu'il soit développé une classe d'escorteurs anti-aérien légers (océaniques mais échantillonnage marine marchande ici aussi, 2 x 127 mm, une tapée de 40 mm Pom-pom ou Bofors et un Hedgehog plus des locaux pour un radar et un asdic quand il y en aura assez de disponible) pour une défense de zone par saturation. Les amiraux et commodores qui m'écoutent me regardent d'un drôle d'œil (Ah, le sourcil gauche légèrement relevé pour marquer la réticence si ce n'est la désapprobation. So British !) mais comprennent qu'il s'agit de produire des unités rapidement pour répondre à toutes les menaces et comme j'ai perfidement fait remarquer que Singapour est cruellement démunie, ils sont bien obligés de se rendre à mes arguments d'autant que ces escorteurs remplaceront, dans les convois, les destroyers si nécessaires aux grandes unités. S'ensuit tout de même une pléthore d'objections concernant principalement la pénurie d'équipages et le temps pour les former. Je réponds rationalisation, automatismes et interchangeabilité en demandant que des études poussées soient menées pour limiter au maximum les tâches chronophages de l'équipage et diminuer le niveau de compétence technique requis pour faire fonctionner les navires. Et puis ils apprendront sur le tas. La faible disponibilité des anti-aériens est plus problématique, il y sera remédié en laissant des emplacements provisoirement libres qui seront dotés au fur et à mesure de la fourniture en masse des canons. Bon, encore une fois, sans l'injonction de Churchill je vois bien qu'ils m'auraient envoyé paître mais je ne vais pas me gêner. Et puis je les trouve quand même plus réceptifs aux idées iconoclastes -pour peu qu'on argumente- que je ne l'avais craint. Un petit tour par le Commité Tizard pour demander le développement express de fusées de 200 mm lancées par avion pour un usage aussi bien anti-sous-marin (en surface) qu'anti-char, celui des Hedgehog à partir du fusil anti-char Boy et la panoplie est complète pour le moment, les Rosbifs devraient pouvoir contrer la menace sous-marine grandissante.
  11. DMZ

    Bonjour de Jacqmart

    Hello, la bienvenue à bord.
  12. Retour vers le passé du futur ou quelque chose comme ça. Juillet - Alerte rouge - Mars Attacks Le pire de ce que je craignais vient de se produire. En quelques jours les Allemands ont changé leur codage Enigma en rajoutant un rotor et en complexifiant leur procédure, ont bombardé massivement et de manière répétitives les stations radar de la Chain Home et un convoi a été attaqué par une meute de six sous-marins. Il y a un voyageur temporel de l'autre côté de la Mer du Nord et il est bien mal disposé... Il aura fait vite pour atteindre les sommets du pouvoir de son côté, il est extrêmement dangereux. Il faut rapidement faire le point sur tout ce qu'il peut apporter au IIIe Reich et ça tombe au plus mauvais moment : de mi-1940 à fin 1941, c'est la montée en puissance de l'Axe et ses plus grandes victoires. Le Maître de l'Uchronie n'est vraiment pas sympa, il aurait pu envoyer mon homologue alors que l'Axe commençait à voir ses succès décliner ! Les plus grands risques à court terme : - Bataille d'Angleterre : la RAF risque d'être décimée mais l'invasion a de grandes chances d'échouer. - Bataille de l'Atlantique : l'âge d'or des U-boot va être encore pire et arriver plus vite, les îles Britanniques vont être étranglées. - Afrique du Nord : l'opération Compass et l'attaque de Tarente ne vont pas bénéficier de l'effet de surprise, un renfort de l'Afrika Korps pourrait arriver un peu plus tôt que prévu et Malte pourrait tomber très vite. - Les programmes secrets anglais et leurs implantations sont en grand danger. Accessoirement, le voyageur du temps va être impossible à trouver en Allemagne mais je suis tout-à-coup extrêmement en danger et vulnérable et je ne peux même pas expliquer pourquoi... Il me faut un plan d'action. Premièrement, il faut mettre à l'abri les recherches sur le radar, les équipes de cryptanalystes... Ensuite renforcer les convois par l'adjonction de porte-avions d'escorte à base de cargo. Déployer des radars centimétriques plus léger et plus faciles à déplacer. Écouter les émissions radio allemandes pour détecter des fréquences décimétriques ou centimétriques. Convaincre de lancer Compass le plus tôt possible et accélérer la création des "Rats du Désert". 18 Juillet - 10 Downing Street « Monsieur le Premier ministre, je vous remercie de m'avoir accordé cette entrevue en urgence. - Vous m'aviez prévenu de la possibilité de survenance de tels événements, je ne pouvais laisser passer cette coïncidence... si c'en est une ! Seriez-vous un oracle ? Auriez-vous la capacité de lire l'avenir ? Je me méfie des charlatans ! - Hélas non, je n'ai pas ce pouvoir qui nous serait bien utile en ces temps troublés et sombres. Mais il y a une autre nouvelle encore plus inquiétante que celles-ci : s'ils ont mis en œuvre ces attaques et mesures de sécurité, c'est que les Allemands disposent d'une équipe qui a travaillé comme moi à de la prospective et qu'ils ont atteint des degrés de connaissance similaires. Compte tenu de leur position sur le continent, cela crée un péril énorme à court terme puisque la défense aérienne des Îles Britanniques est très affaiblie et que leur approvisionnement risque la rupture. Monsieur le Premier ministre, puis-je me permettre quelques suggestions ? - Croyez-vous que je sois dans une position qui me permette de décliner votre offre ? Rugit-il. Mais expliquez-moi d'abord sur quoi vous vous basez et comment vous en êtes venu à cette conclusion. - Je suis désolé, monsieur le Premier ministre, ainsi que je vous l'ai dit lors de notre première rencontre, je ne peux en aucun cas vous dévoiler d'où je viens et quelles sont mes connaissances et méthodes de travail. Je vous l'expliquerai volontiers plus tard mais pour l'instant c'est complètement impossible. Cela étant, reprends-je sans lui laisser le temps d'objecter, il faut considérer que nous n'avons actuellement plus aucun secret pour nos ennemis. Il faut prendre des mesures d'urgence pour mettre en sûreté Bletchley Park, Ordfordness, le comité Tizard et toutes les autres entités les plus secrètes de votre pays. - Que voulez-vous dire ? Il y a des espions au plus haut niveau de l'État ? Qui sont-ils ? C'est la première chose à faire que de les mettre hors de nuire ! - Non, il ne semble pas que quiconque ait trahi son pays. Ce que je veux dire c'est qu'une ou quelques personnes ont les mêmes méthodes et connaissances que moi et, vous avez pu le constater antérieurement, elles touchent aux mieux gardés des secrets. Nous devons donc considérer que les Allemands auraient pu vous tenir les mêmes propos que moi. Vous saisissez l'ampleur des conséquences, sans aucun doute ! - J'aurais dû vous faire fusiller dès le premier jour. - Et vous n'auriez rien ni personne pour contrer les nouvelles menaces ! - Good point. - Nous allons entrer dans une course technologique exacerbée, plus quelques menaces stratégiques à court terme : la bataille aérienne en Grande-Bretagne, celle sur l'Atlantique Nord, les combats en Afrique du Nord ; il faudra aussi songer à la menace en Extrême-Orient. Concernant la RAF, il faut absolument préserver le réseau RDF (radar), les antennes de la Chain Home sont assez solides mais si elles venaient à être détruites, leur reconstruction serait trop longue et hasardeuse, nous devons passer à des équipements plus léger à base des technologies fournies par la France début juin, le magnétron à cathode solide. La bataille des rayons -les aides à la navigation qui permettent des bombardements précis sans visibilité- doit se voir dotée également des meilleurs spécialistes. Mais il faut s'attendre à ce que la Luftwaffe décide d'appliquer une stratégie de nettoyage du ciel par ses chasseurs devant ses bombardiers ce qui va coûter encore plus cher à la RAF. Sur l'Atlantique, plusieurs choses : une couverture aérienne permanente, il faut donc des porte-avions, de simples cargos débarrassés de leurs superstructures et doté d'un pont continu pour l'envol et la réception des chasseurs et bombardiers ; aucun navire, pas même rapide, ne doit plus naviguer hors convoi dont l'escorte doit être renforcée, la construction des corvettes de la classe "Flower" doit être intensifiée, pourrions-nous demander à nos amis américains s'ils peuvent nous en fournir en priorité ; il nous faut casser à nouveau les codes allemands, le calculateur électronique sur lequel j'ai commencé à travailler avec les équipes de Bletchley Park doit recevoir toutes les ressources nécessaires ; la détection des sous-marins est un problème crucial, un radar aéroporté à onde très courte en utilisant le magnétron précité ; enfin l'attaque des sous-marins doit être améliorée : un grenadage par l'avant et non par la poupe du navire sera bien plus efficace, il existe un dispositif qui permettrait de réaliser ça de manière simple, un équivalent lourd des fusils Boys anti-char serait l'arme adaptée. En Libye, les forces italiennes sont supérieures en nombre mais très mal équipées et entraînées. Serait-il possible de lancer une attaque d'envergure en saison chaude, alors que tout le monde considère cela impossible ? Autrement, nous risquons de nous retrouver en situation difficile à l'hiver. Il faut de toutes manières monter des unités légères capable de harceler à grande distance l'ennemi. Je sais que certains pensent à des parachutistes mais les difficultés opérationnelles seront trop importantes. Une section montée sur des véhicules tout-terrain rapides seront bien plus simple à mettre en œuvre, à récupérer et plus efficaces. Il faut également songer à la manière de contrer cette menace venant de l'adversaire. - Je ne comprends toujours pas comment vous pouvez avoir cette connaissance si précise de la situation sur autant de théâtres et cette capacité à avoir une vision stratégique aussi profonde mais tout ce que vous dites est frappé au coin du bon sens. Pourquoi n'êtes-vous pas à la tête du gouvernement français ou de ses armées depuis des années déjà ? - Si seulement... Mais il y a aussi le développement des nouvelles technologies. Sans que ce soit une solution miracle pour gagner la guerre, nous ne pouvons tout simplement pas nous laisser distance par l'Axe sur ce point, nous devons même tâcher de les dépasser pour ajouter un bonus à toutes nos actions. - Le Diable sait pourquoi je le fais mais je vais donner des ordres pour que vous ayez accès à toutes les informations disponibles et tous les responsables opérationnels que vous souhaiterez. - Je vous remercie mais, si je puis à nouveau me permettre, je suggérerais que je le fasse sous différentes identités. Je pense que les Allemands ont détecté ma présence de même que suppose celle d'un ou de plusieurs homologues chez eux et il ne faudrait pas qu'ils puissent m'identifier facilement. Pourrais-je usurper des identités existantes et cohérentes pour chacune de mes missions ou contacts ? - Ne seriez-vous pas un peu paranoïaque ? - Ne l'êtes-vous pas vous-même non peut-être pour votre personne mais au moins pour votre pays ? - Vous avez une fois de plus raison, nous ne pouvons prendre ce risque, je vais vous adresser au MI-5 pour vous fournir ces identités et vous aurez vos accréditations pour chacune d'entre elles. - Merci monsieur le Premier ministre. » Je ne lui ai bien entendu pas tout détaillé, il y a aussi d'autres mesures à prendre : - Dupliquer les équipements sensibles de la Chain Home de manière à reprendre les émissions le plus vite possible pour rétablir la couverture radar et, éventuellement, dégoûter les Allemands. - Développer un jet biréacteur de type Northrop F5. - Développer des fusées air-air courte portée non guidées. - Développer des fusées anti-aériennes sol-air téléguidées. - Développer des missiles anti-navires téléguidés ou auto-guidés. - Développer des torpilles anti-sous-marines téléguidées ou auto-guidées. - Renforcer la discipline de navigation, un porte avion anglais avait été perdu fin 1940 pour avoir quitté son convoi avec une escorte trop faible, ceci alors même que l'épisode du Glorious était encore dans toutes les mémoires. - Monter une opération contre Peenemünde le plus tôt possible si ce site est implanté mais il est à craindre qu'il soit installé dans une région moins sujette à la surveillance, c'est d'ailleurs un bon test de la capacité du voyageur temporel noir. - ... Absolument mais c'est un autre forum donc "No Comment". Et je me réserve, bien sûr, le droit de recycler les bonnes idées... C'est aussi une des raisons pour lesquelles, sans fausse modestie, j'aurais eu toute ma place dans une telle aventure puisque c'est précisément ce que j'ai bossé dans toutes les uchronies que je développe.
  13. Tous les chars américains de l'époque avait un moteur arrière avec une transmission par l'avant. L'idée serait de déplacer le moteur du M2 Light en position centrale, à la place de la tourelle et de l'équipage (sauf le pilote) et de mettre le compartiment de combat derrière. Ça rééquilibrera les masses et on aura un engin "classique". Pas besoin de changer de moteur, ça ferait perdre du temps et de l'énergie. Le Bren Carrier a déjà un moteur central, il n'y a rien à changer si ce n'est le rallonger, ce qui a été fait au Canada vers 1941-42, de mémoire, ou peut-être même plus tôt. Dans les deux cas, il faut faire un engin le plus bas possible. Idem pour les canons anti-char auto-propulsés dont un prototype avait été réalisé sur base M2 Light vers 1938 mais le canon n'était pas assez performant. Il faut donc relancer le projet en expliquant que les Allemands ont utilisé leur 88 en anti-char donc un 76 capable de suivre les chars a toute son utilité. Idem encore pour un obusier de 105 sur cette même base, il faudra, en ce cas, probablement de renforcer la suspension, de mettre des patins soc-de-charrue anti-recul capables d'absorber le choc du tir ou les deux. Idem enfin pour un blindé anti-aérien avec des 20 mm doubles ou quadruples, ou des 40 mm Bofors ou Pom-Pom, là aussi, l'exemple de la Flak sera un argument de choc. Et un petit radar d'alerte aérienne pour couronner le tout. Avec tout ça, une "Armored Division" aura une force de frappe associée à une mobilité sans égale à ce stade de la guerre de même que l'artillerie (obusier, AT et AA) de toutes les autres divisions.
  14. Non, il s'agissait d'une base d'obusier déclassé sur châssis M3 ou M4, qui donna lieu au Kangaroo. Mais il n'existera pas avant le débarquement en Normandie, si on peut gagner deux ans, c'est tout bénéfice... Un transport blindé sur Brent ou M2 sera plus rapide à concevoir (la base existe à la différence du M3), à construire (char léger à la place d'un char moyen) et sera proche du concept français sur Lorraine (un ou deux prototypes réalisés avant la défaite). Il est donc facile à vendre aux Américains.
  15. Changer le compresseur d'un moteur américain, surtout pour le remplacer par un modèle français dont la fabrication doit être relancé voire dont les plans d'exécution ne sont pas disponibles n'est pas la priorité. D'ailleurs, à tout prendre, je privilégierais le compresseur Szydlowski-Planiol à aubes à incidence variable qui avait un rendement bien meilleur. Mais ce qui m'intéresse plus dans ce dernier, c'est la possibilité d'en reprendre la fabrication de manière générale pour le fournir à tous les fabricants de moteurs. Je ne sais pas si sauter l'étape du M3 permettrai de gagner beaucoup de temps, j'ai l'impression que le démarrage plus précoce du développement du M4 serait compensé par le fait que l'absence des enseignements du précédent peuvent avoir des répercussions négatives annihilant pour partie les gains. D'autre part, le M3 était vu comme un char de transition et d'urgence et il ne serait peut-être pas facile de convaincre les responsables de passer directement au M4. MAIS, plus important, je ne connaissais pas le détail et les dates des développements des M3 et M4 donc je ne suis pas à même de savoir qu'il y a un gain potentiel important. C'est pourquoi, en conformité avec mon principe : « pas d'action basé sur un élément que j'ignore ou dont je ne me souviens pas avant d'écrire », je n'interviendrai pas dans le développement du M4. Il y a toutefois trois points sur lesquels je veux insister auprès des responsables, si ou quand j'y aurai accès : le canon anti-char de 76 au lieu du 75, l'utilisation du M2 comme base d'un anti-char ou d'un obusier auto-propulsé et la création d'un transport de troupe blindé toujours sur base M2 ou Brent Carrier allongés.
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